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mercredi 16 juillet 2025
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URGENT. De nombreux supporters de la JSK arrêtés et « tabassés » par la police

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Finale de Coupe d’Algérie

URGENT. De nombreux supporters de la JSK arrêtés et « tabassés » par la police

Alors que le match va commencer dans quelques minutes, nous venons d’apprendre que de nombreux supporters de la JSK ont été arrêtés par les services de sécurité. 

Selon une information rendue publique, en début d’après midi sur les réseaux sociaux, le journaliste Arezki Aït Larbi écrit qu’il a été « contacté par des supporters de la JSK, interpellés ce matin au stade du 5-Juillet et retenus en ce moment encore au commissariat de Chéraga ». S’appuyant sur un témoignage, il précise qu' »ils ont été violemment tabassés par les policiers ».

Par ailleurs dans un communiqué, le Rassemblement pour le Kabylie annonce qu' »à quelques heures de la finale entre la JSK et l’USMB, des informations nous sont parvenues faisant état de l’arrestation de nombreux supporters de la JSK au motif qu’ils sont porteurs du drapeau amazigh. Des jeunes et des moins jeunes sont actuellement retenus dans les différents commissariats de police d’Alger où ils subissent de graves humiliations et intimidations ». Le RPK « condamne ces actes de provocation et exige la libération immédiate de tous les supporters ». Et avertit que « le pouvoir portera une lourde responsabilité et assumera seul les conséquences qui découleront de ces pratiques tendant à alimenter les tensions. »
 

Auteur
La rédaction

 




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Le stade du 5-Juillet plein comme un oeuf en attente de la JSK face à l’USMBA

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Finale de Coupe d’Algérie

Le stade du 5-Juillet plein comme un oeuf en attente de la JSK face à l’USMBA

Le stade 5-Juillet-1962 d’Alger affichait complet mardi, plusieurs heures avant la 54e finale de Coupe d’Algérie de football entre la JS Kabylie et l’USM Bel-Abbès dont le coup d’envoi sera donné à 16h00.

Des milliers de supporters, venus principalement de Kabylie et de Sidi Bel-Abbès, ont convergé tôt dans la matinée de mardi vers le complexe olympique Mohamed-Boudiaf pour faire la fête et pousser les leur vers un trophée tant convoité.

Une ambiance peu ordinaire a été créée dans les alentours et les axes menant au stade olympique où les agents du service d’ordre, fortement renforcé pour la circonstance, s’affairaient à réguler la circulation automobile induite par le nombre important de véhicules transportant les supporters des deux équipes finalistes.

Vers 11h30, le stade était plein comme un oeuf, l’enceinte ayant ouvert ses portes à 06h30. Les fidèles de la JSK et de l’USMBA ont planté un décor festif pour cet événement footballistique au moment où les parkings de l’enceinte s’avéraient trop exigus pour contenir les centaines de véhicules  qui arrivaient sur les lieux.  

« Nous avons démarré à 5 heures du matin à partir de Sidi Bel-Abbès pour y arriver tôt ici au stade 5-Juillet. Nous sommes bien arrivés malgré la fatigue. Nous souhaitons que la partie se déroule dans le fair-play total et que notre équipe remporte le trophée », témoigne un jeune fan de l’USMBA, drapeau aux couleurs vert et rouge de son équipe dans la main.

Le même supporter raconte l’ambiance particulière vécue sur l’autoroute menant vers Alger où, dit-il, des groupes de supporters se donnaient rendez-vous pour des escales en cours de route, alors que d’autres venaient prendre des nouvelles de leurs amis ayant opté pour le train Sidi Bel-Abbès  – Alger. 

Les fidèles de la JSK témoignent également d’une ambiance festive créée par les supporters aussi bien dans les localités situées entre la ville de Tizi-Ouzou et la capitale que sur les axes routiers au niveau de l’autoroute Est-Ouest pour les supporters venant des villes de Béjaïa,  Sétif, Bordj Bou Arréridj, Bouira…

A l’approche du stade, où le service d’ordre a été renforcé par une forte présence de stadiers, certains supporters qui ne se sont pas encore procuré un billet d’accès au stade, sont sur leurs nerfs. « J’espère pouvoir trouver un billet pour accéder », lance un supporter de la JSK à son ami. 

La vente des billets « s’est faite dans l’anarchie à Tizi-Ouzou, comme à Sidi Bel-Abbès », lui signifie-t-il sur un ton coléreux. Pas loin de lui, des individus proposaient, visiblement rompus à l’exercice, des billets au prix du « marché noir », cédés à raison de 2.000 DA l’unité alors que le prix de la vente légale était fixée à 400 DA.

L’heureux élu succédera au CR Belouizdad, vainqueur l’année dernière aux dépens de l’Entente de Sétif.  

Auteur
APS

 




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Sonatrach: un chiffre d’affaires à l’exportation de plus 33 milliards dollars en 2017

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Hydrocarbures

Sonatrach: un chiffre d’affaires à l’exportation de plus 33 milliards dollars en 2017

La compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires à l’exportation de plus 33 milliards dollars, contre plus de 27 milliards dollars en 2016, a annoncé lundi à Alger un haut cadre du groupe.

S’exprimant lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan du groupe de l’exercice 2017 et sa nouvelle stratégie SH2020/2030, le directeur exécutif SPE de Sonatrach, Farid Ghezali, a indiqué que le chiffre d’affaires à l’exportation réalisé par le groupe en 2017 était de l’ordre de 33,2 milliards dollars, contre 27,9 milliards dollars au cours de l’année précédente.

Selon lui, l’année 2017 marque « une amélioration » par rapport à 2016, du fait que la production primaire avait augmenté de 2%, passant ainsi à 197 Mtep, et ce, malgré une baisse de la production de pétrole brut, due essentiellement à l’application de l’accord de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) du 30 novembre 2016, en vertu du quel les membres s’étaient engagés à réduire leur production pour stabiliser le prix du brut.

S’agissant des exportations, M. Ghezali a expliqué qu’elles ont enregistré en 2017 un recul de 2% en volume, en comparaison avec l’année 2016.

Les exportations ont, cependant, augmenté de 19% en valeur grâce notamment à l’augmentation du cours du Sahara Blend, a-t-il précisé.

Auteur
APS

 




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Risques majeurs et prévention mineure

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Un Printemps exceptionnellement pluvieux en Algérie

Risques majeurs et prévention mineure

Les intempéries – des pluies saisonnières, en fait- ont encore fait leurs victimes la semaine passée à Tiaret et El Bayadh. C’est devenu presque un « rite », non propitiatoire, que de simples pluies tuent des personnes, emportent des véhicules, détruisent des ponts, obstruent des routes, envahissent des maisons et inondent les trottoirs et les places publiques.

L’Algérie n’a pas connu un tel printemps depuis bien longtemps. La règle générale veut que, comme le dit la première phrase du « Sommeil du juste » de Mouloud Mammeri, « le printemps, chez nous, ne dure pas. Au sortir des jours froids de l’hiver où il a venté rageusement sur les tuiles, où la neige a fait se terrer les hommes et les bêtes, quand le tiède printemps revient, il a à peine le temps de barbouiller de vert les champs que déjà le soleil fait se faner les fleurs, puis jaunir les moissons ».

