17 mars 2025
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Mohamed Aissa dément « l’importation » d’imams par l’Algérie

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Prédication

Mohamed Aissa dément « l’importation » d’imams par l’Algérie

Le ministre des affaires religieuses a apporté un démenti sur l’information que nous avons rapportée comme bon nombre de médias sur « l’importation » d’imams de pays du Moyen-Orient.

« L’Algérie n’a pas besoin d’importer des Imams de l’Arabie saoudite, d’Egypte ou du Yémen. L’Algérie est riche de ses références et fière de ses savants, elle est aujourd’hui en situation d’envoyer elle-même ses imams dans les capitales occidentale et orientales », a soutenu sur sa page Facebook Mohamed Aissa.

Le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aissa a démenti juste concernant la Grande Mosquée d’Alger. Il n’a pas pour autant préciser ses pensées sur le reste des mosquées algériennes. Il faut croire que les Algériens sont échaudés par les louvoiements et autres déclarations contradictoires des huiles du pouvoir. 

Auteur
La rédaction

 




A comme Algérie (24)

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L’OMS et les vaccins

A comme Algérie (24)

V comme vaccin (III)

« La médecine a tellement fait de progrès que plus personne n’est en bonne santé. » (Aldous Huxley)

« Qui ment ? » La Question car c’est la santé des générations à venir qui est en jeu. Comment est-on arrivé à se la poser alors que nous ne savons même pas si génération à venir y est, quand on voit l’état de notre planète. Qu’il s’agisse de politique ou de science, un scandale chasse un autre avec panache, l’info vire à l’intox et la vilaine vérité s’acoquine au gentil mensonge. Le vocabulaire, modernisé jusqu’au vice, signe : « responsable, mais pas coupable. » Traduction : Le coupable n’est pas le responsable. Et pour couronner le tout, on ouvre les yeux en momie dans un sarcophage. Nous ne sommes pas en voie, mais dans la 6eme extinction et seuls les mammifères de moins de 3kg peuvent survivre, affirme l’astrophysicien, Hubert Reeves. Avec le même sourire et sans transition, hier, ce favori des médias enchantait les enfants studieux sur France TV en leur parlant de la beauté des étoiles. Au cancre de se demander comment et pourquoi est-on arrivé là c’est-à-dire suspecter le miracle pour tous de la médecine moderne : le vaccin obligatoire.

Lire aussi : A comme Algérie (23) 

Le biologiste Jean Rostand disait que l’obligation de subir donne le droit de savoir. Nous ne savons rien et le plus inquiétant c’est les indemnisations des victimes et la radiation des traîtres qui se font leur avocat. L’affaire qui concerne tout le monde se règle avec des sous entre-deux. Etonnement et incompréhension de la foule ballotée d’un no comment à un autre. D’après le Vaers, aux USA , plus de 1000 milliards de dollars ont été versés depuis 1990 pour les dégâts causés par le vaccin. Le payeur n’est pas le vaccinateur, mais le vacciné, le contribuable avec ses 75 cents en conformité avec la loi du Programme de Compensation des accidents votée par le Congrès américain sous la présidence de Reagan puis Bush Jr(14). La loi (Prepa ) qui garantit l’immunité aux laboratoires pharmaceutiques est considérée comme « une licence virtuelle de meurtre .» Les Blouses blanches ont pris donc la place des prêtres de l’Inquisition, des émirs égorgeurs : pour ou contre ?! Tête coupée ou épargnée ?! Einstein l’avait prévu : « Il faut prévenir les hommes qu’ils sont en danger de mort…la science devient criminelle. » Idem pour le Dr Benjamin Rush, médecin de Georges Washington et signataire de la Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis en 1776 : « À moins que nous n’incluions la liberté thérapeutique dans notre Constitution, la médecine installera un jour une dictature que nous sommes incapables de concevoir pour le moment. » Exemple : Vous soupçonnez votre boulanger de mettre quelque chose de malsain dans sa farine. Il vous réplique, qu’au contraire, c’est grâce à son pain que vos gosses ne sont pas malades. Etant plus fort et plus riche donc plus respecté, il vous détruit socialement ou vous offre de l’argent pour la boucler. À aucun moment, il n’avale un pain devant vous pour vous prouver que vous n’êtes qu’un emmerdeur doublé d’un jaloux. Ni qu’il propose l’avis d’un tiers afin d’analyser l’objet du délit et prouver son innocence. Vous prenez l’argent et au diable le reste. Le pire, c’est que vous n’avez pas le choix. « La main qui donne est toujours au-dessus de celle qui reçoit », remarquait Napoléon. Tout en précisant : « J’ai goûté au commandement et je ne saurais y renoncer. » 

La justice s’est décapitée avec son glaive le jour où elle a inventé les indemnisations pour éponger le crime avec du papier. Au Paradis, il y a les anges et les démons …riches. Derrière tout vaccin, peut se cacher un autre encore plus surprenant. « Qui ment ? » C’est la question posée, en 2014, au sujet du vaccin contre le tétanos au Kenya (plus de 2 millions de femmes concernées). Dans le journal canadien lifesitenews, le porte-parole de l’Association des médecins catholiques, le Dr Muhame Ngare donne les détails : « Nous avons envoyé 6 échantillons venant de différents endroits du Kenya à un laboratoire sud-africain. Tous ont révélé la présence d’un antigène HCG. » (15) Le rôle de l’hormone HCG dans le corps de la femme enceinte est de protéger le fœtus d’une attaque du système immunitaire, ennemi de tout corps étranger. Le vaccin contenait un élément qui bloque cette hormone entraînant les fausses couches. Sans surprise, le ministre de la Santé Kenyan hurle au complot. Le Dr Ngare réplique : « Soit ce sont eux qui mentent, soit c’est nous, mais posez-vous la question : quel intérêt les médecins catholiques auraient-ils à mentir ? Ils sont dans le pays depuis plus de 100 ans, ils vaccinaient avant même que ce pays existe. » Le docteur Ngare aborde les anomalies du vaccin : -a : 5 injections étalées sur 2 ans. – b : un vaccin exclusivement pour les femmes. L’Association des médecins catholiques du Kenya gère 54 hôpitaux, 83 centres de santé et 17 écoles de médecins et infirmiers. En résumé, les évêques du Kenya accusent l’ONU de procéder à une réduction de la population.

