18 mars 2025
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Un réseau spécialisé dans le vol de véhicules neutralisé par les gendarmes

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Batna

Un réseau spécialisé dans le vol de véhicules neutralisé par les gendarmes

Un réseau spécialisé dans le trafic et le vol des voitures, faux et usage de faux, falsification de documents administratifs et plaques d’immatriculation a été mis sous les verrous à Barika.

Les éléments de recherches de la gendarmerie relevant de la commune de Barika ont mis fin aux agissements d’un réseau national constitué de sept  individus spécialisés dans le trafic et le vol des voitures, faux et usage de faux, falsification de documents administratifs et plaques d’immatriculation, usurpation d’identité et récidive. Selon nos informations, les faits remontent aux années 2015 et 2016, lorsque les éléments de la gendarmerie ont pu mettre la main sur six individus du même réseau, âgés entre 28 et 50 ans qui activaient dans les différentes wilayas, Batna, Sétif, Bouira, Alger et Tipaza. Ces derniers ont été arrêtés à Barika avec, en leur possession des armes à feu, des munitions (cartouches, calibre 12 mm). Les enquêteurs ont  récupéré aussi deux véhicules de marques Renault Fluence et un autre de marque  Peugeot Boxer.

La minutieuse enquête  menée par les éléments de recherches de la  gendarmerie à leur  tête le colonel Seddak  Abdelkader, a abouti à l’arrestation, en plein centre ville de Barika, d’un autre individu âgé de 41 ans. Interrogé, le mis en cause a donné l’identité de ses complices qui ont été interceptés par la suite . Selon la même source, cette opération s’est soldée par l’arrestation de sept complices et la récupération d’un fusil de chasse (Robuste) avec 179 cartouches de calibre 12 mm, deux paires de jumelles et différents produits de nettoyage conçus spécialement pour les armes.

Les investigations et les faits établis au moyen de renseignements provenant de ces individus ont permis  de lever le voile sur plusieurs affaires similaires dans la wilaya de Batna et plus particulièrement dans la daïra de Barika impliquant cette bande de malfaiteurs, apprend-on. Présentés en date du 19 novembre 2017 devant le procureur de la République près le tribunal de Barika  pour association de malfaiteurs et vol en bande organisée”, les sept présumés ont été écroués. 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




Un journaliste d’El Watan et sa famille menacés

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Des individus armés s’en sont pris à lui et à sa famille

Un journaliste d’El Watan et sa famille menacés

Dans un post qui vaut son pesant de danger sur la presse indépendante, Meziane Abane, journaliste à El Watan, vient de révéler que sa famille et lui ont été menacés de mort avec des armes. 

« Moi, Meziane Abane, journaliste pour El Watan, et ma famille, sommes menacés. L’affaire est très très sérieuse et remonte à vendredi dernier. « Ils » ont osé utiliser les armes quand ils ont cherché à faire peur au, si je reprend bien leurs mots « journaliste Meziane Abane ». J’attends la procédure, l’aval de mon journal et celui de mon avocat pour rendre l’affaire publique. Pour l’instant, je ne peux faire d’autres commentaires », a-t-il alerté sur son compte facebook dans la soirée de lundi.

Cette alerte tombe au moment où le ministre de la Communication lançait d’un ton emphatique : «  »La dignité du journaliste est l’acte fondateur de la dignité de la presse, et le journaliste doit jouir de tous ses droits« .

 

Auteur
La rédaction

 




Les tanières de toutes les appréhensions !

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Elections pour le renouvellement des APW et APC

Les tanières de toutes les appréhensions !

« Toujours par quelque endroit fourbes se laissent prendre
Quiconque est loup agisse en loup :
C’est le plus certain de beaucoup. »
« Le loup devenu berger » de Jean de La Fontaine  

Ce jeudi, on ira aux urnes pour les élections locales des Apc et des l’Apw, devenus, depuis fort longtemps, des toiles de fond devant lesquelles s’agitent de bien sinistres individus. Des tanières de loups, tous crocs dehors, mus par une ambition agressive d’être aux affaires juteuses de la cité, à la rapine et aux délits d’initiés.

La plèbe se surprendra, ce matin-là de vote, engoncée jusqu’au cou dans la flagornerie, les chimères, la mauvaise foi, les mensonges et les vaines promesses de meilleurs lendemains. Naïvement, elle s’acquittera de son devoir électoral, non sans placer ses mille rêves et mille espoirs sur ses élus-candidats, pour une bien meilleure prise en charge de ses aspirations de justice sociale et de bien-être.

En sera-t-il ainsi ? En vérité, ces deux institutions, censées être à l’écoute des citoyens, gérées par ses citoyens pour ses citoyens, se sont vidées de leur substances  populaires, de leurs pouvoirs de police, dévoyées en un mur de lamentation, de dédain et de mépris derrière lequel dansent ses commandeurs, du haut de leur piédestal, bombant le torse de l’opprobre et de la compromission, se partageront ses gloires et ses butins

« Par le peuple et pour le peuple », un slogan creux, passé de temps et de rêve, mis à mal par l’absolutisme politique présidentiel, limitant considérablement les attributions des élus des Assemblées populaires en les dépouillant de leurs prérogatives de contrôle, de suivi et de poursuite de leurs pouvoir populaire, les exposant à la merci, au chantage et aux sautes d’humeur d’un chef de daïra ou d’un wali,en mal de puissance, fort de leurs positions et de leurs titres de représentants de l’Etat. Le financement des futures projets de développement communaux et de départements se comptabiliseront à la proximité la compréhension des marchés gré à gré, les affinités et au degré de l’allégeance aux puissants du moment.