Cette règle générale vient d’être enfreinte par un mois de mars et un mois d’avril qui nous replacent dans une histoire climatique presque oubliée. Néanmoins, il faut rappeler ici qu’une telle générosité du ciel est arrivée après trois années de sécheresse qui a fait descendre le barrage de Taksebt, à Tizi Ouzou, à son plus bas niveau historique, faisant apparaître, dans son fond, de vieilles constructions englouties depuis la mise en eau de cet ouvrage en 2007. La hantise d’une année sèche, dont nous faisions état l’été dernier (voir La gouvernance de l’eau à vau-l’eau) est donc vaincue par un printemps généreux, allant jusqu’à offrir aux reliefs du nord d’Algérie de la neige à la fin du mois de mars.

L’hiver a empiété sur la saison printanière

L‘hiver se signala ainsi par un retard bienfaiteur, alors que l’équinoxe de printemps avait déjà coché, le 20 mars, sa case dans le calendrier. Plusieurs zones de la Kabylie et des autres massifs de nord du pays eurent à vivre des inondations que l’on n’a pas connues depuis au moins trois ans. Ceci, dans les parties de la plaine- Nouvelle ville de Tizi Ouzou, vallée de la Soummam-, tandis que sur les sommets des collines et des montagnes, la neige ferma plusieurs routes (Aïn El Hammam, Bouzeguène, Aghbalou, Benchicao,…). Autre conséquence immédiate de ces précipitations printanières, les éboulements qui se sont produits sur certains tronçons routiers, faisant que des talus se son affaissés et firent couler leur lave terreuse sur la chaussée de la route, en l’obstruant ou, à tout le moins, en réduisant son emprise. Un tel phénomène fait venir immédiatement à l’esprit de beaucoup de personnes, qui ont aujourd’hui plus de cinquante ans d’âge, le souvenir des éboulements historiques de 1974 qui affectèrent les zones de montagnes de l’Algérie du Nord en pareille période. C’était un mois de mars, pendant les vacances de Pâques. La pluie, tombant en hallebardes du ciel, ne s’est pas arrêtée pendant plus d’une semaine. Toute la haute Kabylie est fermée pendant plusieurs semaines, ses routes étant bloquées par des amas de boue qui rappellent celles qui, en novembre 2001, dévalèrent le Frais-Vallon à Bab El Oued, en fonçant sur le marché du Triolet.

Outre les inondations et les éboulements, en ces mois de mars-avril, ce qui a été redouté et craint par les arboriculteurs et les maraichers des zones rurales touchées par les neiges tardives, n’est heureusement pas advenu. Ce sont les gelées tardives. Il aurait suffi d’une nuit dégagée, bien étoilée, pour que la masse neigeuse, agrippée aux feuilles et fleurs des arbres fruitiers ou autres plantes, se transforme en une enveloppe vitreuse, à même de congeler les réserves aqueuses des différents organes végétaux. Lorsque ces derniers éclatent se vident de leur contenu liquide sous l’effet des températures négatives, ce serait la catastrophe pour les cultures, particulièrement pour la production fruitière, dès le matin, de leur stock d’eau. De ce côté, la nature a été plutôt généreuse, voire, magnanime, en étalant sa bénédiction hydrique sans « anicroche » ni aucun prix quelconque à payer, au moment le plus crucial et le plus propice pour la croissance et l’épanouissement des végétaux.

La géologie, parent pauvre des sciences naturelles

La radio régionale de Tizi Ouzou a choisi, le mois de mars dernier, ces moments de perturbations atmosphériques pour organiser une émission, très riche, sur les risques naturels, et principalement les inondations et les éboulements. Et ce fut l’occasion pour un professeur de géologie de l’Université Mouloud Mammeri de dire tout ce que nous ratons en déconsidérant la géologie dans l’enseignement général et à l’Université. Au lycée, cette matière est devenue une « sous-matière » ou un simple appendice des sciences naturelles, à laquelle sont réservées quelques feuilles dans les manuels scolaires et quelques heures de cours. Il n’y a plus de labo de géologie, de collections de roches et de minéraux, de sorties sur le terrain où sont censées être combinées la géologie, la botanique et la zoologie. Le professeur déplore que les étudiants de spécialité n’aient plus l’occasion de se rendre sur le terrain. L’on se souvient des années 70 du siècle dernier, où les cortèges d’étudiants passaient plusieurs jours sur le mont du Rocher de sel à Djelfa et dans les crevasses et pics des monts de Boussâada, afin d’y creuser des profils, étudier les couches stratigraphiques et les effets de la dynamique de la terre (failles, plis,…).

L’invité de la radio a fait la relation entre les faiblesses actuelles de l’enseignement de la géologie avec les errements de la gestion urbanistique et d’aménagement du territoire, faisant que les données géotechniques et sismiques sont rarement prises en compte par les gestionnaires locaux, les élus et les bureaux d’études. L’exemple le plus éloquent semble être la ville d’Azazga, dans la wilaya de Tizi Ouzou, qui souffre de glissements de terrains depuis plusieurs années. Sur le lieu-dit Taddart (sortie nord vers Yakourène), les anciennes fissures continuent à se développer et à menacer un peu plus chaque jour les habitations. La chaussée même de la route a été déformée. L’enseignant de géologie a aussi cité le cas des bâtiments de Aïn El Hammam construits sur un terrain…inconstructible, et qui chancellent aujourd’hui sur un terrain qui semble fuyant.

Vivre avec les risques naturels- météorologiques, géologiques-, les risques industriels et les risques domestiques, est, à l’évidence, la nouvelle fatalité qu’il importe de domestiquer. S’adapter à la nouvelle donne, c’est assurément prendre en compte tous les éléments du puzzle: prévention, vulgarisation agricole contre les effets du climat, instauration des règles scientifiques d’urbanisme, avec élaboration de la carte des risques (zones inondables, zones fragiles ou de failles sismiques,…), réhabilitation de la spécialité géologie à l’université et implication des médias dans le travail de sensibilisation, comme cela été le cas, et avec brio, dans l’émission citée de la radio de Tizi Ouzou.

Auteur
Amar Naït Messaoud

 




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La greffe d’organes : une urgence à vulgariser en Algérie

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7e congrès international de la Néphrologie à Batna

La greffe d’organes : une urgence à vulgariser en Algérie

Le service de néphrologie du CHU de Batna a organisé le 7ème congrès international de néphrologie qui s’est tenu durant trois journées à  l’auditorium du CLS situé au pôle sportif de Batna.

Le wali Siouda Abdelkader n’a pas manqué de féliciter une fois encore durant son allocution le secteur de santé pour les efforts et les pratiques déployés par les éminents professeurs et les chercheurs scientifiques dans ce domaine. Les deux organisateurs du 7e congrès international de néphrologie, les professeurs Chinar Othmane et Ahmed Bougroura, ont indiqué au Matin d’Algérie que cette rencontre a pour objectifs : la transplantation la maladie rénale chronique et aussi la dialyse péritonéale (traitement médical employé afin d’ôter les déchets du sang du patient souffrant d’insuffisance rénale) et surtout faire appliquer les interventions chirurgicales à partir de dons d’organes sur cadavres.

btna

De nombreux obstacles subsistent malheureusement encore, et ce malgré les fatwas émanant des principales institutions religieuses du pays autorisant le don d’organes à un malade par un vivant ou par une personne décédée. Cette question demeure encore difficile à résoudre compte tenu de la réalité socioculturelle des algériens, estiment les spécialistes. Le projet de la nouvelle loi sur la santé, qui prendra en charge, entre autres, le volet relatif à la réglementation et à l’organisation du prélèvement et la transplantation d’organes de personnes décédées à des vivants, apportera sans doute des clarifications pour encourager davantage cette pratique.