Quand les Talibans étaient au pouvoir en Afghanistan, ils interdisaient la vaccination sous prétexte que les Américains voulaient stériliser les femmes musulmanes. En Algérie, un autre Islam, les autorités comptent sur l’imam pour rendre halal la pilule vaccinale. C’est vrai que nous avons une Algérienne sur 2 qui ne trouve pas de mari donc stérilité assurée naturellement, 1 million de bébés qui naissent chaque année et un système de Santé qui n’arrive même pas à assurer la santé du Premier magistrat, l’Algérie est vraiment un pays ensorcelé et magique à la fois…

Lire également : A comme Algérie (22)

Au Mexique en 1994, le comité Pro Vida a été surpris de constater que la vaccination antitétanique était réservée cette fois-ci aux hommes. L’analyse conclut à la présence d’un élément pathogène qui n’a rien à voir dans la seringue. En 1995, aux Philippines, la Ligue des femmes catholiques a fait appel à la justice pour stopper le programme antitétanique de l’Unicef qui contenait la fameuse hormone HCG. 3, 5 millions de femmes concernées, silence total des grands médias. Robert F. Kennedy Jr estime à 5,7 milliards de dollars par an la somme versée pour les neutraliser. On peut aussi les priver de la Pub ou carrément les racheter. Pour les antisystèmes purs et durs ou sans grand intérêt, ils finissent comme SDF à mendier sur le web un abonnement d’1 euro pour survivre. « La manipulation médiatique aux USA est plus efficace qu’elle ne l’était dans l’Allemagne nazie… », affirme Mark Crispin Miller, professeur de journalisme New York. En mars 2009, la revue Anesthesiology News a révélé que depuis 1996, un anesthésiste américain, le Dr Scott Reuben a publié 21 articles bidon sur les bienfaits de molécules miraculeuses et des millions de personnes les ont avalées faisant augmenter la fortune des géants pharmaceutiques comme Merck, Pfizer, Wyeth… Réussite spectaculaire au point où la presse américaine l’a qualifié de « Dr Madoff de la pharmacie ». Sylvie Simon affirme qu’elle a rencontré des dizaines d’autres charlatans au-dessus de tout soupçon lors de ses enquêtes.

D’après cette spécialiste qui dénonce les meurtres sur ordonnance, plus le mensonge est gros plus il passe. Au Mexique, le 9 mai 2015, dans la communauté indigène du Chiapas, sur 52 enfants vaccinés (BCG et hépatite B), 2 bébés sont morts et 29 hospitalisés (l’ANSM, agence du médicament). Résultat, les villageois ont dû cacher leurs rejetons plus âgés à la maison par peur du vaccin de l’école. Ils s’octroient le droit de piquer votre enfant sans votre consentement. On ne peut même pas les accuser de racisme puisqu’ils achèvent aussi les Blanches avec le vaccin contre le cancer du col de l’utérus, le Gardasil sans oublier le moins célèbre et plus dangereux, le Cervarix. « Qui ment ? »Ils mentent au moins au sujet du mot « cancer » pour le vaccin du col de l’utérus dont ils n’ignoraient pas la dangerosité. D’après le professeur en biologie, Michel Georget, au cours des études cliniques, avant sa commercialisation, 5 femmes tombées enceintes 30 jours après les vaccinations ont eu des bébés anormaux. Et devinez qui est le coupable après ? : « Mais Madame, ce n’est pas le laboratoire qui vous a obligée à faire ce vaccin à votre fille, c’est vous qui avez pris cette décision. Vous n’avez qu’à vous en prendre à vous-même.»(16) C’est vrai que parfois avec un peu de chance et une bonne nationalité, il vaut mieux avoir un gosse infirme à la suite d’un vaccin que naturellement. Il suffit de voir la pension réservée aux nés handicapés. Quant au fameux vaccin contre l’hépatite B, normalement réservé aux prostitués (es) et aux drogués, concerne aussi les nouveau-nés au grand bonheur du fabricant, le laboratoire américain Merck. Il faut dire que le scandale du Voxx a creusé les caisses de Merck. Où trouver le Saint-Graal en dehors d’un super vaccin de 0 à 90 ans obligatoire pour tous ?! Voxx est un médicament antidouleur et anti-inflammatoire, commercialisé de 1999 à 2004, a causé aux USA plus de 300000 morts, 160000 crises cardiaques et attaques cérébrales et cetera… Qui ment ?

