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Opération de limogeages et de promotions parmi les généraux-majors de l’ANP

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Armée

Opération de limogeages et de promotions parmi les généraux-majors de l’ANP

Depuis juin, c’est à une vase opération de limogeages et promotions qu’assiste l’état-major de l’ANP. Avant de partir pour des soins en Suisse, le président Bouteflika et ses plus proches collaborateurs ont mené de main de maître cette mise à plat dans les rangs des généraux-majors. Hormis les services de renseignements toujours aux mains du général major Athmane Tartag et la marine, presque tous les départements sensibles de l’ANP ont été touchés par les changements.

Le commandant en chef des Forces terrestres de l’armée algérienne et le commandant en chef de la quatrième région militaire ont été démis de leurs fonctions, le 27 août, par le Président Abdelaziz Bouteflika. C’est ce qu’a rapporté la chaîne de télévision Ennahar TV.

Le Président algérien Abdelaziz Bouteflika continue son entreprise de restructuration de l’armée. En effet, le 27 août, le chef de l’État algérien a limogé le général-major Ahcène Tafer, commandant en chef des Forces terrestres, et le général-major Abderrazak Cherif, commandant en chef de la quatrième région militaire. C’est ce qu’a annoncé la chaîne satellitaire Ennahar TV.

Selon la même source, les généraux-majors Saïd Chengriha, chef de la troisième région militaire, et Hassan Alaïmia, adjoint du chef de la quatrième région militaire, ont été nommés respectivement en remplacement des deux officiers démis cités ci-dessus.

Le même jour, le général de corps d’armée Ahmed Gaid Salah, chef de l’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a procédé à l’installation du général-major Mohamed Adjroud au poste de Commandant en chef de la sixième région militaire, selon un communiqué du ministère de la Défense nationale.

Le Président Bouteflika avait déjà limogé, le 22 août, le général-major Mohamed Tireche, chef de la direction centrale de la Sécurité de l’armée (DCSA), et le général Benattou Boumediene, contrôleur général de l’armée. Le général Belmiloud Othmane, directeur du Centre principal militaire d’investigation (CPMI) de Ben Aknoun, et le général-major Hadji Zerhouni, directeur central de l’intendance au sein de l’état-major de l’armée algérienne, avaient été nommés respectivement en remplacement des deux officiers démis.

Le 17 août, deux généraux-majors à la tête de régions militaires, avaient aussi été limogés par le Président de la République algérienne. Il s’agissait d’Habib Chentouf et de Saïd Bey, commandants de la première et de la deuxième région militaire. Ces deux hauts gradés avaient été remplacés par le commandant de l’Académie militaire interarmes de Cherchell, le général-major Ali Sidane, nommé à la tête de la première région militaire, et le général-major Meftah Souab, ex-chef de la sixième région militaire, nommé à la tête de la deuxième.

Pour rappel, l’affaire de la saisie de la cocaïne le 29 mai dernier dans le port d’Oran par les forces navales a suscité une vague de changements dans les corps constitués de l’État algérien, touchant en premier lieu la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et la gendarmerie nationale pour finir par l’ANP (Armée nationale populaire) avec le limogeage des généraux Benziane Mokdad et Boudjema Boudouaouer.

Auteur
Avec Sputniknews

 




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Le pétrole en hausse, aidé par la baisse du dollar

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Marché

Le pétrole en hausse, aidé par la baisse du dollar

 Les prix du pétrole continuaient sur leur lancée mardi en cours d’échanges européens, bénéficiant d’un affaiblissement du dollar après l’accord commercial conclu entre les Etats-Unis et le Mexique.

Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 76,79 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 58 cents par rapport à la clôture de lundi. Quelques minutes avant, il a touché 76,87 dollars à son plus haut niveau depuis un mois et demi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour la même échéance gagnait 24 cents à 69,11 dollars.

Les cours « ont bénéficié d’un dollar plus faible et des espoirs que les Etats-Unis et la Chine parviennent à résoudre bientôt leur conflit commercial », ont jugé les analystes de Commerzbank.

« Le récent attrait pour le dollar comme valeur refuge s’est atténué après la nouvelle positive d’un accord commercial entre les Etats-Unis et le Mexique », ont ajouté les analystes de Phillip Futures, alors que la Maison Blanche a annoncé la conclusion d’un accord lundi.

L’or noir étant libellé en dollars, un affaiblissement de celui-ci rend le pétrole moins cher pour les acheteurs utilisant d’autres devises.

Le pétrole continuait ainsi sur sa lancée après avoir terminé en hausse lors de sept des huit précédentes séances, à New York comme à Londres.

