17 mars 2025
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Lettre ouverte à la population de M’sila

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Nacer Boudiaf

Lettre ouverte à la population de M’sila

La statue de Mohamed Boudiaf devenue un vulgaire mur d’affichage pour les candidats.

C’est dans le dos que Mohamed Boudiaf, l’Homme de novembre est tombé sous les balles assassines, le 29 juin 1992, jour de  « l’acte isolé », et c’est dans son dos sur la statue érigée au centre-ville de M’Sila  que des personnes, au comportement inqualifiable, ont collé des affiches relatives aux élections du 23 novembre.

Les murs de M’sila qui pleurent si Tayeb El-Watani ne suffisent-ils plus pour recevoir lesdites affiches ? Ou bien alors, ce sont les enfants de M’sila qui se mettent à tuer, encore une fois, Mohamed Boudiaf en ridiculisant sa statue,  statue qui en fait ne ressemble à rien et encore moins à Si Tayeb El-Watani.

Où est  passé le FLN qui ne l’a pas défendu contre ses assassins ? Où est le FLN qui n’a jamais réclamé la vérité sur son assassinat, l’assassinat du Fondateur du FLN ? Où est le FLN pour laisser la statue de Mohamed Boudiaf, titulaire de la carte numéro 1 du FLN historique, se transformer en cirque ?

Indignez-vous  enfants de M’sila et appelez à un meilleur respect pour Boudiaf et pour tous les Chouhadas de la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954.

N’acceptez plus que des mains malsaines viennent salir les semblants de statues érigées à l’effigie des Hommes qui ont donné toute leur vie pour que vive l’Algérie.

Dites non aux mauvais traitements des images et statues de ceux qui sont morts pour avoir dit : « l’ennemi d’hier est l’ennemi d’aujourd’hui ».

Faites pour que l’Algérie soit « L’Algérie avant tout”. Dont acte 

N. B.

Auteur
Nacer Boudiaf

 




Le chaoui, l’Afri et quelques autres

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Donner un nom, autonomase et ethonymie

Le chaoui, l’Afri et quelques autres

Il y a au moins deux éléments importants qui nous ont incités à nous poser la question de la concordance d’un fait préhistorique avec une branche de la linguistique (l’onomastique). Il s’agit de la traduction sociologique d’une réalité néolithique et d’un ethnonyme.

Pour la traduction sociologique, il revient à C. Roubet d’avoir entrepris une ethnologisation des Néolithiques aurasiens tandis que pour l’ethnonyme (Chaoui) il est un thème récurrent que nous rencontrons régulièrement chez beaucoup d’auteurs.(1) A ce jour, la plus importante investigation sur la vie sociale des Néolithiques nord-africains est l’œuvre de R. Roubet. Son travail inaugure une série d’études portant sur les néolithiques de l’Aurès. La sociologie des Néolithiques aurasiens est une forme élaborée de l’introduction par A. Leroi-Gourhan de l’ethnologie en préhistoire et de ses conséquences méthodologiques sur la pratique archéologique. Pour ne retenir que quelques éléments de ses travaux, un intérêt particulier s’est porté sur le rythme et le système social des pasteurs aurasiens. En ce sens, la vie agro-pastorale des Néolithiques aurasiens a engendré un cadre d’échanges avec d’autres entités néolithiques non identifiées par la préhistorienne française. Nous pensons à leurs « fournisseurs » en objets technologiques qui résidaient dans le Sud de l’Aurès. Ce lieu de résidence, nous fait penser aux Zibans à cause de l’alternance des périodes chaude et froide auxquelles étaient soumises les communautés agro-pastorales. C’est vraisemblablement à travers le rythme de la vie agro-pastorale qu’ils rencontraient leurs interlocuteurs.

A la rencontre des autres communautés sahariennes, une question se pose, est-ce qu’ils parlaient uniquement en tamazight et si c’est le cas en quelle variante? Bref, le « statut de berger des communautés atlasiques, néolithisées » porte dès 7000 BP, le nom de Chaoui. Quant à E. Masqueray, il donne une indication suspecte en disant que « le mot Chaoui est arabe ( il signifie peut-être pasteurs). Son équivalent berbère est Mazir, que j’ai entendu à Haidous. »(3) Bien entendu cette indication nécessite une étude linguistique plus approfondie afin de déterminer l’étymologie et l’histoire du mot chaoui. Pour le moment nous nous contentons seulement de la signification donnée par Emile Masqueray sans contrevenir aux usages scientifiques qui tendent à surcharger le lexique par d’inutiles approximations du type Mazig, Masias, Amzig, Mazig, etc.