L’histoire du vaccin est l’histoire d’un mensonge avec Pasteur qui n’a rien inventé encore moins le vaccin, mais par contre il a beaucoup menti jusqu’à interdire l’accès à ses notes pour préserver de la curiosité le pot aux épines. Pendant 20 ans, le professeur d’histoire des sciences et de la médecine de l’université de Princeton, Gerald Geison, a réussi à étudier ces notes secrètes. Et ce n’est qu’en février 1993 que le magazine Science a dénoncé « L’Imposture pasteurienne ». Dans le New England Journal of Medicine, on recommande avec ironie aux Français de réévaluer leurs héros…plutôt que de se cramponner…à des mythes… Pourtant, en France, des médecins intègres l’ont fait à leurs dépens. L’Histoire de la République les a punis en les gommant de ses pages. Exemple, le Pr Michel Peter lançant à ses pairs de l’Académie : « Monsieur Pasteur ne guérit pas la rage, il la donne ! » De Pasteur à Big Pharma, de la loi du silence au silence on vaccine. Dès le début, on savait. Sans les notes de Pasteur, on savait. Il suffisait de comparer la santé des vaccinés et des non vaccinés, de lire les chiffres, de dépoussiérer les dossiers. L’Europe, Lumières ou pas, est un continent de l’enquête, de l’écrit, des archives sur des kilomètres. Même les Inquisiteurs ont rédigé les procès des sorcières et ont veillé à leur conservation. Depuis le début, le vaccin n’était pas une affaire de santé, mais d’argent. Pas étonnant qu’on assiste à une bulle vaccinale comme la bulle financière. Dans ce domaine comme en politique, le scandale n’éclate que quand l’intérêt d’un Big s’oppose à son compère. Et pour cause, le vaccin trône au-dessus de tous les médicaments et « médicamenteurs », son prix flambe et comme la Bête a pensé à tout, impossible de le copier. Dans ce combat de géants, les Etats, otages des politiciens, se transforment en lobbies. En Italie où il y a la mafia, mais aussi des juges, le ministre de la Santé, Francesco de Lorenzo, a touché 600 millions de lires de la part de GSK pour rendre obligatoire le vaccin de l’hépatite B. Ainsi que plus de 60 millions pour le Pr Dulio Poggiolini, ancien Président de l’Ordre des médecins et cetera(17). Dans les pays où il y a que des juges pour le troupeau, c’est compliqué de refuser d’offrir le Bon Dieu au berger, avec ou sans confession. En France où la ministre de la Santé est dans tous ses états, un « complotiste » sur le web, forcément sous pseudo, lui conseille de boire à la télé deux verres : l’un d’aluminium et l’autre de mercure. Histoire d’arriver à ses fins… A la désillusion intérieure, s’ajoute celle qui s’étale aux 4 coins cardinaux: « Nous voici de nouveau devant un paradoxe où, malgré le triomphe des communiqués médiatiques sur les progrès de la médecine, nous arrivons à créer une mauvaise santé dans des populations qui se défendent moins bien contre les microbes et les virus…Ne serait-il pas utile de remettre en question une politique de santé qui n’a pas fait ses preuves à long terme…et dont la stratégie globale échoue ? », s’interroge le Dr Emile Plisnier (18). Avant d’ajouter : « On nous a affirmé, sur la base de statistiques éprouvées, que les vaccinations étaient efficaces contre les maladies…la rougeole, la tuberculose, la coqueluche, la diphtérie…Or quand on regarde attentivement les courbes de mortalité dans ces différentes maladies avant l’introduction des diverses vaccinations…on observe régulièrement que leur fréquence avait déjà diminué à un rythme constant, par suite de l’hygiène et de l’amélioration des conditions de vie… » En précisant : «… la raréfaction des maladies aiguës, qu’elles soient supprimées par les antibiotiques ou prévenues obsessionnellement par les polyvaccinations, comporte des avantages immédiats (disparition de la fièvre, soulagement rapide des douleurs, reprise précoce du travail) mais au détriment de la santé générale à plus long terme. » Le docteur remarque que déjà en 1953, à l’université de Bruxelles où il terminait sa médecine, leur professeur de pédiatrie les incitait à beaucoup de prudence dans l’utilisation des antibiotiques pour préserver leur avenir thérapeutique. Dans « Vous et Votre Santé », le Dr Louis Bon De Brouwer va dans le sens de son confrère : « Du fait des vaccinations, les individus sont devenus de véritables réservoirs à virus et leurs défenses immunitaires sont tellement amoindris que des nouvelles affections incurables et gravissimes apparaissent chaque jour. » Et cetera et cetera. Vaste est la prison, dit la chanson berbère, vaste est l’imposture qui a saboté le système immunitaire de toutes les espèces : végétale animale et humaine. Les OGM avalés, désormais injectés. « Les nouveaux vaccins sont maintenant issus d’OGM et de produits de synthèse. Or le vivant ne reconnaît pas ces molécules et ne sait pas les traiter…Les vaccinations ne sont évidemment pas protectrices, mais vectrices de maladies lesquelles, même si elles ne sont pas visibles immédiatement, peuvent se déclarer à moyen ou long terme, affectant la qualité de vie, la résistance au stress, ouvrant la porte à toutes les pathologies qui caractérisent notre époque…depuis la vaccination de masse… » (19) Cancer, sida , Alzheimer, asthme etc… » L’asthme est devenu la maladie numéro 1 dans la pathologie infantile. L’OMS confirme que dans l’ensemble de l’Europe occidentale, chez les plus vaccinés, l’asthme a doublé en 10 ans. Aux USA, depuis les années 1980, le nombre d’asthmatiques a augmenté de plus de 60 %. Au Japon (3 millions), en Australie (1/6 de moins de 6 ans)… Pourquoi tant d’enfants asthmatiques ? S’interroge Sylvie Simon en relatant l’enquête d’un journaliste d’investigation aux USA, Dan Olmsted. Il voulait savoir le nombre d’enfants autistes chez les Amish de Pennsylvanie. Une communauté aussi hostile aux vaccins que les talibans. D’après le % national d’autistes, il aurait dû trouver 130 autistes, il n’en trouva que 4. Le premier avait été exposé à un fort taux de mercure et les 3 autres étaient vaccinés. Le Dr Mayer Eisenstein, directeur médical de l’Organisation des médecins qui accouchent les femmes chez elles depuis 1973 (Homefirst Health Services) affirme : « Depuis des années, que nous avons suivi 30 à 35000 enfants depuis leur naissance, et nous n’avons jamais rencontré un seul cas d’autisme parmi les enfants qui n’ont jamais reçu de vaccin. » Idem pour le pédiatre, spécialiste de l’autisme, Jeff Bradstreet et la liste est longue. Contrairement à la France, le lien entre le fameux vaccin « inoffensif » le ROR et l’autisme a fait scandale en Angleterre (plus d’1 enfant sur 100 est autiste), au Japon, en Finlande où les victimes se multiplient par 2 alors que la population n’augmente que de 3 %… On l’appelle autisme répressif, l’enfant est normal et une fois vacciné, il régresse. On a trouvé dans l’intestin de ces enfants le virus de la rougeole, tous normaux avant leur vaccination d’après le Journal of American Physicians and Surgeons du 9/06/2004. En Espagne frappée par la crise économique, on a retiré en urgence le 14/02/2009, 75 582 doses de Gardasil après l’hospitalisation de deux adolescentes. Comme aux USA, les 211 millions d’euros de perte seront payés par les contribuables. On parle de 150 vaccins y compris celui de l’obésité pour le grand bonheur de l’industrie de la malbouffe. Le sujet est inépuisable et « la meilleure façon de faire consommer de la médecine est de nourrir la légende du corps fragile et de ses agresseurs surpuissants. »(20) Et d’y ajouter l’humanitaire pour être encensé. Dans le livre « Vaccins mensonges et propagande », on peut lire que dès 1984, la France a créé pour l’Afrique une double structure : une Bioforce civile pour l’humanitaire et une militaire pour l’intendance. La première mission de cette double baraka consistait à vacciner 15000 enfants à Madagascar. Ce qui a permis aux laboratoires Mérieux de liquider leurs stocks de vaccins avec le partenariat de l’Institut Pasteur et le Centre de transfusion sanguine. « La première action de Bioforce fut d’entamer une campagne de vaccination sur une population exsangue, très exposée aux maladies infectieuses. (Le magazine Géo de septembre 1984) Et l’auteur de remarquer : «…les pays « développés » envoient des vaccins dans les pays pauvres, où les enfants meurent de faim et de manque d’hygiène, plutôt que les aider à avoir de l’eau propre et de la nourriture… » Le Pr Onitotsho dans Impact médecin (16/12/1991) déclare : « Le Zaïre a été le premier pays africain à ouvrir ses portes aux chercheurs. J’ai vu d’un côté les bibliothèques se remplir et d’un autre la population se vider… »

Sur FR3 dans La Marche du siècle (30/10/1991), il dénonce une « expérimentation sauvage » pour parler des équipes françaises qui vaccinaient de force des enfants. (21) En 2004, BBC two révèle le scandale d’enfants cobayes, sous couvert d’assistanat, aux USA. (22)Pauvres petites « bêtes » vivant chez la Première puissance mondiale, ils ne subissaient pas seulement les vaccins. Pour le Dr Mohamed Bouguerra, de la fac des sciences à Tunis et Directeur de recherches au CNRS : « Les vaccinations massives dans le tiers-monde n’ont pas réduit la mortalité infantile et ont en revanche privé ces pays d’une aide alimentaire de base qui aurait été beaucoup plus précieuse… » Et Sylvie Simon, de conclure : « …ceux qui meurent de la rougeole dans ces pays ne meurent pas de la maladie qui n’est qu’un détonateur, mais de manque d’hygiène, d’eau propre, de nourriture saine, et parce que le système immunitaire n’est plus opérant. La maladie n’est qu’un déclencheur parmi d’autres. »

Dans les Histoires extraordinaires de Pierre Bellemare, on peut lire celle d’un vinaigrier qui est parti offrir son aide à un médecin dans la ville de Marseille ravagée par la peste. Avec ironie et compassion, le docteur lui dit : « En quoi un pauvre vinaigrier peut m’aider là où les plus grands scientifiques ont échoué ? » Et le pauvre bougre de répliquer : « Je ne sais pas, mais tout ce que je sais c’est que dans notre famille nous sommes vinaigriers de père en fils depuis toujours et aucun de nous n’a attrapé la peste alors qu’elle tuait tout autour de nous…» De nos jours, le vinaigre est aussi capable de nous protéger que le vaccin puisqu’il a fini en produit synthétisé. « Les peuples ont décidemment des goûts masochistes : autrefois ils se rendaient victimes des prêtres en leur attribuant des pouvoirs médicaux, à présent ils se mettent sous la coupe des médecins en leur attribuant des pouvoirs magiques. »(23)

M. M.

Notes

(14) : La Nouvelle Dictature Médico-Scientifique (Sylvie Simon)

(15) : Scandale au Kenya : un agent abortif caché dans un vaccin (Aleteia, Sylvain Dorient/ 13/11/2014 source : Kenyatoday)

(16) : Vaccin Gardasil rapport : 25132 victimes, dont 110 décès et 826 infirmes (mars 2012) (L’Atelier de la Mémoire de Sylvie Simon 22/06/2013 par Jean-Jacques Bourguignon, père d’une victime)

(17) : Vaccins, mensonges et propagande (Sylvie Simon)

(18) : La Santé Libre (Dr Emile Plisner)

(19) : Post-Face du livre « Vaccins, Mensonges et Propagande » (Jacqueline Bousquet, biologiste, chercheur honoraire au CNRS)

(20) : J’Accuse les Marchands de Peur (Pr Jean-Paul Escande)

(21) : Pr Onitotsho Stanislas Wembonyama, pédiatre à l’hôpital de Lubumbashi au Zaire.

