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mercredi 9 juillet 2025
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Achat de la raffinerie d’Augusta par Sonatrach : l’arnaque commence à dévoiler ses dessous

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Scandale

Achat de la raffinerie d’Augusta par Sonatrach : l’arnaque commence à dévoiler ses dessous

La presse sicilienne vient de rapporter (01) que le parquet et notamment la municipalité d’Augusta conduite par Madame Cettina Di Pietro qui, selon toute vraisemblance, s’est dite complètement étonnée  de la précipitation de l’équipe de Sonatrach pour l’acquisition de cette raffinerie vieille de 70 ans pour un montant pareil.

Le bourgmestre a confirmé avoir averti les représentants de Sonatrach avec, à leur tête Ould Kaddour personnellement.

Selon les évaluations faites par les experts désignés par le parquet d’Augusta, une réhabilitation environnementale impérative sous peine de fermeture est estimée à plus d’un demi-milliards d’euros.

Ces travaux ne concernent en fait que la dépollution sans compter celle technique qui pourrait atteindre le triple pour qu’elle puisse être fonctionnelle. Il existe en plus un contentieux avec l’ancien propriétaire qui doit s’acquitter de lourdes amendes que l’acheteur prendra en charge.

De nombreux experts, spécialistes s’étonnent de précipitation d’acquisition d’une raffinerie dans cette endroit spécialement très connu par la connivence de la  mafia sicilienne avec les syndicats qui ont déjà fait pression sur le propriétaire de n’accepter cette cession que lorsque l’acheteur aura pris en charge voire ne licencie aucune personne de l’effectif de 660 agents et Sonatrach a accepté le deal  tête baissée.

Selon des sources proches de l’aval, cet achat n’a pas été examiné sur la base d’un rapport d’évaluation crédible par le conseil d’administration de Sonatrach qui, pour rappel est propriété de l’Etat algérien à 100% de ses actions.

Sur le plan statutaire, le redéploiement de Sonatrach est une affaire d’organisation sur laquelle le PDG ne dispose d’aucun pouvoir de prise de décision sans l’aval de conseil d’administration qui lui soumet le projet au gouvernement. Cela a été le cas pour le contrat de processing avec le trader suisse Vitol qui a été déjà signé.

On aura donc 120 000 tonnes par mois soit 1 444 000 tonnes par année de brut qui devra être envoyé en Italie pour donner au plus 576 000 tonnes de carburant qui seront en complément à cette nouvelle acquisition. On peut se demander avec une capacité de raffinage installée de 24 millions de tonnes et face à une baisse de production chronique, d’où Sonatrach ramènera-t-elle les 9 millions de tonnes pour alimenter cette raffinerie en matière première.

Plus grave, penser stratégiquement que Sonatrach pourrait s’intégrer dans la vente des produits pétroliers en Europe face à un déclin mondial de cette activité, n’est qu’un leurre. La logique même nous dicte qu’on n’achète jamais des équipements de raffinage lorsque les prix se redressent. Le raffineur par définition est content lorsque les prix sont bas.

Qu’attend donc le ministre, représentant de l’Etat pour s’exprimer sur le sujet ou alors de qui Ould Kaddour reçoit-il ses instructions d’ailleurs ?

R. R.

Renvoi

01 http://meridionews.it/…/augusta-esso-vende-ma-lascia-un-te…/

      http://www.siracusanews.it/lamministratore-delegato-della-…/

      http://www.ilsole24ore.com/…/esso-vende-all-algeria-raffine…

Auteur
Rabah Reghis

 




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« L’appareil politico-administratif fait payer ses prises de position courageuses »

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Talaie El Hourriyet soutient Ali Yahia Abdenour

« L’appareil politico-administratif fait payer ses prises de position courageuses »

Nous publions le communiqué du Bureau Politique de Talaie El Hourriyet

« Le bureau politique de Talaie El Hourriyet a tenu sa réunion mensuelle ordinaire samedi 12 mai 2018, au siège central du Parti, sous la présidence de M. Ali Benflis, Président du Parti.

Avant l’entame des travaux, le Bureau politique a évoqué les massacres du 8 Mai 1945 et rendu hommage aux victimes de ce crime contre l’humanité perpétré par le colonialisme français.

Le Bureau politique a, par ailleurs, tenu à exprimer sa solidarité avec Ali Yahia Abdenour, un homme de conviction, militant de la cause nationale et défenseur inlassable et intransigeant des droits de l’homme, victime d’un déni de droit inqualifiable et à qui l’appareil politico-administratif fait payer ses prises de position courageuses.il a relevé que, de par les positions qu’il a occupées après l’indépendance ; Ali Yahia Abdenour aurait pu user de ces positions pour acquérir des biens immobiliers si ce n’étaient sa retenue et son intégrité de militant, et rien qu’à ce titre, mérite toute la considération.

