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Les thuriféraires et le cinquième mandat de Bouteflika

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OPINION

Les thuriféraires et le cinquième mandat de Bouteflika

D’ores et déjà la présidentielle de 2019 s’annonce problématique avec surtout la volonté farouche d’individus intéressés activant pour un 5e mandat d’un président déjà très malade.

Alors que les luttes se font sans concession, en haut lieu, l’esprit de l’Algérien semble occupé ailleurs. De plus, on l’a formaté pour recevoir des données politiques erronées afin de lui faire accepter n’importe quelle situation qu’on préconise. Faire croire que c’est au nom de la stabilité et de la continuité que le cinquième mandat doit avoir lieu nous procure de mauvais sentiments sur l’avenir du pays. Les auteurs de la propagande avec leur relais de l’extérieur ont dû comprendre qu’ils n’ont pas d’autres choix que de vivre d’une rente viagère, c’est-à-dire dépendre des avantages du système du clan Bouteflika jusqu’à que celui-ci tire sa révérence.

De l’un son essai « L’homme révolté », Albert Camus : « Toute forme de mépris, si elle intervient en politique, prépare ou instaure le fascisme ».

Le récipiendaire du prix Nobel en littérature n’a pas tort si on applique son analyse sur les dirigeants de notre pays. A tour de rôle, ils prêchent, se disputent et se querellent pour des soutiens indéfectibles. Chacun use de son génie maléfique pour exprimer son allégeance au clan des Bouteflika. De la manière la plus vile, on assiste à une multitude déclarations dont le contenu est désolant.

Ils se considèrent comme des partenaires du clan, des scélérats que le ridicule ne répugne point. Ils nous gavent d’injures mêlées de propos triviaux. N’est-ce pas M. Ouyahia ?

L’encensoir à la main ils l’agitent pour flatter leur maître de l’heure. Ils le défendent avec acharnement à la moindre critique sans se soucier des conséquences de leurs courtisaneries.

Atteindre un certain degré de ridicule pourra-t-il provoquer un sursaut émanant de l’ensemble des déçus et méprisés ?

Deux décennies avec le même personnage, il faudrait bien se lasser un jour non ! La situation est devenue intenable.

C’est comme un système d’exploitation en informatique, il est nécessaire de le remplacer et de se mettre à jour avec de nouveaux paramètres afin de s’adapter au nouvel environnement technologique, car c’est une exigence pour le changement.

Les nations qui ont imposé les règles pour assurer un renouvellement générationnel de leur personnel politique, et avec qui nous devrons maintenir des relations diplomatiques se gaussent de notre personnel politique. L’Algérie de novembre est devenue la risée. 

Prochainement, on doit s’attendre à une nouvelle visite du président français. Serait-ce un épisode pour conforter ce cinquième mandat ? Emmanuel Macron sera-t-il à Alger pour soutenir Abdelaziz Bouteflika rivé plus que jamais au pouvoir ?

«Pour assurer ses liens d’intérêt, la France doit impérativement ménager son viatique politique avec l’Algérie, celle-ci c’est est une chasse gardée de la France». Les langues se délient du côté de l’hexagone, le livre « Alger-Paris, une histoire passionnelle » écrit par le duo Christophe Dubois et Marie-Christine Tabet, a révélé au grand public des deux rives de la Méditerranée, les secrets d’une relation presque incompréhensible entre la France et l’Algérie.

Une partie des assertions ont été confirmées par l’ancien diplomate en poste à Alger, Bernard Bajolet. Des propos relayés et analysés par les médias n’ont pas été du goût des dirigeants ciblés qui tirent des avantages en exploitant les sentiments nationalistes à l’égard de l’ancienne colonisateur. Pour autant, ils ne se gênent nullement d’aller se soigner ou faire leurs emplettes à Paris, voire  se l’offrir comme une terre d’accueil pour leur retraite comme l’ancien ministre des Moudjahidine qui éructait contre la France pour ensuite aller s’y installer.

Du côté de Paris ou d’Alger, pertinemment, l’inquiétude est réelle sur la santé du chef d’État, alors on s’active pour orchestrer un plan B pour se maintenir et assurer ses arrières. L’idée de préparer un membre du clan pour la reprise du pouvoir en cas où est dans l’air. On évoque même l’amendement de la constitution sera remaniée en 2008 pour introduire la vice-présidence de la république. Histoire de garder l’actuel locataire jusqu’à ce que …

On susurre sur ce projet qui a bien failli avoir lieu en 2011, un scénario idéal pour un héritage du pouvoir. Ce qui se passe à la chambre basse n’est pas de la simple diversion. Cela participe d’une lutte qui ne dit pas son nom pour 2019. Le gèle des travaux de l’APN jusqu’à la démission de son président cache bien un simulacre à cinq mois de la présidentielle.

