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mardi 8 juillet 2025
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Un nouveau dispositif pour les avocats algériens

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Exercice de la profession d’avocat en France

Un nouveau dispositif pour les avocats algériens

Un nouveau dispositif pour les avocats algériens est mis en place. Il s’agit de l’autorisation à donner des consultations juridiques et rédiger des actes sous seing privé en France.

Les avocats inscrits en dehors de l’UE, notamment les avocats régulièrement inscrits à un barreau algérien, pourront être autorisés à donner des consultations juridiques et à rédiger des actes sous seing privé en France mais seulement en droit international et en droit étranger.

Celui-ci donne de nouveaux droits aux avocats étrangers notamment aux avocats algériens. Il est à rappeler que les droits des avocats algériens régis par le protocole judiciaire signé entre l’Algérie et la France le 28 août 1962 notamment en ses articles 15 et 16. Ce dernier dispose en effet que  » les avocats inscrits à un barreau d’Algérie pourront assister ou représenter les parties devant toutes les juridictions françaises tant au cours des mesures d’instruction qu’à l’audience, dans les mêmes conditions que les avocats inscrits à un barreau français. »

Ce nouveau dispositif, intégré dans la loi du 31 décembre 1971 relative aux professions judiciaires et juridiques, entrera en vigueur après la publication du décret d’application.

L’ordonnance 2018-310 en date du 27 avril 2018 – parue au JO 28 texte n° 22 – vient en effet de fixer les conditions dans lesquelles les avocats inscrits aux barreaux d’Etats non membres de l’Union européenne pourront être autorisés à donner en France des consultations juridiques et à rédiger des actes sous seing privé pour autrui ainsi que les modalités d’exercice de ces activités.

Ne seront visés que les avocats inscrits dans des Etats qui sont liés à l’UE par un traité international prévoyant la faculté d’exercer au sein de l’Union européenne. Les intéressés pourront être autorisés par le Conseil national des barreaux à exercer soit à titre temporaire et occasionnel (pour une durée d’un an), soit à titre permanent, à condition d’être inscrits au barreau de leur Etat d’origine (et sur une liste spéciale au barreau français de leur choix pour une activité permanente), de bénéficier des mêmes garanties qu’un avocat français (assurances de responsabilité professionnelle et de remboursement des fonds reçus) et de n’avoir pas fait l’objet de certaines condamnations.

Ces avocats étrangers ne seront pas soumis à l’examen préalable d’aptitude prévu par l’article 11 dernier alinéa modifié de loi du 31 décembre 1971. Cependant, ils seront soumis au respect des règles qui s’imposent aux avocats inscrits à un barreau français, notamment celles concernant les incompatibilités, le secret professionnel, les rapports confraternels, la discipline et la publicité, dans la mesure où ces règles pourront être observées alors qu’ils ne disposent pas d’un établissement en France et où leur observation se justifiera objectivement pour assurer, en France, l’exercice correct de leurs activités.

L’activité autorisée sera limitée à la consultation juridique et à la rédaction d’actes sous seing privé pour autrui en droit international et en droit étranger (droit de l’Etat dans lequel l’avocat est inscrit et des Etats dans lesquels il est habilité à exercer l’activité d’avocat). Elle ne pourra concerner ni le droit de l’UE ni le droit des Etats membres de celle-ci.

L’avocat bénéficiant d’une autorisation permanente pourra exercer à titre individuel, en qualité de collaborateur libéral, de salarié ou encore d’associé, y compris d’une société professionnelle de droit français.

Intérêt du nouveau dispositif :

Selon le rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance du 27 avril 2018 (JO 28 texte n° 21), l’intérêt du nouveau dispositif est double.

Il « permettra, d’une part, d’étoffer la gamme des services proposés au sein des cabinets français à destination de leur clientèle et d’accroître, ainsi, leur compétitivité sur la scène internationale. L’ouverture effective des services juridiques à des avocats non ressortissants de l’Union européenne dans le cadre des traités facilitera, d’autre part, la conduite d’une stratégie plus offensive lors de futures négociations commerciales ».

Ce nouveau statut d’avocat étranger exerçant certaines activités juridiques en France ne remet pas en cause la faculté pour les avocats inscrits aux barreaux d’Etats non membres de l’UE d’intégrer le barreau français – et d’exercer toutes les activités d’avocat dans tous les domaines du droit (national, européen, international) – à condition que leur Etat accorde la même faculté aux avocats français et sous réserve de se soumettre à un examen de contrôle des connaissances en droit français.

S. O.

Samir Ouguergouz est ancien consultant pour les Nations unies et la Fondation Africaine pour le Droit International

Fondateur de la start-up du droit Legal Solution et de la plateforme juridique www.defendresesdroits.com

 

Auteur
Samir Ouguergouz

 




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L’Algérie perd encore deux places dans le classement FIFA

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Football

L’Algérie perd encore deux places dans le classement FIFA

L’Algérie a perdu deux places et occupe la 64e position au classement du mois de mai de la Fédération internationale de football (FIFA) publié jeudi par l’instance mondiale, toujours dominé par les champions du monde en titre, l’Allemagne devant le Brésil et la Belgique.

La défaite essuyée face à l’Arabie saoudite (2-0) en match amical disputée le 9 mai à Cadix (Espagne) explique ce nouveau recule de la sélection algérienne, le second de suite après celui du mois d’avril dernier.