Le texte précisera également des volets non traités dans l’ancienne loi, à l’instar des essais cliniques et tout ce qui a trait aux nouveaux médicaments, ainsi que l’actualisation du cadre de prévention. Actuellement, la loi de santé exige que le prélèvement des organes d’un défunt ne doit se faire que par l’accord de sa famille. Or, et pour des raisons d’ordre religieux, la majorité des familles s’opposent à cette décision, sachant que la religion l’autorise, en se référant au saint Coran qui souligne que celui qui sauve une vie, c’est comme s’il avait sauvé toute une humanité. Le professeur Seba Athman, chef de service de chirurgie néphrologie et transplantation rénale au CHU de Tizi Ouzou a indiqué au Matin d’Algérie que son service a réalisé 155 interventions notamment en  transplantation rénale, avec un taux d’évolution et suivi de 96% de réussite.

24000 insuffisants rénaux

Pour sa part, la professeur, président de l’Agence nationale de la greffe et chef de projet au ministère de la santé,  Mme Kreba, a fait savoir que la question du don d’organes en Algérie est, en premier lieu, d’ordre socioculturel, soulignant, de ce fait, “la nécessité de changer les mentalités pour l’élargissement du don d’organes qui est d’une importance vitale pour sauver des centaines, voire des milliers de vies”. Selon la professeur, “un tiers des 24.000 personnes en insuffisance rénale sont en attente d’une transplantation rénale, et de nombreux patients qui nécessitent d’autres greffes d’organes sont également dans cette situation.

D’après les estimations des spécialistes du domaine, près de 1,5 million d’Algériens souffrent de diverses pathologies rénales. Parmi les 20.000 sous hémodialyse, 10.000 sont inscrits dans la liste d’attente pour une transplantation rénale.

Le colloque, une vraie opportunité d’échanges scientifiques

En outre, et dans le même sillage, plusieurs intervenants ont partagé leurs recherches scientifiques et expériences dans ce domaine, tel que l’éminent professeur Lionel Rostraing, CHU de Grenoble (France) très réputé au niveau international ; ce dernier a fait savoir par ses trois interventions importantes,sur “l’infection virale après greffe rénale, Traitement de l’hépatite après greffe rénale et enfin Grossesse et greffe rénale”. Autres projets, expériences et  exposés ont défilé devant 400 participant entre médecins, spécialistes et professeurs venus des quatre coins du pays et étrangers, tels que la Tunisie, la Mauritanie et la France.

Les expériences réalisées par des praticiens, chercheurs scientifiques et universitaires ont pour but principalement de médiatiser ces expériences et surtout de sensibiliser les citoyens à venir et encore à mieux comprendre l’importance du don d’organes. Selon le docteur Bougroura Ahmed, « plusieurs malades sont actuellement en attente d’une greffe et le don d’organes peut sauver plusieurs vies ». Il est à savoir que le service de néphrologie du CHU de Batna est classé premier au niveau national dans la transplantation rénale, après Alger, a précisé la même source.

A rappeler que durant le congrès, les docteurs, F Lahouel, Mâachi, le docteur Ourlent et son staff médical en collaboration avec l’éminent professeur Chaouch Hocine ont greffé deux couples, soit quatre personnes entre donneurs et receveurs de la même famille, apprend-on. C’est dire que les demandes n’arrêtent pas.

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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L’Algérien n’est pas improductif mais rendu amorphe

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Fête du travail 

L’Algérien n’est pas improductif mais rendu amorphe

Il faut souligner que même si la réputation de l’Algérie comme étant le «le grenier de Rome» est contestée par certains spécialistes algériens qui la considèrent comme une blague de mauvais goût de la France, les intentions ou les invasions ont toujours eu pour origine un intérêt agricole de la plateforme algérienne bien avant le tracé des frontières nord africaines.

En plus le coup de l’éventail porté le  29 avril 1827 par le dey d’Alger (le gouverneur ottoman de la région), Hussein ben Hassan au consul français, Pierre Deval avait pour origine un contentieux agricole à l’avantage des algériens qui n’avaient pas perçu le paiement de la dette qu’ils avaient sur les français. En effet, ils fournissaient du blé et des céréales pour l’armée française lors de la campagne de Napoléon contre l’Egypte. D’ailleurs le gouvernement français exploita cet évènement pour aller à la conquête de l’ensemble de l’Algérie au cours des trois années qui suivirent, et il resta pendant près de 130 ans.

Propriétaire ou khammès, l’Algérien se débrouillait pour fournir du blé et des céréales de qualité pour toute la rive de la méditerranée. Les exemples ci-après vont non seulement étayer ses performances paysannes mais démontrer l’avantage comparatif que lui donnait ce statut.

En 1928, lorsque le blé et les céréales se comptaient en quintaux et non en tonne comme c’est le cas aujourd’hui, l’Algérie fournissait à la métropole et ailleurs tout en mangeant à sa faim plus de 3 millions de quintaux. Elle en consacre fin 2014 près de 10 milliards de dollars pour la facture alimentaire. Jusqu’à quelques années après l’indépendance, le blé dur de la plaine de Magra près de Sétif se troquait avec les Italiens à 1 quintal contre 5 de blé italien tendre.

Ce même paysan a réussi d’entretenir des orangers de grande qualité notamment à Boufarik. Les régions côtières ont fourni avec son aide de meilleures vignes qui ont donné le vin de « Sidi Brahim » qui s’offrait dans les grandes occasions en Europe. Les dattes de « Deglet Nour » ont été primées pendant plusieurs décennies en France. Bien après l’indépendance, début des années 80, la Sonatrach a envoyé des équipe et son appareil SH 183 pour forer en kiswahili Chole Shamba qui est une île dite de la mafia située dans l’océan Indien et faisant partie de l’archipel de Zanzibar de la Tanzanie. Les conditions y sont extrêmement dures (présence d’animaux très dangereux, pluie toute l’année, malaria etc.) et pourtant, ces équipes ont donné des performances meilleures que celles des américaines.

Les jeunes Algériens réussissent leur start up à Silicone valley et en Europe mais échouent dans leur propre pays. Pourtant les dispositifs d’aide aux jeunes porteurs d’idées n’en manquent pas selon le discours officiels bien entendu. Pourquoi l’Algérien se sent mieux et devient plus dynamique dès qu’il quitte l’environnement natal ?

Les psychologues industriels ont montré que l’homme pour produire et créer d’une manière rentable, il faut qu’il soit heureux. Alors, l’algérien pour arriver à une aussi médiocre productivité  serait-il frustré voire pas bien dans sa peau et pourquoi ? Si tel est le cas, on serait amené à dire que les objectifs de l’indépendance qui visaient de le libérer du joug colonial pour l’épanouir ne seraient malheureusement pas atteints. Que s’est-il passé ? Il y a eu une série de frustrations qui l’ont sonné, dérouté puis complètement écarté de ses références ancestrales l’Algérien moyen. Il ne partage pratiquement plus de valeurs communes à part celles religieuses avec la société et donc rien ne le motive pour travailler. Il est devenu narcissique et désintéressé du corps social.

Le chamboulement de l’échelle de valeur lui a fait perdre le sens de la mesure. Il ne voit aucun lien entre le travail et la rémunération. Il veut gagner vite et beaucoup en peu de temps et donc plus il reçoit plus il en demande et rompt ainsi le dialogue social.