À comprendre la lecture de l’entrevue accordée au journal El-Watan, le troisième homme de l’Etat se défend d’avoir rencontré Mouloud Hamrouche à Paris.

Revenir en arrière, il y a quatre ans, ce personnage s’est bien proposé comme l’homme du consensus en faisant appel à l’armée pour le plébisciter. C’était un message clair qui annonçait la destinée politique de Mouloud Hamrouche. Un enfant du système, c’est un candidat potentiellement gênant. Dans cette guerre des clans, toutes les interrogations et les supputations ont quelque raison d’inquiéter la dynastie régnante qui voit sa fin se profiler.

Mais le peuple dans tout ça ?

Le débauchage des généraux, l’affaire de la cocaïne, l’éviction du général-major Hamel ou bien les tentatives destitution de Said Bouhadja ne sont que des faits divers pour le citoyen lambda, puisqu’ils sont sans incidences sur son quotidien. C’est le grand oublié de l’Algérie.

Malgré tout, la prise de conscience est indéniable à tous les niveaux, la masse est représentée par une jeunesse présente et active dans les réseaux sociaux, par les comités de villages et de quartier qui s’autogèrent, par les anciens appelés de l’ANP qui refusent que leur combat contre le terrorisme soit en vain, les populations du sud qui dénoncent l’inégalité dans la répartition des richesses de pétrole, les supporters qui raisonnent dans nos stades avec des slogans exprimant leur ras-le-bol, par des opérateurs économiques comme Cevital et bien d’autres qui s’interdisent d’être aux ordres du clan au pouvoir. 

Auteur
M. Messaoudene

 




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Bernard Bajolet a dit tout haut ce que la majorité murmure tout bas

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DECRYPTAGE

Bernard Bajolet a dit tout haut ce que la majorité murmure tout bas

L’ancien ambassadeur de France et ancien patron de la DGSE (espionnage extérieur) n’a rien dit d’étrange de ce que connaissent les responsables et la majorité des Algériens.

Le président de la république est malade, ce n’est un secret pour personne y compris pour les chefs des partis comme Ould Abbes ou Ouyahia qui, dans sa conférence de presse de samedi dernier, a analysé les propos de ce « peu diplomate » tel qu’il se défini lui-même, comme quelqu’un qui fait tout pour brouiller les relations entre l’Algérie et la France.

Le secrétaire général du RND se base-t-il sur le livre de l’intéressé ou sur son entretien au quotidien français Le Figaro pour en faire sa promotion ? En effet, il a prononcé ce jugement de valeur de toute évidence peu diplomatique aussi. Peut être que ce passionné d’espionnage a usé de mots crus comme « vie artificielle », « momification », « débranchement »…

Est-ce pour autant décent de le comparer à un chien qui aboie ou sommes-nous face à une déception qui cache une vérité qui blesse ?

Si tel est le cas, il a dit pire dans son ouvrage surtout dans sa note avant de quitter l’Algérie en 2008. Il faut préciser d’emblée que les missions diplomatiques étrangères sur place à Alger, se concertent entre elles et se rendent compte que des ambassadeurs en poste à Alger depuis des mois attendent d’être reçus par le chef de l’État, comme le veulent les conventions internationales.

La dernière audience que Bouteflika a accordée dans sa résidence remonte à mars 2017. Il ne s’est pas exprimé publiquement depuis mai 2012, quand il s’est adressé directement à ses compatriotes lors d’un meeting à Sétif.

Ses apparitions publiques laissent voir un homme au visage livide et aux yeux caverneux, au point de susciter gêne et affliction chez les Algériens. En quoi une déclaration qui vient d’un étranger est plus choquante que celle de l’Algérien lambda ? Pourtant, tout le long du chapitre dans son ouvrage « Le soleil ne se lève plus à l’est » n’a pas manqué de faire l’éloge d’abord du diplomate Bouteflika puis du président de la république qui le favorisait avec de longs entretiens dont le plus court avait duré 3 heures.

Il a vanté le mérite de ce petit homme qui a soutenu le diplomate Husseini jusqu’à annuler son voyage officiel en France, pourtant programmé de longue date. Lorsqu’il était contraint de s’y rendre pour des soins médicaux, il a refusé de répondre au coup de téléphone du président français au même moment où les médias algériens spéculaient sur le supposé va-et-vient des diplomates français à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce pour des raisons diverses, souvent douteuses.

