19 mars 2025
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Saïd Boukhari est mort mercredi à l’hôpital de Tigzirt

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Ancien dirigeant du Mouvement Culturel Berbère

Saïd Boukhari est mort mercredi à l’hôpital de Tigzirt

Militant au grand coeur, Said Boukhari est décédé aujourd’hui mercredi à l’hôpital de Tigzirt, à l’âge de 55 ans.

L’homme qui est resté toujours du côté du peuple, de ses souffrances et de ses aspirations a quitté ce monde, aujourd’hui mercredi après avoir livré sa dernière bataille contre une terrible maladie. Said Boukhari était militant infatigable du Mouvement Culturel Berbère, un homme qui a toujours œuvré pour l’unité et le consensus avec une énergie incroyable. De ses positions, de ses déclarations, ô combien nombreuses, jamais l’invective ou l’insulte n’ont trouvé de place. Il était un homme  digne, constant et égal à lui-même, il a été de tous les luttes démocratiques et identitaires et cela sans avoir fait aucune concession au pouvoir. Militant exemplaire, il nous laisse un vide immense pour aller rejoindre ses amis partis, eux aussi, en silence.

Le corps du défunt sera exposé demain jeudi à 10 h à la Maison de la culture de Tizi Ouzou. La  veillée funèbre aura lieu dans son village natal Bouarfa, commune de Maatkas. 

L’enterrement aura lieu le vendredi 24 novembre.

Auteur
Salim Chait

 




Le président Bouteflika préside le 2e conseil des ministres de la rentrée

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Texte intégral du Conseil des ministres

Le président Bouteflika préside le 2e conseil des ministres de la rentrée

Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika a présidé, mercredi à Alger, une réunion du Conseil des ministres. Voici le texte intégral du communiqué de cette réunion

« Son Excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a présidé une réunion du Conseil des ministres, ce mercredi 22 novembre 2017, correspondant au 3 Rabie El Aouel 1439.

Le Conseil des ministres a entamé ses travaux par l’examen et l’adoption du projet de Loi relative à l’apprentissage, présenté par M. le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels. L’Algérie possède un dispositif de formation et d’enseignement professionnels en mesure de prendre en charge 600.000 stagiaires chaque année.

 Ce dispositif est notamment encadré par une législation qui a déjà subi plusieurs amendements, et qu’il s’avère utile de refondre totalement en tenant compte de la Constitution révisée qui dispose que l’Etat œuvre à la promotion de l’apprentissage, orientation déjà prise en charge dans le programme du secteur pour la période en cours.

Le projet de loi qui accorde une place centrale à l’apprentissage propose une démarche qui s’adapte aux besoins de l’économie nationale et qui associe largement les entreprises et les employeurs. Ainsi, il est prévu l’implication des employeurs dans la définition des besoins en matière de formation et d’apprentissage, ainsi que l’ouverture de toutes les entreprises présentes dans le pays, à l’accueil des apprentis. L’encadrement de l’apprentissage sera assuré par les pouvoirs publics, y compris avec la création d’un corps d’inspecteurs dédiés.

Le projet de loi prévoit également des encouragements aux apprentis à travers le versement d’un présalaire et la garantie de leurs droits sur les brevets de leurs inventions éventuelles.

Enfin, un dispositif de conciliation est prévu pour statuer sur les éventuels litiges lors de l’exécution des contrats d’apprentissage. Intervenant à l’issue de l’approbation de ce projet de loi, Monsieur le président de la République en a salué l’avènement, et appelé l’ensemble des secteurs d’activités et notamment les opérateurs économiques, à s’associer pour la promotion d’une formation et d’un apprentissage professionnels de plus en plus performants, au service d’une économie nationale plus compétitive.

Le Conseil des ministres a également examiné et adopté un projet de loi modifiant et complétant la loi du 4 août 2004 relative aux conditions d’exercice des activités commerciales, présenté par M. le ministre du Commerce. Cette révision a pour but de promouvoir la modernisation de la gestion des activités commerciales ainsi que leur régulation de manière plus efficace, au profit des consommateurs.

A ce titre, le projet de loi propose d’abord un ancrage juridique à l’avènement du portail électronique au niveau de l’administration du commerce, avec le concours des services de la Justice. Ce portail, accompagné de l’utilisation de la signature électronique en la matière, permettra l’accomplissement par voie électronique de nombreuses procédures relatives à la création des entreprises.

En second lieu, le projet de loi introduit un assouplissement procédural au profit des candidats à l’exercice d’une activité ou d’une profession réglementée. Ce faisant, la délivrance du registre du commerce se fera préalablement à l’obtention des différentes autorisations requises auprès des autres administrations compétentes.

