16 mars 2025
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Bouteflika importera des imams du Golfe et d’Egypte

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Prédication

Bouteflika importera des imams du Golfe et d’Egypte

C’est le Président Bouteflika en personne qui aurait donné instructions, selon plusieurs médias, pour que des imams soient importés d’Arabie Saoudite, du Yémen et autre Egypte. Cette décision est pour le moins étrange. L’Algérie serait-elle donc en manque d’imams ? 

En effet, le ministre algérien des Affaires Religieuses, Mohamed Aïssa, a indiqué que son département va faire appel à des imams de la mosquée El-Azhar d’Egypte, de la mosquée de la Mecque, du Yémen et du Bahreïn pour « former les imams » qui vont officier à la grande mosquée d’Alger. Il a en outre souligné que son département va exiger à ce que « le référent religieux national » soit enseigné lors de ces sessions de formations.

Les Algériens savent les dégâts causés par les enseignants et imams ramenés d’Egypte et autres pays arabes dans les années 1970, il est pour le moins curieux que les autorités décident de recourir encore une fois à des imams d’Orient dont les référents religieux et culturels ne sont pas les mêmes que ceux des Algériens. Aussi, si l’on observe, les pays cités sont déjà en proie à la propagation d’un islam salafiste des plus rétrogrades. 

Les plus persifleurs vont rappeler que l’Algérie importe tout, pourquoi pas les imams ?

Auteur
La rédaction

 




Les recettes pétrolières en nette hausse au 1er semestre 2017

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Fiscalité

Les recettes pétrolières en nette hausse au 1er semestre 2017

Les recettes de la fiscalité pétrolière effectivement réalisées au 1er semestre 2017 ont enregistré une hausse de près de 27% par rapport à la même période de 2016, tandis que les dépenses budgétaires ont connu une tendance baissière, a appris l’APS auprès du ministère des Finances.

Entre janvier et fin juin 2017, les recettes fiscales pétrolières recouvrées ont augmenté à 1.121,3 milliards de dinars (mds DA) contre 883,14 mds DA sur la même période de 2016.

Cette hausse intervient dans le sillage de l’augmentation des cours pétroliers qui avaient largement dépassé les 50 dollars au 1er semestre sachant que la Loi de finances 2017 (LF 2017) a été élaborée sur la base d’un prix référentiel de baril de pétrole à 50 dollars.

Pour rappel, la LF 2017 table sur une fiscalité pétrolière annuelle de 2.200 mds DA.

Quant aux ressources ordinaires, elles ont enregistré une forte hausse de l’ordre de 75% en se chiffrant à 2.500,8 mds DA au 1er semestre 2017 contre 1.433,4 mds DA au 1er semestre 2016.

Dans le détail, les ressources ordinaires sont composées de recettes fiscales ordinaires (1.433,6 mds DA contre 1.335,8 mds DA), de recettes ordinaires (137 mds DA contre 94,62 mds DA), des recettes d’ordres, dons et legs (15 millions de DA contre 21 millions de DA) ainsi que des recettes exceptionnelles (930,4 mds DA contre 3 mds DA).

Ainsi, les recettes budgétaires globales (fiscalité pétrolière et ressources ordinaires) effectivement réalisées ont atteint 3.622,05 mds DA contre 2.316,6 mds DA, en hausse de plus de 56% entre les deux périodes de comparaison.

La LF 2017 prévoit des recettes budgétaires annuelles de 5.635,5 mds DA.

Pour ce qui est des dépenses budgétaires effectivement engagées entre janvier et fin juin 2017, il est constaté qu’elles ont connu un recul de plus de 5% par rapport à la même période de 2016.

En effet, elles se sont établies à 3.876,5 mds DA contre 4.100,3 mds DA avec un recul à la fois des dépenses de fonctionnement et celles d’équipement.

Les dépenses de fonctionnement ont diminué à 2.473,16 mds DA contre 2.527,7 mds DA, en baisse de 2%.

 

 

Auteur
APS

 




Le président Macron sera à Alger le 6 décembre

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Algérie-France

Le président Macron sera à Alger le 6 décembre

Emmanuel Macron se rendra en Algérie le 6 décembre. C’est le président français en personne qui l’a annoncé en réponse à un habitant qui l’interpellait lors d’un bain de foule pendant une visite dans le nord du pays, à Tourcoing. L’information n’est pas passée inaperçue, cette visite a été le sujet d’échanges et spéculations. 

Lire aussi : Bouteflika-Macron : beaucoup de bavardage pour peu de choses 

Il faut dire que son dernier déplacement à Alger avait marqué les esprits.  « J’ai toujours condamné la colonisation comme un acte de barbarie. La barbarie fait partie d’un passé que nous devons regarder en face en présentant nos excuses à l’égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes », avait-il soutenu à la chaîne Echourouk News avant son élection à la présidence française. 

Cette déclaration lui a valu de nombreuses attaques de tous les camps politiques, à droite comme à gauche. C’est dire que la question du passé colonial français demeure un sujet explosif parmi la classe politique et l’opinion. 

L’agenda des réceptions officielles à Alger est fonction de l’état de santé du président Bouteflika. On se souvient qu’Angela Merkel a dû annuler sa visite à Alger à la dernière minute. Depuis mars 2013 et les nombreuses hospitalisations en France, le chef de l’Etat (80 ans) ne reçoit que très rarement des officiels étrangers. 