A noter que les Verts sont passés de la 57e place en janvier 2018 à la 64e position en cinq mois, un repli qui s’explique par les résultats en dents de scie des hommes de Rabah Madjer qui restent sur deux défaites consécutives.

Le Cap-Vert, prochain adversaire de l’Algérie le 1er juin prochain en match amical, reste scotché à la 58e position tout comme le Portugal (4e) qui accueillera l’Algérie le 7 du même mois à Lisbonne.

Au niveau africain, l’Algérie, avec 499 points, est logée à la 11e place loin derrière le trio de tête constitué de la Tunisie (14e), du Sénégal (28e) et de la RD Congo (38e). La Gambie, adversaire des Verts en qualifications de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019 en septembre prochain, est à la 175e place.    

Les changements au sein du classement mondial sont particulièrement rares. Dans le Top 50, rien n’a bougé ou presque : l’Allemagne, le Brésil et la Belgique composent toujours le trio de tête tandis que leurs poursuivants immédiats se suivent dans le même ordre que le mois dernier.

Les 47 premières places demeurent complètement identiques à l’édition d’avril et il faut descendre bien plus bas pour observer des évolutions notables. Le Koweït (160e, +16) effectue ainsi un bond appréciable à la faveur de son succès 2-0 face à la Palestine. Seules trois autres équipes û la Grenade (163e, +8), le Bénin (84e, +6) et le Botswana (142e, +6) – enregistrent une progression de plus de cinq rangs. Le prochain classement mondial sera publié le 7 juin 2018.

Classement mondial des pays du continent africain:

14e- Tunisie

28e- Sénégal

38e- RD Congo

42e- Maroc

46e- Egypte

47e- Nigeria

50e- Cameroun

50e- Ghana

54e- Burkina Faso

58e- Cap-Vert

64e- Algérie

Auteur
Chaine III

 




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En Tunisie, des associations réclament le droit de ne pas jeûner

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Liberté de conscience

En Tunisie, des associations réclament le droit de ne pas jeûner

Un collectif d’associations de défense des droits humains a appelé, en Tunisie, dans une lettre ouverte les autorités à protéger « la liberté de conscience et de religion » en autorisant à manger ou fumer en public durant le ramadan.

Chaque année, comme au demeurant en Algérie et dans la plupart des pays musulmans, en vertu de textes flous sur l’outrage aux bonnes mœurs et de circulaires remontant à plusieurs dizaines d’années, des Tunisiens sont arrêtés pour avoir mangé ou fumé durant le jeûne.

Interrogé l’an dernier par une députée sur une circulaire de 1981 ordonnant la fermeture des cafés durant le ramadan, le ministère de l’intérieur avait répondu par un courrier ambigu, selon une copie datée de novembre ayant circulé ces derniers jours dans les médias tunisiens. Le ministère y justifiait la fermeture des cafés par le risque de choquer les jeûneurs et de provoquer des attentats, tout en assurant qu’il n’y avait pas de poursuite contre les cafés ouvrant dans la discrétion ni contre ceux qui mangent en public.

Déplorant le « déni » du ministère de l’Intérieur sur les arrestations de non-jeûneurs, les organisations appellent les autorités à « faire cesser toutes les atteintes aux libertés individuelles ». Les signataires, dont la Ligue tunisienne des droits de l’homme, l’Association tunisienne des femmes démocrates et diverses associations de défense des minorités, ont déploré, « à l’approche de ramadan, […] l’augmentation des menaces contre la liberté de conscience, de religion, d’opinion et d’expression ».
Dans cette lettre ouverte adressée au président Béji Caïd Essebsi, au Parlement, au chef du gouvernement, Youssef Chahed, ainsi qu’au pouvoir judiciaire, les organisations soulignent qu’elles sont prêtes à saisirla justice pour « faire respecter » ces libertés garanties par la Constitution de 2014. Diverses autres associations ont également appelé au respect de la liberté de conscience.
Aucune loi n’interdit de manger ou boire en public en Tunisie durant le ramadan, mais, face aux contrôles récurrents, cafés et restaurants ferment ou dissimulent leur vitrine durant la journée. Sous le hashtag #fater, des non-jeûneurs échangent sur les réseaux sociaux des informations sur les lieux qui restent ouverts.

Le rapporteur spécial des Nations unies sur la liberté de religion, Ahmed Shaheed, a loué le mois dernier la « vision progressiste » de la Tunisie, tout en notant la persistance de « restrictions », citant notamment l’arrestation de non-jeûneurs durant le ramadan. En juin 2017, cinq personnes avaient été condamnées à un mois de prison pour avoir mangé ou fumé en public en plein ramadan.

En Algérie, de nombreux « non-jeuneurs » ont été arrêtés par les services de sécurité les précédents ramadhans. 

 

Auteur
Avec AFP

 




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Le Théâtre régional de Skikda entièrement réhabilité

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Patrimoine

Le Théâtre régional de Skikda entièrement réhabilité

L’opération de réhabilitation actuellement menée au théâtre régional de Skikda (TRS) dont l’édification date de 1932 est appelée à redonner à ce chef-d’œuvre architectural son ancien lustre après les multiples dégradations subies au fil des ans.