En troisième lieu, la révision de la loi sur les conditions d’exercice des activités commerciales, permet d’améliorer le service commercial au profit du consommateur, notamment en relation avec les fermetures annuelles des entreprises pour raison technique ou pour congé annuel, question pour laquelle sont prévues des obligations, et le cas échéant des sanctions pour défaut de permanence et de garantie de continuité du service.

Le Conseil des ministres a poursuivi ses travaux avec l’examen et l’adoption d’un projet de loi portant amendement de la Loi de 2009 relative à la protection du consommateur et à la répression des fraudes, qui a été présenté par M. le ministre du Commerce.

 Cette révision a pour but de palier aux insuffisances de ladite législation apparues après dix années de mise en œuvre.A ce titre, il est notamment proposé d’enrichir cette législation, notamment en matière (i) de spécifications de conformité, (ii) de modalités du service après-vente, (iii) de mesures conservatoires pour des produits suspectés de contrefaçon, (iv) de clarifications de régime de l’admission temporaire notamment au niveau des établissements spécialisés et des zones sous douanes, (v) et enfin d’adaptation du régime de sanctions prévues pour la protection des consommateurs et la répression des fraudes.

Après l’approbation de ces deux textes, le Président Abdelaziz Bouteflika, a invité l’administration chargée du commerce, mais aussi les autorités locales et les services de sécurité à unir leurs efforts dans la lutte contre toutes les formes de fraudes économiques et commerciales qui portent atteinte à la santé et au pouvoir d’achat des consommateurs, et qui portent atteinte également à l’épanouissement d’une activité économique saine, respectueuse des lois et des règles de la concurrence loyale.

 Le chef de l’Etat a également demandé à la justice d’accompagner la lutte contre les fraudes économiques et commerciales d’une application rigoureuse et dissuasive de la loi. Dans le même temps, le président de la République a salué l’avancée dans la modernisation des procédures de l’administration du commerce, et a pris note également du lancement par le Gouvernement d’un chantier pour l’accélération de la numérisation et de la modernisation du service public.

 A ce titre, le Président Abdelaziz Bouteflika a instruit le Gouvernement de conduire cette action avec dynamisme et harmonie pour en faire bénéficier pleinement les citoyens, ainsi que le fonctionnement des services de l’Etat, dans une plus grande célérité et une transparence accrue.

En outre, le Conseil des ministres, a examiné et adopté un décret présidentiel portant approbation d’un avenant au contrat du 17 janvier 2010 conclu entre ALNAFT, Sonatrach, ainsi que les sociétés étrangères ENEL, Repsol et GDF Suez, pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures sur le périmètre dénommé « sud-est Illizi, blocs 232 et 241.a ».

L’avenant en l’objet consiste au transfert à titre gracieux au profit de Sonatrach des parts détenues par les sociétés étrangères ENEL et GDF Suez sur le champ sus cité. Ce faisant, la compagnie nationale détiendra 64,5% des parts sur ce champ alors que la société Repsol en possèdera 35,5%.

Par ailleurs le président de la République a approuvé la conclusion d’un marché en gré à gré simple entre l’Agence « Algérienne des Autoroutes » et la société chinoise « CITIC » pour la finalisation du dernier segment de 84 km de l’autoroute Est-Ouest entre la localité de Dréan et la frontière avec la Tunisie. Dans ce cadre le président de la République a instruit le Gouvernement pour que la réalisation du tronçon se concrétise dans les meilleurs délais.

Par ailleurs, le chef de l’Etat a instruit le Gouvernement de prendre les dispositions appropriées pour assurer sans délai, le paiement des créances détenues par des entreprises publiques, privées et étrangères, ayant fourni à l’Etat des prestations en biens ou en réalisations.

Le Conseil des ministres a, par la suite, examiné et adopté des décisions individuelles de nominations et de fins de fonction à des fonctions supérieures de l’Etat.

Enfin, le président de la République a saisi cette réunion du Conseil des ministres pour inviter les citoyens et les citoyennes à participer massivement aux élections de ce jeudi en vue de renouvellement des Assemblées populaires communales et de wilayas.

Le chef de l’Etat a également rappelé que les assemblées locales qui seront élues pour les cinq prochaines années, constitueront sur le terrain, l’outil de valorisation des ressources publiques au bénéfice des citoyens, et seront également un échelon essentiel de la modernisation du service public à laquelle le pays est attelé au bénéfice des usagers et de l’Etat ».

Auteur
APS

 




L’interminable manipulation de l’image du président (Vidéo)

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Bouteflika préside un Conseil des ministres

L’interminable manipulation de l’image du président (Vidéo)

Abdelaziz Bouteflika, qui a présidé un Conseil des ministres, ce mardi 22 novembre 2017, est apparu très affaibli dans un sujet de l’ENTV d’une trentaine de secondes.

