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Tamazight: les parents d’élèves ne sont tenus de signer aucun formulaire !

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ENSEIGNEMENT

Tamazight: les parents d’élèves ne sont tenus de signer aucun formulaire !

Le ministère de l’Education nationale a précisé mercredi dans un communiqué que « la circulaire ministérielle régissant l’enseignement de la langue amazighe, selon laquelle les parents d’élèves ne sont tenus de signer aucun formulaire concernant l’inscription de leurs enfants pour apprentissage de tamazight, est toujours en vigueur ». 

Publié par la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit sur sa page Facebook, le communiqué précise que « le ministère porte à la connaissance des membres de la communauté éducative que la circulaire ministérielle n  631-2004 régissant  l’enseignement de la langue amazighe dans les établissements éducatifs, laquelle stipule clairement que « les parents d’élèves ne sont pas tenus de signer aucun formulaire concernant l’inscription de leurs enfants pour apprentissage de tamazight », est toujours en vigueur ».

La ministre a, dans ce contexte, tenu à préciser que « les informations selon lesquelles un directeur d’établissement éducatif aurait demandé à des parents d’élèves de signer des formulaires dans ce sens, rapportent une initiative individuelle qui n’engage que ce dernier ».

Auteur
APS

 




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Turquie : pas de prières musulmanes à la cathédrale Sainte-Sophie

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Une association en avait fait la demande

Turquie : pas de prières musulmanes à la cathédrale Sainte-Sophie

Le plus haut tribunal de Turquie a rejeté jeudi la requête d’une association demandant le droit d’organiser des prières musulmanes à l’intérieur de la basilique Sainte-Sophie, l’un des plus imposants monuments d’Istanbul qui a servi d’église et de mosquée au fil des siècles.

La Cour constitutionnelle turque a rejeté la demande de l’association, arguant qu’elle n’était pas compétente pour se prononcer sur ce sujet, selon l’agence de presse étatique Anadolu.

Dans sa requête, l’association estimait que l’interdiction de prier à Sainte-Sophie constituait une violation des libertés de conscience et d’exercer sa religion.

Œuvre architecturale majeure construite au 6ème siècle à l’entrée du détroit du Bosphore et de la Corne d’or, la basilique Sainte-Sophie fait régulièrement l’objet de polémiques entre chrétiens et musulmans qui se disputent son utilisation.

Cette église, où étaient couronnés les empereurs byzantins, a été convertie en mosquée au 15ème siècle après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453

Sous le régime laïque de Mustafa Kemal Atatürk, elle a été désaffectée et transformée en musée afin, dit la loi, de « l’offrir à l’humanité ».

Sa majestueuse coupole perchée à 55 m de haut et ses quatre minarets sont aujourd’hui classés au patrimoine mondial de l’Unesco et visités par des millions de touristes chaque année.

Son statut continue toutefois d’irriter les musulmans de Turquie les plus militants, spécialement depuis l’arrivée en 2002 aux commandes du pays d’un gouvernement islamo-conservateur, souvent accusé de vouloir « islamiser » la société turque.

Depuis l’arrivée du président Recep Tayyip Erdogan au pouvoir, les activités liées à l’islam se sont multipliées à l’intérieur de Sainte-Sophie, avec notamment des séances de lecture de versets du Coran ou des prières collectives sur le parvis du monument.

La Grèce voisine, qui surveille de près le devenir du patrimoine byzantin en Turquie, a plusieurs fois exprimé sa préoccupation quant aux initiatives visant à remettre en question le statut de Sainte-Sophie.

Auteur
AFP

 




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La trace de notre Révolution

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Tribune

La trace de notre Révolution

Décapitation publique du bandit d’honneur Arezki Lbachir en Kabylie.

En général le jeune peintre et le jeune photographe illustrent la Révolution par l’image d’un peuple dans les rues déployant un étendard et brandissant des banderoles où est inscrit ses revendications pour les libertés. 

Le peintre comme le photographe savent qu’ils font l’histoire avec un tel cliché car  plus tard quelques jours, 70 pour la Commune de Paris quelques années 70 pour la Révolution d’Octobre leurs collègues  illustreront les lendemains qui déchantent par des images représentant  un gouvernement de quelques individus étrangers à la première image qui ne revendiquent rien puisqu’ils ont tout.

 Notre Révolution,  malgré tous les aléas du passé et du présent des coups bas de l’intérieur et de l’extérieur du pays a, grâce à sa force populaire, contre vents et marées, a su préserver notre indépendance. Si notre indépendance n’est pas à l’image des Novembristes c’est parce qu’elle s’est tout simplement distinguée de la Révolution. Toutes les Révolutions ont échoué et toutes ont laissé des traces. L’indépendance en est une pour l’Algérie, le développement pour la Russie , une culture pour le peuple chinois, dont la caractéristique est qu’au moment même ou la mondialisation a finit par détruire le mur de Berlin, c’est pour laisser  entrevoir au monde la muraille de Chine.