Le Bureau Politique a procédé à l’évaluation de la situation politique, économique et sociale prévalant dans le pays.

Constatant un activisme débordant des supports du pouvoir politique et de ses clientèles dans les espaces et les médias publics, pour masquer le vide au sommet de l’Etat, le Bureau politique a exprimé son inquiétude de voir notre pays s’installer dans un culte de la personnalité d’un autre temps, préjudiciable à ce qui reste de crédibilité de l’Etat auprès du citoyen et à l’image de notre pays dans le concert des Nations.

De même, alors que notre pays traverse une crise globale d’une acuité sans précédant, le Bureau Politique a considéré comme indécent de voir le pouvoir s’affairer à travestir l’échec et la régression en succès dans un bilan comptable étriqué pour justifier « l’impératif de la continuité du régime » en prévision de la prochaine échéance électorale. Il s’interroge sur la crédibilité d’un bilan établi par ceux-là mêmes qui ont gaspillé les montants astronomiques de la rente pétrolière au lieu de bâtir une économie diversifiée et de libérer le pays de la dépendance des hydrocarbures. En guise de bilan, le Bureau politique a constaté que le pouvoir politique n’a jamais été aussi autocratique, le champ des droits et libertés aussi restreint, la gouvernance aussi déficiente, la dépendance économique aussi handicapante, la position extérieure de notre pays aussi fragile.

Evoquant la journée internationale de la presse, le Bureau politique a dénoncé les pressions que le pouvoir politique continue à exercer sur les titres ‘indépendants’ qui refusent d’adopter la ligne éditoriale officielle, notamment, par la menace d’asphyxie financière des organes de presse, par le biais d’une gestion politique clientéliste et rentière de la publicité. Le Bureau politique a dénoncé par la même occasion les menaces qui pèsent sur la presse électronique, les sites Internet et des blogs perçus comme une ‘’ nouvelle menace’’ dans le paysage médiatique. Le Bureau politique a rendu hommage aux journalistes qui continuent à exercer leur métier malgré toutes les contraintes et les pressions qu’ils subissent. Enfin, le Bureau politique a dénoncé, une fois de plus, l’ostracisme qui frappe l’opposition, interdite d’accès aux médias publics et réaffirme le droit de tous les acteurs politiques, économiques et sociaux à accéder à ces médias.

Après un échange de vues sur la situation économique, le Bureau politique a relevé, encore une fois, l’absence d’une démarche cohérente du gouvernement face à la crise. Alors que les indicateurs économiques continuent à se détériorer, le gouvernement s’accroche à la planche à billets avec le risque d’un dérapage incontrôlable de l’inflation et à l’éclaircie d’une réévaluation des cours du pétrole sujette à un retournement à tout moment.

Le Bureau politique a, par ailleurs, exprimé son inquiétude pour la détérioration continue du pouvoir d’achat du citoyen sous les effets conjugués de l’inflation, de la chute de la valeur de la monnaie nationale, et de la hausse inconsidérée des prix.

Le Bureau politique a, par ailleurs, constaté que le pouvoir politique est déterminé à restreindre le champ des droits et  libertés en portant atteinte, cette fois-ci, au droit syndical consacré à l’article 70 de la Constitution, à travers une opération d’exclusion du champ de l’activité syndicale d’un grand nombre de syndicats autonomes, officiellement enregistrées, certains d’entre eux, activant sur le terrain depuis près de trois décennies, sous prétexte de non représentativité, dans leurs secteurs respectifs.

Le Bureau politique a dénoncé cette atteinte intolérable à l’activité syndicale qui constitue un coup porté aux travailleurs algériens et à leur liberté de s’organiser pour la défense de leurs intérêts socioprofessionnels notamment, dans un contexte de crise économique et sociale où le pouvoir politique fait supporter le coût des ajustements et le l’austérité aux groupes les plus vulnérables et aux travailleurs, en général.

Le Bureau politique a reconnu et apprécié la capacité dont ont fait montre les syndicats autonomes à encadrer les mouvements sociaux, en canalisant la colère légitime des travailleurs de certains secteurs névralgique, en organisant des actions de protestation et de revendication, dans le calme et la sérénité.

Le bureau politique a réaffirmé son soutien et sa solidarité avec les formations politiques, les associations et les syndicats en quête d’une reconnaissance officielle pour leur permettre de jouir de leurs droits constitutionnels d’exercer dans leurs champs d’activité réciproques.

Le Bureau politique a noté avec une grande inquiétude la détérioration du secteur de la santé du fait de l’absence d’une volonté politique responsable des autorités publiques de prendre en charge les revendications des  médecins résidents.

