10 mars 2025
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Macron refuse de donner « des leçons » de droits de l’Homme à Sissi

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Paris/Le Caire

Macron refuse de donner « des leçons » de droits de l’Homme à Sissi

“Je suis conscient du contexte sécuritaire et des conditions dans lesquelles le président Sissi opère”, a déclaré le chef de l‘Etat français à l‘issue de leur entretien à l‘Elysée. “Il a un défi : la stabilité de son pays, la lutte contre les mouvements terroristes, la lutte contre un fondamentalisme religieux violent”.

“Je crois à la souveraineté des Etats et donc de la même façon que je n’accepte qu’aucun autre dirigeant ne me donne des leçons sur la manière de gouverner mon pays, je n’en donne pas aux autres”, a-t-il poursuivi. Pour autant, “la France défend les droits de l’Homme comme étant des valeurs universelles qui ne souffrent d’aucun relativisme.”

Il a évoqué lors de son tête-à-tête d‘une cinquantaine de minutes avec son homologue une “quinzaine de cas individuels égyptiens” – journalistes, militants des droits de l‘homme, associatifs, a-t-on précisé dans l‘entourage d‘Emmanuel Macron.

Allié “stratégique” de la France dans la lutte contre le terrorisme, l‘Egypte connaît depuis l‘arrivée du président Sissi au pouvoir en 2014 la “pire crise des droits humains de l’époque récente” selon les ONG de défense des droits de l‘homme.

Pratique “systématique” de la torture par les forces de l‘ordre (Human Rights Watch), climat de “peur” (Ligue des droits de l‘Homme), arrestations d‘opposants, sites internet bloqués : les ONG s‘alarment régulièrement des atteintes aux droits de l‘Homme dans le pays – en vain pour l‘instant.

Dernier “accroc” en date, la loi sur les ONG promulguée en mai qui interdit aux organisations non gouvernementales de mener un travail de terrain ou d‘enquête d‘opinion sans autorisation préalable des autorités.

Sissi nie toute torture

S‘exprimant aux côtés d‘Emmanuel Macron, le président Sissi a assuré que son pays “tenait” aux droits de l‘Homme et que les forces de sécurité égyptiennes ne pratiquaient “pas la torture”.

“Nous sommes dans une région perturbée et ces troubles risquent de transformer cette région en région d‘exportation du terrorisme dans le monde entier”, a-t-il souligné, jugeant que l‘image de la situation dans son pays véhiculée à l‘international n’était pas “réelle”.

La dégradation de la situation dans le pays est source d‘embarras pour les capitales occidentales, notamment à Paris, Emmanuel Macron ayant fait de la lutte contre le terrorisme sa priorité diplomatique numéro un.

Contrairement à Washington, qui a gelé en août son aide au Caire pour protester contre le manque de progrès en matière de droits de l‘Homme, la France marche sur des oeufs. L‘Egypte, souligne-t-on à Paris, est un “élément central de la stabilité régionale” et essentiel à la résolution des conflits israélo-palestinien, libyen et dans la lutte contre le terrorisme.

“Il y a aujourd‘hui un partenariat stratégique étroit entre nos pays en matière de défense et de coopération, nous continuons à travailler dans ce cadre de ce partenariat”, a dit Emmanuel Macron, qui a été invité par son homologue à se rendre en Egypte.

Le Caire est en outre devenu sur la période 2007-2016 le quatrième client en armement de la France selon le ministère de la Défense, notamment grâce à la vente de 24 avions de combat Rafale, d‘une frégate multimissions et de deux navires de guerre Mistral pour quelque six milliards d‘euros.

L‘option du Caire sur 12 avions de combat Rafale a été notamment évoquée lors de l‘entretien entre les deux chefs d‘Etat. “C‘est en discussion, cette visite permet de discuter des conditions financières qui peuvent être octroyées aux Égyptiens”, a-t-on indiqué à l‘Elysée, sans donner plus de précisions. Selon latribune.fr, Bercy bloquerait la signature de ce contrat face à la demande de l‘Egypte de bénéficier de facilités de paiement.

