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La présidence annonce Bouteflika à Genève pour des examens médicaux !

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Alors qu’elle a gardé le silence sur l’épidémie du Choléra

La présidence annonce Bouteflika à Genève pour des examens médicaux !

Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a quitté Alger lundi à destination de Genève (Suisse) afin d’effectuer les contrôles médicaux périodiques, annonce la Présidence de la République.

« Son excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a quitté Alger ce lundi 27 août 2018 à destination de Genève en Suisse pour y effectuer des contrôles médicaux périodiques », précise un communiqué de la Présidence de la République reçu par l’APS.

Auteur
Avec APS

 




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Choléra : Sept nouveaux cas à Ksar El Chellala

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Santé

Choléra : Sept nouveaux cas à Ksar El Chellala

Le nombre de personnes atteintes par l’épidémie de choléra à Ksar Chellala s’est élevé à 9, d’après une source hospitalière. Dans une précédente information publiée dimanche, nous révélions que deux nouveaux cas de choléra ont été identifiés à Ksar Chellala, 116 km à l’est du chef-lieu de la wilaya de Tiaret.

Aussi inexplicable que cela puisse paraître, aucune cellule de crise ou campagne d’information n’a été mise en place en endiguer l’épidémie. L’annonce de ces neuf cas de choléra a jeté l’effroi au sein de la population qui ne sait plus comment faire pour se protéger.

Le choléra a déjà tué deux personnes à Blida, selon le ministère de la Santé. Une cinquantaine de cas sont déjà identifiés officiellement. 

Auteur
K.O.

 




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Acquis, continuité et réconciliation : de quoi parle-t-on ?

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56 ans après l’indépendance

Acquis, continuité et réconciliation : de quoi parle-t-on ?

Les parties de la coalition au pouvoir et leurs excroissances auxquels s’ajoutent certains groupuscules qui lorgnent des places au chaud dans les différents hémicycles pour assurer une retraite dorée semblent justifier la nécessité d’un cinquième mandat pour le président Bouteflika par le maintien des acquis (المكاسب), la continuité ( الاستمرارية) et la réconciliation (المصالحة). Il faut reconnaître qu’ils sont dans leur rôle pour défendre un ordre établi dans lequel chacun trouve son compte.

Les deux premiers concepts ont été les piliers du régime depuis le premier jour de l’indépendance. Le troisième est venu avec l’arrivée de Bouteflika et sa fameuse lutte contre la « Fitna » de la décennie noire des années 90.

Contrairement aux analyses très légères de certains partis d’opposition, les corps constitués, les associations de la famille révolutionnaire, les fonctionnaires, les assistés du pouvoir qui exercent en toute impunité dans l’informel sont totalement acquis à cette thèse et représentent un poids de ¾ du corps électoral.

Le lecteur pourra se demander, mais alors pourquoi s’inquiètent-ils autant ? Et spécialement pour cette fois ci ? L’état de santé du président, la réticence des membres de sa famille et surtout l’impassibilité de trouver une personnalité charismatique et légitimée par un passé révolutionnaire qui pourrait perpétuer le système sans le perturber, restent désormais rares avec la disparition de la quasi-totalité de ceux qui ont été les artisans de la guerre de la libération de l’Algérie.

« L’indépendance confisquée »

Pourtant, il n’y a pas de quoi s’enorgueillir et encore plus se gargariser de ce qui a été réalisé depuis l’indépendance et la consolidation de l’esprit patriotique et sa fertilisation dans les générations futures, l’impasse dans laquelle se trouve le développement du modèle économique et enfin qui s’est réconcilié avec qui lorsqu’au moindre baisse du niveau de vigilance, on renoue avec les attentats même si leur fréquence reste sporadique. Il faut aussi reconnaître que le parti du Front de la libération nationale (FLN) a réussi un premier consensus lors du déclenchement de la révolution en novembre 1954 pour un objectif d’une libération de la population algérienne du joug colonial caractérisé par une colonie de peuplement, de spoliation des terres agricoles et un statut d’indigénat pour les autochtones.

