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vendredi 19 septembre 2025
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Bejaia secouée par un tremblement de terre ce dimanche

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Terre

Bejaia secouée par un tremblement de terre ce dimanche

Un tremblement de terre de magnitude 4,2 sur l’échelle de Richter a été enregistré aujourd’hui dimanche aux environs de 14h dans la wilaya de Bejaia.

Selon le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag), le séisme de magnitude 4.2 a été localisé à 3.9 km Nord-Est de Aokas.

En effet, plus exactement la terre a secoué au nord-est de Bejaia. La secousse a été senti à Aokas, Souk el Tenine et Melbou.

Certaines familles étaient un peu paniquées aux premières secouses. Elles ont, comme à chaque secousse, quitté leurs domiciles pour ses raisons de sécurité.

D’après nos premières informations, aucun dégât n’a été signalé ni de victimes dans ces localités.

Auteur
Mounir Outemzabt

 




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Des bureaux d’études et promoteurs dessaisis de leurs projets à Batna

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Pour cause de retards

Des bureaux d’études et promoteurs dessaisis de leurs projets à Batna

La visite du wali jeudi a permis de lever quelques lièvres. Le premier magistrat de la wilaya de Batna s’est rendu de ses propres yeux de l’incurie qui règne dans la gestion de certains dossiers immobiliers.

Le locataire indélicat

Comme on le sait, le locataire est soumis à des lois convenues dans le contrat entre la direction de l’OPGI et le nouveau locateur, bailleur. Sauf que ce dernier, aussitôt qu’il a reçu les clés s’est mis à réaliser des transformations à l’intérieur, de même pour l’extérieur de l’appartement social en démolissant les murs de fenêtres et les transformer en portes de balcon ouvrant sur des espaces interdits à l’utilisation. Le locataire voulait en quelque sorte s’approprier l’entrée du bâtiment, afin de gagner un espace de plus à son insu. Ce même locataire a été surpris en flagrant délit en train de faire des transformations illégales lors d’une visite d’inspection et de travail effectuée jeudi par le wali Siouda Abdelkhalek. A ce propos, le wali a piqué une crise de nerf et a ordonné qu’on lui ôte l’appartement en instruisant les responsables concernés de créer d’urgence une commission afin de contrôler l’ensemble des autres  logements.

En outre, durant la visite d’inspection, bon nombre de promoteurs et bureaux d’études ont été dessaisis de leurs projets lors des dernières sorties d’inspections et de travail effectués par  Siouda Abdelkhalek, premier responsable de l’exécutif de Batna. Il a été constaté de visu les énormes retards qu’accusent les chantiers. A ce niveau, le wali a ajouté qu’”il faut mettre un terme à cette situation de désordre qui règne depuis un certain temps ici et cela à tous les niveaux”, a-t-il soutenu.

Il a affiché son mécontentement devant les promoteurs qui ont accusé un retard dans les travaux de chantiers, tel qu’un nouveau tribunal situé à Hamla dont l’achèvement du projet devrait être livré pour cette année ; le chef  de l’exécutif en ordonnant sur le lieu la résiliation du contrat avec le promoteur ainsi le bureau d’études. Par-ailleurs, un lycée de 800 places pédagogiques et un groupe scolaire situés toujours à Hamla en cours de réalisation devront être achevés et seront  normalement livrés à temps, c’est-à-dire dès la rentrée scolaire ‘2018/2019.

De ce fait, les promoteurs et bureaux d’études ont intérêt à être au rendez-vous, autrement dit, de lourdes sanctions  vont leur être infligées a promis Siouda Abdelkhalek.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Ould Kaddour se contredit sur l’achat de la raffinerie d’Augusta

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Polémique

Ould Kaddour se contredit sur l’achat de la raffinerie d’Augusta

Abdelmoumène Ould Kaddour, PDG de  Sonatrach, n’arrête pas d’étonner l’opinion publique  par ses sorties intempestives. En effet, lors de sa visite ce début de semaine à Annaba dans le complexe Fertial, il a animé une conférence pour exposer comme il l’a déjà fait dans les autres structures du groupe Sonatrach les grands volets de son mégaprojet : Sonatrach SH-2030.

Il a insisté cette fois-ci sur le côté E-learning qui semble selon ses propres déclarations «un système et un outil de travail extrêmement importants devant permettre de développer la formation continue du personnel.» Il a fait l’éloge du secteur de transformation qu’il a jugé très rémunérateur et que sa stratégie d’ici 2030 ne manquera pas de développer. Il annonce même que le groupe qu’il vient de prendre en charge est en négociation avec un partenaire pour pouvoir, avant la fin de l’année, signer un contrat pour la réalisation d’un projet intégré qui va de la mine (Djebel El-Onk) jusqu’au port d’Annaba en passant par Souk-Ahras et Skikda».

