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jeudi, 13 novembre 2025
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Un « dangereux » terroriste éliminé par l’ANP à Collo

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SECURITE

Un « dangereux » terroriste éliminé par l’ANP à Collo

Un dangereux terroriste a été éliminé samedi matin par un détachement de l’Armée nationale populaire et ce, grâce à l’exploitation efficiente des renseignements et suite à une embuscade tendue dans la zone de Kerkera dans la commune de Collo (wilaya de Skikda), indique un communiqué du ministère de la Défense nationale.

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, grâce à l’exploitation efficiente des renseignements et suite à une embuscade tendue dans la zone de Kerkera commune de Collo, wilaya de Skikda, (5ème Région militaire), un détachement de l’Armée nationale populaire a abattu, la matinée de ce samedi 03 novembre 2018, un (01) dangereux terroriste. Il s’agit en l’occurrence du criminel Sahli Ali dit +Abou el Baraa+ qui avait rallié les groupes terroristes en 2010 », note la même source.

Cette opération qui à permis « la saisie d’un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov, deux chargeurs, deux téléphones portables et une quantité de munitions ».

« Cette opération menée par des unités de l’Armée nationale populaire dénote de la ferme détermination de nos forces armées à extirper le fléau du terrorisme de notre pays », ajoute le communiqué.

Auteur
APS

 




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Vivement un cinquième mandat pour Bouteflika !!!

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DIGRESSION

Vivement un cinquième mandat pour Bouteflika !!!

Je suis consterné que le droit à la candidature de notre grand Président soit aussi contesté dans un pays qui ne semble pas avoir de mémoire et veut jeter aux orties un homme qui est notre passé, notre présent et notre avenir.

Abdelaziz était le plus jeune homme politique de la bande de résistants à qui l’on doit notre fière indépendance. Chaque jour je rends hommage à celui qui a mis sa vie en danger pour notre dignité. Je le vois encore dans cette rude vie dans le maquis, le danger permanent qui guette, dans le froid et la crainte de la mort.

Il a souffert dans son exil politique au fin fond d’une contrée lointaine, aux frontières de son pays natal. Sa hargne de combattre n’avait d’égal que son objectif à mourir pour la patrie. C’est que les rues d’Oujda étaient redoutables, de celles qui créent les héros !

Puis ce jeune homme, à la moustache des plus glorifiantes, avait l’ambition d’un Napoléon qui, du haut de sa stature, eut un destin national des plus brillants. Abdelaziz aimera, plus tard, raconter aux journalistes étrangers sa connaissance et son admiration pour le grand homme.

Très clairvoyant, il a su s’entourer de bonnes fréquentations, notamment de son camarade Ben Bella, un philosophe démocrate, discret et résolu à fonder une patrie libre, sous le soleil d’un pays qui lui tendait les bras.

Dès ses débuts, le jeune cadre a compris que le pragmatisme du devoir d’État devait toujours l’emporter et il participa à la mise à l’écart de son vieil ami en lui ôtant la liberté pendant de nombreuses années. Perspicace et visionnaire, il avait choisi un autre ami pour la fondation d’un pays libre et épanoui.

Un grand escogriffe, ténébreux et au regard qui assassine, c’était le bon choix. Prendre le pouvoir par les armes, quoi de plus logique pour ce baroudeur de l’Atlas, ce conquérant des libertés, protecteur de la veuve et de l’orphelin.

Il comprit rapidement qu’il fallait s’entourer d’une administration et d’experts compétents, des plus solides, de ceux qui font la stabilité, soit les colonels, grands commis de l’État. Il avait effectivement compris qu’une société avait besoin de sécurité pour s’épanouir, il participa à la lui donner, ce fut la sécurité militaire, la bien nommée.

Puis ce fut l’envol pour une carrière internationale brillante. Un jet Falcon, un pantalon pattes d’éléphant et des cheveux aussi longs que ceux d’une rock star, le voilà parti pour voyager autour de la planète, douze mois sur douze. Il n’était pas inquiet, la sécurité militaire veillait sur les enfants de la patrie restés au foyer national.

Les chefs d’Etat et les plus prestigieuses têtes couronnées de l’époque le recevaient avec respect et tapis rouge. Ils avaient compris l’importance de ce grandissime personnage. Abdelaziz n’avait pas la vulgarité de sentir le pétrole, non, il faisait régner autour de lui flagornerie et admiration par sa seule stature d’homme d’État cultivé.