 Ceux qui attribuent aux Lumières la Révolution bourgeoise devraient plutôt dire que la Révolution populaire  des communes alliés des  Lumières a donné la bourgeoisie. Cette autre trace de l’Humanité. C’est l’échec  de la Révolution qui laisse sur son chemin cette nouvelle classe, la bourgeoisie qui va développer le capitalisme en s’accaparant de la machine à vapeur.

La bourgeoisie a comme caractéristique l’inégalité qui entraîne le racisme, l’esclavagisme, le colonialisme, l’apartheid, le sionisme, l’islamisme, dans le seul but celui de l’exploitation de l’Homme par l’Homme. On peut donc affirmer que toutes les Révolutions  ont été spoliées par cette classe. Ce n’est pas pour rien qu’on la surnomme la haute classe, puisqu’elle a le dessus, dans le monde à ce jour.

La Révolution de Novembre a été spoliée par les islamistes, pas directement, l’environnement international, dont la présence de l’URSS ne leur permettait pas mais par les «Oulama» interposés comme celle de 1789 par les thermidoriens en 1794 ;

Attribuer les «  Lumières » à la révolution bourgeoisie c’est croire que l’esclavagisme, le racisme, le colonialisme relèvent des droits de l’Homme ! C’est croire que la Révolution n’a pas été spoliée. Un aveuglement entretenue  par l’esprit lumineux des philosophes et des lumières artificielles  des médias  pour empêcher  le déclin de la bourgeoisie et la Révolution d’évoluer naturellement inexorablement

Il se raconte, comme une découverte, que pour tricher dans les élections gérées en numérique, qu’en cas de défaite, l’unique solution pour gagner est d’inverser le résultat. On constate que c’est ce qui caractérise la politique  de la bourgeoisie. Comme on constate que lors d’octobre 88 à Alger ou dans les rue de Tunis et du Caire quelques années plus tard les islamistes ne faisaient  que reprendre la pratique de leur maitre qu’ils qualifient de kafire, impie.

 Il suffit à l’adversaire de dire que c’est lui qui a fait la Révolution quand elle est victorieuse ou de dire que c’est lui qui l’a dirigé pour se l’accaparer. Une façon d’empêcher la poursuite de la lutte qui consiste à demander des comptes à l’ennemi. « 2 Gaule », pour se parler aux dessus de nos têtes en est le dernier exemple. A près avoir usé de tous les stratagèmes pour détruire l’ALN, ce peuple en arme, en faisant appel à plus de un million de soldats, à toutes sortes de guerres et à tous les moyens y compris celle de l’OTAN. On déclare que le Général toute honte bue,  nous a octroyé l’indépendance.

Aucune des révolutions  de par le monde et de tous les temps  n’a été  achevée. Ce qui laisser sous entendre  qu’elle a échoué , dans le but d’ encourager l’ennemi a reprendre du poil de la bête. On ne dit jamais qu’elle reste juste inachevée pour encourager la remobilisation qui pour vaincre doit être permanente, car la Révolution est d’abord un chemin qu’on trace à force de l’emprunter.

 En visite à Alger Macron a reconnu que la colonisation est un crime contre l’Humanité. Une fois élu : a-t-il proposé l’abrogation de la loi  colonisation ? A-t-il ordonné des réformes de l’enseignement de l’histoire dans ce sens ? Walou.

Si je devais contribuer à l’écriture de l’histoire je dirai que le 1er Novembre avait tracé une nouvelle frontière qui consiste à distinguer deux sortes d’individus : les colonialistes et les anticolonialistes. On sait de quel côté était Jean El Mouhoub. Il était d’un seul côté. La diversité et la richesse culturelle n’étaient pas en conflits, bien au contraire. Elles étaient  loin de diviser d’affaiblir ou de vous mener chez le psy.

Mais tant qu’il n’est pas dit officiellement que le colonialisme est un crime contre l’humanité, beaucoup ne comprendront toujours pas ce qu’ils nomment la «Guerre d’Algérie» . Non la torture dans cette « Guerre d’Algérie » n’était  pas à l’initiative de certains officiers français; elle relevait  d’une stratégie de l’Armée de la République française

Continuer à faire de la Lutte de libération nationale  juste une question de tortionnaires et de harka ou d’un illustre « disparu »  ne fait qu’augmenter la bousculade au cabinet des psy de Paris, d’Alger ou d’ailleurs. Quand on dit que la colonie est « l’enfant voyou des Lumières » on sous entend que le tortionnaire est l’enfant voyou de la République française et bien non car  la monarchie constitutionnelle était opposé aux Lumières  puisqu’elle pratiquait le génocide dans les colonies.

Un titre des livres  de l’historien français Olivier Le Cour Grandmaison est «Coloniser. Exterminer» Tout le programme de la République Française est dans ce titre et l’absence de sa dénonciation par le Parlement Français  continuera  encore a porter préjudice à tous les anticolonialistes de par le monde et particulièrement  aux  intellectuels de bonnes intentions et a protéger les colonialistes et leurs bourreaux .

