27.1 C
Alger
lundi 7 juillet 2025
Accueil Blog Page 2047

Accusé de viol, Tariq Ramadan reste en prison

0
Sa demande de remise en liberté rejetée

Accusé de viol, Tariq Ramadan reste en prison

La cour d’appel de Paris a confirmé mardi le rejet de la demande de remise en liberté de l’intellectuel musulman Tariq Ramadan, accusé de viols par quatre femmes et incarcéré depuis début février, a-t-on appris de source judiciaire.

Au cours de l’audience devant la chambre de l’instruction, en l’absence de l’islamologue suisse de 55 ans, sa défense avait de nouveau invoqué mardi matin son état de santé et dénoncé des « contradictions » dans le récit des plaignantes.

Son avocat, Me Emmanuel Marsigny, a proposé une caution, une assignation à résidence et la remise du passeport suisse de M. Ramadan. Sans parvenir à faire changer la décision prise le 4 mai par le juge des libertés et de la détention.

« Il n’y a aucune raison objective de maintenir Monsieur Tariq Ramadan en détention provisoire. (…) La présomption d’innocence est foulée au pied », a réagi Me Marsigny dans une déclaration transmise à l’AFP.

L’islamologue, atteint d’une sclérose en plaques dont le traitement a été jugé compatible avec la détention par une expertise, est écroué depuis sa mise en examen le 2 février pour deux viols présumés, dont l’un sur une personne vulnérable, qu’il conteste vigoureusement.

L’avocat général a insisté sur la nécessité de garantir la présence de Tariq Ramadan en France, d’éviter d’éventuelles pressions sur les accusatrices et de prévenir le renouvellement des faits. Et, ce, alors que toutes les plaignantes n’ont pas encore été entendues et que des confrontations sont envisageables.

« Alors que l’instruction est en cours, il apparaît pour les plaignantes plus souhaitable que M. Ramadan soit à la disposition de la justice », a souligné l’avocat de deux des plaignantes, Me Francis Szpiner.

Me Marsigny avait également réclamé mardi une nouvelle expertise médicale, avançant que l’état de santé de son client se détériorait et qu’il ne recevait pas en détention les soins nécessaires.

Si Me Francis Szpiner ne s’y était pas opposé, cette demande a également été rejetée par la chambre de l’instruction.

« Je regrette encore plus le refus d’ordonner une nouvelle expertise médicale alors qu’il est à ce jour handicapé et que les soins devant lui être prodigués ne le sont pas, en contradiction avec les conclusions des experts nommés par les juges d’instruction », a regretté l’avocat de M. Ramadan.

L’enquête a été déclenchée en octobre par les plaintes de deux femmes, dans le sillage du scandale Weinstein aux Etats-Unis. Elles ont été rejointes en mars par une troisième.

Cette dernière a affirmé avoir été violée en France, à Londres et à Bruxelles à neuf reprises entre 2013 et 2014. Cette ancienne escort-girl, protagoniste au côté notamment de l’ex-directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn dans l’affaire pour proxénétisme de l’hôtel Carlton de Lille, doit être bientôt auditionnée par les juges français.

L’audition prévue le 5 juin de Tariq Ramadan – la première depuis sa garde à vue – pourrait conduire à une nouvelle mise en examen pour ces faits.

Une quatrième femme a également déposé une plainte pour viol à Genève.

La détention de ce petit-fils du fondateur des Frères musulmans a suscité une vive émotion, en particulier dans les milieux de l’islam militant. Mais la campagne du comité « Free Tariq Ramadan » a vu ses soutiens s’effriter au gré des révélations sur la vie sexuelle du professeur, en contradiction avec les enseignements religieux qui lui ont valu sa célébrité.

Auteur
AFP

 




- Publicité -

Djamel Kaouane critique du bout des lèvres les télévisions offshore

0
MEDIA

Djamel Kaouane critique du bout des lèvres les télévisions offshore

Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a déploré, lundi, que les chaînes de télévisions privées aient tendance à diffuser des programmes basés sur la violence, depuis le début du mois de Ramadhan.

Pour autant, le ministre ne se risque pas à une attaque violente, estimant juste que cette situation relève d’un « manque de créativité » de la part de ces chaînes. Plus loin, il considérera qu’elles ne sont pas « représentatives de la société algérienne »

Mais dans le lot le ministre ne met pas tout le monde à la même enseigne. Il a salué certaines, sans les citer, parmi elles qui font un « travail de recherche pour améliorer constamment leurs émissions et programmes ».

Pendant ce temps, l’autorité de régulation de l’audiovisuelle est toujours aux abonnés absents.

Auteur
La Rédaction/APS

 




- Publicité -

19 terroristes se sont rendus aux autorités militaires depuis avril

0
SECURITE

19 terroristes se sont rendus aux autorités militaires depuis avril

Le bilan des terroristes neutralisés depuis le début du mois d’avril 2018 à ce jour, en 6ème et 3ème Régions Militaires s’élève à 22 terroristes, 19 qui se sont rendus et trois capturés, outre la récupération de vingt pièces d’armement et des quantités considérables de munitions de différents calibres », précise un communiqué du ministère de la Défense.