La mise en place de tout un système social des communautés agro-pastorales des Néolithiques capsiens, tend à rendre plus complexe les relations sociales entre groupes néolithiques et une complexification de plus en plus accrue des échanges économiques. Certes, il ne nous revient pas ici, de parler de tous ces phénomènes qui ont une importance considérable du point de vue de l’histoire et par ricochet de l’Etat de la civilisation -terme utilisé par Ibn Khaldoun bien avant N. Elias- de l’Afrique du Nord et du Sahara. Nous nous sommes assignés comme but de nous concentrer uniquement sur les formes du discours de l’Etat social des anciennes communautés humaines. Si nous accordons, un certain crédit à l’adjonction du nom (Chaoui) à la fonction économique et sociale (Berger), il va de soi que tout concorde à que ce vieux terme désignant la population de l’Aurès, est une réalité socio-économique réifiée par l’appellation. Il en tout autrement du mot Afri qui apparaît dans la littérature gréco-latine. C’est un mot équivoque qui désigne soit les Afer antiques situés dans le territoire de l’actuelle Tunisie par J. Desanges soit une catégorie de la population nord-africaine romanisée.(3) Or, la journaliste d’El Watan fait dire à F. Benramdane que le mot Afri dérive de Troglodytes et que par conséquent, il désigne les Banu Ifrane, nom composé provenant de la terminologie de la généalogie musulmane et de Ifri, caverne en berbère. Si nous admettons bien volontiers qu’historiquement la dérivation du mot provient de la tradition gréco-latine, il n’en demeure pas moins qu’une conjonction aussi bien mythologique que sourcelogique, a largement contribué à la prégnance nominale du nom « Afri-ca ou Afriqua » qui remplacera l’ancienne appellation, la Libye des anciens Egyptiens et Grecs.

En l’occurrence, la connaissance géo-historique ne nous permet pas de déterminer l’existence des Banu Ifrane dans l’antiquité et à plus forte raison durant la période néolithiques. De plus, la plupart des Capsiens nord-africains occupaient des grottes. Il va s’en dire que la filiation mythologique ne reflète aucunement la réalité historique. De de fait et en toute logique, la pratique autonomasique aurait dû englober tous les communautés néolithisées et non pas une et seulement la tribu des Afer. Il semble que l’ethnonyme Banu Ifrane est une désignation tardive et que l’autonomase comme exercice de style est une autre forme de péjoration dont la plus connue et qui est lourd de surcroît à porter, est l’appellation: Berbère qui vient de barbare. Entre la version mythologique des traditions gréco-latine et arabo-musulmane et l’historique du mot Afer, il y a une étroite correspondance dont il faut se méfier parce qu’elle définit l’altérité du regard comme seule réalité des populations autochtones (4).

F. H.

Références:

1- C. Roubet, Statut de berger » des communautés atlasiques, néolithisées du Maghreb oriental, dès 7000 BP, L’anthropologie, no 107, 2003.

2- E. Masqueray, Documents historiques recueillis dans l’Aurès, Revue africaine no 122? 1877.

3- J. Desanges, Catalogue des tribus africaines de l’antiquité classique à l’ouest du Nil, IFAN, Dakar 1962. la carte 1, p.161 ne mentionne aucun nom de ce genre. les tribus connues sont: les Metagonitae, les Sokossii, les Masikes, les Lixitae, les Maurensii, les Ouerouies, les Ouerbikae, les Zengressii, les Baniuobae, les Ouoloubiliani, les Salinae, les Baquates, les kauni et les Macenites.

-R. Rebuffat, Les tribus en Maurétanie Tangitane, AA, no 37, 2002, Fig, 1, p.29.

4- Wikipédia, les références de l’étymologie dans Origine du mot Afrique.

Auteur
F. Hamitouche, anthropologue

 




Les Berbères à l’époque romaine (300 ans avant J.C)

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Conférence à l’Association de Culture Berbère

Les Berbères à l’époque romaine (300 ans avant J.C)

Conférence à l’Association de Culture Berbère sur

Les berbères à l’époque romaine
(300 ans avant J.C)
les royaumes Massaesylis et Massyles en Numidie

Dans le cadre de la série de conférence « L’Histoire des berbères » Mercredi 15 novembre 2017 À 19h

Conférence de Omar Hamourit animée par Belaïd Addi

Il y a une raison majeure d’étudier l’histoire, car le lien au passé est fondamental dans la perception de soi et des autres. La conférence portera sur le troisième et le deuxième siècle avant JC, de l’histoire antique berbère et plus précisément sur la naissance et le développement, en Numidie, du royaume Massyle (partie orientale) et leur roi légendaire Massinissa et du royaume des Massaessyles (partie occidentale) et leur roi Syphax.

Aussi bien en Algérie qu’au Maroc, l’histoire antique est peu enseignée et peu connue. Certains la déconsidéraient même. Dans les manuels scolaires, les berbères sont mentionnés comme de « simples anciens habitants de l’Afrique du Nord ». Pour construire une vision qui leur permettra d’envisager leur existence actuelle et future d’une manière cohérente, il importe que les berbères sortent leur histoire de la périphérie dans laquelle elle a été placée.