Auteur
Avec AFP

 




La création du FFS et la résistance politique (IV)

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Dossier. Abdelhafidh Yaha : un homme, un vrai :

La création du FFS et la résistance politique (IV)

 Yaha Abdelhafid (à gauche) avec Aït Ahmed et l’aspirant Si Arezki. Photo prise pendant le maquis du FFS.

Dans la partie précédente, nous avons examiné la situation qui portait à la naissance de formes de résistance citoyenne au putsch militaire de 1962, malgré les retournements de veste de personnalités politiques et militaires, et les compromissions du P.C.A. [Parti «communiste» algérien]. Ils ont préféré profiter, chacun à sa manière, de la situation arbitraire créée.

Concernant le P.C.A., on constate qu’il est dans sa nature idéologique même de « louvoyer » avec le pouvoir, sous prétexte de « soutien critique ». Ce genre de parti, depuis Karl Marx (1), aime trop le Pouvoir et l’État, pour savoir s’en distancer de manière convenable, en choisissant résolument le peuple dominé. Nous avons déjà eu le parti « communiste » français qui mit un certain temps avant de reconnaître la légitimité de la guerre de libération nationale algérienne. Il en fut de même de sa « succursale » algérienne. Par la suite, dans la « logique » de ce parti, vint le « soutien critique » aux chefs de la dictature nouvelle, masquée de « socialisme spécifique ».

Alors, demanderait-on, comment expliquer qu’un Si Lhafidh et d’autres de ses compagnons n’ont pas suivi le courant s’’”adaptant” à la nouvelle situation de dictature militaire ? Voici l’explication. Elle est fondamentale et constitue une des clés de l’histoire algérienne jusqu’à aujourd’hui :

« Malgré nos uniformes (2), nous nous considérons toujours comme des militants. Tout occupés à résoudre les problèmes de la population et à édifier notre État, nous ne réfléchissions pas en militaires mais en militants. »

Et cela, au point qu’ils ont transformé des casernes en… écoles !

Ainsi, naquit un nouveau parti. Dans une première phase, sa lutte était limitée au domaine politique.

« Contre le coup de force, le Front des Forces Socialistes avait refusé le bâillon comme étendard de l’Algérie indépendante en se dressant, en cet été trouble de 1963, contre l’arrogance des nouveaux maîtres du pays. La dictature en marche nous avait contraints, nous, combattants de l’intérieur, à reprendre le chemin des maquis pour jouer les prolongations.

Ce livre [le tome 2] est l’histoire du FFS, feu sacré entretenu pendant un quart de siècle pour résister à la dictature des faussaires. Au crépuscule de ma vie, j’estime qu’il est temps d’en faire l’inventaire et de dire des vérités. Y compris les plus amères… »

Toute l’originalité de ce témoignage, par rapport à d’autres, est précisément la révélation totale, preuves concrètes à l’appui, des vérités « les plus amères ». Résultat ? Nous verrons le prix que leur auteur aura à payer, même de la part de personnages les plus surprenants.

Mais revenons à la création du F.F.S (voir plus bas la vidéo). Abdelhafid Yaha explique les motifs fondamentaux de sa création.

« L’Algérie qu’incarne le pouvoir politique n’est pas celle dont nous avions rêvée dans les maquis. Installés à la tête de l’État par la force, ces hommes représentent tout ce qui nous était étranger : le clanisme, la prédation, le clientélisme et l’usurpation des symboles de la Révolution.

L’Algérie mérite mieux et nous ne pouvons nous taire plus longtemps. Après quelques mois d’observation, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il fallait agir. Car, ne rien faire, c’est renier notre combat et trahir le serment fait à nos martyrs.

Nous décidons alors de créer un mouvement d’opposition comme réponse politique aux errements autoritaires d’un pouvoir de fait accompli imposé par la force. Le FFS est proclamé le 29 septembre 1963. »

Si Lhafidh en explique ainsi la genèse :

« Fidèle à mes convictions j’ai très tôt pris mes responsabilités pour poursuivre la lutte. Il était dans le droit fil de la plate-forme de la Soummam de nous opposer au pouvoir personnel. Afin de continuer le combat inachevé pour la liberté et la démocratie, je me suis dressé, avec d’autres anciens militants nationalistes, contre le régime autoritaire de Ben Bella-Boumediene. En juin 1963, à l’initiative du colonel Mohand Oul Hadj, Krim Belkacem et moi-même nous avons décidé de lancer un mouvement d’opposition. Deux mois plus tard, celui-ci prendra le nom du Front des Forces socialistes. » (3)

Régionalisme ou patriotisme ?

Si Lhafidh fournit, alors, la première des informations occultées, au sujet de ce parti d’opposition :

« Contrairement aux allégations de la propagande officielle qui tente de nous isoler, ce n’est pas une région d’Algérie qui s’est dressée contre le reste du pays. Car, cette terre est la nôtre dans toute sa splendide immensité. Au demeurant, la présence parmi nous de femmes et d’hommes originaires de plusieurs régions, révoltés par le pouvoir personnel, l’arbitraire et la chasse aux contestataires, atteste de notre volonté commune de freiner l’autoritarisme en marche. »

La réalité sur laquelle la propagande officielle jouait était celle-ci : « La Kabylie devient très vite la plaque tournante de l’opposition. »

Nous avons là une explication sur l’une des manières de la caste dominante indigène, bonne élève de la caste colonisatrice passée, d’appliquer la règle de l’empire romain : « diviser pour régner ». Cette règle consiste à manipuler le régionalisme, en l’occurrence Kabyles-« Arabes », pour perpétuer sa domination.

