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Le piège du snobisme littéraire

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Conseil de lecture aux jeunes

Le piège du snobisme littéraire

Deux œuvres célébrissimes, un même personnage, mais deux transpositions de la légende totalement différentes. Cela me permet de présenter deux conseils radicalement opposés pour des œuvres censées, toutes les deux, être très difficiles. L’une, absolument incompréhensible, relève du snobisme des « experts ». L’autre est injustement considérée comme inaccessible aux jeunes alors qu’il faut absolument la leur recommander.

Commençons par la première.

Il ne s’agit pas dans ce premier volet de la présentation d’une œuvre proprement dite mais d’un avertissement.

Lorsque vous êtes en scolarité, vous ne risquez rien, les professeurs ont cette mission de faire aimer et analyser la littérature. Comme ils sont intelligents et ont un programme (plus ou moins libre), le choix se porte toujours sur de grands auteurs.

Or, tous ces grands vous sont accessibles si votre niveau de français est suffisant. Pas la peine d’être le premier de la classe. Mais lorsque vous commencez à sortir du réseau d’instruction, vous risquez de rencontrer des margoulins, comme il y en a toujours, pour nourrir leur pouvoir sur les autres.

Et l’une des œuvres les plus mondialement connues pour être un piège à gogos est Ulysse de James Joyce.

Depuis quarante ans, pour ce qui me concerne car l’œuvre a un siècle, le seul débat sur ce livre consiste à comparer le nombre de pages atteintes par chacun avant d’arrêter la lecture.

C’est que le roman de James Joyce est absolument incompréhensible. Je n’ai pas réussi à aller au-delà de 50 pages. Sans prétention, c’est déjà un score très élevé. Vous trouverez toujours des personnes qui vous expliqueront que si vous ne comprenez rien, c’est parce que le sens est profond.

James Joyce est l’un des romans portés au sommet de la pyramide. C’est pourtant celui pour lequel je n’ai jamais rencontré une personne normale l’ayant lu et compris ou, même, allé jusqu’à la page 100.

Et comme pour les sectes, ceux qui prétendent en détenir la compréhension tentent de vous emprisonner en leur pouvoir intellectuel puisque c’est vous l’illettré, l’ignorant.

Ne tombez jamais dans ce piège pour les romans mais en considérant trois points :

1/ Votre niveau de français.
2/ Votre capacité à lire assez longuement. C’est le cas pour Dostoievski mais c’est l’un des rares cas.
3/ Votre pratique fréquente de lecture conditionne les deux premiers points.

Au-delà, n’ayez aucune crainte. Plus les écrivains sont immenses, plus ils sont simples. Bien entendu, je ne parle pas des essais mais uniquement des romans.

Certains grands écrivains ont les deux facettes. Albert Camus a rédigé des romans et des essais. Si vous choisissez les seconds, vous risquez d’être dans le brouillard si vous n’avez pas d’autres connaissances sur le thème.

Un essai non compris ne fait pas de vous des imbéciles.

Par définition, ils exigent la maîtrise de références, parfois pointues. Nous ne sommes pas dans le cadre du récit, d’une histoire (roman) mais d’un autre univers du livre.

Ulysse de James Joyce n’est ni un roman ni un essai. Il sert de référence pour vous faire croire que vous êtes soumis à des experts.

Et si vous conditionnez le plaisir de la lecture aux avis des experts, arrêtez de lire.

Ce ne serait plus de la littérature mais une religion. Si vous en avez déjà une, gardez-là, c’est pareil.

 

Cette chronique comme les prochaines sont publiées suite à l’aimable proposition de l’auteur. Elles sont également publiée par le Quotidien d’Oran

Auteur
Sid Lakhdar Boumédiene, enseignant

 




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L’Algérie ou ce terrible sentiment d’infériorité culturelle

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Regard

L’Algérie ou ce terrible sentiment d’infériorité culturelle

«Pourquoi notre cinéma peine-t-il à prospérer ?» Ce n’est pas seulement une question de sous, m’a confié récemment un Européen connaisseur et amoureux de l’Algérie.

C’est quoi alors ?, lui ai-je dit tout de go. «Je fais de fréquents allers-retours en Algérie depuis pratiquement le début des années 1970. A l’époque, le cinéma y était très florissant, malgré le peu de moyens à la disposition de ce secteur et l’amateurisme des réalisateurs. Partout, les salles de cinéma attirent des foules nombreuses, c’était le boom! «Quel en est le secret ?». «De la fierté à montrer ce que l’on a et de l’estime de soi». «c’est-à-dire?». «Je vais t’expliquer une chose : un commerçant ne peut jamais vendre un produit, s’il n’est pas convaincu lui-même de son utilité.

