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Le festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec se tiendra du 9 au 20 novembre

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CINEMA

Le festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec se tiendra du 9 au 20 novembre

La 7ème édition du festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec se tiendra du 9 au 20 novembre dans le mythique cinéma Le Trianon, à Romainville (93).

La talentueuse Saphia Azzeddine, romancière franco-marocaine, également scénariste et réalisatrice, est la marraine de cette édition. Elle accompagne le cinéaste Costa-Gavras, parrain d’honneur du FFFA, dans son rôle d’ambassadeur du festival auprès des médias et des festivaliers. Ils seront présents lors de la soirée d’ouverture du festival, (9 nov.), et Saphia Azzeddine présentera son film Demi-sœurs le samedi 10 novembre à 14h30. 7 ans, l’âge de raison ?

Ce n’est évidemment pas ce que l’on attend d’une manifestation culturelle, mais il est important aujourd’hui de saluer le chemin parcouru durant ces sept années : le festival du film franco-arabe de Noisyle-Sec a su, avec enthousiasme, générosité et curiosité, devenir une des manifestations référentes en Ile-de-France dans le domaine du cinéma des pays arabes.

Enthousiasme, car c’est une joie de partir à la recherche de ces films qui nous font vibrer, réfléchir, ressentir et aimer…

Pour sa 7ème édition, le Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec présente une trentaine de films, fictions et documentaires en avant-premières ou en sorties récentes, courts et longs, qui, loin des préjugés et des visions médiatiques stéréotypées, rendent compte de la multiplicité de points de vues des réalisateurs sur le monde arabe.

Générosité, car avec 44 projections sur 12 jours et de nombreux rendez-vous avec des invités et personnalités du cinéma l’envie du festival de partager des moments inoubliables de rencontres et d’échanges reste intacte.

Curiosité, car le FFFA est un voyage à la découverte de paysages cinématographiques allant de la France à la péninsule Arabique, en passant par le Maghreb, la vallée du Nil et le Croissant fertile, à travers des films qui se parlent, se répondent, nous parlent de mondes si éloignés… si proches, et se font l’échos du monde actuel.

Inédits & avant-premières

Côté inédits, 17, documentaire de la jordanienne Widad Shafakoj présenté en ouverture* du festival, plonge les spectateurs au cœur de l’équipe féminine de football de Jordanie, la meilleure du Moyen-Orient. Dans un pays où les femmes qui pratiquent un sport sont encore mal vues, cette compétition internationale est l’occasion de promouvoir leur place dans la société. 17 met aussi en lumière d’autres facettes du ballon rond : l’incroyable périple pour aller jusqu’en Coupe du Monde, les sacrifices nécessaires et le quotidien centré sur un entrainement rigoureux rythmé par des moments de complicité. Les documentaires des jeunes réalisatrices de cette édition nous parlent de la jeunesse, qu’elle soit d’Égypte, dans Rester vivants de Pauline Beugnies – une jeunesse qui veut continuer à croire que le soulèvement de janvier 2011 n’était pas vain – ou de France dans La bande des Français d’Aurélie Charon et Amélie Bonnin, qui interroge la jeunesse d’après les attentats de 2015. Après s’être attachée à la génération de sa mère (Nos mères, nos daronnes, présenté au FFFA 2017), la réalisatrice Bouchera Azzouz raconte sa génération dans On nous appelait Beurettes, un portrait drôle, émouvant et puissant de la première génération de femmes d’origine maghrébine nées en France. Enfin, en partenariat avec le Panorama des Cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient nous avons le plaisir de présenter le beau documentaire de Jacqueline Gozland, Mon histoire n’est pas encore écrite, qui retrace l’histoire de la Cinémathèque d’Alger fondée le 23 janvier 1965. Côté fictions inédites, les festivaliers découvriront deux premiers films. Benzine, de la tunisienne Sarra Abidi, décrit les autres victimes de la migration clandestine : les familles restées au pays (débat avec Nadia Meflah, critique de cinéma), et Jusqu’à la fin des temps de Yasmine Chouikh, magnifique fable aussi lumineuse que touchante, représentera l’Algérie aux Oscars 2019 ! Côté avant-premières, le festival montrera Yomeddine, premier film de l’égyptien AB Shawky, déjà remarqué au dernier Festival de Cannes où il était présenté en Sélection officielle (débat avec Samir Ardjoum, critique de cinéma); The Reports On Sarah And Saleem, second film du palestinien Muayad Alayan, Prix spécial du jury à l’International Film Festival de Rotterdam 2018, et le film The Journey (Bagdad station) du réalisateur irakien Mohamed AlDaradji, qui représentera l’Irak aux Oscars 2019… et fera la Clôture du FFFA !

Reprises

Les festivaliers pourront également voir – ou revoir – des films récents. Côté fictions, cinq films découverts lors du dernier festival de Cannes seront présentés : Capharnaüm, de Nadine Labaki (rencontre avec Anne-Dominique Toussaint, productrice) ; Sofia de Meryem Benm’Barek ; Mon tissu préféré de Jaya Jiji ; Shéhérazade de Jean-Bernard Martin et Mon cher enfant de Mohamed Ben Attia. Pour compléter sa programmation fiction, le FFFA a choisi de montrer Tazzeka de Jean-Philippe Gaud autour d’une rencontre dégustation de mets orientaux, Volubilis, de Faouzi Bensaïdi, ainsi que Demi-sœurs la dernière co-réalisation de Saphia Azzeddine, marraine de cette édition, qui viendra le présenter au public ! Côté documentaires, un immanquable : le nouveau film de Stefano Savona mêlant prises de vues réelles et scènes d’animations, Samouni Road, également découvert au dernier Festival de Cannes, sera présenté en présence de Pénélope Bortoluzzi la co-scénariste et productrice du film.

Parmi les autres reprises, le festival à choisi de montrer Des figues en avril, portrait drôle et bouleversant de Messaouda Dendoune filmé par son fils, Nadir Dendoune ; Retour à Bollène récit lucide, précis et émouvant de Saïd Hamich et Home Sweet Home de la libanaise Nadine Naous (à l’Auditorium de la Médiathèque).

Autres Rendez-vous

Le FFFA c’est aussi des courts métrages avec la projection des deux courts-métrages primés lors du Festival du film franco-arabe d’Amman 2018, en présence des lauréats, et un concours de courts métrages qui permettra aux lauréats d’aller présenter leur film lors de la prochaine édition du festival en Jordanie Autres rendez-vous : un hommage à Youssef Chahine en deux films – Le Sixième jour (1986) et Le Destin (1997), un film jeune public Le Voleur de Bagdad de Ludwig Berger, Michael Powell et Tim Whelan, des rendez-vous musicaux, une conférence, des dégustations de mets orientaux et la présentation d’une Vidéo Art à la Galerie d’Art Contemporain.

