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vendredi 19 septembre 2025
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Absence du gouvernement et gestion chaotique de l’épidémie

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Choléra

Absence du gouvernement et gestion chaotique de l’épidémie

Le ministère de la Santé a annoncé, dans un bilan, qu’à la date du 24 août 2018, 46 cas de choléra ont été confirmés parmi les 139 cas hospitalisés depuis le 7 août. Le ministère précise que la source de Sidi El Kebir (Tipasa) a été «condamnée et son eau interdite à la consommation», après avoir révélé la présence du vibrion cholérique. Un Conseil du gouvernement devrait se réunir aujourd’hui.

Dans un nouveau bilan émanant du ministère de la Santé, deux personnes sont décédées dans la wilaya de Blida suite à l’épidémie de choléra. Dans un communiqué rendu public hier, il est précisé que du 7 au 24 du mois en cours, 46 cas de choléra ont été confirmés parmi les 139 cas hospitalisés. Parmi les cas confirmés, 3 ont été enregistrés à Bouira, 25 à Blida, 12 à Tipasa, 5 à Alger et 1 cas à Médéa. Le ministère révèle, dans le même sillage, que la wilaya de Blida déplore le décès de 2 personnes.

A l’EHS El Kettar et l’EPH de Boufarik, mobilisés pour la prise en charge des cas, 39 parmi ces patients sont déjà sortants et l’état de santé des autres encore hospitalisés évolue favorablement. L’enquête épidémiologique menée par l’Institut Pasteur et le ministère de la Santé a déjà abouti à deux nouvelles pistes. Des décisions ont même été prises.

Lire la suite sur El Watan

Auteur
El Watan

 




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Tassadit Yacine avec Mouloud Mammeri

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Vient de paraître

Tassadit Yacine avec Mouloud Mammeri

Tassadit Yacine, anthropologue et spécialiste du monde berbère a longuement travaillé avec Mouloud Mammeri. Ayant cofondé avec ce dernier la revue Awal, c’est à elle qu’avait échu la mission délicate de diriger celle-ci après la disparition de l’auteur de La Colline oubliée.

En côtoyant de près l’illustre écrivain, Madame Tassadit Yacine a eu l’occasion de réaliser avec lui deux importantes interviews. Elle a ensuite complété ce travail en lui consacrant plusieurs articles. L’universitaire Hafid Adnani a donc réuni tous les travaux de Tassadit Yacine sur Mammeri en les proposant sous forme du livre, qui est l’objet de cette note.

Adnani souhaite célébrer le centenaire de l’écrivain, anthropologue et linguiste « loin de la frénésie mémorielle et de la réhabilitation en grandes pompes organisée en 2017 par le régime politique algérien, sans doute acculé devant l’évidence, d’un intellectuel intègre, de grande importance, mais qui avait été scandaleusement traîné dans la boue par ce même régime ».

L’une des originalités de l’ouvrage réside dans la manière dont sont présentés et annotés ces différents textes qui, pour certains, sont parus du vivant même de Mouloud Mammeri. Notons qu’une interview réalisée par Hafid Adnani en 2017 avec Tassadit Yacine, clôture la série de textes. Quant aux annexes, elles fournissent une somme d’articles sur Tassadit Yacine dont des préfaces rédigées par Kateb Yacine, Pierre Bourdieu et Mouloud Mammeri.

Le lecteur aura le loisir de découvrir au fil des pages un personnage qui, s’il est célèbre et connu, n’en reste pas moins inépuisable. Mammeri y est décrit à travers le regard aiguisé et les fines observations de Tassadit Yacine mais aussi à travers un dossier repris d’un numéro d’Awal  et qui témoigne de la participation de Mammeri à la guerre d’indépendance.