Jusqu’ici, il était dans son rôle d’annonceur sur le long terme pour selon toute vraisemblance gagner du temps. Il le fait là où il passe : Hassi Messaoud, Oran, dernièrement à Boumerdes par exemple, il disait que Sonatrach compte sur l’IAP pour former 40000 ingénieurs et techniciens, un concours même est déjà lancé et qui semble créer une panique chez les jeunes en quête d’un emploi. Mais là où il a surpris tout le monde, c’est lorsqu’il a abordé le sujet de la réhabilitation de la raffinerie de Sidi R’Zine à Baraki (Alger).

Il a jugé ses prédécesseurs et donc indirectement son ami Chakib Khelil d’avoir fait « une bêtise de prendre une décision de sa rénovation ». 

Il reste incontestablement convaincu et affirmatif sur cette bêtise qu’il ne fallait pas faire. Pour lui « retaper une vieille raffinerie qui était dans un état lamentable n’était pas la bonne solution. Il était plus rentable socialement et économiquement d’en construire une nouvelle et cela aurait été beaucoup moins cher, il fallait pas non plus arrêter la réalisation en cours pour avoir supporter un surcoût de plus de 1 milliard de dollars ».

Plus grave, il le fait, sans se rendre compte certainement car il justifie tout cela par son choix de l’acquisition de la raffinerie d’Augusta en Sicile.

Pourtant, cette dernière, veille de 70 ans est aussi dans un état plus lamentable et reconnue par tous les experts comme une arnaque qui ne dit pas son nom sans compter les sommes modiques qu’il compte gagner sur la facture d’importation. En effet, la consommation  tous types de carburant confondus dépasserait les 17 millions de tonnes et ce n’est pas les augmentations contenues dans les dispositions de la loi de finance complémentaire pour  2018 qui vont l’arrêter puisque près de 70% du déficit concerne les gas-oil destinés en majorité aux industriels et transporteurs qui vont les répercuter sur les citoyens.

On est donc en droit de se demander si ce PDG, ne joue-t-il pas de l’amertume des Algériens ?

Auteur
Rabah Reghis

 




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« Le pouvoir politique persiste dans le déni de la réalité et la fuite en avant »

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 Talaie El Hourriyet

« Le pouvoir politique persiste dans le déni de la réalité et la fuite en avant »

Le Bureau Politique de Talaie El Hourriyet a tenu sa réunion mensuelle ordinaire, le samedi 18 août 2018, au Siège national du Parti, sous la présidence de M. Ali Benflis, Président du Parti.

A l’entame de ses travaux, le Bureau Politique a évoqué la symbolique du 20 août, Journée Nationale du Moudjahid, que le peuple algérien s’apprête à célébrer en commémoration de deux évènements majeurs de la révolution, un fait d’arme héroïque, l’offensive du nord constantinois, le 20 août 1955 , et un des actes politiques fondateurs de la révolution, le Congrès de la Soummam , le 20 août 1956 .Il a rendu hommage aux glorieux acteurs de ces deux évènements historiques et s’est incliné à la mémoire des valeureux martyrs qui se sont sacrifiés à la fleur de l’âge pour que vive l’Algérie.  

Le Bureau Politique a, par la suite, procédé à l’évaluation de la situation politique, économique et sociale prévalant dans le pays.

I- Situation politique

Le Bureau Politique a pris note des initiatives prises par des Partis de l’opposition pour une sortie de crise. Si Talaie El Hourriyet privilégie, naturellement, les démarches communes de l’opposition, il ne sous-estime pas, pour autant, les initiatives individuelles et considère que chacune d’elles a ses propres mérites. Le Bureau Politique constate, avec intérêt, que ces initiatives convergent sur l’essentiel : le diagnostic concernant la crise de régime, la volonté de résoudre cette crise par le dialogue, et la réunion des conditions pour un scrutin régulier, transparent, et  loyal comme le passage obligé pour la sortie de crise. Il rappelle que Monsieur Ali Benflis a, lui-même, présenté, avant même la création du Parti Talaie El Hourriyet , une démarche de sortie de crise qui intègre, notamment, ces trois éléments.

Le Bureau Politique regrette que, face à une opposition responsable, soucieuse de contribuer à une sortie de crise pour épargner à notre pays des dérapages aux conséquences imprévisibles, le pouvoir politique en place persiste dans le déni de réalité et la fuite en avant, en niant l’existence même de l’impasse politique, repoussant toutes les initiatives des partis d’opposition, pour imposer son agenda, articulé, essentiellement, autour du maintien du statu quo. Ne reculant devant rien pour discréditer l’opposition, les tenants de l’ordre établi n’hésitent pas à accuser les auteurs de ces initiatives de vouloir semer la fitna  et déstabiliser le pays.