En effet, supposons que le mouvement d’opposition du FFS fusse né en Oranie. Aurait-on dit que ce sont les Oranais qui « se dressent contre le reste du pays », notamment contre les Amazighes ? La réalité est simple. La Kabylie fut l’une des régions, avec les Aurès (deux territoires montagneux où sévissait la plus grande misère), qui a souffert le plus lors de la guerre de libération nationale. Dans le premier tome, Si Lhafidh en fournit les preuves ; toutefois, jamais il n’en tire une quelconque « fierté régionaliste », mais, en authentique patriote algérien, il a toujours en vue l’ensemble du territoire national. Vue l’importance de l’argument, aujourd’hui, répétons son affirmation, à peine mentionnée ci-dessus : « cette terre est la nôtre dans toute sa splendide immensité ».

L’autre motif qui fit de la Kabylie la région qui s’opposa le plus à la dictature militaire, notamment par rapport aux Aurès, fut l’existence de militants plus conscients, influencés par la conscience plus profonde et plus éclairée des émigrés algériens, notamment kabyles, en France.

Ainsi, le F.F.S., contrairement aux allégations officielles du régime, fut une réaction de la partie la plus consciente, la plus résolue et la plus proche du peuple algérien, dans son ensemble. Preuve en sont les faits que Si Lhafidh fournit dans son témoignage.

Lire aussi : Du putsch militaire de 1962 à la veille de la création du FFS (III)

À propos d’un chef historique

On arrive à une autre révélation de Si Lhafidh. Il s’agit des comportements assumés par Hocine Aït Ahmed, l’un des dirigeants historiques de la guerre de libération nationale.

Une première fois, Si Lhafidh et ses compagnons, notamment Mohand Oulhadj, ex-colonel de la wilaya III, durant la guerre anti-coloniale,  lui proposent de se joindre à eux pour la formation du parti. Il refuse et propose un … « coup de force militaire ». Les deux autres le rejettent. Si Lhafidh écrit :

« Mohand Oulhadj ne cache pas sa déception :

– Ce n’est pas la première fois qu’Aït Ahmed refuse d’être à nos côtés. Même lorsque le clan d’Oujda est entré de force avec l’armée de l’extérieur, il n’a pas voulu être parmi nous pour défendre la légitimité du GPRA [Gouvernement Provisoire de la République Algérienne]. A l’époque, rappelez-vous, on l’avait invité à nous rejoindre, mais il a préféré partir en France.

C’est la deuxième fois qu’il nous fait faux bond… « 

Finalement, Hocine Aït Ahmed finira par accepter d’être le secrétaire général du F.F.S. Mais il faut lire le compte-rendu des événements qui le portèrent à ce poste, et quel fut l’importance du rôle de Si Lhafidh dans cette promotion. Ainsi, l’on découvrira une certaine manipulation de la vérité, au profit de Aït Ahmed, et au détriment du second. Les motifs de cette occultation seront présentés dans la dernière partie de ce dossier.

Ceci dit, il est très instructif de lire la déclaration de proclamation du FFS. Voici le début :

« La résistance du peuple algérien au coup de force constitutionnel a acculé le régime à découvrir son véritable visage. Les tenants du pouvoir ont recouru aux méthodes coloniales de corruption et de menaces les plus basses et les plus odieuses afin de bâillonner et de truquer la volonté populaire.

Le masque est tombé. La légende du zaïm [en arabe, le chef « génial et infaillible »], du militant suprême, du super-khalife [en référence aux souverains des dynasties arabes du passé] a crevé comme un ballon de baudruche. Par son abstention, encore plus massive, le peuple algérien a dit, le 15 septembre, un NON net et vigoureux au despotisme oriental et à ses instruments néofascistes. Les deux mascarades électorales ont clarifié la situation politique et fait apparaître l’opposition d’un homme assoiffé de pouvoir aux traditions révolutionnaires et démocratiques de notre peuple, d’une minorité d’usurpateurs à la majorité des citoyens, d’un clan à la nation, d’un groupe d’inconditionnels à l’ensemble des militants, pour qui la construction du socialisme est inséparable du respect de la personne humaine, de la liberté et de l’adhésion consciente.

Le potentat règne malgré le peuple et contre le peuple, et déjà en violation flagrante de la pseudo-constitution. La torture sévit dans les locaux de la PRG [Police des Renseignements Généraux], de la gendarmerie et de la sécurité militaire. La pseudo-constitution rejoint les serments de carrefours, les promesses de coulisses et les innombrables engagements solennels pris et trahis par Ben Bella. »

À la lectrice et au lecteur de constater quelles sont les différences et les ressemblances entre cette époque de 1963 et l’actuelle de 2017. Ainsi, on découvre la logique et la nature des régimes qui ont dominé l’Algérie depuis l’indépendance.