En effet, la société algérienne a été une des plus dépossédées du monde : la colonisation de peuplement avait expulsé une partie de la paysannerie de sa terre et condamnait, par son existence même, les chômeurs ruraux à ne pas trouver d’emploi dans le secteur agricole. La majorité des postes de cadres moyens ainsi que des fonctions administratives subalternes étaient dévolus aux Européens. Enfin l’identité algérienne elle-même était niée, le pays ayant un statut départemental tandis que l’arabe n’était pas enseigné dans les écoles. Le succès de l’insurrection du 1er novembre 1954 trouve là ses sources.

Mais le Front de libération nationale, pas plus que les autres mouvements nationalistes petits -bourgeois qui l’ont précédé, n’avait d’autre programme que l’indépendance, d’autre idéologie que l’anticolonialisme. Si la lutte armée avait été le signe du dépassement du réformisme des partis traditionnels, les classes moyennes qui composaient les directions de ces partis s’imposent après 1956 au sein d’un F.L.N. sans doctrine.

Les faits historiques sont formels : le contenu de l’indépendance est un problème qui n’a jamais été abordé au cours de la guerre de libération nationale. Ce fait déterminera une part importante de ce que fut l’histoire des 56 premières années de l’indépendance de l’Algérie. Ceux qui sont morts pour cette aspiration ne l’ont pas été en vain. Il se trouve  malheureusement que ceux qui ont pris la relève pour parachever le processus d’indépendance ont désormais échoué sous la pression de la bourgeoisie bureaucratique qui s’est avérée plus puissante que l’armée coloniale.

Pourquoi ? Parce qu’elle s’est développée dans le corps social lui-même et s’est incrusté dans les cellules de sa cohésion pour empêcher son progrès. Si l’on ne compte pas les trois gouvernements provisoires d’avant l’indépendance, il y a eu 44 gouvernements durant la période précitée, Bouteflika en nomme 19 sans compter les 13 ans qu’il a passé sous la présidence du feu Houari Boumediene. C’est probablement  cette longévité dans le pouvoir qui le rend aujourd’hui la cible de toutes les critiques en prenant tout ce qu’on fait ceux qui ont pris la destinée de l’Algérie avant lui sur son dos.

Souvent les chefs des gouvernements sont reconduits mais les ministres changent. Chaque responsable arrive avec une nouvelle stratégie qui divorce avec la stratégie précédente, raison pour laquelle les projets et intentions d’investissement n’arrivent toujours pas à se concrétiser. Concrètement, par exemple, l’Etat n’arrive toujours pas à aménager des zones industrielles. Il rate les opportunités pour faire fuir des investisseurs, tourne le dos à des millions de dollars et refuser des milliers de postes d’emploi à ses concitoyens. C’est  apparemment un art qu’affectionnent ceux qui tiennent les rênes de ce pays.

Résultat ? Les générations d’aujourd’hui n’ont apparemment pas récolté les fruits des sacrifices faits pour une Algérie libre, mais libre pour qui ? Ils ont l’impression que la société algérienne est passée d’une colonisation qui marginalise la majorité à un système dans lequel la croissance est au profit de la minorité. Cette contribution, se basant sur des faits historiques, tenté de montrer que l’Algérie a raté son indépendance réelle. Mais pour tempérer l’euphorie des uns et des autres qu’entendaient vraiment les vaillants combattants de liberté par «indépendance réelle» ? Pas celle que nous connaissons en tout cas.

L’Algérie n’était pas la seule mais ses paires ont réussi le challenge, quelles sont les raisons effectives de son échec ?  Enfin y aurait-il une voie de sortie ? Qui pourra-t-il la réaliser ? 

Auteur
Rabah Reghis

 




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Rassemblement pour la libération de Merzoug Touati

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Droits de l’homme

Rassemblement pour la libération de Merzoug Touati

Un rassemblement s’est tenu le 26 août à Paris, place de Stalingrad, à deux pas de la (petite) rue de Kabylie, en soutien à Merzoug Touati, condamné à sept ans de prison pour avoir publié sur son blog indépendant un entretien avec un diplomate israélien. 