Comme à son habitude, en lieu et place du dialogue, le pouvoir politique en place réagit par, l’invective, l’intimidation, la menace et la provocation, à toute démarche qui ne s’inscrit pas dans la lignée de sa feuille de route.

Face aux partis d’opposition qui s’efforcent d’enclencher un dialogue pour une sortie de crise qui est la priorité des priorité, le pouvoir politique en place tente de faire diversion en s’adonnant ,à travers ses clientèles politiques à une certaine agitation sur la scène politique pour donner une impression de normalité de la vie politique de notre pays et faire oublier le vide politique au Sommet. Dans leur attitude arrogante, les soutiens du pouvoir ne s’embarrassent même plus des formes, affirmant qu’ils sont déjà en campagne électorale, et ne donnent aucune place dans leurs projections à la volonté populaire.

L’Etat n’est plus l’Etat de tous les algériens mais seulement l’Etat  des clientèles politiques, économiques et sociales qui gravitent autour des centres de décision et lui  donnent l’illusion qu’il est efficacement relayé dans toute la société.

Le Bureau politique a, par ailleurs, exprimé son inquiétude face au rétrécissement du champ des libertés consacrées par la Constitution, notamment la liberté de manifestation pacifique et la liberté d’expression. Il a réitéré, à cet égard, sa condamnation énergique de  la répression du sit-in pacifique organisé par le Mouvement Mouwatana, le 12 Août à la Place des Martyrs, à Alger et l’interpellation de chefs de Partis Politiques, de responsables d’organisations de défense des Droits de l’Homme et de militants du mouvement associatif, interpellation significative du mépris des pouvoirs publics pour l’opposition.

Le Bureau politique a dénoncé, par la même occasion, le harcèlement continu de journalistes de la presse électronique et de blogueurs qui usent de leur droit constitutionnel à la liberté d’expression.

II- Situation sécuritaire

Après un échange de vues sur la situation sécuritaire à partir du contenu des communiqués du Ministère de la Défense Nationale, le Bureau Politique a relevé avec préoccupation la persistance de la présence d’éléments terroristes dans plusieurs régions du pays et la reconstitution de réseaux de soutien au terrorisme. Il a salué l’abnégation, la bravoure et l’engagement  des unités de l’Armée Nationale Populaire et des services de sécurité qui traquent sans relâche les groupes terroristes pour éradiquer leurs activités criminelles et assurer la quiétude du citoyen. Evoquant les récentes opérations engagées dans la région de Skikda, le Bureau Politique a rendu un vibrant hommage à la  mémoire des membres de l’ANP, tombés au champ d’honneur.

III-Situation économique

Le Bureau politique s’inquiète de la détérioration des indicateurs économiques et s’étonne de l’entêtement du gouvernement, enfermé dans sa certitude que le recours à la planche à billets et la revalorisation relative et sans doute conjoncturelle des cours du pétrole, constituent une parade à la crise économique. Le gouvernement continue d’ignorer les mises en garde des experts nationaux et des institutions internationales sur la fragilité de l’économie nationale et les perspectives inquiétantes pour les trois prochaines années et à renvoyer à plus tard les réformes structurelles indispensables pour une solution durable à la crise économique, pour des raisons politiciennes mais également de crainte de heurter des intérêts économiques de puissants lobbies dont les fortunes colossales se sont constituées à l’abri de l’économie de rente et qui, aujourd’hui, sont partie prenante à la décision économique .

Le Bureau politique a évoqué, à cet égard, les entraves à l’investissement à l’instar du blocage du projet de l’entreprise Cevital à Bejaia qui illustre le degré de politisation de l’acte économique et la gestion antiéconomique de l’acte d’investir. Le comportement scandaleux des donneurs d’ordre occultes et de l’administration, dans cette affaire, constitue, tout à la fois, un flagrant déni de droit, une décision arbitraire, un acte de sabotage économique, une violation du principe  constitutionnel de la liberté d’investissement et de commerce et de l’obligation de l’Etat d’encourager l’épanouissement des entreprises, sans discrimination. Le Bureau Politique constate que, malheureusement, le degré  d’allégeance au pouvoir en place est devenu un des principaux critères  qu’un projet d’investissement bénéficie de l’accompagnement de l’Administration. C’est là une démarche antiéconomique qui porte préjudice à l’économie nationale qui ne peut être gérée par le fait du prince .Le Bureau politique considère, à cet effet, que l’acte économique doit être dépolitisé.

Le Bureau Politique a, par ailleurs, noté l’annonce par des responsables politiques de l’Etat de la disponibilité du pouvoir politique en place  à débattre avec l’opposition des « difficultés » économiques et sociales et  des « dangers extérieurs qui menacent notre pays ».