Alors ! Comment espérer le voir productif avec un tel comportement de toute évidence acquis ? L’artifice tag ala men Tag ou celui de la débrouille a cimenté encore plus l’ordre établi par le processus d’encanaillement qui consiste à faire d’un responsable un atome social autour duquel gravitent des bouches ouvertes qui peuvent tuer pour faire durer le système. Donc ceux qui prônent un changement par le bas, peuvent attendre longtemps car  même ce bas est pourri par cet entortillage.

                                                                                                          

Auteur
Rabah Reghis

 




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Assassinat de l’étudiante : arrestation de 10 personnes

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Fait divers à Tiaret suite…

Assassinat de l’étudiante : arrestation de 10 personnes

Quelques jours après la découverte du corps d’une étudiante originaire de Hassi Fedoul (wilaya de Djelfa), dix personnes entre accusés et témoins, ont été auditionnées, hier, dimanche par le juge d’instruction près le tribunal de Tiaret.

Selon une source bien informée, la victime était enceinte de quatre mois d’une relation illégitime, avait subi un avortement volontaire de grossesse (IVG)  avant de rendre l’âme suite à des complications dans le domicile de l’infirmière. 

Les auteurs de cet acte, afin de brouiller les pistes d’une éventuelle enquête, l’ont incendiée puis enterrée, non loin du cimetière à la sortie sud de la ville de Tiaret. Ayant appris la mauvaise nouvelle, l’amant de la victime a décidé d’informer la brigade de la gendarmerie nationale de Hassi-Fedoul d’où il est originaire.

L’exploitation de ces informations obtenues par les gendarmes de Djelfa par le groupement territorial de la gendarmerie nationale relevant de la wilaya de Tiaret a permis l’interpellation par les éléments du BRI, en premier lieu, de l’infirmière et trois autres complices. La même investigation a également abouti à l’arrestation des six autres membres du réseau qui ont facilité l’opération.

Ces membres du réseau qui ont été  présentés, hier dimanche devant le magistrat instructeur près  le le tribunal de Tiaret et l’instruction suit son cours.

Auteur
K. O.

 




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La pagaille mentale 

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Citoyenneté

La pagaille mentale 

La société algérienne est traversée par des courants violents.

Toute société est travaillée par deux courants opposés : l’un prédomine, crève l’écran, représente parfois pour elle le caractère de l’évidence, l’autre évolue plus discrètement dans les coulisses. Marginalisé, il se dessèche et meurt sans faste, ou bien au contraire, il émerge soudain en pleine lumière grâce à une synergie collective extraordinaire, devenant à son tour la marque d’une époque. Malheureusement, en Algérie, ce second cas de figure a peu de chances de se produire. Mais pourquoi? Car, en plus d’être minoritaire par rapport au courant «pathogène» dominant, le deuxième courant, censé véhiculer une certaine modernité, est ravagé par des remugles de fatalisme !

En effet, on observe facilement aujourd’hui qu’il y a une diminution, sinon une sorte d’obnubilation générale de la sensibilité citoyenne chez nous. Les nôtres supportent bien l’incohérence, vivotent dans la pagaille mentale, ne parvenant guère à ressouder la désarticulation existante entre leurs affects et l’objectivité. 

Or, ceux qui ne dialoguent pas en permanence avec leur sensibilité ne pourront jamais susciter du progrès. Celui-ci est d’abord relié à la prédisposition psychique spontanée de tout un chacun à accepter l’idée du changement. Il réclame le droit à plus de liberté, plus d’évasion, plus de créativité, plus d’expression dans tous les domaines de la vie. 

En outre, la première particularité d’un progressiste, c’est qu’il n’a plus peur de la parole, qu’il est prêt à étaler tout ce qu’il pense sur la table, dans le respect de la vision des autres, qu’il peut agir, si le besoin s’en fait sentir, en «éclaireur» pour guider son peuple vers le salut, quitte à se sacrifier lui-même. «Les grandes crises, écrit l’essayiste français Nicolas Baverez, comme les grandes guerres, exigent une stratégie claire et un leadership fort». Ce leadership ne devrait pas, en ce qui nous concerne, rester au stade de la théorisation stérile mais se conjuguer sur le terrain.

Aussi, la diffusion des électrons de la sensibilité aura-t-elle l’avantage de nous conduire à un examen de conscience scrupuleux sur notre responsabilité solidaire en politique et en société. Ensuite, – car il ne faut pas s’arrêter longtemps à l’autoflagellation de nous-mêmes -, nous devrions tous considérer que notre crise en Algérie reflète un blocage généralisé des voies du débat.

Sans tomber dans les travers des hérauts du pessimisme qui ne cherchent qu’à accrocher un converti potentiel à leur palmarès d’échecs par une formulation souvent exagérée, voire trompeuse du kaléidoscope de la dépression nationale, on devrait s’efforcer de trouver le condiment idoine à même d’éveiller notre conscience en léthargie.

A cet effet, la qualité première du progressiste doit être la simplicité, c’est-à-dire : épurer son langage de toute surcharge sémantique, recherche, complexité, parler au cœur et aux tripes des foules, les inciter au mouvement, à la mobilité…, au renouveau. Les sociétés modernes ne sont, peut-être, plus meilleures que la nôtre, même si nous sommes enclins à le croire présentement, nous n’avons aucun droit à faire de ce stéréotype suranné un postulat universel indémontable.

L’économie de la connaissance, la volonté et «l’action citoyenne positive» de tous les jours suffiront, sans doute, à nous sortir du désordre et à nous élever au rang des nations émergentes. 

Auteur
Kamel Guerroua

 




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La Kabylie : le destin d’une région

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Tribune

La Kabylie : le destin d’une région

Le combat qu’elle mène, par le biais d’une population consciente et avisée, est constant et immuable. La Kabylie, son avenir est certain, et sans doute, elle reste la pièce maîtresse de l’ensemble de l’œuvre : l’Algérie.

Parler de la Kabylie, on s’engage dans un sujet à la fois sensible et préoccupant. Son destin est-il lié à celui de l’Algérie? Est-elle capable d’assumer son destin toute seule? Peut-on se soustraire du reste? Toutes ces questions que chacun doit se poser avant de donner son opinion sur un sujet complexe et qui devient presque inévitable en parlant de la situation politique du pays. On peut répondre par des « oui » ou des « non », peut importe la réponse, il y va de soi qu’un débat soit amorcé pour en discuter.

Histoire d’un peuple

Avant de répliquer, il est mieux de transcender nos craintes et nos incompréhensions en faisant des sauts vers le passé afin de comprendre le fonctionnement socialo-politique de la Kabylie, car celle-ci a subi continuellement des périodes de vicissitudes et des moments tumultueux.

Said Boulifa disait sur ce sujet : « Dans ses heures de folie et d’anarchie profonde, la Kabylie, malgré son isolement ne fut guère épargnée. Religieuses ou politiques, toutes les agitations qui bouleversèrent l’Afrique du Nord eurent leurs répercussions dans le Djurdjura ». (1)

Donc, il y a eu des temps et des époques ou la région a vécu des situations complexes vis à vis de son pouvoir local, soit le royaume de Koukou dirigé par la famille les Ait-El-Kadhi ou celui d’Ait-Abbas, et aussi, contre les conquérants à citer ceux des cinq derniers siècles notamment les arabes; espagnoles; turques et les français. Si les turques qui ont de la peine à imposer leur suprématie en trois siècles durant à l’exception des intrusions pour forcer le chemin afin de traverser de l’ouest à l’est pour se procurer du bois de chêne pour sa flotte navale dans la région de Tamgout, où bien, se positionner uniquement aux limites, c’est grâce à leurs caractères, les kabyles, à tempérament impulsif et excessif qui est souvent provoqué par la crainte d’être dominés et soumis. Il faut ajouter à cette attitude frondeuse, le pouvoir de gérer leurs cités avec des valeurs et des us dans un intérêt de la collectivité : un principe primordial indéniable que les chefs de famille, de villages et de tribus s’accordent.