Du colonialisme au néo-colonialisme

Le 30 septembre 1963, revient sur le devant de la scène le problème des ex-officiers de l’armée française, dans une déclaration publique du FFS :

« Le cycle est bouclé. Après l’enlèvement du Colonel Saout El-Arab il y a deux mois, après le relèvement de ses fonctions du Colonel Si Othmane, après la mise sur la voie de garage du Colonel Zbiri et devant les menaces qui pèsent sur le Colonel Chaâbani, la séquestration du Colonel Si Hassan et de ses frères de combat dans le but de leur extorquer, malgré leur qualité de députés, et en violation de leur immunité parlementaire, des déclarations incompatibles avec leur dignité et leur honneur de militants, un des derniers chefs de l’intérieur, le Colonel Mohand Oulhadj, vient d’être relevé de ses fonctions (…) Ainsi apparaît la volonté du pouvoir d’éliminer définitivement tous les militants révolutionnaires de l’intérieur au profit des ex-officiers de l’armée française. »

Pendant ce temps :

« (…) des dizaines de militants ou sympathisants du FFS seront jetés en prison, sans le moindre procès. Pire encore, l’Algérie qui avait interpellé la conscience universelle sur l’usage de la torture pendant la guerre de libération nationale, se retrouve dans le camp des tortionnaires contre ses propres enfants. Le cri des suppliciés du centre d’interrogatoire de Notre-Dame d’Afrique dirigé par le sinistre commissaire Hamadache, hante encore les cauchemars des centaines de patriotes qui ont subi « la question ». Chef d’une police parallèle dépendant de la Présidence et assuré d’une totale impunité, Hamadache n’a pas hésité à enlever des militants, à pratiquer les pires tortures et à commettre de nombreux assassinats. »

En présence d’une telle situation générale (domination de caste, et répression des opposants voulant réellement la démocratie en faveur du peuple), ceux qui se proclamaient « progressistes » et « démocrates » sont restés sinon dans un silence assourdissant, du moins ont formulé des paroles accommodantes, au nom du sacro-saint « soutien critique », dont le nom réel est compromission.

Que fut, alors, la réaction des militants du F.F.S. ? Elle sera exposée dans la partie suivante.

K. N.

Email : kad-n@email.com

Notes 

(1) Voir la critique de Michel Bakounine contre le concept de « dictature du prolétariat » (en

réalité, une formule inédite pour justifier l’existence de l’État, sous une autre forme) et contre le parlementarisme (pratiqué par K. Marx et F. Engels, au détriment de l’opposition radicale).

(2) Si Lhafidh était officier l’A.L.N., Armée de Libération Nationale, combattant à l’intérieur.

Les mots entre crochets sont les miens ; ils fournissent les clarifications aux personnes non familiarisées avec les faits présentés.

(3) Citation extraite du tome 1, déjà cité dans la première partie de ce dossier.

 

Auteur
Kadour Naïmi

 




Lakhdar Madjen prend la tête du club en attendant…

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Jeunesse sportive de Kabylie

Lakhdar Madjen prend la tête du club en attendant…

Longtemps sous le contrôle d’un Hannachi connu pour sa proximité du pouvoir, la JSK vient de passer sous la présidence d’un autre homme du pouvoir, Lakhdar Madjen, cadre de l’ancien parti unique, candidat malheureux à de nombreuses élections à Tizi-Ouzou.
L’ère Hamid Sadmi a duré deux mois seulement. Elle aura finalement servi surtout à éliminer Mohand Cherif Hannachi pour laisser sur un plateau le club cher aux supporters du Djurdjura à un cacique du pouvoir et néanmoins hommes d’affaires prospère. Devant la complexité de la situation, l’ancien défense de la JSK s’est montré incapable de redresser le club, trahi sans doute par des hommes qui lui avaient miroité de renflouer les caisses du club. 

Depuis le début novembre, Lakhdar Madjène est installé à la présidence appuyé par deux adjoints, Azeddine Ait Djoudi et Mohamed Zaououi. Mais rien ne semble définitivement acquis. Le capital de la JSK pourrait être ouvert pour attirer les capitaux des industriels locaux. Comme le patron de Cevital qui a montré son intérêt pour le club par le passé. Une réunion de l’AG est prévue pour le 21 novembre. Là encore rien n’est acquis puisqu’on sait qu’Issad Rebrab est en conflit feutré (pour l’heure) avec le clan qui tient la présidence. Ce dernier, chatouilleux sur les symboles, et surtout quand on connaît toute la symbolique que porte la JSK pour la Kabylie, pourrait lui barrer la route encore une fois. 

Auteur
Sofiane Ayache

 




Eliminée par la Suède, l’Italie n’ira pas en Russie

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Mondial-2018

Eliminée par la Suède, l’Italie n’ira pas en Russie

L’Italie éliminée du Mondial 2018. Photo AFP

Le Mondial en Russie aura lieu sans les volubiles italiens. Sans Buffon qui ne deviendra pas le premier joueur à disputer six Coupes du monde, sans les guerriers Chiellini et Barzagli, sans les promesses Insigne, Belotti ou Verratti. L’Italie n’a pas réussi à battre la Suède lundi en barrage retour à Milan (0-0) et elle ne jouera pas le Mondial l’été prochain en Russie, du jamais vu depuis 1958 en… Suède. Le ticket revient donc à la Suède qui, sans Ibrahimovic et en ayant fait extrêmement peu en 180 minutes, retrouve la Coupe du monde pour la première fois depuis 2006 à la faveur de sa victoire 1-0 de l’aller. 

L’Italie toute entière ou presque va donc découvrir l’année prochaine à quoi ressemble une Coupe du monde sans « sa » Squadra Azzurra ». Ca n’est arrivé que deux fois, en 1930 et en 1958, autant dire que le souvenir est assez flou. Mais il n’y a pas que dans la Péninsule que cette élimination va faire un vide. Car l’Italie est un géant de la compétition, avec quatre titres, deux finales et deux places dans le Top 4. L’Italie pourtant est déjà allée en Coupe du monde avec des équipes simplement moyennes et elle y a même souvent très bien figuré. Mais ne pas parvenir à marquer un but en deux matches à ces Suédois tout justes solides est une faute grave.