Il faut dire aussi que cet essayiste, fils de résistant, gaulliste mais qui a trahi De Gaulle pour ne pas avoir voté pour lui en pleurant  fortement sa mort, a flirté aussi bien avec les républicains que les socialistes au nom de la neutralité administrative. Cette attitude qui s’apparente à un opportunisme politiquement correct, lui a permis de comprendre le régime algérien pour le décrire d’une manière quasi parfaite au niveau de sa hiérarchie afin de l’inclure dans ses axes stratégiques.

Il décrivait dans sa fameuse note adressée au Quai d’Orsay qu’aussi bien les richesses gaspillées que le pouvoir – bien avant Bouteflika – sont « accaparés par une nomenklatura indéboulonnable et qui se renouvelle par cooptation, tandis que le peuple, habitué aux (très relatives) facilités de l’État-providence et éloigné de la culture de l’effort qui permettrait au pays de décoller, n’attend lui-même que la distribution d’une partie de la manne, qu’on lui accorde chichement quand il le faut. »

Normalement c’est cette analyse qui se rapproche de la vérité qui aurait pu faire mal à µAhmed Ouyahia et Djamel Ould Abbes pour lui compenser ce cheval, «Qalbi » qui lui tient à cœur, voilà plus trente ans après.

Auteur
Rabah Reghis

 




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Expulsion de migrants : le gouvernement algérien répond au rapporteur de l’ONU

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POLEMIQUE

Expulsion de migrants : le gouvernement algérien répond au rapporteur de l’ONU

Auteur
APS

 




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Donald Trump demande des explications à Ryad sur le journaliste saoudien disparu à Istanbul

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Affaire Jamal Khashoggi

Donald Trump demande des explications à Ryad sur le journaliste saoudien disparu à Istanbul

Donald Trump a affirmé mercredi que son gouvernement avait demandé des explications « au plus haut niveau » à l’Arabie saoudite sur le sort d’un journaliste saoudien disparu début octobre à Istanbul, après la révélation d’éléments accréditant la thèse de sa disparition forcée ou de son assassinat par des agents de son pays.

Le président américain a déclaré s’être entretenu « au plus haut niveau » avec les Saoudiens pour réclamer des explications sur la disparition de Jamal Khashoggi, qui n’a plus donné signe de vie depuis qu’il est entré dans le consulat saoudien d’Istanbul le 2 octobre.

Depuis la Maison Blanche, M. Trump a indiqué que Washington avait parlé « plus d’une fois » avec le pouvoir saoudien. « Nous voulons savoir ce qu’il se passe là-bas », a-t-il ajouté. 

La porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, a précisé que le conseiller à la sécurité nationale John Bolton, le conseiller spécial du président Trump Jared Kushner et le secrétaire d’Etat Mike Pompeo avaient chacun évoqué le cas avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. Ils ont notamment demandé « des détails (sur la disparition) et la transparence du gouvernement saoudien concernant l’enquête », a-t-elle ajouté.

M. Trump a également dit être en contact avec la fiancée du journaliste, Hatice Cengiz, qui avait mardi imploré son aide et celle de son épouse Melania pour « faire la lumière » sur cette affaire, Ryad étant l’un des plus proches alliés des Etats-Unis.

Des télévisions turques ont diffusé mercredi des images de vidéosurveillance montrant notamment l’entrée au consulat saoudien d’Istanbul de M. Khashoggi et de l’équipe soupçonnée d’être responsable de sa disparition.

Ce journaliste critique du pouvoir de Ryad qui écrivait notamment pour le Washington Post avait rendez-vous pour des démarches administratives. Selon la police turque, il n’en est jamais ressorti, mais Ryad affirme le contraire.
Sur les images, M. Khashoggi apparaît, entrant dans le consulat à 13h14. Un van noir est visible, garé à proximité.

D’autres images montrent un van entrer dans le consulat puis en ressortir et se rendre à 15h08, selon la chaîne 24 TV, à la résidence du consul toute proche.

Des sources turques, citant l’enquête en cours, ont affirmé durant le week-end que M. Khashoggi avait été assassiné dans le consulat. Mais certains médias ont évoqué mardi la possibilité qu’il ait été enlevé et emmené en Arabie saoudite.

Ryad a fermement démenti la thèse de l’assassinat.

Selon le Washington Post, les services de renseignement américains avaient intercepté, avant la disparition de M. Khashoggi, des communications entre responsables saoudiens évoquant son enlèvement.

