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mercredi 9 juillet 2025
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La diplomatie algérienne : entre principes et réalisme politique

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Moyen-Orient

La diplomatie algérienne : entre principes et réalisme politique

La situation régionale au Maghreb, et tout particulièrement sur la  frontière algéro-marocaine inquiète les autorités algériennes. Les dernières manœuvres très démonstratives de l’Armée nationale algérienne (ANP) dans l’ouest du pays ne sont pas des exercices de routine. La tension, celle que perçoivent à sa juste mesure les observateurs attentifs de la scène politico-diplomatique maghrébine, a dû atteindre un degré tel que l’ANP a cru devoir exhiber sa dissuasion et ses capacités à riposter à toute menace ou tentative d’agression. Pour le Maroc, le prétexte existe : le droit des Forces armées royales (FAR) à poursuivre l’armée sahraouie sur ses bases de repli algériennes. Cette option « militaire » a en tout cas bien été exprimée par au moins un responsable politique marocain. Et cela n’est pas anodin. Brandir la menace d’une intervention militaire n’est pas une parole en l’air en effet car une telle éventualité ne peut être envisagée par le Maroc et mise en pratique qu’avec le feu vert  et le soutien financier, technique et logistique de puissances qui ont tout intérêt à affaiblir l’Algérie ou à tout le moins à « rabaisser le caquet » à ce pays qui se targue d’avoir une ligne diplomatique inflexible depuis l’époque des maquis. Une ligne vertueuse, qui est, reconnaissons-le, en totale discordance avec une politique intérieure faite de reniements, d’improvisation, de gaspillage, de prédation et de courtisaneries en tout genre sans lesquels le pays se serait bien mieux porté aujourd’hui.

Ligne diplomatique vertueuse en effet car la politique extérieure de l’Algérie est constante obéissant aux mêmes règles depuis la naissance dans les maquis de l’Etat révolutionnaire algérien : respect absolu de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale des Etats-nations ; non-ingérence dans les affaires intérieures ; droit à l’autodétermination des peuples ; intangibilité des frontières héritées du colonialisme, principe inscrit dans la charte de l’organisation de l’unité africaine (OUA) ; soutien diplomatique et aide aux peuples en luttes pour leur liberté et leur indépendance ; diversification des relations économiques ; équidistance des blocs notamment à l’époque du non-alignement (il en est resté quelque chose dans ce  monde de nouveau en voie de multipolarisation accélérée) ; offre de bons offices pour dénouer des crise humaines (otages américains de Téhéran, otages français du Liban…) et des conflits inutiles et délétères mettant aux prises des pays amis notamment l’Iran et l’Irak. C’est Alger qui a rabiboché le Shah et Saddam en 1975 ; c’est encore Alger qui s’évertue à mettre fin à une guerre stupide déclenchée par Saddam Hussein contre la République islamique d’Iran, une médiation qui va contrecarrer les intérêts occidentaux et israéliens qui n’avaient de cesse depuis le début du conflit que d’affaiblir les deux belligérants en ravivant le feu chaque fois que les flammes venaient à faiblir. Cette médiation coûtera la vie en 1982 à Mohamed Seddik Benyahia, le brillantissime chef de la diplomatie algérienne de l’époque.  

Il y a également un axe majeur et constant de la politique étrangère algérienne, le soutien à la cause palestinienne même si durant ces  dernières années, l’Algérie, fragilisée par ses problèmes intérieurs et le déséquilibre géopolitique survenu depuis la fin de l’URSS, s’est quelque peu repliée sur elle-même.  Pourquoi, pourrait-on s’interroger, ce soutien inflexible de l’Algérie la cause palestinienne ? Est-ce par solidarité arabe ? Non je ne le crois pas même si tel président algérien, paraphrasant une « parole sainte », avait déclamé que « nous Algériens, sommes aux côtés de la Palestine qu’elle ait tort ou raison ». Est-ce par empathie religieuse ? Non plus, car la Palestine est un melting-pot de plusieurs religions, et l’OLP elle-même comporte des factions commandées par des chefs chrétiens. Le soutien fort et constant apporté par la diplomatie algérienne au MPLA angolais, au FRELIMO mozambicain, à l’ANC sud-africain, au PAIGC guinéo-capverdien et à bien d’autres mouvements de libération en Afrique et dans le monde, montre que d’évidence l’esprit de la diplomatie algérienne n’est pas guidée par la sympathie religieuse. Aussi, la véritable cause du soutien sans faille de la diplomatie algérienne aux Palestiniens est ce goût des causes justes né au cours d’une guerre de libération nationale  avide de soutiens internationaux dès ses débuts. Les Algériens savent ce que signifie de compter sur des amis sûrs et constants.

La politique étrangère algérienne incarnée avec brio ces dernières années par Ramtane Lamamra recèle également une dimension d’éthique et de justice : on ne met pas sur le même pied d’égalité un agressé et un agresseur même si ce dernier est puissant.

Goût des causes justes et rejet du droit de la force brutale, voilà ce qui peut également expliquer la proximité, ou en tout cas l’empathie algérienne à l’égard de l’Iran. Ce pays qui n’a bombardé ni envahi personne, qui a été attaqué plusieurs fois sur son propre territoire, qui est totalement encerclé par une constellation de bases militaires américaines, se soucie avant tout  de sanctuariser son territoire en tissant des alliances défensives et en brandissant ses supposées capacités de nuisance. « Si vous me frappez je vous ferais mal », tel est le credo des Iraniens adressé à l’Occident et surtout à Israël qui agite chaque saison la menace de bombardements pour détruire des sites supposés dangereux nucléairement parlant pour sa sécurité et sa survie.  Les Iraniens comme les Coréens du nord n’oublient pas la leçon irakienne d’un Saddam suppliant le Léviathan américain avant la deuxième guerre du Golf, d’épargner son pays qui n’a plus aucune capacité de nuisance. « Ne me frappez pas, venez voir, je n’ai plus rien, je suis inoffensif ». Tel était le message de Saddam à ceux qui avaient programmé la destruction de son pays. Et on l’a frappé, détruit son pays, dans l’humiliation absolue pour lui-même et l’Irak. Le piège de son agression contre l’Iran se referma définitivement sur lui le jour où son corps bascula dans la trappe.