Auteur
Saadeddine Kouidri

 




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Rachid Taha, le blédard français

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HOMMAGE

Rachid Taha, le blédard français

Dite lors d’une interview consacrée au quotidien Le Parisien (du 03 novembre 2016), la phrase «Français tous les jours et Algérien pour toujours » caractérise sans doute le mieux l’ambivalence socio-culturelle de Rachid Taha, ex-leader du groupe « Carte de Séjour » et détenteur permanent de celle l’assignant à résidence au cœur de la « Marche des beurs » (15/09 au 03/13/1983).

Trois années après cette déambulation antiraciste traversant l’Hexagone du Sud au Nord dans le souci de revendiquer l’égalité des droits territoriaux, l’immigré né à Saint-Denis du Sig (ville d’Algérie située non loin d’Oran) sortait la reprise de Charles Trenet Douce France (1986), affirmant de la sorte à 48 ans son attachement au patrimoine local mais sans toutefois se détourner des premières racines musicales.

Très tôt nourri des longues partitions orientales d’Oum Kalsoum, le désormais Lyonnais adaptera les orchestrations arabes (entendues à la radio) au rock anglo-saxon, brassera divers répertoires musicaux afin de dépasser les styles convenus.

Bien que mêlant divers genres, il reviendra régulièrement aux sources du chaâbi avec notamment Ya Rayah (1993) de Dahmane El Harrachi, une version de l’exil qui l’installait définitivement sur la scène internationale alors qu’au niveau national le tube Voilà voilà (1993) faisait de lui un des lanceurs d’alerte prévenant des risques que comportait la montée de l’extrême droite.

Lorsqu’au début de sa carrière il réinterpréta Écoute-moi camarade de Mohamed Mazouni, le disque ne parlait plus directement d’un entiché victime de la femme fatale mais dénonçait paraboliquement une France refusant encore de reconnaître tous les siens, fermant la porte de l’ascenseur social à ceux dont les origines reflétaient trop les couleurs et senteurs du Maghreb.

Toujours à l’écoute des premières mélodies référentielles utilisées comme recours à l’oubli, le chanteur mixait en 1998 l’album Diwân. Sur la pochette du second (2006), il apparaissait coiffé d’un turban traditionnel, manière de préciser « Je sais ainsi d’où je viens ».

Néanmoins, la figure de proue de la techno-raï débutait alors des démarches administratives afin d’obtenir la nationalité du pays d’adoption, ne les finalisera néanmoins jamais car constamment taraudée par un sentiment de culpabilité ou une mauvaise conscience liée à un oncle tué par l’armée française. Professionnellement installé, disposé à voter, donc à s’impliquer davantage au plan politique, l’indécis Rachid oscillera entre réalités vécues et souvenirs du passé colonial, ne prendra pas de décision finale, demeurera donc le blédard français à la tessiture éraillée que nous rencontrerons en Bretagne à l’occasion d’un concert donné à Noyal-Muzillac.

Accessible et disponible, il n’avait pas la grosse tête, et ce fut un plaisir d’échanger avec lui quelques instants d’ailleurs partagés en présence d’Hakim Hamadouche, le fidèle préposé au mando-luth, également salué puisqu’ayant autrefois fréquenté l’atelier du peintre Choukri Mesli à l’École nationale des Beaux-Arts d’Alger.

Nous nous joignons aujourd’hui à sa tristesse comme à celle de la famille d’un saltimbanque du rythme africano-occidental décédé au domicile des Lilas dans le sommeil d’une nuit mnémonique à la fin laquelle tournait en boucle le cd-rom Tékitoi (2004).

 

Auteur
Saâdi-Leray Farid. Sociologue de l’art

 




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Guerre commerciale: les Chinois et les Américains disposés à discuter

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AFFAIRES

Guerre commerciale: les Chinois et les Américains disposés à discuter

Chinois et Américains se disent prêts à reprendre langue pour éviter une escalade de leur guerre commerciale, qui commence à faire souffrir les entreprises de l’Oncle Sam implantées chez le grand rival asiatique.

Plus de deux mois après s’être imposés mutuellement des droits de douane punitifs, les deux premières économies mondiales montrent des velléités de mettre fin à leur dialogue de sourds, alors même que le président américain Donald Trump menace de frapper quatre fois plus fort.

Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a proposé au gouvernement chinois de reprendre les discussions, a rapporté mercredi le conseiller économique de la Maison Blanche, Larry Kudlow.

« M. Mnuchin, qui est à la tête de l’équipe chargée de la Chine, a semble-t-il envoyé une invitation » à reprendre les discussions, a déclaré M. Kudlow. « Parler vaut mieux que ne pas se parler, je pense que c’est une bonne chose », a-t-il ajouté.