Omar Hamourit :
à étudié la philosophie à la Sorbonne Paris 1. A, rédigé une thèse universitaire sur l’histoire et l’épistémologie des sciences ainsi que plusieurs articles et conférences sur l’impact de la science sur la culture.

Passionné de l’antiquité, de l’histoire en général et de la culture du Moyen-Age et plus particulièrement ceux du Maghreb. Il a écrit plusieurs articles sur le processus d’islamisation de l’Afrique du Nord.

ACB : 37 bis rue des Maronites 75020 Paris 
 M° Ménilmontant. Tél : 01.43.58.23.25 . Mail : contact@acbparis.org

 




La durée de prolongation d’un accord Opep/non-Opep en discussion

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Pétrole

La durée de prolongation d’un accord Opep/non-Opep en discussion

Les pays producteurs de pétrole devraient prolonger à l’unanimité fin novembre un accord de réduction de la production, mais la période de prolongation fait encore l’objet de discussions, a indiqué lundi le ministre de l’Énergie des Émirats arabes unis.

M. Suheil al-Mazrouei a salué lors d’une conférence pétrolière à Abou Dhabi le consensus des producteurs autour de cet accord. « Je pense qu’ils continueront à faire ce qu’il faut pour » rééquilibrer le marché, a-t-il déclaré.

Selon lui, il existe une quasi-unanimité aujourd’hui sur la prolongation entre les 24 producteurs Opep et non-Opep qui s’étaient mis d’accord il y a un an pour réduire la production de 1,8 million de barils par jour afin de rééquilibrer le marché, engorgé par une surabondance de l’offre.

« Je n’ai pas entendu une personne parler » d’une non-prolongation de cet accord, mais la période de prolongation « fera l’objet de discussions lorsque nous nous rencontrerons », a-t-il ajouté.

« J’espère que nous parviendrons à un accord qui conduira à une plus grande stabilisation et davantage d’investissements dans le marché », a poursuivi le ministre des Émirats, quatrième producteur de l’Opep.

Du fait des réductions de production, les prix du brut sont remontés à plus de 64 dollars le baril, contre 40 il y a un an, et les stocks accumulés depuis 2014 ont considérablement diminué.

Les ministres de l’Opep doivent se réunir formellement fin novembre à Vienne pour discuter d’une prolongation de l’accord de réduction de la production au-delà de mars 2018. L’Arabie saoudite et la Russie, autre grand producteur mondial de pétrole, y sont favorables.

Auteur
AFP

 




La saison théâtrale

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Chroniques du temps qui passe

La saison théâtrale

Maintenant que l’on sait que l’Égypte ce n’est pas de la rigolade et qu’il nous faudra nous passer des pitreries d’Adel Imam et de Fouad Mouhandess pour meubler les soirées de ramadan, mesurons la chance de pouvoir disposer de si désopilants dirigeants politiques capables de surpasser, en drôlerie, les comiques du Caire. C’est toujours dans les moments de grande impasse politique que se révèlent les talents drolatiques des politiciens, notamment chez ceux parmi les moins dotés d’intelligence et les plus enclins au cynisme. Leur brillant handicap les empêche de saisir la gravité de l’instant ; leur ambition les jette dans les bras du ridicule. Ils sont ainsi quelques-uns à brillamment assurer le spectacle, ce qui compense un peu de leur impuissance à assurer leur mission.

Terrorisés à l’idée de perdre leurs strapontins, les voilà qui revendiquent l’immortalité pour leur protecteur et partent en guerre, telle la conjuration des sots, contre le vieux cauchemar de potentats : la mort ! « Ce monde, tel qu’il est fait, n’est pas supportable. J’ai donc besoin de la lune, ou du bonheur, ou de l’immortalité, de quelque chose qui soit dément peut-être, mais qui ne soit pas de ce monde », crie le Caligula d’Albert Camus. Ils l’ont entendu. Rien ne les décourage. Pas même les premiers signes de lassitude de notre premier ministre Abdelmalek Sellal qui, après nous avoir inondé pendant deux mois, de nouvelles «rassurantes» sur l’état de santé du président, nous apprend dans un style «fellaguien » qu’il n’est pas le «médecin de Bouteflika». Le poste de « médecin de Bouteflika » n’en devient pas pour autant vacant, puisqu’il est âprement revendiqué par l’inclassable Louisa Hanoune et l’ami Amara Benyounès qui n’est, heureusement pour nous et pour l’humour, solennel que lorsqu’il parle de sachets en plastique.

La présidente du Parti des travailleurs et le chef du Mouvement populaire algérien (MPA), deux formations politiques qui disposent d’une résonance inversement proportionnelle à leur envergure réelle, persistent dans l’exercice illégal de la médecine et s’obstinent à vouloir nous persuader de la bonne santé du président. La palme revient incontestablement à l’ami Amara qui décrétait, l’autre soir à la salle El Mouggar, que « Bouteflika peut continuer à assumer ses fonctions», martelant que l’article 88 de la Constitution ne peut pas s’appliquer au chef de l’Etat « puisqu’il parle de maladie grave ou chronique, ce qui n’est pas le cas dans la situation du Président ». Face à de si implacables diagnostics médicaux, il n’y a plus rien à dire.