Et ce n’est pas sans raison que l’on donne libre cours aux médiocres, aux analphabètes et aux opportunistes de se porter candidat pour en faire,demain, d’excellents marionnettes.

Ils sont souvent incultes, escrocs, bonimenteurs de talent, faussaires, imposteurs, nomades-usurpateurs de militantisme, n’ayant rien prouvé par le passé, dont des canailles de certains partis politiques, sans états d’âmes et sans conscience, essayent de nous faire vendre, concomitamment avec d’oblatifs et honnêtes postulants , leur sainteté, en les noyant dans le lot de leurs listes de candidatures spécifiques, échappant ainsi au choix individuel personnifié les pénalisant. Honnis par la plèbe, des candidats prêts à accepter l’injure avec des sourires obséquieux, à se faire serpillière, quitte à payer au diable son tribut pour une place bien en vue dans les loges princières de leurs communes et wilayas respectives. C’est dire « Homo homini lupus est : L’homme est un loup pour l’homme ».

La plèbe saura-t-elle relever le défi, pour que plus jamais, elle ne se fera ânesse pour que de tels voraces puissent lui monter dessus? Sombres perspectives droit devant !

 

Auteur
Brahim Ferhat

 




Le fils du défunt roi Abdellah parmi les 6 princes victimes de tortures

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Arabie saoudite

Le fils du défunt roi Abdellah parmi les 6 princes victimes de tortures

Le prince Miteb ben Abdallah, fils du défunt roi Abdallah, qui fut autrefois considéré comme un futur prince héritier, a été battu et torturé comme cinq autres princes lorsqu’il a été arrêté et interrogé à Riyad pendant la purge politique en cours dans le royaume. C’est le site en ligne Middle East Eye qui l’affirme sur la foi de témoins. Ces six princes auraient été admis à l’hôpital dans les 24 heures qui ont suivi leur  arrestation. L’un d’eux serait même en si mauvaise condition qu’il a été admis dans l’unité de soins intensifs d’un hôpital de Riyad. Outre le Ritz-Carlton, les détenus étaient également retenus dans le Courtyard, un hôtel du quartier diplomatique de la capitale saoudienne. 

Le prince Miteb ben Abdallah, fils du défunt roi Abdallah, qui fut autrefois considéré comme un futur prince héritier, a été battu et torturé comme cinq autres princes lorsqu’il a été arrêté et interrogé à Riyad pendant la purge politique en cours dans le royaume. C’est le site en ligne Middle East Eye qui l’affirme sur la foi de témoins. Ces six princes auraient été admis à l’hôpital dans les 24 heures qui ont suivies leur  arrestation. L’un d’eux serait même en si mauvaise condition qu’il a été admis dans l’unité de soins intensifs d’un hôpital de Riyad. Outre le Ritz-Carlton, les détenus étaient également retenus dans le Courtyard, un hôtel du quartier diplomatique de la capitale saoudienne.

Selon le site en ligne, des sources confirment que le prince Miteb, fils du défunt roi Abdallah, figure parmi les six princes qui ont dû être hospitalisés après leur arrestation. Selon plusieurs sources qui tiennent à garder l’anonymat, il aurait été battu et torturé comme cinq autres princes lorsqu’il a été interrogé.

Ces six princes ont été admis à l’hôpital 24 heures seulement après  leur arrestation. L’un d’eux était en si mauvaise condition qu’il a été admis dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital. Middle East Eye rapporte également que le personnel de l’hôpital aurait  été informé que les blessures subies dans chaque cas résultaient de « tentatives de suicide ».

En tout cas, toutes les personnes admises à l’hôpital avaient été rouées de coups. Certains portaient même sur leur corps des empreintes laissées par des bottes militaires.

Middle East Eye affirme également que désormais des unités médicales ont été installées à l’hôtel Ritz-Carlton où ont eu lieu les passages à tabac. Ceci afin d’éviter que les victimes de tortures ne soient emmenées à l’hôpital. 

Le journal en ligne affirme que la purge, menée au nom d’une campagne anticorruption, a également impliqué le gel d’environ 1 700 comptes bancaires.

Citant une source américaine, MEE affirme que le roi Mohammed ben Salmane a affirmé avoir l’intention de collecter 1 000 milliards de dollars auprès des princes et des hommes d’affaires qu’il a fait arrêter.

Auteur
RFI

 




Une ex-élue FLN condamnée à 4 mois prison ferme pour des publications sur Facebook

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Tiaret

Une ex-élue FLN condamnée à 4 mois prison ferme pour des publications sur Facebook

Le tribunal de première instance de Tiaret a condamné, aujourd’hui lundi, une ex-élue APW du parti du FLN, à quatre mois de prison ferme et une amende de 20 000 dinars pour diffamation envers le wali de Tiaret, Bentouati Abdesalam, incitation à attroupement illégal et atteinte au corps constitué, sur des publications sur les réseau sociaux et des commentaires qu’elle avait postés sur son compte Facebook.

Ces graves accusations sont passibles de peine allant jusqu’à 2 ans de prison ferme.

Les faits remontent au début d’octobre, la période où les luttes n’épargnent aucune formation politique où les clans se disputaient les places dont le vieux parti unique était la parfaite illustration. « Des ex-sénateurs et députés ne veulent pas lâcher et font tout pour s’imposer sur la confection des listes APW, et même APC dont l’objectif n’est autre que de placer leurs acolytes dans les prochaines assemblées », indique-t-on. 