Ainsi un dangereux terroriste responsable d’une des organisations terroristes au Sahel s’est rendu, lundi aux autorités militaires à Tamanrasset, en possession d’une mitrailleuse lourde de type PKT et une quantité de munitions, indique mardi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce aux efforts fournis par les forces de l’Armée nationale populaire, un dangereux terroriste responsable d’une des organisations terroristes au Sahel, s’est rendu, hier 21 mai 2018, aux autorités militaires à Tamanrasset (6èmeRégion militaire) », précise le communiqué. 

« Il s’agit du dénommé A. Moultafa, dit Abou Aïssa qui avait rallié les groupes terroristes en 2015. Ledit terroriste avait en sa possession une mitrailleuse lourde de type PKT et une quantité de munitions », ajoute la même source. 

Un terroriste se rend aux autorités militaires à Adrar

Un terroriste, en possession d’un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et de quatre chargeurs garnis de munitions et qui activait au sein d’une organisation terroriste au Sahel depuis son ralliement aux groupes terroristes en 2012, s’est rendu mardi aux autorités militaires à Adrar, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). 

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce aux efforts fournis par les forces de l’Armée nationale populaire (ANP), le terroriste dénommé « G. Lakhel », dit « Assid », s’est rendu, aujourd’hui 22 mai 2018 aux autorités militaires à Adrar/3 RM », note le communiqué, précisant que « ledit terroriste, qui activait au sein d’une organisation terroriste au Sahel depuis son ralliement aux groupes terroristes en 2012, était en possession d’un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et de quatre chargeurs garnis de munitions ».

De la drogue introduite du Maroc saisie

Par ailleurs et dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l’ANP en coordination avec les services de la Sûreté nationale « a déjoué, à Béni Ouenif, wilaya de Béchar/3 RM, une tentative d’introduction d’une importante quantité de kif traité s’élevant à cinq quintaux et vingt-six kilogrammes, détenue par un narcotrafiquant marocain », ajoute la même source, indiquant que le bilan des drogues saisies ces dernières vingt-quatre heures par les unités de l’ANP, lors d’opérations distinctes, s’élève à onze quintaux et soixante-et-un (61) kilogrammes.

« Ces résultats retentissants réalisés par les unités de l’ANP sur le terrain réitèrent l’efficacité des multiples opérations ayant pour objectif de contrecarrer tous les dangers et les fléaux à travers le territoire national », affirme le MDN.  

Un troisième terroriste se rend aux autorités militaires de Tamanrasset 

Un troisième terroriste s’est rendu mardi après-midi aux autorités militaires de Tamanrasset, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). 

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et additivement aux deux terroristes, « A. Moultafa » dit « Abou Aïssa » et « G. Lakhel », dit +Assid+, qui se sont rendus ce matin aux autorités militaires de Tamanrasset et d’Adrar en 6ème et 3ème Régions Militaires, et qui étaient en possession d’une mitrailleuse lourde de type PKT, d’un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et d’une quantité de munitions, un troisième terroriste s’est rendu, cet après-midi du 22 mai 2018, aux autorités militaires de Tamanrasset », note le communiqué, ajoutant que « ledit terroriste, dénommé +A. El Bekkaï+, qui avait rallié les groupes terroristes en 2016, était en possession d’un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov, de trois (3) chargeurs garnis, et d’un lot de munitions de différents calibres ».

 

Auteur
Avec APS

 




- Publicité -

Le potentat Pierre Nkurunziza s’alloue tous les pouvoirs au Burundi

0
Avec la nouvelle Constitution

Le potentat Pierre Nkurunziza s’alloue tous les pouvoirs au Burundi

Un référendum sans surprise. Ce lundi, les Burundais ont largement approuvé une réforme de la Constitution qui pourrait permettre au président Pierre Nkurunziza de rester en poste jusqu’en 2034, selon les résultats provisoires. Le oui en faveur de cette révision constitutionnelle a obtenu 73,2 % des voix contre 19,3 % au non, a indiqué le président de la Commission électorale (Ceni), Pierre-Claver Ndayicariye. Ces chiffres n’incluent pas la diaspora, mais celle-ci ne représente que 0,27 % des votants. Les chiffres définitifs doivent par ailleurs être validés dans un délai de neuf jours par la Cour constitutionnelle.

Si les résultats jouent clairement en faveur de Pierre Nkurunziza, le contexte dans lequel ils ont été obtenus le discréditent. L’opposition estime ainsi que le référendum s’est tenu dans un climat de peur et a été marqué par des fraudes. Elle s’est également indignée du temps mis par la Ceni pour publier les résultats, y voyant la preuve d’une manipulation de certains chiffres.