Puis, comme tous les grands hommes de l’histoire, un jour, il connut l’exil et s’enfonça dans une traversée du désert, seul et mal compris par cette déplorable ingratitude des Algériens. On le disait être partout. Certains affirmaient l’avoir rencontré à la sortie du grand hôtel de Genève, d’autres dans une librairie de la Fnac (où pouvait-il être d’autre, ce grand intellectuel ?) et surtout dans des aéroports. C’est que notre homme déchu et dépité ne pouvait fréquenter que des lieux à la hauteur de son prestige national.

Exilé, oui, mais pas dans une chambre d’un immeuble d’une banlieue mal fréquentée. La dignité du personnage était intacte, de la prestance même dans le chagrin et les difficultés de la vie.

Enfin, comme dans les livres d’histoire, ce peuple ingrat le rappela au triomphe et lui accorda le seul fauteuil qui pouvait lui correspondre, celui de Président de la république. Avec Abdelaziz, le fauteuil était consubstantiel à sa grandeur, avec ou sans roulettes.

Et la saga du personnage mythique continua dans une version encore plus prestigieuse que son passé glorieux. Les millionnaires sont devenus milliardaires et les généraux avaient remplacé les colonels à la tête du haut fonctionnariat. La police des mœurs, des affaires médiatiques, des affaires criminelles et des affaires financières, comme disait notre excellent et regretté commissaire Tahar, s’est développée avec un élan aussi véloce qu’Internet et les techniques modernes.

Abdelaziz, cela fait 53 ans qu’il est dans ma vie. Il était déjà présent auparavant mais son image ne m’est devenue perceptible qu’au début de l’adolescence. Je ne connais que lui, c’est ma madeleine de Proust, la mesure de l’écoulement de ma vie.

Lorsque nous avons eu notre première télévision, il était là. Lorsque j’eus mes premiers émois amoureux, jamais il ne ne s’est dérobé pour me réconforter de sa présence. Toujours des messages par la RTA, pas un seul jour où il ne m’oublia. Étudiant à Paris, il fut toujours là, y compris pendant son exil. Et lorsque le mien avait commencé, ce brave compatriote a repris symboliquement ma place dans ce beau pays, comme pour me prouver qu’il serait toujours pour moi le lien avec la terre natale.

Non, je ne pourrais pas vivre sans la lumière de ce phare qui illumina mon chemin, il représente mon existence et mes références dans chacun de mes souvenirs. Je ne subsisterais pas à son départ du pouvoir. Ce serait comme le néant qui me guetterait, ce vide qui vous précipite vers la mort. Car Abdelaziz est notre raison de vivre, nos images et nos tourments, il est la référence du temps pour nous qui n’en avons pas connu d’autres.

Vous êtes tous des inconscients à vouloir lui ôter le fauteuil car, pour lui, une vie sans fauteuil, c’est la mort assurée.

Bande de gredins, vous êtes les fossoyeurs de mon pays en lui refusant la poursuite d’un mandat qui lui appartient éternellement.

Auteur
Boumediene Sid Lakhdar, enseignant

 




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Limogeages et promotions dans le corps des chefs de daïra

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Haute administration

Limogeages et promotions dans le corps des chefs de daïra

Après le mouvement partiel opéré au sein du corps des walis et les walis délégués, c’est au tour des chefs de daïra de passer sur le grill. mises à la retraite et limogeages en série.

Dans un communiqué rendu public par la présidence, nous apprenons que le président Bouteflika vient de procéder ce samedi à un vaste mouvement dans le corps des chefs de daïra et des directeurs de la réglementation et des affaires générales DRAG, les directeurs de l’administration locales et les inspecteurs de généraux de wilayas, précise le communiqué de la présidence de la république.

Ce mouvement a touché pas moins de 156 des daïras sur les quelque 535 réparties à travers les 48 wilayas du pays.

Concernant les mutations, 92 chefs de daïra ont été touchés, et 64 nouvelles nominations dans ce corps.

Pour ce qui est des directeurs de la réglementation et des affaires générales, il a été décidé de muter six directeurs et de promouvoir sept autres.

Concernant l’administration locale, il a été procédé à la mutation de cinq directeurs et à la promotion de neuf cadres la même fonction.

S’agissant des inspecteurs généraux de wilayas, il a été procédé aussi à la mutation de trois Inspecteurs généraux et à la promotion de neuf cadres dans cette fonction, précise la même source.