Il rappelle, à  cet égard, la responsabilité pleine et entière du pouvoir politique en place dans l’extrême fragilisation de l’économie nationale pour son incapacité à engager un processus de diversification de l’économie alors qu’il disposait de moyens colossaux, préférant se limiter à gérer la rente. La chute des prix du pétrole n’a fait que mettre à nu les faiblesses et les dysfonctionnements de l’économie.

Le Bureau Politique rappelle également que la crise que vit notre pays est globale .Elle est multidimensionnelle  et recouvre ¸à la fois, des dimensions politiques, morales, économiques, sociales, et culturelles intimement liées, mais elle est avant tout politique et requiert une solution politique. Continuer à l’ignorer c’est persister dans le déni des réalités et la fuite en avant et exposer notre pays à un risque de déstabilisation.

IV-Situation sociale

Le Bureau politique est préoccupé par l’ envolée des prix des produits de consommation courante, notamment les viandes et les fruits et légumes et la passivité des autorités face à la détérioration du pouvoir d’achat du citoyen se contentant de justifier cette situation par la loi de l’offre et de la demande au lieu de mettre de l’ordre dans les circuits de distribution parasités par des spéculateurs sans scrupule .

Par ailleurs, le Bureau politique comprend le sentiment d’injustice ressenti par nos concitoyens des wilayas du Sud du pays qui manifestent leur colère contre “la marginalisation et l’exclusion ”et les conditions de vie rendues encore plus  difficiles par l’extrême rigueur de la période estivale. Il considère scandaleux que des jeunes qui manifestent, pacifiquement, leur mécontentement pour dénoncer le chômage, les coupures fréquentes d’électricité et les pénuries d’eau potable, soient qualifiés de perturbateurs et accusés de vouloir déstabiliser le pays et porter atteinte à l’unité nationale !

Les manifestations récurrentes de nos concitoyens du Sud posent, inéluctablement, la problématique de l’équilibre régional en termes de développement économique et social. Force est de constater que les programmes spéciaux et les Fonds mobilisés n’ont eu que des impacts peu significatifs sur le développement et la croissance des wilayas du Sud et n’ont pas contribué  à améliorer les conditions de vie du citoyen et à mobiliser des facteurs de développement et de production, d’où la persistance d’un chômage endémique et la difficulté d’accès aux besoins fondamentaux de base. Talaie El Hourriyet considère légitime la revendication pacifique d’une mise à niveau, notamment en termes d’infrastructures et équipements publics et de développement humain (santé, éducation, habitat, formation, emploi) pour les wilayas du Sud.

Pour le Bureau politique, ce ne sont pas les revendications pacifiques légitimes  de nos concitoyens des wilayas du Sud qui peuvent déstabiliser le pays. Ce qui peut déstabiliser le pays, c’est la corruption qui ronge l’appareil politico administratif et la sphère économique. C’est la drogue qui étend ses tentacules aux différents niveaux d’institutions de l’Etat. C’est la main mise des forces de l’argent douteux sur la décision économique. Ce sont les inégalités qui se creusent .C’est l’érosion du pouvoir d’achat du citoyen. C’est le désœuvrement d’une frange importante de notre jeunesse qui ne voit de salut que dans l’aventure, souvent désespérée, du départ à l’étranger !

Enfin, le Bureau politique a exprimé sa grande inquiétude face à la montée de l’insécurité et de la criminalité, notamment dans les lieux de villégiature, du fait de la démission sinon de l’absence de l’Etat, ce qui accroit l’inquiétude du citoyen en cette période estivale. 

 




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Condoléances à Ferhat Mehenni

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Disparition

Condoléances à Ferhat Mehenni

Suite au décès d’Anya Mehenni, la fille de Ferhat Mehenni, président de l’Anavad, l’équipe du Matin présente à ce dernier ainsi qu’à sa famille ses plus sincères condoléances et l’assure de toute sa sympathie. 

La levée du corps est prévue pour ce lundi 20 août à 11 heures au Funérarium de Drancy sis au 41-43 Rue Anatole France, 93700 Drancy, en région parisienne.

L’inhumation aura lieu mercredi 22 août au village de Maraɣna, dans Lɛerc des Illulen U Malu, à 37 km au Sud-Est de Tizi Wezzu.

 




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La leçon de Steinbeck 

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Regard

La leçon de Steinbeck 

Ce fut en septembre 1960 que le romancier américain John Steinbeck (1902-1968) avait pris, à 58 ans, la décision de partir pour la deuxième fois, à la découverte de son pays : l’Amérique. En 1935 déjà, il avait pu parcourir en fourgonnette de boulanger les routes de l’ouest pour pondre dans un célèbre ouvrage « Les Raisins de la colère », la peinture de l’Amérique profonde des années de la crise. A la veille de sa nouvelle aventure, il écrit ceci dans un courrier adressé à sa mère :  » Cela fait des années que je ne l’ai pas regardé.