Depuis, plusieurs groupes de soutien ont fleuri sur la toile, dénonçant, selon eux, l’ingérence de l’administration dans les affaires du parti. En effet, des commentaires inondent la blogosphère locale où des pages Facebook ont été créées dans le but de s’insurger contre le rejet de certaines listes par l’administration locale.

L’élue en question a été interrogée par les éléments de la police judiciaire relevant de la sûreté de wilaya de Tiaret au sujet de trois publications. L’accusée a reconnu les publications et les commentaires, elle a affirmé s’être exprimée et a critiqué pacifiquement et sans citer la personne du wali dans ses commentaires.

« Les enfants des moudjahidine et des chouhadas observent une marche pour dénoncer l’ingérence du wali de Tiaret dans l’élaboration des listes électorales du FLN et des autres partis », croit-on savoir à la lecture de l’un des commentaire.

« Où va Tiaret ?! Qu’est-ce qui se passe au niveau de la wilaya de Tiaret ? Depuis quand l’administration se mêle des affaires des partis ? Qui est derrière cette perturbation ?! », lit-on sur une autre publication.
 

Faut-il le rappeler que la constitution algérienne garantit le droit à la liberté d’expression en vertu de l’article 48. La constitution stipule que la liberté des médias n’est pas assujettie à une censure préalable et que les infractions ne peuvent être punies de peines de prison. Il est toutefois précisé que le droit à la liberté d’expression ne peut être utilisé « pour attenter à la dignité, aux libertés et aux droits d’autrui. La diffusion des informations, des idées, des images et des opinions en toute liberté est garantie dans le cadre de la loi et du respect des constantes et des valeurs religieuses, morales et culturelles de la nation « . (article 50-51)

Auteur
Khaled Ouragh

 




El Fadjr « a bénéficié de 76 milliards de centimes en huit ans », révèle Djamel Kaouane

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Presse et publicité

El Fadjr « a bénéficié de 76 milliards de centimes en huit ans », révèle Djamel Kaouane

Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a souligné lundi à Alger, que « la dignité de la presse ne se conçoit pas sans la dignité du journaliste » et tout problème doit être posé de manière « sérieuse et honnête ».

« La dignité du journaliste est l’acte fondateur de la dignité de la presse, et le journaliste doit jouir de tous ses droits à travers, notamment, une rémunération décente, une couverture sociale, une formation, et une évolution de carrière », a affirmé M. Kaouane dans un point de presse tenu en marge de l’inauguration du nouveau siège de l’agence « ANEP-Messagerie Express » à Ouled-Fayet.

Evoquant, à cette occasion, le cas du quotidien arabophone El-Fadjr, il a indiqué qu’un collectif de soutien à ce journal avait été reçu dimanche au niveau du ministère de la Communication où il a laissé une plate-forme relative à la situation actuelle du journal.

Il a précisé, à cet égard, que « le problème du quotidien El-Fadjr est strictement économique ». Il a, notamment, fait savoir, que ce journal « a bénéficié de 76 milliards de centimes en huit ans, et quatre milliards de centimes en sept mois durant l’année en cours ».

Le ministre de la Communication a ajouté que le journal El-Fadjr « a une dette de près de dix milliards de centimes, et n’a payé qu’un mois de loyer en 13 ans à la Maison de la presse Tahar Djaout, où il occupe un espace de plus de 200 mètres carrés ».

Il a appelé, à ce propos, à « ne pas tromper l’opinion publique, et il faut poser les problèmes de façon sérieuse, honnête et professionnelle » en faisant allusion au journal El-Fadjr pour lequel un sit-in de solidarité a été organisé lundi la Maison de la presse « Tahar Djaout ».

Dénonçant ceux qui demandent où va l’argent de l’ANEP, il a affirmé que celle-ci « sait bien où va son argent, et il faut plutôt s’interroger sur sa destination finale une fois accordé », affirmant dans le même sillage, que « l’ANEP ne détient pas le monopole et n’est pas un moyen de pression, au contraire c’est un moyen de soutien à la presse ».

Par ailleurs, M. Kaouane a tenu à rendre hommage au Syndicat national des journalistes (SNJ) pour ses efforts visant à préserver la dignité des journalistes, citant, notamment, l’exemple du quotidien La Tribune, qui a cessé de paraître pour des raisons financières.

 

Auteur
Avec APS

 




« Et si vous disiez tout sur Le Matin aussi, M. Kaouane ? »

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Médias

« Et si vous disiez tout sur Le Matin aussi, M. Kaouane ? »

C’est avec tact et une ironie bien british que Djamel Kaouane, ministre de la Communication, a riposté aux déclarations de la directrice du journal El-Fadjr qui sortait d’une grève de la faim en protestation contre un boycott de la publicité publique. En huit ans, nous apprend-il, El-Fajr aurait reçu une enveloppe de 76 milliards de centimes. J’ignore si ces montants correspondent à la réalité, c’est à Mme Hazem de répondre. 