 « Equipe d’assassinat » 

La police turque avait révélé samedi qu’un groupe de 15 Saoudiens avait fait l’aller-retour à Istanbul et au consulat le jour de la disparition du journaliste.

24 TV et d’autres chaînes ont aussi diffusé des images qu’elles affirment être celles des membres de ce groupe arrivant à l’aéroport d’Istanbul puis à leur hôtel. Selon ces sources, ils ont quitté l’hôtel dans la matinée pour se rendre au consulat puis sont repartis dans la soirée.

Le quotidien progouvernemental Sabah avait révélé mardi que deux avions privés étaient arrivés d’Arabie saoudite à Istanbul ce jour-là et que les personnes à leur bord avaient des chambres réservées dans des hôtels proches du consulat mais qu’ils n’y avaient pas passé la nuit.

Mercredi, le même journal a publié les noms, l’âge et les photographies de quinze hommes présentés comme l' »équipe d’assassinat » dépêchée par Ryad.

Le nom de l’une de ces personnes, Salah Muhammed Al-Tubaigy, correspond à celui d’un lieutenant-colonel du département saoudien de médecine légale.

Les autorités turques ont obtenu mardi l’autorisation de fouiller le consulat saoudien, mais cette fouille n’a pas encore eu lieu.

Exilé aux Etats-Unis 

Le Saoudien s’était exilé en 2017 aux États-Unis, après être tombé en disgrâce à la cour du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, surnommé « MBS ».

Dans une interview réalisée par la BBC trois jours avant sa disparition, M. Khashoggi a affirmé qu’il n’avait pas l’intention de revenir dans son pays, de crainte d’y être arrêté.

Déplorant une réaction américaine timorée, Sarah Margon, de l’organisation Human Rights Watch, estime que Washington « dispose des outils pour répondre rapidement, c’est une question de volonté politique ».

Reporters sans frontières et deux autres ONG, Al Karamaand et ALQST, ont de leur côté saisi le groupe de travail de l’ONU sur les disparitions forcées ou involontaires du cas Khashoggi, a annoncé RSF dans un communiqué, qui appelle par ailleurs à une « enquête internationale indépendante ».

Depuis un an, plus de 15 journalistes et blogueurs saoudiens ont été arrêtés « dans la plus grande opacité », relève encore RSF.

Auteur
AFP

 




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Des projets agricoles ambitieux dans la wilaya de Batna

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TERRE

Des projets agricoles ambitieux dans la wilaya de Batna

Une précision d’emblée, la superficie agricole totale de la wilaya de Batna est de plus d’un million deux cents hectares (1.203.876 ha) avec des espaces forestiers qui avoisinent les 273.927 hectares. Ils constituent le poumon de toute la région des hauts-plateaux de l’Est du pays. Le directeur de l’agriculture au niveau de la wilaya, Zerguine Smail, est un passionné de son métier. Il a la science des mots sur le sujet et la précision du chirurgien quand il se met à en parler.

Sur le potentiel considérable de l’espace agricole, il a déclaré au Matin d’Algérie que la superficie agricole utile ‘(en production) (SAU) est de l’ordre de 422.677 hectares. Il précise que “les activités agricoles sont naturellement définies suivant le relief qui se subdivise en trois zones à savoir les plaines, les montagnes et les parcours. Les céréales, les fourrages, les maraîchères, sont cultivés dans les plaines. L’arboriculture est dans les zones montagneuses et les zones de parcours sont destinées à l’élevage ovin”. M. Zerguine ajoute que la réalisation de 7118 forages en 2018 a permis l’extension de la superficie irriguée de 56.792 ha dont de nombreux hectares équipés en systèmes économiseurs d’eau ( goutte à goutte et aspersion).

En outre, Zerguine Smail rappelle que l’ouverture  de pistes agricoles a fortement désenclavé un grand nombre de régions. De fil en aiguille “un grand nombre de fellahs se sont investis dans l’arboriculture. Il a été relevé la plantation de 1.345.322 quintaux, avec 38911,70 oliviers, 443.588 abricotiers, ainsi que la récolte des pommiers qui cette dernière a atteint un million de quintaux .
À noter que la superficie arboricole de la wilaya a fait une expansion importante avec une production jugée satisfaisante. De 10.000 quintaux il y a dix ans, elle est passée à un million cinq cent mille (1 500 000 quintaux en 2018), soit au deuxième rang à l’échelle nationale.