Il considère scandaleux que le pouvoir politique soit apparemment prêt à sacrifier des promotions de médecins résidents, les poussant à la décision ultime de la démission collective et à aller servir sous d’autres cieux, pour satisfaire son intransigeance sur des questions qu’il considère comme non négociables, au détriment de la santé du citoyen.

Le Bureau politique a dénoncé, par ailleurs, les tentatives des pouvoir publics de retourner les familles des malades et le citoyen en général contre le mouvement des médecins résidents et le corps médical en général.

Enfin, il considère complètement inapproprié, le passage en force dont a usé le pouvoir politique pour l’adoption d’une loi sanitaire décriée aussi bien par les praticiens de la santé que par les partis de l’opposition ; une loi qui dénote un certain désengagement de l’Etat quant à la prise en charge adéquate des malades.

Enfin, le Bureau politique a entendu une communication du Secrétariat National sur la journée d’étude sur « le système éducatif national », organisée, au siège du parti, le 5 mai 2018, dans le cadre d’un cycle d’études sur les grandes problématiques nationales. Les participants à cette journée d’étude ont conclu sur l’urgente nécessité d’une profonde réforme du système éducatif national pour l’extraire du champ des luttes politiques, partisanes et idéologiques, moderniser l’Ecole, l’ouvrir à la science, aux technologies, au monde du travail, en faire le creuset de la tolérance et du savoir, pour forger le citoyen de demain.

Alger le 12 mai 2018

 




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La dangereuse escalade entre le Maroc et de l’Algérie

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Le MAE marocain porte de graves accusations

La dangereuse escalade entre le Maroc et de l’Algérie

Les autorités algériennes et marocaines sont en train de jouer à un jeu dangereux où les accusations des uns répondent aux manoeuvres des autres et vice et versa. En effet, et après les manœuvres militaires de grande envergure, «Toufane » (déluge), menées par les autorités algériennes en début du mois de mai, à Oran, le Maroc a cru bon de répondre d’une manière très violente en portant des accusations très graves contre l’Algérie.

Après avoir rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran en début de semaine passée, le Maroc accuse l’Algérie, par le biais de son MAE d’avoir « apporté couverture, soutien et appui opérationnel », au Hezbollah libanais et au Polisario. Rien que ça ! « En plus, certaines réunions entre le Polisario et le Hezbollah se sont tenues dans une « planque » algéroise bien connue des services algériens, concédée en location à une certaine « D.B. », Algérienne mariée à un cadre du Hezbollah, et convertie en agent de liaison du Hezbollah, notamment avec le Polisario », a accusé Nasser Bourita dans un entretien accordé à Jeune Afrique publié sur le site officiel de la diplomatie marocaine.

Le diplomate marocain a également soutenu que l’Algérie allait créer d’autres problèmes dans la région et au-delà, sous entendant que l’Algérie œuvre dans l’ombre à déstabiliser la région toute entière afin que le régime puisse se pérenniser. « Tels que nous les connaissons, ils vont certainement créer d’autres problèmes dans la région et au-delà », a estimé Bourita, rappelant qu’Alger s’emploie à induire en erreur l’opinion publique algérienne et internationale, en martelant dans les médias que la résolution lui est favorable, alors qu’elle est on ne peut plus claire (…) Le régime algérien, qui est confronté à une grave crise institutionnelle, politique, économique et sociale, n’a survécu jusque-là que grâce aux problèmes et tensions qu’il a lui-même générés ou qu’il a l’intention de créer, afin de détourner l’attention des Algériens de leurs véritables préoccupations», a soutenu le MAE marocain. Et d’expliquer en brandissant la menace de l’arrêt du processus politique que  « l’Algérie est tentée aujourd’hui de commettre l’erreur stratégique de pousser le Polisario hors des camps de Tindouf, juste pour se dédouaner politiquement et ne plus être pointée comme le pays qui abrite ces séparatistes, au risque de déstabiliser gravement la région, de compromettre définitivement le cessez-le-feu et d’anéantir toute chance de relance du processus politique ».

Bourita soutient encore que « cette attitude est loin d’être nouvelle » accusant l’Algérie d’avoir accepté « déjà entre 1975 et 1992 que des armes soient livrées au Polisario par certains pays comme la Libye et Cuba.»

Cette escalade verbale du Maroc survient alors que le même ministre Bourita serait sur la sellette, selon plusieurs médias marocains, qui avancent même le nom de Yassine Mansouri, un homme qui a passé treize années à la tête des services de renseignements extérieurs du Maroc comme son remplaçant. Est-ce une indication de changement de cap de la diplomatie marocaine ? Est-ce que ce changement aura un impact positif ou empirera-t-il les relations avec l’Algérie ? L’avenir proche nous le dira. 