HORS-LES-MURS

Samedi 10 Novembre La Galerie d’Art contemporain 1, rue Jean Jaurès 93130 Noisy-le-Sec Ya Rayi de Katia Kameli (Vidéo art, 18’50, 2017) Projection et rencontre avec l’artiste Katia Kameli et Élise Atangana, à 18h. Entrée libre Samedi 17 Novembre Médiathèque Roger-Gouhier 3, Rue Jean Jaurès, 93130 Noisy-le-Sec Home Sweet Home, de Nadine Naous (Liban, Documentaire, 2014). Rencontre avec Nadine Naous à 18h. Entrée libre sur réservation : 01 83 74 57 61

 




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Les 52 mois de la Première guerre mondiale dont l’issue s’est jouée à l’Ouest

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MEMOIRE

Les 52 mois de la Première guerre mondiale dont l’issue s’est jouée à l’Ouest

La première guerre mondiale a d’abord été une gigantesque mêlée européenne, dont l’issue s’est jouée sur le front occidental, en France et en Belgique où ont eu lieu les grandes batailles les plus meurtrières.

Le conflit a certes aussi fait des millions de morts sur les autres fronts européens: la Russie, les Balkans, l’Italie. Du fait des empires, il s’est rapidement élargi à tous les continents. Les Dominions britanniques ont vite été mobilisés, l’Afrique coloniale a été le théâtre de combats comme l’Asie où le Japon s’est emparé des possessions allemandes dès août 1914. 

L’entrée en guerre des Etats-Unis, tardive mais décisive, entraînera en 1917 celle de plusieurs pays d’Amérique latine. Quant au Moyen-Orient, où se déroulèrent pendant quatre ans de nombreux affrontements meurtriers, il sera entièrement redessiné par le conflit.

Mais c’est le front ouest qui va rester durant quasiment toute la guerre l’enjeu décisif. C’est là, sur une ligne de plus de 700 km reliant la mer du Nord à la Suisse, que furent massés les plus grands nombres de combattants, et qu’eurent lieu les grandes batailles mythiques de la guerre, accompagnées de leurs ahurissants cortèges de victimes.

Comment les soldats -vivant dans une effroyable misère- parvinrent-ils à tenir le coup ? Sans doute par discipline militaire, effet de groupe, pression des civils de l’arrière. Plus sûrement encore, grâce à un puissant patriotisme, difficilement compréhensible aujourd’hui.

L’insaisissable victoire rapide

Le début des hostilités est tonitruant. En août 14, les Français tentent en vain de percer, en Lorraine, le coeur du dispositif allemand, tandis que l’armée allemande traverse avec succès la Belgique, bouscule l’armée française, et fonce sur un Paris déserté par ses habitants et par le gouvernement, replié début septembre à Bordeaux. D’emblée, la terre saigne: 27.000 soldats français meurent le samedi 22 août, journée la plus meurtrière de toute l’histoire de l’armée française.

En septembre, lors de la bataille de la Marne, Joseph Joffre bloque toutefois, dans un gigantesque choc frontal qui fait un demi-million de victimes, les troupes d’Helmut von Moltke, avant de les repousser vers le nord. Sans cette bataille, associée dans la mémoire française à l’image des taxis parisiens réquisitionnés pour transporter des renforts sur le front, la guerre aurait pu se terminer en quelques semaines avec une victoire allemande.

Alors que l’ampleur des pertes interdit tout compromis, la violence des bombardements force les combattants à s’enterrer dans des tranchées, et une guerre d’usure s’installe. Ce scénario n’a été prévu par aucun stratège, et les tentatives de percée des deux camps, qui mériteront parfois les mots de « carnages » ou « boucheries », n’aboutiront à aucun résultat réel avant 1918.

Guerre de mouvement à l’est 

Le front oriental, moins peuplé, ne sera pas aussi bloqué: impossible de creuser des tranchées sur des espaces aussi étendus! La guerre à l’est demeure une guerre de mouvement.

Dès 1914, les Ottomans, aux côtés de l’Allemagne, ferment les détroits pour isoler la Russie. Celle-ci lance aussitôt une offensive d’ampleur sur la Prusse orientale, qui s’achève en septembre par deux lourdes défaites, à Tannenberg puis aux lacs Mazures.

Commence alors pour l’empire des Tsars en pleine désintégration, bientôt abattu par la révolution, un long recul vers l’est qui ne cessera qu’après l’humiliant traité de Brest-Litovsk, signé en mars 1918 par le nouveau gouvernement bolchevik avec les empires centraux. La Russie nouvelle perd ses territoires occidentaux et plus de 30% de sa population.

A l’ouest, 1915 est marquée par les grandes offensives, sans résultats, de l’armée française en Artois et en Champagne. Les combattants expérimentent la guerre moderne, dans laquelle mitrailleuses et artillerie ne laissent guère de chance aux assauts des fantassins. Les Allemands utilisent à Ypres, en Belgique, le gaz de combat. C’est une première, qui déclenchera un tollé mondial.

Désastre aux Dardanelles 

Au printemps, l’expédition navale et terrestre des Dardanelles menée par les Alliés pour forcer les détroits se solde par une cuisante défaite face à l’Empire ottoman. C’est une expérience fondatrice pour de nombreux jeunes Australiens et Néo-zélandais, dont l’identité nationale va se forger dans ces combats désespérés.

En revanche, les Russes repoussent les Ottomans dans le Causase et en Arménie. A la suite de cette confrontation, plusieurs centaines de milliers d’Arméniens seront massacrés par les Ottomans (la Turquie moderne naîtra en 1923) qui les accusent de soutenir l’ennemi russe.

Forces navales britanniques et allemandes s’affrontent en mer du Nord. Désireuse d’opposer un contre-blocus au blocus maritime qu’elle subit, l’Allemagne déclenche dès 1915 une impitoyable guerre sous-marine qui culminera en 1917. Choix stratégique malheureux qui finira par inciter les Américains, révoltés par le torpillage allemand de bateaux neutres ou transportant des civils américains (comme le « Lusitania »), à entrer en guerre.

Verdun, le symbole 

1916 est l’année de Verdun. Les Allemands y lancent en février une offensive massive, mais les « Poilus » résistent. Sommet de la guerre de tranchées, cette bataille restera pour les Français le symbole de 14-18, à cause de l’acharnement inouï des combats qui feront près de 800.000 morts et blessés au total des deux côtés.

En juillet, ce sont les forces britanniques qui lancent dans la Somme la plus grande bataille de la guerre, qui fera 1,2 million de victimes. Mais, là encore, la « percée décisive » espérée par ses initiateurs n’interviendra pas. Cette bataille marquera à jamais les Britanniques –et aussi les Allemands, qui ont tenu bon.

Au Moyen-Orient, les Britanniques, qui ont alterné jusqu’alors succès et échecs militaires, déclenchent la révolte des Arabes, auxquels ils ont promis l’indépendance, contre la domination ottomane. C’est l’épopée de Lawrence d’Arabie. Mais au même moment Londres et Paris se partagent déjà à l’avance la région par les accords Sykes-Picot, signés en mars.

Le tournant de 1917 

1917 est un tournant, avec l’entrée en guerre des États-Unis contre l’Allemagne. C’est aussi l’année des dernières grandes batailles aussi meurtrières qu’inutiles. L’échec de l’offensive Nivelle sur le Chemin des Dames au printemps provoque des mutineries au sein de l’armée française, et une révision de la stratégie militaire alliée.