L’Algérie avait adopté une voie unique en Afrique du Nord dans ce sens-là. Ceux qui faisaient du cinéma à l’époque donnaient de la considération à ce qu’ils produisaient, aidés en cela par des autorités acquises à la cause de la culture, euphorie de l’indépendance oblige. Résultat : les films locaux sont très demandés!». «et tu penses que ce n’est pas le cas aujourd’hui?». «La semaine passée, j’avais assisté à Paris à une semaine culturelle consacrée au cinéma algérien, n’était-ce la présence de quelques Européens curieux de découvrir la culture du Maghreb, la salle aurait été quasi vide. Dommage!».

« A quoi cela est-il dû à ton avis?» «D’une part, au manque de publicité de la part des chargés de la culture au niveau de l’appareil étatique.

 D’autre part, parfois on a l’impression que les réalisateurs eux-mêmes croient que leurs films intéressent peu le public et y mettent peu d’énergie pour les diffuser ! Comment veux-tu alors que les spectateurs viennent pour les regarder?». «Tu veux dire que c’est le manque d’encouragement des pouvoirs publics, du sponsor et de la publicité qui a freiné notre production cinématographique?». «Pas que ça! ça participe plutôt d’un sentiment d’infériorité culturelle». «Comment ça?» «Regarde! Moi par exemple, j’apprécie beaucoup des films algériens classiques tels que : Omar Gatlatou de Merzak Allouache «Tahia ya Didou» de Mohamed Zinet ou «Chronique des années de braise» de Mohamed Lakhdar Hamina. Des bijoux ! On y trouve de l’humour, de la comédie, du réalisme, de l’histoire et plein d’autres choses originales et enrichissantes. Malheureusement, tout ce trésor est ignoré ! Comme si on n’y retrouve rien de digne à voir ou qu’on a honte de ce que l’on a. Pire, certains considèrent tout ce qui vient de l’intérieur du pays comme ayant peu de valeur, un véritable désastre.» 

Auteur
Kamal Guerroua

 




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Lettre d’un « Harraga » aux voleurs de sa terre

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Regard

Lettre d’un « Harraga » aux voleurs de sa terre

Sirs,

La patrie que vous m’avez dérobée pouvait bien être un florissant empire, mais elle m’a fait perdre l’espoir et le sourire et dans l’avenir, je n’attends que le pire.

Je veux partir, je veux fuir, dans les flots, je préfère périr que de continuer à souffrir le martyre sous vos sbires aux tranchants cimeterres.

Je m’arrache des bras de ma mère, je quitte mon père grabataire, je m’extrais de la chair de ma chair, je vous laisse ma terre, je vous abandonne ses trésors enfuis dans ses montagnes, ses plaines et son désert. Je renonce à ma vie sédentaire pour vivre nomade derrière les océans et les mers. Je me réfugierai dans les monastères, dans les sanctuaires et à l’Olympe de Jupiter. Je solliciterai les associations humanitaires, je me contenterai d’une vie rudimentaire pour que de vos bâillons et de vos chaînes, je me libère.

Sans que vous puissiez me faire taire, j’appellerai sans honte les chrétiens, les Juifs, les boulistes et les athées, frères.

Mon cœur que votre école a transformé en pierre redeviendra tendre chair et mes yeux bandés verront clair. De ma sœur aux cheveux en l’air, je serai fier, je ne lui collerai pas le pas par derrière et vivante je le ne la couvrirai guère d’un sombre suaire.

Je ne mettrai jamais sous terre un frère qui appelle son Dieu : Bouddha, Jehova ou père : je ne prendrai guère la place du créateur sur terre.

Ô cerbères, sortis droit du fond de l’enfer ! Vous avez trahi nos martyres, vous nous avez déclaré la guerre, dans vos geôles moisissent les pacifiques contestataires. De nos corps, de nos âmes, du sol, de l’air et de l’éther, vous êtes devenus propriétaires. La terre fertile, vous l’avez transformée en désert. Vous avez humilié et violenté les médecins, les universitaires, les chercheurs en nucléaire… au tour de nos cous, vous avez formé un nœud de vipères.

Ma révolte grogne comme un tonnerre. Je veux atteindre la rive où vos enfants étudient Balzac, Mozart, Shakespeare et Molière, mais comme mon père n’a pas un centième de vos salaires et mon frère est au cimetière après avoir rendu l’âme dans l’un de vos hôpitaux mortuaires, une embarcation de fortune me sera peut-être salutaire.

Je sens un froid polaire et ce n’est pas l’hiver, la plume à la main, je tremble au milieu de la mer, au-dessus de ma tête, je vois tourner les kères. Dans cette onde amère, moi et mes frères de misère, nous avons perdu tous les repères, mais jamais nous ne retournerons en arrière. Nous préférons que les poissons se nourrissent de nos chairs et que notre mort soit composée en vers qui seront chantés par les gorges nouées de nos mères. Vous n’entendrez sûrement jamais leur douleur et leur colère, car ce jour-là vous serez en train de vider vos verres de vin et de bière avant de vous mettre au premier rang à la méga mosquée pour la prière.