Ce motif s’accompagnait d’autres, sans doute plus décisifs, notamment l’appel et la participation à des manifestations en Kabylie. Mais le prétexte sert à tirer le fil de l’antisémitisme. Le journaliste blogueur interrogeant un « juif », selon la terminologie officielle, devient coupable d’ « intelligence avec l’ennemi ».

Peut-être cent cinquante personnes étaient présentes en cette période de vacances finissantes. Lors des prises de paroles, le Comité de soutien à Merzoug Touati à souligné la nécessité de « briser le mur du silence » international autour de cette condamnation et des atteintes aux droits d’expression, de réunion et de manifestation en Algérie. Il a évoqué les « rassemblements nombreux » qui ont lieu en sa faveur en Kabylie. Il espère une « mobilisation pour la libération de tous les détenus politiques amazights, mozabites, rifains… ».

Il évoque les « conditions insupportables de détention » et dénonce les appels au meurtre plus ou moins explicites dans les discours et l’idéologie officiels contre « chrétiens, juifs, amazighs, kabyles ». Pour lui, la condamnation de Merzoug Touati est aussi un « crime antisémite ». Dénoncer cet antijudaisme n’est pas « cautionner la politique de l’Etat israélien ». 

Dans le contexte d’un « silence international scandaleux », les Amazights utilisent les réseaux sociaux pour « lancer des S.O.S. de détresse ».

Pour la Ligue kabyle de Défense des droits humains, de création récente, ce procès témoigne d’une « campagne antikabyle et antijuive ». Elle envisage un appel aux organisations internationales des droits de l’homme, en France et en Europe, ainsi qu’aux associations contre l’antisémitisme. Elle annonce une campagne de cartes postales, exigeant la libération de Merzoug Touati, envoyées en nombre à l’ambassadeur d’Algérie en France.

Dans une atmosphère délétère de harcèlements, d’anathèmes et d’amalgames anti-amazights, cette association établit en retour des analogies démesurées qui nuisent à la reconnaissance de son propos. Ainsi, on ne peut comparer, d’une part, les conditions en effet liberticides et menaçantes dont sont victimes les régions irrédentistes en Algérie et, d’autre part, le génocide commis par le nazisme contre les Juifs d’Europe.

Pour un autre intervenant, le sort de Merzoug Touati « témoigne de ce qui arrive chaque jour aux Amazights » de tout groupe régional en Algérie (et sans doute pas seulement). 

Cet Etat entretient avec Israël (ce qui est en soi inévitable et comme avec tant d’autres) des relations structurelles qu’il préfère passer sous silence. Simultanément, il utilise la question palestinienne « comme un prétexte » obsessionnel pour perpétuer le dogme arabiste de son nationalisme et pour condamner tout mouvement centrifuge comme lié aux « juifs ».

L’exploitation de ces facteurs de divisions instrumentalisées contribue à l’isolement dans lequel se trouvent actuellement les mouvements de solidarité avec les prisonniers politiques en Algérie (et sans doute pas seulement). 

La défense des droits humains suppose le respect des orientations politiques différentes. La présence de telle tendance (le MAK par exemple) à ce rassemblement ne réduit en rien la nécessité d’une communication élargie pour faire connaître et dénoncer une situation injuste. En France aussi, dont les liens avec l’Etat algérien sont à la fois bien connus et laissés de côté.

Au-delà des Berbères vivant dans ce pays, une telle communication est l’affaire de tout citoyen attentif aux droits humains et soucieux de liberté.

Auteur
Jean-Louis Mohand Paul

 




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Mieux protéger les défenseurs des droits de l’Homme

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Tribune

Mieux protéger les défenseurs des droits de l’Homme

Merzouk Touati a suspendu sa grève de la faim après 38 jours.

Comme le montre l’actuelle profusion d’arrestations de défenseurs des droits de l’Homme en Arabie Saoudite, en Algérie et ailleurs dans le monde, les pays qui les font semblent pouvoir agir en toute impunité.