Ce dossier qui mêle articles de presse datés des années 1950, lettres adressées par l’écrivain à des responsables du FLN, interviews de Tassadit Yacine avec d’anciens maquisards; permet de restituer la pensée de Mouloud Mammeri dans le contexte colonial. En retraçant le parcours politique anti-colonial de Mammeri, Tassadit Yacine met le doigt sur une étape méconnue de la genèse du combat pour la reconnaissance de la culture et de l’identité berbères.

Mieux, ce combat dans lequel sont impliqués d’autres écrivains à l’instar de Mouloud Feraoun, Jean Amrouche et Kateb Yacine, a inspiré à Tassadit Yacine sa théorie de la domination développée dans son livre Chacal ou la ruse des dominés : aux origines du malaise culturel des intellectuels algériens. (Paru en 2001 chez la Découverte).

En nous racontant l’histoire de Mammeri, Mme Yacine se peint elle-même dans un effort réflexif sur soi et sur autrui, dévoilant à la fois ce qui la sépare et ce qui la rapproche de cet homme exceptionnel dont elle fut le disciple.

La mise à distance analytique et critique des relations hommes – femmes, a permis, en outre, à l’anthropologue qu’elle est de mettre en lumière, et ce, jusque dans les plus hautes cimes intellectuelles d’Algérie et de France ; un univers imprégné de machisme, c’est-à-dire marqué par les rapports dominants-dominés. C’est l’un des autres points qui donne toute sa saveur à cet ouvrage.    

L. G.

Tassadit Yacine avec Mouloud Mammeri, Textes recueillis et présentés par Hafid Adnani, Editions Non Lieu- La Croisée des chemins, Paris-Casablanca, 2018, prix 18 £ pour la France et 85 DH pour le Maroc.  

Mammeri

Auteur
Larbi Graïne

 




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Le général Tadj Khaled limogé deux mois après son installation !

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DERNIERE MINUTE

Le général Tadj Khaled limogé deux mois après son installation !

Le chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika a mis fin aux fonctions d’un autre hauts cadres de l’armée. Il s’agit du chef de la Direction centrale des infrastructures militaires, le général Tadj Khaled, a-ton-appris de source bien informée. 

Le général Tadj Khaled, fraîchement installé en remplaçant le général-major Abdelhamid Bouhidel, mis à la retraite, vient d’être relevé de ses fonctions deux mois après sa nomination à ce poste.

Outre les patrons de la gendarmerie et la police, les commandants de régions militaires ont tous été débarqués et remplacés dans la foulée. 

Si le gouvernement et les autres démembrements de l’Etat ne sont pas touchés, l’Armée, elle, vit depuis deux mois des changements inédits au sein de son état-major.

Après avoir installé le commandant de la première région militaire jeudi, le vice-ministre de la Défense fera de même samedi pour Souab Meftah, général-major, commandant de la 2e région militaire.

Tout cet ébranlement a commencé avec l’arraisonnement de 701 kg de cocaïne en mai dernier. Le premier à faire les frais est le général Abdelghani Hamel, qu’on disait pourtant potentiel candidat du clan du régime. Le commandant de la gendarmerie, le général Menad Nouba, a été lui aussi débarqué dans la foulée avant que le noyau dur de l’armée ne soit touché par le cataclysme des changements.

Lire aussi : De nouveaux limogeages au sein de la hierarchie militaire se confirment

Auteur
K. O.

 




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Gaid Salah installera le général-major Souab Meftah, à la tête de la 2e Région militaire

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En déplacement samedi

Gaid Salah installera le général-major Souab Meftah, à la tête de la 2e Région militaire

Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP), poursuit sa tournée des régions militaires pour installer leurs nouveaux commandants.

Il effectuera, à partir de samedi, une visite de travail à la 2ème Région militaire à Oran, indique vendredi un communiqué du ministère de la Défense nationale.

Le vice-ministre de la Défense « présidera, au premier jour de sa visite », la cérémonie d’installation du Général-major Souab Meftah, en qualité de commandant de la 2ème Région militaire, en remplacement du général-major Bey Saïd et supervisera, le lendemain, l’exécution d’un exercice de tir de missiles surface-surface au niveau de la façade maritime ouest », précise la même source.

