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Alena/Accord commercial des Etats de l’Amérique du nord: Trump menace le Canada d’exclusion…

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KRIMOU A LU POUR VOUS

Alena/Accord commercial des Etats de l’Amérique du nord: Trump menace le Canada d’exclusion…

…Le fantasque président us veut contraindre le premier ministre canadien à ses « Oukases » sur le traité de l’Alena qu’il a forcé à révision unilatérale en obtenant l’adhésion du Mexique sur une nouvelle mouture.

Justin Trudeau fait de la résistance, et Trump semble tenir à lui dicter sa volonté en faisant sienne la contrainte si chère à Don Corléone, l’illustre chef d’une famille mafieuse dominante en son temps.

Celui-ci disait face aux réticences de qui que ce soit devant ses désirs imposés « je vais lui faire une proposition qu’il ne pourra refuser en aucun cas »…

Affaire à suivre…

K. H.

Commerce: Trump menace d’exclure le Canada de l’Aléna

Donald Trump a de nouveau menacé samedi d’exclure le Canada du traité de libre-échange nord-américain (Aléna) qui fait l’objet de négociations difficiles entre les deux pays.

Donald Trump a informé vendredi le Congrès de son intention de signer un accord commercial avec le Mexique après l’échec de discussions avec le Canada pour aboutir à une renégociation globale de l’Alena (Accord de libre-échange nord-américain).

Donald Trump a de nouveau menacé samedi d’exclure le Canada du traité de libre-échange nord-américain (Aléna) qui fait l’objet de négociations difficiles entre les deux pays.

« Il n’y a pas de nécessité politique de garder le Canada dans un nouvel accord Aléna. Si nous ne concluons pas un bon accord après des décennies d’abus, le Canada sera en dehors », a-t-il affirmé dans une série de messages sur Twitter, au lendemain de la suspension jusqu’à mercredi des discussions avec Ottawa sur un constat d’échec. Challenges.fr

Auteur
Krimo Hammada

 




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COSYFOP : Appel aux travailleuses et travailleurs algériens

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La Confédération syndicale des forces productives communique

COSYFOP : Appel aux travailleuses et travailleurs algériens

À vous qui êtes appelés à nous juger, les travailleurs d’une façon générale, particulièrement les militants, notre souci en diffusant le présent communiqué est de vous éclairer sur les profondes raisons qui nous ont poussés à agir.

De ce fait, nous vous exposant notre projet, nos buts, nos points de vue qui nous ont poussés à restructurer cette nouvelle-ancienne centrale syndicale. Notre désir est aussi de vous éviter la confusion que pourrait entretenir le nouveau libéralisme, voire, l’oligarchie avec ses agents administratifs et quelques syndicalistes véreux.

En effet, après des étapes de lutte, le mouvement syndical a été vigoureusement dilué. Des syndicats historiques déviés du plan approuvé par ses leaders : les révoltés, rédacteurs du de l’appel du 1er Novembre 1954, date du déclenchement de notre glorieuse révolution. Néanmoins, au cours de cette phase d’homogénéisation, la résistance des syndicats indépendants s’est manifestée, ils ont affronté ce complot de l’oligarchie qui a pu séquestrer l’union des travailleurs algériens et le transformer d’un défenseur en le plus grand ennemi des travailleurs. La contrepartie de cette courageuse résistance : des dirigeants syndicaux indépendants ont payé le prix.

Certains d’entre eux ont été exilés de leurs pays, d’autres ont été emprisonnés, licenciés de leur emploi ou réprimés en raison de leur défense des libertés fondamentales et du pluralisme syndical en Algérie. Devant cette dangereuse situation que connaît le pays en général ; en particulier, le travail syndical.

Un groupe de jeunes militants syndicaux, conscients, a vu qu’il est temps de réunir les travailleurs algériens dans un but de faire sortir le mouvement syndicale en Algérie de cette actuelle impasse causée par les opportunistes qui manipulent non seulement le sort des travailleurs, mais aussi le destin de l’Algérie.

La Confédération syndicale des forces productives, enregistrée et accréditée auprès du ministère du Travail sous le n ° 30, est une centrale syndicale ancienne-nouvelle, arrêtée de ses fonctions depuis plus de 25 ans.