Elle mena une résistance contre le régime féodal et aristocratique des Ath-El-Kadhi, jusqu’à leur déclin total, en même temps elle empêcha la domination de la théocratie maraboutique et l’ingérence ottomane.

En faisant le similaire de l’époque lointain à aujourd’hui, sans doute, on discerne le caractère atavique d’un Kabyle qui se manifeste à chaque fois qu’il subit un choc, une menace ou un bouleversement. Avec un esprit réactif, il développe une certaine méfiance et suspicion envers les intrusifs. Mais ca ne l’empêche pas de garder ses valeurs ancestrales en les pratiquant avec des principes démocratiques et laïques, en même temps.

Il faut attendre l’arrivée de la France en expédition militaire pour briser l’un des bastions les plus redoutables de l’Afrique du Nord. Ils ont mis plus de 50 ans depuis le premier jour de la colonisation qui a débuté à partir du littoral d’Alger avant que la Kabylie capitule en 1871. Il est d’une utilité intéressante, pour dire que c’est le premier conquérant, la France, qui a pu pénétrer dans les entrailles difficiles du mont Ferratus, le Djurdjura, et qui a mis fin à la structure militaro-politique et organisationnelle Kabyle et se soumettre au bon vouloir de la super puissance.

Par la force des événements qui se sont succédé, un territoire tel qu’il est aujourd’hui appelé l’Algérie est né. Initialement, livré aux militaires pour la gérance. Quelques années plus tard, une administration politique prend progressivement place pour mettre en œuvre un système de gouvernance caractérisé par un régime ségrégatif et discriminatoire vis-à-vis des peuples autochtones ou indigènes sauf pour les juifs qui ont bénéficié d’un statut particulier avantageux avec le décret Crémieux de 1871.

La naissance d’une nation

Le hasard de l’Histoire fait que toutes les régions de la nouvelle Algérie soient regroupées, égales, dans une seule entité avec ses populations réglementées avec des lois spéciales dans le cadre de l’indigénat.

Ce recueil de mesures discrétionnaires, structuré, voulu et affirmé, appelé code d’indigénat (1887), suscita des sentiments de haine, il provoqua des indignations et des révoltes qu’a connu notre Histoire, est la plus cinglante qui fût être la dernière : la guerre d’Algérie. Celle-ci est façonnée dans un souci d’organisation et de solidarité avec toutes les parties subissantes les affres de la colonisation. Un acte d’union est d’entraide est mis en place.   

À priori, c’est avec FLN/ALN que le peuple soumis a investi tous son capital pour reprendre sa dignité.

Si on ose aller dans les détails et avec prudence pour ne pas tomber dans le déni envers les autres régions qui ont contribué elles aussi à la révolution, sans doute, la Kabylie sort largement du lot pour son implication dans la lutte politico-militaire avec ces 11 colonels. Elle est secondée par la zone d’Alger et les Aurès. Et ceci peut être vérifié dans la majorité des publications historiques des deux rives de la Méditerranée.

Depuis 1830 jusqu’à l’indépendance en juillet 1962, il y a eu des révoltes militaires : d’Abdelkader; Fadhma N’Soumer; El-Mokrani et d’autres populaires comme celle de 08 mai 45. Sans occulter le mouvement national depuis sa naissance dans les années 20 sous la bannière de l’ENA, PPA-MTLD, PCA et vers la fin avec le FLN, où les kabyles ont, toujours, joué les premiers rôles jusqu’à la signature des accords d’Évian par un certain Krim Belkacem.

L’acte de naissance de la nation algérienne vint le jour, ce qui n’est pas une fin en soi pour tous.

Les injustices et les tragédies

Cet État, nouvellement né, est pris en otage par un groupe de mercenaires connu sous le nom du clan d’Oujda, avec ses armées de l’extérieur, en conséquence a posteriori, ils orientèrent le destin de l’Algérie vers l’inconnu.

Malheureusement, encore une fois, le Kabyle se retrouva encore spolié de ces droits fondamentaux jusqu’à lui interdire de s’exprimer avec sa propre langue, et faire de lui un « être entièrement arabe ». Dans la nouvelle constitution, aucun texte ni article qui fait référence à l’identité réelle de l’Algérien à qui on vient tout juste de lui falsifier l’Histoire.

Le FFS de 1963 fût la première victime, son soulèvement contre une injustice orchestrée à partir de Tlemcen par Ahmed Ben Bella et Houari Boumediene en été 62, lui a coûté plus de 400 morts.  

Pour la suite de l’Histoire jusqu’à nos jours, il y a eu toute une génération qui hérita d’un lourd tribut et il a fallu qu’elle paye le prix pour amorcer un combat démocratique, libérateur des consciences, identitaire et démagogique. Elle connut les séquestrations, les exactions, l’exil forcé, les assassinats politiques, l’emprisonnement, les intimidations, etc. …

Déjà, elle garda en mémoire un mauvais souvenir, la crise 1949, dite « berbère », une Histoire tragique, mais reste un repère historique de grande importance pour les générations futures. Un comité restreint du commandement de la wilaya III décidé du sort de ses frères de combat : M’barek Ait-Menguellet et Amar Ould-Hamouda, par une condamnation à mort, ils ont été exécutés par l’ALN en avril 56 et en février 57, Bennai Ouali a eu le même sort, assassiné, à son tour, prêt de son village Djemaa-Saharidj.(2)

Le destin fatal de Bennai et ses compagnons, leurs condamnations relèvent d’une erreur de jugement du CCE (3) motivée par des spéculations et des affabulations orchestrées par des personnages qui ont la certitude que revendiquer sa propre identité est un acte criminelle, et leurs châtiments bien mérités.

Il a été rapporté par Ali Yahia Abdenour : « Le terme Révolution est détourné dès son sens et vidé de sa substance. La mort de Ouali Bennai mérite d’être posée avec clarté devant l’opinion publique parce qu’elle est la suite de la crise anti-berbère de 1949. Elle doit faire l’objet d’une évaluation objective ». (4)

Tout compte fait, cette liquidation a créé le désarroi au sein des membres de la révolution à un point de faire des berbéristes un sujet tabou des années durant. Malgré qu’il y ait eu la tentative suicidaire du groupe de Hocine Haroun et ses amis, dans l’affaire d’artificiers vulgarisée en poseurs de bombes, en 75, qui s’est soldée par un échec sur tous les plans. Une opération préparée dans la précipitation soutenue par des mercenaires engagés pour une cause qu’ils ne partagent pas, n’a fait que donner du discrédit à la question berbère. Les séquestrés ont écopé des peines de prison allant de 10 à 25 ans, et malheureusement, ils se trouvèrent dans une situation de déni, abandonnés à leurs sorts sans avoir un minimum de soutien populaire.  