Il est à rappelé que jamais il n’y a eu pareil changement depuis le vaste mouvement de l’an 2008. 

Décidément la perspective de la présidentielle 2019 est synonyme de profonds changements au sein des institutions de l’Etat. Pendant l’été, les Algériens ont suivi dubitatifs, les limogeages au sein des six régions militaires et autres corps de sécurité. Il y a eu aussi des changements dans le corps des walis.

Auteur
Khaled Ouragh 

 




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Bouteflika est devenu un risque pour l’Europe

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Cinquième mandat

Bouteflika est devenu un risque pour l’Europe

Il y a vingt ans, ils avaient décrété ce qui est bien pour nous. Un civil à la place d’un pouvoir militaire, « pour faire entrer l’Algérie dans la modernité. »

Un civil providentiel, gage de démocratie, d’une République moderne, une République comme on en montre à la télévision justement, avec de belles femmes, la joie de vivre, la souveraineté populaire, le travail pour tous, l’État de droit, le savoir, la culture, l’alternance au pouvoir… La liberté. La liberté de parler, d’aimer, de marcher la nuit, la grâce d’exister… Comme à la télévision. 

Aujourd’hui, les laudateurs d’hier ont changé de langage. « Comment sauver l’Algérie du naufrage ? », s’interrogent les débatteurs, français et allemands, de la chaîne Arte. « Bouteflika était au courant qu’il se représente ? », ironise la journaliste de l’hebdomadaire Marianne. La rédactrice en chef de La Croix va plus loin en écrivant  que Bouteflika est donc appelé à « poursuivre son oeuvre », pour reprendre l’expression du responsable du FLN, une « œuvre », précise la journaliste, qui se solde par une croissance qualifiée de « léthargique » par la Banque mondiale dans son rapport d’avril 2018. Pauvreté, corruption, chômage élevé – avec une moyenne de 11,7 %, mais qui peut atteindre le double ou le triple selon les régions – et touchant surtout les plus instruits, les jeunes et les femmes. Résultat, le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) classait l’an dernier les Algériens dans « le top 5 des candidats à l’émigration clandestine…. »

il y a 20 ans, tout heureux d’apprendre le départ de Liamine Zeroual, et l’arrivée au pouvoir de cet homme superficiel, exultant à l’idée que l’Algérie changeait de carapace, qu’ils n’allaient plus avoir affaire à l’Algérie de Boumediene qui n’avait jamais mis les pieds en France, ou celle de Zeroual qui avait refusé de serrer la main à Chirac à l’ONU, celle, bourrue, des colonels arrogants, ils accompagnaient Bouteflika en train de descendre les Invalides sur un tapis rouge en compagnie de Jacques Chirac, toutes les portes de France s’ouvrant devant lui, les plus prestigieuses portes de l’Hexagone, celles de l’Hôtel de Lassay, du Palais de l’Élysée, et du Palais du Luxembourg !

Bouteflika citait Tocqueville et faisait serment de réaliser l’inimaginable : « Je suis en train de réhabiliter l’État et je suis en train de mettre l’Algérie sur les exigences de l’an 2000, c’est-à-dire une nécessaire et inévitable modernisation. » 

C’était il y a vingt ans, du temps où l’amuseur amusait.

Aujourd’hui plus personne n’a le cœur à rire. À Paris, on semble avoir compris que Bouteflika n’est plus seulement un poids encombrant, il est devenu un risque majeur pour toute la région. À quel prix aura-t-il son cinquième mandat ? L’extinction de l’Algérie sur le plan économique, diplomatique et politique à un coût terrible que l’Europe, la France en tête, n’est pas disposé à payer.

Plus l’Algérie s’appauvrit, plus l’instabilité social et politique va s’aggraver et plus le cauchemar de voir débarquer des centaines de milliers d’Algériens en Europe devient vraisemblable. À Paris, comme à Berlin, en tout cas, il fait l’objet de profondes études et concertations. 

Ces deux capitales disposent des chiffres réels : elles savent que l’Algérie de Bouteflika est ruinée par la corruption et la mauvaise gestion et que l’instant fatidique approche.

Nous y reviendrons.