Revenons à la situation actuelle : l’Arabie saoudite joue en ce moment sur la fibre arabe et sunnite, et bien évidemment sur les promesses d’aide financière, pour fédérer autour d’elle une coalition contre l’Iran chiite. L’entreprise n’est pas dénuée de l’arrière pensée belliqueuse d’une guerre proxy américano-israélienne contre l’Iran. On lira l’avenir à partir du 12 mai 2018 quand sera connue la décision du président américain sur l’accord de dénucléarisation de l’Iran signé par l’Europe, les Etats-Unis, la Chine, la Russie et le pays concerné. Le rejet de cet accord par Trump signifiera sans doute le feu vert donné à la guerre. Cette guerre a du reste déjà commencé par les bombardements des bases iraniennes en Syrie par les Israéliens et la volonté des Saoudiens d’écraser  sous un tapis de bombes les Houtis chiites du Yémen soutenus par l’Iran. On peut parier que le belliqueux prince héritier saoudien et les faucons américano-israéliens ne s’arrêteront pas là, ces derniers ayant juré de transformer l’Iran en nation pastorale.

Deux questions se posent cependant. La première : l’Europe, notamment l’Allemagne et la France, marchera-t-elle les yeux fermés, elle dont les intérêts économiques divergent de plus en plus avec ceux du tandem américano-israélien ? On peut supposer que oui  car comme l’avait dit François Mitterrand en son temps, « il est difficile de résister aux Américains », même si aujourd’hui la coupe commence à déborder et l’opinion et les dirigeants européens à se poser des questions sur une alliance devenue franchement contre-productive économiquement.

La deuxième question est de savoir quelle attitude adopteront les Chinois et les Russes. Les premiers ont d’énormes intérêts économiques avec l’Iran et n’entendent pas les sacrifier. Au surplus, une guerre contre l’Iran entrainerait ipso facto le blocus du détroit d’Ormuz et stopperait net une partie importante de leurs  approvisionnements énergétiques. Quant à la Russie qu’on croyait acquise à l’idée d’une alliance russo-irano-turque pour faire pièce au bloc américano-israélo saoudien, prendrait-elle le risque d’une confrontation directe avec les Etats-Unis, confrontatioin dont chacun sait qu’elle pourrait être le prélude à la fin des Temps.

D’un autre côté,  il y va de sa crédibilité de grande puissance qui entend jouer un rôle clé dans les problèmes du monde. Si Vladimir ne se dresse pas pour dire un niet ferme à une guerre contre l’Iran, qui voudra dans l’avenir tisser des liens d’amitié et d’alliance avec un pays qui se contente de vœux pieux pour soutenir ses alliés. Contrairement aux Etats-Unis qui déploient un zèle inégalé pour appuyer ses alliés, notamment Israël et l’Arabie saoudite, ses amis les plus proches au Moyen-Orient. Au demeurant si la Russie détourne pudiquement le regard du bras de fer qui oppose l’Iran au bloc américano saoudo israélien, elle ne fera que renforcer un peu plus  l’encerclement programmé de son propre territoire.

Au Maghreb, le Maroc en toute logique joue la coalition de ses alliés naturels : l’Arabie saoudite et les monarchies du Golfe, l’Amérique et de facto Israël, et rompt ses relations diplomatiques avec l’Iran au prétexte que la République islamique apporte son soutien au Polisario. Cette rupture avec l’Iran n’est pas le fait du hasard même si l’ex Sahara espagnol a toujours été une question vitale pour le Palais royal  et le Makhzen. Car si ce n’était que cela le Maroc aurait depuis longtemps rompu toute relation avec une Algérie base de repli du Polisario, et qui clame publiquement son soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui. La rupture avec l’Iran a une signification claire : Le Maroc doit répondre aux exigences de ses alliés, notamment saoudiens dont le credo « être avec nous ou contre nous » ne souffre ni atermoiement ni position médiane.

Sans apporter de soutien franc à l’Iran, qui est tout de même l’ennemi du très puissant binôme israélo-américain, l’Algérie se démarque de l’initiative saoudienne. Elle ne veut pas cautionner le bellicisme de Mohamed Ben Salmane au service d’une cause qui le dépasse. La diplomatie algérienne qui mise tout sur les solutions pacifiques et politiques  ne s’embarrasse plus de l’ethnicité arabe, l’Algérie venant du reste de renouer avec sa profondeur historique amazighe. Ni de considérants religieux : ni sunnites, ni chiites, même si elle donne l’impression paradoxale d’un pays sunnite solidaire de l’arc chiite (Syrie, Irak, Iran, Hezbollah libanais). Le choix algérien est un choix de principe et n’a rien à voir comme cela a été dit avec de prétendues survivances chiites en terre algérienne depuis l’époque du royaume Kutama de Jijel. Ce choix est déterminé par cette éthique diplomatique qui caractérise la politique étrangère algérienne : se démarquer de l’agresseur supposé et prendre le parti du potentiel agressé. En toute logique,  aux côtés de l’Iran, de l’Irak, de la Syrie et du Hezbollah, ce dernier étant considéré par les Algériens comme un mouvement de libération qui défend l’intégrité territoriale de son pays. Dans les relations internationales, toujours donc le rejet de l’exercice du droit de la force. Ainsi, sans être totalement imperméable au réalisme politique, notamment au cours de ces dernières décennies, ce sont les principes qui guident avant toute chose la politique étrangère algérienne et ses pratiques diplomatiques.

 

Auteur
Pr Belaïd Abane

 




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Ould Kaddour : »El Kiyass j’y tiens, et je m’en fous si vous ne m’aimez pas » (Vidéo)

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Le PDG de la Sonatrach récidive

Ould Kaddour : »El Kiyass j’y tiens, et je m’en fous si vous ne m’aimez pas » (Vidéo)

Le PDG de Sonatrach revient en conférence de presse sur l’histoire dite Abdou El Kiyass, en insistant sur le fait que les gens l’avaient mal compris. “Je m’en fous si vous n’aimez pas Ould Kaddour. L’histoire d’El Kiyass, j’y tiens. J’ai parlé de lui pour dire que les gens dans la rue s’intéressent à la Sonatrach et au prix du pétrole.

N’importe qui peut venir m’interpeller dans la rue sur le pétrole. Ce sont ces gens là qui m’intéressent  Le message n’a peut être pas été bien compris. Ce discours du Kiyass, j’aurais pu le tenir à MIT ou dans un autre endroit où j’ai fait mes études, et le message serait passé”, a-t-il déclaré.

Auteur
B . K

 




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Des vols vers Alger déroutés vers d’autres aéroports

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En raison d’un épais brouillard

Des vols vers Alger déroutés vers d’autres aéroports

Certains vols internationaux et intérieurs d`Air Algérie qui devaient atterrir samedi à l`aéroport d`Alger ont été déroutés vers les aéroports de Constantine et d’Oran en raison d’un épais brouillard, a indiqué à l`APS la responsable de la communication d’Air Algérie, Mounia Bertouche.