Aujourd’hui elle est réactivée par des jeunes syndicalistes. C’est aussi le fruit de la lutte des syndicalistes femmes et hommes qui ont subi les ravages de l’injustice et ont été traités brutalement par le gouvernement. Une politique refusant de respecter les libertés fondamentales des travailleurs et du peuple, travaille à diviser et à contrecarrer toute tentative de réaliser une véritable union entre les travailleurs en Algérie.

Afin de définir clairement les objectifs de la centrale syndicale : Objectif : Consacrer les libertés syndicales et le droit d’organisation en Algérie

Objectifs internes -1 Installation et création de fédérations et de syndicats des sociétés et l’organisation des travailleurs et de toutes les forces vives afin de créer une force réelle capable de rectifier les conditions sociales catastrophiques des travailleurs et de préserver leur acquis. 2- Soutien et appui opérationnel pour les travailleurs migrants et tous les syndicats et les fédérations en attente d’être enregistrés par le ministère du Travail, notamment la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie – CGATA, dont ses dirigeants souffrent du fléau des abus. 3- La lutte contre la corruption et la privatisation sous toutes ses formes, promouvoir les services publics et le droit au travail, tout en luttant contre le harcèlement, les licenciements arbitraires et d’autres problèmes dans lesquels souffre le travailleur.

Objectifs externes :-1 Internationalisation de la question des libertés syndicales en Algérie et coopération avec tous les syndicats internationaux et l’Organisation internationale du travail conformément à la loi nationale et internationale pour créer un climat démocratique et promouvoir un syndicalisme réel et actif dans notre pays.

Nous lutterons avec tous les moyens pacifiques et juridiques pour atteindre les objectifs fixés par le statut de la Confédération syndicale des forces productives- COSYFOP.

Autant, nous sollicitons officiellement le régime d’ouvrir les portes d’un dialogue constructif avec toutes les forces syndicales et politiques qui représentent le peuple et les travailleurs afin de sortir de la crise profonde que connaît le pays.

Autant, nous travaillons ensemble pour consacrer un État démocratique populaire, un état de droit garantissant les libertés fondamentales de son peuple, pour lequel les révolutionnaires et les déclencheurs de la glorieuse révolution du premier novembre ont été martyrisés.

Quant à nous, les jeunes syndicalistes, résolus à poursuivre la lutte, sûrs de vos sentiments antilibéralisme et anti-oligarchie, nous donnons le meilleur de nous-mêmes à la patrie.

Auteur
Raouf Mellal, président

 




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400 détenus se font la belle près de Tripoli

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Libye

400 détenus se font la belle près de Tripoli

Quelque 400 détenus se sont évadés dimanche après une émeute dans leur prison située dans la banlieue sud de la capitale libyenne Tripoli, théâtre depuis une semaine de combats meurtriers, a annoncé la police judiciaire dans un communiqué.

« Les détenus ont pu forcer les portes et sortir », après « une agitation et une émeute » dues à des combats entre milices rivales à proximité de la prison d’Aïne Zara, a ajouté la police qui ne précise pas si les prisonniers évadés étaient tous des détenus de droit commun ou non.

Les gardes ont laissé faire pour « épargner la vie » des prisonniers, a-t-on ajouté de même source.

Contacté par l’AFP un porte-parole de la police judiciaire, a affirmé ne pas être en mesure de donner plus de détails.

La plupart des détenus de la prison d’Ain Zara sont soit de droit commun soit d’ancien partisans du régime de l’ex-dictateur Mouammar Kadhafi qui ont été condamnés notamment pour meurtre au moment de la rébellion de 2011.

Des milices rivales s’affrontent depuis lundi aux armes lourdes dans la banlieue sud de la capitale libyenne. Ces combats ont fait au moins une quarantaine de morts et plus de 100 blessés selon un dernier bilan du ministère de la Santé vendredi soir. 

Auteur
AFP

 




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Le Rassemblement action-jeunesse a tenu son université d’été à Bgayet

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Mouvement associatif

Le Rassemblement action-jeunesse a tenu son université d’été à Bgayet

L’université d’été du Rassemblement Action-Jeunesse (RAJ) un espace de rencontre et d’échanges-citoyens.

C’est à travers les  différentes conférences, les tables ronds, des ateliers et des moments festifs et culturels, que les universités d’été créent chaque année durant trois jours un espace de débats sur l’ensemble des questions qui préoccupent la jeunesse notamment la société Algérienne.