Jeudi, Gaïd Salah a installé le général-major Ali Silane à la tête du commandement de la 1re région militaire en remplacement du général-major Habib Chentouf.

La présidence manifestement en concertation avec le vice-ministre de la Défense a procédé à un vaste mouvement à la tête des cinq régions militaires mais aussi de la police et la gendarmerie.

Auteur
Avec APS

 




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Que signifie le limogeage du général-major responsable de l’enquête sur la cocaïne ?

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Interrogation

Que signifie le limogeage du général-major responsable de l’enquête sur la cocaïne ?

Le général-major Mohamed Tireche, chef de la direction centrale de la Sécurité de l’armée algérienne, responsable de l’enquête sur la cocaïne saisie le 29 mai à Oran, a été démis de ses fonctions ce 22 août par le Président Bouteflika. Selon un officier des renseignements algériens, ce départ n’a aucune relation avec l’enquête susnommée.

Le Président algérien Abdelaziz Bouteflika a limogé, ce 22 août, le général-major Mohamed Tireche, le chef de la direction centrale de la Sécurité de l’armée (DCSA), et le général Benattou Boumediene, le Contrôleur général de l’armée, selon plusieurs sources.

Après la DGSN et la gendarmerie, c’est l’armée 

Selon la même source, le général Belmiloud Othmane, le directeur du Centre principal militaire d’investigation (CPMI) de Ben Aknoun, et le général-major Hadji Zerhouni, le directeur central de l’intendance au sein de l’état-major de l’armée algérienne, ont été nommés respectivement en remplacement des deux officiers démis cités ci-dessus.

Lire aussi : Des limogeages de généraux et des questions en suspens 

Commentant ce changement à la tête de la DCSA, l’organe de l’armée algérienne responsable de l’enquête sur l’affaire de la saisie, le 29 mai, de 701 kg de cocaïne par les forces navales au port d’Oran, Mohammed Elias Rahmani, ancien officier des services de renseignement algériens (ayant servi au sein de la DCSA) a affirmé à Sputnik que «le limogeage du général-major Mohamed Tireche n’obéit à aucune logique visant à porter atteinte à l’enquête [sur la cocaïne, ndlr] qui a pris fin depuis un moment». «Il s’agit d’un départ normal», a-t-il ajouté.

Pas moins de sept généraux-majors, à commencer par Abdelghani Hamel de la DGSN ont été débarqués depuis juin.

Bouteflika indique le rôle de l’armée face aux défis actuels

Le 17 août, deux généraux-majors, chefs de régions militaires, ont aussi été limogés par le Président de la République algérienne. Il s’agit d’Habib Chentouf et de Saïd Bey, commandants de la première et de la deuxième région militaire.

Ces deux hauts gradés ont été remplacés par le commandant de l’Académie militaire interarmes de Cherchell, le général-major Ali Sidane, nommé à la tête de la première région militaire, et le général-major Meftah Saouab, le chef de la sixième région militaire, nommé à la tête de la deuxième.

L’armée apporte une nouvelle clarification

Pour rappel, l’affaire de la saisie de la cocaïne le 29 mai dernier dans le port d’Oran par les forces navales a suscité une vague de changements dans les corps constitués de l’État algérien, touchant en premier lieu la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et la gendarmerie nationale pour finir par l’ANP avec le limogeage des généraux Benziane Mokdad et Boudjema Boudouaouer.

À ce scandale qui a ébranlé la société algérienne s’est ajouté, sur la scène politique, l’appel du président du Mouvement de la société de paix, Abderrezak Mokri, à l’armée d’intervenir pour assurer une transition politique, laissant ainsi entendre que l’institution militaire aurait opposé un veto à l’idée d’un 5e mandat du Président Bouteflika, démuni par la maladie. Pour autant, malgré les apparences et les profonds chamboulements à sa tête, l’Armée garde les rangs serrés. Aucune dissonance entre la présidence et l’Armée. Le pouvoir (civil et militaire) parle d’une seule voix.