Au total, 6 vols, dont quatre internationaux prévus en atterrissage sur l`aéroport d`Alger dans la matinée du samedi ont été déroutés vers les aéroports de Constantine et d’Oran, à cause d’un épais brouillard qui a engendré une faible visibilité, précise la même responsable.

Il s’agit des vols en prévenance d’Istanbul, d’Ouagadougou, de Niamey qui ont dû atterrir aux aéroports de Constantine, alors que le quatrième vols reliant Dakar à Alger a été dérouté vers l’aéroport d’ Oran.

Ainsi, les deux autres vols domestiques reliant Tindouf et Djanet à l’aéroport d’ Alger ont été déroutés respectivement vers les aéroports d’Oran et de Constantine, a signalé la même responsable.

Les passagers des vols déroutés regagneront le capitale dés que les conditions météorologique seront améliorées, et ce à bord des appareils d’Air Algérie a rassuré Mme Bertouche.

Pour rappel, la compagnie Air Algérie avait annoncé jeudi que des vols de et vers la France pourraient être perturbé samedi (aujourd’hui) et dimanche, suite à un mouvement social des contrôleurs aériens de la région du Marseille. Par conséquent, les vols d’Air Algérie vers l’Europe traversant la région de Marseille seront aussi concernés par ces retards, avait indiqué la même source.

Auteur
Avec APS

 




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Accidents de la circulation: 6 morts et 28 blessés en 48 heures

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Selon la Protection civile

Accidents de la circulation: 6 morts et 28 blessés en 48 heures

Six (06) personnes ont trouvé la mort et 28 autres ont été blessées dans neuf (09) accidents de la circulation survenus durant les dernières 48 heures au niveau national, indique samedi un communiqué de la Protection civile.

Le bilan le plus lourd a été déploré au niveau de la wilaya de Blida avec deux (02) personnes décédées et cinq (05) autres blessées dans deux accidents, précise la même source.

Deux autres personnes âgées respectivement, un homme de 84 ans et une femme de 77 ans, sont décédées par intoxication au monoxyde de carbone émanant d’un chauffage à gaz à la cité Chaibia dans la commune d’Ouled Chbel (Alger), alors que les éléments de la Protection civile sont intervenus pour prodiguer des soins de première urgence à quatre (04) autres personnes incommodées par le monoxyde de carbone dans les wilayas d’El Bayadh et Constantine, selon la même source.   

Deux (02) décès par noyade ont été également enregistrés, selon le communiqué, précisant qu’il s’agit d’un adolescent de 17 ans retrouvé mort à la plage Coralese dans zone rocheuse de la commune de Bousfer (wilaya d’Oran) et d’un homme de 35 ans, noyé dans une mare d’eau au lieu-dit Ouled Selmoune dans commune de Khebouzia (wilaya de Bouira).

Auteur
Avec APS

 




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L’équipe nationale du Brésil privée de Dani Alves

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Mondial-2018

L’équipe nationale du Brésil privée de Dani Alves

Coup dur pour la Seleçao: touché au genou droit en finale de la Coupe de France avec le PSG mardi, le latéral droit brésilien Dani Alves sera privé de Mondial en Russie. De quoi faire enrager les supporters du Brésil, qui prient toujours pour que Neymar revienne à son meilleur niveau.

« C’est une lésion qui nécessite un traitement chirurgical quand le genou le permettra dans un certain temps. Le genou est actuellement gonflé et limité. Il faut qu’il refroidisse, qu’il récupère et que la douleur diminue », a précisé vendredi soir à Paris à quelques médias, dont l’AFP, Rodrigo Lasmar, le médecin de l’équipe du Brésil.

« L’opération sera probablement faite à Paris. Elle sera prise en charge par le PSG, qui définira la date. Il faut environ six mois pour une récupération totale et pouvoir rejouer », a ajouté le Dr Lasmar.

« Dans les premiers moments, il a été fort. Il a demandé au docteur ce qu’il avait exactement, et ce qu’il devait faire pour récupérer. Je ne vais pas le nier : il a eu quelques larmes, et a repris des forces. Il nous a dit : je ne veux pas que les gens soient tristes ou mélancoliques. Amenez mon énergie au Brésil », a confié Edu, le manager de l’équipe du Brésil. 

Anticipant sans doute cette mauvaise nouvelle, Unai Emery, le coach du Paris SG, avait eu des mots devant la presse vendredi après-midi, sybillins sur le moment, mais qui prennent des contours d’hommage après l’officialisation de son forfait par la Fédération brésilienne.

« Les médecins étudient ce qui est le mieux pour Dani Alves. Je suis très désolé pour lui. Dani Alves, c’est le coeur et une carrière », avait glissé au détour d’une phrase Emery.

L’entraîneur du PSG avait même utilisé un ton plus dur en revenant sur la faute à l’origine de la mésaventure du cadre de la Seleçao: « Sa blessure, c’est une action que tous les joueurs ne font pas comme ça: il est allé chercher l’adversaire avec de l’agressivité, alors qu’on est à la 80e minute et qu’on mène 2-0 ».

L’international brésilien, 35 ans, s’est blessé lors de la finale de la Coupe de France remportée contre Les Herbiers mardi soir (2-0) sur un geste de Kevin Rocheteau.

Le club avait alors évoqué une « désinsertion haute de son ligament croisé antérieur avec entorse postéro-externe ». Un diagnostic initial confirmé par des examens complémentaires.

En 2014, une autre star sud-américaine avait été privée de Mondial à cause d’une blessure en Coupe de France, le Colombien Radamel Falcao, touché à un genou lors d’une rencontre face aux amateurs de Chasselay, avec Monaco.

Carrière colossale

Alves, qui a déjà revêtu plusieurs fois le brassard de capitaine, est un pilier de sa sélection, avec plus de 100 capes au compteur. Passé par les plus grands clubs européens, notamment le FC Barcelone et la Juventus Turin, il est aussi le recordman du nombre de trophées dans le football mondial, 38 au total, grâce à la Coupe de France gagnée mardi.

En 17 ans de carrière, le latéral brésilien a en effet remporté un titre avec l’Esporte Clube de Bahia dont il est originaire, 5 avec Séville, 23 avec le FC Barcelone, deux avec la Juventus Turin, quatre avec le PSG et trois avec la sélection brésilienne, selon un décompte de la presse française.

Son absence au Mondial est donc un énorme coup dur pour le Brésil, qui s’était déjà fait très peur fin février, avec le PSG, quand Neymar avait quitté les siens sur une civière lors d’un match contre Marseille, blessé au pied droit.