Il faut attendre le printemps 80, avec le MCB, le Mouvement Culturel Berbère, pour décomplexer la question amazighe d’une manière assumée. La nuit du 19 au 20 avril 80, c’est une date, un épisode difficile à oublier à cause de la réaction virulente des services de sécurité pour déloger un groupe d’étudiants en grève suite à l’interdiction de la conférence que devait tenir Mouloud Mammeri sur son livre Les poèmes kabyles anciens, prévue le 10 mars. Suivi des arrestations des principaux animateurs impliqués dans le mouvement. Parmi eux Dr Sadi, comme témoin de l’événement, a écrit :

« Car, dans l’offensive tout azimut déclenchée par le pouvoir, on embarquait tout et n’importe quoi. La gendarmerie, la police, la sécurité militaire raflaient à tours de bras, chacune à son propre compte. Il y aura près de mille arrestations. Les commissariats, les groupements de gendarmerie et les centres de la SM étaient bourrés. (5)

Mais qui peut nier que l’éveil amazigh a pris naissance en Kabylie et plus exactement à l’université de Tizi-Ouzou ?

Une autre tragédie qui a mis la Kabylie en émoi, le 02 novembre 1982, le jeune berbériste Amzal Kamel, cet universitaire mort à fleur d’âge, 20 ans, sacrifié à coups de sabres par un groupe de fondamentalistes religieux qui sévit en toute impunité au sein de l’université de Ben-Aknoun. Le malheureux fut surpris entrain d’afficher pour une assemblée générale pour élire démocratiquement un comité cité.

Abassi El-Madani, l’ancien numéro un du FIS faisait parti des suspects, un seul parmi les 27 arrêtés est accusé pour écoper 8 ans de prison pour un crime abject, il fut être libéré deux ans plus tard dans le cadre d’une amnistie présidentielle. Ce criminel, Fatah Allah, est élu maire sous la bannière du FIS en 1990. En fin de compte, il a rejoint les groupes terroristes en 1992, et il été éliminé à Yakouren dans une opération de ratissage. (6)

Rappelant aussi que la gauche algérienne est de consort avec les fondamentalistes sous la supervision de la sécurité militaire pour mener une campagne de lynchage médiatique et physique contre la mouvance berbériste considérée comme une menace et ennemie de la nation.  

Ce n’est pas fini en parlant des dérapages et des injustices perpétrées contre la région, les événements de printemps de 2001 qui sont soldés par une tuerie horrible : 127 jeunes assassinés par la gendarmerie. Et avec un pouvoir qui s’enorgueillit à nier avec indifférence totale cette bévue qui a été dénoncée à travers marche historique du 14 juin 2001 à Alger. Celle-ci a été délibérément mise en échec avec un esprit de mépris et de provocation.

Ce n’est qu’ainsi qu’on peut expliquer le fait que l’État, en tant que tel, a toujours réagi

La coupe est pleine et la goutte s’est débordée, l’erreur est tellement majeure que le divorce entre la Kabylie et l’État est prononcé. Un acte de séparation qu’on peut qualifier de définitif. Et depuis, une nouvelle orientation politique s’impose, les kabyles en particulier, les algériens et le pouvoir en général doivent tenir compte de ce fait. D’une manière irréversible et inévitable, il est impératif de trouver une solution de gouvernance qui va séparer les pouvoirs.

Les propositions : entre la séparation, l’autonomie et la décentralisation.

Le hasard de l’Histoire a fait que la nouvelle Algérie hérite de la France coloniale une doctrine politique : un système de gouvernance essentiellement centralisé. Il faudra du temps et du sacrifice pour se départir du jacobinisme. De ce fait, la présence de l’état en Kabylie est plus un élément encombrant et à des fins de souveraineté politique qu’une raison d’utilité pour le citoyen.

Les services de préfet (Wali) et de la sous préfecture (Daïra), tous nommés par des décrets présidentiels, sont de trop en Kabylie ou ailleurs, considérés comme des budgétivores en premier lieu, et par la suite, leurs légitimités aux yeux du citoyen n’a pas de sens lourd en matière de crédibilité. Donc, il y a une remise en cause directe de notre système de gouvernance. Une réforme est plus que nécessaire pour consolider les liens entre l’administration et l’administré.

Ces moyens de contrôle qui engendrent des frais inutiles, sont-ils vraiment nécessaires pour une population qui souhaitent, à la place, recevoir des hôpitaux, services prestataires et d’autres d’intérêt général? Sauf, bien sur, dans un excès de zèle, d’émettre des injonctions pour interdire le déroulement des conférences et des cafés littéraires. On discerne mal leurs rôles! Pourquoi ces institutions de trop pour donner du service aux citoyens, alors qu’à voir le rôle de la Daïra avec son chef comme une autorité supérieure à celle d’une instance élue par le peuple comme la mairie? Il y a réellement un paradoxe, une contradiction en lien avec les valeurs d’une république démocratique. Malgré que nous sommes loin de celle-ci, mais il est utile d’amorcer un débat dans un sens raisonnable, le plus urgent est de conscientiser l’opinion et dénoncer cet abus bureaucratique mêlé d’une arrière pensée et de subterfuge.    

Nous assistons, à tour de rôle, les affres du système, sur les populations Kabyles, mozabites, targuis, ceux du sud et avec le reste de celle du pays. Avec le procédé habituel, d’abord on les réprime violemment, par la suite, on fait appel à certaines organisations qu’elles soient religieuses ou affairistes pour un travail de propagande et dénigrement contre ces citoyens qui réclament un minimum de dignité. Des situations malencontreuses sont nombreuses à énumérer.   

On vous pousse à prendre une nouvelle alternative.

La cause des réactions de mouvements autonomistes ou de séparations, d’ailleurs, qui ne sont pas uniquement en Kabylie, sont la conséquence des erreurs du pouvoir centrale qui se targue à nier les tristes réalités que subissent les algériens, de sa part, en général et ceux des régions éloignées en particulier.

Si en l’occurrence le MAK, Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie, le RPK, Rassemblement Pour la Kabylie, et dernièrement l’URK, l’Union pour la République Kabyle, sont présents sur le terrain pour sensibiliser la population pour un statut particulier pour la Kabylie il ne faut pas s’étonner ni remettre en cause la démarche, d’autant plus que c’est des mouvements pacifistes. Des adhérents et animateurs de ces entités qui font l’objet de critiques et de menaces, souvent que des allégations, méritent, au mieux, un moment d’attention et d’engager des débats avec eux afin de comprendre les motivations et l’idée du projet.

À l’heure actuelle, des bouleversements de quelques états dont quelques de leurs régions ou provinces qui réclament un statut d’indépendance comme le Kurdistan, la Catalogne, la Corse, l’Irlande ou l’Ecosse sont ces exemples qui alimentent les espoirs et les obsessions.

Pour l’Algérie, sous l’égide de Ferhat Mehenni, en septembre 2017, le Mak a pris de l’avance sur les autres en allant jusqu’à déposer un mémorandum à l’ONU pour un droit à l’autodétermination de la Kabylie. La demande est appuyé sur un ensemble d’arguments historiques et de raisons découlant d’une série de méfaits de l’œuvre de l’état algérien à son égard. Un des passages du texte :

« La volonté d’indépendance de la Kabylie n’est pas le fait d’un éveil accidentel ou passager de son peuple à un rêve de liberté ; elle constitue une donnée permanente et irréductible de sa personnalité et de sa culture, depuis la nuit des temps ». (7)

Par contre, la classe politique algérienne qui domine, pour la forme, avec le mode de sous-traitance pour le pouvoir, ne peut se prononcer clairement sur ce sujet à cause de leur manque de réflexion sur la définition de l’état Algérien de demain, en hâbleuse, elle ne fait que dénoncer les faits et les gestes du MAK.

Stagnants dans un précepte de l’unicité et obnubilés dans une mentalité figée impossible d’accepter une réforme pour un tel projet qui est la décentralisation des pouvoirs, notamment ces acteurs qui représentent l’état ne ménagent aucun effort afin de répondre à un besoin.