Le sélectionneur Gian Piero Ventura, qui aura choisi de mourir avec ses mauvaises idées et n’aura donné qu’un quart d’heure de jeu en deux matches à Lorenzo Insigne, son plus grand talent, n’y survivra sans doute pas. Mais c’est toute l’Italie du football qui ne pourra désormais pas s’épargner une vaste réflexion sur son organisation et sur sa formation, même si cela semble paradoxal à un moment où la Serie A se porte nettement mieux qu’il y a quelques années.

Avant la désolation et les larmes du coup de sifflet final, l’ambiance à Milan a tout de même été superbe et a confirmé que le choix de San Siro, qui a réussi son avant-match, était le bon. Pendant que le vaisseau milanais tremblait, secoué par les sauts et les hurlements de plus de 70 000 tifosi, les joueurs italiens ont tenté de faire leur part de travail et de renverser le robuste 11 suédois. Ils ont failli y parvenir en fin de première période, avec deux occasions très franches signées Immobile (40e) puis Florenzi (45e). Ils ont mis du rythme, un peu plus en tout cas que lors du match aller, joué à une lenteur terrifiante. Mais ils ont beaucoup raté, encore, avec des centres imprécis et peu de jeu dans l’axe malgré les efforts de Jorginho.

Bouffon en larmes

Le match alors était surtout tendu, avec des penalties réclamés des deux côtés, quatre avertissements avant la pause, de l’inquiétude pour Bonucci qui a joué un bon quart d’heure sur une jambe et beaucoup de contestations. En seconde période, Bonucci a enlevé le masque qui protégeait son nez cassé à l’aller et c’est tout San Siro qui a poussé encore un peu plus fort. Florenzi d’une belle volée (63e), Immobile (64e) ou surtout El Shaarawy, frustré par une belle parade d’Olsen (87e), ont cru marquer et offrir à Buffon au moins 30 minutes de plus sous le maillot Azzurro. Mais l’Italie, globalement décomposée depuis sa défaite en septembre en Espagne (3-0) n’a pas marqué et Buffon a commencé à pleurer. Pour lui, l’heure de la retraite internationale est arrivée, à 39 ans et après 175 sélections. Un autre vide immense est à combler.

Auteur
Avec AFP

 




Devenir maire : engagement, témérité ou inconscience ?

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Elections locales

Devenir maire : engagement, témérité ou inconscience ?

La fête, le spectacle et les agapes continuent à accompagner la campagne électorale pour les élections communales et de wilaya du 23 novembre prochain. Comme on continue à enregistrer les dérives verbales, qui sont loin d’être des « peccadilles » sur les chemins d’une entreprise de persuasion, y compris de la part des hauts responsables de partis impliqués dans les joutes électorales.

Cela a commencé par l’inénarrable Djamel Ould Abbes, secrétaire général du FLN, qui est, en toute apparence, pris par une sorte de delirium tremens, prolongeant une vieille inclination à la flagornerie et aux génuflexions les moins soupçonnables devant les maîtres du moment. Les médias et les réseaux sociaux ont eu tout le loisir de rapporter les facéties de celui qui se prétend comme ancien camarade de classe d’Angela Merkel. À supposer que cela fut vrai- malgré l’énorme différence d’âge- en quoi une telle éventualité ou une telle coïncidence peut constituer un quelconque mérite ou donner lieu à un quelconque titre?

Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, s’est senti, ces derniers jours, dans l’obligation de riposter à des flèches venant du camp ami, celui précisément d’Ould Abbès, allant jusqu’à user d’un langage qui ne lui est pas coutumier, lui le manieur de chiffres et d’estocades bien dressées.

En tout état de cause, le niveau de la communication politique connaît probablement ses heures les plus sombres à l’occasion des harangues qui sont en train d’être débitées chaque jour depuis plus de deux semaines.

Ce degré zéro de la communication, les enjeux entourant les élections locales sont, le moins que l’on puisse dire, assez mal cernables dans un contexte où le pays n’arrive pas encore à bénéficier d’un minimum de visibilité quant aux chances et à la manière de dépasser la crise financière qui l’affecte depuis juillet 2014. Une crise qui, en réalité, n’est qu’une mise à nu d’une grande crise souterraine, latente, en œuvre depuis des années, laquelle a structuré tout l’appareil économique, la morale politique et le niveau culturel du pays.

Hormis la caution du taux de participation à laquelle s’attache maladivement le pouvoir politique, le scrutin du 23 novembre ne charrie que peu d’enjeux sur le plan de la gestion des affaires publiques locales, et pour cause. La limitation manifeste des prérogatives des élus par rapport à la marge de manœuvre dont disposent le wali et le chef de daïra, le déficit budgétaire chronique de plus de 1000 communes, sur les 1541 communes du pays, ainsi que la baisse drastique du niveau culturel des prétendants à la gestion des affaires publiques, tous ces facteurs et bien d’autres encore ont fini par émousser la curiosité, la détermination et l’enthousiasme des administrés-électeurs, eux qui sont majoritairement déjà échaudés par la prestation l’engagement sur le terrain des élus des mandats passés.