Interrogé, le ministère chinois du Commerce a salué jeudi l’offre américaine, sans préciser si les discussions pourraient avoir lieu à Pékin ou à Washington.

« La Chine a bien reçu une invitation (à négocier) de la part des Etats-Unis et s’en félicite », a déclaré devant la presse le porte-parole du ministère chinois du Commerce, Gao Feng. « La Chine estime que l’escalade du conflit commercial n’est dans l’intérêt d’aucune des parties », a-t-il ajouté, précisant que les deux pays discutaient actuellement des détails d’une possible rencontre.

Ces espoirs de reprise des négociations ont soutenu les places boursières asiatiques, particulièrement Hong Kong, qui a repris 2,54% jeudi après six séances de repli.

Les Américains délocalisent 

L’administration Trump, qui dénonce le colossal excédent bilatéral de Pékin, menace d’imposer de nouveaux droits de douane punitifs sur 200 milliards de dollars d’exportations chinoises annuelles à destination des Etats-Unis.

Washington a déjà imposé ces deux derniers mois des sanctions sur des produits chinois représentant 50 milliards de dollars d’importations annuelles. Pékin a répondu immédiatement en frappant le même montant d’exportations américaines.

Mais la Chine important nettement moins de produits des États-Unis qu’elle n’en exporte, Pékin ne serait pas en mesure de frapper 200 milliards de dollars de produits américains supplémentaires en représailles à d’éventuelles nouvelles sanctions américaines.

Selon une étude réalisée par la Chambre de commerce américaine en Chine et publiée jeudi, 60% des entreprises américaines implantées dans le pays asiatique ont dit ressentir l’incidence des hausses de droits de douane entrées en vigueur des deux côtés du Pacifique.

Un grand nombre d’entreprises américaines produisent en Chine des marchandises qu’elles exportent ensuite vers la première économie mondiale.

Les trois quarts des entreprises interrogées disent en outre s’attendre à ressentir les effets de la deuxième salve que menace de tirer Donald Trump.

L’inquiétude ambiante perturbe les décisions d’investissement, a commenté le président de la Chambre de commerce américaine en Chine, Alan Beebe, interrogé par l’AFP.

Sans attendre, près d’un tiers des entreprises interrogées ont commencé à délocaliser leurs chaînes de production hors de Chine ou des États-Unis, selon l’enquête. La même proportion retarde, voire annule des décisions d’investissement.

D’après le sondage, 42% des entreprises américaines affirment que leurs produits se vendent moins bien auprès des consommateurs chinois. D’après M. Beebe, cela peut être dû au fait qu’ils se sont renchéris, ou alors parce que les Chinois renoncent à acheter américain en réaction à la guerre commerciale.

La moitié des sociétés gagnent moins d’argent en Chine et font état de coûts de production accrus. Certains de leurs salariés en paient le prix, 12% des entreprises disant avoir réduit leurs effectifs.

Auteur
AFP

 




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Assassinat d’Audin : le président Macron va reconnaître la responsabilité de l’Etat et les autres ?

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COLONIALISME et TORTURE

Assassinat d’Audin : le président Macron va reconnaître la responsabilité de l’Etat et les autres ?

Emmanuel Macron se rend ce jeudi chez Josette Audin, la veuve de Maurice audin assassiné par les parachutistes français en 1957 pendant sa détention. Le président français publiera dans la journée une déclaration pour reconnaître le crime d’État commis sur son mari.

En 1957, en pleine « bataille d’Alger », l’armée française avait torturé et assassiné des centaines d’Algériens. Maurice Audin, jeune mathématicien communiste anticolonialiste en a fait partie.

L’Etat français reconnaît enfin sa responsabilité envers Maurice Audin, mais qu’en est-il des milliers d’autres, ceux qu’on appelait les « crevettes Bigeard » désigne les personnes qui auraient été exécutées en étant jetées depuis un hélicoptère en mer Méditerranée, les pieds coulés dans une bassine de ciment. Des femmes et des hommes affreusement torturés puis liquidés.

Pour toutes ces victimes, la justice français et l’Etat français fermera les yeux et attendra. Les tortionnaires ont tous été amnistiés. Certains décorés et promus.

Le modèle français de torture a servi en Amérique latine dans les années 1960 et 1970 où ses officiers sont partis exercer leur savoir-faire.

Auteur
La rédaction

 




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L’ancien président salvadorien Elias Antonio Saca condamné à 10 ans de prison

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CORRUPTION

L’ancien président salvadorien Elias Antonio Saca condamné à 10 ans de prison

L’ancien président salvadorien Elias Antonio Saca a été condamné mercredi à dix ans de prison et à rembourser la somme de 260,7 millions de dollars, sur les 301 millions qui ont été détournés pendant qu’il était au pouvoir entre 2004 y 2009.

L’ancien chef d’État, qui a comparu détenu devant un tribunal de San Salvador en même temps que six de ses collaborateurs, devra encore purger huit ans de prison.

