11.9 C
Alger
Accueil Blog Page 2116

Que signifie le limogeage du général-major responsable de l’enquête sur la cocaïne ?

0
Interrogation

Que signifie le limogeage du général-major responsable de l’enquête sur la cocaïne ?

Le général-major Mohamed Tireche, chef de la direction centrale de la Sécurité de l’armée algérienne, responsable de l’enquête sur la cocaïne saisie le 29 mai à Oran, a été démis de ses fonctions ce 22 août par le Président Bouteflika. Selon un officier des renseignements algériens, ce départ n’a aucune relation avec l’enquête susnommée.

Le Président algérien Abdelaziz Bouteflika a limogé, ce 22 août, le général-major Mohamed Tireche, le chef de la direction centrale de la Sécurité de l’armée (DCSA), et le général Benattou Boumediene, le Contrôleur général de l’armée, selon plusieurs sources.

Après la DGSN et la gendarmerie, c’est l’armée 

Selon la même source, le général Belmiloud Othmane, le directeur du Centre principal militaire d’investigation (CPMI) de Ben Aknoun, et le général-major Hadji Zerhouni, le directeur central de l’intendance au sein de l’état-major de l’armée algérienne, ont été nommés respectivement en remplacement des deux officiers démis cités ci-dessus.

Lire aussi : Des limogeages de généraux et des questions en suspens 

Commentant ce changement à la tête de la DCSA, l’organe de l’armée algérienne responsable de l’enquête sur l’affaire de la saisie, le 29 mai, de 701 kg de cocaïne par les forces navales au port d’Oran, Mohammed Elias Rahmani, ancien officier des services de renseignement algériens (ayant servi au sein de la DCSA) a affirmé à Sputnik que «le limogeage du général-major Mohamed Tireche n’obéit à aucune logique visant à porter atteinte à l’enquête [sur la cocaïne, ndlr] qui a pris fin depuis un moment». «Il s’agit d’un départ normal», a-t-il ajouté.

Pas moins de sept généraux-majors, à commencer par Abdelghani Hamel de la DGSN ont été débarqués depuis juin.

Bouteflika indique le rôle de l’armée face aux défis actuels

Le 17 août, deux généraux-majors, chefs de régions militaires, ont aussi été limogés par le Président de la République algérienne. Il s’agit d’Habib Chentouf et de Saïd Bey, commandants de la première et de la deuxième région militaire.

Ces deux hauts gradés ont été remplacés par le commandant de l’Académie militaire interarmes de Cherchell, le général-major Ali Sidane, nommé à la tête de la première région militaire, et le général-major Meftah Saouab, le chef de la sixième région militaire, nommé à la tête de la deuxième.

L’armée apporte une nouvelle clarification

Pour rappel, l’affaire de la saisie de la cocaïne le 29 mai dernier dans le port d’Oran par les forces navales a suscité une vague de changements dans les corps constitués de l’État algérien, touchant en premier lieu la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et la gendarmerie nationale pour finir par l’ANP avec le limogeage des généraux Benziane Mokdad et Boudjema Boudouaouer.

À ce scandale qui a ébranlé la société algérienne s’est ajouté, sur la scène politique, l’appel du président du Mouvement de la société de paix, Abderrezak Mokri, à l’armée d’intervenir pour assurer une transition politique, laissant ainsi entendre que l’institution militaire aurait opposé un veto à l’idée d’un 5e mandat du Président Bouteflika, démuni par la maladie. Pour autant, malgré les apparences et les profonds chamboulements à sa tête, l’Armée garde les rangs serrés. Aucune dissonance entre la présidence et l’Armée. Le pouvoir (civil et militaire) parle d’une seule voix.

Auteur
Avec sputniknews

 




- Publicité -

Climat des affaires: des grains de sable dans la machine

0
ECLAIRAGE

Climat des affaires: des grains de sable dans la machine

Dans son rapport établi au début du mois en cours, le Forum économique mondial (WEF)* n’a pas manqué de relever les insuffisances dont continue de souffrir le climat des affaires en Algérie, et ce, malgré l’impérative nécessité de passer à une étape supérieure, celle de la diversification des investissements productifs, en dehors de la sphère des hydrocarbures.

Le ministère de l’Industrie et des Mines a même publié, sur son site internet, un résumé de ce rapport dont il n’a pas remis en cause la teneur. « Le Forum économique mondial relève les facteurs qui contribuent à la perception d’un climat peu propice aux affaires : des pratiques bureaucratiques persistantes en matière de procédures administratives ainsi que des difficultés d’accès au financement des entreprises. A cet égard, le marché financier est jugé insuffisamment développé », lit-on sur le site du ministère.

Le rapport du Forum économique mondial 2017-2018 porte sur la compétitivité mondiale, laquelle prend en compte les facteurs stimulant la productivité et la prospérité des pays objet d’étude. L’étude a concerné 14 000 chefs d’entreprises, répartis sur 137 pays. Elle établit un indice de compétitivité sur la base d’une centaine d’indicateurs, regroupés en 12 catégories, où sont passés au crible les institutions, les infrastructures, l’environnement macroéconomique, la santé et l’éducation primaire. Les critères d’efficience du marché, du marché du travail, du développement du marché financier ou de l’innovation, sont appliqués aux segments de l’efficacité économique et du climat des affaires.