Auteur
Mohamed Benchicou

 




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Zoubida Assoul : « C’est un danger de parler d’un 5e mandat de Bouteflika » (Vidéo)

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ENTRETIEN

Zoubida Assoul : « C’est un danger de parler d’un 5e mandat de Bouteflika » (Vidéo)

Les images diffusées par l’ENTV le 1er Novembre, montrant le président Bouteflika attaché à son fauteuil roulant n’ont pas échappées aux Algériens. Les voix d’indignation se multiplient partout pour dénoncer la prise d’otage de tout un pays derrière le paravent d’un président plus que jamais absent. 

Dans cet entretien accordé à France 24, Zoubida Assoul, porte-parole du mouvement Mouwatana (citoyenneté), descend en flamme la perspective d’un énième mandat du président Bouteflika. Elle estime que ce serait « irresponsable ».

Zoubida Assoul rappelle que la déclaration d’Ould Abbès ne veut pas dire que c’est « une candidature pour 5e mandat ». Elle va même jusqu’à préciser qu’il y a « usurpation de ses fonctions (président Ndlr) ». Sans préciser par qui, elle ajoute toutefois que « la personne la plus proche du président est son frère Saïd… Maintenant moi je n’ai pas les éléments, je ne suis pas dans les secrets des dieux pour dire que c’est Saïd ou quelqu’un d’autre… » A la réponse d’une question du journaliste sur « un premier mandat de Saïd Bouteflika« , Zoubida Assoul affirme que « ce serait un dérapage très grave ».  

Ajoutant plus loin que « les Algériens nés en 1999 et qui n’ont vu que le président Bouteflika n’ont certainement pas encore envie de voir un autre Bouteflika pour les 10 années prochaines ».

La porte-parole de Mouwatana avertit aussi : « C’est un danger pour les institutions de l’Etat que Bouteflika brigue un 5e mandat ». Son 4e mandat a été un blocage ». Elle souligne : « Il faudrait-il se présente de lui-même ».

Pour Mme Assoul, « les arrestations des 5 généraux-majors est une opération politique ». Elle dénonce aussi la mise en scène de leur arrestation ainsi que celle des journalistes. 

Auteur
La rédaction

 




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Les intempéries ont fait 20 morts et d’importants dommages en Italie

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TERRE

Les intempéries ont fait 20 morts et d’importants dommages en Italie

Les vents violents et les très fortes pluies, qui ont fait au moins 20 morts cette semaine en Italie, ont aussi rasé des hectares de forêts, surtout dans le nord du pays, ont indiqué vendredi les autorités.

La région du Veneto, dans le au nord-est, a été particulièrement frappée avec des centaines d’arbres déracinés sur les versants des montagnes des Dolomites, après les vents très violents qui ont soufflé jeudi.

« C’est comme après un tremblement de terre », a déclaré le gouverneur de cette région, Luca Zaia. Quelque 160.000 personnes sont également sans électricité dans cette région.

Vendredi, deux personnes ont trouvé la mort, dont une femme âgée de 87 ans et une touriste allemande âgée de 62 ans, frappée par la foudre en Sardaigne. Ces décès portent à 18 le nombre de personnes tuées dans les intempéries depuis le début de la semaine, selon un décompte de la protection civile.

Le niveau d’alerte restait élevé vendredi dans le Veneto, alors que les météorologues s’attendent à de nouvelles pluies et vents pendant le week-end.

Plus au sud, la Sicile a également souffert des inondations et plusieurs routes ont été coupées. Les écoles sont également restées fermées ainsi que de nombreux parcs.

La protection civile italienne a qualifié cette vague de mauvais temps de « l’une des situations météorologiques les plus complexes de ces 60 dernières années ».

Venise a ainsi subi lundi l’une des pires montées des eaux de son histoire récente avec des rafales de vents atteignant les 180 km/h.

Auteur
AFP

 




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PSG : du dopage financier à coup de milliards d’euros

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FOOTBALL Leaks

PSG : du dopage financier à coup de milliards d’euros

Le PSG et Manchester City, qui auraient été « couverts » par l’UEFA pour contourner les règles du fair-play financier; Gianni Infantino, président de la Fifa qui serait trop proche d’un procureur suisse: voici la nouvelle livraison des « Football Leaks », fameuses révélations sur les dessous du foot-business.

Selon cette enquête, réalisée par un consortium de journaux européens, dont Mediapart, l’UEFA, et ses deux patrons de l’époque Michel Platini et Gianni Infantino, aurait « en connaissance de cause aidé les clubs (PSG et City) à maquiller leurs propres irrégularités, pour des +raisons politiques+ ».