La construction de ce théâtre dans le vieux quartier italien de la ville de Philippeville (appellation coloniale de l’actuelle Skikda) a duré de 1912 à 1932 sous la direction du célèbre architecte Charles Montaland.

Cet architecte également concepteur de la gare routière et de l’hôtel de ville de Skikda ainsi que de la majorité des imposantes constructions de la cité avait lancé les travaux de ce théâtre occupant 1000 m3 en 1912 mais les travaux ont dû être suspendus durant la première guerre mondiale. Le théâtre ne sera inauguré que le 19 mars 1932.

Prévu pour 500 places, cet édifice a été bâti sur le site qui accueillait les ruines du temple romain de Vénus (déesse de l’amour dans la mythologie romaine) ainsi de l’ancien théâtre de Rusicade.

Vaste restauration pour recouvrer le lustre du monument

Le théâtre régional de Skikda connait présentement une vaste opération de restauration et équipement visant à lui restituer son lustre et prestige anciens et en assurer la préservation, a indiqué Mourad Laâdjimi, chef du service de suivi à la direction des équipements publics.

Inscrit en 2015 sous l’égide de la direction de la culture, le projet a buté sur nombre de difficultés avant d’être transféré en 2016 à la direction des équipements publics pour connaître son lancement effectif fin de 2017, a précisé le même cadre qui a affirmé que l’objectif est rendre le TRS conforme aux critères techniques des théâtres internationaux et de préserver cet édifice culturel important pour de longues autres années.

Cette restauration dont l’achèvement est attendu pour fin 2019 exige une enveloppe financière de 200 millions DA, selon Laâdjimi qui a indiqué que les travaux portent sur la consolidation de l’édifice, la rénovation du toit et de l’étanchéité, la requalification des éléments décoratifs, l’installation d’un système de climatisation centrale et la rénovation et réorganisation spatiale de la scène de ce monument classé.

Tous ces travaux tiennent en compte le fait que le bâtiment représente un monument culturel d’une grande valeur sur les plans architectural et décoratif, a encore ajouté le même cadre.

Le TRS, un  espace de créativité de divertissement depuis plus de 80 ans

Ouvert en 1932, le TRS représente un espace de créativité et de divertissement au service du 4ème art depuis plus de 80 années durant lesquelles sa scène a connu le défilement de multiples troupes nationales.

Professeur en littérature et théâtre et ancien recteur de la faculté des lettres et des langues de l’université de Skikda, Ahcène Thelilani rappelle qu’à ces début, ce théâtre fut « totalement étranger aux algériens car constituant un théâtre métropolitain réservé exclusivement aux européens ».

Ultérieure, la naissance effective d’un théâtre arabe à Skikda date des années 1940 avec les premières tournées de célèbres troupes dont celle célèbre de Youcef Wahbi et celle de Mouhieddine Bachtarzi qui s’étaient produites à Skikda et Collo en 1937.

Etaient apparues ensuite les activités théâtrales de l’association des oulémas musulmans algériens, ajoute cet universitaire.

Les témoignages des pionniers recueillis par ce chercheur indiquent, a-t-il ajouté, que la période la plus dynamique du théâtre skikdi a été celle postindépendance qui avait connu la création de nombreuses troupes particulièrement durant les années 1970 dont la plus réputée a été la troupe Et-Taléa (avant-garde) qui développa un théâtre socialement et politiquement engagé.

Ainsi, la première troupe a été créée en 1974 par un groupe de jeunes étudiants et travailleurs qui furent membres de la troupe théâtrale du collège Abdelhamid El-Omrani, relève Pr. Thelilani qui souligne que la première pièce a été « El Ardh liman yakhdoumouha » (la terre à celui qui la travaille) écrite par Chenouf Nadjib.

Dans le sillage de la troupe Et-Taléa, la troupe de « la culture populaire » a vu le jour en mars 1978 à l’initiative de plusieurs jeunes dont Ahmed Boutata. Son répertoire s’est vite étoffé de plusieurs œuvres dont « Edhamir El moustatir » (1978) et « Wach men thrane jab El-ghachi » (1979).

Après cette période, plusieurs autres troupes ont été créées dont la troupe des arts dramatiques du théâtre communale (actuellement le théâtre régionale) en 1979, la troupe de l’institut communal de musique (1980) et la troupe La vague de Collo (1985), ajoute la même source.

Une des troupes qui continue d’activer à ce jour est l’association « festival de théâtre » de la ville de Skikda créée en 1983 et qui compte à son actif l’organisation de 13 éditions du festival de Skikda de théâtre qui devait cesser en 1998 à cause de la situation sécuritaire d’alors avant de renaître en 2006 sous une nouvelle appellation « les journées nationales de théâtre de la ville de Skikda », note encore le même chercheur.

 

Auteur
APS

 




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Le président Erdogan tempête pour faire condamner Israël

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Il réunit des dirigeants du monde musulman

Le président Erdogan tempête pour faire condamner Israël

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui tire à boulets rouges sur Israël depuis le carnage de Gaza, accueille vendredi des dirigeants du monde musulman pour faire condamner l’Etat hébreu, mais peu de mesures concrètes sont attendues en raison de divisions.

Ce « sommet extraordinaire » de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) aura lieu sous la présidence de M. Erdogan à Istanbul, où se déroulera également un immense rassemblement populaire de soutien aux Palestiniens dans l’après-midi.