Le chef de l’État a été montré très rapidement, tournant difficilement des feuilles, sans qu’il ne prononce  mot.

Un long communiqué du Conseil des ministres a été publié par la suite, dans lequel les « interventions »du chef de l’État étaient longues et omniprésentes, dominant de bout en bout le dit communiqué.

La question que tout le monde se pose est la suivante: si le président de la République était aussi prolifique pendant le Conseil, pourquoi, dans ce cas, l’ENTV, n’a t-elle pas daigné nous faire partager ses réflexions si lumineuses?

La question reste posée, tout comme le mystère qui entoure la communication du président.

Pour rappel, maître Farouk Ksentini, avait affirmé, cette semaine, qu’il avait rencontré le président, avant qu’un mystérieux communiqué de la présidence ne le traite de « fabulateur ». Des accusations que réfute M. Ksentini, qui parle d’un « communiqué de la présidence qui n’émane pas du président » qu’il aurait effectivement rencontré. Qui tient les manettes du pays alors à partir du moment où le président peine même à tourner les feuilles qu’on lui met sous les yeux ? D’invraisemblables personnages s’investissent porte-parole du président. Résultat ? Des déclarations contradictoires qui accentuent le mystère Bouteflika.

Au jeu « du menteur, moi non plus », c’est tout le pays qui se retrouve bluffé, otage d’une supercherie qui ne veut plus s’achever. Les grands rendez-vous sont organisés au doigt mouillé. Mercredi dernier la présidence annonce le report du Conseil des ministres sans que celui-ci ne soit annoncé au préalable.  Un secret absolu entoure les activités (si activité il y a) du chef de l’Etat. Les personnes le rencontrant se comptent aux doigts d’une seule main, selon plusieurs médias. 

Auteur
H.K

 




Le gouvernement veut lutter contre la fraude

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Bouteflika préside un Conseil des ministres

Le gouvernement veut lutter contre la fraude

Un Conseil des ministres, présidé, nous dit-on, par Abdelaziz Bouteflika vient de s’achever ce mercredi 22 novembre 2017, avec l’entérinement de plusieurs projets de lois. Le conseil des ministres qui vient de rendre public un communiqué, a examiné plusieurs dossiers dont celui de la formation professionnelle, les fraudes dans le domaine commercial, la justice, l’Énergie, les élections locales…etc.

Formation professionnelle : Un présalaire pour les apprentis

« Le Conseil des ministres a entamé ses travaux par l’examen et l’adoption du projet de Loi relative à l’apprentissage, présenté par M. le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels. L’Algérie possède un dispositif de formation et d’enseignement professionnels en mesure de prendre en charge 600.000 stagiaires chaque année. », pouvait-on lire dans le communiqué.

« Ainsi, il est prévu l’implication des employeurs dans la définition des besoins en matière de formation et d’apprentissage, ainsi que l’ouverture de toutes les entreprises présentes dans le pays, à l’accueil des apprentis. », souligne le communiqué du Conseil des ministres.

« Le projet de loi prévoit également des encouragements aux apprentis à travers le versement d’un présalaire et la garantie de leurs droits sur les brevets de leurs inventions éventuelles. »

Activités commerciales : La lutte contre la fraude et un portail électronique en priorité

Le Conseil des ministres a également examiné et adopté un projet de loi afin de « promouvoir la modernisation de la gestion des activités commerciales ainsi que leur régulation de manière plus efficace, au profit des consommateurs. »

A ce titre, le projet de loi veut faciliter la création d’entreprises via le net. « Ce portail, accompagné de l’utilisation de la signature électronique en la matière, permettra l’accomplissement par voie électronique de nombreuses procédures relatives à la création des entreprises. », pouvait-on lire encore.

Le projet de loi prévoit également « un assouplissement procédural au profit des candidats à l’exercice d’une activité ou d’une profession réglementée. »

Concernant les obligations de permanences « notamment en relation avec les fermetures annuelles des entreprises pour raison technique ou pour congé annuel », le projet de loi prévoit « des obligations, et le cas échéant des sanctions pour défaut de permanence et de garantie de continuité du service. », assure le communiqué du Conseil des ministres.