Pour que ma lettre arrive aux destinataires, je l’enferme dans une bouteille en verre. Les vagues l’emporteront vers ma terre et lorsqu’elle brillera sous la lumière solaire ou lunaire, les gardiens de la cité-mère courront comme des pervers en croyant que c’est l’éclat de la chère matière, car tout ce qui brille, de loin, ils le flairent. Lorsqu’ils découvriront mon message amer, déçus, ils jetteront mon papier dans une rivière et l’encre de mon message se mélangera à l’eau claire de la rivière qui finira dans la bouche de ma mère. Cette dernière poussera un cri qui fera trembler la terre, sa force brisera toutes les barrières, elle fissurera les murs de mon abrutissante école, du toit jusqu’à ses fondations sous terre. Il démolira leurs tours d’ivoire jusqu’à la dernière pierre. Leurs fortunes et leurs forces, en un éclair deviendront poussière.

Après cette tempête justicière, ma mère poussera un youyou qui frémira les chairs.  

Adieu terre-mère.

Auteur
Rachid Mouaci

 




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Mystère sur l’assassinat de trois journalistes russes en Centrafrique

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Média

Mystère sur l’assassinat de trois journalistes russes en Centrafrique

En Centrafrique, la mort de trois journalistes russes venus enquêter, entre autres, sur la société de sécurité privée Wagner fait la Une des journaux locaux. Si l’itinéraire des journalistes est désormais bien connu, de nombreuses questions restent ouvertes.

Que faisaient-ils de nuit sur cette route ? Pourquoi s’étaient-ils détournés de leur itinéraire initial ? L’identité des ravisseurs reste elle aussi mystérieuse. Une enquête a été lancée pour tenter de répondre à ces nombreuses questions.

Une enquête a été ouverte du côté des autorités centrafricaines. Elle est diligentée par le ministère de la Justice, via le parquet de Bangui. Cette enquête est menée par les forces de l’ordre centrafricaines avec l’appui de la police des Nations unies.

Une équipe de l’UNPOL s’est rendue à Sibut dès mercredi 1er août au matin afin d’aider la section de recherche et d’investigation de la gendarmerie qui est sur le terrain. Cette assistance est principalement scientifique, et notamment balistique.

Les Russes eux ne sont pas directement engagés dans l’enquête. Ils apportent leur collaboration lorsqu’elle est demandée et se disent prêts à apporter leur soutien aux autorités nationales si elles en font la demande.

Toutes les équipes sont à pied d’œuvre, assure-t-on à Bangui. L’enquête doit déterminer le mobile et l’identité des ravisseurs. Ainsi que la raison de la présence des journalistes russes sur le territoire centrafricain.

Ces trois journalistes russes ont été tués à environ 200 km au nord de Bangui. L’identité des victimes a été confirmée ce mardi 31 juillet au soir par le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Les hommes ont été tués dans des circonstances qui restent incertaines. Le porte-parole de la Minusca a déclaré que trois corps d’hommes blancs ont été découverts ainsi qu’une voiture abandonnée criblée de balles à 33 km au nord de la ville de Sibut. Sur place, le maire affirme que l’attaque a été menée lundi soir par un groupe armé non identifié. Les conditions exactes sont encore inconnues.

Auteur
RFI

 




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Tiaret: un blessé dans une explosion de gaz de ville à la cité des 1900-Logements

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Accident

Tiaret: un blessé dans une explosion de gaz de ville à la cité des 1900-Logements

Une explosion de gaz de ville, a eu lieu jeudi à 16 h, dans un appartement à la cité des 1900-Logements, au chef-lieu de la wilaya de Tiaret. Elle a fait un blessé, a-t-on indiqué jeudi auprès des habitants de cette cité. 

Le gaz qui s’est propagé puis condensé dans trois chambres de cette maison a produit une déflagration conséquemment à une étincelle lors de la préparation d’une tasse de café, selon les déclarations de la victime avant son évacuation au UMC. 

L’explosion, a causé la blessure d’un homme de 46 ans (le propriétaire), a-t-on appris d’une source hospitalière, soulignant que la victime a été évacué à l’hôpital de la ville Youcef Damardji, où il se trouve dans un état stable après avoir subit une intervention chirurgicale. Il souffre de grave brûlures au second degré.

L’explosion a en effet, détruit tous les effets et le mobilier de la maison, a-t-on signalé. Le quartier a été complètement bouclé et d’importants secours mobilisés.

Le wali s’est aussi rapidement rendu sur place pour constater les dégâts. Les habitants de cette nouvelle cité n’ont pas caché leur mécontentement au chef de l’exécutif quant au qualité des travaux qu’ils qualifient de bricolage et de tricherie. Toutefois, selon le chargé de communication de la Sonelgaz, aucune fuite de gaz de ville n’a été repérée dans l’appartement sinistré.