Auteur
Avec sputniknews

 




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Climat des affaires: des grains de sable dans la machine

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ECLAIRAGE

Climat des affaires: des grains de sable dans la machine

Dans son rapport établi au début du mois en cours, le Forum économique mondial (WEF)* n’a pas manqué de relever les insuffisances dont continue de souffrir le climat des affaires en Algérie, et ce, malgré l’impérative nécessité de passer à une étape supérieure, celle de la diversification des investissements productifs, en dehors de la sphère des hydrocarbures.

Le ministère de l’Industrie et des Mines a même publié, sur son site internet, un résumé de ce rapport dont il n’a pas remis en cause la teneur. « Le Forum économique mondial relève les facteurs qui contribuent à la perception d’un climat peu propice aux affaires : des pratiques bureaucratiques persistantes en matière de procédures administratives ainsi que des difficultés d’accès au financement des entreprises. A cet égard, le marché financier est jugé insuffisamment développé », lit-on sur le site du ministère.

Le rapport du Forum économique mondial 2017-2018 porte sur la compétitivité mondiale, laquelle prend en compte les facteurs stimulant la productivité et la prospérité des pays objet d’étude. L’étude a concerné 14 000 chefs d’entreprises, répartis sur 137 pays. Elle établit un indice de compétitivité sur la base d’une centaine d’indicateurs, regroupés en 12 catégories, où sont passés au crible les institutions, les infrastructures, l’environnement macroéconomique, la santé et l’éducation primaire. Les critères d’efficience du marché, du marché du travail, du développement du marché financier ou de l’innovation, sont appliqués aux segments de l’efficacité économique et du climat des affaires.

Sur les 137 pays étudiés, l’Algérie se classe, en matière de compétitivité, comme suit:

– Institutions : 88ème rang

– Infrastructures : 93ème rang

– Environnement macro économique : 71ème rang

– Sante/Éducation : 71ème rang

– Enseignement Supérieur et Formation : 92ème rang

– Marchandises et Efficacité du marché : 129ème rang

– Efficacité du marché du travail : 133ème rang

-Développement du marché financier : 125ème rang

– Etat de préparation technologique : 98ème rang

– Taille du marché : 36ème rang

– Sophistication des affaires : 122ème rang

– Innovation : 104ème rang

Malgré la relative bonne tenue de certains indices – à l’image de l’éducation/santé-, la majorité des points sur lesquels a porté l’évaluation demeurent dans la zone orange, et parfois rouge, à l’image de l’innovation et de la sophistication des affaires, d’ailleurs surlignés en rouge dans le rapport. À titre de commentaire au rapport du WEF, le ministère de l’Industrie et des Mines souligne: « Depuis 2012, l’Algérie a effectué un bond de 24 places passant de la 110ème à la 86ème position en 2017. Cette avancée s’explique, notamment, par la qualité des institutions, les progrès réalisés dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la stabilité de l’environnement macroéconomique notamment en raison de l’absence d’endettement ». Mais, cette institution reconnaît la persistance de pratiques bureaucratiques ainsi que des difficultés d’accès au financement des entreprises, relevant que le marché financier est jugé « insuffisamment développé ».

Ainsi, le débat sur l’amélioration du climat des affaires en Algérie revient avec une nouvelle ferveur et bénéficie, probablement, d’une nouvelle vision, après qu’il eût été confiné dans la lecture pathétique ou décevante des rapports Doing business, publiés régulièrement par la Banque mondiale, et sur la grille de laquelle notre pays ne cesse de dégringoler d’année en année. Au ministère de l’Industrie et des Mines, l’air semble être à la grande réflexion sur la manière de sortir de ce marasme qui rend les chances de l’économie algérienne de s’ouvrir sur d’autres secteurs créateurs de richesse et d’emplois, en dehors de la sphère des hydrocarbures, de plus en plus hypothétiques.