Sur les 137 pays étudiés, l’Algérie se classe, en matière de compétitivité, comme suit:

– Institutions : 88ème rang

– Infrastructures : 93ème rang

– Environnement macro économique : 71ème rang

– Sante/Éducation : 71ème rang

– Enseignement Supérieur et Formation : 92ème rang

– Marchandises et Efficacité du marché : 129ème rang

– Efficacité du marché du travail : 133ème rang

-Développement du marché financier : 125ème rang

– Etat de préparation technologique : 98ème rang

– Taille du marché : 36ème rang

– Sophistication des affaires : 122ème rang

– Innovation : 104ème rang

Malgré la relative bonne tenue de certains indices – à l’image de l’éducation/santé-, la majorité des points sur lesquels a porté l’évaluation demeurent dans la zone orange, et parfois rouge, à l’image de l’innovation et de la sophistication des affaires, d’ailleurs surlignés en rouge dans le rapport. À titre de commentaire au rapport du WEF, le ministère de l’Industrie et des Mines souligne: « Depuis 2012, l’Algérie a effectué un bond de 24 places passant de la 110ème à la 86ème position en 2017. Cette avancée s’explique, notamment, par la qualité des institutions, les progrès réalisés dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la stabilité de l’environnement macroéconomique notamment en raison de l’absence d’endettement ». Mais, cette institution reconnaît la persistance de pratiques bureaucratiques ainsi que des difficultés d’accès au financement des entreprises, relevant que le marché financier est jugé « insuffisamment développé ».

Ainsi, le débat sur l’amélioration du climat des affaires en Algérie revient avec une nouvelle ferveur et bénéficie, probablement, d’une nouvelle vision, après qu’il eût été confiné dans la lecture pathétique ou décevante des rapports Doing business, publiés régulièrement par la Banque mondiale, et sur la grille de laquelle notre pays ne cesse de dégringoler d’année en année. Au ministère de l’Industrie et des Mines, l’air semble être à la grande réflexion sur la manière de sortir de ce marasme qui rend les chances de l’économie algérienne de s’ouvrir sur d’autres secteurs créateurs de richesse et d’emplois, en dehors de la sphère des hydrocarbures, de plus en plus hypothétiques.

Quelle place pour l’acte d’exporter ?

Le texte du code des investissements, datant du début des années 1990, a été révisé en juillet 2016. Mais, est-ce suffisant pour faire faire aux projets d’investissement une avancée fulgurante ? Est-on prêt à lancer une politique offensive de libération de l’initiative d’entrepreunariat, de soutien aux petites et moyennes entreprises, de libération du secteur bancaire, de l’assainissement du foncier industriel, de neutralisation du marché informel et de débureaucratisation ?

Les textes de loi portent, en quelque sorte, leurs propres limites. Les ambitions de l’Algérie officielle de porter les exportations hors hydrocarbures à 2 milliards de dollars par an datent du milieu des années 1990.

Il a fallu une vingtaine d’années pour que l’on ait pu s’en approcher, avec tous les aléas qui pèsent sur une telle activité. La réactivation et l’élargissement du Fonds de soutien à l’exportation, piloté par le ministère du Commerce, suffira-t-il à susciter des vocations dans le domaine de l’exportation ? L’exportation est une activité qui est censée avoir les « siens », c’est-à-dire ses propres intervenants. Ils sont supposés être des professionnels capables de mettre leurs prestations aux standards internationaux, sans être nécessairement eux-mêmes des producteurs.

Mais, pour exporter, il faut naturellement produire. Et là, l’hégémonie de l’acte de consommer a, pendant de longues années, voire de décennies, pris le dessus sur celui de produire. On a même eu des illusions de production lorsque le taux d’intégration avoisine le zéro. La mono-exportation assurée par les hydrocarbures a annihilé toutes les autres potentialités et créé le vide autour d’elle, hormis les cercles de clientèles faites de lobbies, de fausses associations et de segments de l’administration à même d’assurer la pérennité des règles du jeu.

Le temps de la fausse prospérité a duré ce que peuvent durer les délires de la fièvre. Bien que le mouvement de chute des prix du baril de pétrole ait commencé sa descente en juillet 2014, l’ambiance algérienne de «taqachuf » (austérité), de peur des lendemains qui déchantent et de début de prise de conscience des enjeux, ne sera ressentie qu’au début de 2016, avec l’application des premières mesures de « rationalisation » des dépenses édictées dans la loi de finances. Autrement dit, pendant deux ans et demi, les pouvoirs publics et les populations, dans une sorte de « tacite complicité », gardaient le secret espoir que le baril remontât à tout moment la pente.