M. Erdogan, qui s’est signalé par ses critiques extrêmement virulentes contre Israël depuis la mort lundi de 60 Palestiniens sous les balles israéliennes à Gaza, a dit espérer que l’OCI enverrait « un message très fort » lors de la réunion d’Istanbul.

La Turquie préside actuellement ce groupement, qui s’était déjà réuni en sommet à Istanbul en décembre à l’appel de M. Erdogan pour condamner la décision du président Donald Trump de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem.

Le carnage à Gaza a eu lieu alors que des milliers de Palestiniens manifestaient près de la clôture de sécurité le jour de l’inauguration de la nouvelle ambassade américaine à Jérusalem.

Issu de la mouvance islamo-conservatrice, M. Erdogan se pose en ardent supporteur de la cause palestinienne et ne cache pas son soutien au mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, bête noire des autorités israéliennes. Ce discours trouve un écho chez l’électorat traditionnel de M. Erdogan, candidat à sa propre succession lors des élections anticipées prévues le 24 juin, et lui a permis de bâtir une certaine popularité dans le monde arabe.

« Si le silence persiste face à la tyrannie israélienne, le monde va s’enfoncer rapidement dans un chaos où les bandits feront la loi », a lancé mercredi le président turc.

Divisions 

Mais la réunion d’Istanbul se tient au moment où le monde arabo-musulman est miné par des divisions et des rivalités qui rendent peu probable toute mesure concrète à l’égard d’Israël.

L’Arabie saoudite, dont le ministre des Affaires étrangères Adel al-Jubeir est attendu à Istanbul, et ses alliés du Golfe ainsi que l’Egypte, voient d’un mauvais oeil le soutien de la Turquie d’Erdogan à des mouvements comme les Frères musulmans et le Hamas, et au Qatar, qu’ils cherchent à isoler.

Ryad et ses alliés, qui semblent avoir assoupli leurs positions vis-à-vis d’Israël, seraient en outre réticents à d’éventuelles actions susceptibles d’aliéner Washington dont ils espèrent le soutien pour endiguer l’Iran chiite, qu’ils voient comme la principale menace dans la région.

Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui s’est fait opérer d’une oreille la semaine dernière, n’assistera pas à la réunion. Il sera représenté par son Premier ministre Rami Hamdallah.

Parmi les chefs d’Etat attendus à Istanbul figurent le roi Abdallah de Jordanie, le président soudanais Omar el-Béchir ainsi que les émirs du Qatar et du Koweit.

La réunion se tient au moment où la Turquie et Israël s’écharpent à coups d’invectives et de sanctions diplomatiques depuis le bain de sang de Gaza.

Ankara a ainsi demandé le départ « provisoire » de l’ambassadeur d’Israël en Turquie Eitan Naeh – qui a effectivement quitté le pays mercredi – et celui du consul général d’Israël à Istanbul. Israël a pris une mesure similaire à l’encontre du consul général turc à Jérusalem.

Rétorquant aux critiques véhémentes de M. Erdogan, qui l’a accusé d’être à la tête d’un « Etat d’apartheid » et d’avoir du « sang » de Palestiniens sur les mains, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé qu’il n’avait pas de « leçons de morale » à recevoir d’un dirigeant turc qui « comprend parfaitement le terrorisme et les massacres ».

Outre le sommet de l’OCI, M. Erdogan doit s’adresser à un immense rassemblement populaire de soutien aux Palestiniens auquel il a appelé, sous le slogan de « Halte à l’oppression ! ».

Auteur
AFP

 




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Le Collectif de solidarité avec Me Abdennour Ali-Yahia répond au directeur général des Domaines

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Communiqué

Le Collectif de solidarité avec Me Abdennour Ali-Yahia répond au directeur général des Domaines

Après les manœuvres des chargés de mission pour parasiter la mobilisation citoyenne autour de Me Abdennour AliYahia,
c’est le directeur général des Domaines qui vient de monter au créneau. Par le biais d’une déclaration

alambiquée relayée par l’APS, il tente de noyer dans un magma d’approximations factuelles, d’arguties réglementaires
et de perfides insinuations le déni de justice qui a ciblé le vieux militant et l’émoi engendré dans l’opinion publique,
pour banaliser ainsi un intolérable arbitraire comme un simple litige administratif qui serait en voie de règlement.
En accord avec Me Abdennour Ali-Yahia, et après consultation des documents en sa possession, le CSA tient à
apporter les précisions suivantes :

1- le directeur général des Domaines date du 27 février 2018 la demande de Me Ali-Yahia pour la régularisation de
son appartement. Il omet de mentionner les courriers antérieurs restés sans suite, et dont le premier remonte au14
septembre 2014.

2- Le directeur général des Domaines écrit : “Une société répondant à la dénomination ‘Unial Algérie’, inscrite au
registre du commerce le 17 décembre 2014 comme succursale d’une société étrangère, se prévalant de la propriété
des appartements en cause, a introduit une action devant la section foncière du tribunal de Bir-Mourad-Raïs en vue
d’amener notamment

M. Ali-Yahia Abdennour à verser les montants des loyers de l’appartement qu’il occupe et non payés depuis janvier
2013.” En laissant entendre que Me Abdennour Ali-Yahia serait un mauvais payeur sans plus de précisions, il omet de
dire que c’est sur instruction de la Direction des Domaines, qui les a informés du nouveau statut de leurs
appartements, désormais “Biens vacants”, que les locataires avaient cessé de payer les loyers.