Pas de doublure incontestable

« Ney » était finalement rentré au Brésil début mars pour se faire opérer d’une fracture d’un os du pied. Deux mois plus tard, il est revenu à Paris pour assister à la finale de son équipe contre les Herbiers (D3), qui aura valu à Dani Alves son infortune.

Pour Neymar, la convalescence se déroule bien à entendre son staff médical, dont Rodrigo Lasmar. L’attaquant vedette prend toutes les précautions pour être remis pour la Coupe du monde, qui verra le Brésil affronter la Suisse, le Costa Rica et la Serbie dans la poule E.

La sélection brésilienne ne dispose pas d’alternative incontestable au poste d’Alves, un des meilleurs arrières droit au monde. Homme de confiance de Tite, Fagner, qui joue aux Corinthians, ancien club du sélectionneur, est également blessé et Rodrigo Lasmar ira à son chevet dimanche.

Danilo (Manchester City) est pour sa part critiqué pour son manque de rigueur dans les replis défensifs.

Dani Alves est en outre réputé pour son incroyable combativité sur le terrain, voire sa hargne, comme lors d’un match contre Lyon où son coup de colère contre l’arbitre lui avait valu un carton rouge et trois matches de suspension. Son remplaçant devra avoir du caractère.

Auteur
AFP

 




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Riposte internationale accueille samedi Madjid Ben Chikh

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Conférence au siège de Taferka

Riposte internationale accueille samedi Madjid Ben Chikh

Riposte Internationale organise une conférence-débat, samedi 12 mai à 14h30, avec le Professeur Madjid Ben Chikh .

     Thème de la conférence : Le recours à la Force internationale
 

La conférence sera suivie d’une vente-dédicace de son dernier ouvrage .
– Lieu : siège Taferka , 49 bis Avenue de la Résistance. 93100 Montreuil.
– Métro : Ligne 09
– Station : Croix-de-Chavaux. Montreuil. 

 




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La promotion du livre et la critique littéraire mal prises en charge

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Médias culturels en Algérie

La promotion du livre et la critique littéraire mal prises en charge

Le phénomène des cafés littéraires commence à s’ancrer dans certaines villes algériennes, annonçant sans doute de nouveaux repères pour le regroupement autour du livre, de la lecture et des auteurs.

La situation peu enviable de la presse culturelle en général, et des magazines à vocation littéraire en particulier, ont indéniablement poussé les lecteurs et les auteurs vers de nouvelles formules de présence et de contact. Cette nouvelle formule, qui a lancé ses premiers jalons en Kabylie, avec les restrictions stupides que l’administration a tenté de dresser contre ce genre d’initiatives, commence, en toute apparence, à faire des émules. C’est dire, paradoxalement, le vide laissé par les canaux traditionnels de la promotion du livre et de la critique littéraire dans une ère de développement des nouvelles technologies de l’information e de la communication.

L’accompagnement de la création littéraire et des autres activités qui lui sont liées demeure le parent pauvre de cette chaîne, belle, exaltante, mais éreintante, qui commence par la hantise de la page blanche de l’auteur, et qui se termine par la nuit blanche du lecteur happé par la magie et la musicalité des mots, le galbe des images et l’épaisseur des personnages. Une chaîne censée être ponctuée, dès la publication de l’ouvrage, par un travail de présentation et de critique littéraire, à savoir la première étape de la critique qui a pour support les journaux quotidiens et les magazines. L’autre maillon de la critique est, bien entendu, supposé avoir pour réceptacle l’Université et les revues spécialisées.

Les derniers écrits de Wassiny Laâredj, de Kamel Daoud, de Nadjib Stambouli, de Kamal Bouamara et de bien d’autres auteurs, ont à peine fait l’objet de quelques fiches de lecture ou de compte-rendu express dans la presse quotidienne ou sur certains sites électroniques. En tous cas, on est loin de ce qui se faisait dans les anciens magazines, hebdos ou mensuels, consistant à aller davantage dans l’analyse de l’œuvre et à réserver une place de choix à des entretiens avec les auteurs. Les annonces ou commentaires sur les réseaux sociaux, valent, dans ce domaine, plus un échange de « curiosités » que des analyses ou critiques de l’œuvre.

Restent les émissions télé ou radio, qui tentent, tant bien que mal, avec les limites de programmes auxquelles elles sont soumises, de combler cet effarant vide, car, c’en est bien un. La « fête » que peut représenter le salon du livre- national ou international-, possède, elle aussi, ses propres limites, d’autant plus que les œuvres littéraires de qualité sont noyées dans la grande braderie où se côtoient le livre religieux, les recettes de cuisine, le parascolaire et le livre purement scientifique et technique. Dans cet éventail, le roman, la nouvelle, la poésie et la pièce de théâtre représentent un segment minoritaire, poussant les auteurs et leurs lecteurs à se regrouper en une curieuse « secte » dans un coin du Salon, menant un échange parfois inaudible, écrasé par le brouhaha de l’extra-littéraire.

Pourtant, nous savons bien qu’il y a, au cours de ces dernières années, un certain regain de dynamisme dans la production du livre en Algérie. La production littéraire proprement dite (romans, nouvelles, poésie, théâtre), sans qu’elle atteigne un niveau qui puisse hisser notre pays au rang d’organisateur de rentrées littéraires, comme elles se produisent dans les grands pays producteurs et consommateurs de littérature, a pu quand même sortir de la léthargie des années 1990, où presque la seule production connue était la littérature dite d’ « urgence », écrite et souvent publiée à l’étranger pour dire le mal…interne de la décennie rouge.

Le livre algérien en déficit de « lisibilité »

Le Salon international du livre qui se tient chaque année à Alger, donne à peu près la dimension de la production littéraire nationale, en arabe, en français et en tamazight. Cependant, en dehors de ce salon, qui a une action de promotion bien limitée dans le temps, l’on a du mal à trouver les créneaux ou les instances qui puissent accompagner le livre dans son parcours, allant de l’auteur jusqu’aux lecteurs et aux bibliothèques. Notre pays n’arrive pas à établir une tradition de vulgarisation et de promotion du produit livresque; cela, sans parler du travail de critique littéraire et de classification qui est censée revenir aussi bien à l’université qu’à d’autres instances littéraires (associations, fondations). Ce domaine reste réellement en friche. C’est presque le hasard des rencontres entre le livre et le lecteur, qui peut faire découvrir un auteur extraordinairement génial. Même réalisée, cette « découverte » se limite à des cercles restreints. Généralement, il faut beaucoup de temps pour que la décantation se fasse. Elle se fait de façon brouillonne, sans repères ni critères précis. C’est pourquoi, il serait malaisé de fonder le jugement et la classification sur un processus aussi aléatoire.