Écueils

En désespoir de cause, et devant la difficulté à changer complètement de cap et de modèle économique, des mesures d’ « urgence » ont été prises par l’ancien gouvernement Sellal, tendant à geler des milliers de projets d’infrastructures et équipements, à instaurer des taxes sur les produits énergétiques, à tenter, via la mise en conformité fiscale volontaire, de régulariser et d’utiliser l’argent liquide de l’informel et de créer une caisse pour le financement des programmes publics à travers l’emprunt obligataire. Ce sont là des solutions partielles, faites pour parer au plus pressé. En d’autres termes, la diversification économique, dont le discours officiel s’est illustré même avant la crise de 2014, et qui demeure la solution unique de sortir du marasme et des incertitudes, continue à rencontrer de gros problèmes sur le terrain.

Certains porteurs de projets, entrepreneurs et capitaines d’industrie, ont été même poussés à abandonner leurs projets en raison de la bureaucratie, de la corruption, des entraves au foncier industriel etc. Le rapport du Forum économique mondial le dit bien dans ses agrégats statistiques et les trends qui les accompagnent. La peu enviable place que prend l’Algérie dans l’échelle établie par les institutions internationales et les agences d’assurance du commerce extérieur (Coface, Ducroire,…) pour le climat des affaires, est, naturellement, due à tous les obstacles qui continuent à se dresser, non seulement devant les candidats étrangers à l’acte d’investissement, mais également devant les opérateurs nationaux portés sur la fructification de leurs capitaux.

Sortir des griffes de la mono-exportation

Des experts nationaux et des institutions étrangères étaient presque unanimes pour soutenir que l’Algérie n’avait, sous l’ère de l’aisance financière, que le fameux « trophée » des réserves de change à exhiber, réduit aujourd’hui à moins de 90 milliards de dollars, après avoir touché le plafond des 200 milliards de dollars en 2014. Ces observateurs savaient pertinemment que, sans l’accompagnement managérial et de bonne gouvernance, il était impossible de faire fonctionner la machine économique, c’est-à-dire construire une stratégie d’investissements nationaux ou étrangers à même de consacrer la diversification de notre économie et de limiter sa dépendance par rapport aux recettes en hydrocarbures. Le recours au financement conventionnel- tirage de quelque 30 milliards de dollars depuis l’automne 2017 par la Banque d’Algérie, sans équivalent physique- ne peut pas constituer une solution durable. Pire, si par malheur, le décollage d’investissement productif ne suit pas, le risque d’inflation est bien réel. Il viendrait se greffer à un pouvoir d’achat déjà largement érodé depuis 2016.

La nécessité impérieuse de sortir des griffes de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures et de diversifier au maximum les recettes budgétaires, demeure intimement tributaire de la vision et de la stratégie que les pouvoirs publics entendent développer dans la réhabilitation du tissu industriel national et dans la création de petites et moyennes entreprises dans tous les secteurs d’activité. Le maître-mot est assurément la libération des énergies et des initiatives.

Deux ans après son adoption, le nouveau code de l’investissement peine à faire valoir ses vertus. Où est-ce que cela coince ?

A. N. M.

(*) The Global competitiveness report 2017- 20183.weforum.pdf (voir « Algeria »: pages 44 et 45)

Auteur
Amar Nait Messaoud

 




- Publicité -

Six militaires tués dans une attaque en Libye

0
Afrique du Nord

Six militaires tués dans une attaque en Libye

Des hommes armés ont tué jeudi six militaires lors d’une attaque contre un check-point et un bâtiment attenant dans la localité de Zliten en Libye, des violences qui illustrent l’insécurité persistante dans ce pays miné par les luttes au pouvoir.

L’attaque a visé « la Force des opérations spéciales du ministère de l’Intérieur au barrage de sécurité de Wadi Kaam », à Zliten, à 170 km à l’est de la capitale libyenne Tripoli, a indiqué Moftah Ahmadi, maire de la localité. 

Selon un nouveau bilan communiqué à l’AFP par une source du ministère de l’Intérieur relevant du gouvernement d’union nationale (GNA), six militaires ont péri dans l’attaque après que deux blessés ont succombé. Un septième a été blessé. 

Aucun civil n’a été touché dans l’attaque, a-t-elle ajouté sous le couvert de l’anonymat. Les forces de sécurité ont ensuite procédé au ratissage de la zone « pour vérifier qu’il n’y avait plus de menace terroriste ».

Trois hommes « armés d’armes légères et de grenades » ont mené l’attaque, l’un a été abattu et les deux autres ont réussi à prendre la fuite, a précisé le maire de Zliten, une localité située dans une région où le groupe jihadiste Etat islamique (EI) est actif. L’attaque n’a néanmoins pas été revendiquée.

Dans le bâtiment mitoyen au check-point où les militaires ont leurs salles de repos, des impacts de balles et des traces de sang sont visibles, selon des journalistes de l’AFP sur place. Près du barrage, une voiture a été complètement détruite par le feu, probablement lors des échanges de tirs.

L’un des assaillants a réussi à entrer dans le bâtiment et a tiré sur les militaires avant d’être lui-même abattu.

Selon des chaînes de télévisions libyennes, c’est à l’intérieur de ce bâtiment que la plupart des militaires ont été tués. Les autorités n’ont pas confirmé cette information.

Sept ans après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye reste à la dérive, avec deux camps se disputant le pouvoir: le GNA à Tripoli, reconnu par la communauté internationale, et un cabinet parallèle dans l’est du pays, soutenu par le puissant maréchal Khalifa Haftar.