Le poids des archaïsmes

La présente fièvre électorale qui s’empare des candidats « récidivistes » pousse ces derniers à faire feu de tout bois, allant jusqu’à réclamer la paternité de projets sectoriels qui ne leur doivent pourtant rien. Ils s’attribuent le mérite d’avoir canalisé des projets de route ou d’électrification, souvent décidés au niveau des ministères.

Ce serait là, sans doute, un moindre mal, le clanisme et le tribalisme ne venaient pas corser la situation et lui conférer les contours d’une guerre des tranchées. Éreintés par de telles pratiques, des citoyens n’ont pas hésité à regretter les anciens délégués exécutifs communaux (DEC), sorte d’administrateurs qui avaient remplacé, en 1992, les maires issus du FIS dissous.

Ce sentiment est pourtant loin d’être mû par la volonté d’enfreindre les voies de la démocratie, dont la plus usuelle et la plus probante demeure le système électoral. Elle exprime a plutôt tendance une profonde insatisfaction, voire une grave frustration, face à la gestion locale. Les citoyens s’en prennent, à tort ou à raison, au président de l’Assemblée communale. Ce dernier, comme « la plus belle fille du monde », ne peut, pourtant, donner que ce qu’il a.

Il se trouve que depuis au moins 2015, les maires voient les plans communaux de développement (PCD) se réduire en peau de chagrin, après plus d’une décennie d’embellie financière passée, par les édiles municipaux, à refaire les trottoirs, acquérir des véhicules de tourisme et assister, impuissants, à inondations des villages et villes.

D’autres se sont livrés à des transactions douteuses, allant jusqu’à traîner des centaines d’élus en prison. En outre, le tribalisme qui nourrit les choix électoraux des populations fait que les élus ne sont pas nécessairement les plus compétents ou les plus instruits, mais, plutôt, les plus influents, disposant d’un certain « charisme », dût-il être induit par la position sociale ou une richesse matérielle dont l’origine n’est pas tout à fait établie. En d’autres termes, l’acte de vote lui-même demeure prisonnier de schémas archaïques qui font prévaloir le rang et l’argent sur les compétences managériales ou techniques. Il n’est malheureusement pas rare de rencontrer, en ce début du 21e siècle, des maires à la limite de l’analphabétisme.

Il se trouve aussi que, dans une grande partie des cas, les partis politiques moulent leur action et leur stratégie dans ces archaïsmes sociaux, au point de ne pouvoir proposer comme candidats aux élections locales qu’une catégorie de personnels assoiffés de promotion sociale via la gestion des affaires locales. Afin de corriger quelque peu les distorsions issues des choix électoraux, le gouvernement a essayé d’encadrer les élus par des formations rapides dans le domaine de la gestion administrative et comptable et dans le domaine de la passation des marchés publics.

Représentation problématique et défaut de management

Lorsque les présidents d’APC ont été convoqués pour plusieurs séances de formation à partir de 2007, les concernés et les citoyens qui tiennent à la réhabilitation du poste et de la fonction du responsable de la première cellule de base de la République, ont applaudi à une initiative qui avait réellement tardé à prendre forme. Mieux valait, sans doute, tard que jamais, avaient estimé les citoyens qui étaient en attente de l’amélioration des services publics et du cadre de vie. Le management dont il était question avait porté sur différents domaines liés à la législation, la comptabilité, la gestion de l’environnement et des autres services publics.

Les élus municipaux- le maire et les membres de l’exécutif communal- sont censés greffer à l’habit d’une représentation politique, caractérisée jusqu’ici par une effrayante vacuité, un contenu palpable, susceptible de se traduire dans la vie économique et sociale des citoyens. On a admis presque par fatalité une certaine division du travail au sein des assemblées communales, où la routine se joint à la médiocrité pour aboutir à une perversion qui participe au statu quo général du pays. Ainsi, le pivot de la mairie se trouve être le secrétaire général sans que son poste et les missions techniques qui lui sont dévolues soient correctement valorisés.

Les mairies souffrent du déficit en ressources humaines affectant leurs services techniques (urbanisme, hygiène espaces verts, agriculture, travaux publics,…). Le président de l’APC, de son côté, cumule les attributs de la représentation politique, les fonctions de premier magistrat de sa commune et de président de l’exécutif communal, ainsi que la symbolique de représentation sociale (famille, aârch, village,…). Trop étendues ou pas assez claires, les attributions du maire sont, en tout cas, tronquées de cette exigence que l’on cherche chez tous les candidats à des postes de gestion. Assurément, ici, plus qu’ailleurs, les valeurs morales et les compétences managériales du titulaire du poste engagent l’avenir de la communauté et du territoire qu’il administre.

De là, se posent aussi avec grande acuité les critères qui peuvent servir de base du choix du maire par les électeurs. Dans une société où les appartenances tribales et le poids du statut social du candidat ont une terrible avance sur les critères de compétence et de rectitude morale, la gestion moderne de la municipalité ne peut que ressentir, dans ses différentes articulations, ce retard culturel et sociologique. À ces écueils et obstacles de toutes sortes, nourris par des réalités sociales pas toujours au niveau escompté, s’ajoutent les effets d’une hypercentralisation historique de l’Etat, qui réduit la marge de manœuvre des élus à la portion congrue.

Les présupposés d’une mutation positive

La gestion du pays et de ses différents territoires étant très longtemps focalisée sur la seule machine administrative de l’État, personne n’y trouve réellement son compte, si on excepte les fils réticulés de la corruption et les gisements de clientélisme, lesquels exploitent à leur avantage la concentration des pouvoirs et de l’opacité de gestion qui lui est intimement liée. Signe des temps, cinq ans après sa révision, on compte encore réviser une nouvelle fois le code de la commune.