M. Saca a été condamné pour « détournement de fonds publics et blanchiment d’argent », a précisé le parquet général sur Twitter. C’est la première fois qu’un ancien chef de l’État salvadorien est « condamné pour des délits de corruption », a ajouté le parquet.

L’ancien dirigeant a plaidé coupable afin de voir la peine maximale réduite à 10 ans, contre 25 ans autrement.

Son ancien secrétaire, Elmer Charlaix, a également été condamné à 10 ans de prison et devra rendre 15 millions de dollars.

L’ancien ministre des télécommunications, Julio Rank, l’ancien président de la compagnie des eaux publique, César Funes, l’ex-chef des services financiers de la présidence, Francisco Arteaga, et Jorge Herrera, ancien fonctionnaire du Trésor public, ont été condamnés à cinq ans de prison.

Tous les accusés avaient plaidé coupable pour réduire les peines encourues, à l’exception de Pablo Gomez, ancien comptable d’Elmer Charlaix, qui a été condamné à 16 ans de prison et cinq millions de dollars de dommages et intérêts.

Né en 1965, Elias Antonio Saca a été président de la République du Salvador de 2004 à 2009. 

Auteur
AFP

 




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L’INSEE confirme que Bouteflika survivrait à son 5e mandat

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HUMEUR

L’INSEE confirme que Bouteflika survivrait à son 5e mandat

Tout cela est de la faute d’Emmanuel Macron qui souhaite changer les règles de l’accession à la retraite et du calcul de la pension. Que fait un professeur proche du départ ? Il se précipite pour s’informer avec frénésie. Et là, il découvre ce que les années d’insouciance n’ont pas voulu entendre.

Tout débute avec la lecture d’un article rappelant les grandes lignes que le jeune Président avait annoncées à l’époque de sa campagne électorale mais sur un ton lointain de la réflexion non encore aboutie. Sa seule certitude, unifier les régimes de retraite, celles du privée avec celles des fonctionnaires. C’est dans les modalités que la certitude n’était pas encore au rendez-vous.

Cependant on me rappelle dans cet article qu’il avait énoncé, parmi d’autres pistes, celle du régime à points puis celle d’un mystérieux système provenant de la Suède, le « capital virtuel ». Le régime à points, cela fait longtemps qu’on nous en parle comme ayant beaucoup de vertus. Nous le connaissons d’ailleurs très bien par nos cotisations mensuelles au bénéfice des régimes complémentaires, du privé (ARRCO et AGIRC) comme celui des fonctionnaires. Pour ces derniers, les sommes espérées ne sont d’ailleurs qu’un complément bien modeste.

Mais que signifie le système du « capital virtuel » ? La poursuite de la lecture va m’apprendre qu’il s’agit de prendre en compte la somme versée durant toute la carrière aux organismes sociaux de collecte (reversée aux retraités de la même période, c’est le système de répartition) mais pondérée par un coefficient de l’espérance de vie correspondant à l’âge de départ.

Et c’est là que l’esprit devient fébrile car on se souvient brusquement qu’il en existe un, les études supérieures étant vraiment lointaines. Je savais cependant de longue date qu’il existait des statistiques pour les accidents mortels que les compagnies d’assurance gardent jalousement pour s’en servir dans leur stratégie de tarification. Mais j’avais oublié que ces organismes se servaient également de la grande institution publique qu’est l’INSEE pour obtenir une base statistique beaucoup plus large et diversifiée.

Le doigt peu assuré et dans un serrement de dents, vous vous imaginez bien que j’ai immédiatement tapé la requête « espérance de vie INSEE ». Voilà que je tombe immédiatement sur un formulaire qui ne vous prépare pas psychologiquement et qui s’adresse à vous aussi sèchement que le sont ces trois questions « Sexe ? Date de naissance ? Âge de départ ? ». Vous cliquez et, sans ménagement, vous avez une réponse lapidaire qui ne se soucie nullement de votre état de choc.

Vous découvrez tout d’abord qu’il existe en fait deux coefficients. Voilà ce qu’ils me disent donc pour ma requête «Homme, 1955, 63 ans» :

Vous êtes né en 1955.

Votre espérance de vie à 63 ans est de 89.034 ans selon la base TGH05* et 83.39 ans selon la base INSEE 2014.

Deux dates statistiques de décès, à moi de croire à la plus favorable. Je ne suis pas rassuré malgré tout car la première, plus favorable de quelques années, est calculée sur des données plus anciennes. Aussitôt j’essaie de contrebalancer par une pensée plus positive, celle qui nous rappelle que la hausse de l’espérance de vie va continuer sa courbe ascendante comme elle l’a fait depuis un siècle d’une manière significative.

Et là, mes chers amis, lorsque la tension est retombée et que j’ai repris mes esprits, un sourire malicieux, presque pervers, est venu naître doucement dans la commissure de mes lèvres. Une diabolique idée m’a traversé l’esprit car ce nom m’accompagne et me hante depuis que j’ai l’âge des premières réflexions : Abdelaziz !