Mais, puisque c’est ramadan, comptons sur l’ami Amara pour nous rappeler qu’à la douzième année du règne de Abdelaziz 1er, nous mangeâmes de la viande indienne. Que Krishna nous pardonne, mais l’idée était originale. Quoi de plus opportun, je vous le demande, qu’une vache sacrée pour marquer un mois sacré ? Et puis, avait-on le choix ? A la douzième année du règne de Abdelaziz 1er, il n’y avait toujours pas suffisamment de viande pour tous. Oh, il y a bien eu le PNDA, plan national pour le développement agricole, un bidule qui a coûté à l’Etat près de 217 milliards de dinars et qui ne garantit toujours pas la chorba de 2013. Il y a bien eu le plan de relance économique 2004-2009, dit « plan du président de la République », un truc ambitieux qui devait créer un million de logements, abolir le chômage et assurer le steak quotidien, un plan avec des spécialistes et tout et tout, qui est passé successivement de 55 milliards de dollars fin 2004 à 200 milliards de dollars à fin 2009. Mais tout ça c’était pour le troisième mandat ! Personne ne saura dans quelle poche a fini l’argent puisque nous n’avons eu ni le million de logements ni le steak quotidien et que nous ne savons pas ce qu’est devenu ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Saïd Barkat. Mais l’essentiel, n’est-ce-pas, est que Abdelaziz 1er ait été réélu haut la main. Ce ne sont pas les plans qui manquent. La preuve : on parle déjà de « l’imposant plan de relance agricole, doté d’une importante enveloppe financière de 1 000 milliards de dinars pour la période 2014-2018 dans le cadre du programme quinquennal » Je sais, tout ça vous promet de la viande de Guinée-Equatoriale pour le Ramadhan 2014, mais rendons grâce à Abdelaziz 1er des efforts qu’il déploie pour maintenir l’Algérie dans le peloton de tête des pays les plus corrompus de la planète. Sans grandes enveloppes, où pourrait se nicher le bakchich ? Amara Benyounès, Louisa Hanoune, Bensalah, ont raison. Qu’importe si Bouteflika restera dans l’histoire comme le président sous le règne duquel ont été commis les plus grands pillages de fonds publics, qu’importe si durant les trois mandats du «pouvoir civil» de Bouteflika, il a été détourné l’argent du présent et celui du futur. Notre président ne fait, après tout, que rétablir les anciens sacrifices védiques célébrés par les brahmanes, du temps où la vache était encore un animal de sacrifice. Les fidèles se partageaient la viande, mais les meilleurs morceaux revenaient bien sûr aux brahmanes. L’offrande sacrificielle était à base de beurre fondu généralement, d’où, sans doute, la formule appropriée « faire son beurre » qui est restée dans le lexique du commerce international. Et puis, en cette année de vache mythique, recueillons-nous, pour l’instant sur le ragoût de 2013. N’oublions pas, quoiqu’il arrive, que Khamdenu, la vache sacrée de Krishna, huitième incarnation de Vishnou, cette vache-là exauce tous les vœux. C’est ce que disent les textes sacrés très anciens, les puranas auxquels je vous invite à croire sans craintes. Diable ! Quand on a gobé au plan de relance économique du président de la République qui devait créer un million de logements, abolir le chômage et assurer le steak quotidien, pourquoi ne pas croire aux puranas ? Et aux bobards de nos amis ? Ça ne coûte rien. En tout cas pas plus de 200 milliards de dollars.

Et puis, dans cette Alger désabusée qui redoute parfois de ne plus avoir le cœur à rire, comment ne pas rendre grâce à nos amis d’avoir rendu la salle El Mouggar à sa vocation première : le cinéma..

 

Chronique parue le 7 juillet 2013

Auteur
M. B.

 




Le bilan monte à 328 morts et plus de 2.500 blessés en Iran

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Un séisme de 7,3 aux confins de l’Iran et de l’Irak

Le bilan monte à 328 morts et plus de 2.500 blessés en Iran

 Au moins 213 personnes ont été tuées et plusieurs centaines blessées dans un tremblement de terre de magnitude 7,3 qui a frappé dimanche soir le nord-est de l’Irak et des régions frontalières en Iran et en Turquie.

Pour l’heure seul l’Iran a annoncé un bilan officiel provisoire, qui n’a cessé d’augmenter au fil des heures. En Irak, où se situait l’épicentre du séisme, les responsables locaux ne parlent pour l’instant que de six morts. En début de matinée côté iranien, il s’élevait à 207 morts et environ 1.700 blessés, tous recensés dans la province occidentale de Kermanshah, limitrophe de l’Irak.