Auteur
Reuters

 




Le prince héritier promet une nouvelle monarchie « modérée »

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Arabie saoudite :

Le prince héritier promet une nouvelle monarchie « modérée »

Le prince Mohammed ben Salmane, 32 ans, s’est livré à une attaque frontale contre certains milieux religieux conservateurs qui exercent une influence notable sur la société depuis des décennies.

« Nous ne ferons que retourner à un islam modéré, tolérant et ouvert sur le monde et toutes les autres religions », a-t-il déclaré lors d’une conférence économique internationale.

Il a estimé que l’Arabie saoudite avait abandonné la modération en 1979 avec la montée en puissance de courants religieux extrémistes.

« Nous n’allons pas passer 30 ans de plus de notre vie à nous accommoder d’idées extrémistes et nous allons les détruire maintenant », a assuré le jeune prince, suscitant les applaudissements nourris des participants à ce forum qui a attiré 2.500 décideurs du monde entier.

« Nous allons détruire l’extrémisme très bientôt », a insisté le prince héritier, fils du roi Salmane (81 ans) mais considéré aujourd’hui comme l’homme fort du royaume.

Dans les années 1970, l’Arabie saoudite a connu d’importantes réformes, malgré la résistance de milieux religieux conservateurs, comme l’ouverture de l’enseignement aux jeunes filles et l’introduction de la télévision.

L’assassinat du roi Fayçal en 1975 a freiné ce mouvement dans un pays bâti sur une alliance entre l’aile religieuse, représentée par la famille Al-Cheikh qui régule l’espace social, et le pouvoir politique représenté par la famille Al-Saoud, qui a fondé le royaume actuel en 1932.

Bouffée d’oxygène

Depuis sa nomination en juin comme prince héritier, Mohammed ben Salmane s’est attaché à desserrer le carcan des milieux religieux sur la société saoudienne.

Il est considéré comme l’inspirateur de la décision en septembre de lever l’interdiction qui était faite aux femmes de conduire. Auparavant, il avait fait arrêter plus de 20 personnes, dont deux prédicateurs religieux très influents. 

Plus généralement, sa nomination a représenté une bouffée d’oxygène pour les jeunes Saoudiens (plus de la moitié de la population a moins de 25 ans).

Avec le prince héritier, l’Arabie saoudite commence à s’ouvrir aux arts, à la musique et des femmes ont été autorisées pour la première fois à participer aux célébrations de la fête nationale dans un stade de Ryad en septembre.

Les Saoudiens attendent maintenant l’ouverture de salles de cinémas et plus de divertissements, longtemps interdits par les milieux religieux conservateurs.

Auteur d’un vaste plan de transformation de l’économie saoudienne destiné à réduire la dépendance du royaume au pétrole, le prince Mohammed est venu au forum de Ryad présenter un méga-projet.

Il porte sur la création d’une gigantesque zone de développement économique, appelée NEOM et d’une superficie de 26.500 km2, avec des investissements projetés à plus de 500 milliards de dollars (425 milliards d’euros).

Cette nouvelle zone économique, à peine plus petite que la Belgique, sera établie au nord-ouest de l’Arabie saoudite, sur les bords de la mer Rouge.

Certains secteurs seront frontaliers de la Jordanie et de l’Egypte, précise un communiqué du Fonds public d’investissement saoudien.

« Volonté du peuple »

Appuyé également par des investisseurs étrangers, NEOM concernera des secteurs aussi divers que l’énergie, l’eau, la biotechnologie, l’alimentation, le numérique, les médias et les divertissements, selon le communiqué.

« Toutes les conditions sont réunies pour assurer le succès de ce projet et, en premier lieu, la volonté du peuple saoudien », a plaidé le prince, suscitant encore une fois les applaudissements de l’assistance.