La baisse, annoncée vendredi, du nombre de puits en activité aux Etats-Unis et le recul, dévoilé mercredi, des réserves américaines de brut ont contribué à doper les prix la semaine dernière.

La perspective du retour des sanctions américaines visant les exportations iraniennes de pétrole au mois de novembre a également contribué à la récente hausse.

Dans ce contexte, les investisseurs n’ont pas tenu compte d’une information sur une hausse de la production de l’Opep dévoilée lundi et qui aurait dû peser sur les cours.

L’organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires, tenus par un accord de réduction de la production en vue de maintenir les prix à un niveau élevé, ont extrait en juillet plus d’or noir que les mois précédents d’après les chiffres dévoilés par l’Organisation et relayés par la presse et les analystes.

Auteur
AFP

 




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Deux terroristes se rendent à l’ANP à Tamanrasset

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Sécurité

Deux terroristes se rendent à l’ANP à Tamanrasset

« Un terroriste s’est rendu aujourd’hui 27 août 2018, aux autorités militaires à Tamanrasset, en 6éme Région militaire. Il s’agit du dénommé Saddam Rikane dit Youssef qui avait rallié les groupes terroristes en 2014. Ledit terroriste était en possession d’un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et d’une quantité de munitions« , précise un communiqué du ministère de la Défense.

Un deuxième terroriste qui était armé et ayant rallié les groupes terroristes en 2012 s’est rendu lundi aux autorités militaires à Tamanrasset, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN)

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et additivement au terroriste qui s’est rendu, la matinée d’aujourd’hui 27 août 2018 à Tamanrasset (Région militaire), un deuxième terroriste s’est rendu aux autorités militaires dans la même Région.

Il s’agit de « Ouled Mini Mohamed » dit ‘Aissa’.

Le terroriste qui avait rallié les groupes terroristes en 2012, était en possession d’un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et de trois chargeurs de munitions garnis », précise la même source.

Auteur
APS

 




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Nicolas Hulot démissionne du gouvernement Philippe

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France:

Nicolas Hulot démissionne du gouvernement Philippe

Après un an d’atermoiements et faute d’obtenir des avancées suffisantes en matière d’environnement, le ministre français de la transition écologique Nicolas Hulot a annoncé mardi qu’il avait pris la décision de quitter le gouvernement.

« Je prends la décision de quitter le gouvernement », a déclaré Nicolas Hulot sur France Inter, après avoir confié qu’il se sentait « tout seul à la manoeuvre » sur les enjeux environnementaux au sein du gouvernement.

Nicolas Hulot a précisé qu’il n’avait prévenu ni le président ni le Premier ministre de cette décision, par crainte qu’ils ne le convainquent de rester au gouvernement.

« C’est une décision d’honnêteté et de responsabilité », a-t-il déclaré.

« Le Premier ministre, le président de la République ont été pendant ces 14 mois à mon égard d’une affection, d’une loyauté et d’une fidélité à toute épreuve », a confié le ministre, mais malgré cela, le gouvernement n’a pas su donner la priorité aux enjeux environnementaux, a-t-il plaidé, estimant n’avoir pu obtenir que des « petits pas ».

Auteur
AFP

 




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Huit fusils de chasse de fabrication artisanale saisis à Guertoufa

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Tiaret

Huit fusils de chasse de fabrication artisanale saisis à Guertoufa

Huit fusils de chasse détenus illégalement ont été saisis dimanche 26 août par les éléments de la brigade de la Gendarmerie nationale de Guertoufa, 8 km au nord du chef-lieu de la wilaya de Tiaret.

En effet, lors d’une patrouille dans la commune de Guertoufa, les gendarmes de la brigade locale ont interpellé deux personnes à bord d’un véhicule suspect de marque Renault en possession illégale de huit fusils de chasse de fabrication artisanale, a indiqué notre source.

Une enquête a été ouverte par la brigade de la Gendarmerie nationale de Guertoufa pour élucider cette affaire, selon la même source. 

Auteur
K. O.

 




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Génocide : des ethnies namibiennes exigent de l’Allemagne des excuses

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Colonisation

Génocide : des ethnies namibiennes exigent de l’Allemagne des excuses

Les deux ethnies Héréro et Nama ont connu le premier génocide du XXe siècle.

 

Des représentants des ethnies namibiennes Héréro et Nama ont exigé lundi à Berlin que l’Allemagne présente enfin ses excuses pour les massacres perpétrés au temps de la colonisation.

Une excuse permettrait « de guérir des blessures émotionnelles », a déclaré Mme Esther Utjiua Muinjangue, présidente de la fondation Ova Herero Genocide lors d’une conférence de presse à Berlin.