Et dans le domaine de la protection du consommateur, notamment ce qui est en lien avec les fraudes, « il est notamment proposé d’enrichir cette législation, notamment en matière (i) de spécifications de conformité, (ii) de modalités du service après-vente, (iii) de mesures conservatoires pour des produits suspectés de contrefaçon, (iv) de clarifications de régime de l’admission temporaire notamment au niveau des établissements spécialisés et des zones sous douanes, (v) et enfin d’adaptation du régime de sanctions prévues pour la protection des consommateurs et la répression des fraudes. »

Par ailleurs, il est mentionné que « le chef de l’État a également demandé à la justice d’accompagner la lutte contre les fraudes économiques et commerciales d’une application rigoureuse et dissuasive de la loi. »

Retrait de ENEL, REPSOL et GDF SUEZ du périmètre dénommé « sud-est Illizi, blocs 232 et 241.a » !

En outre, le Conseil des ministres, a « examiné et adopté un décret présidentiel portant approbation d’un avenant au contrat du 17 janvier 2010 conclu entre ALNAFT, SONATRACH, ainsi que les sociétés étrangères ENEL, REPSOL et GDF SUEZ, pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures sur le périmètre dénommé « sud-est Illizi, blocs 232 et 241.a ».

L’avenant en l’objet consiste au transfert à titre gracieux au profit de SONATRACH des parts détenues par les sociétés étrangères ENEL et GDF SUEZ sur le champ sus cité. Ce faisant, la compagnie nationale détiendra 64,5% des parts sur ce champ alors que la société REPSOL en possédera 35,5%. », lit-on dans le communiqué de Conseil des ministres.

La société chinoise « CITIC » pour finaliser l’autoroute Est-Ouest

Par ailleurs le président de la République a « approuvé la conclusion d’un marché en gré à gré simple entre l’Agence « Algérienne des Autoroutes » et la société chinoise « CITIC » pour la finalisation du dernier segment de 84 km de l’autoroute Est-Ouest entre la localité de Dréan et la frontière avec la Tunisie. Dans ce cadre le président de la République a instruit le Gouvernement pour que la réalisation du tronçon se concrétise dans les meilleurs délais. »

Élections locales : Le président de la République appelle à une participation massive :

Enfin, le président de la République a saisi cette réunion du Conseil des ministres pour inviter les citoyens et les citoyennes à participer massivement aux élections de ce jeudi en vue de renouvellement des Assemblées populaires communales et de wilayas.

Auteur
H.K

 




Ksentini vs Présidence ou l’art de communiquer par le mensonge

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Cacophonie au sommet de l’Etat

Ksentini vs Présidence ou l’art de communiquer par le mensonge

Des sites électroniques et des journaux publient une information selon laquelle Farouk Ksentini avait rencontré le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, la Présidence dément par un communiqué, Ksentini persiste et signe, puis le feuilleton de l’automne s’arrête là, au grand dam de l’Algérien qui ne connaîtra peut-être jamais l’épilogue et par la même la vérité.

S’il y avait un porte-parole à la présidence de la République et que ce dernier était apparu à la télévision pour démentir l’information, là, personne n’aurait trouvé à redire. Mais « pondre » un communiqué à la Présidence et l’envoyer à la télévision dont la présentatrice du JT de 20 heures lira le texte comme une récitation, ressemble à s’y méprendre à un jeu de cache-cache.

Un jeu qui s’apparente néanmoins à un modus operandi, puisque tout le monde se souvient du fameux rappel à l’ordre adressé par la Présidence à Abdelmadjid Tebboune sous forme d’une note que personne n’a vu. Mais un jeu qui risque, à la longue, de lasser, tout en donnant l’impression que les lignes ont probablement bougé dans les centres de décisions où l’on parle désormais un autre langage.

Première conclusion et pas des moindres dans cette affaire mettant aux prises Farouk Ksentini et la Présidence, on peut affirmer sans risque de se tromper que l’un des deux protagonistes est un menteur. Communiquer par le mensonge, telle semble être la dernière trouvaille en haut lieu. Dans quel but ? Le « docteur » Djamel Ould Abbès n’y a fourni aucune explication.

Bien sûr, à la Présidence on a le droit et tous les moyens de convoquer Farouk Ksentini et lui demander, gentiment mais fermement, de s’expliquer sur les raisons qui l’ont conduit à «mentir». On ne l’a pas fait, du moins jusqu’à présent. On a préféré laisser le champ libre à Djamel Ould Abbès, encore lui, qui n’a pas hésité à sommer publiquement Farouk Ksentini d’apporter les preuves de sa prétendue rencontre avec le chef de l’Etat.

Il est loin le temps où Abdelaziz Bouteflika apportait des démentis à des informations en appelant lui-même l’APS. Aujourd’hui, gravement malade, il ne peut plus se le permettre. Et comme la nature a horreur du vide, d’autres le font à sa place, sans art ni manière.