Une myriade de milices armées, qui changent d’allégeance selon leurs intérêts, et des groupes jihadistes font régner un climat d’insécurité chronique.

Acteurs politiques et milices continuent à se disputer le contrôle du pays, rendant incertaine toute échéance électorale voulue par les Occidentaux notamment la France.

L’EI a profité de ce chaos pour s’implanter dans le pays, revendiquant de nombreuses attaques.

Depuis avril, le GNA mène d’ailleurs une opération militaire pour traquer les jihadistes de l’EI autour des villes de Misrata, Bani Walid, Tarhouna, Msillata, Khoms et Zliten, dans l’ouest libyen.

Auteur
AFP

 




- Publicité -

Ahmed Gaïd Salah installe Ali Sidane à la tête de la 1ère RM

0
Armée

Ahmed Gaïd Salah installe Ali Sidane à la tête de la 1ère RM

Le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, Vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’État-major de l’Armée nationale populaire (ANP) a présidé jeudi la cérémonie d’installation du nouveau Commandant de la 1ère Région militaire à Blida, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Au nom de Son Excellence, le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, Ministre de la Défense Nationale et conformément au Décret Présidentiel du 16 août 2018, le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, Vice-Ministre de la Défense Nationale, Chef d’État-Major de l’ANP a présidé, ce matin jeudi 23 août 2018, la cérémonie de passation de pouvoirs et l’installation officielle du Général-Major Ali Sidane dans les fonctions du Commandant de la 1ère Région Militaire à Blida, en succession au Général-Major Habib Chentouf, mis à la retraite« , précise la même source.

À l’entame de la visite et après la cérémonie d’accueil à l’entrée du siège de la Région, et par fidélité aux sacrifices de nos valeureux Chouhada et Moudjahidine de la Glorieuse Révolution de Libération, le Général de Corps d’Armée s’est recueilli à la mémoire du Chahid Si M’hamed Bougara, dont le siège de la Région porte le nom, où « il a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorant sa mémoire et a récité la Fatiha du Saint Coran sur son âme et sur celles des vaillants Chouhada« .

Après l’approbation du procès-verbal de la passation de pouvoir, le Général de Corps d’Armée a tenu une rencontre avec le Commandement et les cadres de la Région et a prononcé une allocution dans laquelle il a rappelé « l’importance que revêt cette rencontre coïncidant avec la célébration, par le peuple algérien, de l’une des événements phares de notre glorieuse histoire, qui est le double anniversaire des Offensives du Nord Constantinois le 20 Août 1955 et du Congrès de la Soummam le 20 août 1956« , réitérant à l’occasion que « la responsabilité est à la fois une lourde charge et un grand honneur, notamment quand il s’agit de diriger des hommes, nécessitant une stricte conformité avec les normes et les conditions qui régissent cette responsabilité« .

« L’indice de la compétence et le critère du mérite sont le phare qui nous éclaire et nous guide tout au long du droit chemin que nous empruntons, qui vise l’ancrage du principe de passation des fonctions et des postes, à en faire une coutume militaire et une tradition à pérenniser, ouvrant ainsi les opportunités et motivant la ressource humaine, afin de valoriser son capital d’expériences et l’encourager à multiplier les efforts au service de l’ANP, qui poursuivra avec détermination, et grâce à l’aide d’Allah Le Tout-Puissant, le même parcours vers la rentabilisation optimale d’expérience et de professionnalisme de ses cadres partout où ils exercent, et continuera à mettre à profit les orientations clairvoyantes de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, ministre de la Défense nationale, afin de hisser nos Forces Armées aux plus hauts niveaux en termes d’acquisition de puissance et d’efficacité au combat en toutes conditions et circonstances. »

« Dans ce même contexte, nous avons fait en sorte que la sensibilisation et l’orientation s’inscrivent parmi les piliers les plus importants de notre approche de travail, et nous avons veillé en permanence et sans cesse à valoriser le travail laborieux, loyal et fructueux, car nous voulons que l’ensemble soit convaincu qu’Allah Le Tout-Puissant bénira le labeur de ceux qui œuvrent avec fidélité, couronnera leurs efforts de réussite, et leur donnera force et courage pour mener à bien leurs missions« , a ajouté le Général de Corps d’Armée.

« Au service de ce noble principe, nous nous sommes engagés, en tant que Haut Commandement, à accorder toute l’attention et l’intérêt que ses fondements méritent, afin d’en faire une conduite professionnelle de haute importance dans la vie des personnels militaires de toutes les catégories, et un modèle ancré dans les esprits, que suivront nos jeunes partout où ils exercent, notamment ceux à qui incombe la charge de diriger des hommes, quel que soit le niveau de cette responsabilité« , a-t-il encore relevé.

Le Général de Corps d’Armée « a salué le message de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale adressé au peuple algérien à l’occasion de la Journée Nationale du Moudjahid, où il a mis en valeur les efforts de l’ANP et des différents corps de sécurité dans la préservation de la sécurité de l’Algérie et de son peuple« , note le communiqué.