Pour rappel, le fair-play financier (FPF), règle édictée par l’UEFA, interdit à un club engagé en compétition européenne de dépenser plus que ce qu’il ne gagne en propre. Les sanctions peuvent aller du simple blâme jusqu’à l’exclusion des compétitions. 

L’enquête de « Football Leaks » revient, entre autres, sur un contrat « douteux », de « 1,075 milliard d’euros promis sur cinq ans au PSG par l’Office du tourisme du Qatar (QTA), soit 215 millions d’euros par an ». Mais « deux cabinets d’audit missionnés par l’UEFA ont valorisé ce contrat à… 123.000 euros/an pour l’un, et 2,8 millions d’euros/an pour l’autre », soit « entre 77 et 1.750 fois moins que le montant affiché ». Et la décotte fut finalement ramenée par l’UEFA à 100 M d’euros.

Court-circuiter l’enquête interne 

Mediapart calcule en outre que le Qatar, propriétaire du PSG, aurait injecté « 1,8 milliard » dans le club depuis sept ans. Et Abou Dhabi (propriétaire de Manchester City) aurait « apporté la somme hallucinante de 2,7 milliards d’euros au club en sept ans, grâce à son actionnaire et à des contrats de sponsoring surévalués ». 

Infantino, à l’époque N.2 de l’UEFA présidée par Michel Platini, aurait « négocié directement un accord avec Manchester City, en court-circuitant (…) l’organe d’enquête interne théoriquement indépendant ». Infantino aurait ainsi envoyé un mail aux dirigeants de City avec « un beau cadeau »: « 20 millions d’amende ferme au lieu de 60. Les 40 millions restants ne seront dus que si le club ne revient pas à l’équilibre financier à l’avenir ».
 

Un mail dont serait en copie Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, « fervent supporter du PSG, habitué du Parc des Princes et grand ami du Qatar » mais qui aurait « aussi aidé, dans le plus grand secret, son rival, voisin et ennemi d’Abou Dhabi » dans ses démêlés avec le FPF.

« En sa qualité d’avocat, Nicolas Sarkozy n’a eu aucune activité de conseil auprès des personnes que vous mentionnez », fait savoir à Mediapart son attachée de presse. 

Le PSG a au final, « eu le même traitement, très accommodant », insiste Mediapart. Aujourd’hui, le PSG est à nouveau ciblé par la FPF après les achats à l’été 2017 de Neymar et Mbappé pour plus de 400 M EUR.

Proximité avec un procureur suisse 

« Il n’y a eu aucun accord secret avec l’UEFA, tout a été fait dans la transparence la plus complète », a commenté pour l’AFP Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du PSG

Michel Platini, président déchu de l’UEFA, répond, dans une déclaration transmise à l’AFP, qu’il a « toujours affirmé que le fair-play financier n’avait pas vocation à tuer ou à asphyxier financièrement les clubs », mais qu’il a toujours « publiquement » souhaité « que des sanctions puissent être prononcées ».

L’UEFA indique pour sa part que le rôle du fair-play financier est « d’aider les clubs à devenir viables financièrement et à vivre grâce à leurs ressources propres, et de ne les sanctionner qu’en dernier ressort ». Infantino ajoute que l’organe d’enquête interne chargé du FPF est indépendant, mais qu’il peut être « assisté par l’administration de l’UEFA, ce qui inclut bien sûr le secrétaire général (son rôle à l’époque) ».

Infantino, devenu président de la Fifa, est aussi taxé dans les Football Leaks de proximité avec le procureur suisse Rinaldo Arnold, régulièrement invité à des matches ou des manifestations de la Fifa. L’EIC avance en outre que le procureur Arnold décrocherait « son téléphone pour récolter des informations pour le compte de Gianni Infantino auprès du parquet fédéral suisse ».

Interrogée par l’AFP, la Fifa répond que « selon les directives et règlements internes de la Fifa, le président et le secrétaire général sont autorisés à inviter un certain nombre d’invités à des tournois et des manifestations de la Fifa. Arnold, qui est une connaissance personnelle du président, a été invité à ce titre ».

En 2016, les Football Leaks avaient mis au jour les mécanismes d’évasion fiscale mis en place dans l’univers du football, notamment pour le Portugais Cristiano Ronaldo, accusations soldées par un accord à l’amiable de « CR7 » avec la justice, contre un versement de 16,7 millions d’euros.