Human Rights Watch et Amnesty International dénoncent actuellement le gouvernement saoudien qui a demandé la peine de mort contre cinq militants des droits de l’homme, dont une femme qui a documenté des manifestations antigouvernementales. « Le reste du monde ne doit pas continuer de détourner le regard pendant que se poursuit cette persécution incessante exercée contre celles et ceux qui défendent les droits humains en Arabie saoudite », affirmait il y a quelques jours de cela la directrice des campagnes pour le Moyen-Orient à Amnesty International Samah Hadid.

En Algérie, Merzoug Touati qui vient de suspendre une grève de la faim de 38 jours a pour sa part été condamné à sept ans de prison pour des textes publiés sur Internet qui ne montrent ni incitation à la violence ni appel à la haine selon Amnesty International. Le gouvernement algérien reste sourd aux demandes de libérations que lui font plusieurs organismes de la société civile algérienne qui ont organisé de nombreuses manifestations.

Face à ces situations, il est actuellement évident que les mesures de protection des défenseurs des droits de l’Homme sont insuffisantes. Depuis l’adoption à Paris de la Déclaration universelle des droits de l’Homme par l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1948, ses défenseurs sont pourtant centraux à son application. En dénonçant les violations que commettent les pays, ils alertent l’ONU et méritent donc à ce titre une protection spéciale.

Pour tenter de la leur donner, une Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme a donc été adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1998. Cette Déclaration ne donne cependant pas aux défenseurs de nouveaux droits. Elle tente de faciliter l’application de ceux existants déjà, de créer des synergies au niveau de la collecte d’informations et d’aider des organisations de défenseurs des droits de l’Homme.

Le nouveau manuel de protection pour les défenseurs des droits humains publié par Protection International en 2009 est éloquent à ce sujet. Cette publication soutenue par de nombreux groupes incluant l’Initiative européenne pour la démocratie et les droits de l’Homme montre comment désarmés sont ceux qui défendent ces droits humains. On y parle de comment protéger ses sources, ses informations et des procédures à prendre pour ne pas être arrêtés. Le chapitre « Détention, arrestation, enlèvement et capture d’un défenseur » se résume à trouver la manière de ne pas se faire capturer ou d’informer le plus rapidement possible ses proches et organismes de défense des droits de l’Homme que l’on vient d’être arrêté.

Si des mécanismes de protection ont été créés comme le Rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des défenseurs, le problème fondamental vient de la Déclaration universelle des droits de l’homme elle-même qu’il n’a que la valeur d’une proclamation de droits. D’ailleurs, dès son adoption, l’Arabie saoudite contestait l’égalité homme femme qui y était inscrite.

Or, comme l’affirme la ministre suédoise des Affaires étrangères Margot Wallström, les droits des femmes sont des droits de l’Homme. Le royaume saoudien et de nombreux autres pays continuent cependant à les violer impunément et d’emprisonner ceux qui les dénoncent.

En ce début de 21e siècle, la communauté internationale doit avoir les outils nécessaires pour empêcher les dirigeants de pays de faire de la répression ciblée contre les militants des droits de l’homme. L’ONU doit de toute urgence adopter une panoplie de règlements pour empêcher qu’ils soient agressés dans quelque pays que ce soit. Ils sont ceux qui sont sur la ligne de front et doivent se battre pour une charte qui a été dûment adoptée par les Nations Unies. Ils devraient en recevoir une protection internationale suffisante pour que tout pays y pense à deux fois avant de les attaquer.

L’Arabie saoudite doit savoir que ces emprisonnements sont non seulement dénoncée par les pays du monde entier qui respectent les droits de l’Homme, mais qu’il y aura des conséquences internationales à ces actions qui sont intolérables. Emprisonner, torturer ou exécuter une personne pour des activités liées à la défense des droits humains devrait entrainer une punition internationale si forte, que tous les dirigeants de tous pays n’osent le faire.

Auteur
Michel Gourd

 




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Choléra : deux premiers cas enregistrés à Tiaret

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DERNIERE MINUTE

Choléra : deux premiers cas enregistrés à Tiaret

Deux premiers cas suspects de choléra ont été enregistrés, dimanche 26 août, à Ksar Chellala, 116 km à l’extrême est du chef-lieu de la wilaya de Tiaret, a-t-on-appris d’une source bien informée médicales locales. 