Je m’en irai seul vers l’ouest, par la route du nord…Je traînerai dans les cafés et les bars, je mangerai les hamburgers dans les gargotes, et j’irai à la messe du lundi…J’explorerai les villes, les bourgades, les fermes et les ranches…, je veux juste observer et écouter…, un réapprentissage de mon propre pays, de ses manières de penser, de ses opinions, de ses attitudes, de ses changements… ». Après onze semaines d’un long périple, culminé par la parution d’une autre œuvre intitulée « Voyage avec Charley », le succès de celle-ci auprès du public et de la critique fut immédiat. D’ailleurs, l’auteur recevait, l’année même, le prix Nobel de la littérature ! Mais qu’avait-il raconté pour susciter un tel engouement populaire et mériter une distinction si prestigieuse comme Nobel ? 

En vérité, Steinbeck était si curieux de connaître les siens qu’il rapporta et analysa, dans les moindres détails, leur vie et leurs habitudes. A la recherche d’un contact physique avec ces derniers, il s’est immergé dans leur quotidien avec tout ce qu’il contenait de souffrances, de joies et d’espérances.

En d’autres termes, il s’est attaché d’abord à comprendre ses frustrations personnelles de se sentir étranger en cette Californie, la ville de son enfance, «métamorphosée» par rapport à ce qu’il avait laissé auparavant, puis décortiquer l’Américain et sa vision de son pays, son continent, son avenir.

Ainsi décrit-il des réalités régionales séculaires en voie de disparition tels que l’accent, le parler de terroir et les coutumes détruits par la radio et la télévision, l’industrialisation qui commence à dénaturer les paysage ruraux, les inégalités sociales, la montée du racisme anti-noir, etc. Tels le dramaturge Kateb Yacine et l’anthropologue Mouloud Mammeri partis, eux aussi dans l’Algérie profonde des années 1970 étudier leur peuple et le comprendre, Steinbeck conclut à la fin de son périple, qu’avant de parler de son pays, il fallait d’abord connaître en profondeur l’architecture logique de sa culture et les structures inconscientes de la vie sociale de ses habitants.

Notre intelligentsia, en Algérie, devrait s’en inspirer aujourd’hui. Elle devrait aller découvrir son pays pour qu’elle puisse le comprendre et en parler par la suite. Pas question de rester confiné dans son bureau, agence de presse, salon littéraire ou ailleurs et prétendre analyser ce à quoi aspire un habitant de Touggourt, Relizane, Tizi Ouzou, ou Nâama ! La réalité est dans le terrain. Au boulot alors! Vite. Si Steinbeck est encore vivant, il attendra, sans doute, les constats, les rapports et les bilans ! 

Auteur
Kamal Guerroua

 




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Quand aux crimes contre l’humanité s’ajoutent les impostures

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Regard

Quand aux crimes contre l’humanité s’ajoutent les impostures

L’oligarchie dominant la France relance encore la question des harkis, des « pieds-noirs » et autres ex-représentants colonialistes en évoquant des « droits » à récupérer. C’est ajouter au crime contre l’humanité, en l’occurrence contre le peuple algérien et sa terre, l’imposture !

En effet, qui étaient donc les harkis et les « pieds-noirs », dans leur grande majorité et essentiellement ?… Les seconds étaient des profiteurs du système colonial, et les premiers ses supplétifs indigènes, profitant, eux aussi, à leur manière, du même système colonial.

Quant à ceux qui évoquent les « bienfaits » du colonialisme, donnant comme preuves les écoles, les lignes de chemin de fer, les routes, les barrages d’eau, les hôpitaux, les industries, l’agriculture, la « culture », etc., etc., les thuriféraires de ces réalisations oublient ou feignent d’oublier que toutes ces réalisations furent décidées et concrétisées d’abord et principalement pour servir les intérêts de l’oligarchie colonialiste de France, et de ses représentants en Algérie.

Faut-il encore rappeler ce qu’était le système colonial français en Algérie ?… Massacres de population avec tentative de génocide total, à la manière des Européens en Amérique contre les populations autochtones ; ensuite, asservissement de la population survivante, en faisant « suer le burnous » des travailleurs, et en traquant, torturant et assassinant les révoltés contre l’occupation coloniale et ses crimes ; enfin, une guerre totale pour empêcher un peuple de conquérir son indépendance, et cela par les bombes au napalm, la torture systématique, les assassinats de dirigeants, les massacres de civils soutenant la lutte de libération nationale, etc., etc. La présence de la « France » en Algérie, c’est-à-dire de sa composante colonialiste, c’est d’abord du sang et des larmes, ensuite de la sueur et encore des larmes et du sang !

Après tout cela, les descendants de ces auteurs de crimes contre l’humanité osent encore réclamer des droits ?!