Les autorités iraniennes s’attendent à ce que ces chiffres augmentent compte tenu de la difficulté des secours à atteindre certaines zones reculées.

Selon l’Institut géologique américain (USGS), la secousse a été enregistrée à une profondeur de 25 kilomètres à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de la ville d’Halabja, dans une zone montagneuse de la province irakienne de Souleimaniyeh.

Elle a eu lieu à 18h18 GMT et a également été ressentie en Iran ainsi qu’en Turquie où ni dégâts ni victimes n’ont été enregistrés, selon les autorités.

Les médias publics iraniens ont appelé la population au calme. « La situation est sous contrôle dans les zones frappées par le séisme », dans l’ouest de l’Iran, a assuré la télévision d’État.

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a ordonné au gouvernement et aux forces armées de mobiliser « tous leurs moyens » pour venir en aide à la population.

Nuit dehors

En Irak, ce tremblement de terre a fait six morts dans la province de Souleimaniyeh, dans le Kurdistan irakien, selon des responsables locaux.

Dans l’ensemble de la province, des personnes sont sorties dans les rues au moment de la secousse et des dégâts matériels ont été signalés, d’après un correspondant de l’AFP.

La secousse a été ressentie pendant une vingtaine de secondes à Bagdad et parfois pour des durées plus longues dans les autres provinces d’Irak, qui ont toutes été touchées, ont témoigné des journalistes de l’AFP.

Selon le site internet de l’Institut de géophysique de l’Université de Téhéran, le séisme a été suivi par une centaine d’autres secousses, les plus fortes atteignant 4,7 sur l’échelle de Richter.

Côté iranien, la ville la plus touchée est Sar-e Pol-e Zahab, avec 142 morts. La ville d’Islamabad et le poste-frontière de Qasr-e Shirin, tous deux également dans la province de Kermanshah ont aussi été touchés.

Selon le dernier recensement, les cantons formés par ces trois villes comptaient 259.000 habitants au total en 2016.

D’après l’agence officielle Irna, une trentaine d’équipes de secouristes du Croissant-Rouge iranien ont été envoyées dans l’ouest de l’Iran. 

Selon plusieurs médias iraniens, des centaines d’ambulances et des dizaines d’hélicoptères de l’armée ont été mobilisés pour les opérations de secours notamment dans les zones rurales.

Des tentes, des couvertures, des produits alimentaires et de l’eau ont été distribuées aux population des différentes villes, qui ont passé la nuit à la belle étoile, selon les images de la télévision d’État.

Dans la ville irakienne de Darbandakhan également, les autorités avaient appelé les habitants à dormir à l’extérieur des maisons par précaution. 

Écoles fermées

Les écoles devaient rester fermées lundi dans plusieurs provinces iraniennes frontalières de l’Irak, notamment celle de Kermanshah, où trois jours de deuil ont été décrétés.

La secousse a également été ressentie dans le sud-est de la Turquie, une région bordée par l’Iran et l’Irak, et, dans la ville de Diyarbakir, des habitants ont quitté leurs maisons au moment du tremblement de terre, mais y sont revenus peu après.

En décembre 2003, un séisme avait anéanti la ville historique de Bam en Iran, dans la province de Kerman (sud-est). Au moins 31.000 personnes avaient été tuées.

En avril 2013, l’Iran avait subi à quelques jours d’intervalle deux séismes de magnitude 6,4 puis 7,7, la plus forte secousse depuis 1957 dans ce pays. Ils avaient fait une quarantaine de morts en Iran et autant au Pakistan voisin.

En juin 1990, un séisme d’une magnitude de 7,4 en Iran près de la mer Caspienne (nord) avait fait 40.000 morts, plus de 300.000 blessés et 500.000 sans-abri. En quelques secondes, une superficie de 2.100 km2, comprenant 27 villes et 1.871 villages repartis sur les provinces de Ghilan et de Zandjan, avait été dévastée. 

Auteur
Avec AFP

 




Les noces de Vénus et de Jupiter dans le ciel

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Batifolages des dieux

Les noces de Vénus et de Jupiter dans le ciel

Ce lundi 13 novembre, il aurait fallu se lever très tôt pour apercevoir les planètes Jupiter et Vénus, très proches dans le ciel. Un phénomène céleste rare puisque la dernière image connue dans le monde est cette rencontre photographiée au dessus du pont de Brooklyn.

Je pourrais m’épancher des heures sur deux passions que ma curiosité sélectionne souvent, entre autres sujets. Nous voilà dans la parfaite concordance entre la passion du ciel et celle de la mythologie.

Ah, vous êtes devenu croyant, Monsieur Sid Lakhdar, au dernier tiers de votre vie ! Absolument pas car le ciel est pour moi une passion parfaitement ancrée dans la raison scientifique, en plus d’être un rêve de l’humanité.