Je note, toutefois, que la réaction du ministère est, pour une fois, sobre, argumentée et rapide. D’où le bon point que s’accorde, fort légitimement, le ministre en déclarant, haut et fort : «Nous savons où est parti l’argent de l’Anep. Et on le dit en toute transparence. »

C’est de cette « transparence »-là que nous souhaiterions vous entretenir, Monsieur le ministre : elle est si nouvelle, si frappante, que nous avons envie de vous supplier de ne jamais vous arrêter d’en user et même d’en abuser. Il serait, ainsi, très instructif de dire publiquement comment Le Matin a été exclu de la publicité publique dès février 2000 jusqu’à sa mise à mort par le pouvoir en juin 2004 « pour non paiement » de l’imprimerie, de révéler qui payait et qui ne payait pas les imprimeries, de  comment a été organisée  une faillite financière du journal par divers canaux : boycott de la publicité étatique (ANEP) et « para-étatique » (telle la publicité de Djezzy, bloquée pour Le Matin par le ministre qui vous a précédé à ce poste et qui officiait alors pour la firme égyptienne de Sawiris) ; redressement fiscal de 20 milliards de centimes avec ultimatum de payement ; blocage de tous les comptes bancaires du journal… Il serait de la bonne courtoisie d’éclairer la lanterne des Algériens sur la méthode perfide et honteuse des pouvoirs publics qui, ayant réalisé que nous pouvions nous passer de l’argent de l’ANEP, ont usé de la force pour arrêter la parution d’un journal qui n’était pas sous leur contrôle. La suite, vous la connaissez : saisie des biens du journal, dont l’immeuble que l’opinion publique aimerait bien connaître le prix de cession et le nom de l’heureux bénéficiaire…

Je pense qu’une telle initiative est largement dans vos cordes. Vous qui affirmez savoir « où va l’argent de l’Anep et notamment l’argent de l’Anep qui va au journal El-Fadjr », ne devez pas ignorer où est parti l’argent de l’ANEP qui n’est jamais allé au Matin. 

Ce serait tellement classe, comme disent les jeunes, que vous ne vous arrêtiez pas en si bon chemin, dans votre méritoire velléité de « transparence ».

Comme vous le dites si bien, « il ne faut pas tromper l’opinion publique ».

Auteur
Mohamed Benchicou

 




Les raisons de l’oubli et de l’instrumentalisation de l’histoire

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Patrimoine et culture Amazighs

Les raisons de l’oubli et de l’instrumentalisation de l’histoire

Dissimuler une vérité historique, c’est vouloir délibérément la mutiler, la tronquer, la dénaturer et la faire disparaître. C’est aussi, consentir à renier aux masses, son évidence par la propagande mensongère. Un mal qui se distingue dans la mentalité algérienne avec une banalité effrayante. Ce mal, souvent, mis en avant et soutenu par les certitudes révélées, les fatwas, les hadiths étriqués et l’aveuglement idéologique d’une flamme religieuse inédite. Le pouvoir n’est pas en reste, par manque de responsabilité et la lâcheté de cautionner, le laisser-faire, sous le prétexte de maintenir l’unité nationale du pays.

Ces hommes qui développent des discours d’exégèse sèment, en réalité la stérilité dans les esprits, partout où ils passent. Gangrènent dans les esprits, l’idée de la modernité et l’innovation féconde, au détriment d’une logique insidieuse, latente et passéiste. Tellement persuadés de détenir la vérité, tellement incapables de supporter la moindre dissonance, le moindre doute, ils ne laissent aucun espace à l’esprit critique et à l’expression contradictoire, pour débattre, pour contester et pour dénoncer. Museler, au nom de la pensée unique, pour effacer, à jamais, de nos mémoires la dynamique culture berbère, pour laisser la place à la culture de la nouvelle religion entachée des revendications politiques venue des Etats arabes du Golfe. Les Arabes vinrent en Afrique du Nord en conquérants, non seulement pour occuper le territoire mais, surtout, pour abattre la pensée locale et la civilisation du peuple berbère. Okba est un fanatique (1), au nom d’Allah. Pour lui, les Berbères sont des sauvages sans foi ni loi. Aujourd’hui, ce réflexe lointain, profondément ancré, à la gloire de l’arabité, a creusé ses sillons, est devenu le slogan quotidien, répété inlassablement, dans l’enceinte de l’école algérienne sans qu’on s’en émeuve. Par un patient et continu travail de sape, ils sont arrivés à travestir notre réalité civilisationnelle. Nos mémoires vidées, phagocytées, effacées avaient chassé et éloigné les souvenirs des élites et héros historiques Berbères qui furent, jadis, la fierté des Imazighene, c’est-à-dire de tous les Algériens. La défiance affichée, le regard indifférent des uns, le cœur gonflé et la larme à l’œil des autres, divisent, entre ceux partisans d’une intégration sociétale de la culture berbère et ceux qui, vent debout, crient haut et fort, sous l’œil bienveillant d’un pouvoir cynique, le maintien du système actuel embrigadé et enrobé par les acquis des thèses salafistes. La priorité de rendre, un peu plus, visible le patrimoine berbère dans la sphère publique ne trouve pas un consensus unanime. Face à une partie de la population hostile, manquant de repère et sensible, depuis fort longtemps, aux concepts empruntés à une influence néfaste issue d’une mouvance salafiste-djihadiste, d’obédience Wahabbite, venue de l’Arabie Saoudite. Menée, tambour battant, à coup de milliards, par le biais d’une campagne tout azimut, fidèle aux préceptes d’un wahabbisme pur jus.