En octobre, les forces italiennes subissent un désastre à Caporetto, laissant 300.000 prisonniers aux mains des Austro-Allemands. Mais ces derniers, épuisés, à court d’hommes et de matériel, n’arriveront pas à exploiter ce succès.

Fin 1917, la guerre s’accélère au sud: le général britannique Edmund Allenby entre à Jérusalem, alors que le Royaume-Uni, par la déclaration Balfour, vient de se déclarer en faveur de l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif en contradiction avec les promesses faites aux Arabes.

Sur le front occidental, l’Allemagne, débarrassée de la Russie à l’Est, joue son va-tout pour arracher la victoire avant l’arrivée des renforts américains dans la bataille: elle parvient à percer enfin le front au printemps 1918, et se rapproche à nouveau dangereusement de Paris qui est bombardé.

Effondrement allemand 

Mais les forces allemandes, à bout de ressources, vont être à nouveau bloquées sur la Marne par les Alliés placés sous le commandement unique du général Ferdinand Foch. Les Allemands qui semblaient à deux doigts de la victoire s’effondrent pendant l’été sous les contre-offensives alliées, et entament un repli général vers les frontières.

Au même moment, l’Autriche-Hongrie, la Bulgarie et les Ottomans subissent d’écrasantes défaites qui vont les forcer à la capitulation.

Le 11 novembre 1918, l’armistice signé à Rethondes par les Allemands scelle la victoire des Alliés. Dans une France exsangue et un Royaume-Uni guère mieux loti, des foules en délire manifestent leur joie. Mais, de la Pologne à la Turquie en passant par la Russie en proie à la guerre civile, il faudra encore des années de conflits régionaux meurtriers pour que se termine réellement la Grande Guerre.
 

Auteur
AFP

 




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RCD : L’Algérie entre « dans le cercle très fermé des régimes absolutistes »

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Dans un communiqué

RCD : L’Algérie entre « dans le cercle très fermé des régimes absolutistes »

Le Secrétariat national du RCD s’est réuni en session mensuelle ordinaire, le 02 novembre 2018, à Alger pour évaluer les activités du parti et la situation politique générale à la lumière des derniers développements sur la scène nationale.

Le Secrétariat national s’incline avant tout devant la mémoire de nos glorieux martyrs et rend hommage à tous ceux qui ont structuré le combat libérateur contre la France coloniale.

L’intense activité organique et politique des structures du Rassemblement depuis la rentrée sociale est le résultat des choix forts validés par notre dernier congrès pour arrimer davantage nos luttes et notre intervention dans les segments essentiels de la société, la jeunesse, les femmes et le monde du travail.  

A ce titre, l’université des jeunes progressistes du 26 et 27 octobre 2018 a mis à son ordre du jour des ateliers pratiques sur les instruments d’organisation, le débat sur la situation du pays mais aussi sur la nécessité de lever les obstacles qui plombent l’accès au progrès et à la modernité. Le Secrétariat national estime que cette ligne politique qui vise à réaffirmer et clarifier davantage les fondements du parti doit être mise en avant dans toutes les activités des structures du parti. Dans ce sens, la capacité reconnue à notre parti pour être un vecteur de propositions doit être renforcée et accompagnée par l’initiative du débat sur les questions sociétales ou qui structurent le vécu des citoyens.

Les jeunes progressistes, les parlementaires progressistes, les élus locaux progressistes, dont les structures sont installées, et les femmes progressistes qui tiendront leurs assises constitutives le 24 novembre 2018 doivent être le lieu pour porter notre message et élargir les rangs en faveur du combat pour le développement et le progrès.

Au plan politique, la défiance de l’autorité de l’Etat, l’émeute et la destruction de tous les corps de médiation sont les marques de l’ère Bouteflika depuis longtemps.

Les abus et les dérives institutionnelles symbolisés par l’instrumentalisation éhontée de la justice dans les règlements de compte et le piétinement de la légalité constitutionnelle dans le fonctionnement de l’APN ont accéléré le délitement des institutions et ont inscrit l’Algérie dans le cercle très fermé des régimes absolutistes.

L’instrumentalisation de la justice et des services de sécurité dans les luttes de clans à l’intérieur du système prend ces derniers temps des proportions inquiétantes. Après l’arrestation de six officiers supérieurs de l’ANP accusés d’«enrichissement illicite» et de «trafic d’influence» et leur placement en détention provisoire depuis trois semaines, c’est au tour de citoyens dont l’artiste Kamel Bouakaz, de l’ex-footballeur Fodil Dob et de trois journalistes de subir un sort semblable.

Le viol de la présomption d’innocence, de la dignité humaine et du secret de l’instruction dans cette dernière affaire a fini par venir à bout du peu de crédit qui restait à cette institution.

Sur un autre plan, les concessions faites aux puissances étrangères s’amplifient à la veille de la reconduction de l’actuel chef de l’Etat pour un cinquième mandat en violation de la souveraineté populaire.

Un exemple édifiant est celui de la signature cette semaine de deux contrats d’investissement de gré à gré en vente directe d’une valeur totale de 100 millions d’euros entre la compagnie nationale des hydrocarbures et Air Products (Etats-Unis) au détriment d’une offre d’un groupe allemand, leader mondial dans les gaz industriels, beaucoup moins onéreuse (62 millions d’euros) et qui, de plus, propose un partenariat dans le respect de la règle 49/51%.

La nouvelle loi sur les hydrocarbures, dont l’adoption est annoncée pour le lendemain des présidentielles, semble suivre la même logique.

Le RCD reste plus que jamais convaincu que seule la mobilisation collective des forces patriotiques peut relancer l’espoir d’une transition démocratique à même de sortir le pays de l’impasse actuelle.

Alger, le 02 novembre 2018

Le Secrétariat national du RCD

 

 




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Un camion anti-incendie fait trembler le régime algérien !

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Tribune

Un camion anti-incendie fait trembler le régime algérien !

Chaque été, des milliers d’hectares de forêts et d’immenses surfaces agricoles partent en fumée. L’Algérie fortement exposée à l’instar de tous les pays méditerranéens n’a jamais eu un plan de prévention et d’intervention pour protéger la faune et la flore et surtout les citoyens qui sont victimes des feux de forêts et le canadair ne fait pas partie des priorités des décideurs algériens.

Aucun pyromane, malgré les signalement des citoyens, n’a été arrêté ou jugé depuis une dizaine d’années que le feu fait des ravages. Sous prétexte de lutte contre le terrorisme, des militaires algériens notamment des gendarmes sont directement impliqués dans le déclenchement du carnage incendiaire.

Massifs lunaires en Kabylie

La Kabylie, avec ses massifs forestiers denses, est particulièrement touchée. Depuis pratiquement le Printemps noir de 2001, la Région perd chaque année un peu plus de son espace végétal. A Vgayet, Tubirets, Boumerdès ou à Tizi-Ouzou les citoyens se sont habitués à mener la guerre contre les brasiers qui à chaque approche des vacances estivales. Des dizaines de vies humaines sont perdues en 2016 et en 2017 et des villages entiers ont été dévastés. La région de Draa El Mizan, à l’est de Tizi-Ouzou, a été réduite en cendres l’été dernier et les autorités algériennes ont « laissé » se consumer des centaines d’oliviers au grand dam des villageois qui n’avaient que leur courage pour affronter les flammes à mains nues.