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia en a fait l’annonce il y a deux semaines de cela. Mieux ou pire, le gouvernement, depuis le début de la crise financière, est hanté par l’idée d’assigner aux communes des missions de développement, d’animation du mouvement d’investissement et de création de richesses. Le moins que l’on puisse dire est que, sur tous les plans – économie, finances, mode de recouvrement fiscal, législation, aménagement du territoire,…etc.-, le contexte se prête difficilement, et c’est un euphémisme, à de telles ambitions. L’on sait pertinemment que presque rien n’a changé, de façon substantielle, dans le sens de l’amélioration, pour que de telles missions aient la garantie optimale d’être prises en charge de façon efficace et correcte. Imparablement, au-delà de la simple révision du code communal, la crise multidimensionnelle que vit le pays requiert des changements plus profonds, où la décentralisation est supposée ne pas être un vain mot et où le système même de la représentation politique est censé bénéficier d’une mutation qui le mettrait au diapason des aspirations de la société et des défis de la modernité politique.

A. N. M. 

Auteur
Amar Nait Messaoud

 




Le coup d’Etat a déjà eu lieu

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Chroniques du temps qui passe

Le coup d’Etat a déjà eu lieu

En recevant le message de félicitations signé Abdelaziz Bouteflika, à l’occasion du 14 juillet (*), François Hollande s’en est-il amusé ou vexé ? Un homme convalescent qui a la force et la lucidité de rédiger un si long texte protocolaire est donc sorti d’affaire et cela devrait réjouir le président français qu’on a entendu souhaiter un rapide retour d’Abdelaziz Bouteflika dans son pays. Mais non ! Bouteflika ne rentre toujours pas chez lui. Il prolonge un interminable séjour à l’établissement de santé des Armées des Invalides à Paris où, dit-on, il suit des séances de « rééducation » après son hospitalisation à l’hôpital du Val-de-Grâce. 

Est-ce la vérité ?  On ne sait pas. On ne sait plus. Personne ne sait d’ailleurs, sauf un cénacle très fermé, d’où émerge la tête du frère cadet du président, Saïd Bouteflika, 56 ans, qui fait office d’intendant de la République. Mais personne ne croit à la fable du malade assez rétabli pour adresser un message de félicitations à l’occasion du 14 juillet, mais pas suffisamment guéri pour regagner sa maison.

Du reste, les récentes images tournées à l’occasion de la visite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et du chef d’Etat-major de l’armée, le général-major Ahmed Gaïd Salah au président de la République le 12 juin dernier, sont éloquentes. Les Algériens avaient découvert sur leur télévision un homme totalement amoindri, visiblement aphasique et peut-être même partiellement hémiplégique. Comment croire qu’une personne si handicapée puisse diriger les affaires de l’Etat ? Et le ferait-il qu’il serait hors-la-loi. C’est une dame encore inconnue du grand public qui vient de nous l’apprendre : le pouvoir algérien, déjà illégitime, est désormais illégal. Depuis près de trois mois, il dirige les affaires du pays en totale violation de ses propres lois. La constitutionaliste Fatiha Benabou révèle, en effet, que les actes de gouvernement ne peuvent être décidés à partir d’un territoire étranger. « Le sceau de l’Algérie ne doit pas sortir du territoire national. C’est une question de souveraineté nationale », nous dit-elle, disqualifiant, du coup, toutes les dernières décisions prises par le président Bouteflika à partir de Paris. 
Nous sommes donc bien face à une usurpation de prérogatives présidentielles par un groupe on identifié qui décide à la place d’un président malade. Cette coterie, qui fait signer le président ou qui signe à sa place, cherche à gagner du temps, remplir le vide, jusqu’à la guérison d’Abdelaziz ou, tout au moins, une amélioration qui permettrait de donner l’illusion qu’il est toujours à la tête du pays. C’est capital pour contourner l’article 88 de la constitution algérienne qui prévoit le cas d’empêchement du Président de la République « pour cause de maladie grave et durable ». Cette conjuration, dont on ignore tout, semble décidée à affronter la loi biologique. Elle veut vaincre ce vieux cauchemar de potentats : la mort ! La mort si aveugle, si humiliante, « la mort uniformisatrice, la mort niveleuse . Mors aequat omnia  ! La mort qui rend tout égal… » Elle crie comme le Caligula d’Albert Camus.« Ce monde, tel qu’il est fait, n’est pas supportable. J’ai donc besoin de la lune, ou du bonheur, ou de l’immortalité, de quelque chose qui soit dément peut-être, mais qui ne soit pas de ce monde ». Elle revendique la fortune, la gloire et les années immortelles… C’est autour de cette « gloire éternelle », c’est-à-dire de cette illusion fatidique de l’immortalité du Grand Parrain, que se sont formées les coteries prédatrices autour du « Président Dieu vivant ». Immortalité a commencé, alors, à rimer avec impunité.

Nous assistons à un  transfert de souveraineté à des groupes mafieux qui profitaient déjà du pouvoir irresponsable de Bouteflika mais qui, depuis la maladie de ce dernier, se sont emparés des dernières manettes qui leur manquaient.
Les affidés du cercle présidentiel qui hurlent au « coup d’Etat médical », savent bien que le vrai coup d’Etat a déjà eu lieu et que, faute d’un sursaut salutaire, nous sommes repartis pour 50 autres années d’hégémonisme. Avec le pétrole en moins.