Certes, la presse écrite et les sites électroniques, sans prétendre se substituer aux instances académiques ou aux supports de la critique littéraire, sont susceptibles de contribuer à la lisibilité de la production littéraire, au moins en donnant les grandes orientations (biographie de l’auteur, contexte, petit résumé de l’histoire,…). Dans le créneau de la promotion, les supports d’information générale constituent un maillon précieux dans la chaîne de production du livre. L’on a remarqué que les éditeurs eux-mêmes prennent souvent l’initiative de faire insérer des encarts publicitaires relatifs à leurs nouvelles parutions.

Néanmoins, la tradition littéraire européenne, celle qui est à l’origine du roman moderne depuis au moins le 19e siècle, a établi un support précieux et qui a la vie longue, visant à accompagner le livre dans l’effort de promotion, de critique littéraire et de classification; il s’agit, bien entendu, de la revue. Dans tous les pays à grande vocation de lecture, la revue demeure un outil indispensable pour présenter les livres et les auteurs, et pour, aussi, instaurer des débats et des espaces, non seulement de critique littéraire, mais également de grands débats intellectuels dont la publication de certains ouvrages peut être le point de départ et de ralliement. De même, une telle entreprise peut ouvrir la voie à ceux qui sont tentés par le travail de traduction à l’intérieur des trois langues usitées en Algérie, et même au-delà.

Une tradition non entretenue

En Algérie, après avoir connu, dans le prolongement de la tradition coloniale, une certaine effervescence au début de l’indépendance, l’espace médiatique à vocation littéraire s’est réduit en peau de chagrin dès la fin des années 1980 jusqu’à créer un grand vide dans le domaine. Sur les étalages des buralistes ou dans les librairies, l’on ne trouve actuellement- et encore de façon irrégulière et pas sur tout le territoire national- que le magazine Livres.

Le magazine culturel Passerelles, un mensuel de haute facture, a disparu depuis quelques années. Jusqu’à un passé récent, c’étaient presque les seules magazines qui portaient encore, un tant soit peu, le souci de la lecture et du livre.

On tient ainsi à partager avec le lecteur des moments de joie, en découvrant des auteurs et en lisant des extraits de leurs œuvres.

Au lendemain de l’Indépendance, même des magazines et des périodiques d’informations générales ont pu rendre compte des productions littéraires algériennes et étrangères, les faire connaître du grand public, en présenter la synthèse et, parfois, créer des tribunes de critique littéraire, selon, naturellement, les limites de format et de vocation de ce genre de magazine. Après Révolution Africaine, où eurent à exercer Anna Gréki, Mourad Bourboune, Mohammed Harbi, et Novembre, fondé par Mohamed Boudia, nous aurons, pendant les années soixante-dix Algérie-Actualités, puis Parcours maghrébins. Pendant plus d’un quart de siècle, le premier servait de creuset et de lieu de rencontre d’une élite journalistique qui a investi foncièrement dans la rédaction culturelle et littéraire. On avait droit à des présentations et des analyses d’œuvres picturales, poétiques, romanesques, théâtrales et cinématographiques. On a eu même droit à un périodique de haute qualité, mais qui aura la vie brève, consacré au cinéma et à la télévision, Les Deux écrans, dû à Abdou Benziane, Mouny Berrah et d’autres plumes trempées dans souci de servir la culture cinématographique et audiovisuelle dans notre pays.

Après le Printemps amazigh d’avril 1980, les animateurs de l’underground culturel berbère étaient parvenus à éditer la revue clandestine Tafsut, qui, par la qualité de certains de ces articles, n’avait rien à envier aux revues culturelles réalisées à grand budget. Cette publication, produite par la cotisation des étudiants et enseignants de l’Université de Tizi Ouzou, sous format de polycopié d’une soixantaine de pages agrafés, était diffusée sous cape jusqu’aux établissements universitaires les plus reculés du pays. Paradoxalement, l’expérience s’arrêta avec…la fin de la clandestinité et l’ouverture du pays au pluralisme politique.

Ruptures: une exaltante expérience arrêtée par la furie terroriste

Bien auparavant, les pages culturelles d’El Moudjahid (avec un supplément hebdomadaire) et les pages culturelles de l’Actualité de l’émigration, périodique édité alors part l’Amicale des Algériens en Europe (une organisation de masse du FLN à l’étranger!), avaient ouvert-selon des limites flexibles établies par le système du parti unique- des tribunes littéraires parfois de grande valeur. L’on se souvient particulièrement de cette grande interview de Mouloud Mammeri, réalisée en 1987 pour le compte de l’Actualité de l’émigration, sur un ton de liberté inhabituel, par le professeur Abdelkader Djeghloul.

Avec l’ouverture démocratique post-Octobre 88 et le pluralisme de la presse écrite d’avril 1990, une grande partie de la presse avait surtout pour souci de s’inscrire dans les luttes politiques et idéologiques qui réservaient peu de place à la culture de façon générale. L’exception allait émaner de quelques journalistes issus d’Algérie-Actualités pour une nouvelle aventure exaltante, mais que le tragique destin de l’Algérie arrêtera en plein envol. Ce fut l’hebdomadaire Ruptures, fondé par Tahar Djaout et ses amis en 1991. La furie terroriste arrêta l’expérience- d’un magazine culturel, littéraire et de débats intellectuels- avec l’assassinat de Djaout en juin 1993.

Aujourd’hui, le champ est presque vierge dans l’accompagnement et la promotion du livre et de la littérature. Du même coup, les repères sont quelque peu brouillés pour la consécration des écrivains, des poètes, des dramaturges et d’autres hommes de culture. Si des prix et des concours sont parfois organisés dans le domaine littéraire, leur valeur ne fait souvent pas l’unanimité. Le retour vers les revues littéraires, tout en investissant, à cette fin, le support électronique, apparaît comme une nécessité impérative à laquelle devrait contribuer aussi l’université, considérée comme un des réceptacles majeurs de la lecture, de l’analyse, de la critique littéraire et du jugement.

A.N. A.

Auteur
Amar Nait Messaoud

 




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La CNAS de Batna insiste sur la protection des travailleurs

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Journée portes ouvertes sur les équipements de protection individuelle

La CNAS de Batna insiste sur la protection des travailleurs

Dans le cadre de la promotion de la protection des travailleurs contre les risques professionnels, la CNAS de Batna a organisé une journée portes ouvertes à travers toutes ses agences de la wilaya de Batna.