Ahmed Amrioui, citoyen du village Ilwennisen dans la commune de At Yahya Musa, où est originaire Krim Belkacem, et ancien émigré en Allemagne, a assisté impuissant devant le spectacle dévastateur. Cette commune de 22 villages a vu une grande partie de son territoire transformé en terre lunaire. Un père de famille qui tentait de sauver ses bêtes menacées par les flammes a succombé aux brûlures et en affrontant les feux. On dénombrait des dizaines de blessés parfois graves. Beaucoup de petits éleveurs (ovins, bovins, caprins, essaims d’abeilles ,etc…) ont été ruinés du jour au lendemain.

Devant l’abandon par les autorités, le citoyen décide d’acheter avec ses économies et le soutien de sa famille un camion qui permettra d’acheminer l’eau lors des incendies et ainsi prémunir la disparition des parcelles vertes qui entourent encore le village. « De là est née l’idée de ne plus compter sur les pompiers de l’État algérien et de trouver le moyen de nous protéger nous-même » déclare innocemment da Ahmed.

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Après une recherche intense sur tout le territoire, un camion-citerne usagé a été trouvé. Les modestes moyens dont disposent cette famille ne permettaient pas de s’offrir un véhicule neuf avec l’équipement nécessaire pour affronter les feux. Six mois de réparation et d’adaptation ont été nécessaires pour transformer l’épave en camion-pompier. Tuyaux installés, moteur renforcé et l’expression Axxam n Tmusni (Maison du savoir) a été inscrite sur un fond rouge qui rappelle le corps des pompiers.

Le 6 octobre devait être un grand jour pour les citoyens de Ilwennisen. Une cérémonie a été mise en place par les organisateurs ( l’équipe des futurs pompiers-volontaires) et une Waada kabyle est prévue à l’occasion de l’inauguration de Avuzhayer, nom donné au premier véhicule pompier citoyen. Un couscous à été préparé même pour l’occasion tellement l’attente était grande de la part des citoyens isolés chaque année face aux flammes qui dévorent leurs champs et leurs maisons, mais tout cela sans compter avec la police politique algérienne qui voit d’un mauvais œil cette initiative citoyenne qui comble un vide criant laissé par les autorités. L’État est remis en cause dans ses prérogatives les plus essentielles : la protection du citoyen contre les catastrophes. Da Ahmed, l’initiateur du projet a été arrêté une première fois au port d’Alger le 24 septembre à son retour de son pays d’émigration. Il aura droit à un premier interrogatoire dans les bureaux de la police judiciaire en date du 10 septembre.

A son arrivée au village M. Amrioui est informé que les services de renseignement ont déjà fait le tour à son lieu de résidence pour enquêter et qu’à plusieurs reprises, des gendarmes sont venus patrouiller au village et plus particulièrement devant son domicile. Devant les va-et-vient incessants, la panique s’est emparée des villageois qui commencent à prendre distance avec celui qui leur a « offert » l’immunité contre le feu. Les salutations habituelles disparaissent petit à petit et le « boycott » touche également la familles du « coupable » !

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Le 5 octobre au soir, la veille de la présentation de Avuzhayer, le chef de brigade de gendarmerie de Dra El Mizan convoque par téléphone da Ahmed pour le lendemain matin pour une « affaire urgente » sinon « c’est lui-même qui viendrait » menaçait le brigadier.

Pour éviter qu’un convoi de gendarmes ne débarque dans le village déjà terrorisé et ainsi perturber la cérémonie, da Ahmed se rendit à la gendarmerie pour un deuxième interrogatoire à propos de « cette manifestation » prévue dans l’après-midi. Da Ahmed conclut que les services de renseignement sont au courant de tous ses faits et gestes, « ils sont au courant de l’heure même de la cérémonie avant que l’information ne soit publique (publication sur les réseaux sociaux) affirme M. Amrioui stupéfait ! Une heure avant la sortie de Avuzhayer et l’entame de lweɛda, les véhicules de la gendarmerie arrivent au village et sèment une telle terreur qu’aucun villageois, pas même un enfant y compris les membres de la famille, n’a osé quitter sa demeure et se rendre sur les lieux de l’événement. La cérémonie est annulée mais devant la ténacité des organisateurs, le camion a été présenté.. Lors de la présentation qui a eu lieu timidement malgré les menaces et les intimidations, un collégien téméraire a rappelé que « notre région fait l’objet d’incendies chaque année et que les pompiers stationnés au chef-lieu de la daira (département) avaient au moins une heure de route pour arriver au village et ce modeste matériel (le véhicule) limitera les dégâts ». Il a également expliqué que le camion servirait en premier lieu le village, en dehors de tout objectif politique, en le protégeant des feux récurrents dans la région et même au-delà.

Des gendarmes contre un camion anti-incendie

Le lendemain les hommes en kaki reviennent au village pour séquestrer « l’objet du délit ». l’instigateur de l’initiative est également convoqué encore une fois. Les autorités, par l’intermédiaire des forces de répression semblent être dérangées au plus haut niveau devant une démarche à priori citoyenne et bénéfique pour tout la communauté mais qui s’avère représenter une menace capitale contre l’État algérien et ses « institutions ». A son retour en Allemagne, Ahmed Amrioui est interpellé encore une fois au port d’Alger. Sa femme a été déjà victime d’interdiction de rentrée sur le territoire par le passé. Deux jours plus tard, la gendarmerie a ordonné au frère de da Ahmed de leur «ramener» le véhicule.

Après interrogatoire d’une demi-journée et après inspection du véhicule par les gendarmes et quelques personnalités en tenues civiles, celles-ci ont démonté et confisqué le logo sur le capot du camion et ont donné l’ordre de faire disparaître l’appellation Axxam n Tmusni, sinon le camion serait saisi. Quelques jours plus tard, il en ressort du dépôt complètement défiguré. L’expression Axxam n tmusni (maison du savoir) disparaît sous le noir de la dictature.

 

Auteur
Ahviv Mekdam

 




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Le journaliste Jamal Khashoggi a été étranglé puis démembré

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Selon un officiel turc

Le journaliste Jamal Khashoggi a été étranglé puis démembré

Le procureur turc responsable de l’enquête a dévoilé les détails sordides sur le meurtre de Jamal Khashoggi dans le consulat saoudien d’Istanbul.

Pour la première fois, un officiel turc reconnaît que le journaliste saoudien Jamal Khashoggi a été tué par strangulation au consulat de son pays à Istanbul et son corps « démembré » le 2 octobre dernier. Le procureur d’Istanbul a souligné le caractère « prémédité » de ce meurtre dans un communiqué. Ankara a regretté un manque de coopération de Riyad dans l’enquête.