Avril 2019 est encore loin, et tout porte à croire que d’autres mouches piqueront d’autres gens haut placés, lesquels prétendraiennt alors avoir fait ceci ou cela avec le chef de l’Etat, provoquant dans la foulée l’ire de la Présidence. La suite est facile à deviner maintenant.

 

 

Auteur
Ahcène Bettahar

 




Un officier français dénonce la collusion entre terroristes et signataires de l’accord d’Alger

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Mali

Un officier français dénonce la collusion entre terroristes et signataires de l’accord d’Alger

Le représentant local de la Force française Barkhane, le général Christian Allavène a évoqué les actions civiles pour les populations (soins de santé, éducation et électrification), et a également rappelle les opérations sur le terrain lors d’une conférence de presse. Il est notamment revenu sur la collusion avérée entre terroristes et groupes impliqués dans le processus de paix.

Droit dans les yeux, le général Christian Allavène, représentant au Mali du commandant de la force Barkhane, regarde les journalistes. Pour lui, des membres des groupes armés du nord du Mali, pourtant signataires de l’accord de paix d’Alger, ont un pied dans le processus de paix et un autre dans les groupes terroristes :

« Les différentes opérations que nous avons menées récemment dans le nord, mais pas uniquement, notamment par la saisie d’un certain nombre de pièces à charge, démontrent la collusion qui existe entre certaines personnes de certains groupes armés signataires, et des groupes armés terroristes ».

Officiellement, il ne donne pas plus de détails, mais plusieurs informations circulent. Par exemple, des écoutes téléphoniques qui confirmeraient cette collision. Ensuite, sur le terrain, il arrive que des responsables ou membres des mouvements signataires de l’accord de paix d’Alger, reçoivent même des consignes de ces terroristes.

Un diplomate en poste à Bamako explique: des preuves de Barkhane seront notamment utilisées pour permettre de prendre des sanctions individuelles contre des combattants qui, en raison de leur attitude, empêchent le processus de paix d’avancer.

Auteur
RFI

 




L’élite doit s’enraciner dans la douleur de la société algérienne

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Les intellectuels et le peuple

L’élite doit s’enraciner dans la douleur de la société algérienne

Un intellectuel devrait être à la fois le produit et le vecteur communicatif de sa société dont il est censé connaître les caractéristiques, les réalités, les goûts et les coutumes, les aspirations, le mouvement général, etc. Et s’il s’en éloigne par un quelconque hasard ou force majeure, il doit s’atteler à retisser en permanence les liens qui l’y rattachent et à faire des dialogues cycliques avec elle, une sorte de voyage intime dans sa communauté-source et les pensées qui lui sont intrinsèques. Il est appelé, grosso modo, à «s’ancrer dans la douleur des siens», comme le résume bien le romancier Rachid Boudjedra. Cet enracinement suppose d’abord une identification subjective, consentie et fusionnelle avec la culture du terroir, puis une osmose avec le sentiment des masses, leurs réflexes, leurs regards sur l’autre, leurs vœux, leur vécu de tous les jours. Ce qu’on peut nommer ici «une culture de cohabitation et de survivance» dont l’engagement est le socle fondateur.

A titre d’exemple, ni le poète Kateb Yacine ni moins encore l’écrivain Mohamed Dib n’auraient pu atteindre l’universalité s’ils ne s’étaient pas imprégnés dès le départ de leur aventure littéraire des douleurs de leur peuple, ses cris, ses souffrances, ses misères, ses luttes, ses idéaux. «Nedjma» et «La Grande Maison» n’auraient été des chefs-d’œuvre universels que parce qu’elles avaient pu transmettre l’histoire de l’Algérie dans ce qu’elle a de plus épique, de plus tragique, de plus douloureux et de plus humain. «Yo soy yo y mi circunstancia» (Je suis moi et ma circonstance), aurait proclamé à juste raison le philosophe espagnol José Ortega y Gasset pour souligner l’importance vitale de cette proximité avec les siens, passage obligé pour comprendre ce qu’ils ressentent, ce qu’ils cogitent et comptent entreprendre.

Le partage de la douleur de la plèbe est la voie la plus sûre vers la connaissance de son état d’esprit, son identité et ses valeurs. Et c’est cela que la plupart de nos intellectuels perchés sur leur piédestal nombriliste, ou tournant dans cette orbite de la rente à mille lieues des réalités des bas-fonds ont malheureusement balayé d’un revers de la main, préférant nager dans une affligeante superficialité.