Quelle place pour l’acte d’exporter ?

Le texte du code des investissements, datant du début des années 1990, a été révisé en juillet 2016. Mais, est-ce suffisant pour faire faire aux projets d’investissement une avancée fulgurante ? Est-on prêt à lancer une politique offensive de libération de l’initiative d’entrepreunariat, de soutien aux petites et moyennes entreprises, de libération du secteur bancaire, de l’assainissement du foncier industriel, de neutralisation du marché informel et de débureaucratisation ?

Les textes de loi portent, en quelque sorte, leurs propres limites. Les ambitions de l’Algérie officielle de porter les exportations hors hydrocarbures à 2 milliards de dollars par an datent du milieu des années 1990.

Il a fallu une vingtaine d’années pour que l’on ait pu s’en approcher, avec tous les aléas qui pèsent sur une telle activité. La réactivation et l’élargissement du Fonds de soutien à l’exportation, piloté par le ministère du Commerce, suffira-t-il à susciter des vocations dans le domaine de l’exportation ? L’exportation est une activité qui est censée avoir les « siens », c’est-à-dire ses propres intervenants. Ils sont supposés être des professionnels capables de mettre leurs prestations aux standards internationaux, sans être nécessairement eux-mêmes des producteurs.

Mais, pour exporter, il faut naturellement produire. Et là, l’hégémonie de l’acte de consommer a, pendant de longues années, voire de décennies, pris le dessus sur celui de produire. On a même eu des illusions de production lorsque le taux d’intégration avoisine le zéro. La mono-exportation assurée par les hydrocarbures a annihilé toutes les autres potentialités et créé le vide autour d’elle, hormis les cercles de clientèles faites de lobbies, de fausses associations et de segments de l’administration à même d’assurer la pérennité des règles du jeu.

Le temps de la fausse prospérité a duré ce que peuvent durer les délires de la fièvre. Bien que le mouvement de chute des prix du baril de pétrole ait commencé sa descente en juillet 2014, l’ambiance algérienne de «taqachuf » (austérité), de peur des lendemains qui déchantent et de début de prise de conscience des enjeux, ne sera ressentie qu’au début de 2016, avec l’application des premières mesures de « rationalisation » des dépenses édictées dans la loi de finances. Autrement dit, pendant deux ans et demi, les pouvoirs publics et les populations, dans une sorte de « tacite complicité », gardaient le secret espoir que le baril remontât à tout moment la pente.

Écueils

En désespoir de cause, et devant la difficulté à changer complètement de cap et de modèle économique, des mesures d’ « urgence » ont été prises par l’ancien gouvernement Sellal, tendant à geler des milliers de projets d’infrastructures et équipements, à instaurer des taxes sur les produits énergétiques, à tenter, via la mise en conformité fiscale volontaire, de régulariser et d’utiliser l’argent liquide de l’informel et de créer une caisse pour le financement des programmes publics à travers l’emprunt obligataire. Ce sont là des solutions partielles, faites pour parer au plus pressé. En d’autres termes, la diversification économique, dont le discours officiel s’est illustré même avant la crise de 2014, et qui demeure la solution unique de sortir du marasme et des incertitudes, continue à rencontrer de gros problèmes sur le terrain.

Certains porteurs de projets, entrepreneurs et capitaines d’industrie, ont été même poussés à abandonner leurs projets en raison de la bureaucratie, de la corruption, des entraves au foncier industriel etc. Le rapport du Forum économique mondial le dit bien dans ses agrégats statistiques et les trends qui les accompagnent. La peu enviable place que prend l’Algérie dans l’échelle établie par les institutions internationales et les agences d’assurance du commerce extérieur (Coface, Ducroire,…) pour le climat des affaires, est, naturellement, due à tous les obstacles qui continuent à se dresser, non seulement devant les candidats étrangers à l’acte d’investissement, mais également devant les opérateurs nationaux portés sur la fructification de leurs capitaux.