L’association Rassemblement action-jeunesse (RAJ) a organisé son université d’été au camp  Mam-tour, situé dans la commune de Tichy relevant de la wilaya de Bgayet. La rencontre a eu pour objectif de débattre tous les problèmes socio-économiques, politiques et sociales du pays. Mais cette année, la question de la jeunesse et la politique de l’emploi a eu la part du lion dans les débats. 

Selon le président de l’association RAJ, Fersaoui Abdelwahab, cette rencontre a permis de regrouper 200 personnes venues de plusieurs wilayas, telles que, Tizi-Ouzou, Bouira, Bejaia, Batna, Constantine, Sétif, Oran, Tlemcen, Oued Souf, Alger et autres…

Selon le président “cette  rencontre s’affirme chaque année un peu plus comme un moment de mobilisation, de convergence, de solidarité, notamment avec les migrants subsahariens, et les acteurs de la société civile malmenés, l’éducation”. Cette université d’été est avant tout un espace de débat entre associations et experts, de partage et de réflexion, selon les organisateurs.

Des conférences sont animées par des économistes, des chercheurs et des syndicalistes sur la politique économique du gouvernement et la problématique de l’emploi en Algérie qui demeure une préoccupation majeure.

Un panel d’intervenants a défilé durant les trois jours: le coordinateur national du comité de défense des droits et des chômeurs (CNDDC ), des représentants de Racontes-Arts,le président du syndicat de la santé (SNPSP), un vice-président de l’APW de Tizi-Ouzou, Khoudir Madani, Mohamed Achir, Mourad Ouchichi, Ammar Belhimer, Dr Lyes Merabet, Abdelmalek Albek, Elhadi Hissane, Achour Idir, Samir Larabi,et enfin Soumia Salhi, militante des droits des femmes et syndicaliste. 

Il va de soit que les différentes politiques économiques adoptées par les gouvernements ont produit un impact négatif sur le marché de l’emploi et son attractivité. Aussi, selon plusieurs intervenants, les dispositifs mis en place, à l’image de l’ANSEJ, CNAC etc, ont lamentablement échoué. Faute d’un accompagnement efficient, de suivi et d’évaluation, ces mécanismes n’ont permis d’offrir aucune solution de sortie du chômage structurel qui touche de larges pans de la jeunesse, y compris la plus diplômée.

Les travaux de l’université d’été de cette année ont été dédié à Aissat Idir, un des fondateurs de l’UGTA historique et à travers lui à tous syndicalistes qui luttent pour la dignité des travailleurs et les travailleuses.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Tunisie : la société avance à pas de géants

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Voyage

Tunisie : la société avance à pas de géants

Petit par la taille mais immensément grand par les réformes opérées déjà en son temps par Habib Bourguiba dit le Combattant suprême, la Tunisie est, parmi les pays dits improprement arabes, la nation la plus évoluée et la plus moderne dans tous  les domaines sociétaux.

Plus particulièrement dans celui de l’égalité hommes-femmes et ses corollaires (interdiction totale de la polygamie, remplacement de la répudiation par le divorce intenté par l’un ou l’autre membre du couple, âge minimum de 18 ans requis pour le mariage, interdiction du mariage sans le consentement exprès des deux futurs époux, la contraception et l’interruption volontaire de la grossesse sont devenus des  droits inaliénables, abrogation des termes « chef de famille » désignant exclusivement l’époux, abrogation de l’autorisation du mari qui était obligatoire pour la femme de travailler et de gérer ses propres finances, l’épouse et l’époux deviennent responsables conjointement de la famille).

Ces dernières semaines, la Tunisie, par le courage et la volonté de beaucoup de femmes et de certains hommes « féministes », demande, à juste titre, à aller plus loin dans l’égalité des droits entre les sexes. Et c’est ainsi que le président de la République tunisienne, M. Béji Caïd Essebsi, dans une allocution, a déclaré que  « les lois de son pays ne sont soumis ni à l’islam ni aux préceptes coraniques mais par la Constitution écrite par les hommes. » On ne peut pas afficher une volonté plus grande pour mener son pays vers une modernité plus grande en souhaitant accorder aux femmes l’égalité dans le droit à l’héritage et en abrogeant l’interdiction faite à la femme tunisienne d’avoir comme époux un non-musulman.