Il s’agit d’une mère de famille de 48 ans ainsi que de sa fille âgée de 25 ans. Elles ont récemment séjourné dans la région de Blida, précisent nos sources.

Elles présentent des symptômes habituels du choléra (forte diarrhée, vomissement). Les deux patientes ont été admises à l’hôpital de Ksar Chellala en attendant les résultats des analyses médicales.

La population ayant perdu confiance en le gouvernement, la panique a gagné de nombreuses wilayas. Deux personnes sont déjà décédées des suites de cette épidémie. 

Depuis le début de cette épidémie, le ministre de la Santé a brillé par son silence et son incapacité à gérer la situation.

 

 

Auteur
Khaled Ouragh

 




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Le bioterrorisme politique attaque Blida : imagine et vérifie…

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Débat

Le bioterrorisme politique attaque Blida : imagine et vérifie…

Quand la science et l’éducation sont absentes, il faut s’attendre au pire. Soyons sérieux et revenons à la raison.

En période d’incertitude, le public se tourne souvent vers les élus pour des conseils et pour être rassuré. Est-ce que nos élus sont capables de nous rassurer quand le flou nous gouverne ?

Blida a souffert du terrorisme durant 15 ans. Les habitants de Blida sont devenus une cible politique facile.

Mon esprit est libre et n’a aucune tendance politique. Je suis un homme de science. La science ne peut se développer sans imagination et hypothèses. L’imagination n’est pas interdite. Les hypothèses sont nécessaires pour  le progrès de l’humanité.

J’ai lu et j’ai oublié. L’histoire du choléra à Blida m’a rafraichi la mémoire. Je sais qu’en France on est arrivé à la réalisation d’aérosols, d’obus et de bombes chargés de cultures bactériennes sous forme liquide pour disséminer des pathogènes. Les bactéries étudiées sont les agents du charbon, de la peste, du choléra, de la brucellose, de la dysenterie et de la typhoïde.  Imagine et vérifie. Tout est possible.

Dès la plus haute antiquité, des matériaux biologiques tels qu’ordures, cadavres, carcasses d’animaux, poisons (de scorpions, serpents, champignons) ont été utilisés de façon empirique comme armes pour affaiblir l’ennemi ou disséminer la mort.  Peut-être les déchets de l’Aïd tels que les peaux de moutons et autres sont devenus une arme dévastatrice. Imagine et vérifie. Tout est possible.

L’histoire nous informe : On a accusé l’Allemagne d’avoir utilisé les bactéries du choléra et de la peste respectivement en Italie et en Russie. Imagine et vérifie. Tout est possible.

J’imagine, je suppose, je vérifie mes suppositions pour arriver à une conclusion.

L’intérêt récent et rapide pour le bioterrorisme s’est traduit par l’émergence d’une profusion d’informations sur les différents aspects de cette question, mais dont la qualité est toutefois extrêmement variable. Le crime ou tout simplement le manque d’informations, associés à la peur que provoquent les attentats terroristes, ont fait naître un certain nombre de mythes qu’il convient aujourd’hui de propager.

Les attentats terroristes à l’arme biologique inquiètent le monde.  Au nombre des armes biologiques possibles figurent des bactéries et des virus ainsi que des toxines et divers poisons d’origine biologique. Peut-être les controverses  du cinquième mandat sont dans une souche de Vibrio cholerae introduite à Blida. Imagine et vérifie. Tout est possible.

Je justifie le titre en me référant à Renaud Piarroux et Stanislas Rebaudet (Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille) dans leur compte-rendu de juillet 2016. « Le choléra en Haïti historique de l’épidémie et de la lutte Perspectives Recommandations ».  

« Les modalités d’introduction du choléra en Haïti expliquent l’ampleur initiale de l’épidémie. En effet, la contamination massive du fleuve Artibonite par une souche de Vibrio cholerae importée du Népal a provoqué l’infection simultanée de milliers de personnes qui ont bu l’eau de l’Artibonite et des canaux qui en partent. En l’espace de quelques jours, soit le temps nécessaire pour l’incubation de la maladie, plus de 10.000 cas suspects de choléra ont été recensés dans les structures de soins situées le long du fleuve ».  La pollution du fleuve Artibonite avait une relation avec les élections Haïtiennes. Imagine et vérifie. Tout est possible…..