Sortir des griffes de la mono-exportation

Des experts nationaux et des institutions étrangères étaient presque unanimes pour soutenir que l’Algérie n’avait, sous l’ère de l’aisance financière, que le fameux « trophée » des réserves de change à exhiber, réduit aujourd’hui à moins de 90 milliards de dollars, après avoir touché le plafond des 200 milliards de dollars en 2014. Ces observateurs savaient pertinemment que, sans l’accompagnement managérial et de bonne gouvernance, il était impossible de faire fonctionner la machine économique, c’est-à-dire construire une stratégie d’investissements nationaux ou étrangers à même de consacrer la diversification de notre économie et de limiter sa dépendance par rapport aux recettes en hydrocarbures. Le recours au financement conventionnel- tirage de quelque 30 milliards de dollars depuis l’automne 2017 par la Banque d’Algérie, sans équivalent physique- ne peut pas constituer une solution durable. Pire, si par malheur, le décollage d’investissement productif ne suit pas, le risque d’inflation est bien réel. Il viendrait se greffer à un pouvoir d’achat déjà largement érodé depuis 2016.

La nécessité impérieuse de sortir des griffes de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures et de diversifier au maximum les recettes budgétaires, demeure intimement tributaire de la vision et de la stratégie que les pouvoirs publics entendent développer dans la réhabilitation du tissu industriel national et dans la création de petites et moyennes entreprises dans tous les secteurs d’activité. Le maître-mot est assurément la libération des énergies et des initiatives.

Deux ans après son adoption, le nouveau code de l’investissement peine à faire valoir ses vertus. Où est-ce que cela coince ?

A. N. M.

(*) The Global competitiveness report 2017- 20183.weforum.pdf (voir « Algeria »: pages 44 et 45)

Auteur
Amar Nait Messaoud

 




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Six militaires tués dans une attaque en Libye

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Afrique du Nord

Six militaires tués dans une attaque en Libye

Des hommes armés ont tué jeudi six militaires lors d’une attaque contre un check-point et un bâtiment attenant dans la localité de Zliten en Libye, des violences qui illustrent l’insécurité persistante dans ce pays miné par les luttes au pouvoir.

L’attaque a visé « la Force des opérations spéciales du ministère de l’Intérieur au barrage de sécurité de Wadi Kaam », à Zliten, à 170 km à l’est de la capitale libyenne Tripoli, a indiqué Moftah Ahmadi, maire de la localité. 

Selon un nouveau bilan communiqué à l’AFP par une source du ministère de l’Intérieur relevant du gouvernement d’union nationale (GNA), six militaires ont péri dans l’attaque après que deux blessés ont succombé. Un septième a été blessé. 

Aucun civil n’a été touché dans l’attaque, a-t-elle ajouté sous le couvert de l’anonymat. Les forces de sécurité ont ensuite procédé au ratissage de la zone « pour vérifier qu’il n’y avait plus de menace terroriste ».

Trois hommes « armés d’armes légères et de grenades » ont mené l’attaque, l’un a été abattu et les deux autres ont réussi à prendre la fuite, a précisé le maire de Zliten, une localité située dans une région où le groupe jihadiste Etat islamique (EI) est actif. L’attaque n’a néanmoins pas été revendiquée.

Dans le bâtiment mitoyen au check-point où les militaires ont leurs salles de repos, des impacts de balles et des traces de sang sont visibles, selon des journalistes de l’AFP sur place. Près du barrage, une voiture a été complètement détruite par le feu, probablement lors des échanges de tirs.

L’un des assaillants a réussi à entrer dans le bâtiment et a tiré sur les militaires avant d’être lui-même abattu.

Selon des chaînes de télévisions libyennes, c’est à l’intérieur de ce bâtiment que la plupart des militaires ont été tués. Les autorités n’ont pas confirmé cette information.