Le parquet d’Istanbul a révélé ces détails sur le meurtre, perpétré le 2 octobre, dans un communiqué publié quelques heures après le départ du procureur saoudien Saoud ben Abdallah Al-Muajab à l’issue d’une visite entamée dimanche en Turquie et qui n’a permis aucune avancée sur deux points-clés de l’enquête : identifier les commanditaires du meurtre et ce qu’il est advenu du corps.

En annonçant que Khashoggi a été tué par strangulation et son corps démembré, le procureur d’Istanbul a confirmé pour la première fois des informations publiées depuis plusieurs semaines dans la presse turque sur les détails macabres du meurtre.

« Conformément à un plan prémédité, la victime Jamal Khashoggi a été étranglée à mort dès son entrée au consulat », a affirmé le procureur. « Le corps de la victime a été démembré et on s’en est débarrassé suite à sa mort par strangulation, là encore conformément à un plan préparé d’avance », a-t-il ajouté.

Le corps toujours introuvable

En insistant sur le caractère prémédité du meurtre et de la façon dont les tueurs se sont débarrassés du corps, le procureur démonte la version initiale des autorités saoudiennes selon laquelle Khashoggi a été tué lors d’un interrogatoire qui a mal tourné. Riyad a fini par admettre du bout des lèvres que le meurtre était prémédité mais seulement en se basant sur les éléments d’enquête fournis par les Turcs. Avant la publication du communiqué du procureur, un haut responsable turc parlant sous couvert d’anonymat avait affirmé à l’AFP que les responsables saoudiens ne coopéraient pas « sincèrement » dans l’enquête.

Elles ont également exigé de savoir où se trouvait le corps de Khashoggi, qui n’est toujours pas retrouvé, et l’identité du « collaborateur local » mentionné par Riyad et si des éléments confirmant le caractère prémédité du meurtre avaient été mis au jour par Riyad. En guise de réponse, toujours selon le communiqué, le procureur d’Istanbul a été invité à se rendre en Arabie saoudite avec les éléments de l’enquête en sa possession. Le communiqué n’a pas précisé si le procureur turc entend donner suite à cette invitation. Riyad a estimé, selon le texte, que seule une enquête conjointe entre les deux pays pourra permettre de déterminer ce qu’il est advenu du corps de Khashoggi et si son meurtre a été prémédité.

Sous la pression internationale, Riyad a fini par reconnaître, après plusieurs jours de dénégations, le meurtre du journaliste dans son consulat lors d’une opération « non autorisée », mais a avancé plusieurs versions contradictoires qui ont suscité le scepticisme. Plusieurs responsables et médias turcs ont directement incriminé le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, dit MBS, dans ce meurtre, alors que Riyad s’efforce de le dédouaner en insistant sur le caractère « non autorisé » de l’opération.

« Le compte n’y est pas »

Des observateurs ont jugé les explications saoudiennes peu crédibles notamment en raison de la présence au sein du commando saoudien envoyé à Istanbul de plusieurs membres de services de sécurité directement rattachés au prince ben Salmane. L’éditorialiste turc proche du pouvoir Abdülkadir Selvi a accusé mercredi dans le quotidien Hürriyet le procureur saoudien de travailler « pour sauver le prince héritier [saoudien] en manipulant cette enquête au lieu de faire la lumière sur ce meurtre ».

Sans établir de lien direct avec le meurtre de Khashoggi, Washington a mis la pression sur Riyad dans un autre dossier : celui de la guerre au Yémen. Les États-Unis ont ainsi appelé mardi à la fin de la cette guerre, orchestrée par « MBS », demandant notamment que cessent les frappes aériennes de la coalition menée par l’Arabie saoudite. Washington, qui réclame l’ouverture de négociations de paix d’ici à trente jours, estime toutefois que le premier pas doit être fait par les rebelles houthis soutenus par l’Iran chiite, bête noire commune des Américains et de leurs alliés sunnites saoudiens.

Auteur
AFP

 




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Déclaration de Balfour, la Palestine victime de la perfide Albion des chimères sionistes

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DECRYPTAGE

Déclaration de Balfour, la Palestine victime de la perfide Albion des chimères sionistes

La Palestine a servi de baromètre à l’Humanité dans la marche de l’Histoire. Cet honneur, ses habitants auraient pu s’en passer, diront nos yeux de contemporains quand on voit la situation actuelle du peuple palestinien.

La Palestine fut une terre de ‘’miracles’’ pour gens en quête de spiritualité, une terre promise pour ceux qui entendent des voix comme Jeanne d’Arc et enfin une terre de conquêtes pour la gloire des armées et autres prédateurs… De nos jours, elle reste toujours l’épicentre d’une région volcanique convoitée par des gens avides.

En premier lieu par les assoiffés d’un liquide plus précieux que leur sang, viennent ensuite les aventuriers qui sillonnent ce carrefour des trois continents où se rencontrent les civilisations d’hier et les marchés de demain.

Voilà pourquoi les notions de territoire, d’Histoire, de religion, de politique ont plongé les peuples de ces contrées et notamment les Palestiniens dans des guerres où le courage affronte la perfidie des uns et le silence complice des autres.

Résultat de ces bouleversement, le peuple palestinien est éparpillé dans le monde, en prison à Gaza et enfermé dans des Bantoustans  dans le reste de la Palestine. Heureusement, ils ont un allié en la force invisible et insaisissable du Temps. De ce dernier ils ont hérité la patience qui se conjugue avec le rêve des hommes et non celui des chimères du mysticisme… Devant le mystère du temps, leur curiosité les a incités à se mettre à l’école de la sagesse, le contraire de la fatalité et du pessimisme. Donc tout le contraire des agités et des arrogants qui, dans leur fuite en avant veulent effacer l’Histoire. Et l’Histoire, précisément un enfant du temps est évidemment sévère avec ceux qui s’accaparent par la force les terres d’autrui. A ceux-là, l’Histoire réserve en général des surprises…

Ainsi, les Palestiniens connaissent les prédateurs de leurs terres comme ils connaissent  les causes de la perte de leur pays. Il y a bien sûr leurs faiblesses à l’époque de ce viol auquel sont venus d’ajouter les trahisons qui les ont poignardées dans le dos. Ils savent que leur défaite a été fatale parce qu’un pays à l’origine d’un nouveau et puissant système économique a affaibli par sa domination  leur société.

Ce pays colonial qui a longtemps dominé les mers et les continents, a vendu la petite Palestine dont il avait l’usufruit mais pas la propriété. Il a chargé, un certain 2 novembre 1917, son agent immobilier dénommé Lord Balfour (1) qui a offert à des prétendants venus des quatre coins de la planète ce pays du lait et du miel au nom d’une ‘’promesse divine’’.

Quant aux traîtres, ils les ont abandonnés en contrepartie de leur protection, incapables hier comme aujourd’hui de se défendre. Il faut dire que lesdits pays certes désertiques, renferment dans leur sous-sol un nectar indispensable aux industries de l’Occident consommatrices voraces de ce liquide particulier…

La Palestine conquise par les uns, trahie par d’autres, devenait pour ce beau monde une affaire classée puisque son peuple serait devenu des réfugiés pour l’éternité. Ces mauvais élèves de l’Histoire avaient oublié que ‘’l’éternité’’ existe pour les morts car les vivants veulent vivre leur paradis sur terre. Ainsi la sagesse, fruit des esprits subtils leur a permis de connaître les responsables de leurs malheurs et se sont jurés de faire face à ces esprits bornés et aux cœurs arides.