« Je ne manquerai pas, à cette occasion, de saluer le message du Moudjahid, Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale adressé au peuple algérien à l’occasion de la Journée nationale du Moudjahid, où il a mis en valeur les efforts des personnels de l’ANP, digne héritière de l’Armée de libération nationale, et des forces de sécurité, qui se sacrifient, chaque jour, corps et âmes pour la préservation de la souveraineté et l’intégrité du territoire national, de la sécurité de nos concitoyens et de leurs biens. »

Auteur
APS

 




- Publicité -

Reddition d’un terroriste aux autorités militaires à Tamanrasset

0
Sécurité

Reddition d’un terroriste aux autorités militaires à Tamanrasset

Un terroriste qui était en possession d’un fusil semi-automatique de type Simonov et d’un chargeur de munitions garni, s’est rendu jeudi aux autorités militaires à Tamanrasset, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce aux efforts fournis par les forces de l’Armée nationale populaire, un terroriste s’est rendu, aujourd’hui 23 août 2018, aux autorités militaires à Tamanrasset (6e Région militaire). Il s’agit en l’occurrence du dénommé Kaddouri Abdeslam, dit Dissi, qui avait rallié les groupes terroristes en 2013. Le terroriste était en possession d’un fusil semi-automatique de type Simonov et d’un chargeur de munitions garni« , précise le communiqué.

« Ces résultats réalisés par les unités de l’Armée nationale populaire, dénotent de la ferme détermination de nos forces armées mobilisées le long de nos frontalières pour préserver la sécurité et la protection du pays« , souligne la même source.

Auteur
APS

 




- Publicité -

41 cas de choléra confirmés à Alger, Blida, Tipaza et Bouira

0
Santé

41 cas de choléra confirmés à Alger, Blida, Tipaza et Bouira

Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a fait état, jeudi, par la voix du directeur central de la prévention, Djamel Fourar, de 41 cas de choléra confirmés parmi les personnes qui ont été hospitalisées à Alger, Blida, Tipaza et Bouira.

Le même responsable a confirmé, lors d’une conférence de presse à l’institut national de la santé publique (INSP) à Alger, le décès d’une personne à Blida. Cette personne est décédée mercredi soir à l’hôpital de Boufarik (Blida) suite à une intoxication aigue d’origine qui reste, pour le moment indéterminée, avait précisé auparavant le directeur par intérim de la santé de la wilaya de Blida.

La majorité des cas de ces intoxications a été enregistrée à Blida. Les services du ministère de la Santé excluent une contamination liée à la consommation d’eau en attendant les résultats des analyses qui seront effectuées au niveau de l’Institut Pasteur.

Auteur
APS

 




- Publicité -

Des limogeages de généraux et des questions en suspens

0
Tribune

Des limogeages de généraux et des questions en suspens

Depuis deux mois, on apprend par le biais de médias nourris aux “sources sûres” non identifiées, voire par des communiqués qu’il a été mis fin aux fonctions de certains chefs civils ou militaires qui occupent des postes importants dans la hiérarchie des institutions de l’Etat depuis plusieurs années voire décennie. Ce qui devait passer pour normalement anodin est dévié par lecture politique.

Paradoxe du paradoxe !!! où est l’alternance ?

Pas moins de sept généraux-majors et non des moindres ont été débarqués sans la moindre explication officielle. Un exploit unique ! Ce peuple que les autorités glorifient souvent n’a-t-il donc pas le droit de savoir ce qui se passe ? Car le silence risque de laisser la place aux rumeurs les plus folles !

En effet, dans les discussions quotidiennes, chacun ‘’dénonce’’ le fait que plusieurs chefs sont indétrônables et indéboulonnables et sont souvent confondus avec les postes qu’ils occupent. Cette longévité aux postes est imputée, à tort ou à raison, aux relations qu’ils ont su nouer avec ceux qui détiennent le « pouvoir » mais dès qu’il est mis fin à leurs fonctions on fait exactement une lecture contraire : la nouvelle décision est critiquée. Et à défaut d’explication officielle, on se met à couper les cheveux en quatre !

Bon sang de bon Dieu ! Et la Raison dans tout cela est-elle au rendez-vous ? A-t-elle déserté les cerveaux ? Ce qui devrait passer pour une chose normale, anodine revêt un caractère éminemment politique. On voit partout les mains des clans, de mafias, de puissants du système (au fait c’est quoi ce machin ?) et parfois des mains étrangères (la belle affaire !) qui interférent afin de mettre fin aux fonctions de ces personnes qui se confondent avec leurs fonctions. C’est un imbroglio constitué de la chose et de son contraire, sans lecture claire possible.

Ceci est-il sciemment créé pour susciter des polémiques et des ‘’analyses’’ dans un brouillard politique sans lendemain : occuper seulement une certaine presse avide d’informations dans cet environnement politique bien verrouillé.  

Généralement les lectures faites par certains experts autoproclamés volent au ras des pâquerettes car elles tiennent compte de certaines données qu’ils jugent… politiques alors qu’elles doivent être considérées dans un autre contexte plutôt logique et raisonnable d’évolution de carrières : apport de nouvelle vision et stratégie, droit à l’alternance (pour éviter de faire des racines), transparence, démocratie, préparation de la relève (accès des jeunes aux postes importants), etc. Mais que nenni !