Oui, c’est une certitude absolue, la Tunisie a eu l’immense privilège d’avoir eu comme premier président de la République le réformateur Habib Bourguiba qui, ayant pris appui sur ce qui a été effectué en Turquie sous la houlette de Kemal Atatürk, sans aller toutefois aussi loin que son mentor d’Ankara, a pu mettre en pratique certaines de ses idées de libéralisation de la société tunisienne.

Et pendant ce temps, chez ses deux grands voisins d’Afrique du nord, l’Algérie et le Maroc, les esprits sont saisis d’une frénésie obscurantiste qui catapulte ces deux pays vers les temps médiévaux les plus reculés.

 

Auteur
Kamel Bencheikh

 




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Consignes discrètes en France pour un encadrement des voyageurs venant d’Algérie…

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KRIMOU A LU POUR VOUS

Consignes discrètes en France pour un encadrement des voyageurs venant d’Algérie…

Cet article de presse est tiré du site du quotidien français « Le Parisien ». Il se réfère à une initiative préventive de santé publique somme toute, minimale et fortement justifiée par un retour en Algérie (seulement?) d’une épidémie certes moyenâgeuse mais toujours létale.

L’arrière plan restrictif de la mesure, bien sûr inévitable, tant ce genre d’alerte par voie de presse pêche par omissions, même d’apparence mineure, laisse sans doute aux passager(e)s concerné(e)s mais davantage à l’opinion publique algérienne déjà grandement marquée en termes d’échecs et de désillusions de toutes sortes, un goût amer de discrimination tendancieuse.

Des dizaines de milliers de personnes sont de ce fait concernées et à prévenir on ne sait trop comment alors que le danger sanitaire reste réel et concret sans que l’on ne puisse en évaluer avec exactitude l’ampleur et la réalité? Émigres et bi-nationaux de retour massif fin août-début septembre de vacances d’été dans leur pays d’origine.

L’article s’appuie notamment sur la reconnaissance (tout de même un peu tardive comme l’ont souligné la plupart des praticiens et épidémiologistes algériens) des autorités sanitaires d’Alger qui, elles, parlent plutôt de foyers de choléra et non d’une épidémie endémique de choléra.

Nuance de taille, même si elle est loin de rassurer, et pour cause, les populations des wilayate du centre du pays, celles d’Alger, de Blida et de Tipaza tout particulièrement, qui se se sentent livrées sans trop de défenses immunitaires au risque d’un « effondrement » sanitaire, évidemment risque vite exploité par tous les déçus (à l’évidence majoritaires) d’une gouvernance politique en faillite manifeste et qui s’entête à perdurer en revendiquant (comble d’inconscience patriotique) un énième mandat collectivement et institutionnellement suicidaire.

De plus, les médias hexagonaux n’ignorent point le retour résurgent dûment signalés par des sources scientifiques médicales en France, et ailleurs en Europe ainsi qu’aux Etats-Unis d’Amérique (usa) même, de diverses formes de maladies mortelles et épidémie oubliées. Dont le choléra, la rougeole, la tuberculose entre autres fléaux. Alertes tues par de très titres de presse français. Pour ne pas favoriser de phénomènes de paniques sociétales préjudiciables parmi les françaises et les français? 

Plausible en s’exonérant de faire dans la méticulosité. Mais alors pourquoi de tels préalables ne prévalent-ils pas lorsqu’il est question d’Algérie et d’algériens? Si trop d’information tue l’information, que dire alors de l’information savamment incomplète?

K. H.

 

Vigilance en France face au retour du choléra en Algérie

Le ministère de la Santé incite à la prudence les compagnies aériennes afin de limiter les risques de propagation de la maladie.

Gare au choléra. L’épidémie qui se développe en ce moment en Algérie entraîne une hausse des mesures de précaution en France.

Quelle est la situation sur place ?

Les autorités algériennes ont admis depuis le 23 août qu’une épidémie de choléra avait lieu sur leur territoire, ce qui n’était pas arrivé depuis 1986. Le bilan communiqué fait état de deux décès, de 60 cas confirmés sur les 172 personnes hospitalisées. La contamination viendrait d’une source d’eau dans la région de Tipaza, sans que l’on sache précisément ce qui s’est passé.