Sept ans après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye reste à la dérive, avec deux camps se disputant le pouvoir: le GNA à Tripoli, reconnu par la communauté internationale, et un cabinet parallèle dans l’est du pays, soutenu par le puissant maréchal Khalifa Haftar.

Une myriade de milices armées, qui changent d’allégeance selon leurs intérêts, et des groupes jihadistes font régner un climat d’insécurité chronique.

Acteurs politiques et milices continuent à se disputer le contrôle du pays, rendant incertaine toute échéance électorale voulue par les Occidentaux notamment la France.

L’EI a profité de ce chaos pour s’implanter dans le pays, revendiquant de nombreuses attaques.

Depuis avril, le GNA mène d’ailleurs une opération militaire pour traquer les jihadistes de l’EI autour des villes de Misrata, Bani Walid, Tarhouna, Msillata, Khoms et Zliten, dans l’ouest libyen.

Auteur
AFP

 




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Ahmed Gaïd Salah installe Ali Sidane à la tête de la 1ère RM

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Armée

Ahmed Gaïd Salah installe Ali Sidane à la tête de la 1ère RM

Le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, Vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’État-major de l’Armée nationale populaire (ANP) a présidé jeudi la cérémonie d’installation du nouveau Commandant de la 1ère Région militaire à Blida, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Au nom de Son Excellence, le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, Ministre de la Défense Nationale et conformément au Décret Présidentiel du 16 août 2018, le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, Vice-Ministre de la Défense Nationale, Chef d’État-Major de l’ANP a présidé, ce matin jeudi 23 août 2018, la cérémonie de passation de pouvoirs et l’installation officielle du Général-Major Ali Sidane dans les fonctions du Commandant de la 1ère Région Militaire à Blida, en succession au Général-Major Habib Chentouf, mis à la retraite« , précise la même source.

À l’entame de la visite et après la cérémonie d’accueil à l’entrée du siège de la Région, et par fidélité aux sacrifices de nos valeureux Chouhada et Moudjahidine de la Glorieuse Révolution de Libération, le Général de Corps d’Armée s’est recueilli à la mémoire du Chahid Si M’hamed Bougara, dont le siège de la Région porte le nom, où « il a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorant sa mémoire et a récité la Fatiha du Saint Coran sur son âme et sur celles des vaillants Chouhada« .

Après l’approbation du procès-verbal de la passation de pouvoir, le Général de Corps d’Armée a tenu une rencontre avec le Commandement et les cadres de la Région et a prononcé une allocution dans laquelle il a rappelé « l’importance que revêt cette rencontre coïncidant avec la célébration, par le peuple algérien, de l’une des événements phares de notre glorieuse histoire, qui est le double anniversaire des Offensives du Nord Constantinois le 20 Août 1955 et du Congrès de la Soummam le 20 août 1956« , réitérant à l’occasion que « la responsabilité est à la fois une lourde charge et un grand honneur, notamment quand il s’agit de diriger des hommes, nécessitant une stricte conformité avec les normes et les conditions qui régissent cette responsabilité« .

« L’indice de la compétence et le critère du mérite sont le phare qui nous éclaire et nous guide tout au long du droit chemin que nous empruntons, qui vise l’ancrage du principe de passation des fonctions et des postes, à en faire une coutume militaire et une tradition à pérenniser, ouvrant ainsi les opportunités et motivant la ressource humaine, afin de valoriser son capital d’expériences et l’encourager à multiplier les efforts au service de l’ANP, qui poursuivra avec détermination, et grâce à l’aide d’Allah Le Tout-Puissant, le même parcours vers la rentabilisation optimale d’expérience et de professionnalisme de ses cadres partout où ils exercent, et continuera à mettre à profit les orientations clairvoyantes de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, ministre de la Défense nationale, afin de hisser nos Forces Armées aux plus hauts niveaux en termes d’acquisition de puissance et d’efficacité au combat en toutes conditions et circonstances. »

« Dans ce même contexte, nous avons fait en sorte que la sensibilisation et l’orientation s’inscrivent parmi les piliers les plus importants de notre approche de travail, et nous avons veillé en permanence et sans cesse à valoriser le travail laborieux, loyal et fructueux, car nous voulons que l’ensemble soit convaincu qu’Allah Le Tout-Puissant bénira le labeur de ceux qui œuvrent avec fidélité, couronnera leurs efforts de réussite, et leur donnera force et courage pour mener à bien leurs missions« , a ajouté le Général de Corps d’Armée.