Le sourire devient féroce, les doigts qui manipulent le curseur de la souris sont plus téméraires et l’impatience grandissante. Je tape « Homme, 1937, 81 ans ». Et le miracle se produit de nouveau, voilà la réponse :

Vous êtes né en 1937.

Votre espérance de vie à 81 ans est de 90.695 ans selon la base TGH05* et 89.07 ans selon la base INSEE 2014.

J’ai enfin la réponse à la question que se posent des millions de citoyens, quelle est l’espérance de vie de notre grand patient au pouvoir ? Une réponse statistique mais une réponse tout de même. On les utilise bien pour les tarifs des assurances et bientôt peut-être pour le calcul de la retraite, alors pourquoi pas pour alimenter notre espérance nationale.

Quels sont les enseignements ? Tout d’abord laissons de côté mon chagrin de mourir plus jeune que ce tyran. Que voulez-vous, ce type n’a jamais travaillé un seul jour de sa vie. Parcourir le monde en jet Falcon, pattes d’éléphant et crinière au vent des années soixante dix, c’est pas vraiment un boulot.

Obtenir le job par un soir de coup d’État, avec le renfort des armes, c’est pas suite à des études harassantes et un acharnement à gravir les échelons par la compétence et l’investissement de soi. Et terminer sa vie en balade, sur un fauteuil que poussent de pauvres bougres, comment voulez-vous que je puisse décéder plus tard, en concurrence avec Abdelaziz qui a eu une pareille vie de dilettante ?

Mais nous avons un autre enseignement, Abdelaziz Bouteflika peut largement assumer un 5e mandat et même en entamer un autre.

Les statistiques sont formelles ! Certes, ce sont des statistiques pour des citoyens français bénéficiant d’un environnement particulier. Mais le niveau de vie luxueux de notre Abdelaziz, toute sa vie, devrait même nous suggérer que l’âge prévisionnel et statistique du décès est encore trop bas.

Auteur
Boumediene Sid Lakhdar, enseignant

 




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Turpitude et insécurité au Cap Aokas font fuire les familles

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ENVIRONNEMENT

Turpitude et insécurité au Cap Aokas font fuire les familles

La situation que vit la ville d’Aokas, une station balnéaire à près de 28 km du chef-lieu de Bejaia, est «inadmissible» et «inconcevable» pour cause d’insécurité qui y règne, estiment ses habitués. 

C’est au Cap Aokas, appelé communément la route du Cap que le désastre se fait jour, cette fois-ci. Ce somptueux site qui surplomb la grotte féerique est quasiment boudé. Les familles n’y vont plus profiter de la vue admirable qui donne sur la ville d’Aokas du nord-est et sur le port de Bejaia de l’ouest.

Nous avons constaté, lors de notre investigation qu’elles font demi-tour à 200 m avant d’y arriver. La cause ?  La débauche, la pollution et l’insécurité. Le grand nombre d’alcooliques qui y viennent pour consommer leurs bouteilles de vin et les packs de bière dérange.

Pire que ça, et c’est ce qui est inconvenant, ils y jettent leurs déchets tous azimuts, y font leurs besoins….en pleine nature. 

Il était 17h lorsque nous avons engagé une discussion avec quelques habitants d’Aokas. L’un d’eux nous indique de loin la fameuse route du Cap. Pas question pour eux de s’y rendre ! Mais aussi, il s’ouvre à nous et nous «déconseille» d’y aller. Notre interlocuteur avait une figure de croque-mort. «C’est vraiment  consternant, mon frère. L’endroit est devenu une décharge publique. Il est envahi de bouteilles, de canettes de bière et d’autres détritus. Le site n’est plus ce qu’il était. C’est un dépotoir ! Vous allez perdre votre temps. Votre déplacement vous fera vivre une pénible journée. Inutile d’y aller à mon avis», insiste-t-il 

À une question sur l’engagement des autorités, celui-ci hausse la tête et ouvre grandement les yeux. «Vous croyez qu’elles sont aveugles ? EIles sont au courant de tout ce qui se passe. Les autorités locales négligent la situation. Elles sont tous passives. C’est le même cas pour la décharge publique implantée à même la RN 9, reliant Bejaia et Sétif. Lors de son incinération, il est quasiment impossible de passer. Une brume noirâtre, horrible et épaisse occupe la route et nuit à la circulation. C’est un sérieux danger particulièrement aux usagers de la route et à la santé publique en général». 

 

À en croire notre interlocuteur, qui souhaite garder l’anonymat, les choses seraient un peu compliquée sur le côté économique dans le secteur. Un hôtel est implanté à 500 m du Cap. Celui-ci possède un bar-restaurant avec une belle vue sur mer. « Ses clients habituels y viennent pour l’air frais des lieux et le calme». 