Les patients sont à l’isolement et soignés, pour éviter la contamination, dans deux hôpitaux à Alger et à Boufarik. Selon les autorités algériennes, la situation est toutefois « circonscrite » et s’améliore, mais cela reste à confirmer. Une certaine méfiance de la population existe face à cette maladie terrible et la suspicion s’installe face à la consommation d’eau, ou de légumes lavés à l’eau, susceptibles de véhiculer la maladie.

Prudence pour les voyageurs venant d’Algérie

Sans vouloir froisser son voisin, la France a pris de discrètes mesures. Le ministère des Affaires étrangères a publié sur son site un « conseil aux voyageurs » qui se rendent en Algérie. « Plusieurs cas de choléra ont été diagnostiqués dans le nord et le centre du pays. Dans tous les cas, il est impératif de porter une vigilance particulière aux règles d’hygiène et de sécurité afin de se préserver des contaminations digestives ou de contact », précise le Quai d’Orsay.

Les compagnies aériennes doivent désinfecter les avions

De façon plus sensible, le ministère de la Santé hausse son niveau d’alerte. La Direction générale de la santé (DGS) précise que « l’OMS ne conseille ni le dépistage systématique ni la mise en quarantaine pour les voyageurs en provenance des régions touchées par le choléra ». Mais pour autant, des consignes précises sont données aux compagnies aériennes : « La DGS a informé la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), qui a diffusé une information auprès des compagnies aériennes et des aéroports ayant des liaisons directes avec l’Algérie. » Il leur est précisé que si un patient transporté était pris « de vomissements ou de selles » — mode de contagion de la bactérie — « il était de leur responsabilité de désinfecter l’avion ».

L’Institut Pasteur prêt à identifier des cas

Toute la chaîne de santé publique, et notamment l’Institut Pasteur, est prête à réagir en cas d’arrivée d’un malade sur le sol national. « Dans ce cas, le laboratoire nous envoie le prélèvement pour diagnostic. Si le choléra est avéré, l’agence nationale de santé publique est avertie », explique Marie-Laure Quilici, directrice du Centre national de référence du choléra à l’Institut Pasteur. « Le respect des conditions d’hygiène de base, complété par des précautions d’isolement, permet d’éviter la contagion. Et il y a la recherche des personnes qui ont été coexposées à la source probable de contamination », ajoute-t-elle.

Le traitement est urgentissime. « Comme le patient peut perdre plusieurs litres en 24 heures, il est impératif de le réhydrater, sinon il risque de décéder. On lui donne aussi des antibiotiques », ajoute le docteur François-Xavier Weill, chef de l’unité des bactéries pathogènes entériques à l’Institut Pasteur. « Le choléra est un bacille mobile. Il libère une toxine qui perturbe le tube digestif, et toutes les cellules libèrent leur eau. Mais avec une bonne prise en charge, on en guérit vite. » Un patient qui arrive, les yeux totalement creux et quasiment mourant, peut vite retrouver la forme après une réhydratation.

LE CHOLÉRA, L’AUTRE PESTE

Ah choléra ! L’expression dit bien son nom, qui associe une très mauvaise nouvelle à l’énoncé de cette pathologie gravissime, se traduisant par des selles très fréquentes, des vomissements, un amaigrissement rapide et un fort abattement. Si maintenant on arrive à soigner cette maladie mortelle transmise par une bactérie, cela n’a pas toujours été le cas et, comme la peste, au cours des siècles précédents, ce bacille a fait des ravages.

Dans l’imaginaire collectif, le choléra est incarné par les personnages du film « le Hussard sur le toit », d’après le roman de Jean Giono, où l’on voit ses ravages sur les patients mourants en Provence en 1832, même si le film prend quelques légèretés avec les vrais symptômes de la maladie. « En 1832, l’épidémie de choléra a fait plus de 20 000 morts à Marseille et à Paris, dont Casimir Périer, président du Conseil. C’est un vrai traumatisme pour la population. La foule a lynché des personnes qu’elle suspectait de porter le choléra », explique le Dr François-Xavier Weill. La bactérie vient alors du Bengale et a été ramenée par des voyageurs, en bateau.

Au fil des années, le choléra est éradiqué en Europe, même si un ou deux cas « importés » sont traités dans les hôpitaux. « Pourtant, dans certains pays, le choléra est toujours très actif. Un million de personnes ont été touchées à Haïti après le tremblement de terre et, en ce moment, une épidémie de grande ampleur a lieu au Yémen», ajoute le Dr Weill. Cette pathologie étant transmise par des eaux souillées, elle confère une très mauvaise image aux pays où elle se répand, comme la preuve d’un grave sous-développement.