Ce qui est sûr c’est qu’une telle situation conflictuelle n’est sans doute pas dans l’intérêt des peuples frères du Maroc et de l’Algérie. La vigilance de tous est de mise, et les déclarations se doivent d’être plus tempérées de part et d’autre, y compris des médias, si l’on veut éviter le pourrissement.

Auteur
B. Karima

 




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37  » Harragas » algériens secourus au large de la Libye par l’Aquarius

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Ils étaient parmi 73 migrants africains

37  » Harragas » algériens secourus au large de la Libye par l’Aquarius

Quelque 73 migrants, dont trois enfants, ont été secourus dimanche au large de la Libye par l’Aquarius, navire affrété par SOS Méditerranée et Médecins sans frontières (MSF), selon une photographe de l’AFP se trouvant à bord.

Parmi les personnes secourues figuraient 12 femmes, 9 adolescents et 3 enfants. 37 sont Algériens, les autres étant presque tous originaires d’Afrique subsaharienne.

Par ailleurs, l’ONG allemande Seefuchs ont annoncé avoir récupéré 19 personnes qui sont en route pour le port de sicilien de Trapani où elles seront débarquées.

Selon un tweet de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), les gardes-cotes libyens ont quant à eux récupéré 241 personnes reconduites en Libye, ce qui porte leur total à 6.400 cette année.

Auteur
AFP

 




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Attaque au couteau à Paris : l’assaillant a “crié Allah Akbar”

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L’État islamique revendique l’attaque

Attaque au couteau à Paris : l’assaillant a “crié Allah Akbar”

homme qui a tué samedi soir un passant et blessé quatre personnes à Paris avant d’être abattu a crié “Allah Akbar” lors de son attaque au couteau selon des témoins, a annoncé le procureur de la République, qui a saisi la section antiterroriste de son parquet.

“A ce stade et sur la foi d’une part de témoignages faisant état du fait que l’agresseur a crié +Allah Akbar+ en attaquant les passants au couteau, et compte tenu du mode opératoire, nous avons saisi la section antiterroriste du parquet de Paris”, a déclaré François Molins devant la presse sur place, dans le quartier de l’Opéra.

L’enquête est menée sous les qualifications d’”assassinat” et de “tentatives d’assassinat sur personnes dépositaires de l’autorité publique”, “en relation avec une entreprise terroriste”, a-t-il précisé.

Elle a été confiée conjointement à la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne, à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et à la sous-direction antiterroriste (Sdat), a ajouté le procureur.

Une personne a été tuée et quatre blessées, dont deux grièvement, vers 21h00 en plein coeur de Paris par un homme armé d’un couteau qui a été abattu par des policiers.

Le président Emmanuel Macron a déploré que la France payait “une nouvelle fois le prix du sang”, mais assuré qu’elle ne cèderait “pas un pouce aux ennemis de la liberté”.

L’agression a eu lieu dans le IIe arrondissement, près de l’Opéra, dans un quartier touristique de bars, restaurants et théâtres très fréquenté le samedi soir.

Auteur
AFP

 




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Sonatrach et Total vont créer une société mixte en Algérie

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Pétrochimie

Sonatrach et Total vont créer une société mixte en Algérie

Une société mixte sera créée entre la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach et le groupe français Total pour la réalisation, le développement et l’exploitation d’un complexe de déshydrogénation du propane et de production du polypropylène (PDH-PP).

Un mémorandum d’entente a ainsi été signé, vendredi à Alger, entre les P-dg, respectivement, de Sonatrach et du groupe Total, MM. Abdelmoumen Ould Kaddour et Patrick Pouyanne.

D’une capacité de production de 550.000 tonnes/an de polypropylène, en utilisant une charge de 650.000 tonnes/an de propane issu des installations de séparations de GPL d’Arzew, ce projet pétrochimique comprendra une usine de déshydrogénation de propane (PDH), une unité de production de polypropylène et une unité logistique à la pointe de la technologie, a indiqué le directeur exécutif du Business développement et marketing auprès de Sonatrach, Toufik Hakkar.

La structure de partenariat dans ce projet est de 51% pour Sonatrach et de 49% pour Total.

Premier projet de polypropylène en Algérie

Il s’agit du premier projet de polypropylène en Algérie et du deuxième projet de pétrochimie après le CP 1k réalisé dans les années 1970.