Selon Ait El-Hocine Mourad, le directeur, la campagne de sensibilisation a porté sur la dotation et le port des équipements de protection individuelle (EPI). Pour ainsi dire, cette campagne a permis aux spécialistes de la prévention d’informer et de sensibiliser les employeurs et les travailleurs en leur fournissant des éclaircissements concernant la culture de la prévention des risques professionnels notamment sur le choix des équipements de protection individuelle pour la sécurité et la protection de la santé des travailleurs.

En outre, dans le même domaine de la prévention, l’Algérie a adopté des mécanismes juridiques et normatifs importants sur le plan législatif et organisationnel. Notamment la loi no 88-07 de l’année 1988, relative à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine du travail. Cette dernière définit les voies et les moyens afin d’assurer aux travailleurs les meilleures conditions d’hygiène, de sécurité et de médecine du travail, apprend-on auprès du directeur de la Cnas de Batna.

Il est à noter que les mécanismes normatifs que l’Algérie a adoptés, sont par-ailleurs de l’ordre de 69 normes. Les NA relatives aux équipements de protection individuelle, inspirées des normes internationales ISO. Les normes régionales EN et les normes françaises NF. Ces normes orientent les employeurs pour se doter des meilleurs équipements de protection individuelle adaptés à la nature de l’activité et d’une efficacité reconnue à protéger la santé du travailleur contre les risques professionnels.

Ait El-Hocine Mourad estime que cette campagne d’information et de sensibilisation vise les travailleurs et les employeurs sur la prévention des risques professionnels mais aussi la vulgarisation des lois algériennes relatives à l’hygiène la sécurité et à la médecine du travail.

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Israël bombarde la Syrie et crie à la menace iranienne

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Moyen-Orient

Israël bombarde la Syrie et crie à la menace iranienne

L’intensité des frappes d’Israël sur des cibles iraniennes présumées en Syrie, présentées comme une riposte à des tirs inédits de roquettes, suscite la crainte d’un embrasement régional.

« On se rapproche du précipice », dit à l’AFP Heiko Wimmen, du cercle de réflexion International Crisis Group, selon qui « les Israéliens envoient des messages sur leurs lignes rouges ».

Ces mises en garde de l’Etat hébreu ont déjà débuté « le mois dernier », remarque-t-il, en référence aux précédentes actions militaires israéliennes en Syrie.

Mais cela devient « plus intense », ajoute M. Wimmen, pour qui, « un jour où l’autre, avec ces actions, les Iraniens vont dire: il nous faut riposter avec force, il nous faut dissuader les Israéliens si nous voulons rester en Syrie, nous devons frapper ».

Les circonstances des événements de la nuit sont encore troubles.

Israël dit avoir mené des dizaines de raids aériens contre des cibles iraniennes en Syrie en représailles au tir par des éléments de la Brigade al-Qods, la force des Gardiens de la Révolution chargée des opérations extérieures, d’une vingtaine de roquettes sur la partie du Golan syrien occupée par l’Etat hébreu.

L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a affirmé de son côté que l’attaque déclenchée sur les positions israéliennes -dont il n’a pas été en mesure d’identifier les auteurs- avait été menée après un « premier bombardement israélien » sur une localité syrienne.

L’Iran n’a pas réagi officiellement jeudi aux accusations israéliennes.

« Grand coup » 

Pour Nicolas Heras, analyste au cercle de réflexion américain Center for a New American Security, « Israël piaffe d’impatience et veut asséner un grand coup aux forces iraniennes en Syrie ».

« Il est évident que (le Premier ministre israélien) Benjamin Netanyahu croit avoir le feu vert pour affronter l’Iran en Syrie, quelles qu’en soient les conséquences », dit-il à l’AFP.

D’après lui, « les Israéliens sont persuadés qu’ils sont en train de vivre un scénario cauchemardesque dans lequel l’Iran avance en Syrie avec l’intention de lancer une guerre qui anéantirait » leur pays.

Les frappe israéliennes de la nuit sont d’une ampleur sans égale de sa part en Syrie depuis des décennies, relève Eran Etzion, ex-directeur adjoint du Conseil national de la sécurité israélienne.

« Nous somme dans un processus d’escalade, mais nous n’en sommes qu’au début », prévient-il, même si, selon lui, le silence de Téhéran « pourrait indiquer que (l’Iran) ne veut pas d’une escalade totale ».

Pour Foad Izadi, professeur à la faculté d’études internationales de l’Université de Téhéran, « l’Iran ne cherche pas la confrontation avec Israël en Syrie ».

« Les forces iraniennes ne sont pas allées en Syrie pour combattre Israël, elles y sont pour apporter de l’aide au gouvernement syrien », avance-t-il. « La dissuasion de l’Iran vis-à-vis d’Israël se fait au Liban, avec plus de 100.000 missiles du Hezbollah », argue M. Izadi.

Mohammad Marandi, analyste politique à l’Université de Téhéran, juge que « les Israéliens affabulent » et qu' »aucun Iranien n’a été tué ou blessé la nuit dernière » par les frappes israéliennes. Sinon, les portraits des victimes auraient fait le tour des médias sociaux iraniens jeudi, fait-il valoir.

Les forces iraniennes présentes en Syrie n’agissent pas de manière indépendante, « mais sous le commandement des Syriens », dit-il, et il n’y a pas eu d’attaque iranienne contre Israël pendant la nuit, d’après lui.

Médiation russe? 

« Les Israéliens veulent faire (de la Syrie) une affaire irano-israélienne, mais ce n’est pas le cas », ajoute cet ancien membre de la délégation iranienne ayant négocié l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien conclu en juillet 2015.

« Ils exploitent la situation », provoquée par le reniement américain de cet accord, estime-t-il.

A l’étranger, l’inquiétude monte, à en juger par la multiplication des mises en garde officielles en Europe ou en Russie. « Maintenant, la balle est dans le camp des Iraniens », juge quant à lui le général de brigade en retraite Nitzan Nuriel, ex-directeur du bureau antiterroriste à la primature israélienne: « Ils doivent décider s’ils veulent intensifier la friction, par exemple en demandant au Hezbollah de faire quelque chose, ou alors ils comprennent qu’à ce stade ils ne peuvent rien entreprendre contre nous. » 

Pour M. Heras, les Iraniens voudront montrer d’une manière ou d’une autre qu' »ils ne craignent pas la machine de guerre israélienne ».

« A moins que la Russie (qui soutient comme l’Iran le gouvernement de Damas, ndlr) ne s’interpose et joue l’arbitre (…), le risque d’escalade est certain ».