 

Auteur
Krimo Hammada

 




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Le ministère des Moudjahidine interdit le film sur Ben M’hidi

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SCANDALE

Le ministère des Moudjahidine interdit le film sur Ben M’hidi

Coup de tonnerre à Alger. Au moment où les officiels de la culture invitent Gérard Depardieu pour jouer à coup de devises sonnantes et trébuchantes le rôle du Dey Hussein, celui-là même qui a remis les clés d’Alger aux Français en 1830, le film d’un héros de l’indépendance est interdit.

Le biopic qui retrace la vie de l’immense Larbi Ben M’hidi est interdit par le ministère des Moudjahidine. Quelles sont les motifs de cette interdiction ? Pourtant ce film a obtenu toutes les autorités de la part des scribes du ministère ! Pour l’heure, nous n’avons certes aucune explication à ce refus.

Mais il est d’évidence que ce ministère qui exerce son magistère d’une manière implacable et autrement peu scientifique sur l’histoire de la Révolution est devenu une officine de censure.

Larbi Ben M’hidi assassiné par les paras du général Massu à Alger après l’avoir affreusement torturé est un personnage emblématique de la Révolution algérienne. Son aura auprès de la jeunesse algérienne en mal de repères a gagné en importance. Aussi, cette interdiction sonne a priori comme une volonté de régenter l’histoire.

Dans le message ci-dessous, le réalisateur veut croire à une levée de l’interdiction. Et laisse la porte ouverte au ministère.

Dans un message posté ce matin, Bachir Derrais écrit 

Chers amis journalistes, ce matin ,vous étiez très nombreux à m’envoyer vos questions sur l’interdiction de la projection de mon film »Ben Mhidi » en Algérie.
Effectivement le film est interdit officiellement on me mais je vous demande d’être indulgents, laissant temps de contacter mes partenaires ,mes avocats afin d’analyser cette interdiction.
Merci pour votre compréhension.
Bachir Derrais 
Le 2 septembre 2018

Ben Mhidi

Auteur
La rédaction

 




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Gambie-Algérie: « une mission casse-cou »

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Qualification pour la CAN-2019

Gambie-Algérie: « une mission casse-cou »

La sélection nationale de football entamera lundi son premier stage sous la conduite du nouveau sélectionneur Djamel Belmadi, en vue du match en déplacement face à la Gambie le 8 septembre à Banjul (17h30, algériennes), comptant pour la 2e journée (Gr.D) des qualifications de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019.

Arrivé en août dernier en remplacement de Rabah Madjer, limogé le 24 juin dernier pour mauvais résultats, Belmadi (42 ans) aura pour mission de remettre les Verts sur rails et renouer avec le succès, eux qui restaient sur une série de 4 défaites de rang en amical, dont la dernière concédée le 7 juin à Lisbonne face au Portugal (3-0).

« Malheureusement, je ne vais pas bénéficier d’assez de temps pour préparer le prochain match face à la Gambie. Le stage débutera le 3 septembre avant de jouer cinq jours plus tard, c’est une mission casse-cou, c’est difficile. Nous allons voir l’état et la forme de chaque joueur, je ne pense pas qu’il y ait une équipe type qui s’est dégagée ces derniers temps. Nous allons faire en sorte d’aller là-bas pour gagner le match, c’est notre principal objectif », a confié Belmadi, au cours de son premier point de presse tenu le 18 août au Centre technique national de Sidi Moussa.

En vue de cette première sortie officielle de l’équipe nationale en 2018, Belmadi (20 sélections/5 buts) a dévoilé vendredi une liste de 25 joueurs, tous évoluant à l’étranger, marquée par le retour notamment du gardien de but Rais M’bolhi (Al-Ittifak/Arabie saoudite), Sofiane Feghouli (Galatasaray/Turquie), ou encore Rafik Halliche (Moreirense/Portugal), dont la dernière apparition sous le maillot national remonte à mars 2015.

Deux nouveaux joueurs vont honorer leur première convocation, il s’agit des sociétaires du FC Metz (Ligue 2/France) le milieu offensif Farid Boulaya et le gardien de but Alexandre Oukidja.