L’arboricole  est une filière qui prend de plus en plus d’ampleur au niveau de la wilaya. Quant à la filière, ou la culture de l’olivier, le directeur Zerguine Smail, a indiqué que dans le cadre de l’investissement, sa direction a créé deux périmètres d’une superficie globale de 1650 ha attribués à cinq investisseurs pour le développement de la culture de l’olivier.

Dans le même contexte  deux autres périmètres d’une superficie de 600 ha ont été aussi attribués à deux investisseurs  répartis 300 ha chacun, essentiellement pour la culture de l’olivier. Il faut par ailleur ajouter qu’un grand programme de réalisation d’huileries et conserveries vient d’être finalisé, en plus de la relance de production de plants oléicoles avec les techniques des plus modernes.

La relance des projets de mise en valeur des superficies irriguées dans la wilaya, soit 56.792 ha (périmètres irrigués) avec la mise en service en matière d’irrigation agricole du barrage de Koudiet Lamdouar. Une opération de mise en valeur de plusieurs milliers d’hectares touchera la région centre de la wilaya de Batna. Le développement du secteur agricole est axé, selon les études établies, sur l’organisation d’actions reposant sur les ressources existantes et la dynamisation de la vie communautaire en procédant à la création d’activités rentables destinées à fixer les foyers ruraux dans leur milieu naturel puisque  garantissant, eux mêmes, leurs revenus sans être dans l’obligation de demander de l’aide aux APC ou aux organismes publics.

Batna en tête dans la filière avicole

En matière de production animale et malgré la hausse du prix des aliments, on enregistre le  retour à l’activité avicole qui est l’une des plus performantes à l’échelle nationale, première en œufs, pommier, culture fourragères, noyaux/pépins et seconde en viande blanche, etc. En matière de production laitière, l’élan pris par cette filière est des plus encourageants, en témoigne l’émergence de plusieurs bassins laitiers à Batna, El Madher, Sériana, Merouana, et Barika avec un niveau de professionnalisation appréciable.

La production fourragère a, elle, explosé, passant du simple au quadruple. De (2.700.000) deux millions sept cent mille à 6.734.298 quintaux entre fourrages artificiels (vert et sec) et fourrages naturels, répartis chacun de 5.520.433 quintaux  et 1.213.865 quintaux,

A rappeler que  la production laitière dans la wilaya a atteint une moyenne de 268.000 litres par jour   a-t-on appris auprès du même responsable. Quant à la production végétale (céréales), elle est passée  pour la campagne 2017/2018, d’un million trois cent mille à un million cinq cent mille (blé dur, blé tendre, orge et avoine).  

Il est à noter que la classification de la wilaya par filière par rapport aux autres wilayas du pays se situe entre un et quatre pour toutes les filières, tout en notant que Batna participe au processus de sécurité alimentaire dans la quasi-totalité des filières.

Siouda Abdelkhalek,  premier responsable de la wilaya a lancé un séminaire pour la promotion de l’investissement et la mise en place d’une carte et d’un schéma directeur d’investissement. Cette carte propose à tous les opérateurs désirant s’intégrer à une nomenclature qualifiée par filières dans des zones appropriées ouvertes à l’investissement tant au sein du secteur agricole que pour les autres secteurs. Ceci s’avère de plus en plus primordial pour un secteur agricole réalisant des excédents au niveau de certaines zones et filières entre autres abricot, pomme, olivier. Partant de cette situation et afin de garantir une continuité, une durabilité et une efficience pour le développement économique de la wilaya, les autorités locales ont mis en place une stratégie appropriée au rythme du développement qui s’appuie sur le secteur agricole en sa qualité de moteur de développement.

En matière d’encadrement, le secteur de l’agriculture redéploie ses dispositifs tant en soutien financier qu’en direction des autres domaines. Le déficit enregistré en électricité agricole, en irrigation, amenée d’eau et en matière de désenclavement a été pris en charge au fur et à mesure de la concrétisation des nouveaux projets afin de rattraper le retard et surtout renforcer la production agricole. Pour-rappel que la wilaya de Batna dispose actuellement en matières de ressources hydrique d’un seul  barrage de 65 millions de mètres cube, en plus de 7118 forages, 5595 puits, 4155 bassins et 12 retenues collinaires, apprend-on.