D’autres personnes, des estivants en général, s’installent au Cap et consomment de l’alcool. Nous y avons trouvé un véhicule garé parmi une dizaine. Il était immatriculé 07. Nous nous sommes rapprochés d’eux, les avons salués. Ils n’ont pas l’habitude de venir par-là. «c’est la deuxième fois dans la semaine qu’on vienne ici. Et c’est pour la première fois. C’est un endroit magnifique pour boire un coup…loin des yeux». 

À notre question, ils répondent qu’ils ne vont en aucun cas jeter leurs déchets. Ils assurent qu’ils ont un sac pour les récupérer». Visiblement, ils avaient peur.

Tout le long de la route du Cap les abords sont gorgés de poubelles. Une trentaine de sacs noirs y sont mis en tas formant une décharge à ciel ouvert. Les odeurs sont insupportables. Loin de ça, l’insécurité y est maître. 

Aokas
 

Auteur
De Bejaia, Mounir Outemzabt

 




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A-t-il profité de ses fonctions pour s’enrichir ?

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Déclaration de patrimoine

A-t-il profité de ses fonctions pour s’enrichir ?

Aucun ministre éclaboussé par des affaires comme Panama papers n’a été mis en examen. Ici Bouchouareb à côté d’Ouyahia.

Excédé par les accusations qui pleuvaient sur certains membres de son gouvernement d’alors, Abdelmalek Sellal aurait, selon ce qui a été rapporté par la presse, instruit les membres du gouvernement à l’effet d’entamer l’opération de remise de leurs déclarations de patrimoine, conformément à la réglementation en vigueur.

S’agissait-il d’une opération de transparence à laquelle souhaitait se livrer Abdelmalek Sellal après la publication du scandale des « Panamas Papers » ?

Lire : Les petites affaires du fils d’Ould Kaddour, patron de Sonatrach

Ce qui est certain, se sont empressés d’écrire certains journalistes, c’est que cette affaire qui mettait en cause des responsables et non des moindres a produit quelques effets, sans compter les accusations formulées par Louisa Hanoune à l’encontre de deux membres du gouvernement, C’est dans ce contexte que le Premier ministre aurait donc instruit les membres de son staff pour, dit-on, en finir avec la culture du «soupçon » pesant sur quelques uns de ses ministres qui auraient « oublié » de déclarer leurs biens.

L’instruction du Premier ministre, si instruction il y avait, consistait en fait à rappeler aux ministres et aux grands commis de l’État de s’acquitter d’une obligation légale ; elle donne donc à déduire que des manquements à cette obligation ont été constatés ! 

Il est intéressant de noter que dans ces cas-là, dans certains pays, européens notamment, c’est la Cour des comptes qui prend sur elle de publier sur son site internet la liste des personnes n’ayant pas remis de déclaration de patrimoine initiale après leur entrée au gouvernement ou à l’occasion de leur élection, ainsi qu’une liste de celles n’ayant pas remis de déclaration de patrimoine lors de leur cessation de fonction ou du non renouvellement de leur mandat électif.

À ce propos, ouvrons une parenthèse, non pas pour excuser les cadres qui se dérobent à cette obligation, mais pour préciser que le formulaire est composé de sept pages à renseigner en arabe et en français ; la publication de toutes les déclarations de patrimoine, de l’ensemble des responsables en poste, aurait nécessité une ou plusieurs éditions de journaux officiels : faut-il, dans ces cas précis, recourir à des résumés, au risque d’amputer ces déclarations de leur contenu ?

Autre remarque, la publication d’office au Journal officiel peut aussi déclencher des réactions en chaîne :

  • Les déclarants peuvent être amenés à faire des démentis ou à apporter des éclaircissements suite à des dénonciations par des tiers,

  • Les banques, les notaires, les services des domaines auront ainsi leur mot à dire grâce à leurs fichiers,

  • Il en est de même des services de sécurité qui peuvent déclencher des enquêtes sur des richesses ou des biens non déclarés.

Outre la transparence qu’elle induit, la déclaration de patrimoine  permet aux tiers, citoyens ou autres, de saisir la justice en cas de soupçon de déclarations mensongères. Mais attention tout de même à ne pas tomber dans le déballage qui ne serait pas sain pour le pays et qui, surtout, donnerait le sentiment qu’il y a des choses à régler. Mais tant mieux aussi si l’objectif visé concerne la préservation des deniers publics et des biens de l’État !

La déclaration de patrimoine, faut-il le rappeler, permet de faire la comparaison entre le montant de la fortune d’un responsable public au moment où il entre en fonction et le moment où il en sort. Cela permettrait, ainsi, de répondre à la question lancinante qui taraude l’esprit de tout citoyen :

« A-t-il profité de ses fonctions pour s’enrichir ? »

Les citoyens algériens, sont pourtant loin d’être dupes ; d’ailleurs ils sont très réservés concernant la véracité des déclarations de patrimoine faites par les responsables.