Selon des indiscrétions, la victime qui souffre de troubles psychologiques, aurait tenté de se donner la mort au gaz naturel. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour élucider les causes de cet incident. 

 

Auteur
K. O.

 




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Isabelle Adjani, Rachida Brakni et Maïwenn joueront dans un film en Algérie

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Cinéma

Isabelle Adjani, Rachida Brakni et Maïwenn joueront dans un film en Algérie

Le film « Soeurs », une première pour cette célèbre actrice, qui a, à son actif, plus d’une cinquantaine de films (courts et longs métrages, documentaires, TV) et près de 20 pièces de théâtre, est mis en scène par la réalisatrice d’origine algérienne Yamina Benguigui qui a confié au journal « avec émotion » que « c’est un grand moment pour nous ».

A partir de fin octobre et pendant onze semaines, le film sera tourné d’abord entre Alger, Oran et Constantine, puis à Paris et dans le nord de la France, a précisé le quotidien, indiquant que ce long-métrage racontera 

comment trois soeurs-interprétées par Isabelle Adjani, Rachida Brakni et Maïwenn- se déchirent lorsque l’une d’elles (Isabelle Adjani) décide de raconter au théâtre la vie de leur père mourant.

« Isabelle jouera une metteuse en scène, Maïwenn une chef d’entreprise et Rachida une députée divers droite du nord de la France », a détaillé au Parisien la réalisatrice, soulignant qu’elle a travaillé sur le scénario avec Abdel Raouf Dafri (scénariste d’ »Un prophète », « Braquo », « Mesrine », notamment).

Le film, qui sera celui de femmes, questionnera le rapport au pays d’origine et au pays d’accueil, l’enracinement, l’intégration, a ajouté Yamina Benguigui, expliquant que « c’est quelque chose qui a mûri ».

« Avec Isabelle, on s’est rencontrées en 1988 en Algérie, où je tournais avec Rachid Bouchareb. Je filmais des étudiants et Isabelle était venue leur parler. Quelques années plus tard, en 1994, quand j’ai réalisé le documentaire Femmes d’Islam, Isabelle est venue me voir, elle m’a dit qu’elle avait tellement pleuré. On ne s’est plus quittées. Depuis, on se voit ou on s’appelle tous les jours. C’est au-delà de l’amitié », a-t-elle confié.

Auteur
APS

 




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Non ! Ce n’est pas à Bgayet que s’éteindra la flamme de la culture amazighe !

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Coup de gueule

Non ! Ce n’est pas à Bgayet que s’éteindra la flamme de la culture amazighe !

« La culture est l’un des leviers les plus importants à actionner pour réhabiliter et relancer l’économie tout en produisant du sens. » Proverbe africain

Ça bouge à Bougie. La nouvelle ? Contre toute attente, et à la surprise générale, le Festival de la chanson amazighe est annulé par le maire de Bejaia, ce qu’aucun autre maire avant lui, même son prédécesseur du FLN, n’avait osé commettre.

Mettons-nous d’accord sur le fait que la décision du premier magistrat de la commune de Bejaia est loin d’être un simple fait divers pour être passée sous silence, puisqu’elle est attentatoire à un événement artistique, qui au-delà de son caractère festif, constitue l’un des rares espaces d’expression d’une culture longtemps combattue et réprimée. Le fait est encore plus grave qu’il se produit à Bgayet, l’un des bastions et fers de lance des luttes démocratiques et du combat pour la cause amazighe.

Tout en espérant que la délibération du premier magistrat de la commune n’est pas mue par une quelconque motivation idéologique rétrograde et réactionnaire, – ce que, personnellement j’écarte tout de suite – mais uniquement par des considérations financières qui sont, du reste, tirées par les cheveux et irrecevables, une telle sortie est, pour le moins, aussi surprenante que contre-productive. C’est ainsi que l’on tente de nous expliquer que « l’argent dépensé dans ce genre d’événements devrait être alloué à des projets destinés à «augmenter le niveau de vie des citoyens.»

Loin de toute idée de verser dans la démagogie, ou de se laisser emporter par une quelconque passion ou ferveur, ou encore, entrer dans le domaine de la critique stérile, mais il faut convenir que tout dérange et sonne faux dans le « plaidoyer » du maire.

D’abord, dans la forme, le mot qu’il ne fallait surtout pas prononcer est « ce genre d’évènements ». Comme les mots ont un sens, comprendre par-là que le festival en question est une gabegie, du pur gaspillage. En somme, un gouffre financier qui engloutirait la capitale des Hammadites et, par conséquent, en « économisant » la somme allouée à l’évènement, tous les problèmes de la commune seraient résolus. La population de Bgayet se réveillerait dans une ville enchantée où tout serait rose, «Yemma Gouraya» danserait comme une folle et sans musique.