(22) : Documentaire « Guinea Pig Kids »( Enfants cobayes) , BBC Two ( 30/11/2004)

  • 23) : La Théologie de la Médecine (Dr Thomas S. Szasz, psychiatre et professeur émérite de l’université de Syracuse, New-York)
Auteur
Mimi Massiva

 




« Je suis mort plusieurs fois ! C’est là que j’ai battu le Christ »

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Robert Mugabe (Zimbabwe)

« Je suis mort plusieurs fois ! C’est là que j’ai battu le Christ »

 Depuis le début de son règne sur le Zimbabwe en 1980, Robert Mugabe a multiplié les formules choc, souvent provocatrices, qui ont autant déclenché l’indignation de ses détracteurs que les applaudissements de ses partisans.

Petit florilège de ses sorties les plus polémiques:

Son règne

– « Le fait que les Blancs nous aient opprimé hier lorsqu’ils détenaient le pouvoir ne pourra jamais justifier que les Noirs les oppriment aujourd’hui parce qu’ils le détiennent ». (1980, dans un discours prononcé après son arrivée au pouvoir)

– « Je suis le Hitler de notre époque. Cet Hitler n’a qu’un seul objectif, la justice pour son peuple, la souveraineté de son peuple, la reconnaissance de l’indépendance de son peuple et son droit à disposer de ses richesses. Si c’est ça être Hitler, eh bien laissez-moi dix fois être Hitler ». (2003, à ceux qui dénoncent ses méthodes dictatoriales)

– « Le Zimbabwe m’appartient! » « Dieu seul qui m’a nommé peut me destituer, pas le MDC (parti d’opposition), pas les Britanniques (anciens colonisateurs) ». (décembre 2008, en réponse aux appels à sa démission)

– « Certains disent « M. Mugabe est vieux, il devrait donc partir »… Non ! Quand l’heure sera venue, je vous le dirai ». (2014, suite aux rumeurs sur son état de santé)

Les Blancs

– « Vous êtes maintenant nos ennemis parce que vous vous êtes vraiment comportés comme les ennemis du Zimbabwe. Nous sommes emplis de colère. Notre communauté entière est en colère et c’est la raison pour laquelle les anciens combattants saisissent les terres ». (2000, lors du lancement de la réforme agraire)

– « Qui a dit que les Britanniques et les Américains devaient diriger les autres ? (…) Nous n’avons pas invité ces foutus Blancs. Ils veulent mettre leur nez dans nos affaires. Refusez-le ». (2009)

– « Mandela est allé un peu trop loin en étant bon vis-à-vis des communautés non noires, parfois même aux dépens des (Noirs). C’est être trop saint, trop bon ». (2013)

– « Je ne veux pas voir de Blancs ». (2015, devant un groupe de journalistes en Afrique du Sud)

Ses contemporains

– « Ce qui a détruit le socialisme dans l’ancienne URSS – et je le déplore – ce n’est pas la doctrine mais une série d’autres facteurs dont le fait que Gorbatchev est un imbécile ». (1997, en évoquant l’ancien président russe)

– « Les Britanniques ont été élevés comme un peuple violent, de menteurs, de scélérats et d’escrocs (…) On me dit que (l’ex-Premier ministre Tony) Blair était un gamin turbulent à l’école. Donc on ne peut pas avoir un dialogue satisfaisant avec des gens pareils ». (2001)

– « Les deux démons du millénaire ». (2005, à propos du président américain George W. Bush et de Tony Blair)

Les homosexuels

– Ils sont « pires que des chiens ou des cochons (…) Ceux qui le font, eh bien nous dirons qu’ils sont entêtés (…) C’est de la pure folie, de l’insanité ». (2010)

– « (Le président américain Barack) Obama est venu en Afrique en disant que l’Afrique devait autoriser les mariages homosexuels, et même que les femmes se marient entre elles. Dieu a détruit la Terre à cause de péchés comme ceux-ci. Les mariages se font entre un homme et une femme ». (2013, lors d’une réunion publique)

– « Que l’Europe garde son absurdité homosexuelle pour elle et qu’elle ne vienne pas ici avec ». (2014, en menaçant d’expulsion les diplomates occidentaux plaidant pour les droits des homosexuels).

La religion

– « Je suis d’accord avec vous, les grands propriétaires ont des coeurs de pierre, on croirait qu’ils sont juifs ». (1992, il expliquera plus tard qu’il ne visait pas les Juifs mais les Israéliens qui refusent d’accorder des terres aux Palestiniens)

– « Je suis mort plusieurs fois ! C’est là que j’ai battu le Christ. Le Christ est mort et ressuscité une seule fois. Je suis mort et ressuscité et je ne sais combien de fois je vais mourir et ressusciter! »

Auteur
Avec AFP

 




Le narrateur de l’angoisse et du désespoir

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Walker Percy

Le narrateur de l’angoisse et du désespoir

« J’ai découvert que la plupart des gens n’ont personne à qui parler, personne, j’entends, qui veuille vraiment  écouter. Quand un homme se rend enfin compte que  vous êtes sincèrement désireux de l’entendre parler de affaires, l’expression qui envahit son visage est quelque chose d’extraordinaire à observer. » Walker Percy

Bien que le héros du roman Le cinéphile soit typiquement américain, il représente un phénomène qui dépasse les USA. Si ce garçon fréquente assidûment les salles de cinéma, c’est pour y trouver quelque chose qui lui manque dans la vie réelle. Contrairement au quotidien, le cinéma lui offre des rêves. Le cinéphile a peur de glisser en dehors de l’espace et du temps. Le film est là et il lui témoigne de l’existence d’un autre monde, plus beau.

John  Bickerson est un jeune de Louisiane. Il a été au collège, fait la guerre de Corée, y a été blessé et est rentré dans la vie civile. Il dirige, dans un faubourg de la Nouvelle-Orléans, une entreprise de son oncle. A trente ans, il jouit d’une situation, comme on dit. Il a une secrétaire, possède un téléphone et une voiture, une télévision… Il est mandaté par son patron pour assister à des congrès, on le dit homme d’avenir. Mais John flotte à la surface de la vie. Il ne fait que tolérer son existence. Il accomplit les gestes que l’on attend de lui. Il gagne de l’argent mais il aspire au fond de lui à sortir de cette routine. Son mal est à « l’état d’innocence ». Cette personne donne toutes les apparences d’un être en bonne santé mais il lui manque le sens de sa propre identité.