Auteur
AFP

 




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Ne touchez pas à maître Ali Yahia Abdennour

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L’appel retentissant d’un collectif d’intellectuels

Ne touchez pas à maître Ali Yahia Abdennour

La dignité humaine est l’âme du combat pour toutes les causes justes. Quand elle est atteinte, l’être humain est atteint dans tout ce qu’il a de plus cher. Toutes les causes justes ont leurs repères, leurs défenseurs : des femmes et des hommes d’honneur qui nous apprennent à vivre et à nous battre en esprits libres !

Maître Ali Yahia Abdenour, fondateur avec Aissat Idir de l’UGTA en 1956, pionnier du combat pour les libertés démocratiques en Algérie, est de tous les combats pour la défense des droits humains. Militant de la cause nationale dès son jeune âge, il a consacré plus de 73 ans de sa vie à l’Algérie, à nous apprendre à vivre notre algérianité dans toute sa richesse, à nous apprendre à aimer l’Algérie, à être fiers d’être les enfants d’un peuple porteur d’une révolution qui a fait l’admiration des peuples du monde entier.

Du haut de ses 98 ans, Ali Yahia incarne notre algérianité dans ce qu’elle a de meilleur. Il est l’exemple à suivre pour tou(te)s les Algériennes et les Algériens épris de liberté, de vérité et de justice. Aujourd’hui, cet humaniste convaincu fait face à l’insoutenable hogra (arbitraire) d’un régime autoritaire qui œuvre inlassablement à empêcher l’emergence de toute personnalité crédible, à l’exemple de Maître Ali Yahia Abdenour, de la société civile.

Par son attitude arbitraire, l’administration porte ainsi atteinte au droit et à la dignité de la victime en l’empêchant d’acquérir en toute légalité l’appartement, sis à l’immeuble «Lutécia» au 35, boulevard Bougara à El Biar, sur les hauteurs d’Alger. Un appartement qu’il occupe en sa qualité de locataire depuis 1962 !

Contrairement à la situation des autres locataires de l’édifice qui a été régularisée étant donné que l’immeuble en question est un bien vacant, celle de Maître Ali Yahia bute depuis des années sur le refus de l’administration « compétente » de lui permettre d’acquérir l’appartement, dans le strict respect des lois en vigueur.

Cet inqualifiable traitement que le régime lui inflige est en vérité un avertissement lancé à tous les citoyens et organisations qui se battent pour l’instauration d’un État de Droit. Au-delà de la personne d’Ali Yahia, cet acte constitue une atteinte aux fondements du combat pour les Droits de la personne humaine dans notre pays.

Comme si les prisons et la diabolisation que Maître Ali Yahia Abdenour a connues ne suffisaient pas, le régime pousse l’ignominie jusqu’à vouloir priver un homme, – bientôt centenaire !- un militant impénitent pour le respect de la dignité humaine, d’avoir un chez-soi.

Allons-nous laisser faire une telle forfaiture ?

Nous, signataires de cet appel, appelons l’administration à lever tous les obstacles bureaucratiques à l’accès d’Ali Yahia Abdenour à son droit et invitons les citoyens, les avocats, ses compagnons de lutte à manifester leur solidarité.

L’arbitraire subi par Ali Yahia Abdenour est fondamentalement politique. Nous voulons l’arrêter tel qu’il est et forcer le régime à ordonner à ses sbires de réhabiliter le citoyen Ali Yahia Abdenour dans son droit à un logement à son nom, là où eux-mêmes ont pris des biens immobiliers coloniaux au dinar symbolique.

La liste des signataires :

– Said Khelil : Ancien secrétaire général du FFS.

– Ramdane Achab : Editeur – Tizi Ouzou.

– Tahar Khalfoune : Universitaire.

– Dr Mohamed Lahlou : Universitaire.

– Djamaledine Benchenouf : Journaliste.

– Hamid Salmi : Universitaire.

– Nourredine Ahmine : Avocat.

– Habib Souaidia : Auteur de « La sale guerre ».

– Salah-Eddine Sidhoum : Chirurgien. Alger.

– Ali Brahimi : Ancien député.

– Samir Belateche : Militant du combat pour les droits de la personne humaine.

– Fatiha Benabdlouhab : Militante du combat démocratique.

– Dalinda Darris Ouamara : P.pharmacie – santé publique.

– Ali Benouari : Président de Nida El Watan.

– Djamal Lalileche : LADDH.

– Brahim Younessi : Ancien dirigeant du MDA.

– Halima Farrah : Citoyenne.

– Me Moufida Kacedali : Avocate.

– Mme Zoubida Assoul : Avocate et présidente de l’ucp.

– Nacer Heddad : Militant du combat démocratique.

– Youcef Hebib : Militant du combat démocratique.

– Zohral Awrass Bouras : Militante des droits de l’Homme.

– Ali Choubane : Militant du combat démocratique.

– Walid Bouray : Militant politique.

– Ibrahim Abdelkader : Retraité.

– Me Salah Dabouz : Avocat et activiste humanitaire.

– Kamal Mammar : Militant politique. Militant des droits de l’Homme. Membre du Comité Directeur LADDH.

– Adib Fayçal : Chirugien dentiste – Militant du combat démocratique.

– Azzi Arab : Syndicaliste – Militant du combat démocratique.

– Kaci Rahem : Avocat.

– Hamid Arab, journaliste

-Mohamed Said Ould Oulhadj : Militant du combat démocratique.

– Azeddine Lateb : Travailleur-immigré.

– Hocine Redjala : Journaliste et réalisateur.

– Chekir Sahnoune: Militant des droits de l’Homme.

– Ahmed Haddouche : Chef d’entreprise France.

– Ahmed Arrad : Retraité: moudjahed, ex cadre supérieur de la nation et ex scretaire national à l’Organisation nationale des moudjahidine

– Nour-Eddine Benfodil

– Nacira Abrous.

– Soufiane Denane : Informaticien.

– Rachid Zroug : Ex capitaine marine marchande.

– Fatah Mallek.

– Hacene Kadi : Technicien tableau d’exploitation (Sonatrach)et poète.

– Farid Derras.

– Mokhtar Tahi : Professeur retraité.

– Hamid Diaf : Retraité

– Hamid Ouakli :

– Kamal Toudji : Ingenieur montréal

– Idir Ziane : Commerçant.

– Ali Cherif.

– Abdelhamid Bezzoudji : Retraité.

– Karim Salhi : Assistant technique en gestion des matieres dangereuses a l’universite du Quebec a Montreal.

– Brahim Koussa : Commerçant.

– Farid Aïssani : Enseignant.

– Mustapha Hadjih : Architecte informatitien.

– Mohand Akli Chennit :

– Ahmed Bedrici : Postier.