La Kahéna et Koceila : des Imazighen oubliés de l’histoire

L’époque de la résistance des Berbères, conduite par la charismatique reine des Aurès Dahia ; la Kahéna et le roi de Numidie Koceila contre les tentatives de conquête des Arabes, au VIIe siècle apr. J.-C. pour occuper l’Afrique du nord, était depuis belle lurette, volontairement cachée et totalement absente de nos manuels scolaires et les recueils de notre histoire. La Reine berbère Dahya ; La Kahéna et le roi berbère Koceila, pourtant d’authentiques enfants de l’Algérie d’hier et d’aujourd’hui, méritent notre reconnaissance et les mêmes statuts honorifiques réservés aux combattants de l’insurrection du 1er novembre 1954. Leurs images doivent être réhabilitées. Il convient, désormais, de mettre un terme au silence qui entoure leurs personnages, en rendant justice à leur patriotisme. Ces derniers avaient fait preuve d’un grand courage et avaient sacrifié leurs vies pour la grandeur de la mère patrie ; la nation berbère du Maghreb. Le caractère intrépide avec lequel les peuples berbères de Tamazgha s’opposèrent contre les hordes sauvages des Arabes et leurs razzias, pendant plus de 50 ans (2), pour arrêter l’invasion de leur territoire ; ce passé, ne devrait pas rester caché. Mais, curieusement le passé historique, de Dahya et Koceila, reste méconnu, littéralement banni et oublié, jusqu’à susciter un étonnement incrédule, non feint, juste, à l’évocation de leurs noms. Mais on ne tue jamais un passé et encore moins une pensée. Encourager tout le monde à penser la même chose, c’est tuer la pensée, emprisonner le rêve et ouvrir, encore plus, la voie à l’obscurantisme. Wilson Churchill le résuma si bien : « Oublier son passé, c’est être condamné de le revivre. ».

Nos langues

La conquête arabe du Maghreb a apporté un changement culturel radical. Et depuis, une transformation irréversible s’était opérée dans le Maghreb où les peuples adhérèrent en masse, en cédant leur propre culture, contraints et forcés ou par opportunisme, à la culture arabo-berbère. La religion musulmane est, désormais, partagée par la majorité du peuple Algérien, acceptée et pratiquée sans encombre. En outre, l’appartenance revendiquée, avec force, évidemment, à la ligue arabe n’est un secret pour personne. La berbérité vaincue et écrabouillée, devenue invisible, n’est qu’un lointain vieux souvenir, faisant partie des débris de l’histoire, dont la plupart de nos compatriotes, aussi paradoxal que cela puisse paraître, tournent le dos, tout bonnement, à tout ce qui évoque l’identité berbère. Cependant, une petite minorité d’intellectuels, déterminée et véhémente, continue de se battre pour faire revivre les épopées culturelles de notre civilisation millénaire, et ainsi, préserver le patrimoine Algérien, où de ce qui en reste, pour le transmettre aux générations futures.

La langue berbère, bien qu’elle avait été célébrée  en grande pompe, et promue comme langue officielle et nationale, son devenir connaîtra, au mieux le même sort que le dialecte Irlandais ; le gaélique. Le dialecte gaélique reconnu, certes, langue officielle et régionale, enseignée dans toutes les écoles Irlandaises, n’avait jamais rivalisé avec la forte domination de la langue anglaise. Tamazight connaîtra, au mieux, la même destinée face à la langue arabe. La force de la langue arabe, réside dans sa proximité directe et intime avec l’Islam, ce que n’a pas tamazight, et ça on a souvent tendance à l’oublier. Les islamistes n’ont jamais cessé de revendiquer, à juste titre d’ailleurs : arabisation et islamisation vont de pair, car la langue arabe est intimement liée à la pensée islamique. Les islamistes, et on connaît le poids de leur influence au sein du pouvoir, n’auraient jamais cédé sur l’officialisation de tamazight, s’ils avaient le moindre doute de sa prééminence sur la langue arabe. Nos propos ne se projettent pas dans une optique de négation de la langue arabe. Qui au demeurant, est une langue magnifique, quand on ne l’utilise pas comme véhicule pour masquer la vérité religieuse à des fins politiques. En outre, la langue arabe, autant que la langue française sont des langues importées par des nations qui ont occupées injustement notre pays. Elles doivent contribuer, désormais, l’une et l’autre avec le tamazight, à essayer d’asseoir les bases d’une cohabitation intelligente afin d’enrichir la personnalité Algérienne. De toute façon, nous n’avons plus le choix, cette identité plurielle, avec le temps, s’imposera et s’installera en force comme vecteur central de notre patrimoine culturel commun. Il suffit de laisser le temps au temps.

Notre patrimoine

Notre patrimoine national est menacé. La vision islamique rigoriste, rampante, dominatrice et intolérante, est un danger permanent pour le patrimoine Algérien. Tout ce qui n’est pas issu ou non conforme à la pensée Islamique passéiste doit inexorablement disparaître de l’espace public.

Le peuple algérien acculturé, par cette même logique, ne sachant pas sur quel pied danser, perdu dans les méandres d’une politique insidieuse et perverse, évoluant dans un climat d’incivisme, se morfond et adopte une attitude nonchalante et amorphe. Ces états de fait, résultent d’un échec incommensurable d’une anarchie issue de l’incompétence et de l’inconscience politique de nos dirigeants. Le laisser aller était manifeste et on le voyait à l’œil nu, partout, se répandre dans notre société.