Ensuite, dans le fond. Justement, c’est ce fond qui manque le plus. En effet, l’autre motif avancé pour justifier cette opposition à la tenue du festival, un expédient plus qu’un argument, est vite trouvé. Une explication qui s’apparente à une sorte de ce qui est appelé « raisonnement fallacieux », c’est-à-dire d’apparence logique mais de caractère mensonger.

En fait, celui-ci consiste à invoquer et à mettre en avant « des priorités » pour gagner l’adhésion de l’opinion à l’annulation de l’un des rares festivals dédiés à la chanson amazighe, ce qui peut paraître logique dans l’absolu et à première vue, mais manifestement fallacieux, puisque, et il faut être naïf pour le croire, ce ne sont pas les fonds (4 milliards) destinés au financement de ce qui est loin d’être un simple «spectacle», comme le conçoit le président de l’APC, qui viendraient à bout du sempiternel et sérieux problème de la gestion et du traitement des ordures ménagères auquel est confrontée la ville de Bejaia et sa banlieue qui connaissent une urbanisation de plus en plus dense et anarchique. Tout le monde s’accorde à dire et ce n’est pas exagéré, qu’en la matière, et au vu de l’ampleur du désastre, et des proportions qu’il prend chaque jour, seul un vrai plan « Marshall » est à même d’apporter des solutions concrètes à moyen et long termes.

D’autre part, l’on veut faire admettre à l’opinion que le budget destiné au Festival servirait à « augmenter le niveau de vie des citoyens ». C’est, franchement déroutant et aberrant comme justification, puisque l’amélioration du niveau de vie des citoyens n’est, ni du ressort, ni une prérogative d’une Assemblée communale. Améliorer le niveau de vie des citoyens, consiste essentiellement à augmenter leur pouvoir d’achat ; mais, il s’agit plutôt et il aurait fallu parler d’amélioration de leur cadre de vie, en matière d’environnement, d’hygiène de santé et de sécurité publiques, d’infrastructures de proximité, de transport, d’éducation, de loisirs et… de culture.

Au plan financier, puisque, c’est ce dont il s’agit et c’est la parade trouvée pour espérer persuader, et à titre indicatif, est-il utile de préciser que, selon un document de la direction des finances locales auprès du ministère de l’Intérieur, la commune de Bejaia occupe la sixième place à l’échelle nationale sur 1 541 communes en termes de ses ressources financières engrangées (en 2012).

A l’échelle régionale, et tout le monde le sait, elle figure en tête de classement en termes de rentabilité qui dépasse un milliard de dinars par an. Toujours la même année, la municipalité de Bejaia a enregistré des recettes de 3.11 milliards et la cagnotte doit avoir sensiblement augmenté, eu égard à « la « multiplication » des activités industrielles ces dernières années, autant de sources de financement supplémentaires. Par ailleurs, à titre d’exemple et comparatif et, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, Bejaia est une commune encore plus riche que celle de Ain Amenas, une région pourtant pétrolière et qui, à elle seule, fournit 12 % de la production nationale de gaz. Toujours dans le même ordre d’idée et pour rappel, en avril 2018, lors de la séance consacrée à l’adoption du Budget primitif (BP) de la municipalité, il a été annoncé le montant de près de 270 milliards, un budget tout de même important et où le « pauvre » festival peut bien trouver une petite place.

Si l’on tient compte uniquement de ces quelques chiffres, au demeurant très significatifs, et à moins de vouloir verser dans une forme de populisme, l’argument « financier » ne tient pas la route pour justifier l’évacuation du festival en question de la vie culturelle de la ville qui est celui de toutes les régions. Quant aux causes du sous-développement chronique de la commune de Bejaia (et de toute la wilaya d’ailleurs) celles-ci sont à chercher et à trouver ailleurs. Dans ce contexte, disons clairement les choses, sans ambages: à la volonté avérée du pouvoir central de priver la région de sa part des richesses nationales et aux blocages délibérés et répétés qui sonnent comme des « provocations » dont souffrent tant de projets d’investissement potentiellement créateurs de richesses, s’ajoutent également les mauvaises gestions, les errements et l’incurie des autorités locales de tous bords, des administrations qui ont eu à gérer les affaires de la commune.

Souvenons-en : le budget consacré aux seules manifestations culturelles durant « Constantine; capitale de la culture arabe » en 2015 est estimé à 700 milliards de centimes. Une somme qui donne le vertige et qui représente l’équivalent de 18 festivals comme celui qui est identifié comme le frein au développement de la commune de Bejaia.