– Joseph Gariou :

– Achour Djamaa : Ex cadre dirigeant.

– Karim Rili : ingénieur.

– Ahmed Maghraoui : Soignant.

– Hamid Chadi : Retraité.

– M. Mustapha Kemal Mesli : Médecin en retraite. Tlemcen.

– Benaouf Djamal : chômeur.

– Abdelkrim Chergui : Cadre de la santé retraité.

– Ahmed Seghouane.

– Mme Ouali Fatima Vve Amazouz : Femme au foyer.

– Skander Sabaa : Chef de département á NAFTAL.

– Bousseghir Meziani : Banquier.

– Mohamed Hamma : Medecin gynécologue.

– Abderrahmane Aous : Prof d’Anglais et Artiste.

– Mohammed Zamoum : Retraité.

– Naceur Hamadache : ex Directeur central en retraite.

– Abdelghani Doghmane : Psychologue.

– Sid Ali Boutliba : Gérant Entreprise.

– Lila Haoues : Chirurgien dentiste.

– Karim Hamani : Fonctionaire.

– Abdellatif Agabi : Architecte.

-Takhtoukha Derradji : Commediènne.

– Hocine Hamchaoui.

– Hayet AGABI : Biologiste.

– Salah Ghazali.

– Boubekeur Mazouzi : Cadre retraité SNTF.

– Nadjib Allia

– Dr Salima Hafid : Retraitée santé.

– Djamel Sadeg.

– Rahim Noureddine :

– Nacer Nabil : Militant de LADDH.

– Akil Rachid : Exploitant auto-école.

– Mourad Hamad : Etudiant.

– Mohamed Taboudoucht.

– Azzedine Hadjseyd.

– Lounès Hahad : Diplôme Ingénieur.

– Mohamed Tifouri.

– Khaled Bourbatache.

– Nordine Chebbah.

– Hadj M’hamed Bennani.

– Mohamed Taleb.

– Mebarek Kerrache : Retraité.

– El Amine Derrar Djelloul : Médecin.

– Salem Ayadi.

– Moussa Medjmadj.

– Karim Aït Kaci : Tecnicien.

– Yahya Sebaibi : Professeur des universités en retraite.

– Nadir Imadali : Retraité.

– Fariz Bereksi : Ingenieur télécoms.

– Merouane Guemar : Universitaire.

– Redouane M’hamed : Ingénieur Qualité.

– Ali Ait saada : Retraité.

– Mohamed LALALI : Fonctionnaire.

– Ferrat Bachir : Ex Directeur Retraité.

– Abdel Djebbar : Retraité.

– Messaadi Mouna.

– Salem Ait Youcef : Cadre d’entreprise – Doctorant en droit.

– Kamel Bencheikh : écrivain.

– Mohand Amokrane Handala : Universitaire.

– Abdallah Nait Djoudi : Commerçant.

– Yazid Mohamed-Seghir : Étudiant ingénieur.

– Mahfoud Chibout : Médecin généraliste.

– Ruiz François : Libre Penseur.

– Kamel Haider : Fonctionnaire retraité.

– Omar Asroun.

– Saïd Khennaf : Fonctionnaire.

– Said Rachedi :Ex PDG – Universitaire.

– Rachid Berchiche : Ingénieur.

– Mhamed Hassani ; Ecrivain.

– Dr Lakhdar Amokrane : Médecin, militant pour les DH et la démocratie et Premier secrétaire de Jil Jadid.

– Noureddine Ait Yahiatene : Architecte expert international.

– Djamila Issad.

– Rabah Larbi : Retraité.

– Yacine Benabderrahmane.

– Ahmed Ouamrouche : Enseignant à Saint-Etienne.

– Mme Chafika Nedjadi : Ingénieur en informatique.

– Abdennour Guellaz : Ingénieur.

– Said Alem : Directeur.

– Amina Dahmani : Etudiante.

– Ahcène Grine : Professeur de guitare et de basse.

– L’djida Bitam : Universitaire.

– Kamel Hamdi-Pacha : Enseignant.

– Youcef Djaroun : Etudiant – militant des droits de l’Homme.

– Ali Laoubi.

– Ben Mamar Abdenour.

– Lamara Belaïd : Citoyen.

– Laid Firad : Professeur de Mathematiques retaité.

– Fodil Harboula militant des droits de l’Homme.

– Nourredine Belmouhoub : Défenseur des droits de l’Homme -LADDH- Alger.

– Akli Graïne : Retraité.

– Achour Zerdani.

– Mouloud Yefsah.

– Rafik Baba Ahmed : Universitaire en retraite – Journaliste.

– Belkacem Amarouche : Parlementaire 2012-2017 – Conseillé en éthique et en droit européen.

– Mourad Ouchichi : Maître de conférences Université de Béjaia.

– Ibrahim Boudriche : Retraité.

– Abderazek Cherait : Ancien gestionnaire en retraite.

– Salem Attar : Administrateur conseiller à la retraite.

– Djamel Atta, militant politique et défenseur des droits de la personne humaine.

– Abdelhamid Rahil : Ingénieur retraité.

– Mohamed Beddek : Ingénieur.

– Youcef Ouarab : Retraité.

– Idir Mohammed Yacoub : Master 2 Analyse de Projets et Développement durable Université Rennes 1.

– Ferhat Ahcène : Militant politique de gauche.

– Aissa Rahmoune : Avocat. Vice président de la LADDH.

– Mohamed Djebouri.

– Hamid Belkaid : Simple citoyen.

– Adel Boucherguine : Journaliste.

– Mourad Cherifi : Ingénieur sonelgaz.

– Akli Khermane : Fonction infirmier – militant amazigh et du FFS.

– Slimane Addouche : Militant pour la démocratie et les droits de l’Homme.

– Meziane Biuheddou : Retraité.

– Kaci Arab : Électronicien.

– Achour Saidani ; Retraité.

– Karim Aimeur : Journaliste.

– Smail Dadi : Ex Journaliste – SMT Technician.

– Salim Serkhane : Journaliste.

– Hakim Fodil : Artiste.

– Sofiane Moali : Bijoutier.

– Célia Louail : Chef de produit.

– Bachir Nour-Eddine : Commerçant.

– Aziza Mokri.

– Abdou Benachenhou : Retraité SH.

– Tahar Si Serir : Syndicaliste et militant des Droits de la personne humaine.

– Idir Tazerout : Journaliste.

– Hocine Gasmi : Journaliste.

– Essaid Aknine : Humaniste.

– Hacène Loucif : Journaliste.

– Khalil Hebib : Journaliste.

 

 




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