L’appel intervient avant une cérémonie, mercredi, de remise de restes osseux d’Héréros et de Namas, dérobés il y a plus d’un siècle, et qui aurait pu être, selon elle, une occasion pour le pays de présenter officiellement ses excuses.

« Est-ce que c’est trop demander? Non je ne crois pas », a dit Mme Muinjangue.

L’historien Christian Kopp, de l’ONG Pas de prescription pour les génocides, a lui aussi estimé que la cérémonie de mercredi, qui doit avoir lieu dans une église, aurait dû se tenir « à la chambre des députés et être accompagnée d’excuses officielles » dans un entretien à l’AFP.

Privés de leurs terres et de leur bétail, les Héréros s’étaient révoltés en 1904 contre les colons allemands. 

Envoyé pour mater la rébellion, le général allemand Lothar von Trotha avait ordonné l’extermination de tout Héréro trouvé en « territoire allemand », armé ou non. Les Namas s’étaient soulevés un an plus tard et subirent le même sort.

Au total, quelque 60.000 Héréros et environ 10.000 Namas perdirent la vie entre 1904 et 1908 dans ce que les historiens qualifient de premier génocide du XXe siècle.

Leurs ossements, en particulier les crânes, furent envoyés en Allemagne pour des expériences scientifiques à caractère racial.

Le gouvernement allemand a entre-temps reconnu sa responsabilité et indiqué en 2016 qu’il prévoyait des excuses officielles dans le cadre de négociations avec le gouvernement namibien pour clore ce sombre chapitre de son histoire.

Mais les négociations sont toujours en cours, et les excuses en suspens.

Berlin refuse de payer des réparations financières, et met en avant les centaines de millions d’euros d’aides au développement versés à la Namibie depuis son indépendance de l’Afrique du sud en 1990.

Mais tout le pays en profite, or les seules victimes sont les tribus Héréros, qui représentent environ 7% de la population namibienne contre 40% au début du XXe siècle, et les Namas, estiment leurs représentants, qui ont lancé une procédure judiciaire à New York pour demander réparation.

Auteur
AFP

 




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Un émir jihadiste, Mohamed Ag Almouner et deux civils tués dans une frappe française

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Sahel

Un émir jihadiste, Mohamed Ag Almouner et deux civils tués dans une frappe française

L’un des principaux responsables du groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), Mohamed Ag Almouner, et deux civils ont été tués dans une opération de l’armée française dimanche dans la région de Ménaka, dans le nord du Mali, a annoncé lundi à Paris l’état-major français.

« Les commandos déployés (au sol après une frappe aérienne) ont constaté la mort de Mohamed Ag Almouner et d’un membre de sa garde rapprochée », selon un communiqué.

Il s’agit d’un des « lieutenants du chef de l’EIGS » dans le secteur de Ménaka, frontalier avec le Niger, a précisé le porte-parole de l’état-major, le colonel Patrik Steiger, à l’AFP. Il se trouvait dans un campement isolé à 50 km au sud-ouest de la ville, a-t-il ajouté.

Le groupe EIGS, actif dans la « zone des trois frontières » (Mali, Burkina Faso et Niger), est dirigé par Adnane Abou Walid Sahraoui, un transfuge d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a aussi codirigé le Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’ouest (Mujao), un groupe islamiste malien.

Les commandos français ont « découvert que deux civils, une femme et un adolescent, avaient également été tués et qu’un membre du groupe terroriste ainsi que deux autres civils avaient été blessés », a ajouté l’état-major.

« Le lien entre les civils et le chef jihadiste reste à définir », de même que la raison pour laquelle ils se trouvaient là, a noté le colonel Steiger.

Les blessés ont été pris en charge par les équipes médicales de l’armée française déployées sur place.

L’état-major a exprimé ses « regrets » et présenté ses condoléances aux familles et aux proches des deux victimes. Une investigation est en cours « pour déterminer comment des civils ont été atteints lors de cette frappe », a-t-il annoncé.

« Les critères français d’ouverture du feu sont particulièrement stricts et visent à éviter les pertes civiles », a-t-il assuré.

« Chaque préparation de mission fait l’objet d’un recueil et d’une analyse d’un maximum de renseignements de façon à limiter le niveau de risque des opérations », a-t-il ajouté.

« La présence avérée de civils à proximité de l’objectif aurait entraîné l’annulation de la mission », a insisté l’état-major.

L’opération, déclenchée dans la nuit de dimanche à lundi, a consisté en une frappe aérienne par deux avions Mirage 2000 sur la position du groupe jihadiste, suivie d’une action au sol pour saisir la position. 