Les pouvoirs de Pierre Nkurunziza renforcés

Il n’empêche, le président burundais, accusé de réprimer sans pitié depuis trois ans toute voix dissidente, a désormais la quasi-certitude de se maintenir au pouvoir pour encore de nombreuses années. La nouvelle Constitution lui permet ainsi de briguer deux autres mandats de sept ans, et ce, à partir de 2020. Même si Pierre Nkurunziza, âgé de 54 ans, n’a pas encore formellement annoncé qu’il se représenterait, une possible reconduction à la tête de l’État reste largement envisageable.

Lors de sa réélection en juillet 2015, il avait promis que ce serait son dernier mandat. Mais en décembre 2016, son discours change : il annonce qu’il pourrait se représenter pour un quatrième mandat en 2020, « si le peuple le demand(ait) ». Le nouveau texte donne désormais les mains libres à M. Nkurunziza, qui concentrera désormais seul tous les leviers du pouvoir exécutif. Il acte aussi la mainmise totale de son parti, le CNDD-FDD, sur les institutions et la dérive autocratique du pouvoir depuis 2015.

Des menaces et des exactions dénoncées par l’opposition

Avec un taux de participation de 96,4 %, le pouvoir a réussi à donner un vernis de légalité à cette consultation. Le oui l’emporte même très largement dans des provinces pourtant entièrement acquises à l’opposition, comme Bujumbura rural (75,7 %), fief de M. Rwasa. Mais pour les opposants à la réforme, c’est surtout la peur qui a conduit les Burundais à voter et à approuver la réforme. L’ancien leader rebelle hutu Agathon Rwasa, chef de la coalition d’indépendants Amizero y’Abarundi (Espoir des Burundais), a annoncé dès samedi qu’il ne reconnaissait pas les résultats. Il entend présenter un recours devant la Cour constitutionnelle, qui n’a aucune chance d’aboutir, celle-ci étant depuis 2015 complètement soumise au pouvoir. Il estime que le processus électoral n’a été « libre, ni transparent, ni indépendant, encore moins démocratique », en raison des « intimidations et (du) harcèlement » dont a été victime la population de la part du CNDD-FDD, selon des propos relayés par l’AFP.

Selon son mouvement, des responsables des bureaux de vote membres du CNDD-FDD, ainsi que des Imbonerakure, la ligue de jeunesse de ce parti, ont forcé des électeurs à voter oui. « Le référendum au Burundi a eu lieu dans un climat d’abus généralisés, de peur et de pressions, qui clairement n’est pas favorable au libre choix », avait également estimé au lendemain du référendum Ida Sawyer, directrice pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch (HRW). La campagne référendaire avait été marquée par des abus, HRW ayant documenté « quinze meurtres, six viols en forme de punition contre des gens perçus comme hostiles au CNDD-FDD, huit enlèvements et de nombreuses autres violations ». Le régime a rejeté l’ensemble de ces accusations. Le responsable de la communication présidentielle, Willy Nyamitwe, a dénoncé « une campagne pour ternir l’image du Burundi ».

Des violences qui entérinent les accords d’Arusha

Depuis sa candidature à un troisième mandat en avril 2015, contestée par l’opposition, la société civile et une partie de son camp, Pierre Nkurunziza a mené une répression brutale dans son pays, qui a fait au moins 1 200 morts et plus de 400 .000 réfugiés. Celui qui a récemment été élevé par le CNDD-FDD au rang de « Imboneza yamaho » (Visionnaire) est accusé d’avoir instauré un régime de terreur, dont les bras armés sont le Service national de renseignement (SNR) et les Imbonerakure, un groupe qualifié de milice par l’ONU.

Pour ses critiques, ce référendum enterre ainsi les derniers espoirs d’un retour au dialogue et casse l’équilibre politico-ethnique garanti par l’accord de paix d’Arusha, signé en 2000. Cet accord avait ouvert la voie à la fin de la guerre civile (plus de 300 000 morts entre 1993 et 2006), en instaurant un système de partage du pouvoir entre les deux principales ethnies, Hutu et Tutsi. Des directives que Pierre Nkurunziza semble avoir définitivement enterrées.

Auteur
Le Point

 




- Publicité -

L’opération de fabrication des terminaux de paiement électronique lancée en juin

0
Enie de Bel Abbès

L’opération de fabrication des terminaux de paiement électronique lancée en juin

L’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE) de Sidi Bel-Abbès procèdera au lancement, « à partir de juin prochain », de l’opération de fabrication de terminaux de paiement électronique dans sa nouvelle usine d’intégration électronique mise en service dernièrement, a annoncé le président directeur général (PDG) de cette firme, Djamel Bekkara.

Le même responsable a indiqué que les terminaux de paiement électronique seront fabriqués par l’ENIE dans le cadre d’une convention signée entre les secteurs de l’industrie et des mines et des télécommunications, des technologies et du numérique en vue de promouvoir les outils de la production nationale.