Or, comment parler de son peuple sans le connaître en profondeur ? Comment prétendre transmettre ses doléances alors qu’on n’a ni vécu ni partagé son quotidien, sa sensibilité? C’est cette capacité à se mettre à la place des leurs et à traduire ce qu’ils veulent qui est exigée aujourd’hui de toutes nos élites d’autant que la suspension des choses dans l’approximation élude toute sincérité dans le diagnostic, toute bienveillance, toute affection, toute authenticité. Qui plus est, elle dévalorise même la culture locale, la ridiculise, la néantise, «l’indigénise» dans un genre d’exotisme bidon! Or, le vrai langage de résistance de l’élite n’étant autre que son attachement aux particularismes de son ancrage populaire. 

Auteur
Kamal Guerroua

 




Air Algérie au bord de la faillite

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Son PDG, Bekhouche Alleche, tire la sonnette d’alarme

Air Algérie au bord de la faillite

Le PDG d’Air Algérie, Bekhouche Alleche, vient de jeter un véritable pavé dans la marre en agitant le spectre d’une possible faillite de la compagnie aérienne de l’État. Le PDG parle explicitement de « situation des plus délicates » et  « de lourd endettement ».

« Notre compagnie est aujourd’hui confrontée à une situation des plus délicate, marquée par des résultats opérationnels négatifs, eux-mêmes, générés par des coûts en constante augmentation, une concurrence directe et indirecte, qui pèse sur nos revenus, un sureffectifs dans les fonctions non productives, des sujétions de service public onéreuses et un lourd endettement », écrit le PDG dans une lettre interne, adressée le 19 novembre dernier aux employés de la compagnie aérienne.

M. Alleche explique que « tout cela contribue à l’affaiblissement de notre compétitivité et de la profitabilité globale de la compagnie. Ce qui a pour conséquence directe une sérieuse dégradation de la trésorerie et de notre capacité à investir », pouvait-on lire.

Le PDG se voulait néanmoins rassurant quant au maintien des effectifs tout en appelant à faire des économies. « Dans ce contexte, et soucieux de la préservation des emplois et de la pérennité du pavillon national marchand. J’en appelle à la conscience et à la responsabilité de tous pour une mobilisation effective en direction de la maîtrise des coûts au quotidien. Aucune économie, aussi petite soit-elle, se saurait être négligée. La masse salariale, étant une composante majeure de nos charges d’exploitation, son maintien au niveau actuel me paraît une nécessité absolue pour tenter de freiner nos dépenses et la baisse des nos résultats d’exploitation»  a mentionné le PDG d’Air Algérie.

Par ailleurs, le syndicat UGTA de la compagnie explique dans un communiqué publié sur TSA que les dernières informations émanant du PDG d’Air Algérie « ont fait naître des inquiétudes au sein des employés », avant de se demander s’il y avait un quelconque intérêt derrière ces révélations. « Quel est le but escompté par tout ce tumulte, si ce n’est de déstabiliser l’entreprise et servir les intérêts de la concurrence ? Cette levée de boucliers ne cache-t-elle pas des desseins occultes ? », renchérie le syndicat.

Auteur
B. Karima

 




Faut-il dématérialiser le processus électoral en Algérie ?

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Elections

Faut-il dématérialiser le processus électoral en Algérie ?

C’est un débat qui commence à envahir la scène politique. Le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, Noureddine Bedoui, y réfléchit sérieusement, lui qui avait déclaré que l’avènement du vote électronique pourrait être envisagé à l’horizon 2022.

Pour l’heure, ce sont les élections locales qui focalisent l’intérêt et la question qui est sur toutes les lèvres concerne le taux de participation : sera-t-il élevé ou, encore une fois, l’abstention prédominerait, ce qui donnerait, encore une fois, du grain à moudre aux politologues et autres experts de « plateaux tv » qui, pour la circonstance, n’auront même pas besoin de revoir leurs fiches etc.

L’abstention, selon la presse nationale, plane sur les élections locales, ce qui embarrasse les partis politiques, dans le sens où contrairement aux législatives, beaucoup d’entre eux peinent à susciter l’engouement des électeurs, du fait de l’indigence du discours électoral présenté et de la qualité des candidatures soumises au choix populaire.

Les spécialistes de la « chose électorale » passeront pourtant à côté d’un élément, anodin de prime abord, mais qui doit être pris au sérieux dans ce qu’il peut induire comme désordre dans les rangs des électeurs. Il s’agit de l’encre indélébile, cette substance liquide, noire ou colorée, utilisée lors des précédents scrutins et dans laquelle nous avons tous, électeurs que nous étions, trempé «goulûment» notre index gauche. Et indélébile, elle l’était vraiment puisqu’elle a résisté aux frottements, à l’eau de Javel et même aux produits dissolvants les plus performants ; impossible de la détacher ou de la faire disparaître le lendemain du scrutin des dernières législatives, encore moins les jours qui suivirent. Bien après les élections, elle l’était encore là, présente, tenace, ancrée, incrustée, pugnace sur tous les index nous faisant ressembler, par certains aspects, aux «envahisseurs » !