Quelque 4.000 soldats français sont déployés sur cinq pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie et Tchad) dans le cadre de l’opération antiterroriste Barkhane.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, qui ont été en grande partie chassés ou dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France.

Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré la signature d’un accord de paix avec l’ex-rébellion à dominante touareg censé isoler définitivement les jihadistes. 

Depuis 2015, ces attaques se sont étendues dans le centre et le sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.

L’EIGS a revendiqué une série d’attaques, notamment celle qui a coûté la vie à quatre membres des forces spéciales américaines et quatre soldats nigériens en octobre 2017 au Niger.

Auteur
AFP

 




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L’Algérie : du patriotisme de pacotille au nationalisme factice

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Un pays exsangue

L’Algérie : du patriotisme de pacotille au nationalisme factice

Se connaître et se comprendre soi-même, telle est la condition primordiale pour pouvoir s’intégrer dans une société qui veut avancer. Un postulat qui semble aux antipodes pour une bonne frange d’Algériens.

En Algérie, ils sont beaucoup à exprimer leur amour pour la patrie, mais rare à œuvrer pour la construction d’un État digne de ce nom. Mais quel intérêt réel pour la nation si peu de personnes sont vraiment engagées dans leur vie quotidienne à traduire cet amour en acte ? Le label « patriote », « nationaliste » …est aujourd’hui usité à tort et à travers par quasiment tous les Algériens. Cette mode est plus basée sur l’apparence que sur des faits tangibles qui peuvent être constatés dans les actes quotidiens.

Depuis 56 ans, en Algérie comme ailleurs dans des pays où la liberté est réduite en cendres, la vie humaine est si maltraitée, le droit à la citoyenneté universelle est banni au profit de l’impunité des gouvernants qui rivalisent dans l’oppression, la déprédation et la corruption. Et pour boucler la boucle, des épidémies qu’on croyait disparues à jamais refont surface.

Le choléra dans l’indifférence du gouvernement

Le choléra s’invite dans la partie sans être invité. Pratiquement, chaque jour vient avec son lot de scandales et de déboires. Cocaïne, choléra, corruption…des cercles vicieux qui empoisonnent le quotidien des Algériens, déjà asphyxiée par une misère qui ne dit pas son nom. Tout cela, dans une indifférence quasi générale autant des « élites » locales acquises au régime ou réduites au silence, que de la pseudo communauté internationale (USA, France et Grande-Bretagne) chantres de l’imposture démocratique et du discours factice sur les droits humains.

Dans cet imbroglio inextricable, la jeunesse algérienne est en proie à tous les fléaux. Incertitude et précarité face à l’avenir, positionnement liminal dans le présent, génèrent craintes et pressions pour cette partie de la population en phase de construction identitaire. En outre, les perceptions et regards stigmatisants drainés par le monde des adultes à leur égard ne facilitent guère la quête d’une confiance assurée et la mobilisation de ressources pour «faire face». Le présent, largement indexé sur un avenir à structurer et composer, est ressenti alors comme une pesanteur.

Dans ces contextes, les effets des addictions sont ressentis comme des temps de parenthèses permettant d’occulter les pressions du quotidien et d’effacer momentanément, par l’oubli, les craintes. Au vu de ces résultats, les logiques de prévention des pratiques alcoolo-toxico-tabagiques – encore largement axées sur une vision médicalisée – questionnent dès lors l’efficience des actions et des médiations avec ce «public cible».

Des patriotes et des usurpations

L’amour de la patrie que veulent imposer vaille que vaille les tenants du régime est voué à l’échec, nonobstant le nationalisme ostentatoire dont s’enorgueillissent les sangsues du pouvoir, agglutinées aux oléoducs et autres gazoducs. S’il existe des Algériens dont l’amour pour leur patrie se vérifie dans leur engagement constant à œuvrer pour le changement, la plupart de ceux qui se targuent d’être patriotes n’agissent guère dans l’esprit de leur prétention. Des usurpateurs de titres pourrions-nous qualifier de telles personnes.

L’Algérie regorge de millions de « patriotes » qui demeurent spectateurs devant les maux dont souffre la mère patrie. La sphère politique est l’un des domaines les plus infectés par cette autre catégorie d’Algériens qui, le jour, sont des patriotes convaincus, et la nuit, des redoutables pourfendeurs de la république. C’est une pratique généralisée qui existe dans tous les secteurs où interviennent les privilégiés de l’État. Quand Samuel Johnson (1709-1784) écrivait que le patriotisme était le dernier refuge des scélérats, il ne parlait pas de l’amour désintéressé et généreux qu’on peut avoir envers son pays, mais plutôt de ce prétendu patriotisme exhibitionniste, dont se servent des gens proches du système, pour masquer leurs intérêts égoïstes et ceux de leur famille.