John n’a pas de liaisons durables. Et surtout, il n’a pas d’amis. Il est déraciné ou plutôt n’accepte ni les racines ni les convictions de la riche famille sudiste de son père ni l’héritage plébéien transmis par sa mère. « L’oncle Jules est le seul homme que je connaisse dont la réussite soit totale et sans réserve. Il a beaucoup d’amis, gagne beaucoup d’argent… Catholique exemplaire mais on se demande pourquoi il se donne la peine de l’être. Le monde dans lequel il vit, la Cité de l’Homme, est si plaisant que la Cité de Dieu doit avoir peu d’attraits. Jules voudrait garder le monde comme il est, un endroit qui combine le charme du Vieux Monde et les méthodes de business du Nouveau, un monde où des blancs bienveillants et des noirs insouciants ont le bon sens de se conduire agréablement les uns avec les autres. »

La mère de John s’est remariée, après la mort à la guerre de son mari, avec un vendeur d’autos nommé Smith avec lequel elle a eu six enfants. C’est une catholique pratiquante, pas intellectuelle pour un sou, née pour élever des gosses, astiquer sa maison et accepter sans discuter la volonté de Dieu. John a de la peine à adhérer à cette foi et à la résignation chrétienne de sa mère. La cousine de John est encore plus à plaindre. Depuis qu’elle a perdu son premier fiancé dans un accident de voiture, elle flotte dans l’irréalité. Mais, tandis que John va au cinéma et se réfugie dans un doux scepticisme, la cousine, minée par une anxiété profonde qui tient de la névrose, côtoie le tragique. Elle prend des drogues et elle est au bord du suicide. Jamais elle ne pourra épouser Walter, le fiancé que sa famille lui propose.

Toute l’action du récit se déroule au cours d’une semaine passée à la Nouvelle-Orléans. L’ouvrage finira bien malgré tout. John, touché par la grâce, va redécouvrir à la fois la force de la tradition et la puissance de l’amour qu’il ressent pour Kate, sa cousine. Au terme du roman, John quitte son travail, reprend ses études de médecine et épouse Kate. Les deux jeunes gens construiront peut-être, sur les assises fragiles de leur volonté de vivre, un bonheur habitable — l’auteur ne répond pas aux questions qu’il a posées et ne donne aucune conclusion.

Le dernier gentleman reprend certains éléments du précédent ouvrage. Le personnage principal est également un jeune sudiste à la recherche de son identité et en quête de certaines valeurs. Dans les deux romans, la conscience de la mort est inscrite en filigrane. Dans les deux récits, un adolescent qui meurt aide le héros à mieux comprendre la vie. Dans ce roman, nous rencontrons d’abord Williston Bibb Barrett, le jeune sudiste dans son exil new yorkais. Ce garçon est issu d’une bonne famille. Aimable et généreux, il souffre de dépression, de déjà vu et d’amnésie. Ce jeune homme est, plus profondément que le héros de Cinéphile, un mélancolique. Il n’est que tristesse, insatisfaction, lourdeur d’âme…

Williston fait la connaissance de Kitty et, par la même occasion, de la famille de cette dernière, originaire de l’Alabama. Il fréquente assidûment Jamie, le frère de Kitty, dont les jours sont comptés. Et tout ce beau monde quitte New York pour le sud en roulotte. Williston est de plus en plus amoureux de Kitty et la demande en mariage. Leur union est retardée par l’évolution de la maladie de Jamie. Ce dernier est emmené au Mexique où il meurt après avoir été baptisé à la dernière minute. A partir de là, l’auteur examine, à travers ce récit, les problèmes qui se posent à l’homme américain. Il le fait avec une compassion profonde, dépourvue de fausse sentimentalité, et avec beaucoup d’humour : « A la différence de la plupart des américains qui parlent comme s’ils sirotaient du gruau, le psychiatre choisissait ses mots comme des bonbons ». Entrebâillant la porte sur une séance de thérapie de groupe, Williston, « en un instant renifla le climat spécial de groupe d’hostilités nourries et d’affronts calculés ».

L’humour de Walker Percy n’épargne pas ses compatriotes du sud non plus. « Un sudiste regarde un nègre deux fois : en premier lieu, lorsque dans son enfance il voit sa nourrice pour la première fois, en second lieu, lorsqu’il meurt et qu’il y a un nègre avec lui pour lui changer son linge. Mais il ne regarde pas une seule fois les nègres pendant les soixante ans d’intervalle. Il en sait autant sur eux que sur les martiens, ou plutôt moins encore, car il sait qu’il ne sait rien sur les martiens. »

« Main Street, U.S.A. : une église qui pratique l’apartheid qui a coûté un million de dollars à un coin, un drugstore avec des magazines porno à l’autre coin, un cinéma cochon au troisième, au quatrième un bar avec des entraîneuses et dans les W.C. un distributeur de préservatifs… » Cette dernière citation est extraite du journal de la belle-sœur de Kitty, qui, tout comme Williston, a des difficultés à vivre.

Les sujets qui hantent Walker Percy sont évidemment ceux du sens de la vie et du statut de l’être humain sur cette terre. Comment vivre dans un monde en perpétuel cycle qui enchaîne malheurs et catastrophes ? Sur quoi s’appuyer pour trouver des raisons de vivre ? L’amour ? Les héros de Walker Percy ne refusent ni l’angoisse ni le désespoir ni l’inconfort spirituel — ni même l’humour.

Auteur
Kamel Bencheikh

 




Quand l’Algérie festoie à… Paris !

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De l’ONB à Samira Brahmia

Quand l’Algérie festoie à… Paris !

Quand l’Orchestre National de Barbès débarque à Ivry, avec dans les valises l’inégalable Sidi Bémol et l’énergisante Samira Brahmia, la soirée détonne et explose en dynamiques osmoses !

Comment fêter l’Algérie de nos rêves éperdus ? Comment retrouver l’atmosphère d’amitié et de camaraderie entre toutes les tribus d’Algérie ? Comment réunir amazighophones et arabophones du terroir en toute fraternité ? Comment effacer ces différences stupides qui nous déchirent et nous empêchent d’avancer ? Comment oublier, ne serait-ce que pour une journée, que les tenants du pouvoir s’acharnent à formater le pays pour le précipiter dans une « grotte » de décadence de laquelle il ne s’échappera jamais ? Le temps d’une soirée, cela est possible avec l’ONB, lequel vient de nous enchanter, ce vendredi 10 novembre au Hangar d’Ivry, d’une performance de haute facture, nanti d’une expérience qui se chiffre en décennies et autant de succès.

Quand on se laisse happer et emporter par leur concert, on est amené à conclure et savourer le fait que, plus que jamais, seule la musique sait adoucir les contours de mœurs et de traditions, pas toujours facile à fusionner ! Ni la religion, ni la politique et leurs professionnels experts ne peuvent accomplir ce que la musique parvient à faire, sans efforts ni galère ; celui de rassembler des hommes et des femmes, jeunes et vieux, dans une enceinte où toute barrière raciale, linguistique, idéologique ou politique, qu’elle fût spatiale ou temporelle, s’écroule sous le poids souverain d’une passion commune grisante qui transforme toutes sortes d’inimitiés factices en instants de communion et d’absolu partage complice !