« L’ENIE est actuellement en phase de réception des commandes et la fabrication démarrera en juin selon les normes en vigueur dans le secteur de la poste », a indiqué M. Bekkara, avant de signaler que l’usine d’intégration électronique « utilise un matériel très sophistiqué capable de fabriquer des tablettes et des puces électroniques selon les normes adaptées aux équipements électroniques ».

L’usine d’intégration électronique qui vient remplacer l’usine incendiée en 2015, comporte des ateliers de fabrication de panneaux électroniques, de montage et de contrôle et fabrique des panneaux électroniques des véhicules, des appareils électroniques et des tablettes de large consommation, a précisé le PDG de l’Enie.

L’usine d’intégration électronique prévoit la production d’un million de panneaux électroniques de différents produits par an outre 700.000 unités de montage.

Auteur
APS

 




- Publicité -

Le cours du pétrole continue de monter sur le marché mondial

0
Du fait de l’inquiétude sur l’Iran et le Venezuela

Le cours du pétrole continue de monter sur le marché mondial

Les prix du pétrole repartaient à la hausse mardi en cours d’échanges européens, le marché restant préoccupé par la perspective d’une baisse de la production en Iran et au Venezuela frappés par des sanctions américaines.

Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 79,62 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 40 cents par rapport à la clôture de lundi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en juin, dont c’est le dernier jour de cotation, augmentait de 28 cents à 72,52 dollars.

« Une baisse des cours du Brent à 78 dollars hier a fourni une bonne opportunité d’achat à de nombreux participants du marché, ce qui fait remonter les prix. Les informations continuent d’aller dans le sens d’une hausse des cours du pétrole », ont résumé les analystes de Commerzbank.

L’Iran restait notamment dans la ligne de mire de l’administration du président américain Donald Trump, dont le secrétaire d’Etat Mike Pompeo a promis les sanctions « les plus fortes de l’Histoire » pour que Téhéran se plie à une liste de douze exigences draconiennes.

« Au vu de ces menaces de sanctions américaines, de nouvelles entreprises risquent d’annoncer leur départ d’Iran », ont jugé les analystes de Commerzbank, imitant la compagnie française Total qui a déjà prévenu qu’elle quitterait un grand projet gazier dans le pays à moins d’obtenir une dérogation de la part des autorités américaines.

In fine, la capacité de production et d’exportation pétrolière de l’Iran risque d’être affaiblie, une perspective qui constitue un facteur de soutien aux cours, alors que le baril de Brent a dépassé la barre symbolique des 80 dollars la semaine dernière pour la première fois depuis novembre 2014.

Autre élément faisant penser à une raréfaction de l’offre et soutenant les prix, la situation au Venezuela suscitait l’attention après la réélection du président socialiste Nicolas Maduro qui pourrait renforcer l’isolement international du pays menacé d’une recrudescence de sa crise sociale et économique.

« Le résultat de l’élection a été condamné de par le monde, les Etats-Unis ont dénoncé un simulacre d’élections et promis davantage de sanctions économiques et diplomatiques », a souligné Tamas Varga, analyste pour PVM.

« On ne sait pas exactement dans quelle mesure ces sanctions vont affecter la production du pays latino-américain, mais le président américain a en tous cas déjà signé un décret qui restreint la capacité du Venezuela à vendre des actifs de l’Etat », a-t-il ajouté.

Cela rassure peu sur la capacité du pays à redresser sa capacité productive en pétrole, fragilisée par des années de crise économique.

Auteur
AFP

 




- Publicité -

Conclusion sur les procédés fondamentaux des harkis « intellectuels »

0
Contre l’idéologie harkie, pour la culture libre et solidaire (9)

Conclusion sur les procédés fondamentaux des harkis « intellectuels »

Là où les Etats-Unis mettent leurs bottes, c’est le chaos assuré pour le pays et la région.

Les maux, les carences et les contradictions de la société algérienne sont multiples, graves et douloureuses. Dans les parties précédentes furent examinés les problèmes principaux évoqués par les auteurs harkis. Un autre problème existe au pays : celui des droits culturels de la partie amazighe, notamment kabyle. Tous ces problèmes ont leur cause uniquement dans la scandaleuse gestion du pays par les castes au pouvoir. Cependant, les auteurs harkis se focalisent exclusivement sur certains problèmes, examinés dans les parties précédentes, d’une part ; et, d’autre part, ces auteurs ne se contentent pas de désigner les principaux responsables, qui sont étatiques, mais accusent le peuple d’être l’auteur de ses problèmes, en avançant le prétexte de sa foi dans une religion totalement condamnable.