Quant à la mythologie, cela me pousse à une analyse récurrente. Comment des hommes ont pu croire à des sornettes aussi grossières que nous acceptons aujourd’hui comme de la poésie et de l’enchantement ?

En fait, il y a plusieurs millénaires, lorsque le Grec Hésiode écrivit sa célèbre Théogonie, d’où est tirée la mythologie grecque, il n’y avait pas Internet, l’humanité ne savait même pas que la terre était ronde et la lunette de Galilée, encore un fantasme très lointain.

Et lorsque le temps fait son effet, on ne retient que le rêve des hommes. En fait, la mythologie était une tentative d’explication du monde et de ses phénomènes. En cela, la mythologie nous paraît absolument pédagogique car on peut, aujourd’hui encore et à tout raisonnement, lier une parabole à nos tentatives d’explication philosophique. La guerre, l’amour, les cataclysmes, la trahison et tous les ressentis de l’humanité peuvent s’y retrouver.

L’histoire, lue au premier degré, est tout ce qu’il y a de plus fantasmagorique et, à moins d’être pris de démence, chacun sait que ce ne fut que les croyances des êtres humains non encore au fait des vérités scientifiques. En cela, la mythologie nous permet d’accrocher des références et des images symboliques à des points de développement, sans tomber dans le ridicule. Et pourtant, comme toutes les croyances, cette histoire inventée de l’imagination des hommes, colportée à travers les siècles, aura été d’une férocité sanglante pour les pauvres terriens qui se battaient au nom de ces divinités.

Dans le même temps, il y avait des savants dont nous appliquons encore aujourd’hui les démonstrations mathématiques et philosophiques. Comment cela se peut-il ?

Eh bien, de la même manière que dans deux ou trois millénaires, nos descendants se demanderont comment l’humanité a pu croire à un invisible dans le ciel, à un prophète qui marche sur l’eau, un autre qui entrouvre les eaux de la mer rouge et le dernier à se faire protéger par une araignée qui tisse une toile.

Eux aussi, ils se diront : pourtant à cette époque, l’homme a exploré l’espace, a inventé le miracle des télécommunications et de la médecine et ainsi de suite.

C’est ainsi que va l’humanité, marchant sur deux jambes, l’une voulant aller de l’avant, l’autre voulant la retenir. Parfois c’est l’une qui l’emporte, dans d’autres cas, c’est l’autre. Mais comme le chemin de l’humanité n’est pas prévu dans deux sens, elle finira par avancer.

En attendant, ne boudons pas notre plaisir à voir ce magnifique spectacle dans le ciel qui ne nous tombera pas sur notre tête ni ne nous punira de son courroux.

Mais, dans ce rapprochement vu de la terre, Vénus prendra bien garde de rester à une distance astronomique de Jupiter, le grand maître de l’Olympe.

C’est que ce grand coquin de Jupiter (l’équivalent de Zeus chez les Grecs) a eu des relations amoureuses avec tout ce qui bougeait autour de lui, les dieux ascendants, descendants, cousins et plus éloignés. A cette époque, l’Olympe était le lieu de tous les batifolages. Il devait y avoir une sacrée explosion dans la tête des concepteurs de cette folle histoire.

Quant à Vénus, déesse de l’amour et de la beauté, Jupiter sait qu’il faut s’en méfier. Elle est l’équivalente d’Aphrodite chez les Grecs, née du sang de son père tombé à l’eau, émasculé par son fils (donc le frère d’Aphrodite) pour punition de tromperie permanente vis à vis de leur mère.

C’est dire si l’esprit des êtres humains est focalisé sur certains points bizarres lorsqu’il s’agit « d’expliquer le monde ». Finalement, c’est une projection fidèle de leurs fantasmes sexuels et morbides.

Alors, regardons le ciel, rêvons mais gardons notre raison.

S. L. B.

Enseignant (mais pas de physique)

 

Auteur
Sid Lakhdar Boumediene

 




Les réserves de change s’établissent à 102,4 milliards de dollars à fin septembre 2017

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Selon le ministre des Finances

Les réserves de change s’établissent à 102,4 milliards de dollars à fin septembre 2017

Les réserves de change de l’Algérie se sont établies à 102,4 milliards de dollars à fin septembre 2017, a indiqué dimanche le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, lors de sa présentation du projet de loi de finances 2018 en séance plénière de l’APN.

Pour rappel, le ministre avait indiqué en octobre dernier que les réserves de change pourraient reculer à 97 milliards de dollars (mds usd) à fin décembre 2017.

Selon ses prévisions, le matelas de devises devrait s’établir à 85,2 mds usd à fin 2018, soit l’équivalent de 18,8 mois d’importations, et à 79,7 mds usd en 2019 (18,4 mois d’importations) avant d’atteindre 76,2 mds usd en 2020 (17,8 mois d’importations).

Les réserves de change étaient à 114,1 milliards de dollars à fin décembre 2016 contre 144,1 milliards de dollars à fin 2015.