Sur chaque monument historique en Algérie, sur lequel s’était posé notre regard, se dégageait une désolation à couper le souffle d’horreur, qui mettait mal à l’aise et faisait mal à l’esprit. Bousculait les sentiments du visiteur et faisait monter la larme à l’œil au vu de l’abandon, d’un laisser-aller et d’un délabrement des vestiges en souffrance noyés dans un tas de ruines.

Timgad

Timgad, à l’évocation de ses images, j’en éprouve encore une grande souffrance. Monument historique romain, dans la wilaya de Batna, d’une réputation universelle. Le seul monument romain au monde qui garde, encore, ses temples, sa station thermale, son forum, son théâtre et ses toilettes, plus ou moins, intactes. Ces vestiges donnaient une vision affligeante sans que les responsables n’éprouvent une honte quelconque. Cette indifférence à la médiocrité est le résultat d’une approche culturelle de la haine et la négation de l’art et de la construction en dure3 (Binâ), héritée de l’ancienne culture bédouine des arabes. Et là-dessus, je tiens à préciser, pour éviter tout malentendu, avec ceux qui crient au diable en faisant l’amalgame entre la culture bédouine arabe et l’Islam. L’islam a apporté, ailleurs, une architecture avec laquelle on a érigé des chefs-d’œuvre, des monuments, des châteaux et des mosquées universellement reconnus partout dans le monde. Il n’y a qu’à voir, en Andalousie, le magnifique héritage du patrimoine artistique et culturel, laissé par les Omeyyades et les Imazighen, en Espagne où l’Alhambra est l’une des constructions les plus célèbres de toute l’Europe.

Site Romain de Machatt (El-Milia)

Le site Romain de Tanefdour, dans la daïra d’El-Milia, du côté nord-Est de dachra de Machatt, envahit par des herbes sauvages dans une forêt dense, ne laissant poindre que quelques pierres des sommets des vestiges qui avaient échappé à l’enfouissement par le temps. Abandonné, ignoré, délaissé, livré à ciel ouvert, dans une indifférence totale. En somme, pour être bref ; dans un état pitoyable. Les riverains du site ignoraient son importance et probablement même son existence. Les responsables d’El-Milia brillaient par leurs incompétences, leurs inconsciences, leurs aveuglements aux croyances des vieux stéréotypes de charlatanismes d’une époque révolue. Suggérer les recherches archéologiques, c’est prendre le risque d’être traité d’infidèle et quand ils daignent répondre, l’index accusateur, le petit sourire ironique de mépris et la voix qui porte, avec des inepties du type : « Quoi ? ce machin de satan ? qui cherche à déterrer les vestiges des païens ? » Et quand on évoque l’écologie : « C’est Darwin le mécréant qui est derrière ces fourbis. Allez circuler, nous sommes dans un pays musulman ! » C’est triste à pleurer, de se trouver impuissant face à la bêtise humaine. Ces vendeurs des destins de l’au-delà paradisiaque au peuple, pendant qu’eux préfèrent la vie terrestre et veillent assidûment à leurs intérêts personnels, en amassant des fortunes illicites. Ces responsables, aussi tragique que cela puisse paraître, se distinguent par les caresses, à longueur de journée, de leurs moustaches et leurs barbes, biens fournies et induites d’huile d’olive.

La sablière de Oued Zhour

Un désastre écologique qui dépasse l’entendement, se déroule, à ce moment même, sous nos yeux, à oued Zhour. A l’extrême Nord-Est de la daïra d’El-Milia. Une sablière, une dune de sable, réputée par sa curieuse singularité et un contraste des lumières sur fond d’une illusion magique, d’une beauté féerique, qui attire le regard. Cette sablière donne l’impression d’une partie du désert, incrusté dans une région vierge, entourée par des montagnes généreuses de verdures et une mer d’une eau pure, turquoise et non, encore, souillée par les activités de l’homme. Cette sablière à 600 mètres de la plage, qu’on venait de très loin pour apprécier la beauté de l’image et le jeu de lumière qu’elle offre et profiter, en même temps, de la plage encore sauvage. Un décor paradisiaque et unique en Algérie. La sérénité de ce décor, certes fragile, était une aubaine touristique pour les habitants de la région. Si l’esprit maléfique, cupide et sans conscience des hommes, n’était pas entré en action pour perturber et mettre en danger un système écologique rare et naturel, et son écosystème. En somme, une entreprise semble exploiter, en toute impunité, cette sablière, en mettant à rudes épreuves et sans scrupule cette sablière que la nature avait mis des siècles à façonner. Selon certaines rumeurs provenant des chauffeurs de camion et les dires rapportés, par le gérant de la société, se targuant, à qui voulait l’entendre, d’avoir des relations directes et les protections, d’un général jouissant d’une position au sommet du pouvoir, dont les enfants sont les vrais bénéficiaires de l’exploitation du sable de la sablière. Le gérant de l’entreprise n’était, en fait, qu’un homme de paille. L’information reste supposée, vraie ou arnaque de l’entreprise pour intimider les riverains, nous ne pouvons, donc, pas la confirmer avec certitude. Mais le doute subsiste. L’APC d’El-Milia, ne bénéficie d’aucune subvention, mais s’interdit de protester et laisse faire, par crainte ou par complicité, allez savoir pourquoi ? . Les bulldozers et les pelleteuses, avec un bruit assourdissant, défigurent avec violence la beauté du site, en creusant et chargeant des camions, par centaines, de marque Shacman de 15 et 20 tonnes. Par ballets incessants, ces camions remplis de sable sillonnent tous les jours la route, réduite en une piste poussiéreuse et dangereuse pour les camions. L’impact sur l’environnement est considérable, visible à l’œil nu, à travers les arbres fruitiers et les oliviers devenus pesants, chargés d’une poussière blanche qui couvre les feuilles et tous les champs avoisinants. Des paysans impuissants et sans défense vivent chaque jour le calvaire de voir leurs champs transformés et disparaître sous la poussière. Les drames collatéraux endurés quotidiennement par la population mitoyenne, par l’exploitation de la sablière ne sont qu’à leurs prémices. Il est donc urgent d’agir pour mettre un terme à l’exploitation abusive de la sablière de Oued Zhour.