De tout temps, c’est bien le budget culturel, généralement déjà assez dérisoire qui, en cas de « crise » (financière) –ce qui est loin d’être le cas ici- passe en premier à la trappe, alors que la culture n’est pas un produit superflu, mais peut et doit être un véritable levier de sortie de crise. « Si ce n’est pour la culture, pourquoi nous battons-nous alors ? » Cette phrase attribuée à Winston Churchill qui pourtant, n’a jamais prononcé ces mots; et qui s’avère, semble-t-il, être une construction des médias sociaux, a été prononcée en réponse à une personne qui lui proposait de réduire le budget de la culture pour financer l’effort de guerre devrait être méditée et interpeller les consciences et les esprits, à commencer par celles des responsables aux commandes de la commune de Bejaia et, par la même occasion des toutes les autres régions. Cela dit, ce n’est pas en sacrifiant un évènement culturel et artistique qu’un maire s’adjugerait le titre du meilleur et parfait gestionnaire et il ne suffit pas de dire qu’on n’est pas contre la culture pour se tirer d’affaire. Il s’agit de le prouver et, en l’occurrence…

La culture, doit-on comprendre, ce ne sont pas des chiffres, des comptes d’apothicaires. C’est un regard sur le monde, une réflexion en partage, des émotions qui s’expriment par la musique, la chanson, la poésie, la danse, le théâtre, la peinture. C’est du sens donné aux activités humaines et une contribution au vivre-ensemble et à notre identité. A travers le monde, tant de villes, voire de petits villages sont sortis de « l’anonymat » grâce aux projets et aux actions culturels collectifs pérennes, à travers des festivals d’expression plurielle et qui apportent une valeur ajoutée certaine et, au-delà de l’impact économique, aussi minime soit-il, il y a aussi celui sur l’esprit qui n’est pas de moindre importance. Nos responsables locaux doivent avoir de l’esprit et à l’esprit que ce sont l’économie, le commerce, l’urbanisme et la culture qui font un ensemble, cohérent, en mouvement et en synergie.

Le Festival qui est dans le « collimateur » des autorités de Bejaia, n’est pas un vulgaire rassemblement de «saltimbanques», mais un espace d’expression, d’échanges et de partage de valeurs, une communion entre des artistes et un public, des femmes, des hommes, des filles des enfants à travers la chanson d’expression amazighe. Un festival qui devrait, au contraire, bénéficier de toutes les attentions pour sa promotion et son institutionnalisation irréversible et avoir l’ambition d’en faire un rendez-vous international de la chanson amazighe, dans le cadre du tourisme culturel et événementiel.

Aux dernières nouvelles, dans une tentative de sauver les apparences et de se rattraper, le maire de Bejaia tente de « rassurer » en déclarant « qu’il ne s’agissait pas d’une annulation mais d’un report à une date ultérieure ». Lorsqu’on sait ce que « date ultérieure » veut dire chez nos responsables, il ne faut pas se faire trop d’illusions… Côté partis politiques, pour l’heure, aucune réaction officielle n’est venue s’exprimer sur une décision controversée et incompréhensible. La sagesse, le bon sens, veulent que l’annulation soit annulée. Le festival doit avoir lieu.

Non ! Mille fois non, ce n’est pas à Bgayet que s’éteindra la flamme de la bougie de la culture et de la chanson amazighes.

Auteur
Rahim Zenati, enseignant

 




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Taourirt Amrane ou comment sortir de la léthargie culturelle

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Tizi-Ouzou

Taourirt Amrane ou comment sortir de la léthargie culturelle

Après le grandiose festival Raconte-Arts abrité par le village Tiferdoud dans la région de Aïn El Hammam (50km à l’est de Tizi-Ouzou), c’est au tour du village de Taourirt Amrane de la même région de vivre une nuit estivale des plus inanimées depuis plus de 20 ans. En effet, les animateurs de la très jeune association culturelle Tiwizi ont concocté un riche programme pour la nuit du 1er août afin de récompenser les lauréats de la 6e, du BEM et du baccalauréat du village. C’était une occasion de renouer avec l’esprit festif connu jadis mais aussi occasion de remplir le vide culturel qui sévit dans le village à l’instar de nombreuses régions de Kabylie.

Au programme, récompense des élèves du village ayant franchis une étape dans leur vie scolaire, gala artistique avec la participation d’une panoplie d’artistes dont le majestueux Ali Meziane, Ramdane Mechache, Mazigh Oumoussa et Balaid Nait Laziz (deux artistes enfants du village), la jeune chorale  initiée et dirigée par l’infatigable Boussad Ladjemil. Le tout s’est déroulée sous la direction infaillible du maestro chef d’orchestre Salem Karouche qui n’est plus à présenter. La soirée a pris fin vers deux heures du matin avec une tombola qui a fait des heureux parmi les habitants du village avec des prix non négligeables.