Il est nécessaire de préciser que la société étrangère, dont “Unial Algérie” était la succursale, a été dissoute il y a bien
longtemps par une décision de la justice française pour cause de faillite. Quel était alors le statut juridique de sa
“succursale” en Algérie avant le 17 septembre 2014, date de son inscription au registre du commerce ? Question
subsidiaire :

la “succursale” d’une société étrangère dissoute a-t-elle le droit de prétendre à un statut légal en Algérie ?
3- Contrairement à ce qu’affirme le directeur général des Domaines, d’autres locataires de l’immeuble “Lutécia” qui
étaient dans la même situation que Me Ali-Yahia ont bel et bien régularisé leur situation ; après avoir déposé leur
dossier et réglé le prix d’achat de leur logement, ils attendent d’en recevoir les actes de propriété.

4- Dans la fuite en avant qui vise à camoufler l’arbitraire dont il n’est, en fin de compte, que l’exécutant-délégué, le
directeur général des Domaines décrit avec force détails l’appartement occupé par Me Ali-Yahia. Ajoutons qu’avant
l’indépendance, cet appartement était occupé par monsieur Ahmed Benouniche, qui l’avait cédé, en août 1962,
à Me Abdennour Ali-Yahia, son ancien compagnon de détention.

Avec ce souci de la transparence qu’il semble pratiquer avec une précision d’horloger, le directeur général des
Domaines répondra sans doute, et avec autant de détails, à deux questions du CSA et qui intéressent l’ensemble des
Algériens. Qui sont les nouveaux propriétaires des résidences d’État et des villas somptueuses “biens vacants”
acquises par les privilégiés du régime ? Et à quel prix ?

5- En dépit de toutes ces réserves, le CSA considère qu’après des années de silence, cette première réaction officielle
est un signe d’apaisement, pour peu que l’effet d’annonce débouche sur un règlement concret et rapide du problème.
En attendant, le CSA appelle à la vigilance et demande aux citoyens solidaires de continuer à signer la pétition de
soutien à Me Abdennour Ali-Yahia :

– sur le site web https://secure.avaaz.org/fr/petition/Lopinion_publique_Solidarite_3A/
(https://secure.avaaz.org/fr/petition/Lopinion_publique_Solidarite_3A/)

– sur Facebook : https://www.facebook.com/solidarite.Dda.Abdennour/
(https://www.facebook.com/solidarite.Dda.Abdennour/)

Alger, le 16 mai 2018
Le Collectif de Solidarité avec Abdennour ALI-YAHIA

Auteur
CSA

 




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L’armée de l’air algérienne s’équipera d’un hélicoptère russe « tueur de chars »

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Défense

L’armée de l’air algérienne s’équipera d’un hélicoptère russe « tueur de chars »

Incessamment, 39 hélicoptères Mil Mi-171 compléteront la flotte de l’armée de l’air algérienne, une fois modernisés à Ulan-Ude en Russie, selon le site Menadefense. Le nouveau prototype qui porte le nom de SuperHip est décrit comme un «tueur de chars».

L’armée de l’air de l’Armée nationale populaire algérienne (ANP) va se renforcer prochainement avec des hélicoptères Mil Mi-171, rénovés à Ulan-Ude en Russie et baptisés SuperHip, qui sont des «tueurs de chars», a indiqué ce jeudi le site d’information militaire Menadefense.
«On l’a vu désarmé il y a quelques semaines, puis armé depuis deux jours, le prototype de SuperHip destiné à l’armée de l’air algérienne semble bien avancé», écrit le site.

Le nouvel appareil sera «équipé d’un système de protection active et passive Président-S» destiné à parer les attaques de missiles sol-air, a ajouté le média en précisant que «le Mi-171 portait aussi deux ports roquettes B-8V20A, deux paniers de quatre missiles 9M120 Ataka et une boule optronique».

En 2015, rappelle Menadefense, «39 Mi-171Sh ont été rénové à Ulan-Ude, leurs cellules ayant été rafraîchies, et leurs moteurs et systèmes avioniques changés». «Il semble que c’est le nombre de Mi-171 qui seront modernisés», a-t-il annoncé.

En recevant ces 39 SuperHip, l’armée de l’air algérienne s’équipera à prix raisonnable, explique le site d’information, «d’une escadre d’hélicoptères pouvant effectuer des patrouilles armées et viser des chars à une distance de cinq à huit kilomètres». «Ce qui en fait un moyen de support très appréciable qui complétera la flotte d’hélicoptères d’attaque [de l’armée de l’air algérienne, ndlr] qui compte 42 Mi-28 et une vingtaine de Mi-24 Mk-III modernisés», a conclu le média.

Lors de sa visite en Algérie en 2006, le Président Vladimir Poutine a donné un énorme souffle au partenariat stratégique signé entre l’Algérie et la Russie en 2001 à Moscou, en effaçant la dette militaire algérienne de 4,7 milliards de dollars. Profitant de l’embellie financière des années 2000 due au prix élevé des hydrocarbures, l’Algérie a mené un vaste programme de réarmement de son armée, par l’acquisition de nouveaux équipements sophistiqués et la modernisation des plus anciens. La Russie a été le principal partenaire de l’Algérie dans l’effort de remise à niveau de son armée.

Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SPIRI), l’ensemble des contrats passés avec la Russie en deux ans, entre 2006 et 2007, année pour laquelle l’Algérie a été classée comme le premier client importateur d’armes russes, s’élève à un montant total de 15 milliards de dollars. La livraison de la totalité des commandes se finalisera entre 2015 et 2020. En 2011, selon la même source, l’Algérie a acheté des dispositifs de missiles, anti-missiles, de défense aérienne, des chars et des avions d’entraînement pour un montant de 13 milliards de dollars.

Auteur
Sputniknews

 




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Des dizaines de militaires français auraient été arrêtés en Syrie

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Ils étaient envoyés en renfort

Des dizaines de militaires français auraient été arrêtés en Syrie

Quelque 70 militaires français auraient été arrêtés par l’armée syrienne à un poste de contrôle dans la province de Hassaké, en Syrie, relate l’agence turque Anadolu citant des sources syriennes.

Les troupes gouvernementales syriennes auraient interpellé environ 70 militaires français à un poste de contrôle dans la province de Hassaké, en Syrie, qui se trouveraient à bord d’un convoi composé de 20 véhicules, indique l’agence turque Anadolu se référant à des sources syriennes.
Selon le média, les militaires se seraient dirigés à Qamichli, dans la province de Hassaké, pour se rendre ensuite à Deir ez-Zor. Ils se seraient retrouvés au poste de contrôle syrien par erreur, précise l’agence. Les soldats y auraient été interpellés et interrogés.
Plus tard, les Kurdes syriens seraient arrivés au poste et auraient confirmé que les Français les soutenaient. Ensuite, le convoi aurait pu se diriger vers Qamichli.
Comme le signale la chaîne Telegram WarGonzo, il s’agirait de snipers. Lorsque les militaires syriens auraient examiné les véhicules, ils auraient découvert des fusils de précision ainsi que d’autres armements.
Auparavant, le Président français Emmanuel Macron s’est entretenu avec une délégation des Forces démocratiques syriennes (FDS) et a exprimé le soutien de Paris à leur égard.

 




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Le ramadhan est là et la machine à tricher aussi !

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Tribune

Le ramadhan est là et la machine à tricher aussi !

Nous voici de nouveau, par la grâce de Dieu, conviés à jeûner un mois durant, pour relever un défi spirituel censé nous éloigner de toutes les turpitudes et autres égarements du monde dans lequel nous vivons.

Les prêcheurs avérés ne manqueront évidemment pas de saisir l’opportunité du ramadhan pour rappeler les immenses vertus de ce mois sacré et, aussi, les inévitables gâchis qui sont commis, malheureusement, en son nom. Un exemple, et surtout un chiffre pour illustrer ce propos : les Algériens dépensent un milliard/jour pour le pain ! Le pays occupe la 4ème place au classement mondial. Cette consommation de pain, faut-il le savoir, impacte gravement sur nos importations en blé tendre (plus de 3 millions de tonnes) et en blé dur (plus de 600.000 tonnes).

Le ramadhan, fait ressortir, bon an mal an, faut-il le dire, la «frénésie des achats» qu’un expert attribue à des facteurs psychologiques incitant des jeûneurs à imiter leurs congénères de façon irréfléchie, indépendamment de leurs moyens. Beaucoup de familles algériennes s’y résignent, par manque de foi, peut-être, ou de civisme, probablement, considérant les dépenses faites pendant le ramadan comme «incompressibles».

Il s’en suit un gâchis énorme ; le jeûneur, dindon de la farce, se fait «plumer» à chaque coin de rue, alors qu’il lui suffit de prendre son destin alimentaire en mains en s’interrogeant : de quoi c’est fait ? D’où ça vient ? Ce n’est pas de la contrefaçon, au moins ? Comment cela a-t-il été produit ? Peut-on le conserver ? Les enfants y ont-ils droit ? 

Si chaque fois qu’un problème alimentaire se pose, le consommateur qui doute le relève, la machine à tricher ne pourra plus tourner impunément !

Il doit prendre son destin alimentaire en main. Il ne lui suffit plus de lire l’étiquette de tel ou tel produit, encore faut-il déjà qu’il en saisisse le sens.   En cas de doute, il se doit de réagir et demander des explications :

  1. en grande surface, il doit requérir le responsable

  2. chez l’épicier lui poser la question

  3. au marché, interroger le vendeur

  4. plus que ça, il ne doit surtout pas hésiter à goûter au produit dès lors que sa santé est en jeu, après autorisation du vendeur tout de même.

Nous sommes prêts à tout croire, faut-il se dire, mais nous avons besoin de savoir pourquoi nous devons le croire. Si l’on nous assure que c’est sain pour l’organisme, ne nous contentons pas d’enregistrer sans broncher ; vérifions ! C’est le seul moyen dont dispose le consommateur pour savoir ce qu’il paye. Il faut dire qu’il est plus que temps de mettre la production et la distribution devant leurs responsabilités. Et la publicité devant ses engagements.

Au besoin, dans le doute surtout, il faut boycotter ! C’est, dorénavant, un droit qu’il faut s’approprier. On ne le retirera jamais à celui qui sort son porte-monnaie pour se nourrir, et si chaque fois qu’un problème se pose le consommateur se pose la question, alors la machine à tricher ne pourra plus tourner impunément !