Bien entendu, ces problèmes existent et exigent l’attention pour leur solution démocratique. Seulement, voilà : les auteurs harkis les évoquent sans les mettre dans le cadre général où ils s’insèrent ; ainsi, en donnent une vision tendancieuse opportuniste. En effet, en Algérie, comme dans n’importe quel autre pays, quelles sont les causes  des problèmes sociaux, quelque soit leur nature ?… Tout examen objectif rationnel répond : l’existence d’un système social basé sur l’infâme trinité : exploitation économique, domination politique, aliénation culturelle. Chaque nation en présente une version particulière, en fonction de son histoire. Il n’en reste pas moins que, pour l’essentiel, ce système a des traits fondamentaux qui se retrouvent dans toute nation. Par conséquent, supprimez l’exploitation économique, et vous n’aurez plus la domination politique, donc non plus d’aliénation culturelle ; par suite, vous n’aurez non plus les problèmes qui en sont les conséquences : frustration sexuelle, servitude des femmes, ségrégations culturelles et linguistiques, religion obscurantiste, etc.

Mais… Car il y a un mais ! Et de taille !… Si un auteur insère ces conséquences dans leur réel contexte social, en tenant compte des causes fondamentales qui les produisent, cet auteur ne trouve pas de commanditaires pour le payer et promouvoir son œuvre. Cela est impossible parce que ces commanditaires tirent leur profit précisément du système social basé sur l’infâme trinité.

Notons, alors la méthode harkie employée. Les œuvre de cette tendance semblent présenter un discours de révolte contre l’injustice, en faveur des valeurs de civilisation : droits humains, liberté, égalité, démocratie, etc. Seulement voilà : ces propos de révolte sont financés et promus par des commanditaires qui ont une particularité : ils font partie des oligarchies dominantes-exploiteuses, impérialo-néo-colonio-sionistes. Tiens ! Tiens !… Est-ce normal, logique ?… A-t-on jamais vu des dominateurs-exploiteurs favoriser un discours de révolte authentique ?… Les harkis « intellectuels » n’inventent rien. Ils ne font que singer les discours de leurs maîtres : les impérialistes de tout acabit ont et continuent tous à évoquer les « droits humains » et la «civilisation » pour justifier les agressions contre les peuples « barbares ».

Rappelons-nous. Concernant les « Occidentaux » (États-Unis et Europe principalement), quand donc leurs idéologues, écrivains, universitaires, cinéastes, artistes, politiciens et « personnalités » diverses ont commencé à évoquer le problème des femmes opprimées et de l’Islam rétrograde ?… Juste avant l’agression contre l’Afghanistan. Auparavant, ils faisaient du commerce avec les Talibans sans jamais parler de ces problèmes. Les mêmes oligarchies occidentales n’évoquent pas ces problèmes, pourtant identiques, d’oppression des femmes et de l’Islam rétrograde en ce qui concerne l’Arabie saoudite et les pays du Golfe… C’est que les détenteurs de l’État dans ces pays offrent aux « Occidentaux », au prix convenable pour eux, le pétrole et des bases militaires ! Et cela depuis les fameux accords entre les U.S.A. et l’Arabie saoudite : les premiers assurent militairement la présence des seconds comme caste dominante, en échange du pétrole que celle-ci met à disposition des premiers au prix le plus bas. Notons qu’à présent cela ne suffit pas : l’entrepreneur immobilier devenu président des États-Unis a déclaré publiquement que les castes moyen-orientales harkies doivent payer plus, pour leur « protection ». Conclusion : l’évocation du problème de l’oppression des femmes et de l’Islam rétrograde, par les « Occidentaux » et leurs harkis « intellectuels », ne vise pas à libérer les premières et à réformer le second ; l’évocation de ce problème sert uniquement comme argument propagandiste à la main-mise occidentale sur les ressources naturelles et pour avoir des bases militaires dans les pays concernés. L’Afghanistan n’a pas de pétrole mais d’autres ressources naturelles importantes, et il est un territoire adéquat pour installer des bases de surveillance militaire, éventuellement d’attaque, contre la Chine.

Mais les idéologues de l’impérialisme hégémonique U.S. et ses alliés européens et sionistes ont également besoin de contrôler l’Afrique du Nord. L’Algérie a du pétrole et du gaz, notamment, et son territoire est situé stratégiquement entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient. Le Maroc a d’autres ressources naturelles, et ce dernier ainsi que la Tunisie sont d’excellents territoires pour installer des bases de surveillance militaire et, si nécessaire, des bases pour avions et navires de guerre en vue d’agressions futures.

Et voilà que dans ces pays aussi, les idéologues impérialistes et leurs harkis, après eux, « découvrent » l’horrible oppression de la femme, l’épouvantable répression sexuelle et l’abjecte pratique de l’Islam, et, pour certains, la « colonisation » de la Kabylie par les « Arabes », alors que les Kabyles, qui ont un sens des réalités, certes dénoncent les injustices graves envers eux, mais en pointant les détenteurs de l’État comme responsables, et en se revendiquant Algériens, sans se « découvrir » une origine juive, comme prétexte pour s’allier aux colonialistes sionistes, en vue prétendument de régler le problème identitaire en Algérie, tout en ignorant totalement la situation nettement plus inacceptable du peuple palestinien.