Allez donc expliquer cela à Bouteflika ou Ahmed Taleb-Ibrahimi, lequel vient de pondre un texte qui nous fait réaliser que l’Algérie l’a échappé belle qu’il ne fût jamais porté au pouvoir suprême, tant il transpire une détermination ferme de la lignée ascendante dont il a tout hérité, de transformer le pays en territoire contrôlé exclusivement par Allah et ses heureux élus !  Ah Monsieur l’ancien ministre de l’éducation ! qu’il aurait été attrayant de vous ouvrir au débat, sans épée ni pistolet, et ainsi donner une petite chance aux héritiers spirituels de Keblouti de vous démontrer par « a+b = x » que votre papa, dont vous tirez une incommensurable fierté, vous le Docteur es-Vie, n’est, ni plus ni moins, qu’un égaré qui n’a rien compris à la Vie de l’homme sur Terre, encore moins à son incontrôlable destinée, irrémédiablement entremêlée avec celle des soubresauts de l’Univers et de ses innombrables galaxies ! Vous comprendriez alors que doper le citoyen d’artifices célestes, comme on s’acharne à le faire depuis les banou-Hilal, n’est pas le meilleur moyen de le soustraire de la misère, qu’elle fût économique ou intellectuelle !  

Diamétralement opposée à cette rythmique idéologique incohérente qui plonge le p’tit peuple dans un océan de tristesse et de vie maussade, chaque jour que Dieu fait, il est rassurant de réaliser, au fil des concerts, que la musique constitue un haut rempart contre les dérives comportementales de l’Homme, érigées en cultes et semées, çà et là, par ceux qui en tirent les ficelles pour leur exclusif bonheur. Et, s’il y a un groupe qui a su transcender toutes sortes de barrières linguistiques et génétiques entre les algériens, ce groupe porte le nom d’Orchestre National de Barbès ! Une petite troupe qui donne l’image d’une Algérie rêvée dans laquelle berbérophones et arabophones de tous bords festoient ensemble pour célébrer la vie sur des rythmes remplis de gaieté sur fond d’alacrité consommée à satiété !  À eux seuls, les 8 membres de ce groupe transpirent, avec énergie, tout ce que les dégénérés qui se succèdent au pouvoir ont complètement raté : construire une Algérie de fraternité, en s’acharnant à la livrer à des imams immatures qui ne savent rien faire d’autre que célébrer la mort par des litanies et des complaintes débordantes de tristesse, d’angoisse et de mélancolie ! Ceux du terroir ne suffisant pas, on en vient à importer d’Egypte et d’Arabie, tout en en chassant ses Kebloutis !

Quand l’ONB débarque au Hangar d’Ivry c’est la fête garantie ! D’autant que ce qui rend leurs concerts cocasses et gais c’est cette atmosphère d’excitation et de danse qui s’enclenche sur des « Salam-a3likoum a lehbab » détournés à bon escient pour les extraire d’un barycentre morose, à l’image de l’irrésistible et tonitruant « La-illaha illa-allah » de la « marhouma » Cheikha Remitti !

Ces « Salam a3likoum » et ces « La-illaha-illa-allah » dansants devraient d’ailleurs être partout récupérés pour les transformer en étincelles de communion festive, en totale opposition avec ces chants liturgiques conçus par des experts es-ténèbres pour ne faire rôder que tristesse, mort et enfer sur chaque lueur qui s’aventure à rayonner sur la Vie.

Tout autant que l’atmosphère énergisante qui règne sur scène, la salle se laisse rapidement gagner, à ambiance et délire époustouflants, pour vibrer et gesticuler dans tous les sens, donnant inlassablement la réplique au groupe en reprenant certains couplets faciles à entonner ! Les succès se succèdent aux succès. La communion avec le public bat la mesure d’un répertoire riche et varié. Un répertoire dans lequel le Français, l’Arabe et le Kabyle sont autant de stimuli osmotiques destinés à faire régner une harmonie parfaite entre ces têtes blondes et lisses des Françoise, Jaques ou Jacqueline avec les tignasses ébène-ou-châtaines crêpées des Hocine, Abdellah ou Samira !  Des instants époustouflants pendant lesquels les déhanchés experts se surpassent de rivalité, dans un mélange délicieux de gaieté, d’hilarité et de chaleur humaine !

Ces deux heures non-stop d’agitation vous vident le corps, mais elles vous requinquent immanquablement le cerveau ! Et puis, pourquoi ne pas l’avouer, et faire part de ce contentement subtil qui vous gagne quand vous apprenez que malgré une intonation parfaite du vocable kabyle, notamment pendant l’interprétation du légendaire tube de Slimane Azem « Ad-zi-sa3a », Samira Brahmia n’a pas appris le kabyle au berceau ! Elle est née dans les environs de Chlef. Ses parents sont arabophones. Comment, dès lors, ne pas se laisser subtilement pénétrer par le rêve qu’un jour peut-être, les langues du terroir reprendront racine partout en terre Amazighe pour re-germer et refleurir de ces siècles d’aliénations injectées de force par tant de maîtres auto-proclamés ?

Après le spectacle, il y eut aussi ces instants savoureux de taquineries bon enfant, quand la salle se désemplit et que vous êtes la dernière bande de copains à vider vos dernières bières, pendant que les artistes s’activent à ranger leurs outils sur scène. Instants vifs et malicieux pendant lesquels nous nous hasardons à attirer l’attention de Karim, l’un des jeunes membres du groupe, pendant qu’il s’affaire à dénouer les fils électriques de ses instruments de musique. Ne m’écoutant que d’une oreille semi attentive, l’ami Jiji lance une formule qui ne tarde pas à avoir l’effet escompté : -Il te regarde de haut ! formule-t-il, sourire malicieux aux lèvres.

Vexé par telle reproche, qu’il prend au premier degré, Karim se redresse et nous fixe d’un regard rempli de semonces. Il descend de scène avec agilité et nous rejoint. Il ne lui a pas fallu cinq secondes pour comprendre que le « haut » faisait référence à l’écart d’altitude spatiale entre la scène et la piste où nous nous trouvions, et que ce n’était qu’une boutade formulée par Jiji pour le faire réagir. Il n’en fallait pas davantage pour engager des échanges sains et transformer la fibre délicate et susceptible du terroir en instants de rires, d’esclaffes et d’exubérance impossible à contenir.

Un jeune Kabyle, nouveau débarqué en France, nous rejoint, bière en main. Il engage la conversation. Autour du destin de l’Algérie, évidemment ! Il n’échappe pas à la question « pourquoi es-tu parti ? ». S’en suit un discours clair et concis : -Comment voulez-vous rester dans un pays où la seule question qui préoccupe votre famille, lointaine ou proche, du frère au grand père, de l’oncle aux cousins, des cousines aux tantes, et que tout le monde vous pose à la moindre occasion, est de savoir si tu fais la prière ? alors que pour moi la vie se conjugue avec fête, danse et retour à l’état fondamental, comme ces moments magiques que je viens de vivre au concert festif de ce soir !

Il a tout résumé notre nouvel immigré, n’est-ce pas ? 

Bien avant nous, combien d’exilés ont quitté nos contrées ! D’autres le quittent aujourd’hui ! Les suivants le quitteront demain ! Comment peut-il en être autrement quand on vit mieux son Algérie ailleurs qu’au pays ?  Par la grâce de ces indécrottables Abdel-Mugabe qui étouffent le peuple pour le livrer pieds et poings liés aux experts FIS-tons de la génuflexion !

Reste à souhaiter qu’à l’image de ce concert festif et généreux de l’ONB, Sidi-Bémol et Samira Brahmia, Paris reste à jamais, la ville où se fête à ivresse …l’Algérie de nos tendresses !