LPF 2018: répartition du budget d’équipement

Le projet de Loi de finances 2018, présenté dimanche en plénière devant l’APN par le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, prévoit un budget d’équipement de 4.043,31 milliards DA ventilé entre des dépenses d’investissements pour 2.175,01 milliards DA et des opérations en capital pour 1.868,3 milliards DA. Voici la répartition de ce budget par secteur (Unité: milliards de DA):

– Industrie: 7,4

– Agriculture et hydraulique: 157,8

– Soutien aux services productifs: 30,31

– Infrastructures économiques et adm: 386,5

– Education-Formation: 118,72

– Infrastructures socio-culturelles: 89,38

– Soutien à l’accès à l’habitat: 384,9

– Divers: 900

– Plans communaux de développement: 100

-SOUS-TOTAL investissements: 2.175,01

– Soutien à l’activité économique: 638,3

– Provision pour dépenses imprévues: 330

– Règlement des créances détenues sur l’Etat: 400

– Contribution exceptionnelle du budget au profit de la CNAS: 500

-SOUS-TOTAL opérations en capital: 1.868,3

TOTAL Budget d’Equipement: 4.043,31.

Les Recettes budgétaires prévues par le projet de Loi de finances 2018

Le projet de Loi de finances 2018, présenté dimanche en plénière devant l’APN par le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, prévoit des recettes budgétaires de 6.496,58 milliards DA (contre 5.635,5 milliards DA en 2017), composées de 3.688,68 milliards DA de ressources ordinaires (contre 3.435,4 milliards DA en 2017) et de 2.807,91 milliards DA de fiscalité pétrolière (contre 2.200,1 milliards DA).

1- Ressources ordinaires

1.1. Recettes fiscales:

-Produit de contributions directes: 1.352,71 milliards DA (contre 1.297,6 milliards DA en 2017)

-Produits de l’enregistrement et du timbre: 131,63 milliards DA (contre 115 milliards DA)

-Produits des impôts divers sur les affaires: 1.091,91 milliards DA (contre 1.047,6 milliards DA)

-Produits des contributions indirectes: 10 milliards DA (contre 9,5 milliards DA)

-Produits des douanes: 397,4 milliards DA (contre 345,5 milliards DA)

-SOUS-TOTAL: 2.983,7 milliards DA (contre 2.845,37 milliards DA)

1.2. Recettes ordinaires:

-Produits et revenus des domaines: 27 milliards DA (contre 25 milliards DA)

-Produits divers du budget: 78 milliards DA (contre 75 milliards DA)

-Recettes d’ordre: 0,02 milliard DA (contre 0,02 milliard DA)

-SOUS-TOTAL: 105,02 milliards DA (contre 100 milliards DA)

1.3. Autres recettes: 600 milliards DA (contre 490 milliards DA)

-TOTAL des ressources ordinaires: 3.688,68 milliards DA (contre 3.435,4 milliards DA)

2- Fiscalité pétrolière : 2.807,91 milliards DA (contre 2.200,1 milliards DA)

Total général des recettes budgétaires: 6.496,58 milliards DA (contre 5.635,5 milliards DA).

PLF 2018: répartition du budget de fonctionnement

Le projet de Loi de finances 2018, présenté dimanche en plénière devant l’APN par le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, prévoit des dépenses de fonctionnement de 4.584,46 milliards DA (contre 4.591,8 milliards DA en 2017). Voici la répartition de ce budget par département ministériel (les chiffres entre parenthèses sont ceux de la Loi de finances 2017). Unité: milliards DA:

– Présidence de la République: 7,86 (7,82)

– Services du Premier ministre: 4,45 (4,5)

– Défense nationale: 1.118,29 (1.118,29)

– Intérieur et Collectivités locales: 425,57 (394,26)

– Affaires étrangères: 35,21 (35,21)

– Justice: 74,54 (72,67)

– Finances: 86,82 (87,51)

– Energie: 50,8 (44,15)

– Industrie et Mines: 4,61 (4,61)

– Agriculture, dév. rural et pêche: 211,81 (212,8)

– Moudjahidine: 225,17 (245,94 )

– Affaires religieuses et Wakfs: 25,24 (25,37)

– Commerce: 19,98 (19,51)

– Ressources en eau: 14,01 (16,18)

– Travaux publics et transports: 25,98 (27,42)

– Habitat, urbanisme et ville: 16,62 (17,65)

– Education nationale: 709,55 (746,26)

– Enseignement sup. et recherche sc. : 313,33 (310,79)

– Formation et Ens. Professionnel: 46,84 (48,3)

– Travail, emploi et séc. sociale: 154,01 (151,44)

– Culture: 15,27 (16)

– Solidarité nationale: 67,38 (71)

– Relations avec le Parlement: 0,23 (0,23)

– Santé, population et réforme hospitalière: 392,16 (389,07)

– Jeunesse et sports: 35,23 (34,55)

– Communication: 20,7 (18,7)

– Poste et TIC: 2,34 (2,4)

– Tourisme: 3,15

-Environnement et Energies renouv. : 2,13

Sous/Total: 4.109,48 (4.126,2)

– Charges communes: 474,98 (465,5)

– TOTAL: 4.584,46 (4.591,8).