Un moment donné, le FFS, Front des forces socialistes, qui prônait pour une « régionalisation positive », se ravisa en se défendant d’avoir été accusé derrière le fédéralisme, en s’affirmant qu’aucun texte dans le programme du parti qui mentionne l’idée d’une quelconque séparation des pouvoirs. C’est dommage.

Il reste le RCD, Rassemblement pour la Culture et la Démocratie, dans l’opposition, qui lui seul, a abordé la problématique dans le cadre de son programme politique dès sa création en 1989, connu pour ses idées avant-gardistes, il a proposé une réforme institutionnelle en État Unitaire Régionalisée (EUR). L’idée très élaborée et expliquée, en considérant le volet historique, économique et politico-géographique, la régionalisation est l’unique solution de gouvernance qui s’impose pour accompagner les changements et les bouleversements qui se secouent les pays de l’Afrique du nord en général et l’Algérie en particulier. Elle doit se faire d’une façon modulable et progressive. Loin des considérations populistes et des discours dogmatiques, le projet proposé a plus de chance d’aboutir, de convaincre l’autrui et d’élucider les situations d’impasse. Pour les pays de la part dans le monde qui ont opté pour ce mode de gouvernance n’ont fait que bénéfice.

Si l’idée d’une séparation est partie d’un problème uniquement identitaire, elle sera considérée nulle et non avenue en date d’aujourd’hui, et elle n’aura plus d’effet comme c’était il y a 15 ans. L’éveil amazigh qui est entrain de gagner toutes les couches des sociétés l’Afrique du nord est une raison valable de s’éloigner d’elle. L’idée.

À ce militant du MAK qui es venu exhiber un drapeau devant Dr Sadi avec véhémence, lors de la conférence tenue à Montreal le 14 avril 2018 sous la thématique « Émigration nord-africaine d’hier et d’aujourd’hui : analogies et spécificités »,  même si ce n’est pas le but de la rencontre, mais il tient quand même à remettre les choses à leur places, en citant l’exemple des kurdes et des catalans, malgré qu’ils sont très avancés dans l’idée du projet de séparation, mais ils se sont floués pour avoir agit sans prudence. Donc,  il recommande la vigilance afin d’éviter une charnière. C’est une mise en garde lourde de sens, je pense qu’il a convaincu même les plus brillants et les adeptes d’une indépendance.

L’Algérie est dans l’impasse : entre le danger l’intégrisme et la Kabylie salvatrice

Conscients de la problématique, nos dirigeants ont bien senti le danger qui guette le pays, et la Kabylie est au secours pour fournir l’encadrement nécessaire pour faire fonctionner les institutions de l’Etat, faire barrage à l’intégrisme dans une dynamique laïque, et en même temps, c’est une vitrine de la pratique politique et de l’exercice démocratique.

À travers la volonté des ces citoyens qui redonnent une nouvelle vie à leurs villages en matière d’organisation, d’environnement et de gestion, et qui sont agréable à visiter, est un bel exemple  de civisme. Ce qui s’ajoute à cette dynamique, c’est la pugnacité et le sacrifice des parents pour palier au déficit effarent du système éducatif, soutenus et encadrés par des associations culturelles, ils assurent leurs à enfants une bonne éducation scolaire et universitaire : à voir le classement, et particulièrement Tizi-Ouzou qui est en haut du tableau depuis des années. Sans oublier l’apport important de l’immigration qui contribue substantiellement au développement local, et sans elle la Kabylie aura certainement destin moins reluisant que celui-ci.

Elle est toujours considérée pauvre du point de vue ressources naturelles, à l’exception de ces belles montagnes et ces villages perchés en hauteur, la Kabylie souffre durement d’un manque flagrant de points d’intérêt. Mais en réalité, avec son relief géographique, ce don naturel dépourvu de richesse qu’il a épargné pendant des siècles des envahisseurs, comme un rempart, elle est difficile d’accès. Bien entendu, qu’elle tire sa richesse de ses hommes et femmes ayant une volonté de réussir là où les autres ont échoué.

En ayant un bon encadrement, séparer la religion de la politique, fonctionner les institutions dans un cadre démocratique, avoir du civisme et maintenir un bon niveau en éducation sont tous des éléments essentiels parmi d’autres pour garantir un état puissant et que la Kabylie en détient.

En se servant de la Kabylie comme un référent, relativement à celle-ci, sans disculper les autres régions, il est clair qu’elles accusent un retard énorme dans certains domaines, on peut déceler la langueur dans les principaux segments de leurs sociétés, en l’occurrence les éléments cités plus haut.

Il faut aussi parler des autres régions amazighophones comme le Mzab, Ahagar et les Aurès, pour les deux premières, qui sont plus distantes et réservées que la Kabylie sur leurs implications pour édification de l’état. À travers leurs histoires, pour des raisons géographiques et sociologiques, ils avaient moins de contacts avec l’envahisseur et l’étranger, malgré qu’eux aussi ont subi et continuent à subir les brimades du système qui est de consort avec les populations arabophones qui ne cessent de mener des razzias contre eux. Les mozabites et les touarègues, avec leurs traditions séculaires, toujours, dans l’intérêt de la collectivité, ils gèrent la cité dans une autonomie exemplaire en dépendant que d’eux même avec la principale activité : le commerce et un degré moins l’agriculture et l’élevage.

Il reste les Aurès qui ont un sort presque similaire à celui de la Kabylie. Sa population connue pour son fort caractère quand il s’agit d’une atteinte à leurs liberté et la dignité, à le constater, à l’époque de la révolution, elle est parmi les premières à s’engager et alimenter la lutte armée en armes et munitions, elle aussi victime de l’exclusion du système en matière de développement, ce qu’il l’amène à l’unique solution : est d’envoyer ses enfants à faire carrière dans les institutions militaire et de la gendarmerie.

Si non, pour les grandes métropoles à l’exemple d’Alger, d’Oran ou Constantine ses sujets ont du mal à s’exprimer dans des espaces en dehors de ceux qui sont définis par les autorités dans un cadre bien précis : servir la cause du système et ses clients, si non, il reste la mosquée pour trouver un certain confort spirituel. Celle-ci, pour des raisons connues de tous, elle a été livrée volontairement aux groupes salafistes, un phénomène galopant en plein mutation qui est entrain d’investir les administrations, les universités et même les structures militaires et policières. Le danger est bien réel.

À défaut de prendre des mesures sérieuses face au danger du salafisme, nous assistons à l’hypocrisie et les attitude hideuses de l’état, suivi de désagréables surprises de l’œuvre de certains commis de l’Etat en recevant des anciens chefs de la mouvance intégriste au palais du gouvernement pour des consultations politiques. En contradiction, le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aissa, dans un esprit d’inquiétude ou d’onction, pour parer au problème, il recommande comme modèle : la pratique religieuse kabyle qu’il assimile fièrement à celle de Cordoue. Bizarre! C’est douteux, à voir le portrait des imams envoyés en mission en Kabylie pour assurer leurs fonctions.

Et dire qu’au moment de la décennie noire, l’idée de la résistance est partie en Kabyle, initiée par Dr Sadi et soutenue par la société civile, qui ne cesse de dire : je n’assisterai pas à l’enterrement de l’Algérie. Un bon début d’espoir pour les autres régions qui souffrent de visites répétées de ses sanguinaires assoiffés de sang, qui ont déshonoré plus d’une famille en séquestrant leurs filles pour assouvir l’instinct sexuel des émirs et leurs acolytes.