Les 25 éléments poursuivront leur stage jusqu’au 11 septembre. Les Verts s’envoleront pour Banjul le 6 septembre à bord d’un vol spécial.

Lors de la journée inaugurale des qualifications de la CAN-2019 disputée en juin 2017, l’Algérie s’était imposée face au Togo au stade de Blida (1-0) sous la conduite de l’ancien coach espagnol Lucas Alcaraz.

Auteur
APS

 




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Soufiane Djilali dépose plainte contre un député du MSP

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Accusé d’être un « agent de la France »

Soufiane Djilali dépose plainte contre un député du MSP

Le torchon brûle entre Soufiane Djilali et le député islamiste Nacer Hamdadouche. Cet élu du MSP s’en est pris violemment à Jil Jadid et son président. Dans sa page facebook, Nacer Hamdadouche s’est lâché avec une certaine jubilation contre Soufiane Djilali qu’il accuse de tout ou presque : Agent du DRS, éradicateurs, ennemi de la langue arabe…

Dans un communiqué que nous reproduisons, Soufiane Djilali affirme qu’il compte déposer prochainement une plainte contre l’indélicat député du MSP. Aussi, il invite Hamdadouche à se départir de son immunité parlementaire pour aller affronter le président de Jil Jadid devant le tribunal.

Lire le communiqué :

« Dans un long post publié ce samedi 1er septembre sur sa page facebook, le député HMS Nacer Hamdadouche, ex-président du groupe parlementaire, m’a violemment pris à partie avec une série d’accusations et de jugements de valeurs aussi graves les uns que les autres, commettant des diffamations caractérisées à mon encontre.

Après avoir déversé une série de mensonges qualifiés et d’affirmations à l’emporte-pièce (j’aurai ainsi participé avec les « laïcs éradicateurs » et les généraux à l’arrêt du processus électoral en 1992, j’aurai des relations douteuses avec le DRS etc…), le voilà qu’il reprend à son compte les propos d’un ancien porte-parole de Jil Jadid (propos délirants pour lesquels il a été condamné en première instance par le tribunal de Chéraga et jugement confirmé en appel, par le tribunal de Tipaza) m’accusant d’être l’agent de l’ambassade de France ! Je ne reprends pas ici toutes les insanités sur mes prétendues attaques contre la langue arabe et l’identité et surtout ma supposée défense d’un ancien Président de la République française par esprit de solidarité avec lui parce qu’il serait Juif, sioniste et anti-Islam, faisant ainsi un amalgame déplorable mais surtout dangereux.

msp 

S’ils avaient été tenus par un simple quidam, ces propos, pour diffamatoires qu’ils sont, n’auraient pas mérité que l’on s’y attarde.

Mais, le Monsieur est membre d’une institution d’Etat, l’APN. Il engage la crédibilité de l’Etat algérien et ce, d’autant plus qu’il se réfugiera, à n’en pas douter,  derrière l’immunité parlementaire, attribut de la souveraineté populaire ! Cela est d’autant plus choquant, qu’il représente un parti politique qui a pignon sur rue, qui a participé pendant 17 ans au gouvernement et dont le projet de société serait la restauration de la morale islamique ! Voilà où mènent l’errance et l’incohérence politique, dont le fil conducteur a été et restera l’entrisme à tout prix.

Dans cette situation, il serait inutile, pour le moment du moins, de revenir plus longuement sur les attaques politiques dont moi-même et Jil Jadid ont fait l’objet dans cet écrit et sur ses circonvolutions aussi futiles que simplistes pour essayer de tromper une opinion publique trop longtemps abusée par le discours de duplicité de son parti.

Par contre, concernant les multiples diffamations, qui n’avilissent d’ailleurs que celui qui les a formulées, je déposerai plainte en espérant que le Ministre de la Justice engagera la demande de levée d’immunité auprès du Président de l’APN, pour permettre à la procédure judiciaire de suivre son cours.