Les lecture politiques phagocytent tout et nuisent considérablement à la marche raisonnable des affaires de l’Etat. Le manque de communication est terrible car les tenants de la décision informent souvent mais ne communiquent pas. C’est ce qui manque terriblement à cette (notre) société qui patauge dans un système hors d’âge, et dans une logique (la leur) floue.

La gérontocratie aux affaires

La jeunesse, fine fleur de demain, est ignorée. Elle est déclarée incompétente par une frange de décideurs qui ne veulent pas quitter les arcanes du pouvoir, et qui dénonce les dépassements ou incongruités causés par eux : ils viennent au secours des désastres qu’ils ont générés. Cette politique de castration ampute la société de ses compétences avérées tout en dénonçant le contraire. C’est le cas de celui qui a un véhicule bolide entre les mains et qui freine sec et accélère en même temps ; ce qui engendre des ronflements du moteur et des tours en rond et sur place. On n’est pas à l’abri d’accident.

Les incohérences font légion dans un pays sans repères apparents. Lorsqu’un ministre déclare qu’un prix Nobel ne sert pas l’Université algérienne, lorsqu’un autre dit, après l’annulation d’un concert à Ouargla par une frange d’illuminés qui ont transformé un théâtre de verdure en lieu de prière, que dans ‘’un pays qui se respecte’’ ces gens sont passibles des tribunaux, il y a de quoi avoir froid dans le dos et on est pris de panique car cela ouvre les portes à toutes les médiocrités et autres dépassements.

Un responsable officiel et politique ne reprend pas le discours du peuple, il doit l’écouter, le décortiquer et prendre les mesures qu’il faut pour régler les problèmes posés. L’infantilisation absurde du peuple peut à n’importe quel moment se retourner contre ses initiateurs. La peuple a besoin d’être informé dans les détails des situations à travers une communication objective et éviter ces situations d’autistes dont font preuve certains responsables qui ont cessé la communication avec le peuple.

Aérez les cerveaux et débridez-les ! à force de comprimer les comportements, on risque l’éclatement et à ce moment-là c’est nous tous qui risquons de péricliter au risque d’entraîner l’essentiel : le pays.

Encore faisons appel à la Raison et au bon sens, communiquons et restons à l’écoute car l’écho n’est pas toujours semblable au signal réel, il est plein de bruit. Le géni réside dans le tri entre le bruit et le signal.

En l’absence de communication, le pire est à redouter car lorsque le présent est douloureux et l’avenir incertain, on ne peut que s’attacher aux promesses messianiques des prophètes des temps nouveaux (paraphrase de feu Rachid Mimouni).

Auteur
Arezki Zerrouki

 




- Publicité -

L’hôpital algérien : entre mosquée et mouroir 

0
Regard

L’hôpital algérien : entre mosquée et mouroir 

En Algérie, l’hôpital est un établissement dont le nom fait frémir tant cela évoque démarches interminables, prises en charge médiocres et parfois issue funeste. Préférant le fuir comme la peste, le citoyen y va à reculons.

Les normes rudimentaires d’hygiène sont reléguées aux dédales du caniveau : moustiques et mouches, blattes, punaises et araignées sont les premiers pensionnaires de ces structures de soins.

Malgré quelques compétences animées d’une réelle volonté d’accomplir avec rigueur leur devoir, le personnel médical- toutes fonctions confondues- est limité à des pratiques peu rassurantes, avec un savoir-faire approximatif, voire préjudiciable pour les malades. De notoriété publique, rares sont les médecins formés en Algérie qui sont autorisés à exercer en France par exemple. Les moins chanceux sont souvent affectés aux soins infirmiers sous l’œil vigilant d’un professionnel du cru.

Le complexe du stéthoscope

Tous les observateurs avertis prédisent, par ailleurs, des jours sombres à l’Algérie, qui connaît une dégradation des plus dangereuses. La religion gangrène l’école, l’université, l’administration, tous les pans de la société… Et l’hôpital n’échappe pas à ce fléau du siècle. Les Algériens ont la mémoire courte. Très courte.

Le stéthoscope autour du cou, un chapelet à la main, des barbus en blouse blanche et des voilées par cheptels arpentent d’un pas nonchalant et oisif les couloirs crasseux des CHU du pays. Ces praticiens se cachent derrière des formules incantatoires et religieuses pour exprimer leur impuissance et souvent leur incompétence. Une spécialiste d’une pathologie lourde ponctue ses discours et ses consultations des « inchallah », «staghfir allah», « hamdouallah ». En guise de sonnerie de téléphone, un verset coranique vous accueille, avant d’avoir la chance de discuter avec Docteur ès Exégèses. « Qal allah, qal rassoul ». Pauvre médecine !  Pauvres patients !