Comment expliquer cette insolente imposture sinon par un fait ?… Que le peuple algérien, à travers son État, a montré de la compréhension et de la clémence, oui ! De la compréhension et de la clémence envers les colonialistes exploiteurs-tortionnaires-tueurs et leurs infâmes soutiens et profiteurs.

Alors, que ce peuple algérien, à travers son État, aurait dû réclamer ses droits, ceux-ci légitimes. Afin que les descendants de l’oligarchie coloniale ne puissent pas ajouter au crime contre l’humanité l’imposture. Comment ?… En réclamant des indemnités, compensations et remboursement pour tous les actes et crimes du colonialisme : agression contre le peuple et le pays, massacres de populations entières, accaparement de terres et de ses ressources naturelles, exploitation de la sueur du peuple, guerre d’extermination contre lui, napalm contre sa végétation et ses montagnes, etc. Alors, à combien s’élèverait le montant ?

Juste en passant : pourquoi l’Allemagne a reconnu ses crimes contre les Juifs (environ 6 millions, durant un laps de temps de domination nazie), et a fourni des indemnités financières à Israël, tandis que l’oligarchie de  France, plutôt que d’agir de la même manière envers le peuple algérien (une dizaine de millions, pendant 132 ans), a le culot scandaleux d’évoquer des « compensations » pour ses supplétifs harkis et ses « pieds-noirs » d’origine européenne (ou française) ?… Que dirait-on de représentants de l’oligarchie allemande actuelle qui réclamerait des « droits » en France pour leurs concitoyens qui ont dominé et exploité le peuple de France, et pour les « colaborateurs » autochtones qui les ont servis ?

Cette oligarchie française, non seulement réclame des « droits » illégitimes, mais elle a l’infamie de ne pas reconnaître de manière publique et entière ses crimes contre le peuple algérien, qui ont toutes les caractéristiques de crimes contre l’humanité. Et les représentants de cette oligarchie ont l’odieuse hypocrisie de parler de réconciliation ! En oubliant également leurs actions néo-colonialistes qui continuent aujourd’hui pour maintenir une forme de domination sur l’Algérie et son peuple. Décidément ! Les oligarchies colonialistes ne voient que leurs égoïstes et illégitimes intérêts de castes, en ignorant avec un insolent mépris les droits légitimes d’un peuple qu’ils ont odieusement exploité et criminellement massacré.

Si les représentants de cette oligarchie colonialiste persiste dans leur prétention à des « droits », alors, que le peuple algérien, à travers son État, leur présente la facture de cent trente deux années de méfaits et crimes colonialistes. Et quand les représentants de cette oligarchie paieront et reconnaîtront publiquement leurs forfaits, alors, seulement alors, aura un sens le mot « réconciliation » ou « coopération ».

Ceci étant dit, espérons que le lecteur l’a noté : dans ce texte, il est question de l’oligarchie de France, passée et présente (et de ses suppôts d’origine européenne ou algérienne), et non du peuple de France, lequel est, lui aussi, d’une certaine manière, victime de cette même oligarchie.

Autre observation : le lecteur qui penserait que ce texte est violent, devrait d’abord se rappeler ce que fut la violence en acte du colonialisme en Algérie.

Dernière remarque : ces considérations ne sont nourries par aucun dérisoire ressentiment ; leur souci est seulement de rappeler les faits concrets, et de les considérer du point de vue de la justice et de la raison humaines.

K. N.

Email : kad-n@email.com

Auteur
Kaddour Naïmi

 




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A mon père Mokhtar Kerkeb, disparu il y a 5 ans

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Pensée

A mon père Mokhtar Kerkeb, disparu il y a 5 ans

Mokhtar Kerkeb né 14 juin 1934 à El Bayadh est décédé 18 août 2013.

 

Le dimanche 18 août 2013 au matin, la triste nouvelle est tombée: le colonel Kerkeb, affectueusement connu sous le nom de Si Mokhtar, nous a fait son dernier adieu.

Par-delà la douleur qui est encore la nôtre, tes compagnons de lutte, tes amis et les tiens, tous unis dans cette épreuve ont une pensée pour toi.

Ta légendaire modestie t’a empêchait de parler de toi. Laissant ceux qui n’ont rien fait se mettre en avant. Mais l’histoire finit toujours pas nous rattraper.

5 ans plus tard, ta mémoire est toujours intacte et je dirais même plus que cela elle est grandissante. Ceux qui t’ont côtoyé ont appris à être comme toi, humble, sincère et déterminés.

Tu nous laisses, le témoignage précieux qu’une vie est utile par les actes accomplis, les mots prononcés et surtout l’engagement sincère envers son pays …

Avec toi Si Mokhtar, nous nous sentons grandis, nous avons tous envie de nous lever parce que nous aimerions tant te ressembler…

Tes photos à des milliers de kilomètres d’Alger dans un musée près de Luanda sont la preuve vivante de ce que tu as toujours été.