C’est un événement qui  s’est déroulé dans un grand esprit de convivialité, de solidarité et de fraternité entre les habitants du village. Il a été rendu possible grâce à la participation de tout un chacun et avec le grand soutien du comité de village qui n’a pas lésiné sur les moyens pour sa réussite. L’événement à drainé une foule nombreuse, notamment la gent féminine qui s’est déplacée en grand nombre, ce qui témoigne d’une volonté ferme de briser certains tabous et de renouer avec l’ambiance des fêtes et des rencontres après un long moment de léthargie qui ne peut qu’engendrer des dégâts que l’on connaît.

Fait remarquable à l’ouverture de la soirée, les deux jeunes animateurs ont brillamment déclamé en duo un sublime poème célébrant la volonté des jeunes à porter haut et fort la voix du village au sein de la région. Une sorte de serment, on ne peut plus clair, pour  sacrifier leur temps et travailler pour le bien de leur village et leur communauté, mais aussi un appel criant à tout ceux et celles qui peuvent de près ou de loin contribuer à cette entreprise quand bien même vitale à la survie de notre culture que le poète Lounis Ait Menguellet résume ainsi «igwrad yiwen welqaf, idles aghlayen di tiq ithnetsaf ».

La louable initiative est venue donc des jeunes membres de l’association culturelle Tiwizi créée il y a à peine une année. Ladite association, à sa tête un jeune universitaire en l’occurrence Ahsène Iknoune, ne demande qu’à être aidée et soutenue dans sa noble mission. Elle dispose d’un local au sein d’un lieu emblématique du village « tajmaat » transformée et embellie par les villageois au fil du temps tout en gardant son cachet original. Des jeux de société y sont pratiqués, une bibliothèque en devenir y est installée, des cours de soutien y sont dispensés et une foule d’activités ponctuelles s’y déroulent telles que des conférences, des ateliers d’initiation au jeu d’échec, etc.

On ne peut que se réjouir de telles initiatives qui représentent une porte de sortie salvatrice pour les jeunes qui vivent très souvent dans une ambiance morose et dans une routine ennuyeuse porteuses de tous les danger.

Auteur
Samit Naït Messaoud

 




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L’opposition crie à la fraude, l’armée patrouille en maîtresse dans les rues de Harare

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Elections au Zimbabwe

L’opposition crie à la fraude, l’armée patrouille en maîtresse dans les rues de Harare

Le président Emmerson Mnangagwa a appelé jeudi à l’apaisement au Zimbabwe alors que l’armée patrouillait dans les rues de Harare dans l’attente des résultats de la présidentielle, au lendemain d’une répression meurtrière contre l’opposition qui crie à la fraude.

La commission électorale a de son côté exhorté jeudi la population à faire preuve de « patience », annonçant que les résultats devraient être communiqués dans la journée ou vendredi.

Le Zimbabwe a organisé lundi, sans incident majeur, les premières élections générales depuis la chute du président Robert Mugabe en novembre après trente-sept ans au pouvoir. Ces scrutins devaient marquer un tournant dans l’histoire du pays où les élections ont été régulièrement entachées de fraude et de violence.

Mais mercredi, après l’annonce de la victoire écrasante aux législatives de la Zanu-PF, le parti au pouvoir depuis 1980, la situation a dégénéré dans la capitale. 

L’armée a ouvert le feu sur des manifestants de l’opposition qui protestaient contre des fraudes. Trois personnes ont été tuées, selon la police.

Jeudi, le chef de l’Etat a appelé à résoudre « pacifiquement les différends » avec l’opposition, précisant avoir été en discussion avec son chef, Nelson Chamisa, pour tenter de « désamorcer » la crise.

La communauté internationale s’est inquiétée de ces tensions post-électorales. Le Commonwealth a « catégoriquement dénoncé l’usage excessif de la force contre des civils non armés » et demandé à la commission électorale d' »annoncer, sans plus attendre, tous les résultats des élections ».

Dès mercredi soir, le Royaume-Uni, ancienne puissance coloniale du Zimbabwe, et les Etats-Unis avaient appelé Harare à la « retenue ».

« Faux résultats »

Le Zimbabwe est toujours dans l’incertitude concernant les résultats de la présidentielle, qui se joue entre Emmerson Mnangagwa – 75 ans et ancien bras droit de Robert Mugabe – et Nelson Chamisa – 40 ans et récemment propulsé à la tête du Mouvement pour le changement démocratique (MDC).

Nelson Chamisa avait accusé mercredi la commission électorale de préparer de « faux résultats » pour la présidentielle, provoquant la colère de ses partisans qui sont descendus dans la rue avant d’être dispersés à coup de balles réelles et de gaz lacrymogène.

Après ces violences, le gouvernement a prévenu qu’il ne « tolérerait » aucune contestation. 

Jeudi, des policiers anti-émeutes étaient stationnés devant le siège du MDC, tandis que des militaires gardaient les bureaux de la Zanu-PF. 