Atteint d’une maladie redoutable, Marzouk B. a eu pour seul réconfort un Coran entre les mains de la part de son médecin traitant, qui encourage la diffusion continue des versets dans son service. Désemparés, certains malades, à défaut d’un suivi adapté et fiable, s’accrochent à la religion. En plus de leurs accoutrements en dissonance avec l’environnement hospitalier et la civilisation tout court, ils passent leur temps dans les sanitaires pour entreprendre leurs sempiternelles ablutions, un sauf-conduit apaisant le corps et l’âme en attendant le néant d’un hypothétique au-delà.

Un autre spécialiste roulant à souhait les mécaniques – car en Algérie, l’apparence prévaut sur la compétence – reçoit à tour de bras dans son bureau. Entre deux crottes de nez délogées non sans difficultés, il pose son diagnostic et annonce sans ménagement un cancer à son patient.

Où est le respect du protocole médical inhérent à l’accompagnement des malades et des familles ? Qu’apprend-on à ces professionnels lors de leur longue formation hormis la sentencieuse phrase : «C’est la volonté de Dieu » ?

Peut-être, si l’on se retroussait un peu plus les manches pour travailler avec efficacité, on soulagerait beaucoup Dieu, las d’être sollicité de tous bords, et les malades par la même occasion.

Si au lieu d’ériger des mosquées, viviers de l’ignorance, de l’idéologie et du terrorisme, l’on construisait des écoles, des universités et des hôpitaux, et on allouait des enveloppes importantes à la formation entre autres des médecins, ceux-ci arrêteraient de brandir l’étendard de la religion en guise de réponse aux attentes légitimes des personnes hospitalisées.

C’est à se demander si l’hôpital algérien, malade chronique, n’est pas une mosquée, antichambre d’un mouroir aux patients qui auraient ainsi le privilège de partir lavés de leurs péchés, fussent-ils véniels.

Auteur
Farid B.

 




- Publicité -

54% des Français contre l’accueil de migrants en France

0
Sondage

54% des Français contre l’accueil de migrants en France

Une majorité de Français (54%) est opposée à l’accueil par la France d’une partie des migrants recueillis en Méditerranée, selon un sondage Ifop pour Atlantico publié samedi. 

Pour des raisons purement électorales et aussi pour dissuader les Français de s’intéresser à la manière avec laquelle leurs intérêts sont administrées, on leur bourre le mou avec une histoire à dormir debout. « Toute la planète miséreuse voudrait envahir leur paradis !» et le pauvre Rocard est à chaque fois sollicité pour créditer cette thèse qui circule sur toutes les rives de la Seine.

A l’exception d’illuminés un peu idiots (qui distinguent à peu près Molière d’un pot de yaourt et qui jactent français un peu mieux que Khalti Malika) et qui s’imaginent que la France est prête à leur ouvrir les bras, la plupart des réfugiés ne veulent surtout pas aller en France (le Sénat s’en d’ailleurs préoccupé il y a quelques mois, à propos de l’image très dégradée de la France dans le monde et en particulier au Proche-Orient, où la langue française est en voie de disparition).

1.- Bien des réfugiés ne veulent pas se noyer en Méditerranée et veulent d’abord rester chez eux. Ils souhaitent que les Occidentaux arrêtent de les bombarder et de détruire leurs villes, leurs pays et leur environnement.

2.- La plupart d’entre eux ne sont pas des miséreux. L’Allemagne et quelques autres ont très bien compris qu’il s’agit de personnes instruites et qualifiées que les pays d’accueil n’ont pas payé pour les former. Le niveau d’instruction moyen à conditions similaires est supérieur à celui des pays d’accueil.

En témoigne la dépêche ci-dessous.

Allemagne: hausse du nombre de migrants ayant trouvé un emploi

Un nombre croissant de migrants trouvent des emplois en Allemagne, selon des données statistiques publiées mardi qui viennent conforter la position des partisans de la chancelière Angela Merkel critiquée pour sa politique libérale à l’égard des réfugiés en 2015.

Les chiffres montrent également que les entreprises allemandes ont réussi à attirer plus d’apprentis dans les programmes de formation en raison d’une hausse des demandes déposées par des réfugiés originaires d’Afghanistan et de Syrie.

Le nombre de migrants originaires de huit pays représentant le plus grand nombre de demandeurs d’asile disposant d’un emploi est passé de plus de 100.000 à 306.574 en mai par rapport au même mois l’an passé, selon les données du Bureau du travail.

Parmi ceux-ci, environ trois quarts ont un contrat de travail et cotisent à taux plein aux programmes de sécurité sociale, précise le Bureau du travail. 

3.- Et s’ils veulent vraiment émigrer, c’est plutôt pour la Grande Bretagne, l’Europe germanique ou pour la Scandinavie qu’ils manifestent leurs souhaits.

Et si un jour (on peut toujours rêver) les médias occidentaux, en l’occurrence français, se décidaient à correctement informer leurs concitoyens ?

Dire que nos pays sur ce versant-ci du monde sont un havre de prospérité, de justice et de démocratie… Djeha ne va évidemment pas jusque-là. Personne ne le croirait.