Reposes en Paix

Ta fille Djazia

 




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Bouteflika limoge deux généraux-majors

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Mouvement dans l’armée

Bouteflika limoge deux généraux-majors

Les 2e et 6e régions militaires ont connu d’importants changements à la tête de leurs états-majors.

C’est ainsi que le président Abdelaziz Bouteflika a décidé de limoger les généraux majors Said Bey, chef de la deuxième région militaire et Habib Chentouf, patron de la 2e région militaire, selon une source bien informée. Avant d’être nommé à la tête de la 2e région militaire, le général-major Saïd Bey gérait la 5e RM.

Le directeur de l’Académie militaire de Cherchell, le général major Ali Sidane, a été nommé à la tête de la première région militaire. Le chef de la 6e région militaire, le général major Mefteh Souab a été nommé à la tête de la 2e région militaire, ajoute la même source.

Auteur
Khaled Ouragh

 




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567 romans en librairies pour la rentrée en France

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Publication

567 romans en librairies pour la rentrée en France

Selon le magazine des éditeurs Livres hebdo, 567 nouveaux titres, dont 186 titres étrangers seront publiés d’août à octobre 2018. Les littératures venant du monde noir occuperont une place privilégiée dans cette rentrée littéraire dont les premiers titres seront en librairie dès le 16 août. RFI propose en deux parties les incontournables qui feront le bonheur des aficianados des littératures issues de l’Afrique, la Caraïbe et des Amériques noires.

Avec une quarantaine de nouveaux titres, le monde noir d’Afrique, des Antilles et d’Amérique ne passera pas inaperçu en ce moment de rentrée littéraire. Parmi les têtes d’affiche cette année, le Franco-Congolais Alain Mabanckou, le Sud-Africain JM. Coetzee, l’Egyptien Alaa El Aswany ou encore la Britannique de père Jamaïcain Zadie Smith et les Algériens Boualem Sansal et Yasmina Khadra, qui reviennent sur le devant de la scène avec des récits forts, émouvants et en prise avec les violences et les dysfonctionnements de nos sociétés mondialisées. Mais ce sont les primo-romanciers qui risquent de faire l’événement cette année avec leurs textes de grande qualité, prometteurs d’un avenir fécond. Cette rentrée littéraire compte aussi des essais, des mémoires remarquables par quelques-unes des grandes plumes du monde noir telles que Ta-Nehisi Coates, Souleymane Bachir Diagne, Henri Lopes, Dany Laferrière.

L’Algérien Boualem Sansal dépeint des démocraties en perdition

L’Algérien Boualem Sansal s’est fait connaître en publiant son premier roman Le Serment des Barbares en 1999. Si ce roman a propulsé l’écrivain à l’avant-scène des lettres francophones, c’est parce qu’il a su raconter avec une distance critique et cathartique la tragédie de l’Algérie des années 1990. L’œuvre que ce romancier et polémiste talentueux a construite, depuis la parution de ce premier livre il y a 20 ans, est composée d’une dizaine de romans et d’essais. Ils creusent le thème de l’identité algérienne, s’interrogeant plus particulièrement sur l’emprise de la religion sur les esprits.

Son nouveau roman Le train d’Erlingen ou La métamorphose de Dieu qui paraît cet automne s’inscrit dans cette lignée de la critique sociale et politique. L’écrivain algérien explore, à travers une écriture allégorique qui rapproche le totalitarisme religieux du fascisme et du stalinisme, les ravages que cause le fondamentalisme religieux, écrasant sous ses bottes les valeurs humanistes de la liberté et du progrès. A Erlingen, fief cossu de la haute bourgeoisie allemande, assiégé par un ennemi mystérieux qui ambitionne de faire de la soumission à son dieu la loi unique de l’humanité, la population attend l’arrivée d’un train qui va l’évacuer. C’est le train du salut dont l’attente fiévreuse et désespérée est racontée dans le roman par une certaine Ute Van Ebert, héritière d’un puissant empire industriel. Cette histoire est reliée à celle d’une victime de l’attentat islamiste du 13 novembre 2015 à Paris…

Il est difficile de résumer Le train d’Erlingen sans le réduire à son intrigue, alors que chez Boualem Sansal le fond et la forme sont intimement liés. Très postmoderniste dans sa structure qui mêle correspondances, extraits de romans et interviews, le récit ici procède par échos et résonances entre les événements et les êtres, faisant de sa lecture, comme l’écrit l’auteur dans le prologue, « un acte initiatique ».