Le palais de Koceila : Tahouda

Le palais de Koceila (Aksil, en tamazight) est situé dans la wilaya de Biskra. La mosquée Okba ibn Naffi, aussi. La différence est frappante entre la mosquée Okba ibn Naffi et le palais Tahouda de Koceila et Kahéna. La différence est saisissante, sur l’entretien des ravages du temps et l’innovation qui permet d’assurer la pérennité des lieux. La mosquée d’Okba, qui abrite le tombeau de ce dernier, brille de tous ses éclats, avec ses belles dalles de sol en marbre, achetées à l’étranger à coût de milliards, financées par l’Arabie Saoudite. Cette mosquée bien entretenue est devenue un lieu de pèlerinage. A peine 10 km de là. Tahouda, le palais, communément appelé le palais de Koceila, est, à ce moment même, dans un état de délabrement avancé, laissé libre à lui-même à ciel ouvert. On en a fait des toilettes, on y défèque, à l’intérieur, tout est détruit, bref, il ne reste plus grand-chose. Il est, donc, urgent de prendre conscience de la richesse historique du site, et d’intervenir, au plus vite, pour sauver ce qui reste encore, et arrêter l’érosion du temps sur ce patrimoine national, que nous devons considérer comme une bénédiction venue de loin jusqu’à nous.  

Dihya la Kahéna : Une femme reine en Algérie

Quand Dihya observait tant de beauté par les yeux, par le nez, par les pores de la peau, et faisait corps avec les montagnes et les plaines des Aurès, avec le ciel bleu du printemps et verdure luxuriante de la Numidie. C’était le sentiment berbère, authentique et singulier, commun aux berbères des montagnes, qui surgissait, en elle, avec une plénitude exacerbée de bien être qui parcourait son âme. Dihya, reine des berbères des Aurès, avait aimé son royaume et défendu les intérêts de son peuple amazighe. Dahya dit Kahéna avait caressé l’espoir de fonder, avec un autre grand roi berbère de Numidie ; Koceila, la nation amazighe dans tout le Maghreb. Ils avaient défendu conjointement, cette terre chère à leurs cœurs, avec acharnement et bravoure, pendant 52 ans face aux tentatives répétées d’occupation du Maghreb par les Arabes au VII siècle avant J.-C..

« Ecrire est un acte d’amour, s’il ne l’est pas, il n’est qu’écriture » disait Jean Cocteau. Oui, j’en conviens. Et je vais écrire avec amour, en rendant hommage à la Kahéna, ma compatriote, et essayer peut-être de la sortir de l’injustice de l’anonymat qui s’était abattue sur elle avec une chape de plomb. La Dihya devrait être le symbole du courage de la femme berbère, donc l’Algérienne. Bien que la ville de Khechela  avait érigé sa statue dans la place publique, il est plus juste d’attribuer son nom à un important Aéroport ou une grande université, avec la mention : Dihya dite la Kahéna reine des Imazighens.

A. B.

Notes

  1. La Kahéna reine d’Ifrikia, de Didier Nebot, édition Anne Carrière, page 26, 27

  2. De 647 à 700 apr. J.-C. La Kahina de gisèle Halimi, édition Pocket de 2006.

  3. Discours sur l’histoire universelle (Al-Muqqaddima), D’Ibn Khaldoun, Tome 1, pages 295, 296. Edition Collection Unesco d’œuvres représentatives. Traduction par Vincent Monteil supervisée par la commission Internationale, pour la traduction des chefs d’œuvres à Beyrouth en 1967.

 

Auteur
Abdelaziz Boucherit

 




“Chaque Algérien est appelé à prendre ses responsabilités”

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Blocage du projet de Cevital à Bejaia

“Chaque Algérien est appelé à prendre ses responsabilités”

Le comité de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investisseurs de la région de Bejaia a rendu public le communiqué suivant sur le blocage du projet de Cevital.

« Le 14 octobre 2017, notre Comité avait publié un rapport sur la politique de deux poids, deux mesures du gouvernement. Dans ce rapport, nous avions dévoilé le caractère arbitraire et illégal du blocage du projet d’investissement de Cevital et dénoncé les arguments avancés par le directeur du port de Béjaïa dont nous avions démontré le caractère totalement fallacieux.

Ces arguments ne reposent, en effet, sur aucune disposition légale. Nous avions également évoqué toutes les facilités accordées à deux entreprises privées pour la réalisation de deux unités de trituration de graines oléagineuses à l’intérieur même du port de Djendjen, à Jijel.

Les motivations du DG du port de Béjaïa sont donc d’une toute autre nature, et tout, dans cette affaire, laisse penser qu’il y a, quelque part, une volonté de mettre en déséquilibre concurrentiel l’un des fleurons de l’industrie de notre région, et de favoriser, en leur faisant place nette, d’autres opérateurs qui ont nouvellement investi ce créneau dans d’autres wilayas.