Auteur
AFP

 




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Lettre ouverte à M. Bedoui, ministre de l’Intérieur

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Courrier d’un artiste excédé

Lettre ouverte à M. Bedoui, ministre de l’Intérieur

Oran, cette ville à laquelle a attribué la dénomination la plus significative de « Wahran El Bahia » est rongée par l’incompétence.

Monsieur le ministre,

Oran est dans un état délabré, il n’y a aucune activité artistique ou culturelle digne de cette grande ville de l’ouest du pays. Oran se meurt. Doucement. Sûrement. Je vais vous exposer pour l’exemple la situation du fameux espace d’exposition de la régie communale des manifestations culturelles de la ville d’Oran, sis au 11, rue Larbi Ben M’hidi « ex rue d’Arzew », dont j’ai été chargé d’assurer le fonctionnement par l’ancien chef de cabinet et l’actuel directeur de ladite régie, Abbas Bouakel.

Dès mon recrutement en qualité de responsable en charge de la culture et de la communication; le 1er août 2018, et suite à un accord du 1er vice-président de l’Assemblée Populaire Communale d’Oran Mohamed Ouaed, j’ai entamé mon travail. La tâche qu’on m’a confiée consistait à m‘occuper de la rénovation et de l’aménagement de cette structure afin qu’elle soit opérationnelle surtout à l’occasion de la saison estivale. Je me suis mis au boulot pour redonner à l’espace d’exposition une activité. J’ai renoué les contacts avec des artistes peintres contemporains de renom, et ce grâce au calendrier culturel que j’ai établi. Certains de ces artistes ont accueilli favorablement mon offre alors qu’auparavant ils refusaient catégoriquement les propositions émanantes de la division culturelle de l’APC d’Oran, comme de la régie communale des manifestations culturelles, car plongées depuis des années, dans une profonde inertie.

J’ai communiqué à la presse le nouveau programme culturel prévu pour le dernier trimestre de l’année, ainsi que le plan d’action qui a reçu l’avis favorable du président de l’Assemblée populaire communale d’Oran, comme celui des élus locaux, et de ladite régie.

Des efforts ont été consentis afin de redonner un nouveau look à l’espace d’exposition de ladite régie dans l’espoir d’assurer un accueil convivial aux exposants et surtout aux visiteurs. La presse a salué unanimement la relance des activités culturelles et artistiques après une décennie de paralysie. Deux expositions de l’artiste peintre contemporain oranais, Cherif Belzina et de Mourad Belmekki ont été lancées avec beaucoup de succès.

Cependant cet élan a été brisé par les bureaucrates locaux. Certains responsables de l’APC d’Oran ont commencé à me mettre les bâtons dans les roues. Certaines parties ont exprimé leur volonté de ne pas me voir mener à terme mon programme culturel.

Monsieur le ministre, il est insupportable de constater à quel point nous sommes ignorés voire sous estimés par ces petits chefs qui abusent de leur pouvoir de nuisance. Leur seule ambition est de “régner seuls sur la scène sociale, économique et culturelle” locale.

Comble de l’ironie, c’est bel et bien l’actuel directeur de la régie communale des manifestations culturelles Abbas Bouakeur qui m’avait installé qui, aujourd’hui, m’ignore et ignore mon programme..

Je n’arrive plus à quel saint me vouer, et les responsables qui m’ont recruté ne daignent même pas de me recevoir. Le premier m’ignore et l’autre a disparu de l’assemblée depuis qu’il a été évincé du cabinet par le président de l’APC d’Oran pour inertie administrative, incompétence et mauvaise gestion en matière culturelle.

Par ailleurs, j’ai constaté qu’avec l’absence de bonnes volontés bien qualifiées et l’instauration de la politique du laisser-aller. Oran cette ville lumière de l’ouest est devenue la capitale de la médiocrité et le nid de responsables malsains pour lesquels la culture est un système de destruction massif.

Ce témoignage est un cri du coeur contre l’incompétence volontaire de les autorités culturelles locales.

Vous me voyez particulièrement par un tel comportement que je qualifie d’absurde et de lâche dans une ville qui se flatte d’accueillir un événement international de grande envergure.  

Monsieur le Ministre, j’attire votre attention dans l’espoir que vous mettiez fin à cette mécanique de l’arbitraire. Oran mérite mieux que le sort qui lui est réservé. Oran mérite d’avoir des responsables à la hauteur de ses ambitions.