« Au service de ce noble principe, nous nous sommes engagés, en tant que Haut Commandement, à accorder toute l’attention et l’intérêt que ses fondements méritent, afin d’en faire une conduite professionnelle de haute importance dans la vie des personnels militaires de toutes les catégories, et un modèle ancré dans les esprits, que suivront nos jeunes partout où ils exercent, notamment ceux à qui incombe la charge de diriger des hommes, quel que soit le niveau de cette responsabilité« , a-t-il encore relevé.

Le Général de Corps d’Armée « a salué le message de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale adressé au peuple algérien à l’occasion de la Journée Nationale du Moudjahid, où il a mis en valeur les efforts de l’ANP et des différents corps de sécurité dans la préservation de la sécurité de l’Algérie et de son peuple« , note le communiqué.

« Je ne manquerai pas, à cette occasion, de saluer le message du Moudjahid, Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale adressé au peuple algérien à l’occasion de la Journée nationale du Moudjahid, où il a mis en valeur les efforts des personnels de l’ANP, digne héritière de l’Armée de libération nationale, et des forces de sécurité, qui se sacrifient, chaque jour, corps et âmes pour la préservation de la souveraineté et l’intégrité du territoire national, de la sécurité de nos concitoyens et de leurs biens. »

Auteur
APS

 




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Reddition d’un terroriste aux autorités militaires à Tamanrasset

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Sécurité

Reddition d’un terroriste aux autorités militaires à Tamanrasset

Un terroriste qui était en possession d’un fusil semi-automatique de type Simonov et d’un chargeur de munitions garni, s’est rendu jeudi aux autorités militaires à Tamanrasset, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce aux efforts fournis par les forces de l’Armée nationale populaire, un terroriste s’est rendu, aujourd’hui 23 août 2018, aux autorités militaires à Tamanrasset (6e Région militaire). Il s’agit en l’occurrence du dénommé Kaddouri Abdeslam, dit Dissi, qui avait rallié les groupes terroristes en 2013. Le terroriste était en possession d’un fusil semi-automatique de type Simonov et d’un chargeur de munitions garni« , précise le communiqué.

« Ces résultats réalisés par les unités de l’Armée nationale populaire, dénotent de la ferme détermination de nos forces armées mobilisées le long de nos frontalières pour préserver la sécurité et la protection du pays« , souligne la même source.

Auteur
APS

 




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41 cas de choléra confirmés à Alger, Blida, Tipaza et Bouira

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Santé

41 cas de choléra confirmés à Alger, Blida, Tipaza et Bouira

Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a fait état, jeudi, par la voix du directeur central de la prévention, Djamel Fourar, de 41 cas de choléra confirmés parmi les personnes qui ont été hospitalisées à Alger, Blida, Tipaza et Bouira.

Le même responsable a confirmé, lors d’une conférence de presse à l’institut national de la santé publique (INSP) à Alger, le décès d’une personne à Blida. Cette personne est décédée mercredi soir à l’hôpital de Boufarik (Blida) suite à une intoxication aigue d’origine qui reste, pour le moment indéterminée, avait précisé auparavant le directeur par intérim de la santé de la wilaya de Blida.

La majorité des cas de ces intoxications a été enregistrée à Blida. Les services du ministère de la Santé excluent une contamination liée à la consommation d’eau en attendant les résultats des analyses qui seront effectuées au niveau de l’Institut Pasteur.

Auteur
APS

 




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