D’emblée, on se pose la question de savoir quel type de rapport il puisse exister entre les envahisseurs et l’abstention. Pour ce faire, il faut se «transporter» dans les années 1970. A cette époque, l’unique chaîne de télévision algérienne diffusait une série très suivie intitulée « Le fugitif » et dont David Vincent était le héros principal. Victime d’un complot ourdi par des extra-terrestres, ce dernier devait constamment changer de résidence pour les fuir, d’autant plus qu’il était pratiquement le seul à pouvoir les démasquer et à contrecarrer leur projet de colonisation de la Terre.

La particularité de ces envahisseurs, ou le détail qui permettait de les reconnaître se situait dans «leur index coupé» qu’ils tentaient, coûte que coûte, de cacher à la vue des terriens.

Contrairement aux extraterrestres, les militants des partis politiques, et à leur tête, ceux de la majorité présidentielle avaient, lors des élections législatives, motif à arborer leur doigt trempé d’encre ; en signe de ralliement et d’engagement, contrairement aux «primo votants», ceux notamment de la gent féminine dont le souci était réel dans le sens où, au-delà de l’esthétique ou du simple caprice, la gêne était manifeste et l’encre tellement ostentatoire !

Certaines d’entre elles ont été réduites des jours durant, en dernier ressort, et un peu à la manière des envahisseurs, à masquer leur doigt de sparadrap, compte tenu de la gêne physique occasionnée, mais aussi pour échapper aux quolibets des quidams dans la rue qui ne voulaient pas rater cette occasion pour mettre leur grain de sel et les harceler au passage !

La comparaison s’arrête là bien sûr, parce qu’il n’est pas question de comparer les honorables électeurs et électrices aux Martiens même si la tentation était plus forte.

Pourtant, beaucoup d’électeurs, au sens civique élevé, ont affirmé depuis, qu’on ne les y reprendrait pas et qu’ils seraient forcés, par devers eux, à cause de cette maudite encre « d’aller à la pêche» le 23 novembre, c’est-à-dire : s’abstenir !

Ne s’agit-il pas là, au-delà de la cocasserie de la situation, d’un problème méritant d’être pris en charge par l’autorité publique ?

En attendant de «redécouvrir» le vote électronique, ne vaut-il pas mieux revenir à l’émargement sur la liste électorale au lieu d’enduire l’index de l’électeur de toute encre, fût-elle sympathique ? Et ainsi faire économiser aux collectivités locales et à l’Etat toutes ces dépenses superflues (encre, encriers, chiffons) si l’on part du principe qu’il n’y a pas de petites économies ?

L’autre avantage est à rechercher en terme de «déroulé » de l’opération de vote elle-même, puisque en optant pour la simple signature de l’électeur au lieu de son empreinte, on obtiendrait un gain de temps facilitant la tâche des encadreurs des bureaux de vote d’une part et, d’autre part, profitable à l’électeur lui-même qui peut ainsi se libérer de son devoir électoral avec un minimum de contraintes, tout en préservant «son intégrité physique».

Ceci est largement faisable d’autant plus que ni l’encre indélébile, tout comme d’ailleurs la présence d’observateurs étrangers, ne font partie du corpus électoral de notre pays. Parenthèse fermée, un autre débat commence à envahir la scène politique : faut-il penser à dématérialiser le processus électoral ?

Ce sera une œuvre de salubrité publique estime un éditorialiste, en plus d’être une avancée dans la maîtrise des nouvelles technologies. La numérisation de l’opération de vote sera également l’un des moyens les plus efficaces pour lutter contre le phénomène de l’abstention qui a tant altéré la crédibilité des scrutins précédents, a-t-il ajouté.

Selon des sondages réalisés dans des pays à forte tradition démocratique, près de 60% des abstentionnistes disent qu’ils exprimeraient leurs voix par vote électronique, le taux monte à 80% chez les 18-25 ans. Les promoteurs de ce procédé mettent en avant les avantages en termes de rapidité du vote et l’arithmétique électorale qui en découle et le présentent comme une source d’économie pour l’Etat et les collectivités locales.

D’autres spécialistes plus mitigés, estiment que « les machines à voter » en plus de leur coût élevé, des frais complémentaires d’assistance technique, d’entretien et de mise à niveau, sont autant d’éléments dissuasifs. En plus, tiennent-ils à dire, l’ordinateur fonctionne grâce à un logiciel agréé par un fabriquant, celui-là même qui a conçu et fabriqué la machine et auquel il faut « forcément » faire confiance.