Hier, nous avons été confortés dans notre analyse et, malheureusement, dans nos appréhensions aussi, quand nous avons appris le déchargement des équipements de l’usine de trituration de Nutris, filiale du groupe Kouninef, qui sera réalisée à l’intérieur même du port de Djendjen. »

 




Idir et Aït Menguellet dans un concert exceptionnel samedi

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Wattrelos (région Hauts-de-France)

Idir et Aït Menguellet dans un concert exceptionnel samedi

L’Association ZIK Sans Frontières et la Boîte à Musiques Wattrelos vous offrent une soirée rare et exceptionnelle. le samedi 25 novembre prochain, la scène de la salle Roger Salengro à Wattrelos réunira en un seul et même lieu les deux plus grandes figures INCONTESTABLE de la chanson kabyle !!!   

Samedi 25 novembre 2017 – 20 h (ouverture des portes 19 h 30)

Salle Roger Salengro (Wattrelos)

Lounis Ait Menguellet ouvrira la soirée, en fidèle troubadour qui AVEC SES 50 années de carrière, perpétue la tradition orale des montagnes kabyles, depuis la fameuse chanson Ma trud, interprétée en 1967. Mélange d’art poétique raffiné et d’expressions d’aujourd’hui, images simples pour exprimer des pensées profondes, le verbe de Lounis Aït Menguellet rend ses lettres de noblesse à l’art musical kabyle. Aujourd’hui, celui qui compte parmi les artistes phare de la chanson kabyle, chante tous ces traits de la faiblesse humaine, ou encore leur pendant, l’Amour… Autant de grandes causes que de thèmes tirés du quotidien…

Idir nous emmènera ensuite dans un pèlerinage musical, en nous donnant une leçon et un bel exemple de ce que peut être l’ouverture dans un monde où tout semble être déterminé par le désir du repli. Deux mots qui ne vont pas bien ensemble… Avec des sonorités entremêlées des guitares, flûtes et autre darboukas, les chansons de ce poète, écrites en kabyle ou en français, ont assurément une portée universelle. En nous livrant ses thèmes de prédilection, l’amour, la liberté et l’exil, il porte haut la chanson amazyghe, et on le sait, apporte à la culture berbère une audience internationale.

Idir, de son vrai nom Hamid Cheriet, né en 1949 à Aït Lahcène, à 35 km de Tizi-Ouzou, capitale de la Grande-Kabylie, rend hommage à son enfance. Avec le temps vient ce moment important où l’on sent confusément qu’il faut faire le chemin à l’envers pour se sentir totalement rassemblé, unifié, pacifié. Les chansons populaires sont ainsi toutes les routes qui le ramènent à son berceau de paix et d’identité. Grâce à ce disque, Idir opère donc un pèlerinage musical, il nous donne une leçon et un bel exemple de ce que peut être l’ouverture dans un monde où tout semble être déterminé par le désir du repli. Deux mots qui ne vont pas bien ensemble….

Les plus grands artistes de la chanson française : Charles Aznavour, Patrick Bruel, Maxime Le Forestier, Bernard Lavilliers, Francis Cabrel se sont prêtés au jeu, certains en chantant en kabyle, sur ce prochain album « Ici et ailleurs »

Onze chansons qui œuvrent aussi, pour lui et pour nous-mêmes, comme un remarquable travail de mémoire. Idir, légende de la chanson kabyle, se plie à l’exercice du duo pour nous faire écouter un autre sens qu’il donne à ce partage pourtant si commun dans la musique. Le plus difficile n’est pas d’être invité à chanter avec autrui mais de se sentir admis comme un frère. Et non plus comme un étranger que l’on accueille avec bienveillance.

Ce disque est composé de chansons qu’Idir a profondément aimées dans son enfance puis dans sa vie d’artiste. D’autres sont venues à lui comme de belles invitations à se ressembler. Un seul mot clé pour comprendre le sens de ces adaptations : l’équivalence.

Onze chansons qui témoignent de la démarche artistique d’Idir, toujours en mouvement. Mais ce qui frappe encore davantage est le message universel qu’il nous adresse. La langue française lui a offert le discernement. Le berbère, un point de vue émotionnel. Cet album est ainsi la rencontre du discernement et de l’émotion. A l’heure où les idéologies ont pris le pas sur les émotions, l’album « Ici et ailleurs » est une sorte de rappel à l’ordre nécessaire : on ne négocie pas l’intelligence et la lumière sur l’autel du repli sur soi. C’est ainsi toute la portée de cet album de duos devenu un manifeste. Un bel échange de solitudes qui a donné une nouvelle naissance à chacune des chansons. De cette réincarnation, Idir nous offre sa vision de la maturité. Celle d’un optimiste désespéré qui nous dit, avec la douceur de celui qui sait pourquoi il existe, que nous ne méritons en aucune façon cette obscurité promise par les marchands de malheur.

20 – 23 € Hors frais de location/ 30€ sur place. Billetterie : E.LECLERC – AUCHAN – CORA – CULTURA – OFFICE DE TOURISME DE WATTRELOS

INFOS : 03.20.02.24.71. BILLETTERIE OFFICE DE TOURISME DE WATTRELOS : 03.20.75.85.86

Boîte @ Musiques – Wattrelos : 03.20.02.24.71. Adresse : 15 Rue Amédée Prouvost 59150 Wattrelos@:: boiteamusiques@ville-wattrelos.fr

 




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