En vérité j’ai peu d’espoir de voir cette institution accepter de lever sa protection. J’interpelle alors M. Nacer Hamdadouche, directement, pour lui demander d’être une fois dans sa vie un homme, et se départir de son immunité en même temps que de sa lâcheté, pour venir m’affronter devant le juge. Alors, au lieu de me menacer de loin, il pourra me confondre, s’il le peut, en rendant publiques les informations de corruption dont il m’accuse, de démontrer à l’opinion publique que je n’ai pas d’honneur, et que tout le fatras immoral dont il est l’auteur serait la vérité. »

Le Président, Soufiane Djilali

Auteur
La rédaction

 




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Macron-Besson : le Prince et l’écrivain consul

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Débat

Macron-Besson : le Prince et l’écrivain consul

Jamais l’expression désormais célèbre de Jacques Chirac « Les emmerdes volent en escadrilles » n’aura eu un si grand écho que ces derniers temps pour celui qui se disait vouloir changer de monde et avoir une présidence jupitérienne. La chute de la courbe de popularité est à son plus bas au sortir de cet été où la dernière péripétie aura été celle de son ami écrivain.

Le Président de la république, Emmanuel Macron, vient en effet de signer un décret portant nomination de l’écrivain Philippe Besson à un poste de consul général à Los Angeles. Mais avant d’accuser trop rapidement le Président de copinage, ce que nous allons faire, il faut au préalable analyser le sujet comme il convient.

Lorsqu’on parle des écrivains et de la diplomatie française, on ne peut éviter de se référer au grand Chateaubriand qui offrit une plume de romancier sublime en même temps qu’il fut un grand ambassadeur.

Jacques Lang, en volant au-secours de la décision du Président de la république avait évoqué le temps où le gouvernement de François Mitterrand en avait fait de même pour un autre écrivain. L’argument est recevable car si, normalement, les personnels en poste à l’étranger sont recrutés dans le vivier des fonctionnaires, diplomates de carrière ou non, l’esprit de la république n’est pas pour autant bafoué (si les règles légales sont transparentes et édictées).

Que des intellectuels représentent le prestige de la France, entre autres intérêts, hors des frontières  n’est pas en soi répréhensible. Cela s’est souvent fait et je suis prêt à défendre une telle position. Mais il ne s’agit pas de cela si on interroge plus en profondeur les arguments concernant la défense de la nomination de Philippe Besson. Essayons de les éprouver, un par un.

Philippe Besson fut le seul à participer à la campagne électorale «de l’intérieur» et a été autorisé moralement à en rédiger un livre. Je ne vois à priori aucune réserve à voir les amis fidèles récompensés lorsqu’ils ont fait partie de la campagne politique pour accéder au pouvoir. C’est même un usage tout à fait naturel car qui d’autres seraient nommés si ce n’est ceux qui ont la confiance de l’homme politique élu. Cela n’est absolument pas contraire à l’esprit de la république.

Mais Philippe Besson n’a jamais été en lumière et n’a jamais assumé ni défendu publiquement le candidat de telle façon à être légitimé indirectement par le vote. Il ne peut prétendre à une quelconque investiture pour un simple rapport intime avec le Président élu.

Mais l’argument suivant consisterait à dire que le Président de la république nomme les personnes qui lui paraissent être les plus compétentes pour le poste en considération de ce que nous avons précisé antérieurement sur la particularité d’une représentation consulaire. Oui mais là également la suspicion ne cesse d’accabler le Président Macron, comme dans d’autres affaires, c’est que Philippe Besson venait de sortir son livre sur l’ancien candidat sous le titre « Un personnage de roman » où il pleuvait des tonnes de compliments.

Et enfin, il faut savoir que tout cela n’a pas été fait dans la plus grande des transparences puisque nous nous sommes aperçus à posteriori qu’un décret avait été signé pour «élargir le champ de nomination à l’étranger à d’autres profils que ceux des diplomates pour 22 postes ». La CFDT conteste d’ailleurs la légalité d’un tel décret. Il y avait là une préparation, une préméditation qui ressemble furieusement aux anciennes pratiques, au monde ancien, celui que justement le candidat Macron avait fustigé pour arriver à ses fins.

La majorité des électeurs avait souscrit à cet «autre monde» et voilà que nous assistons aux pratiques les plus vieilles et les plus détestables du passé. Cette affaire de consul vient se rajouter à toutes les autres qui s’accumulent et font chuter vertigineusement la popularité du jeune Président.

Il avait voulu chasser les anciennes pratiques par un souffle de jeunesse et de modernisme. Il y avait longtemps que nous n’avions pas assisté à leur résurgence d’une manière si forte et si visible.

Chateaubriand, une « mémoire d’outre tombe » qui doit se retourner d’effroi.

Auteur
Sid Lakhdar Boumediene, enseignant

 




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