Quant aux féodaux de la région qui exploitent les sentiments religieux des gens et ont vendu leur dignité pour une poignée de lentilles, ils leur rappellent la diversité religieuse de leur société contrairement à leur wahhabisme salafiste qui abîme l’image des peuples et fidèles qui se réclame de l’islam (2).

Plein de sagesse, d’espoir retrouvé et de détermination, le peuple palestinien, le 1er janvier 1965 fit entendre sa voix par le biais d’el Assifa (la tempête en arabe) et depuis les réfugiés se sont métamorphosés en fidayines masqués de leur célèbre keffieh. Depuis les occupants de ses terres ont affaire à un peuple en arme. Ses combattants remportèrent une bataille symbolique un certain jour du mois de mars 1969 dans le petit village de Karamé en Jordanie. Ce jour-là, l’armée d’Israël voulant tuer dans l’œuf une résistance armée naissante décida de descendre du confort habituel de ses avions de guerre pour s’aventurer sur la terre ferme et combattre les fidayines dans un furieux corps à corps. Cette aventure fut une faute politique doublée d’une erreur militaire tactique. Les résistants palestiniens acceptèrent le combat en dépit du déséquilibre des forces (400 fidayines contre plusieurs régiments blindés).

Les Palestiniens exploitèrent leur connaissance du terrain et leur capacité à se mouvoir contrairement à leurs ennemis en terrain inconnu moins mobiles avec leur armada de chars. L’armée israélienne se replie la nuit et laisse derrière elle quelques chars cloués au sol par l’artillerie jordanienne. Faute  politique donc car des milliers de volontaires accoururent les lendemains de la bataille pour grossir et peupler les bases du Fatah. Erreur tactique, l’image invincible de l’armée sioniste reçoit un coup de griffe. Les lois de la guerre font leurs premières ‘’infidélités’’ à Israël. Et ce n’est pas fini ! C’est au tour de la résistance libanaise de mener au sud Liban une guérilla permanente qui obligea Israël à évacuer cette partie du Liban en 2002.

L’exploit de la résistance libanaise fut encore plus humiliant en 2006 quand l’armée israélienne eut ses plus sévères pertes en vies humaines et en matériel dans un laps de temps très court en abandonnant un certain nombre de ses fameux chars Merkava.

C’est la première fois qu’Israël recule sur le terrain sans aucune contrepartie politique. Israël était habitué à lâcher sa proie contre la signature de traités de paix par exemple avec l’Egypte et la Jordanie. Des pays gouvernés par des régimes soucieux de préserver leurs intérêts mesquins au prix de la dignité de leur peuple et de l’abandon de la Palestine….

Quelque années plus tard, ce fut le tour de Gaza en 2010 devenu depuis un casse tête aussi bien sur le plan militaire que politique. Ce casse tête, on voit ses manifestations dans l’émergence de divergences entre l’Etat-major de l’armée et le pouvoir politique, divergences qui s’étalent au grand jour dans la presse israélienne. Les deux pouvoirs (le militaire et le politique) ne veulent pas assumer les conséquences d’une guerre en raison du coût potentiel très lourd en pertes humaines dans une guerre sans but politique claire et satisfaisant. Comment résoudre cette équation à multiples inconnues et sans faire trop de grabuges en termes d’images de communication face aux courageuses manifestations de la marche du retour  et l’insolite ‘’guerre’’ des cerfs volants. L’armée ne voulant pas se ridiculiser à faire une guerre à des cerfs volants. Une armée ‘’invincible’’ tirant des missiles qui coûtent la peau des fesses sur des cibles… des jouets d’enfants à 1 dollar. La honte assurée, l’image ferait le tour du monde !

Après les surprises de la résistance palestinienne et libanaise, voilà qu’Israël voit surgir sur le champ de bataille d’autres acteurs qui l’angoissent littéralement. Pour avoir fait partie de l’entreprise tant rêvée du démembrement de la Syrie, Israël est tombé dans un piège. Son arrogance qui lui fait croire à son ‘’invincibilité’ et l’impunité dont il jouit sur le plan international grâce aux soutiens indéfectibles de l’Occident, ont aiguisé ses appétits. Il espérait concrétiser ses chimères en ajoutant dans son escarcelle après l’Egypte et la Jordanie son troisième traité de paix avec la Syrie qui  lui abandonnerait  ses immenses réserves d’eau du Golan. Erreur politique et stratégique fatale.

La Syrie a non seulement résisté mais a brisé les colonnes de mercenaires nourris et équipés par 27 pays coalisés et payés par les féodaux du Golfe, des habitués de la traitrise. La Syrie a des alliés sûrs, la Russie et l’Iran qui impriment d’ores et déjà un autre tempo dans la région jusque là chasse gardée des USA. De très gros acteurs donc qui ont aussi des impératifs immédiats de sécurité nationale et à long terme des intérêts économiques et politiques.

Par des menaces et des bombardements de bases militaires Iranienne en Syrie, par les voyages multiples de son premier ministre en Russie, Israël pensait neutraliser ces deux nations, l’Iran inventeur du jeu d’échecs et la Russie championne depuis toujours à ce jeu où le vainqueur est celui qui est capable d’anticiper plusieurs coups à l’avance. Les agitations brouillonnes d’un Netanyahou et de son aviation qui a commis un viol risqué du ciel syrien traduisent à la fois une angoisse et une incapacité à maîtriser une situation devenue plus complexe et plus dangereuse. Dans ce champ de bataille, des acteurs aussi habiles que coriaces ont dorénavant leur mot à dire.

Finies donc les promenades sans risque dans le ciel des voisins, la guerre est une chose sérieuse et non un jeu sans risque pour une armée qui se croit tout permis devant un ennemi moins gavé qu’elle des derniers cris de la technologie militaire.

Le rapport entre la période historique et la géographie politico-stratégique de la région dessinent en filigrane les surprises qui attendent ceux qui pensent mépriser l’Histoire comme à la belle époque des cow-boys qui massacraient les Indiens pour ensuite déporter les rescapés dans des réserves. Ces nostalgiques des guerres coloniales ont l’air d’ignorer que l’Humanité est entrée dans une ère où la force ne crée pas forcément et toujours le droit. Révolue l’époque des chimères d’un Israël biblique de la méditerranée à l’Euphrate.

En revanche le rêve des Palestiniens se nourrit de la force du droit, de leur droit. Sans compter  la solidarité internationale de citoyens dans le monde outrés par l’impunité dont jouit cet Etat. Grâce à cette nouvelle réalité, le rêve qui se lisait sur le visage des adolescents palestiniens n’a pas déserté leur conscience, aujourd’hui devenus des adultes (3). Oui leur rêve est à l’image du temps qui avance imperturbable… en créant l’infini de l’espace.

A. A.

Notes

(1) Lord Balfour était ministre des affaires étrangères du perfide royaume de Grande Bretagne dont la spécialité devenue légendaire consistait à diviser des pays en fonction d’un seul critère, la religion : Inde/Pakistan, Pakistan/Bengladesh, Chypre, Palestine. Jusqu’à aujourd’hui la paix n’est pas encore revenue dans ces contrées.