Malheureusement, aujourd’hui, ils bénéficient des largesses offertes spécialement par l’Etat. Considérés comme des candides, ses égarés ont accès à des avantages financiers et patrimoniaux plus que leurs victimes. Peu de constats ont été portés à l’opinion publique pour exposer le danger de cet intégrisme-mutant qui sévit en toute impunité. La responsabilité de l’état est entière. Pour des calculs politiques motivés par un désir de se maintenir aux commandes du pays, elle fricote avec ces fondamentalistes quel que soit le prix en répondant à leurs sollicitations et doléances : la construction des mosquées; encourager les associations religieuses; tolérer leurs commerces informel; le non-paiement des impôts, etc…,

Tiens, parlons un peu sur la fiscalité, il suffit de consulter les fichiers et les bilans des payeurs d’impôts pour mieux comprendre les responsabilités et les défaillances du gouvernement sur ces prélèvements obligatoires et nécessaires que l’état perd chaque année. L’écart entre la Kabyle avec le reste du pays est tellement flagrant que c’est un élément de plus pour réclamer la décentralisation.

Donc, on peut se permettre de le dire, à n’importe quel moment, à n’importe quel lieu et à n’importe quelle situation difficile ou à l’heure d’un danger, la Kabylie a, toujours, eu le réflexe de faire face avec un sens de responsabilité loin des considérations insignifiantes tel que « le régionalisme » ou « la main de l’étranger ».

En même temps, certains sujets, en affidés ou en patriotes, s’illustrent dans la scène en affichant leur fidélité au système en lui rendant des services. Toujours disponibles et engagés dans le feu de l’action, sans se soucier d’être vilipendés par leurs semblables, dans un style acrimonieux, ils tiennent des prêches pour hargner les foules sur n’importe quelle idée que le système doit, impérativement, mettre en branle pour un but bien précis.      

L’une des célèbres chansons de Lounis Ait Menguellet, Ameddah : « El ferh-ik a ya qbaili, ma thesleḍ yiwen ak yini thirugza kecc dhvavis…’’ qui résume, à certains moments, un peu la naïveté Kabyle ou dans son excès de zèle, quant il s’agit de lui faire des louanges sur sa bravoure pour qu’il soit utilisé pour des services précis, une fois ces derniers rendus, il sera jeté comme une piètre dans la poubelle de l’histoire.

Conclusion

Pour conclure, ce maillon fort qui maintient un équilibre en filigrane est perçu comme un danger pour ceux qui ont un esprit en décrépitude, et pour les plus avertis, au contraire, c’est un élément de stabilité qui garantit une pérennité pour l’ensemble. Et d’autres, en prédicateurs avec des discours rhétoriques, s’ajoutent pour affirmer leurs désirs de se démarquer d’une fraternité née dans des circonstances moins hasardeuses qu’historiques, sans se soucier des conséquences d’un tel projet qui risque de créer un désespoir à force de ne pas pouvoir le réaliser selon les attentes.

Pour ne pas tomber dans des discours incantatoires, souvent pratiqués pour subjuguer les foules, il est louable de maintenir à la fois la prudence et l’idée d’une décentralisation mûrement réfléchie pour éviter une déconvenue.

Pour se convaincre, il est impossible de mener une idée d’un projet de séparation sans avoir une vision globale et qui sera inscrite dans une perspective d’avenir. L’époque de leaders et de meneurs de foules, et de révoltes armées pour arracher une indépendance est révolue pour laisser place à d’autres procédés de luttes essentiellement basés sur le concret, et qui seront menés par des hommes et femmes capables d’assumer des responsabilités bien définies et limitées dans le temps. De tel projet se réalise avec les années, et de générations en générations qu’une tradition politique doit se perpétuer pour lui donner son vrai sens de conviction. En étant subtile et avisé, en apprenant de nos erreurs, on doit éviter par tous les moyens des situations de radicalisation et de confrontation.

Mais le rôle de chacun n’est pas seulement de s’apitoyer sur son sort, et remuer les consciences des autres qui n’ont rien à tirer de la cause, le devoir est d’être présent avec les siens pour mener à bien un projet tel que décrit au préalable d’un commun accord dans un esprit de conscientisation et de synergie.

Mahfoudh Messaoudene, ing.

Québec, Avril 2018

Références et bibliographie.

(1) : Le Djurdjura à travers l’histoire, Said Boulifa, page 360.

(2) et (4) : La crise berbère de 1949, Ali Yahia Abdenour, page 260.

(3) : CCE, Comité de Coordination et d’Exécution.

(5) : Algérie, l’échec recommencé? Dr Said Sadi, page 266.

(6) : www.algerie-focus.com/2014/11/il-ya-32-ans-kamel-amzal-fut-assassine-par-des-islamistes.

(7) : Mémorandum pour le droit à l’autodétermination de la Kabylie déposé à l’ONU le 28 septembre 2017 par Ferhat Mhenni, président du MAK.

 

Auteur
Mahfoudh Messaoudene

 




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Double attentat à Kaboul : un photographe de l’AFP parmi les 30 victimes

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Afghanistan

Double attentat à Kaboul : un photographe de l’AFP parmi les 30 victimes

Un double attentat-suicide a encore eu lieu ce lundi 30 avril 2018 à Kaboul, en Afghanistan. Dernier bilan provisoire : au moins 25 morts, dont plusieurs journalistes, et 49 blessés. L’attaque a été perpétrée près du siège des services de renseignement afghans, à un rond-point très fréquenté de la capitale en heure de pointe. Le groupe Etat islamique a revendiqué l’attentat. Un autre attentat meurtrier, encore non revendiqué, a eu lieu en fin de matinée dans le sud : une dizaine d’enfants ont été tués dans un attentat-suicide visant un convoi de l’Otan.

Il était un peu moins de 8h quand a retenti la première explosion. Un kamikaze à moto s’est fait exploser à un carrefour très fréquenté dans le sud-est de la capitale, à quelques mètres du siège des services de renseignement afghans.

Vingt minutes plus tard, alors que les secours affluaient, une deuxième explosion a retenti. Selon des sources sécuritaires, l’homme tenait une caméra et a fait exploser sa charge au milieu de journalistes et de photographes arrivés sur place.

Neuf journalistes ont été tués. Parmi eux : Shah Marai, le chef de la photo du bureau de l’Agence France-Presse (AFP) à Kaboul, ainsi qu’un confrère de la chaîne de télévision nationale afghane, TOLOnews.

De nombreux civils figurent parmi les victimes de cette double attaque-suicide. Le carrefour Shashdarak avait déjà été pris pour cible en mars dernier. Un homme à pied s’était fait exploser à l’entrée du bureau des services de renseignement. L’attaque avait là aussi été revendiquée par l’organisation EI.

Onze enfants tués à Kandahar

Les civils paient un lourd tribu dans le conflit, qui a fait plus de 2 260 victimes depuis le début l’année selon la mission humanitaire des Nations unies en Afghanistan. D’ailleurs ce lundi encore, en fin de matinée, dans le sud du pays cette fois, onze enfants (un bilan encore provisoire) ont été tués lors d’un attentat-suicide visant un convoi de soldats roumains appartenant à l’Otan, près de l’aéroport de Kandahar. Le contingent roumain est chargé de la sécurité de l’aéroport. Seize personnes ont également été blessées, dont cinq soldats roumains et deux policiers afghans, selon le porte-parole du gouverneur provincial.

 

Auteur
RFI

 




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