Il appartient donc au citoyen lambda qui consomme de ne pas trop compter sur les responsables pour améliorer son ordinaire, mais il se doit aussi, non seulement de rationaliser ses dépenses, mais également surveiller ce qu’il mange. Et surtout d’exiger des garanties ! Chaque démarche citoyenne, et là le rôle des associations de protection des consommateurs est nécessaire, chaque interrogation pèse et remonte à la source, aussi sûr que les petits ruisseaux font les gros fleuves ! Si 1% des consommateurs le faisait à chaque fois qu’ils ont un doute, les lois du commerce seraient bouleversées et jamais de la «viande d’âne» n’aurait pu être vendue par des bouchers criminels et partant se retrouver dans nos assiettes !

Usons donc du moindre pouvoir dont nous disposons et posons la question. C’est le silence qui mène les agneaux à l’abattoir !

On n’interpelle pas le président de la République en tête-à-tête, ni un député au coin d’une rue, ou très rarement, mais l’on peut parler au marchand et à son épicier les yeux dans les yeux. Et de telles résolutions sont à prendre pendant ce ramadan où la machine à tricher fonctionne à plein tube !

Certes, les pouvoirs publics sont les garants de la réglementation du commerce et de la législation alimentaire, mais les administrations censées les contrôler sont dépecées ou désabusées, en tous les cas, peu dotées en moyens pour mener correctement leurs missions. Et les 9000 contrôleurs (assermentés ?) ne pourront pas faire grand-chose dans le pays où la triche a été élevée au rang de sport national !

La preuve, la contrefaçon prend des proportions dramatiques en Algérie : les chauffages de gaz naturel contrefaits font plus de 100 morts/an dans notre pays ! Les pouvoirs publics conscients du danger, sollicitent l’aide des consommateurs mais s’avouent impuissants face aux barons de l’informel et de la surfacturation. Le danger nous vient des frontières disent-ils, manière pour eux de botter en touche !

Un ministre de la Pêche qui n’est plus en fonction est parti «guerroyer» contre les pilleurs de corail sans dire un mot sur la rareté et aussi la cherté du poisson qui, décidément, ne figurera pas au menu des Algériens ce ramadhan !

Le nouveau ministre du Commerce qui se tracasse pour assurer aux algériens un menu de ramadhan à bas prix, s’est voulu rassurant à l’occasion de visite au marché de gros des fruits et légumes des Eucalyptus (Alger). Il a indiqué que « les producteurs s’étaient engagés à céder leurs marchandises à des prix raisonnables ». Mais après son départ, les producteurs ont « réajusté » les prix qu’ils avaient affichés précédemment comme dans une mise en scène.

A croire que la machine à tricher s’est mise en branle juste pour narguer  ce « candide » représentant officiel du gouvernement !

En attendant, il faut approvisionner la population en denrées alimentaires et en quantités et surtout contenir la courbe de l’inflation qui, force est de l’admettre ou pour le moins de le supposer, repartira à la hausse avec les incontournables pratiques spéculatives qui accompagnent le ramadhan. A moins de surveiller de très près la mercuriale, ou de prendre en compte «la proposition consistant à autoriser les agriculteurs à ouvrir des points de vente, à l’occasion de ce mois, pour écouler directement leur production» pour lutter contre la  hausse des prix.

On parle de 150 marchés de proximité et d’un escadron de contrôleurs ! On feint d’ignorer la loi naturelle  du marché, celle de l’offre et de la demande et aussi la loi qui libère les prix des produits non subventionnés qui sont fixés en dehors de toute intervention des pouvoirs publics. Comme les ministres qui l’ont précédé, Said Djellab sait que le ramadhan ne sera pas, une fois encore, « le mois de la retenue » et que les spéculateurs qui sont aux manettes de la machine à tricher ne vont pas se priver d’imposer leur diktat en l’absence de l’obligation de la « traçabilité » de leurs produits  ou de la « facturation » ou plus encore de régler par « chèque » leurs transactions !

Selon un chroniqueur, le gouvernement a pourtant d’autres choix pour alléger le budget alimentaire des ménages pendant et après le ramadhan :

  • augmenter la disponibilité des produits correspondants à la demande

  • augmenter les revenus des ménages !

Il pourrait aussi autoriser l’ouverture des «marchés de solidarité» où non seulement les consommateurs aux petites bourses y trouveront leur compte, mais aussi les «acquéreurs» de camionnettes «DFSK» pourraient s’y employer et dans le même temps rembourser leurs crédits ! Et au gouvernement de reconquérir la confiance de tous ces jeunes, en ces temps où la fracture sociale va croissant.

Parler de fracture sociale, c’est aussi évoquer tous ces pauvres qui vont se bousculer aux portes des APC pour quêter une quelconque aide. Cette année-là, il a été décidé de leur donner un couffin de «victuailles» (parfois périmés) dont la liste a été faite sans leur avis. Cette triche ne manquera pas de heurter, encore une fois, la dignité de ces personnes !