Nour El Yakine Ferhaoui, journaliste et caricaturiste          

Auteur
Nour El Yakine Ferhaoui, journaliste et caricaturiste       

 




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Ma belle Valentine

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LE COIN DES POETES

Ma belle Valentine

Dans ton sourire fin et voluptueux 

Un flot de candeur empourpre ton visage

Je me suis noyé en ton regard heureux

Qui m’éloigna des affreux présages.

 

À moi de gazouiller tous les jolis mots

Même si je sais, je n’ai pas la voix du rossignol

De te peindre les plus beaux tableaux

Même si je sais, je n’ai pas le génie de Picasso.

 

Je n’habite pas le château de Versailles

Je ne me balade pas en carrosse

Comme un prince qui tressaille

Mon univers n’est pas celui d’un sacerdoce.

 

Quand de minces rais de lumière   

Traversent le rideau de ta beauté

Mon regard sort de sa tanière

Pour te contempler à l’éternité.   

 

Tes yeux pers enjolivent ton regard

D’un amour pur, je te couronne

J’effacerais tous les regards goguenards

Et toutes les paroles qui ronronnent.

 

Toi, mon être doué de majesté

Je t’offre mon cœur sans fumisterie

À tes côtés, je voudrais rester

L’éternel Appolon sans afféteries.

 

©Bachir Djaider

Le 2 novembre 2018

 




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Le festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec se tiendra du 9 au 20 novembre

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CINEMA

Le festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec se tiendra du 9 au 20 novembre

La 7ème édition du festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec se tiendra du 9 au 20 novembre dans le mythique cinéma Le Trianon, à Romainville (93).

La talentueuse Saphia Azzeddine, romancière franco-marocaine, également scénariste et réalisatrice, est la marraine de cette édition. Elle accompagne le cinéaste Costa-Gavras, parrain d’honneur du FFFA, dans son rôle d’ambassadeur du festival auprès des médias et des festivaliers. Ils seront présents lors de la soirée d’ouverture du festival, (9 nov.), et Saphia Azzeddine présentera son film Demi-sœurs le samedi 10 novembre à 14h30. 7 ans, l’âge de raison ?

Ce n’est évidemment pas ce que l’on attend d’une manifestation culturelle, mais il est important aujourd’hui de saluer le chemin parcouru durant ces sept années : le festival du film franco-arabe de Noisyle-Sec a su, avec enthousiasme, générosité et curiosité, devenir une des manifestations référentes en Ile-de-France dans le domaine du cinéma des pays arabes.

Enthousiasme, car c’est une joie de partir à la recherche de ces films qui nous font vibrer, réfléchir, ressentir et aimer…

Pour sa 7ème édition, le Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec présente une trentaine de films, fictions et documentaires en avant-premières ou en sorties récentes, courts et longs, qui, loin des préjugés et des visions médiatiques stéréotypées, rendent compte de la multiplicité de points de vues des réalisateurs sur le monde arabe.

Générosité, car avec 44 projections sur 12 jours et de nombreux rendez-vous avec des invités et personnalités du cinéma l’envie du festival de partager des moments inoubliables de rencontres et d’échanges reste intacte.

Curiosité, car le FFFA est un voyage à la découverte de paysages cinématographiques allant de la France à la péninsule Arabique, en passant par le Maghreb, la vallée du Nil et le Croissant fertile, à travers des films qui se parlent, se répondent, nous parlent de mondes si éloignés… si proches, et se font l’échos du monde actuel.