« Aucun agent de change », ont crié des soldats, le visage masqué, à des changeurs de billets installés sur un trottoir à proximité du centre-ville, tandis que l’activité était normale dans des marchés de la capitale. 

« Je ne savais pas si c’était sûr de venir travailler », a expliqué un employé de parking à l’AFP à Harare. « On s’est consulté entre nous. Certains de mes collègues ne savaient pas quoi faire et maintenant ils se préparent à venir », a-t-il ajouté.

Devant les banques, des habitants faisaient la queue pour obtenir du liquide, une scène ordinaire au Zimbabwe qui manque cruellement de cash.

« Main lourde »

« Quelle perte de temps de s’être inscrit sur les listes électorales, d’avoir voté pour avoir au final des gens tués », a réagi, dépitée, Sharon Nhamo, une employée de parking de 40 ans.

Le président Mnangagwa, soucieux de se démarquer de son prédécesseur, avait promis des élections libres, pacifiques et transparentes, dans l’espoir d’attirer de nouveaux les investisseurs occidentaux dans son pays au bord de la faillite.

« C’est vraiment décevant », a estimé pour sa part Timie Manuwere, 37 ans. « L’opposition a eu tort et la réaction du gouvernement a aggravé la situation. Ils ont eu la main lourde », a-t-il ajouté, expliquant cependant ne pas être surpris.

« Je ne m’attendais pas à ce que les choses changent beaucoup avec les élections. Il était très improbable que ces gars abandonnent juste le pouvoir au bout de huit mois. ll faut aussi qu’ils profitent du coup. »
 

Emmerson Mnangagwa a succédé à Robert Mugabe à la suite d’un coup de force de l’armée, qui a contraint le nonagénaire à démissionner. Le nouveau président a confié à plusieurs militaires des postes clés dans son gouvernement.

« Nous avons tous été naïfs, y compris la communauté internationale », a estimé Ibbo Mandaza, un analyste du groupe de réflexion Southern African Political and Economic Series (SAPES) basé à Harare.

« Nous avons refusé d’appeler un coup un coup et la communauté internationale a été naïve de penser que les élections seraient libres et justes sous un gouvernement militaire », a-t-il déclaré à l’AFP.

Si aucun candidat n’obtient la majorité absolue au premier tour de la présidentielle, un second tour sera organisé le 8 septembre.

Auteur
AFP

 




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Algérie : entre mal-vie et Zodiac…

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Regard

Algérie : entre mal-vie et Zodiac…

Un pays sans élite est un pays sans tête, sans cerveau, sans boussole. Comment aspirer au développement quand il n’y a, en face, aucun projet de société qui s’appuie sur le savoir et la connaissance ?

Comment peut-on prétendre redonner aujourd’hui à l’Algérie force et éclat, quand on sait l’ampleur du drame de la fuite des cerveaux ? Comment espère-t-on y mener le changement à bout quand nos meilleurs enfants nous quittent ? Impossible ! Selon une enquête menée conjointement en 2015 par l’Organisation internationale du travail (OIT), le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement et le Laboratoire de changement social de l’université d’Alger 2, sur 54% des migrants africains en Europe, 86.4% sont des Algériens !

De même, souligne-t-on dans la même étude, que les Algériens qualifiés représentent 26% en moyenne des Algériens installés dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), soit plus de 267.000 personnes dont 1.2% ont un PHD (le plus haut grade d’études universitaires).

Parmi ces derniers, 24.8% de femmes et 27% des hommes ont un niveau d’études supérieures. Ces statistiques montrent on ne peut plus la grande hémorragie dont souffre la société algérienne. Celle-ci voit, désarmée, sa crème la déserter pour d’autres cieux plus prometteurs sans qu’aucune stratégie sérieuse pour attirer notre diaspora qualifiée ne soit mise en œuvre, jusqu’à présent, par les autorités.

La faute est à qui ? Une fois encore à cette culture de la rente ayant engourdi les esprits, faisant du savoir la cinquième roue de la charrette d’un système gérontocratique poussif, plus soucieux de sa longévité que des services qu’il doit rendre à la communauté.

S’absolvant constamment de toute responsabilité de cette déconfiture, nos rentiers compliquent encore davantage la situation, au point de contraindre des milliers de diplômés à prendre la route de l’exil sur des Zodiacs. Une honte nationale qui se banalise au su et au vu de tout le monde sur les manchettes des journaux ! Entre drames récurrents en Méditerranée et arrestations de harraga en Europe, la coupe est pleine.

Où est l’issue ? Que faire pour rendre espoir à une jeunesse en pleine perdition ? Puis, et c’est là que le bât blesse, comment expliquer qu’une telle situation ait pu arriver un jour dans un pays comme le nôtre qui a toutes les potentialités pour devenir une puissance émergente ?

Auteur
Kamal Guerroua

 




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