En 1981, le rapport Haig (rapport des Nations unies sur les armes chimiques et microbiologiques) dénonçait l’utilisation par les Soviétiques et leurs alliés, de mycotoxines, les pluies jaunes», pendant les campagnes du Laos, du Cambodge et d’Afghanistan.  Imagine et vérifie. Tout est possible…..

En 2001, après les attentats terroristes du 11 septembre de New York, des lettres mystérieuses, contenant des spores de Bacillus anthracis, furent expédiées à diverses adresses : la première, une semaine après, à une agence de presse en Floride, puis, les semaines suivantes, d’autres à plusieurs agences de presse à New York et à deux sénateurs à Washington DC. Une vingtaine de personnes furent infectées, dont cinq décédèrent. Imagine et vérifie. Tout est possible…..

C. O. M., professeur

Références

  1. Medical Aspects of Biological Warfare 2012. Army Medical Department Center and School (AMEDD&S). U.S. Army Health Readiness Center of Excellence (HRCoE)

  2. http://www.cs.amedd.army.mil/Portlet.aspx?ID=66cffe45-c1b8-4453-91e0-9275007fd157

  3. Arnon S.S., Schechter R., Inglesby T.V. et al. 2001. Working Group on Civilian Biodefense. Botulinum Toxin as a Biological Weapon : Medical and Public Health Management. JAMA 285(8):1059-70

  4. Berche P. 2009. L’histoire secrète des guerres biologiques : Mensonges et crimes d’État. Robert Laffont Ed., Paris. 396 p.

  5. Berche P. 2005. Vers des armes biologiques de nouvelle génération. Persée 70(1):137-146

  6. Binder P. & Lepick O. 2002. Les armes biologiques. Editions Puf.

  7. Bozza W.P, Tolleson W.H., Leslie A., Rosado L.A., Zhang B. 2015. Ricin Detection : Tracking active toxin. Biotechnology Advances 33 :117-123

  8. Christopher G.W., Cieslak T.J., Pavlin J.A., Eitzen E.M. 1997. Biological warfare : a historical perspec-tive. JAMA 278(5):412-417

  9. Deloye F., Schiavo G., Doussau F., Rossetto O., Montecucco C., Poulain B. 1996. Modes d’action molé-culaire des neurotoxines botuliques et tétanique. Médecine/sciences 12 :175-82

  10. Grmek M.D. 1979. Ruses de guerre biologique dans l’Antiquité. Revue des Études Grecques 92(436):141-163

 

Auteur
C.O.M.

 




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Deux morts à Blida, 46 cas confirmés parmi les 139 hospitalisés depuis le 7 août

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Choléra

Deux morts à Blida, 46 cas confirmés parmi les 139 hospitalisés depuis le 7 août

Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a indiqué samedi qu’à la date du 24 août 2018, 46 cas de choléra ont été confirmés parmi les 139 cas hospitalisés depuis le 7 août au moment où un deuxième décès a été confirmé à Blida tandis que l’eau de source de Sidi El Kebir (Tipaza) a été déclarée « interdite à la consommation ».

Le ministère de la Santé a ainsi précisé qu’à la date du 24 août 2018, 46 cas de choléra ont été confirmés parmi les 139 cas hospitalisés depuis le 7 août, relevant que 3 cas ont été enregistrés à Bouira, 25 cas à Blida, 12 cas à Tipaza, 5 cas à Alger, 1 cas à Médéa et 1 cas suspect à Ain Defla. Le ministère qui fait état de deux décès à Blida, a assuré que tous les malades « sont pris en charge » au niveau de l’Établissement hospitalier (EHS) El Kettar et l’Etablissement hospitalier public (EPH) de Boufarik. Il a ajouté également que 39 malades ont été mis sortants et que les cas restants hospitalisés, « évoluent favorablement« .