Aucun parti, aucune région et aucune famille ne sauraient se prévaloir à eux seuls des attributs de la Nation. Parler de patrie, pour les Boutefs et consort, tient de l’effronterie, car la crise de la notion patriotique en Algérie vient de la destruction de cette notion par les manières de gouverner depuis 62 à nos jours qui ont placé le clanisme et le népotisme en premier chef de leurs prises de décisions.

Comment peut-on emprisonner les gens dans un carcan rigidement familial et leur demander d’avoir une attitude patriotique envers ce même Etat qui est désormais synonyme de la famille du Président et donc de l’imposture ?

In fine, beaucoup de choses ont été dites sur les élections précédentes en Algérie et celles qui arrivent à grandes enjambées. Et les commentateurs rivalisent d’ingéniosité et de panache pour nommer ce qu’il conviendrait parfois d’ignorer ou de conspuer. Si ce cirque sérieux ne se prête que difficilement à l’analyse, vu par ses contempteurs les mots pour le qualifier, ont toujours quelque chose à voir avec la crasse, la boue et le déshonneur.

Or, rarement on en a fait l’analyse inverse : ce qu’est l’exercice électoral vu du côté des candidats et politiciens, dont on épuise les Larousse à ne pas trouver d’épithète pour les qualifier. On serait alors surpris de réaliser le peu de courage de nos petits révolutionnaires qui se cachent derrière le clavier via des pseudo, de nos intellectuels critiques et de nos universitaires avec leurs jargons aussi prétentieux qu’austères. Ils sont prompts à critiquer, à s’insurger, à s’indigner, mais lents à l’autocritique. Une lenteur nécessaire pour conforter leur patriotisme de pacotille puisqu’ils réaliseraient par là qu’ils sont aussi responsables de la situation du pays que les épouvantails qu’ils pointent du doigt.

Si l’histoire nous apprend une chose, c’est qu’en politique et en matière de gouvernance de la cité, le vide n’est pas une option. Les fous et les insensés élisent domicile en quartier abandonné par la raison, la science et le bon sens.

À côté des invectives, ces intellectuels connectés aux médias et omniprésents sur internet, mais déconnectés de toute réalité, combien ont déjà pris une seule initiative ? Combien ont manifesté le désir et se sont engagés sérieusement pour prendre des responsabilités ? Jusqu’où le peuple est-il prêt à écouter ces trolls islamistes ? Oui, le peuple est capricieux et paraît irresponsable dans ses choix.

Oui, la proportion des saltimbanques audacieux prétendant diriger est assommante. Oui aussi on peut changer les rapports de force et réduire la probabilité que la population tombe sur un trafiquant notoire ou sur le dernier des escrocs.

Auteur
Bachir Djaider (journaliste et écrivain)

 




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Le chef d’état-major de l’Armée de terre, Ahcène Tafer, limogé

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DERNIERE MINUTE

Le chef d’état-major de l’Armée de terre, Ahcène Tafer, limogé

Le général-major, chef d’état-major de l’Armée de terre algérienne, Ahcène Tafer a été limogé, avons-nous appris de source sûre. La chaîne Ennahar, proche du pouvoir, a révélé que le général-major Said Chengriha qui vient d’être débarqué de la 3e Région militaire qui est désigné désormais à la tête de l’Armée de terre.

Cette désignation est une belle promotion pour cet officier supérieur qui n’hésitait pas dans ses points de presse à pointer le voisin marocain.

Le limogeage du puissant général-major Ahcène Tafer s’inscrit manifestement dans la série de changements à la tête des différents structures de commandement de l’Armée.

Auteur
K. O.

 




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Choléra en Algérie: la France appelle ses ressortissants à la vigilance

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Diplomatie

Choléra en Algérie: la France appelle ses ressortissants à la vigilance

Plusieurs cas de choléra ont été diagnostiqués dans le nord et le centre du pays (Bouira, Blida, Tipasa, Alger, Médéa, Aïn Defla). Le ministère algérien de la Santé et de la population indique qu’une source de la région de Tipasa serait à l’origine de la contamination mais que l’eau du robinet demeurerait potable. 

Dans tous les cas, il est impératif de porter une vigilance particulière aux règles d’hygiène et de sécurité afin de se préserver des contaminations digestives ou de contact (voir la rubrique Santé de cette fiche : QUELQUES RÈGLES SIMPLES).

Auteur
MAE français

 




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