D’un investissement de l’ordre de 1,5 milliard de dollars pour les deux partenaires, qui lanceront les études d’ingénierie de détails au courant du deuxième semestre 2018, ce projet sera financé à hauteur de 30% en capitaux propres et de 70% en emprunt bancaire, a précisé M. Hakkar qui a avancé qu’en parallèle de la création d’une société mixte dédiée à ce projet, « nous commencerons une période de la recherche d’un financement très important ».

Le projet, dont le lancement des travaux est prévu dans un an, permettra d’assurer une couverture totale des besoins du pays en polypropylène, qui est actuellement importé, ainsi que la création d’emplois directs avec 6.000 personnes en phase de construction et 600 personnes en phase d’exploitation commerciale.

Rien qu’en 2017, pas moins de 78.000 tonnes de ce produit ont été importées par l’Algérie pour un montant de plus de 100 millions de dollars.

Les besoins de l’Algérie en polypropylène sur la période 2018-2023 seront de 500.000 tonnes pour un montant estimé à plus de 650 millions de dollars.

Abordant la compétitivité commerciale de ce projet, M. Hakkak a indiqué qu’il sera « idéal » pour atteindre les marchés-cibles en l’occurrence l’Afrique du Nord, l’Europe et la Turquie.

Il a, à ce titre, rappelé que les marchés européens et turcs sont les importateurs « nets structurels » de ce produit.

Pour sa part, M. Ould Kaddour a indiqué que ce projet s’inscrit dans la stratégie de Sonatrach dans le développement de la pétrochimie, notamment en ce qui concerne la transformation des matières premières en Algérie, et ce, pour mieux valoriser les produits par rapport à leurs exportations à l’état brut, d’une part, et la création d’emplois, d’une autre part.

De son côté, M. Pouyanne a souligné que ce projet s’inscrivait dans la stratégie du groupe Total dans la pétrochimie, qui consiste à développer ses activités à partir de matières premières bénéficiant d’un avantage de compétitivité, notamment issues du gaz, afin de tirer parti de la croissance de la demande mondiale en plastique.

Il représente également, a-t-il soutenu, l’opportunité de renforcer la coopération avec Sonatrach en investissant conjointement dans l’aval, et ce, au-delà des relations de longue date que ce groupe français et Sonatrach entretiennent ensemble en amont dans l’exploration-production.

A ce propos, le premier responsable du groupe Total a fait savoir que les deux parties, outre la pétrochimie, devraient également lancer des partenariats dans d’autres domaines qui seront dévoilés incessamment.

Pour rappel, le polypropylène est utilisé dans différents domaines comme le textile, le film et emballage, l’industrie automobile et navale, hydraulique bâtiment, l’industrie des transports ainsi que dans le domaine pharmaceutique.

 

 

 

Auteur
APS

 




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La diplomatie algérienne : entre principes et réalisme politique

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Moyen-Orient

La diplomatie algérienne : entre principes et réalisme politique

La situation régionale au Maghreb, et tout particulièrement sur la  frontière algéro-marocaine inquiète les autorités algériennes. Les dernières manœuvres très démonstratives de l’Armée nationale algérienne (ANP) dans l’ouest du pays ne sont pas des exercices de routine. La tension, celle que perçoivent à sa juste mesure les observateurs attentifs de la scène politico-diplomatique maghrébine, a dû atteindre un degré tel que l’ANP a cru devoir exhiber sa dissuasion et ses capacités à riposter à toute menace ou tentative d’agression. Pour le Maroc, le prétexte existe : le droit des Forces armées royales (FAR) à poursuivre l’armée sahraouie sur ses bases de repli algériennes. Cette option « militaire » a en tout cas bien été exprimée par au moins un responsable politique marocain. Et cela n’est pas anodin. Brandir la menace d’une intervention militaire n’est pas une parole en l’air en effet car une telle éventualité ne peut être envisagée par le Maroc et mise en pratique qu’avec le feu vert  et le soutien financier, technique et logistique de puissances qui ont tout intérêt à affaiblir l’Algérie ou à tout le moins à « rabaisser le caquet » à ce pays qui se targue d’avoir une ligne diplomatique inflexible depuis l’époque des maquis. Une ligne vertueuse, qui est, reconnaissons-le, en totale discordance avec une politique intérieure faite de reniements, d’improvisation, de gaspillage, de prédation et de courtisaneries en tout genre sans lesquels le pays se serait bien mieux porté aujourd’hui.