Eau contaminée

Dans le même sillage, l’eau de source de Sidi El Kebir (Tipaza) a été « condamnée et interdite à la consommation« , après avoir révélé la présence du vibrion cholérique, souligne samedi le ministère de la Santé, dans un communiqué, relevant que le contrôle bactériologique de l’eau de source Hamr El Ain (Sidi El Kebir) de la wilaya de Tipaza a révélé la présence du vibrion cholérique. 

De son coté, le Directeur général de l’Algérienne des Eaux (ADE),Ismaïl Amirouche, a rassuré que l’eau du robinet, qui a soulevé les craintes de certains citoyens, redoutant une contamination de cette eau par un vibrion cholérique, est parfaitement potable est ne présente aucun risque pour la santé. « L’eau du robinet distribuée via les réseaux publics de l’ADE et de la Seaal à travers tout le territoire national est contrôlée quotidiennement. Elle est parfaitement saine, potable et de bonne qualité« , a déclaré M. Amirouche à l’APS, réfutant tout lien entre cette eau et l’épidémie du choléra.

Le directeur de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Fourar, avait annoncé jeudi dans une conférence de presse à Alger, que les cas de choléra enregistrés dans les wilayas d’Alger, Blida, Tipaza et Bouira, étaient des cas « isolés et limités à des familles« , soutenant que la situation était « maîtrisée« .

Le Directeur général de l’Institut Pasteur, Zoubir Harrath, avait affirmé pour sa part que les analyses bactériologiques effectuées par l’Institut sur des échantillons prélevés sur des personnes atteintes, ont confirmé que l’épidémie du choléra s’est propagée à cause du « non-respect des règles d’hygiène » en matière de consommation de certains aliments, excluant, cependant, une contamination liée à la consommation d’eau.

Auteur
APS

 




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Certificat de non-contamination : L’ambassade de France dément les rumeurs

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Choléra

Certificat de non-contamination : L’ambassade de France dément les rumeurs

L’ambassade de France en Algérie a rendu public dimanche 26 août le communiqué suivant.

« Certaines rumeurs diffusées sur les réseaux sociaux, relayées par certains médias, font état de mesures qui auraient été mises en place par le ministère français des Solidarités et de la Santé, s’agissant des voyageurs en provenance d’Algérie.

Ces rumeurs évoquent la nécessité pour les voyageurs de présenter « un certificat médical de non contamination par la maladie choléra », en l’absence duquel « une visite médicale payante serait obligatoire à l’arrivée dans les aéroports français ».

L’Ambassade de France en Algérie dément ces rumeurs sans fondement et précise qu’aucune mesure de ce type n’a été mise en place par le ministère des Solidarités et de la Santé.

 




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Héros de guerre et figure politique atypique, le sénateur John McCain est mort

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Etats-Unis

Héros de guerre et figure politique atypique, le sénateur John McCain est mort

Le sénateur John McCain, pilote torturé pendant la guerre du Vietnam, candidat à la Maison Blanche et figure non-conformiste de la politique américaine, est mort samedi à l’âge de 81 ans, des suites d’un cancer du cerveau.

Le bureau du sénateur républicain a annoncé samedi soir qu’il était décédé dans l’après-midi, entouré de son épouse, Cindy, et de sa famille, après avoir « servi fidèlement les Etats-Unis d’Amérique pendant soixante ans ».

« Ça a été une sacrée aventure », écrivait-il dans dans des mémoires publiés en mai 2018, « The Restless Wave »

« J’ai connu des grandes passions, vu des choses merveilleuses, me suis battu dans une guerre et ai aidé à apporter la paix. Je me suis fait une petite place dans l’histoire de l’Amérique et l’Histoire de mon temps ».

John McCain était soigné depuis juillet 2017 pour un glioblastome, une forme de cancer très agressive avec un très faible taux de survie. Sa famille avait annoncé vendredi qu’il avait décidé de cesser tout traitement, face à l’avancée inexorable de la maladie. Il est mort le lendemain.