(2) La Palestine est l’un des pays arabes où les chrétiens ne sont pas ‘’regardés’’ comme étant étrangers à la société. Du reste les Palestiniens de confession chrétienne jouent un grand rôle dans le mouvement national dont les symboles sont Georges Habache leader du FPLP et de  Nayef Hawatmeh celui du FDPLP.

(3) J’ai gardé le souvenir du rêve des Palestiniens dans le film ‘’l’Olivier’’ tourné après la guerre d’octobre en 1973. Les visages des jeunes palestiniens(nes) qui rêvaient éveillés en parlant de leur pays qu’ils ne connaissaient pas, étaient à la fois émouvant et le signe qu’ils ne lâcheront pas la partie. Nous ferons m’ont-ils dit, comme vous les Algériens qui avaient attendu 130 ans avant de reconquérir votre pays.

Auteur
Ali Akika, cinéaste

 




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Des images de Bouteflika au carré des martyrs d’El Alia (Vidéo)

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1er Novembre

Des images de Bouteflika au carré des martyrs d’El Alia (Vidéo)

L’ENTV a diffusé ce jeudi 1er Novembre les images du président Bouteflika au Carré des Martyrs du cimetière d’El Alia (Alger). La cérémonie a eu lieu à la mémoire des martyrs de la Guerre de libération nationale, à l`occasion de la célébration du 64ème anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale.

Vêtu d’un manteau et coiffé d’une toque de fourrure, le président Bouteflika avait le visage inexpressif. Avec des mouvements lents il a salué les principaux personnages de l’Etat, dont le vice-ministre de la Défense, le Premier ministre Ahmed Ouyahia, plusieurs ministres, les présidents des deux chambres du Parlement. 

Les images laissent voir un homme usé. Le geste lent, le regard fatigué, il se laisse déplacer sous le regard des premiers responsables du régime.

Aucune parole n’est prononcée hormis celle de ce imam qui a confondu la célébration du 1er Novembre avec les louanges au président.

La cérémonie s’est déroulée dans la stricte intimité des ronds de cuir du pouvoir en place. On ne signale aucune présence populaire en cette journée pourtant censée être de commémoration d’une des dates fondatrices de la Révolution nationale. 

Auteur
La rédaction

 




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5 journaliste arrêtés : Reporters sans frontières interpelle Bouteflika

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MEDIA et REPRESSION

5 journaliste arrêtés : Reporters sans frontières interpelle Bouteflika

Paris, le 30 octobre 2018

Monsieur le Président de la République,

Le jour où l’Algérie a célébré la journée nationale de la Presse, le 22 octobre 2018, le directeur des sites Algérie Direct et Dzair Presse, Adlène Mellah, a été arrêté par la gendarmerie nationale. Le lendemain, le rédacteur en chef et journaliste du site d’information Algérie Part, Abdou Semmar, et son collaborateur, Merouane Boudiab ont été interpellés, avant de comparaître deux jours plus tard devant le tribunal pénal de Said Hamdine.

Adlène Mellah a quant à lui été présenté devant le tribunal correctionnel Abane Ramdane. Inculpés de diffamation et outrage aux institutions et atteinte à la vie privée, placés sous mandat de dépôt, ils risquent des peines allant de deux à cinq ans de prison.

Les trois journalistes ont été arrêtés et poursuivis pour leur activité journalistique. Notre organisation appelle à leur libération immédiate.

Monsieur le Président, dans votre message adressé aux journalistes et aux médias algériens à l’occasion de la journée nationale de la presse, vous avez évoqué le rôle déterminant des journalistes pour le renforcement de l’État de droit. Vous avez souligné l’importance de développer une presse professionnelle et indépendante.

Pour la première fois, en 2016, sous votre présidence, la liberté de la presse est devenue un principe constitutionnel. RSF avait notamment salué à l’époque l’introduction de l’article 50 qui marquait une avancée importante pour le droit et la liberté d’informer en Algérie.

Monsieur le Président, nous nous adressons à vous en tant que premier garant du respect et de la mise en oeuvre des obligations internationales que votre pays a librement souscrites.

Nous vous appelons à intervenir immédiatement en faveur de la libération des journalistes Abdou Semmar, Merouane Boudiab, et Adlène Mellah.

Monsieur le Président, je vous prie d’agréer l’expression de ma très haute considération.

Christophe Deloire

Secrétaire général

 




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Abdellah Mohya : Vers scintillants

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HOMMAGE

Abdellah Mohya : Vers scintillants

« …l’activité mathématique s’intègre dans l’histoire des idées et dans l’histoire des sociétés avec leurs évolutions, leurs changements techniques et leurs révolutions industrielles. » Marc Moyon.

Qu’apprendrions-nous d’un poète décidé à aller implanter des sens jusque dans les cimetières fermés de la logique ? Quelle hauteur de vue de cet artiste qui se reconnaît, par sa culture, dans le processus universalisant les faits. Algérianiste, feu Mohya dédie sa mémoire à ceux dont la mission est de préserver la révolution de tout germe bourgeois.

Il nous invite à boire à la fontaine des dieux du politique : le verbe de Mohya nous éloigne des fadeurs discursives et des faux carnavals politico-existentiels auxquels sont habitués les groupes droitiers.

Prendre un retrait sans risque pris d’être taxé de bourgeois ? Mohya pense le politique comme une prière en faveur des masses éprouvées par le technicisme hégémonique et les usures discursives.

1- Les pertes anonymes

La révolution agonise quand le soleil brille par sa passivité, nous dit Mohya quand, dans son monologue Je me crus mort, il dénonce l’immobilisme auquel est réduit le peuple. Le peuple est le moment de communion des subjectivités pourtant rebelles au progrès. L’immobilisme induit par l’arrêt immédiat (moment d’agonie) du corps dont l’esprit continue à respirer l’air des vivants frappe les Etats-Nations décolonisés. Agonisant, Mohya se ressaisit et dénonce l’état de moisissure sur lequel aboutira la révolution. Le terme de la fête serait-il le deuil ? Mohya voit dans les élans psychiques des entités nationales un avantage pour l’accès à la révolution sociale. Mourir en plein milieu de l’espace public peut être une métaphore, c’est avoir été éconduit par les forces dominantes dans les luttes idéologiques : la mort de l’Être ne signifie pas forcément la victoire de la révolution.

Mohya dépassionne la mort en rendant les révolutionnaires responsables de l’échec de l’œuvre révolutionnaire. La logique dualiste se referme sur elle-même, elle laisse les bourgeons de la verbalité fleurir. Le multiple, c’est aussi l’affaire du poète, pas que celle des militants.