Ligne diplomatique vertueuse en effet car la politique extérieure de l’Algérie est constante obéissant aux mêmes règles depuis la naissance dans les maquis de l’Etat révolutionnaire algérien : respect absolu de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale des Etats-nations ; non-ingérence dans les affaires intérieures ; droit à l’autodétermination des peuples ; intangibilité des frontières héritées du colonialisme, principe inscrit dans la charte de l’organisation de l’unité africaine (OUA) ; soutien diplomatique et aide aux peuples en luttes pour leur liberté et leur indépendance ; diversification des relations économiques ; équidistance des blocs notamment à l’époque du non-alignement (il en est resté quelque chose dans ce  monde de nouveau en voie de multipolarisation accélérée) ; offre de bons offices pour dénouer des crise humaines (otages américains de Téhéran, otages français du Liban…) et des conflits inutiles et délétères mettant aux prises des pays amis notamment l’Iran et l’Irak. C’est Alger qui a rabiboché le Shah et Saddam en 1975 ; c’est encore Alger qui s’évertue à mettre fin à une guerre stupide déclenchée par Saddam Hussein contre la République islamique d’Iran, une médiation qui va contrecarrer les intérêts occidentaux et israéliens qui n’avaient de cesse depuis le début du conflit que d’affaiblir les deux belligérants en ravivant le feu chaque fois que les flammes venaient à faiblir. Cette médiation coûtera la vie en 1982 à Mohamed Seddik Benyahia, le brillantissime chef de la diplomatie algérienne de l’époque.  

Il y a également un axe majeur et constant de la politique étrangère algérienne, le soutien à la cause palestinienne même si durant ces  dernières années, l’Algérie, fragilisée par ses problèmes intérieurs et le déséquilibre géopolitique survenu depuis la fin de l’URSS, s’est quelque peu repliée sur elle-même.  Pourquoi, pourrait-on s’interroger, ce soutien inflexible de l’Algérie la cause palestinienne ? Est-ce par solidarité arabe ? Non je ne le crois pas même si tel président algérien, paraphrasant une « parole sainte », avait déclamé que « nous Algériens, sommes aux côtés de la Palestine qu’elle ait tort ou raison ». Est-ce par empathie religieuse ? Non plus, car la Palestine est un melting-pot de plusieurs religions, et l’OLP elle-même comporte des factions commandées par des chefs chrétiens. Le soutien fort et constant apporté par la diplomatie algérienne au MPLA angolais, au FRELIMO mozambicain, à l’ANC sud-africain, au PAIGC guinéo-capverdien et à bien d’autres mouvements de libération en Afrique et dans le monde, montre que d’évidence l’esprit de la diplomatie algérienne n’est pas guidée par la sympathie religieuse. Aussi, la véritable cause du soutien sans faille de la diplomatie algérienne aux Palestiniens est ce goût des causes justes né au cours d’une guerre de libération nationale  avide de soutiens internationaux dès ses débuts. Les Algériens savent ce que signifie de compter sur des amis sûrs et constants.

La politique étrangère algérienne incarnée avec brio ces dernières années par Ramtane Lamamra recèle également une dimension d’éthique et de justice : on ne met pas sur le même pied d’égalité un agressé et un agresseur même si ce dernier est puissant.

Goût des causes justes et rejet du droit de la force brutale, voilà ce qui peut également expliquer la proximité, ou en tout cas l’empathie algérienne à l’égard de l’Iran. Ce pays qui n’a bombardé ni envahi personne, qui a été attaqué plusieurs fois sur son propre territoire, qui est totalement encerclé par une constellation de bases militaires américaines, se soucie avant tout  de sanctuariser son territoire en tissant des alliances défensives et en brandissant ses supposées capacités de nuisance. « Si vous me frappez je vous ferais mal », tel est le credo des Iraniens adressé à l’Occident et surtout à Israël qui agite chaque saison la menace de bombardements pour détruire des sites supposés dangereux nucléairement parlant pour sa sécurité et sa survie.  Les Iraniens comme les Coréens du nord n’oublient pas la leçon irakienne d’un Saddam suppliant le Léviathan américain avant la deuxième guerre du Golf, d’épargner son pays qui n’a plus aucune capacité de nuisance. « Ne me frappez pas, venez voir, je n’ai plus rien, je suis inoffensif ». Tel était le message de Saddam à ceux qui avaient programmé la destruction de son pays. Et on l’a frappé, détruit son pays, dans l’humiliation absolue pour lui-même et l’Irak. Le piège de son agression contre l’Iran se referma définitivement sur lui le jour où son corps bascula dans la trappe.