Pour renforcer la réalité de leur « découverte », les oligarchies impérialo-sionistes font appel à trois sortes de harkis : 1) Les harkis « soft » et publics, dans le domaine « culturel » : écrivains, artistes, journalistes, etc. 2) les harkis « soft » mais secrets : l’organisation des « Frères Musulmans »n principalement. 3) les harkis « durs », armés et violents : les organisations terroristes se revendiquant de l’Islam des « origines ».

Ajoutons cette information sur un aspect particulier. Dans sa première phase, l’O.L.P. (Organisation de Libération de la Palestine), dirigée par Yasser Arafat, a tout fait pour ne pas introduire le facteur religieux dans la lutte pour le droit à une partie du territoire palestinien comme État. Ce furent les sionistes colonialistes israéliens qui s’arrangèrent, avec la collaboration des « Frères Musulmans », manipulés par le M16 britannique, et les dirigeants saoudiens, manipulés par la C.I.A., pour donner à la résistance palestinienne un aspect religieux. Ainsi, un problème de colonisation devient un problème religieux musulman, c’est-à-dire un « choc des civilisations ».  Même en se plaçant sur le terrain religieux, les idéologues impérialo-sionistes et leurs harkis évoquent exclusivement la nature violente du Coran, sans rien dire de celle contenue dans la Thorah. On revient toujours au « choc des civilisations », vue comme « supériorité » de la religion « judéo-chrétienne », à la place du choc, celui-ci nettement plus réel, entre dominateurs-exploiteurs et dominés-exploités, quelque soit leur religion ou spiritualité.

Par conséquent, les tenants de la « civilisation » auraient le « devoir » « humanitaire » de « libérer » l’humanité de tous ses maux, lesquels viendraient uniquement des carences de leur « culture ». Bush jr. est allé jusqu’à affirmer qu’il « entendait », chaque matin, la voix de Dieu, lui commandant ce qu’il devait faire pour « libérer » le peuple irakien de la dictature.

Notons qu’à l’époque, les impérialistes ne considéraient pas la religion musulmane et le Coran  comme le « Mal absolu ». Après l’invasion de l’Irak et la destruction de la Libye, ils ont fait un « progrès » considérable : ils ont « découvert » le Coran comme « Mal absolu ». Pourquoi ?… Pas difficile à le savoir : ces oligarchies impérialo-sionistes ont fait une constatation : s’il est vrai que, d’une part, ils ont réussi à disposer de harkis (« soft » et « durs ») se revendiquant comme « musulmans », ils se sont aperçus, d’autre part, que les peuples agressés (soulignons : peuples) , eux, recourent au Coran pour résister aux agressions impérialo-sionistes contre leurs pays ; de même, les immigrés musulmans font appel à la même conception pour résister au racisme et à l’exploitation dont ils sont victimes dans les pays de résidence, dominés par les oligarchies impérialistes.

Oui ! Il est indispensable de le reconnaître : encore une fois, actuellement, cette fois-ci dans le cas le la religion musulmane, le Coran sert non seulement aux organisations terroristes pour « justifier » leurs crimes, mais il est employé également par les peuples comme arme de résistance. L’ignorer ou l’occulter, c’est ne pas voir la réalité telle qu’elle existe. C’est, aussi, faire le jeu des harkis « intellectuels » qui diabolisent le Coran et les Musulmans en tant que tels. Pour constater cette réalité, il n’est pas nécessaire d’être musulman ou islamophile ; il suffit de raisonner de manière objective, concrète, honnête. Le Judaïsme et le Christianisme, eux aussi, ont eu (et continuent à avoir, bien que non médiatisés) leurs organisations terroristes dominatrices, d’une part, et, d’autre part, leurs résistants populaires contre la domination.

Mais de ces constatations, les idéologues et les harkis de l’impérialo-sionisme ne disent rien. Ils sont les fidèles disciples de Tartuffe : « Cachez-moi ce sein que je ne saurais voir » ! » Pour y parvenir, le procédé consiste à occulter totalement :

1) les causes premières et fondamentales qui produisent le recours négatif (dominateur) ou positif (libérateur) d’une religion, en l’occurrence l’Islam ;

2) les aspects positifs du peuple, notamment, les luttes citoyennes actuelles contre la misère sous toute ses formes : économique, sexuelle, politique, culturelle ; ces luttes ne sont pas uniquement l’œuvre de personnes athées, mais de citoyen-ne-s qui croient à leur religion musulmane et à leur Coran, comme instruments de lutte libératrice. Ils ne possèdent pas d’autre théorie ou conception libératrices ; et ce n’est pas leur faute, mais d’abord celle des intellectuels qui  ne savent pas leur offrir une alternative crédible.