 

Auteur
APS

 




La fête tourne à la violence à Bruxelles !

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Qualification du Maroc au Mondial

La fête tourne à la violence à Bruxelles !

Les scènes de liesse qui ont accompagné la qualification du Maroc pour la phase finale de la coupe du monde de football 2018 ont dégénéré en violences samedi soir dans le centre de Bruxelles, où des véhicules ont été incendiés et 22 policiers blessés.

Scènes de pagailles et de violence à Bruxelles. Des petits groupes ont commencé à dégrader les installations du Marché de Noël qui sont en construction. La présence policière a alors été renforcée. Des policiers, en tenue de protection, équipés de boucliers et matraques ont été déployés sur les lieux. La situation dégénère rapidement. Des voitures ont été renversées et incendiées, des vitrines brisées dans le centre de la capitale belge. La police a fait usage de canons à eau pour disperser la foule devant la Bourse de la ville.

Il s‘agit de la première qualification du Maroc pour un mondial de football depuis 20 ans.

Aucune arrestation n‘avait été effectuée dimanche matin, a déclaré le parquet. Le ministre belge de l‘Intérieur, Jan Jambon, a déclaré à la station Radio 1 que les responsables de ces troubles “inacceptables” devraient rendre des comptes.

Mille cinq cents personnes s’étaient rassemblées dans le centre pour fêter la qualification du Maroc grâce à sa victoire 2-0 sur la Côte d‘Ivoire, et 300 d‘entre elles se sont livrées à des violences et ont attaqué des policiers et des pompiers accourus pour éteindre les feux de voitures et de poubelles.

Auteur
Avec Reuters

 




Un livre coup-de-poing

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« Indignations chroniques » de Kacem Madani

Un livre coup-de-poing

Dans chacune de ces chroniques publiées par Kacem Madani dans Le Matin pour l’essentiel, il y a comme une colère inentamée. L’œil vigilant, la plume corrosive, Kacem Madani cultive une certaine jubilation extatique à nous rappeler et à nous ouvrir les yeux.

Les indignations de Kacem Madani, ce sont 370 pages d’une langue ravageuse, sans concession. Une langue trompée dans une colère droite et sans haine. L’auteur est de ceux qui écrivent avec une plume souveraine. Libre. Sans fil à la patte.

« Kacem Madani écrit en état d’ébriété. Avec l’ivresse d’un jeteur de pavés. Cela tombait plutôt bien : Le Matin n’avait d’autre vocation que celle de rester, à jamais, le couvent des âmes pécheresses, celles qui, dans notre société asservie à toutes sortes de religions, commet le délit d’écrire, de remuer le couteau dans la plaie, de ressusciter les amis assassinés pour délit d’adultère avec la plume », écrit Mohamed Benchicou dans sa préface.

Un regard sans langue de bois ni concession donc, porté sur les siens et tous ces empêcheurs de vivre en paix. Les chroniques de cet ouvrage, rédigées au fil de 7 années d’actualité, sur un ton délibérément incisif et provocateur démontrent combien les Nords-Africains républicains se sentent concernés par tout ce qui trouble la quiétude de la France. Ces cris d’indignation et de colère sont à feuilleter, sourire aux lèvres et l’esprit en alerte, par tous ceux qui adhérent à l’idée que l’unique étendard de réconciliation entre l’Orient et l’Occident, entre le Nord et le Sud, entre l’Est et l’Ouest, se doit de porter des couleurs d’égalité, de fraternité, et de tolérance. Indignés de tous âges et de toutes origines, découvrez cet ouvrage

Pour les lecteurs du Matin en ligne, le nom de Kacem Madani n’est pas un inconnu. C’est d’abord un chroniqueur volubile au style particulièrement apprécié, c’est aussi un débatteur hors pair du forum du quotidien en ligne.

Pour ceux qui ne le savent pas il fait partie de ces dizaines de milliers de diplômés algériens qui ont quitté leur pays, au lendemain de la légalisation par Chadli des partis islamistes comme le FIS. Il s’est exilé avec femme et enfants dans le but de les extraire de ce système dans lequel il ne souhaitait pas les voir vivre.

Y. K.

« Indignations chroniques » de Kacem Madani publié par les Editions Verone.

Pour acheter l’ouvrage c’est sur cultura.com (4 jours de livraison) et chapitre.com (6 jours), dont voici les liens :

https://www.cultura.com/catalogsearch/result/?q=kacem+madani&classification=0

https://www.chapitre.com/BOOK/madani-kacem/indignation-chronique-s-t-1-les-raisons-de-la-colere,77019765.aspx

 

Auteur
Yacine K.

 




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