Revenons à la situation actuelle : l’Arabie saoudite joue en ce moment sur la fibre arabe et sunnite, et bien évidemment sur les promesses d’aide financière, pour fédérer autour d’elle une coalition contre l’Iran chiite. L’entreprise n’est pas dénuée de l’arrière pensée belliqueuse d’une guerre proxy américano-israélienne contre l’Iran. On lira l’avenir à partir du 12 mai 2018 quand sera connue la décision du président américain sur l’accord de dénucléarisation de l’Iran signé par l’Europe, les Etats-Unis, la Chine, la Russie et le pays concerné. Le rejet de cet accord par Trump signifiera sans doute le feu vert donné à la guerre. Cette guerre a du reste déjà commencé par les bombardements des bases iraniennes en Syrie par les Israéliens et la volonté des Saoudiens d’écraser  sous un tapis de bombes les Houtis chiites du Yémen soutenus par l’Iran. On peut parier que le belliqueux prince héritier saoudien et les faucons américano-israéliens ne s’arrêteront pas là, ces derniers ayant juré de transformer l’Iran en nation pastorale.

Deux questions se posent cependant. La première : l’Europe, notamment l’Allemagne et la France, marchera-t-elle les yeux fermés, elle dont les intérêts économiques divergent de plus en plus avec ceux du tandem américano-israélien ? On peut supposer que oui  car comme l’avait dit François Mitterrand en son temps, « il est difficile de résister aux Américains », même si aujourd’hui la coupe commence à déborder et l’opinion et les dirigeants européens à se poser des questions sur une alliance devenue franchement contre-productive économiquement.

La deuxième question est de savoir quelle attitude adopteront les Chinois et les Russes. Les premiers ont d’énormes intérêts économiques avec l’Iran et n’entendent pas les sacrifier. Au surplus, une guerre contre l’Iran entrainerait ipso facto le blocus du détroit d’Ormuz et stopperait net une partie importante de leurs  approvisionnements énergétiques. Quant à la Russie qu’on croyait acquise à l’idée d’une alliance russo-irano-turque pour faire pièce au bloc américano-israélo saoudien, prendrait-elle le risque d’une confrontation directe avec les Etats-Unis, confrontatioin dont chacun sait qu’elle pourrait être le prélude à la fin des Temps.

D’un autre côté,  il y va de sa crédibilité de grande puissance qui entend jouer un rôle clé dans les problèmes du monde. Si Vladimir ne se dresse pas pour dire un niet ferme à une guerre contre l’Iran, qui voudra dans l’avenir tisser des liens d’amitié et d’alliance avec un pays qui se contente de vœux pieux pour soutenir ses alliés. Contrairement aux Etats-Unis qui déploient un zèle inégalé pour appuyer ses alliés, notamment Israël et l’Arabie saoudite, ses amis les plus proches au Moyen-Orient. Au demeurant si la Russie détourne pudiquement le regard du bras de fer qui oppose l’Iran au bloc américano saoudo israélien, elle ne fera que renforcer un peu plus  l’encerclement programmé de son propre territoire.

Au Maghreb, le Maroc en toute logique joue la coalition de ses alliés naturels : l’Arabie saoudite et les monarchies du Golfe, l’Amérique et de facto Israël, et rompt ses relations diplomatiques avec l’Iran au prétexte que la République islamique apporte son soutien au Polisario. Cette rupture avec l’Iran n’est pas le fait du hasard même si l’ex Sahara espagnol a toujours été une question vitale pour le Palais royal  et le Makhzen. Car si ce n’était que cela le Maroc aurait depuis longtemps rompu toute relation avec une Algérie base de repli du Polisario, et qui clame publiquement son soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui. La rupture avec l’Iran a une signification claire : Le Maroc doit répondre aux exigences de ses alliés, notamment saoudiens dont le credo « être avec nous ou contre nous » ne souffre ni atermoiement ni position médiane.

Sans apporter de soutien franc à l’Iran, qui est tout de même l’ennemi du très puissant binôme israélo-américain, l’Algérie se démarque de l’initiative saoudienne. Elle ne veut pas cautionner le bellicisme de Mohamed Ben Salmane au service d’une cause qui le dépasse. La diplomatie algérienne qui mise tout sur les solutions pacifiques et politiques  ne s’embarrasse plus de l’ethnicité arabe, l’Algérie venant du reste de renouer avec sa profondeur historique amazighe. Ni de considérants religieux : ni sunnites, ni chiites, même si elle donne l’impression paradoxale d’un pays sunnite solidaire de l’arc chiite (Syrie, Irak, Iran, Hezbollah libanais). Le choix algérien est un choix de principe et n’a rien à voir comme cela a été dit avec de prétendues survivances chiites en terre algérienne depuis l’époque du royaume Kutama de Jijel. Ce choix est déterminé par cette éthique diplomatique qui caractérise la politique étrangère algérienne : se démarquer de l’agresseur supposé et prendre le parti du potentiel agressé. En toute logique,  aux côtés de l’Iran, de l’Irak, de la Syrie et du Hezbollah, ce dernier étant considéré par les Algériens comme un mouvement de libération qui défend l’intégrité territoriale de son pays. Dans les relations internationales, toujours donc le rejet de l’exercice du droit de la force. Ainsi, sans être totalement imperméable au réalisme politique, notamment au cours de ces dernières décennies, ce sont les principes qui guident avant toute chose la politique étrangère algérienne et ses pratiques diplomatiques.