Que la fête continue ! Elle s’enchaine vendredi 24 Novembre 2017, au studio de l’Hermitage, avec le tonitruant Sidi Bémol ! Avis aux amateurs de musique et de farandoles !

Auteur
Kacem Madani

 




La France y implante ses plus grandes écoles de commerce

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Edouard Philippe au Maroc

La France y implante ses plus grandes écoles de commerce

Le Premier ministre français Édouard Philippe est en visite mercredi et jeudi à Rabat, son deuxième déplacement hors de l’UE après Tunis début octobre et Alger en début de semaine. Il y rencontrera son homologue marocain et évoquer notamment la jeunesse et l’éducation.

Le chef du gouvernement d’Emmanuel Macron ne rencontrera toutefois pas SM le Roi Mohammed VI, en déplacement à l’étranger, alors que cette visite entend maintenir « une relation historique excellente entre les deux pays ».

Dix à vingt accords, portant sur la sécurité civile, la coopération administrative pour la réforme de l’État, l’amélioration des services publics ou le numérique, doivent être signés lors de cette visite de M. Philippe, accompagné de dix ministres ou secrétaires d’Etat.

Cette visite et ces accords porteront notamment sur l’éducation, mais aussi l’économie alors que la France n’est plus le premier partenaire commercial du royaume, supplantée par l’Espagne.

Le Maroc est le premier pays d’origine des étudiants étrangers en France, et la France a développé au Royaume le plus important de ses réseaux scolaires publics au monde, avec 38 écoles et 37.000 élèves inscrits à la rentrée 2017, de la maternelle aux classes préparatoires.

Le Premier ministre français doit visiter le campus de la grande école de commerce Essec à Rabat, ouvert en 2017. Depuis quelques années, les grandes écoles françaises sont de plus en plus nombreuses à s’implanter au Maroc, dont l’École Centrale, l’EM Lyon Business School, l’École des Mines, ou l’INSA.

Quatre décennies après le lancement de la politique d’arabisation lancée par le Roi Hassan II, les deux gouvernement prévoient de signer un accord d’aide au développement de l’enseignement bilingue, en augmentant les sections internationales françaises dans le secondaire, alors que la romancière franco-marocaine Leïla Slimani vient d’être nommée, début novembre, « représentante personnelle » du président Emmanuel Macron pour la francophonie.

Le volet éducatif de la visite de M. Philippe doit également soutenir le développement des voies professionnelles et l’équité entre garçons et filles en milieu rural.

 

Auteur
Avec AFP

 




« Jo L’indien », caïd de la pègre, arrêté en Algérie

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En fuite en France

« Jo L’indien », caïd de la pègre, arrêté en Algérie

Coup réussi des services de sécurité aux frontières avec la Tunisie.

Il s’appelle Imed Mohieddine (55 ans) et était en cavale en France pour une accusation de triple tentative de meurtre à Paris, selon lepoint.fr.

Surnommé « Jo l’Indien », ce caïd du milieu parisien, par ailleurs père de famille a été interpelé par les services de sécurité algériens près de la frontière avec la Tunisie. Ce père de famille de 55 ans, condamné, a été contrôlé alors qu’il revenait d’un séjour en  Tunisie son pays natal. À la vue de son identité, les policiers algériens lui ont alors signifié qu’il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international délivré par un juge d’instruction parisien. À l’issue de son arrestation, « Tonton », défendu par Me Karim Achoui, a été placé en détention à la maison d’arrêt de El-Kala, révèle le site français.

Imed Mohieddine est condamné à plusieurs reprises par le passé, notamment pour des faits d’extorsion est soupçonné d’être l’auteur d’une triple tentative de meurtre, commise le 12 janvier 2014, dans un café à l’enseigne « Chez Fred », implantée rue de Ponthieu dans le 8e arrondissement parisien. Celui qu’on surnomme « Jo L’indien » a la double nationalité algérienne et tunisienne. Son extradition vers la France pourrait poser quelques soucis.

Auteur
Sofiane Ayache

 




Le pétrole en baisse suite à la hausse surprise des stocks de brut

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Marchés

Le pétrole en baisse suite à la hausse surprise des stocks de brut

Le prix du pétrole new-yorkais et londonien a terminé en baisse mercredi après un rapport montrant une nouvelle hausse de la production d’or noir aux Etats-Unis ainsi qu’une augmentation surprise des stocks de brut et d’essence.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre, référence américaine du brut, a cédé 37 cents pour terminer à 55,33 dollars sur le New York Mercantile Exchange.

Sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a reculé de 34 cents pour finir à 61,87 dollars.

Selon les chiffres hebdomadaires de l’administration américaine, les réserves commerciales de brut et d’essence aux Etats-Unis ont, à la surprise des analystes, augmenté lors de la semaine s’achevant le 10 novembre.

La production de brut a pour sa part encore augmenté, les Etats-Unis extrayant en moyenne 9,65 millions de barils par jour. C’est un record depuis que ces chiffres sont publiés, en 1983.

Dans le même temps la demande pour l’ensemble des produits raffinés dans le pays s’est légèrement contractée.

Au vu de ces éléments de nature à faire baisser les prix, les cours « sont étonnamment parvenus à limiter la casse », a souligné Kyle Cooper d’IAF Advisors.

Seuls points positifs, selon lui, du document: les exportations d’essence et de produits distillés « sont restées décentes, signes d’une demande mondiale solide », et la cadence des raffineries s’est légèrement accélérée.

Les cours s’affichaient déjà à la baisse avant la publication en cours de séance du rapport, ployant selon Matt Smith de ClipperData face « à un accès de faiblesse après avoir vu les acteurs financiers massivement parier à la hausse » pendant plusieurs semaines.

Le prix du baril de WTI s’était apprécié de 35% entre fin juin et début novembre. « Une telle accélération provoque forcément un peu de fébrilité », a-t-il noté.

Les cours de l’or noir avaient déjà reculé de 1,5% pour le Brent et de 1,9% pour le WTI mardi, plus forte baisse quotidienne depuis près d’un mois, après un rapport de l’Agence américaine de l’Energie (EIA) sur la production des Etats-Unis.

Cette nervosité a été accentuée, selon M. Smith, par les dernières estimations de l’AIE, qui a légèrement révisé à la baisse mardi ses prévisions de croissance de la demande de pétrole pour 2017 et 2018 en raison d’une météo plutôt clémente et de la hausse des cours.

La demande devrait ainsi progresser de 1,5 mbj à 97,7 mbj en 2017 puis n’augmenter que de 1,3 mbj pour atteindre 98,9 mbj en 2018, a indiqué l’AIE dans son rapport mensuel.

« Un des principaux risques pour les prix du pétrole en 2018 serait que les producteurs américains répondent à la hausse des prix de 2017 en augmentant de façon significative leurs extractions », ont noté les analystes de Natixis dans leurs prévisions pour 2018-2019.

Auteur
AFP

 




« La situation des droits de l’homme en Algérie est insoutenable »

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Salah Dabouz

« La situation des droits de l’homme en Algérie est insoutenable »

Salah Dabouz, l’infatigable militant et avocat des dossiers touchant aux droits de l’homme. Photo Liberté

 Salah Dabouz, avocat et défenseur des droits de l’homme, dresse dans cet entretien un état des lieux sans concession de la situation des droits de l’homme en Algérie. L’homme est réputé pour son franc-parler et son courage à affronter un système judiciaire des plus asservis au pouvoir politique.