M. B.

(*) Chronique parue le jeudi 18 juillet. 2013 

Auteur
M. B.

 




Fellag sera le 18 novembre à Nogent-sur-Oise

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Humour

Fellag sera le 18 novembre à Nogent-sur-Oise

La ville de Nogent-sur-Oise dans les hauts de France, un événement  exceptionnel qui a nécessité une préparation exceptionnelle. Cette ville limitrophe de la ville de Creil abrite une communauté amazighe dynamique qui s’agglomère autour d’une association culturelle très active, l’ACBO (Association Culturelle des Berbères de l’Oise).

Après avoir réussi l’hommage à Matoub, l’organisation d’une semaine culturelle en février 2016 dédiée à la culture berbère avec tout un programme riche et varié où des participants dans différents domaines venus spécialement d’Algérie ont eu à exposer chacun dans son domaine, cette fois-ci, elle invitera l’imprésentable Fellag. Ce spectacle est programmé en accord avec «  Arts et spectacles production ».

« De grands moyens logistiques et médiatiques sont mis en œuvre pour réussir ce rendez-vous inespéré pour nous et pour notre diaspora. Le pari d’une grande soirée artistique et spectaculaire est lancé et nous le réussirons » nous déclare avec une certaine assurance Mr Karim Bazziz, président de l’ACBO.

« Avec cette artiste émérite, démiurge de son genre, qui fait l’unanimité autour de lui,  nous sommes sûrs de réaliser une fête inoubliable au château des Rochers de Nogent-sur-Oise. Durant la soirée du samedi 18 novembre prochain, il sera question de retrouvailles, d’osmose et de convivialité » assure de son côté Aidene Omar, un autre membre actif de l’ACBO. Cette jeune association est en passe de devenir incontournable dans l’hexagone par le sérieux de sa démarche et par les gigantesques  objectifs qu’elle s’assigne. « Notre seul but est de bâtir un pont entre le pays d’accueil et le pays d’origine de la majorité d’entre nous les expatriés», renchérit Ahcene Ouanes, un autre membre actif de l’ACBO.

Fellag viendra à Nogent-sur-Oise présenter son  nouveau one man show « BledRunner ». « Nous insistons sur la nécessité de réserver au préalable avant le jour J. Les billets sont sur le réseau de distribution  habituel, à savoir la FNAC, AUCHAN, etc., pour éviter les désagréments de dernière minute. Les places sont limitées et le château s’avérerait, peut-être, exigu pour contenir une grande foule. Les réseaux sociaux s’affolent pour ce grand spectacle » s’inquiète Karim Bazziz.

 

Auteur
B.A.B.

 




Le chef de l’armée menace Robert Mugabe d’intervenir

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Zimbabwe

Le chef de l’armée menace Robert Mugabe d’intervenir

Le potentat zimbabween, Robert Mugabé menacé par l’armée.

 

Le chef de l’armée zimbabwéenne a dénoncé lundi l’éviction du vice-président du pays, Emmerson Mnangagwa, et réclamé la « fin » de ce qu’il a qualifié de purge au sein du parti présidentiel Zanu-PF, prévenant que l’armée pourrait « intervenir ».

M. Mnangagwa, longtemps pressenti comme un possible dauphin du président Robert Mugabe dont il est un de ses anciens fidèles, a été démis de ses fonctions de vice-président la semaine dernière, après un bras de fer avec la première dame, Grace Mugabe, qui se retrouve désormais en position idéale pour succéder à son époux âgé de 93 ans.

« La purge actuelle qui vise clairement les membres du parti (Zanu-PF) qui ont été engagés dans la guerre d’indépendance doit cesser immédiatement », a déclaré le général Constantino Chiwenga lors d’une conférence de presse au quartier général de l’armée. Environ 90 hauts responsables de l’armée y ont assisté.

« Nous devons rappeler à ceux derrière ces dangereuses manigances que lorsqu’il s’agit de protéger notre révolution, l’armée n’hésitera à intervenir », a-t-il martelé.

Cette déclaration particulièrement forte et rare du chef de l’armée intervient alors qu’Emmerson Mnangagwa, 75 ans, a fui le Zimbabwe pour l’Afrique du Sud, selon ses proches. M. Mnangagwa, qui a reçu le soutien des anciens combattants de la guerre d’indépendance au Zimbabwe, entretient des liens étroits avec les militaires.

Après son éviction, il avait promis de défier Robert et Grace Mugabe, les accusant de se prendre pour des « demi-dieux ». Il a assuré qu’il « reviendrait au Zimbabwe pour diriger » la Zanu-PF, qui n’est pas « la propriété personnelle » des Mugabe.

La réponse du régime ne s’est pas fait attendre: quelques heures plus tard, il a été exclu du parti, qui tient son congrès en décembre. A cette occasion, Grace Mugabe, une figure très controversée, pourrait être nommée à un des deux postes de vice-président qui est désormais vacant.

Robert Mugabe contrôle d’une poigne de fer le Zimbabwe depuis près de quatre décennies, mais l’éviction d’Emmerson Mnangagwa pourrait avoir des répercussions incontrôlables à l’approche des élections générales de 2018.

M. Mugabe a déjà été investi par la Zanu-PF en dépit de son grand âge et sa santé fragile. Il est aujourd’hui le plus vieux dirigeant au monde.

Auteur
AFP

 




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