Djeha

Auteur
Djeha/Reuters

 




- Publicité -

Londres appelle Européens et Américains à « aller plus loin » pour contrer la Russie

0
Tensions Est-Ouest

Londres appelle Européens et Américains à « aller plus loin » pour contrer la Russie

Le nouveau chef de la diplomatie britannique, Jeremy Hunt, a appelé mardi à Washington les Etats-Unis et les Européens à « aller plus loin » pour contrer la Russie de Vladimir Poutine, demandant notamment un durcissement des sanctions de l’Union européenne.

L’attitude russe, « agressive et malveillante », « sape l’ordre international censé nous protéger », a-t-il dénoncé mardi dans son premier grand discours de politique étrangère depuis sa nomination en juillet, prononcé devant l’US Institute for Peace, un cercle de réflexion américain.

L’empoisonnement début mars à Salisbury, en Angleterre, de l’ex-agent double russe Sergueï Skripal, imputé par Londres aux autorités russes, a plongé les deux pays dans une grave crise diplomatique.

Jeremy Hunt a salué la « réponse forte et unitaire » des capitales occidentales, qui ont expulsé de manière coordonnée de nombreux diplomates russes. Et il a souligné que les Etats-Unis, déjà en première ligne, avaient « été plus loin » en annonçant, « les premiers », des sanctions économiques dans l’affaire Skripal, venues s’ajouter aux mesures punitives pour dénoncer l’annexion de la Crimée par la Russie ou l’ingérence de Moscou dans les élections américaines.

« Aujourd’hui, le Royaume-Uni demande à ses alliés d’aller plus loin en appelant l’Union européenne à faire en sorte que ses sanctions contre la Russie soient exhaustives, et que nous nous serrions vraiment les coudes avec les Etats-Unis », a-t-il lancé. Si les Européens ont déjà pris « des mesures très très fortes », il a rappelé que « cette attaque avait eu lieu sur le sol européen », regrettant que ce soient seulement « les Etats-Unis, et non l’Europe », qui aient à ce stade annoncé des sanctions économiques.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a aussitôt ironisé sur son « collègue britannique » qui a « une estime de soi plutôt élevée »: « Un pays qui quitte l’Union européenne dans le cadre du Brexit entend dicter la politique étrangère de cette même Union européenne ». « Et maintenant, Londres veut aussi dicter la politique étrangère de Washington envers la Russie » en tentant de « convaincre Donald Trump de renforcer les sanctions », a-t-il dit, cité par l’agence Ria Novosti.

« Brexit chaotique »

Le message de fermeté affiché par l’administration américaine est régulièrement brouillé par la volonté du président Trump d’améliorer ses relations avec la Russie. Son sommet à Helsinki en juillet, au cours duquel il s’est montré très conciliant avec son homologue russe Vladimir Poutine juste après avoir brusqué ses alliés de l’Otan à Bruxelles, a notamment été très critiqué.

A Washington, avant de rencontrer mercredi le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo, Jeremy Hunt a ménagé le locataire de la Maison Blanche et sa « manière différente » d’aborder la diplomatie, en estimant qu’il fallait « regarder ce qu’il fait et pas seulement ce qu’il dit ». Tout en mettant le doigt sur certaines ambiguïtés de sa politique étrangère.

« Il est incroyablement important d’avoir un dialogue » avec Moscou, qui est « une grande puissance nucléaire », a-t-il reconnu. « Mais nous devons aussi être francs: la politique étrangère de la Russie sous le président Poutine a rendu le monde plus dangereux », a-t-il prévenu.

Depuis l’autre rive de l’Atlantique, Jeremy Hunt a enfin adressé une nouvelle mise en garde à l’Union européenne au sujet du Brexit.

« Une des plus grandes menaces pour l’unité européenne serait un Brexit chaotique sans accord », a-t-il martelé. « Le risque d’un divorce désordonné » serait « une fissure dans les relations entre alliés européens qui ne se cicatriserait pas avant une génération, une erreur géostratégique pour l’Europe à un moment extrêmement vulnérable de notre histoire », a ajouté celui qui a succédé à Boris Johnson sur fond de désaccords au sein du gouvernement britannique sur la gestion du Brexit.

L’issue des discussions sur le Brexit, qui sont censées déboucher sur un accord de divorce d’ici à la fin octobre avant la séparation prévue pour le 29 mars 2019, reste encore incertaine, Bruxelles restant inflexible malgré le nouveau plan de sortie de l’UE de la Première ministre Theresa May.

« Le moment est désormais venu pour la Commission européenne d’envisager avec un esprit d’ouverture les propositions honnêtes et constructives faites par la Première ministre », estime Jeremy Hunt.

 

Auteur
AFP

 




- Publicité -

DERNIERS ARTICLES

Cherif Mellal

Le détenu d’opinion Cherif Mellal en grève de la faim

0
Après Mohamed Tadjadit, condamné arbitrairement à 5 ans de prison, Chérif Mellal, ancien président de la JSK, a entamé, lui aussi une grève de...

LES PLUS LUS (48H)

Cherif Mellal

Le détenu d’opinion Cherif Mellal en grève de la faim

0
Après Mohamed Tadjadit, condamné arbitrairement à 5 ans de prison, Chérif Mellal, ancien président de la JSK, a entamé, lui aussi une grève de...