Le train d’Erlingen ou La métamorphose de Dieu, par Boualem Sansal. Editions Gallimard, 249 pages, 20 euros

David Diop raconte l’aventure ambiguë des enrôlés de force africains dans la Première Guerre mondiale

Les tirailleurs sénégalais sont les oubliés des célébrations cette année de la fin il y a cent ans, de la Première Guerre mondiale. Le beau et puissant premier roman du Franco-Sénégalais David Diop, intitulé Frère d’âme vient rappeler le rôle joué par les contingents africains sur les champs de bataille en Europe de l’Ouest pour hâter la fin de cette première boucherie de l’ère moderne.

Alpha Ndiaye et Mademba Diop ont 16 ans quand ils débarquent en Europe pour combattre sous le drapeau français. Le roman s’ouvre sur un drame : Mademaba tombe, blessé à mort et demande à son ami d’enfance de lui couper la gorge pour mettre fin à sa souffrance. Alpha refuse, mais finira par obtempérer. Puis, il portera dans ses bras le cadavre de son ami d’enfance jusqu’à la prochaine tranchée. Se retrouvant désormais seul dans la folie du grand massacre, Alpha perd la raison et distribue la mort, semant l’effroi. Il tranche les chairs ennemies, estropie, décapite, éventre. Sa sauvagerie scandalise, entraînant son évacuation…

Né à Paris de parents franco-sénégalais et maître de conférences à l’université de Pau, David Diop a déclaré que son livre est né de l’émotion qu’il a ressentie en lisant des lettres de poilus. Mais les tirailleurs n’ont pas laissé de lettres. Partant des documents de l’époque, il a imaginé la bravoure, le racisme, le désarroi, la folie… Cela donne un récit évocateur, époustouflant de lucidité d’analyse et d’humanité.

Frère d’âme, par David Diop. Editions du Seuil, 176 pages, 17 euros. 

Les heurs et malheurs de la société multiculturelle, avec Zadie Smith

Le prologue sur lequel s’ouvre Swing Time, le cinquième roman de la Britannique Zadie Smith, est révélateur du talent et de la maturité de son auteur. Il résume en une poignée de pages la leçon morale de ce récit et les drames intérieurs qui ont conduit le personnage-narrateur à un moment-clef de sa vie d’adulte. Réfugiée dans un appartement londonien, loin des turbulences du monde qu’elle fuit, la narratrice surfe sur le Net, et tombe sur un extrait de Swing Time (film avec Fred Astaire en rôle principal auquel le roman de Smith emprunte son titre). Elle comprend tout d’un coup le sens de ce film qu’elle avait si souvent regardé pendant son adolescence pour la beauté de la danse, sans avoir compris la moquerie et le racisme derrière « les yeux écarquillés, les gants blancs, le sourire à la Bojangles » d’un Astaire grimé en Noir ! C’est un grand moment de saisissement et de prise de conscience de soi.

Jamaïcaine par sa mère et anglaise par son père, Zadie Smith s’est fait connaître en 2000 en faisant paraître son premier roman Sourires de Loup qui est une saga tragi-comique du Londres multiculturel. Devenue romancière emblématique de l’Angleterre multiculturelle, avec à son actif des romans, des essais, des nouvelles, elle raconte dans Swing Time, l’histoire de deux jeunes filles métisses grandissant dans un quartier populaire de Londres. Elles ont en commun le rêve chevillé au corps de devenir des danseuses. La vie en décidera autrement.

Swing Time, par Zadie Smith. Traduit de l’anglais par Emmanuelle et Philippe Aronson. Collection « Du monde entier », éditions Gallimard, 471 pages, 23,50 euros. 

Dans la tête d’un kamikaze, avec Yasmina Khadra

Khalil est le nouveau roman sous la plume du prolifique Yasmina Khadra, cet ancien officier de l’armée algérienne recyclé en romancier. Et quel romancier ! Ses livres ont été traduits dans quarante-deux langues, adaptés au cinéma, au théâtre. Son nouvel opus est voué à connaître une popularité similaire, tant il est maîtrisé, profond et en résonance avec les inquiétudes de notre époque.

Le héros éponyme, Khalil, est un jeune kamikaze qui s’apprête ce vendredi 13 novembre 2015 à faire actionner la ceinture d’explosifs autour de sa taille qui est censé ensanglanter Paris. Puisant sa trame dans la réalité tragique de notre temps, le roman invite le lecteur à comprendre les motivations de son héros et nous entraîne dans les abîmes de sa conscience fragile. Avec une justesse d’analyse, le romancier algérien décrypte ici les vertiges du jeune kamikaze tombé dans les griffes d’une idéologie suicidaire. On ne sort pas indemne de cette plongée dans les ténèbres d’un monde malade de sa brutalité.

Khalil, par Yasmina Khadra. Editions Julliard, 264 pages, 19 euros.

Auteur
RFI

 




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