Le Matin d’Algérie : La liberté d’expression est consacrée dans la constitution, comment les autorités trouvent-elles encore des artifices pour arrêter et empêcher les activités de l’opposition et de la société civile ?

Salah Dabouz : Il est bien connu que ceux qui violent la loi en Algérie en toute impunité, ce sont les autorités, d’un côté vous avez une constitution qui contient des dispositions « sous forme de belle phrases » qui garantissent des droits aux citoyens, mais d’un autre côté, vous n’avez aucun mécanisme efficace qui peut servir aux citoyens de moyens de protection contre tous les abus d’autorité qui sont commis tous les jours. Les rassemblements permis par la constitution sont traités comme des attroupements interdits par le code pénal sans que les conditions légales d’attroupement ne soient réunies. Non seulement les juges qui acceptent de commettre de tels « fautes » ne sont pas punis, ils peuvent être punis si justement ils appliquent la loi dans de tels situations, et le citoyen n’a aucun moyen de le faire, car il s’agit bel et bien de violation de la loi par ceux qui sont appelés à la faire respecter.

Depuis la libération de Kameleddine Fekhar, on ne parle plus des autres détenus mozabites. Pouvez-vous faire un point sur leur situation ?

Il existe encore beaucoup de détenus dans le cadre de la détention provisoire qui sont poursuivis mais dont les dossiers sont vraiment vides. Je citerais par exemple Bakir Alouani, accusé de faux et usage de faux, mais l’accusation ne présente même pas de document qui peut être frappé de faux. Vous avez aussi Smaïl Abbouna qui est en détention car c’est le frère du militant Salah Abbouna refugié en Espagne en ce moment, son tord est de posséder l’emblème amazighe dans son armoire, un fanion que le reste des Algériens sortent dans les stades et attachent à leur balcon fièrement, mais qui reste interdit au Mzab. Mellal Abdelaziz est quant à lui détenu parce qu’un de ses amis a publié le contenus d’une lettre dénonçant de graves dépassements d’une directrice d’école.

Les autres dossiers sont ceux de Slimane Bouhafs, Merzoug Touati et Said Chitour qui laissent l’ombre de sérieux doute sur le fonctionnement de la justice dans notre pays.

Je suis convaincu que Slimane Bouhafs a été condamné parce qu’il est de confession chrétienne. Etant son avocat, je suis resté sous le choc de savoir qu’il avait été arrêté et jugé sans la présence d’un avocat le 31 juillet 2016, alors qu’il ne savait même pas qu’il s’agissait d’une audience de jugement. Nous avons bien souligné ça en deuxième instance, ce qui devait conduire normalement à une annulation du jugement pour vice de forme, mais la cour avait décidé de confirmer le jugement même si elle avait réduit la peine. Merzoug Touati est accusé d’intelligence avec un pays étranger par des policiers à la base d’un dossier où les services de renseignement plus spécialisés pour traiter de tels affaires ne sont bizarrement pas présents, et où des personnes citées par le juge d’instruction pour argumenter l’accusation de Merzoug ne sont pas convoquées pour les identifiées et le confronter, bien que Merzoug avait demandé leur convocation. Mais pour Said Chitour, je ne peux pas faire de commentaire car d’un côté je n’ai pas connaissance de son dossier, et de l’autre côté il a des avocats qui sont bien placés pour faire des commentaires sur son cas si cela est nécessaire.

Quel est le quotidien d’un défenseur des droits de l’homme aujourd’hui en Algérie ?

Si vous voulez que je vous parle de mon quotidien à moi, je vous dirais simplement que je passe une grande partie de mon temps à répondre aux sollicitations des citoyens pour ce qu’ils endurent, et je vous assure que certains dépassements sont choquants, et vous avez des médecins, des enseignants, des juges, des avocats, des syndicalistes, des ouvriers, des citoyens qui subissent l’inquisition car ils sont musulmans ahmadites. Des détenus qui meurent dans les prisons car malades et mal pris en charge et j’en passe. La situation des droits humains en Algérie est insoutenable selon ce que je constate.

La situation e la presse est peu enviable. Que vous inspire l’action de Hadda Hazem obligée de faire une grève de la faim pour défendre l’avenir de son journal ?

Hadda Hazem que j’ai visitée dans son bureau au deuxième jour de sa grève de la faim est une femme courageuse, elle résiste à un abus d’autorité commis contre elle par de hauts fonctionnaires qui voudraient la réduire au silence d’après ce qu’elle m’a expliqué. Mais derrière cette action, elle mène aussi un combat pour la liberté de la presse, selon ses dires, elle pense que le fait qu’elle soit une femme a encouragé ceux qui cherchent à lui fermer son journal, et elle a décidé de résister à toutes ces injustices. Je lui ai apporté mon soutien et je lui ai dit que je suis solidaire de son combat qui s’inscrit parmi les objectifs pour lesquels nous luttons qui sont la liberté de la presse, la liberté d’expression, l’égalité de tous les citoyens devant la loi et la non-discrimination entres les hommes et les femmes.

 

 

Auteur
Hamid Arab

 




Anis Rahmani voudrait quitter l’Algérie pour s’installer en France

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Ennahar Tv

Anis Rahmani voudrait quitter l’Algérie pour s’installer en France

Qu’est-ce qui pousse Anis Rahmani, patron d’Ennahar à vouloir s’installer en France ? Pourtant, ce patron qui a mis la chaîne de télévision Ennahar au service du clan au pouvoir abreuve les Algériens du discours officiel qui se veut le plus rassurant et patriotique qui soit. A priori rien ne lui manque en Algérie. Il a toute la liberté pour encenser qui il veut et descendre en flammes ses ennemis ! Si l’on en croit maghreb-intelligence, Anis Rahmani « veut lui-aussi s’établir en France et obtenir un titre de résidence dans ce pays qu’il diabolise tant au travers des multiples supports de son puissant groupe de médias ». L’information est pour l’heure à prendre avec prudence tant aucun document ni déclaration ne vient la corroborer.

Si elle s’avère vrai, cela voudra dire qu’Anis Rahmani ne veut pas déroger à la règle des pontes du régime qui critiquent la France à Alger pour rejoindre tout de suite après leurs résidences à Paris.

Amar Saadani, Abdeslam Bouchouareb, Mohamed Cherif Abbas sont les personnalités du régime connu pour avoir un pied-à-terre en France. L’ancien ministre des Moudjahidine, le déjà nommé Mohamed Cherif Abbas, était réputé pour sa virulence envers la France. Pourtant, il n’a pas eu froid aux yeux pour demander ses papiers de résidence à l’ancien colonisateur.

Cependant, l’information sur la volonté du patron d’Ennahar de s’installer en France cacherait-elle un quelconque changement d’humeur en haut lieu ? Réputée la voix officieuse du clan au pouvoir Ennahar sert aussi d’arme fatale, quand c’est nécessaire, contre les opposants à Bouteflika. Cette chaîne de télévision n’a-t-elle pas en effet traîné dans la boue des membres du mouvement Barakat ? N’a-t-elle pas orchestré d’ignobles attaques contre d’autres opposants comme Hocine Ait Ahmed avant de l’encenser après sa mort, attaqué Ferhat Mehenni et bien d’autres encore !

Auteur
Yacine K.

 




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