Des pommes sans pesticides

Sebaa Abderrazak, un agriculteur dans le cadre de l’investissement nous a fait visiter son immense domaine de production de pommes, situé à Bouziza, relevant de la commune d’Oued Taga, distante de 40 km de Batna. Cet agriculteur, propriétaire d’une exploitation de 5.5 ha,  dispose actuellement de 4600 pommiers produisant six variétés : Royal Gala, Galaxie, Star casson, Lite et. M Sebaa a indiqué au Matin d’Algérie, qu’il a commencé avec 400 pommiers en 2001. Il a toutefois .continué à planter d’autres pommiers, passant de 400, à 2000 puis à 4600 pommiers, produisant des pommes de qualité  et bio sans les pesticides, celle-ci se fait presque de manière artisanale. Il est devenu le premier producteur de pommes de qualité dans la région montagneuse dite Oued Taga.  Smail Zerguine précise que de grands efforts sont déployés pour assurer la formation, la vulgarisation et le perfectionnement de près de 50 000 agriculteurs et surtout réussir l’opération portes ouvertes sur le renouveau de l’agriculture à travers les 21 daïras et 61 communes de la wilaya.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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A ceux qui crèvent d’amour

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LE COIN DES POETES

A ceux qui crèvent d’amour

A ceux qui crèvent d’amour

Ceux qui s’abîment délicieusement

Pour la fragilité d’un instant

Aux cœurs blessés qui relaient l’espérance

N’ayant plus rien à offrir qu’une peau décapée

De tous les soupirs qui viennent y mourir

Aux escales de la vie

D’où jaillissent toujours

Des nuances en couleurs

Aussi belles que l’automne

Brûlant le givre de l’hiver annoncé

A ceux qui portent leurs cœurs en étendard

Qui n’ont plus de secrets

Nous avons partagé le ciel

Comme le pain et le sel Je ne pleure pas votre sort

Je suis des vôtres…

Samira Hadjress

Cet espace est le vôtre ami(e)s poète(esse)s. Nous vous le réservons pour la publication de vos poèmes avec votre illustration.

Auteur
Samira Hadjress

 




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Viol collectif au Maroc : Khadija appelle « toutes les filles à se montrer courageuses »

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#masaktach

Viol collectif au Maroc : Khadija appelle « toutes les filles à se montrer courageuses »

Malgré les insultes, Khadija, jeune Marocaine de 17 ans victime présumée de viols collectifs, a réitéré ses accusations mercredi, devant un juge de Beni Mellal (centre), en appelant à sa sortie « toutes les filles à se montrer courageuses ».

« Nous, les filles, nous sommes fortes et nous devons rester fortes », a déclaré Khadija dans un bref entretien accordé à l’AFP après son audition, dans cette ville située à quelque 300 km de la capitale Rabat.

C’est dans une vidéo diffusée en août et devenue virale sur internet que cette adolescente issue d’une famille défavorisée avait raconté avoir été kidnappée, séquestrée, violée et martyrisée pendant deux mois par des jeunes hommes de son village.

Ce témoignage filmé où elle montre des tatouages obscènes et des traces de brûlures de cigarettes sur son corps avait suscité autant de compassion que de dénigrement sur les réseaux sociaux marocains. La virulence des critiques a poussé un groupe citoyen à mener campagne contre « la culture du viol et de l’impunité » sous le hashtag #masaktach (« je ne me tais pas »). 

« Je suis encore traumatisée, ce qui m’est arrivé n’est pas facile à supporter », confie la jeune fille à l’AFP, regard direct, voix douce mais assurée.

Devant le juge, Khadija « a confirmé toutes les accusations, entièrement et en détail, elle est courageuse malgré sa fragilité psychologique », a confirmé à l’AFP Mohamed, son père, après l’audition organisée dans un bureau de la chambre criminelle de la cour d’appel de Beni Mellal.
 

Insultes et menaces 

Douze suspects, âgés de 17 à 28 ans, ont été placés en détention préventive fin août sous différents chefs de poursuite, allant de « traite d’être humain sur mineure », « viol », « torture et usage d’arme causant des blessures et séquelles psychiques », « constitution d’une bande organisée, enlèvement et séquestration » et « non-assistance à personne en danger », selon les informations obtenues par l’AFP de source judiciaire.

Le plus jeune a été entendu mercredi à Beni Mellal, son cas ayant été disjoint puisqu’il est mineur, selon Me Youssef Chahbi, l’avocat de Khadija.

Plusieurs des prévenus ont reconnu les faits dans leurs dépositions –les viols collectifs, les tatouages forcés, les menaces de mort pour la dissuader de fuir–, selon des sources proches du dossier, mais cela n’a pas suffi à calmer les détracteurs de l’adolescente.