A Washington, les drapeaux flottant sur la Maison Blanche et le capitole ont été mis en berne. Immédiatement, les réactions ont afflué pour saluer la mémoire de ce monument républicain, qui s’est fâché avec beaucoup de monde y compris au sein de sa famille politique, mais dont le dévouement patriotique était reconnu par tous.

« John et moi venions de générations différentes, avions des origines complètement différentes, et nous nous sommes affrontés au plus haut niveau de la politique », a déclaré l’ancien président démocrate Barack Obama, qui l’a battu à l’élection présidentielle de 2008.

« Mais nous partagions, malgré nos différences, une fidélité à quelque chose de plus élevé, les idéaux pour lesquels des générations entières d’Américains et d’immigrés se sont battus et se sont sacrifiés ».

Quant au président Donald Trump, qui était en conflit larvé avec le sénateur républicain, il a tweeté un court message de condoléances, sans un mot sur la carrière et la vie de l’homme:

« Mes condoléances et mon respect le plus sincère pour la famille du sénateur John McCain. Nos coeurs et nos prières sont avec vous ! », a écrit M. Trump.

A l’inverse, la plupart des élus et anciens élus américains ont publié un communiqué dans les minutes suivant l’annonce du décès, l’ancien président George W. Bush saluant par exemple un « homme de profonde conviction et un patriote au plus haut degré ».

Mépris pour Trump 

John McCain était soigné dans son Etat de l’Arizona, où ses amis et collègues défilaient depuis des mois pour faire leurs adieux, conscients que la fin était proche.

Malgré son traitement puis son absence de Washington depuis décembre dernier, il était resté relativement actif politiquement. L’été 2017, il avait défié le président Donald Trump, pour les manières et les idées duquel il n’a jamais caché son mépris, en votant contre sa réforme du système de santé.

Il le critiquait ouvertement, le qualifiant de « mal informé » et d' »impulsif » et avait affirmé qu’il ne voulait de lui à ses funérailles.

Et dans ses mémoires, il dénonçait une nouvelle fois la sympathie apparente du président américain pour Vladimir Poutine, le président russe qu’a pourfendu John McCain depuis le Sénat. Lui-même a d’ailleurs été sanctionné par la Russie en représailles à des sanctions de Washington, un motif de fierté pour le vieux sénateur, qui en plaisantait souvent.

John McCain, fils et petit-fils d’amiraux, a d’abord été pilote de chasse, engagé dans la guerre du Vietnam où il fut blessé et emprisonné pendant plus de cinq ans. 

Il fut torturé par ses geôliers, et deviendra au cours de sa carrière politique un farouche opposant à la torture, dénonçant la CIA pour ses pratiques d’interrogatoires « musclés » sous la présidence de George W. Bush.

Après son retour aux Etats-Unis à la fin de la guerre du Vietnam, il se fait élire à la Chambre des représentants, puis est élu sénateur en 1986, un siège qu’il a conservé depuis, sa dernière réélection, en novembre 2016, ayant été la plus difficile, une partie de l’électorat conservateur ne lui ayant pas pardonné d’avoir critiqué Donald Trump.

Il a longtemps cultivé l’image d’un républicain indépendant au franc parler, mais il échoue aux primaires républicaines en 2000 face à George W. Bush. En 2008, il emporte cette fois l’investiture de son parti, mais perd face à Barack Obama.

Il était ensuite resté au Sénat, sa deuxième maison depuis plus de trente ans.

Considéré comme un interventionniste en politique étrangère, persuadé que l’Amérique devait défendre ses valeurs dans le monde entier, il avait été un des partisans les plus farouches de la guerre d’Irak, et continuait à promouvoir un rôle militaire américain fort à l’étranger, se marginalisant au fil des années dans un parti républicain désireux de se recentrer sur les priorités domestiques.

Dans les années 2010, il a assisté consterné à l’ascension de la mouvance du Tea Party au sein de son parti, qu’il n’a pu contenir. Il défendait inlassablement une hausse du budget militaire, et dirigeait jusqu’à sa mort la commission des Forces armées du Sénat.

D’autres causes ont animé sa carrière, notamment la réforme du système d’immigration, ou encore celle du financement électoral.

Auteur
AFP

 




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