Mais, voilà !… Ces aspects positifs ont l’inconvénient de dénoncer, plus ou moins consciemment, le système marchand mondial et national, comme cause première de leurs maux.

Ajoutons que les peuples musulmans, accusés des tares les plus infamantes, n’ont pas les moyens de répondre à leurs détracteurs. Et les intellectuels qui tiennent à défendre les droits de ces peuples ne disposent pas ou seulement de très faibles moyens d’information de masse.

Autre aspect à éclairer. Comment expliquer que les dirigeants des pays où existent des injustices sociales répriment, parfois, les conférences des intervenants visiblement harkis intellectuels ?… Le motif ne réside pas dans les actions et les œuvres de ces auteurs, mais dans ce qu’il y a « derrière » : les forces impérialo-sionistes qui les utilisent comme cheval de Troie. Toutefois, cette répression étatique ne va pas jusqu’à arrêter, emprisonner ou assassiner ces auteurs. Pas même interdire leurs œuvres d’exister et de se vendre (1). C’est que les dirigeants étatiques, eux aussi, trouvent leur intérêt à ne pas voir ces auteurs mettre les maux qu’ils dénoncent dans leur cadre réel : l’exploitation économique et la domination politique indigènes.

Tout ce « beau » monde est, finalement, gagnant gagnant !… Au détriment du peuple dominé, sans oublier l’extrême difficulté des auteurs dénonçant ces méfaits à publier leurs œuvres dans les moyens d’information de masse. Quand ces derniers ne sont pas contrôlés par les capitalistes, ils le sont par les oligarchies étatiques, directement ou par la fourniture de publicité payante.

Les auteurs harkis voient leurs œuvres primées, payées et louées dans beaucoup de pays. Comme par hasard, tous sont dirigés par des oligarchies impérialistes ou, en Israël, colonialiste sioniste. Comme par hasard, ces auteurs harkis sont invités dans ces pays au nom de la « culture », du « dialogue des cultures ». Comme par hasard, quand ces auteurs vont dans ces pays, ils n’évoquent jamais les problèmes économiques, politiques et sociaux qui y existent, sinon en atténuent beaucoup l’importance… Et, concernant les population dominées, là non plus, silence sur les causes réelles de leurs problèmes sociaux. Dans les pays où les auteurs harkis sont « invités », ils   évoquent et louangent uniquement la « démocratie » (sans avouer qu’elle est oligarchique), les droits des femmes (sans reconnaître ceux qui leur sont niés), l’ « égalité citoyenne » (sans parler des banlieues exclues du « festin économique »), et, en Israël, sans nommer les citoyens israéliens d’origine palestinienne réduits à des citoyens de série B, les Palestiniens soumis à l’occupation militaire, ni les immigrés africains parqués dans la banlieue de Tel-Aviv pour être expulsés.

Cependant, les auteurs harkis sont présentés par leurs parrains comme particulièrement « courageux », « victimes » de répression dans leurs pays d’origine, parce que combattants pour la « démocratie » et la « culture ». Est-ce un hasard si ces parrains sont, d’une part, les nostalgiques de la colonisation (qui n’ont pas accepté son abolition), les actuels colonialistes du territoire qui revient de droit au peuple palestinien (conformément aux résolutions de l’ONU), et, d’autre part, les requins de la néo-colonisation des pays du « Tiers-Monde » ?

Encore une constatation. Concernant ces auteurs harkis, nous sommes à l’opposé des auteurs refuzniks de l’ex-bloc « soviétique ». Certes, certains d’entre ces auteurs étaient payés par les officines des pays capitalistes. Néanmoins, ils ne s’attaquaient pas exclusivement aux tares de leurs sociétés, mais principalement aux castes qui dominaient leur pays, considérées comme la cause fondamentale des drames existant dans la nation. Il est vrai qu’alors, cette attitude répondait à la stratégie capitaliste impérialiste. Par contre, aujourd’hui, les oligarchies au pouvoir dans le « Tiers-Monde » sont généralement les harkis politiques du capitalisme impérialo-sioniste. Il faut donc les critiquer uniquement quand d’ « amis » ils deviennent des « ennemis » parce qu’ils menacent les intérêts « supérieurs » du capitalisme impérialo-sioniste (Saddam Hussein, Mouammar Gheddafi, à présent Bachar Al Assad et le régime iranien).

On le constate encore une fois : la culture et les œuvres culturelles s’insèrent, volontairement ou non, dans le processus général de confrontation entre dominateurs-exploiteurs et dominés-exploités. Le taire ou le renier, c’est faire le jeu des premiers, et jouir de privilèges en argent et en exposition médiatique. Dévoiler cette imposture est donc fondamental si l’on veut contribuer à une société humaine jouissant librement de ses droits, et solidaire. À suivre.

K. N.

Email : kad-n@email.com

Notes

(1) Voir Abdellali Merdaci, « La guerre picrocholine entre policiers et écrivains ? » sur le journal « Reporters ». Malheureusement, je ne suis pas parvenu à trouver le lien ; je dispose uniquement du texte que m’a envoyé l’auteur.