Mi-septembre, la première audition à Beni Mellal avait été émaillée d’insultes des familles des suspects, venues manifester leur colère et leur incompréhension. L’audition de mercredi a été plus calme, les autorités les ayant cantonnées à l’extérieur du bâtiment.

Selon le père de Khadija, vivre chez eux, dans leur maison d’Oulad Ayad, une bourgade rurale dans une des régions les pauvres du pays, est devenu « difficile » et la famille « ne sort quasiment plus »: « nous recevons des menaces et des insultes par téléphone, mais je ne lui dis rien. Je lui ai retiré son smartphone pour la tenir éloignée de tout ce qui peut lui rappeler ce qu’elle a subi », a-t-il expliqué à l’AFP.

« Je pense à l’avenir » 

Le choix de Khadija de briser le silence en s’exposant publiquement est une démarche très rare dans une société conservatrice qui pousse les victimes de viol à se taire, par peur pour leur image et pour la réputation de leur famille.

« Je savais que ça allait être très difficile au moment où j’ai décidé de porter plainte, mais je suis prête à le supporter. Je dépasserai cette phase, je pense à l’avenir et j’ai confiance en la justice », explique-t-elle.

Silhouette frêle dans sa tunique rose, tête couverte d’un foulard noir, elle porte sur ses mains des tatouages que, selon elle, ses agresseurs ont gravé de force pendant sa séquestration.

« J’attends avec impatience le début des traitement pour me faire détatouer. Je ne peux même pas regarder mes mains, car je me souviens chaque jour de ce qui m’est arrivé », dit-elle.

Au Maroc, la pauvreté est « un catalyseur de la violence à l’égard des femmes », a récemment estimé le rapport annuel du Conseil économique et social marocain (CESE) dans un chapitre consacré à cette question.

Pour changer les mentalités, ce rapport officiel préconise une mobilisation « à la fois politique –impliquant l’adhésion et la volonté des décideurs–, juridique –à travers des lois contraignantes– et protectrices, mais aussi institutionnelle (…) et culturelle ».
 

Auteur
AFP

 




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Le chef d’une organisation truffée de pédophiles dénonce l’assassinat des enfants par l’avortement

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COUP DE GUEULE

Le chef d’une organisation truffée de pédophiles dénonce l’assassinat des enfants par l’avortement

Si le culot n’existait pas, il serait incarné par les religions et leurs organisations. Le pape François vient de déclarer que l’avortement était un appel aux tueurs à gages. Comme cela fut toujours le cas, après la période d’une tentative de changer l’image de l’Église par un certain progressisme, le temps finit toujours par dévoiler le pire de la doctrine, incrusté dans un message qui a fait plus de mal à l’humanité que tous les fléaux réunis pendant des millénaires.

Le pape François veut défendre la chance de l’être humain de naître dans un monde qui l’accueille avec la plus grande des dévotions et un amour immense. Mais le pape François, comme tous ses prédécesseurs, a la mémoire courte et une notion de l’interdit qui nous époustoufle tant elle est hypocrite et menaçante.

Des milliers de prêtres, en robe et sans vie affective autorisée en plein jour, soit vivre aux côtés d’un autre être humain, homme ou femme, dans l’amour et l’entraide, n’ont cessé de rejoindre les rangs d’une armée clandestine de pédophiles, sans cesse renouvelée à travers les âges.

Ces hommes qui ne connaissent nullement la souffrance de la femme et l’enfantement hurlent au crime de l’avortement alors qu’une femme risque dans le monde sa vie par les avortements clandestins, toutes les neuf minutes, pour autant que nous en connaissions les statistiques exactes.

Ces hommes qui n’ont souffert d’aucun manque dans leur vie et appartiennent à une communauté qui posséda (et possède encore) les plus grosses fortunes de l’humanité, n’ont aucune idée de ce qu’est un enfant né sans désir ni possibilité matérielle ou d’affection pour lui assurer une vie prometteuse.

Ces hommes qui ont protégé les régimes les plus criminels, les oligarques les plus détestables, ont toujours été aux côtés de l’intolérance, du conservatisme le plus détestable, au nom de valeurs qui leur permettent de posséder un pouvoir spirituel sur les autres.

Ces hommes qui ont dévasté des civilisations entières sous le signe de la croix pour mieux légitimer le glaive sanglant qui suit et précède. Car à ce propos, des millions de morts sont de la responsabilité de la religion catholique, comme des autres.