On ne peut pas parler de ramadhan sans dire un mot des inévitables «fataras» ou comme on les appelle, communément, les «mangeurs» du ramadan. A coup sûr, ils ne vont pas manquer de se manifester et l’ire de «l’establishment» religieux sera en rapport ; et dans la foulée, ne manqueront certainement pas de s’exprimer :

  1. Le président de l’Association des Oulémas musulmans, qui parlera de provocation et demandera à l’Etat d’intervenir pour éviter la «fitna» et protéger les jeûneurs.

  2. Le président du Haut Conseil Islamique qui, lancera du haut de sa tribune «un appel pour faire respecter la constitution qui fait de l’islam la religion de l’Etat».

  3. Les quotidiens arabophones et à leur tête «Echourouk», après avoir «pilonné», sans relâche, Nouria Benghebrit, feront de ces actes isolés leurs choux gras ; ils ne manqueront pas d’évoquer les dispositions de l’article 144 bis 2 du code pénal qui punit de 3 à 5 ans de prison et d’une amende de 50.000 à 100.000 dinars quiconque commet un tel délit.

En face, «les non jeûneurs», provocateurs à souhait, iront jusqu’à évoquer «leur liberté de conscience», et refuseront d’être considérés comme des tricheurs ; ils pousseront même le «bouchon» en appelant au rassemblement de leurs «ouailles», ce qui va encore exacerber la tension !

Et comme l’an passé, Mohamed Aissa, le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, sera forcé de jouer une fois encore, l’apaisement tout en qualifiant les actes des non jeûneurs de «provocation». Son ambition ? Remplacer l’imam, en préretraite, par un jeune trentenaire, docteur en sciences théologiques, plein d’alacrité, maniant sans peine la tablette électronique et débattant avec ses pairs par visio-conférence.

Un sacré défi, tout de même, du même niveau que celui qui attend les consommateurs qui doivent, en ce premier jour de jeûne s’approprier cette résolution : empêcher la machine à tricher de tourner impunément ! 

Auteur
Ali Cherif

 




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L’Agence International de l’Energie (AIE) tempère l’envolée du baril

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Hydrocarbures

L’Agence International de l’Energie (AIE) tempère l’envolée du baril

Selon les dernières estimations de cette agence publiées dans son rapport hier, la demande prévisionnel du 2ème semestre 2018 va baisser et justifie cette légère baisse par le rebond des prix du baril qui frôlent les 80 dollars aujourd’hui.

L’organisme s’attend à ce que la demande mondiale de pétrole progresse de 1,4 million de barils par jour (mbj) en 2018, contre 1,5 mbj annoncés le mois dernier. Sur l’année, la demande devrait s’établir à 99,2 millions de barils par jour.

Pour l’AIE, c’est le solide contexte mondiale et le froid en Europe et aux Etats-Unis qui ont soutenu la demande au premier semestre. Le mois d’avril, la production est restée stable autour de 98 millions de barils par jour.  D’un autre côté, la question de la production iranienne, troisième producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), reste incertaine avec le rétablissement des sanctions économiques par les Etats-Unis, décidé par le président Donald Trump le 8 mai dernier. « Il y a une incertitude compréhensible sur l’impact potentiel sur les exportations iraniennes qui représentent aujourd’hui 2,4 millions de barils par jour », note l’AIE.

Pour rappel, les exportations iraniennes de brut avaient baissé de 1 million de barils par jour lorsque les sanctions internationales étaient appliquées entre 2012 et 2015. L’AIE reste prudente car « seul le temps dira quelle sera l’ampleur du dérèglement cette fois ». L’organisme n’a pas omis aussi de rappeler l’accélération du déclin de la production au Venezuela en raison de la crise politique qui semble mettre son économie à genoux où le taux d’inflation a atteint plusieurs milliers de pourcents.

Cette double incertitude en Iran et au Venezuela pourrait constituer un défi majeur  pour les producteurs, en termes de nombre de barils mais aussi de qualité du pétrole. Les cours du pétrole avaient chuté à la mi-2014 mais sont depuis remontés, s’établissant fermement au-dessus des 70 dollars le baril dernièrement. Ils ont été soutenus par la décision fin 2016 des pays producteurs de l’Opep, associés à d’autres producteurs non membres du cartel dont la Russie, de limiter leur production. Hier les stocks de pétrole brut ont enregistré un recul, la production et les exportations atteignant de leur côté un nouveau record. Ce n’était pas le cas de la semaine dernière qui s’était achevée le 11 mai car les réserves commerciales de brut ont reculé de 1,4 million de barils pour s’établir à 432,4 millions, alors que les analystes interrogés par l’agence Bloomberg prévoyaient une baisse plus prononcée de 2 millions de baril. Cela de toute évidence n’a pas empêché la production de brut de progresser, les États-Unis extrayant en moyenne 10,72 millions de barils par jour (mbj) contre 10,70 mbj la semaine précédente. Il s’agit de la douzième semaine de record de suite depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1983.

Les exportations américaines ont, quant à elles, atteint un plus haut niveau depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1991, à 2,57 mbj.

Les importations ont progressé à 7,60 mbj contre 7,32 mbj la semaine dernière. Le département américain de l’information en énergie (EIA) publiait en même temps un rapport sur les stocks qui a eu un effet immédiat sur le prix du pétrole américain. Lequel s’était un peu repris juste après la publication de ce rapport, puis repartait dans le rouge quelques minutes plus tard et baissait de 44 cents à 70,87 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) vers 15H00 GMT.

Auteur
Rabah Reghis

 




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