 

Auteur
Kaddour Naïmi

 




- Publicité -

Le nouveau règlement intérieur de l’APN interdit de « porter atteinte au président »

0
Le cinquième mandat se cuisine aussi au parlement

Le nouveau règlement intérieur de l’APN interdit de « porter atteinte au président »

Les jours se suivent et se ressemblent dans la république bananière qu’installe de plus en plus le clan au pouvoir.

Et cette fois, afin que personne n’évoque l’absence remarquable et remarquée du président impotent du pays, qui ne s’est plus adressé au peuple depuis six ans, et qui ne communique que par communiqué APS, le parlement vient d’adopter une loi qui interdit aux parlementaires de parler mal du président!

Il est désormais permis au président du parlement de retirer la parole à un député s’il « porte atteinte » au président de la république, sans définir ce qu’est porter atteinte au président.

Il sera même définitivement suspendu et interdit de parole pour le reste de son mandat en cas de récidive et s’il « porte atteinte aux principes de la société algérienne, à la révolution de libération nationale ou à ses symboles, au président de la République ou s’il évoque une affaire de justice en cours ».

Les députés n’ont qu’à bien se tenir s’ils veulent garder leurs privilèges, semble dire le Clan au pouvoir, afin de préparer en toute quiétude, un nouveau quinquennat pour la personne impotente qui leur sert de paravent à toutes leurs nauséeuses magouilles.

 

Auteur
La rédaction

 




- Publicité -

Madjer « déchargé » de l’équipe nationale A’ des locaux

0
Football

Madjer « déchargé » de l’équipe nationale A’ des locaux

Le sélectionneur de l’équipe nationale de   football, Rabah Madjer, a été déchargé d’un commun accord avec la   Fédération algérienne (FAF) de sa mission avec l’équipe A’, composée de   joueurs locaux, a annoncé lundi la FAF sur son site officiel.

 La décision, prise à l’issue d’une réunion tenue entre le président de la   FAF Kheïreddine Zetchi et Rabah Madjer, intervient à l’approche des   compétitions officielles « afin de permettre au staff technique national de   se concentrer exclusivement sur les éliminatoires de la CAN-2019 qui   reprendront au mois de septembre prochain ».

Une décision sera prise   « incessamment » concernant la sélection A’ des locaux, précise l’instance   fédérale.  Cette fin de fonction intervient quelques jours après la défaite concédée   par l’équipe nationale locale en amical le 9 mai à Cadix (Espagne) devant   l’Arabie saoudite (2-0).

En janvier dernier, la sélection A’ a livré son   premier match amical sous la conduite de Madjer face au Rwanda (victoire   4-1) au stade d’El-Menzah (Tunis).

APS

Auteur
FAF

 




- Publicité -

Deux personnes égorgées dans une mosquée à Oued Sbaa (Sidi Bel Abbès)

0
La tête de l’une d’elles était accrochée à un poteaux

Deux personnes égorgées dans une mosquée à Oued Sbaa (Sidi Bel Abbès)

Deux personnes, âgées de 64 et 58 ans ont été retrouvées, tôt le matin du lundi 21 mai, égorgées dans une mosquée dans la localité de de Oued Sbass, située à 70 km de la ville de Sidi Belabbès. 

Selon plusieurs sources, les deux victimes étaient habituées à se rendre à la mosquée afin de lever le Adhan de l’aube. Ce matin là, les habitants du petit village n’ont rien entendu, ce qui a poussé l’un des fils des victimes à aller voir ce qu’il se passait.

Il découvrit alors avec effarement la tête de son père, Salem Bounoua, accrochée au poteaux électrique à proximité de la mosquée, et le corps des deux victimes baignant dans leur sang.

Ce tragique événement serait selon les services de sécurité qui se sont rapidement déployés, l’oeuvre d’un groupe terroriste de plusieurs individus qui activent dans la région. Un ratissage serait en cours.

Cet incident, fait craindre le pire aux citoyens de cette petite localité, qui ont souffert des affres du terrorisme aveugle durant les années 1990-2000, surtout en cette période du Ramadhan. 

Auteur
La rédaction

 




- Publicité -

DERNIERS ARTICLES

Etudiants algériens

Algérie : « Tout bouge pour que rien ne change », 63 ans...

1
Soixante-trois ans après la fin de la domination coloniale, l’Algérie continue d’entretenir une relation paradoxale avec le changement. Rarement l’expression tirée du roman Le Guépard de...

LES PLUS LUS (48H)

Etudiants algériens

Algérie : « Tout bouge pour que rien ne change », 63 ans...

1
Soixante-trois ans après la fin de la domination coloniale, l’Algérie continue d’entretenir une relation paradoxale avec le changement. Rarement l’expression tirée du roman Le Guépard de...