Pourtant, ces hommes sont toujours prompts à faire la leçon à une humanité qu’ils n’ont jamais voulu protéger, émanciper et lui enseigner la liberté de penser. Ils l’ont muselée au prétexte d’une protection qui n’était que charité. Cette charité qui fait de vous des esclaves et qui ne vous autorise à aucune pensée si ce n’est celle dictée par le protecteur, le soi-disant représentant sur terre du Grand Invisible.

Les propos du pape sont particulièrement choquants, mais c’est une habitude car nous sommes choqués depuis des siècles. Rien ne les arrête dans la poursuite d’une tentative d’abrutissement des esprits et d’une domination spirituelle des crédules.

Mais ils auraient tort de s’en priver car, même en des proportions moindres, ça marche toujours, en tous temps, en toutes religions et en tous lieux. C’est bien le cas dans la législation algérienne, validée par des élections.

Auteur
Boumediene Sid Lakhdar, enseignant

 




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L’ONU appelle l’Algérie « à cesser les expulsions des migrants africains »

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POLEMIQUE

L’ONU appelle l’Algérie « à cesser les expulsions des migrants africains »

L’Algérie est encore une fois mise à l’indexe pour sa politique de traitement des migrants d’Afrique noire. Dans un rapport, l’ONU exhorte l’Algérie à arrêter l’expulsion de migrants africains vers le Niger.

Un responsable des droits de l’homme aux Nations unies a appelé l’Algérie à « cesser immédiatement les expulsions de migrants » africains vers le Niger, dans un rapport transmis mardi à l’AFP.

« J’appelle le gouvernement algérien à cesser immédiatement les expulsions collectives de migrants » africains « vers le Niger », a écrit Felipe Gonzalez Morales, Rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’Homme des migrants, à l’issue d’une mission au Niger du 1er au 8 octobre.

12.000 Nigériens expulsés en 2018

Selon les estimations de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), l’Algérie a expulsé vers le Niger 35.600 Nigériens depuis 2014 – dont plus de 12.000 depuis le début 2018 – ainsi que plus de 8.000 migrants d’Afrique de l’Ouest depuis septembre 2017.

Parmi ces derniers, de nombreux migrants « vivaient et travaillaient depuis plusieurs années en Algérie, où leurs enfants étaient nés et scolarisés », s’est indigné Felipe Gonzalez Morales.

« Les migrants sont raflés à leurs domiciles en pleine nuit », « sans même avoir le temps de s’habiller, de prendre leurs affaires et leurs économies ». Ils sont emmenés dans des postes de police, « battus » puis déportés par bus vers la frontière du Niger, où ils doivent marcher pour rejoindre la ville la plus proche, accuse le rapport.

Mauvais traitement

L’OIM a critiqué à plusieurs reprises le traitement des migrants africains par l’Algérie, et notamment ces opérations de rapatriement forcé. Alger avait réfuté en juillet les accusations de mauvais traitement.

Felipe Gonzalez Morales a par ailleurs appelé dans son rapport le Niger à réformer sa loi (votée en 2015) contre le trafic de migrants, jugeant qu’elle pénalisait autant les migrants que les trafiquants, tout en saluant les efforts d’accueil déployés par ce pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, un des principaux pays de transit de migrants vers l’Europe.

Auteur
Avec AFP

 




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Le silence de marbre

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LE COIN DES POETES

Le silence de marbre

Le silence nous apprivoise

Les idées s’envasent

Des rêves je m’abreuve

Dans toutes les douleurs

Et sous toutes les couleurs

La vie est ce long pavé d’épreuves.

 

Que peuvent cacher les larmes ?

Que peut acheter le charme ?

Quand les mots se taisent

Le silence entre en scène

Bouillant, et se déchaine

Sans qu’aucun mot ne l’apaise.

 

Emmuré dans le silence

Le corps entre en turbulence

Sans confident, sans défenseur

La mélancolie élit domicile

Dans cette âme servile

Désertée par la douceur.

 

Sur cette pâle et éprouvante âme

Le froid ténébreux l’enveloppa, infâme

Inerte comme une statue de marbre

Muette et nue au gré du vent

Qui lui caresse le corps au soleil levant

Comme un cheval qui se cabre.

 

D’une voix avinée au miel

Douce comme le son de vièle

Le rossignol donna une sérénade

Sous les projecteurs des étoiles

Au clair de lune sans voile

Paix et amour invitent à la promenade.

 

Bachir Djaider

Mercredi 10 octobre 2018

Cet espace est le vôtre ami(e)s poète(esse)s. Nous vous le réservons pour la publication de vos poèmes avec votre illustration.

Auteur
Bachir Djaider

 




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