On a même avancé un chiffre pour dire que 80% des grands commis de l’État et autres élus qui se sont succédé toutes ces dernières années ne déclarent pas leur patrimoine et, conséquemment, celui-ci n’a pas fait l’objet d’une publication.

La preuve, et à en croire ce qui avait été rapporté par la presse il y a quelque temps, l’ex-président du MSP (Abou Djerra Soltani à l’époque), a reconnu implicitement, sur les ondes de la Chaîne 2, que ni lui ni aucun ministre de sa formation n’ont été soumis à cette obligation quand ils étaient au gouvernement. Il aurait ainsi déclaré : « Je suis pour la déclaration de patrimoine à condition qu’elle soit vraie, mais il faut savoir qu’aucun responsable en Algérie n’a de fortune en son nom tous leurs biens sont enregistrés sous des noms d’emprunts ».

Prenant un ton ironique, il a aussi dit à propos de certaines déclarations des ministres d’alors : « Le peuple algérien se réjouit de savoir que ses ministres sont pauvres » !Ce à quoi aurait répondu l’ancien ministre Abdelaziz Rahabi : « L’appréciation de Soltani sur la déclaration du patrimoine est d’une gravité qui interpelle les consciences des serviteurs et commis de l’État, quels qu’en soient la responsabilité ou le grade ; elle présente la corruption comme une fatalité et sa généralisation à ceux qui ont exercé ou exercent encore une responsabilité comme une évidente réalité ».

Les déballages, les affaires arrivent au moment où le gouvernement d’Ahmed Ouyahia est malmené par la crise qui s’est installée dans le pays ; crise de confiance et crise morale aussi depuis la survenance de l’affaire de Kamel El bouchi et les dégâts collatéraux qu’elle a provoquée sur nombre de responsables et non des moindres lesquels à ce jour n’ont pas publié la liste de leurs biens.

L’opinion nationale est dans l’expectative des procès dont certains ne pourront absolument pas y échapper à en croire le ministre de la Justice Tayeb Louh qui vient de déclarer : « la Justice est forte et indépendante  et nul n’est au dessus de la loi ». Dans la foulée, Tayeb Louh annonce la création d’«un pôle judiciaire spécialisé dans les affaires financières » !

Trop tôt, trop tard, mais sinon découvre-t-on, soudainement, en Algérie la nécessité de la moralisation de la vie publique ?

Cela fait quelque temps déjà qu’il y a régulièrement des scandales financiers et de corruptions présumées qui sont révélés ; en tous les cas la triche et la fraude semblent faire partie du sport national, à tous les niveaux.

Les Algériens veulent-ils, aujourd’hui, qu’on leur parle de chômage, d’emploi, de logement ou bien alors de la moralisation de la vie politique ? Il serait intéressant de les sonder à ce sujet, même si leurs priorités sont connues.

De ce qu’on a déjà entendu, on retient bien évidemment le fameux « tous pourris » qui a prospéré au fil du temps, et qui a dépassé les bornes avec l’affaire des 701 kilos de cocaïne qui selon ce qui a été écrit ça et là a emporté des présumés « intouchables ».

De toutes les façons, disent certains, les déclarations de patrimoine ne changeront pas grand-chose et n’empêcheront pas la malhonnêteté, la corruption et l’enrichissement sans cause de croître.

Certes, mais tous ceux qui viendraient à critiquer le procédé réglementaire en vigueur, celui qui oblige les responsables à déclarer leur patrimoine, auraient été les premiers à s’émouvoir, voire même à s’indigner, s’il n’y avait pas de mesures réglementaires à même de cadrer cela !

Toutefois, il ne faudrait pas confondre publication du patrimoine, ce qui est obligatoire, et publicité autour du patrimoine, ce qui, au regard des concernés, est considéré comme une atteinte à leur vie privée. C’est l’avis d’un ancien président français qui avait fait sa campagne contre la transparence absolue ! Un thème racoleur, a-t-il dit, qui est sorti à la veille de chaque élection. Et, a-t-il ajouté, quand il n’y a plus de sphère privée, cela s’appelle le « totalitarisme ».     

Faut-il croire alors que la focalisation sur la transparence du patrimoine peut être aussi assimilée à une gesticulation qui risque de produire des effets inverses de ceux escomptés ?

Peut-être pas, car si personne ne conteste qu’un ministre, élu ou autre wali doivent être totalement transparents, c’est d’abord dans leur action et dans l’exercice de leur mandat ou de la fonction que cette transparence doit être radicale !

A la veille des importants changements qui sont annoncés mais qui tardent à venir, le sentiment général révèle qu’il faut nécessairement lutter contre la corruption et la dilapidation des biens publics, et que s’il y a encore des hommes politiques honnêtes, qu’ils se mettent au travail sur ces sujets ! Il y va de l’avenir du pays et de sa réputation qui, il ne faut pas se voiler la face, est sérieusement entachée « urbi et orbi ».

Auteur
Cherif Ali

 




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