Ils estiment, enfin, que l’intrusion du vote électronique rend opaque ce qui était visible. Il mettrait fin à une «communion citoyenne » car il priverait le corps électoral de la surveillance collective des opérations dans lesquelles s’incarne le suffrage universel !

Le ministre de l’Intérieur a évoqué 2022 pour le lancement du vote électronique alors que certains plus impatients, pour des considérations qui leur sont propres, souhaiteraient l’étrenner en 2019. Mais quand le modernisme ne fait pas bon ménage avec la transparence, ne vaudrait-il pas mieux, peut-être, en rester aux méthodes traditionnelles ?

Auteur
Cherif Ali

 




Après la chute de Mugabe, Bouteflika, Paul Biya, Obiang et les autres

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Les plus vieux chefs d’Etat

Après la chute de Mugabe, Bouteflika, Paul Biya, Obiang et les autres

Caid Sebsi (91 ans) et Bouteflika (80 ans), deux vieux chefs d’Etat dirigeant des pays jeunes.

Il y a un huit mois, la France élisait Emmanuel Macron, 39 ans, à la présidence. Il y a juste un mois, l’Autriche propulsait à sa tête un homme de 31 ans. Un cas presque aussi rare que les dirigeants de plus de 80 ans: seule une dizaine d’entre eux dans le monde ont dépassé cet âge. Après la chute de Robert Mugabe, âgé de 93 ans, la reine d’Angleterre Elizabeth II, de deux ans sa cadette, devient la doyenne des chefs d’État en exercice. Tour d’horizon des leaders les plus vieux du monde.

Deux nonagénaires au pouvoir

Avec 65 ans de règne, la reine d’Angleterre détient également le record de longévité au pouvoir. La reine a accédé au trône le 8 février 1952 à la mort de son père, George VI. Le président tunisien Béji Caïd Essebsi, 90 ans, est devenu fin 2014 le premier chef de l’État élu démocratiquement de l’histoire du pays, quatre ans après la révolution qui déclencha le Printemps arabe.

Les vieux présidents en Afrique

Le président camerounais Paul Biya, 84 ans, a été réélu pour un sixième mandat de sept ans en 2011. Surnommé le « Sphinx », il gouverne le pays sans partage depuis 1982. Le président Abdelaziz Bouteflika, 80 ans, au pouvoir depuis 1999, a été « réélu » pour un quatrième mandat à la tête du pays en 2014. Affaibli par les séquelles d’un accident vasculaire cérébral (AVC) survenu en 2013 qui a sérieusement affecté son élocution et sa mobilité, son état de santé suscite de constantes spéculations. Bouteflika a été ministre des Affaires étrangères en 1962, avant même que tous les présidents actuels dans le monde n’accèdent au pouvoir. Pas seulement, il y a ceux qui ne lâchent pas le pouvoir, comme Theodore Obiang (75 ans), au pouvoir depuis 1979 en Guinée Eqautoriale ou Yuweri Museveni, président de l’Ouganda depuis 1986.

Des souverains de plus de 80 ans

Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah, 88 ans, est devenu émir du Koweït en janvier 2006. Demi-frère du défunt émir, cheikh Jaber Al-Ahmad Al-Sabah, cheikh Sabah est devenu le leader de facto du riche émirat pétrolier plusieurs années avant son intronisation, en raison des problèmes de santé de son prédécesseur. Akihito, 83 ans, 125e empereur du Japon, a accédé au trône du Chrysanthème en 1989. En juin 2017, le Parlement a voté une loi lui permettant de céder le trône à son fils aîné, le souverain ayant exprimé la crainte de ne plus pouvoir accomplir ses lourdes tâches en raison de son grand âge.

Le roi Salmane, 81 ans, a pris les rênes de l’Arabie saoudite le 23 janvier 2015 après la mort de son prédécesseur Abdallah, son demi-frère. Il laisse progressivement le pouvoir à son fils Mohammed, âgé de 32 ans, nommé il y a un peu moins de cinq mois prince héritier. Le roi de Norvège Harald V, 80 ans, est monté sur le trône en 1991.

Ailleurs dans le monde

Le président cubain Raúl Castro, 86 ans, a hérité le pouvoir de son frère malade, Fidel, en 2006. Il a annoncé qu’il se retirait à partir du 24 février 2018 pour laisser la main à la nouvelle génération. Le pape François, 80 ans, élu premier pape jésuite et sud-américain le 13 mars 2013, est le chef d’État du Vatican. Le président laotien Boungnang Vorachit, 80 ans, est depuis 2016 à la tête de ce petit pays communiste coincé entre la Chine et la Thaïlande.

 

Auteur
Avec AFP

 




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