Inédits & avant-premières

Côté inédits, 17, documentaire de la jordanienne Widad Shafakoj présenté en ouverture* du festival, plonge les spectateurs au cœur de l’équipe féminine de football de Jordanie, la meilleure du Moyen-Orient. Dans un pays où les femmes qui pratiquent un sport sont encore mal vues, cette compétition internationale est l’occasion de promouvoir leur place dans la société. 17 met aussi en lumière d’autres facettes du ballon rond : l’incroyable périple pour aller jusqu’en Coupe du Monde, les sacrifices nécessaires et le quotidien centré sur un entrainement rigoureux rythmé par des moments de complicité. Les documentaires des jeunes réalisatrices de cette édition nous parlent de la jeunesse, qu’elle soit d’Égypte, dans Rester vivants de Pauline Beugnies – une jeunesse qui veut continuer à croire que le soulèvement de janvier 2011 n’était pas vain – ou de France dans La bande des Français d’Aurélie Charon et Amélie Bonnin, qui interroge la jeunesse d’après les attentats de 2015. Après s’être attachée à la génération de sa mère (Nos mères, nos daronnes, présenté au FFFA 2017), la réalisatrice Bouchera Azzouz raconte sa génération dans On nous appelait Beurettes, un portrait drôle, émouvant et puissant de la première génération de femmes d’origine maghrébine nées en France. Enfin, en partenariat avec le Panorama des Cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient nous avons le plaisir de présenter le beau documentaire de Jacqueline Gozland, Mon histoire n’est pas encore écrite, qui retrace l’histoire de la Cinémathèque d’Alger fondée le 23 janvier 1965. Côté fictions inédites, les festivaliers découvriront deux premiers films. Benzine, de la tunisienne Sarra Abidi, décrit les autres victimes de la migration clandestine : les familles restées au pays (débat avec Nadia Meflah, critique de cinéma), et Jusqu’à la fin des temps de Yasmine Chouikh, magnifique fable aussi lumineuse que touchante, représentera l’Algérie aux Oscars 2019 ! Côté avant-premières, le festival montrera Yomeddine, premier film de l’égyptien AB Shawky, déjà remarqué au dernier Festival de Cannes où il était présenté en Sélection officielle (débat avec Samir Ardjoum, critique de cinéma); The Reports On Sarah And Saleem, second film du palestinien Muayad Alayan, Prix spécial du jury à l’International Film Festival de Rotterdam 2018, et le film The Journey (Bagdad station) du réalisateur irakien Mohamed AlDaradji, qui représentera l’Irak aux Oscars 2019… et fera la Clôture du FFFA !

Reprises

Les festivaliers pourront également voir – ou revoir – des films récents. Côté fictions, cinq films découverts lors du dernier festival de Cannes seront présentés : Capharnaüm, de Nadine Labaki (rencontre avec Anne-Dominique Toussaint, productrice) ; Sofia de Meryem Benm’Barek ; Mon tissu préféré de Jaya Jiji ; Shéhérazade de Jean-Bernard Martin et Mon cher enfant de Mohamed Ben Attia. Pour compléter sa programmation fiction, le FFFA a choisi de montrer Tazzeka de Jean-Philippe Gaud autour d’une rencontre dégustation de mets orientaux, Volubilis, de Faouzi Bensaïdi, ainsi que Demi-sœurs la dernière co-réalisation de Saphia Azzeddine, marraine de cette édition, qui viendra le présenter au public ! Côté documentaires, un immanquable : le nouveau film de Stefano Savona mêlant prises de vues réelles et scènes d’animations, Samouni Road, également découvert au dernier Festival de Cannes, sera présenté en présence de Pénélope Bortoluzzi la co-scénariste et productrice du film.

Parmi les autres reprises, le festival à choisi de montrer Des figues en avril, portrait drôle et bouleversant de Messaouda Dendoune filmé par son fils, Nadir Dendoune ; Retour à Bollène récit lucide, précis et émouvant de Saïd Hamich et Home Sweet Home de la libanaise Nadine Naous (à l’Auditorium de la Médiathèque).

Autres Rendez-vous

Le FFFA c’est aussi des courts métrages avec la projection des deux courts-métrages primés lors du Festival du film franco-arabe d’Amman 2018, en présence des lauréats, et un concours de courts métrages qui permettra aux lauréats d’aller présenter leur film lors de la prochaine édition du festival en Jordanie Autres rendez-vous : un hommage à Youssef Chahine en deux films – Le Sixième jour (1986) et Le Destin (1997), un film jeune public Le Voleur de Bagdad de Ludwig Berger, Michael Powell et Tim Whelan, des rendez-vous musicaux, une conférence, des dégustations de mets orientaux et la présentation d’une Vidéo Art à la Galerie d’Art Contemporain.

HORS-LES-MURS

Samedi 10 Novembre La Galerie d’Art contemporain 1, rue Jean Jaurès 93130 Noisy-le-Sec Ya Rayi de Katia Kameli (Vidéo art, 18’50, 2017) Projection et rencontre avec l’artiste Katia Kameli et Élise Atangana, à 18h. Entrée libre Samedi 17 Novembre Médiathèque Roger-Gouhier 3, Rue Jean Jaurès, 93130 Noisy-le-Sec Home Sweet Home, de Nadine Naous (Liban, Documentaire, 2014). Rencontre avec Nadine Naous à 18h. Entrée libre sur réservation : 01 83 74 57 61

 




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