 

Auteur
Pr Belaïd Abane

 




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Ould Kaddour : »El Kiyass j’y tiens, et je m’en fous si vous ne m’aimez pas » (Vidéo)

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Le PDG de la Sonatrach récidive

Ould Kaddour : »El Kiyass j’y tiens, et je m’en fous si vous ne m’aimez pas » (Vidéo)

Le PDG de Sonatrach revient en conférence de presse sur l’histoire dite Abdou El Kiyass, en insistant sur le fait que les gens l’avaient mal compris. “Je m’en fous si vous n’aimez pas Ould Kaddour. L’histoire d’El Kiyass, j’y tiens. J’ai parlé de lui pour dire que les gens dans la rue s’intéressent à la Sonatrach et au prix du pétrole.

N’importe qui peut venir m’interpeller dans la rue sur le pétrole. Ce sont ces gens là qui m’intéressent  Le message n’a peut être pas été bien compris. Ce discours du Kiyass, j’aurais pu le tenir à MIT ou dans un autre endroit où j’ai fait mes études, et le message serait passé”, a-t-il déclaré.

Auteur
B . K

 




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Des vols vers Alger déroutés vers d’autres aéroports

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En raison d’un épais brouillard

Des vols vers Alger déroutés vers d’autres aéroports

Certains vols internationaux et intérieurs d`Air Algérie qui devaient atterrir samedi à l`aéroport d`Alger ont été déroutés vers les aéroports de Constantine et d’Oran en raison d’un épais brouillard, a indiqué à l`APS la responsable de la communication d’Air Algérie, Mounia Bertouche.

Au total, 6 vols, dont quatre internationaux prévus en atterrissage sur l`aéroport d`Alger dans la matinée du samedi ont été déroutés vers les aéroports de Constantine et d’Oran, à cause d’un épais brouillard qui a engendré une faible visibilité, précise la même responsable.

Il s’agit des vols en prévenance d’Istanbul, d’Ouagadougou, de Niamey qui ont dû atterrir aux aéroports de Constantine, alors que le quatrième vols reliant Dakar à Alger a été dérouté vers l’aéroport d’ Oran.

Ainsi, les deux autres vols domestiques reliant Tindouf et Djanet à l’aéroport d’ Alger ont été déroutés respectivement vers les aéroports d’Oran et de Constantine, a signalé la même responsable.

Les passagers des vols déroutés regagneront le capitale dés que les conditions météorologique seront améliorées, et ce à bord des appareils d’Air Algérie a rassuré Mme Bertouche.

Pour rappel, la compagnie Air Algérie avait annoncé jeudi que des vols de et vers la France pourraient être perturbé samedi (aujourd’hui) et dimanche, suite à un mouvement social des contrôleurs aériens de la région du Marseille. Par conséquent, les vols d’Air Algérie vers l’Europe traversant la région de Marseille seront aussi concernés par ces retards, avait indiqué la même source.

Auteur
Avec APS

 




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Accidents de la circulation: 6 morts et 28 blessés en 48 heures

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Selon la Protection civile

Accidents de la circulation: 6 morts et 28 blessés en 48 heures

Six (06) personnes ont trouvé la mort et 28 autres ont été blessées dans neuf (09) accidents de la circulation survenus durant les dernières 48 heures au niveau national, indique samedi un communiqué de la Protection civile.

Le bilan le plus lourd a été déploré au niveau de la wilaya de Blida avec deux (02) personnes décédées et cinq (05) autres blessées dans deux accidents, précise la même source.

Deux autres personnes âgées respectivement, un homme de 84 ans et une femme de 77 ans, sont décédées par intoxication au monoxyde de carbone émanant d’un chauffage à gaz à la cité Chaibia dans la commune d’Ouled Chbel (Alger), alors que les éléments de la Protection civile sont intervenus pour prodiguer des soins de première urgence à quatre (04) autres personnes incommodées par le monoxyde de carbone dans les wilayas d’El Bayadh et Constantine, selon la même source.   

Deux (02) décès par noyade ont été également enregistrés, selon le communiqué, précisant qu’il s’agit d’un adolescent de 17 ans retrouvé mort à la plage Coralese dans zone rocheuse de la commune de Bousfer (wilaya d’Oran) et d’un homme de 35 ans, noyé dans une mare d’eau au lieu-dit Ouled Selmoune dans commune de Khebouzia (wilaya de Bouira).

Auteur
Avec APS

 




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