Le cheminement de ce monologue est métaphorique de l’état de la Nation algérienne. La fraîcheur qui a suivi le moment de la mort signifie la vivacité de l’œuvre révolutionnaire accomplie par le peuple algérien. Suivra alors un immobilisme terrible. Le révolutionnaire perd sa main : la réflexion nargue l’action. Cela est l’horreur que ressent l’intellectuel organique à qui, par réflexe sécuritaire empli de clichés soupçonneux, est confié le secrétariat. Pour liquider un militant, on lui confie la confection de tracts : en voulant être théoricien, on devient poète. L’on sait ce que reproche Sartre aux poètes. La révolution n’est pas dupe : elle connait ses fidèles adeptes et ceux qui ont atterri dans l’espace de la mutation idéologique. L’hygiène discursive veut que l’attitude spinoziste soit un principe directeur dans l’approche des objets scientifiques. L’éthique est une logique où le propre pourrait être appréhendé par le tribunal scientifique. Ceux qui se tiennent en marge de la révolution ne regrettent pas d’avoir raté la contribution à l’œuvre révolutionnaire. Ils traitent cette œuvre de fait mineur, eux qui considèrent leur vie comme la centralité de l’Existence collective. Rien ne se fait sans eux, pourrions-nous comprendre. Or, la révolution n’atteint sa pleine vie qu’en regardant dans le firmament où les sens échappent même aux Cieux. Révolte des dieux… Être vu comme mort, c’est se refuser à un suicide aux marques bourgeoises.

Le politique se dévitalise en n’ayant pas d’école où la pédagogie veille au conditionnement à l’antilogique Réaction à laquelle sont réduites les masses. Les masses ne savent pas détester les professionnels de la politique.

2 – La scansion parasitée

L’existentialité (j’ai employé ce mot dans mes travaux) menée par Mohya se tient par trois postures. D’abord un défi des cadres bourgeois. Ensuite, un attachement à l’acte politique. En dernier lieu, un culte du sémiosis. Mohya ne nous dit pas grand-chose des liens de l’Être social à ses congénères à travers les cadres historiques. Il n’est ni journaliste, ni secrétaire d’un parti, ni ministre. Il accomplit sa mission de poète en donnant de la dignité à la politique. Est-il né politique ou militant ? Si militer veut dire neutraliser les dominants, Mohya l’est. Il est militant pour ouvrir la voie à tous les opprimés, dont les penseurs existentialistes. Nous ne lui trouvons que quelques interviews furtives. Timides. La technique n’a pas réussi à le réduire au silence ou à le dénaturer. Les médias pilotent les carrières des uns et des autres, mais Mohya est resté libre de ses mouvements, autonome de toute contrainte bourgeoise, rebelle à tout conditionnement. Mais l’essentiel, c’est qu’il n’a nul ressentiment envers la vie qu’il continue de décrire dans ses segments les plus invisibles. Anti-conservateur, il a su garder l’espérance comme moyen de dialogue avec les congénères.  

Mohya a été très dur vis-à-vis de l’acte politique dans sa version bourgeoise. Il militait par la pensée dramaturgique, en faisant du dialogue le moyen d’accès à une dialectique opposant les muets à ce qui les faits prisonniers de leurs appareils biologiques qu’est le capitalisme. Vivre de son corps éprouvé par l’âpreté de la vie, c’est à cela que nous invite le modèle capitaliste. Il y a une éthique du corps que le marxisme ne met de l’avant dans ses luttes quotidiennes. Le politique chez Mohya, c’est l’accès des opprimés à l’espace artistique.

L’intellectuel qu’est Mohya ne peut prétendre à la démission collective consistant à l’abandon de la vulgate idéologique contre un rôle mineur et néanmoins très prisé par ceux dont la mission est de maintenir les masses dans une lutte permanente menée sur un tracé qui suit l’être dans ses écarts les plus intimes.

Sans être spiritualiste, Mohya donne au politique ses vrais pouvoirs : en conditionnant les militants à voir du côté des opprimés, il freine la machine bourgeoise à laquelle ne résistèrent quelque temps après ses compagnons de lutte. Les avrilistes quatre-vingts sont les soixante-huitards de l’Algérie.

Le sens n’est pas à repérer, c’est lui qui nous interpelle. En allant chercher dans l’universel, il donne à tout un sens modulable à la civilisation humaine. Dans les extraits que nous pouvons écouter de Mohya, nous pouvons nous rendre compte de son ouverture généreuse au savoir : quérir le sens dans les segments les plus invisibles de l’Existence, c’est un acte progressiste. Il dévitalise la Réaction et nargue les conservateurs. Mohya est l’élève discipliné de la créativité : il interroge ce qui semble être sans intérêt.

En fait, il crée sans avant-gardisme tapageur. Le sens qui se cache dans l’Existence est plus important de toutes les formations discursives conceptualisées.

Le sens s’invite dans les plus basses unités lexicales, bien que celles-ci soit de temps à autre hégémoniques. L’incrimination du porteur de sens dans l’affaire de la fabrication du Réel peut être rejetée, car les déterministes sont légion. Mohya rend à la liberté sa place : il part d’un ordre monologique pour aboutir à un dialogue historique avec son public (ce mot est grossier tant il triche avec le Réel).

Mohya a brisé l’ordre mondial ouvert par l’impérialisme intellectuel. Il traite des mêmes thématiques que celles de ses contemporains.

Ionesco et Beckett interagissent, sans conflit de cultures, avec Mohya. L’arrivée de Mohya au monde des lettres a réussi à joindre le silence à la gloire. Le matheux se trompe de sa discipline : il accède à la création sans ressentir le formatage qu’ont exercé sur lui les mathématiques.   

Auteur
Abane Madi       

 




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Le journaliste Elyas Hadibi arrêté et mis en prison

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MEDIA

Le journaliste Elyas Hadibi arrêté et mis en prison

Le patron du pur player aljazair24, Ilyas Hadibi,  a été arrêté mercredi 31 octobre et placé en mandat de dépôt, sur une décision du juge d’instruction du tribunal de Sidi M’Hamed.

Nous ignorons pour l’heure les charges retenues contre Ilyas Hadibi. Cependant il n’est pas le premier à être envoyé en prison depuis moins d’un mois. Pas moins de quatre journalistes travaillant spécialement dans la presse en ligne sont actuellement en détention. Le journaliste fixeur Saïd Chitour est en prison depuis plus de 500 jours.

Les autorités algériennes ont célébré la journée nationale de la presse, le 22 octobre dernier, avec l’arrestation de trois journalistes. 

Le directeur des journaux en ligne AlgérieDirect et Dzairpresse, Adlène Mellah, était placé en garde à vue. Le lendemain, c’était au tour d‘Abdou Semmar et son collègue Merouane Boudiab, du site Algériepart de subir le même sort.

Cette campagne d’arrestations de journalistes particulièrement travaillant dans la presse en ligne arrive à la suite d’une série d’événements qui ont tenu en haleine la rue algérienne ces derniers mois. Cinq généraux-majors ont aussi été arrêté et mis en prison début septembre. 

Outre ces journalistes dont les procès sont annoncés pour début novembre, un blogueur, Merzouk Touati, 30 ans, a été condamné à 10 ans de prison pour avoir diffusé un entretien avec un individu qui se présente comme un officiel israélien, sur son blog.

A moins de cinq mois de la présidentielle, une certaine nervosité règne au sein de la sphère officielle.  

Auteur
La rédaction

 




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