Mohammed ben Salmane n’a toutefois pas abordé les difficultés économiques du royaume. Premier exportateur mondial de pétrole, l’Arabie saoudite a enregistré d’énormes déficits budgétaires et vu ses réserves financières fondre depuis la chute à la mi-2014 du prix de l’or noir.

Le prince héritier, ministre de la Défense et qui préside également le Conseil économique et de développement, a présenté en 2016 un plan, appelé Vision 2030, qui vise à diversifier l’économie.

Ce plan prévoit notamment la vente en 2018 de 5% de parts du géant pétrolier Aramco. 

En août, les autorités saoudiennes avaient déjà annoncé le lancement d’un projet touristique d’envergure consistant à transformer une cinquantaine d’îles de la mer Rouge en stations balnéaires de luxe. 

AFP

Auteur
AFP

 




Le cinquième sablier

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Algérie

Le cinquième sablier

Auteur
R. Zenati

 




Deux dangereux terroristes abattus à Jijel

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Sécurité :

Deux dangereux terroristes abattus à Jijel

 « Suite aux opérations de qualité exécutées par nos unités à Jijel et Batna, un détachement de l’Armée nationale populaire a abattu, cet après-midi du 23 octobre 2017 à Jijel, deux dangereux (02) terroristes en leur possession deux (02) pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, un pistolet automatique et une quantité de munitions », précise la même source.

« Ainsi, le bilan de ces opérations, qui demeurent en cours, s’élève à l’élimination de quatre (04) terroristes et la capture de deux (02) autres en plus de cinq (05) femmes terroristes arrêtées et la récupération d’armes à feu et d’une quantité de munitions », ajoute le communiqué du MDN.

APS

 

Auteur
APS

 




La diplomatie économique viendra-t-elle à la rescousse de Messahel ?

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Affaires étrangères

La diplomatie économique viendra-t-elle à la rescousse de Messahel ?

Le ministère des Affaires étrangères a mis en place dans son nouvel organigramme une structure spéciale en charge de la diplomatie économique, a déclaré le ministre Messahel lors d’un panel dédié à la diplomatie économique, développement des exportations, accords de libre-échanges, ainsi que les relations commerciales avec les pays africains, à l’occasion de la 3ème édition de l’université du Forum des chefs d’entreprises (FCE), tenue du 18 au 20 octobre à Alger.

Le chef de la diplomatie a ainsi fait part de la création d’une direction générale, au sein du ministère, chargée de la prospective, des études, et de la formation. Selon le régime politique algérien, cette direction générale permettra de se projeter sur de nouvelles activités à mener à l’étranger en faveur de l’économie nationale dans l’avenir. Elle comprendra trois directions et 6 sous-directions. Il est paradoxal de créer cette nouvelle direction générale, alors que l’Institut diplomatique et des relations internationales (IDRI) remplit le même rôle et dont la création remonte à 2002 ? N´y a-t-il pas un risque de se retrouver face à un chevauchement des fonctions entre l’IDRI et la nouvelle direction ? Faut-il dissoudre l’IDRI ? Concernant les obstacles en matière de logistiques rencontrées pour conquérir les marchés africains ; le ministre a déclaré également que la route transsaharienne, qui devrait être achevée, en 2018, serait en mesure de favoriser les échanges, suggérant également la création d’une compagnie aérienne sous-régionale pour desservir l’Afrique et écouler les produits algériens dans ses marchés. Lancé dans les années 1960, le projet de la route Transsaharienne est un réseau routier de quatre branches desservant outre l’Algérie, la Tunisie, le Mali, le Niger, le Tchad, et le Nigeria.

Ce projet n’est pas totalement achevé, en raison de difficultés économiques et financières notamment dans les pays du Sahel. Présidé par l’Algérie, le Comité de liaison de la route Transsaharienne (CLRT) est constitué des pays traversés par la transsaharienne: Mali, Tunisie, Niger, Tchad et Nigeria. Sa mission est d’assurer la coordination entre les six pays membres pour superviser l’état d’avancement et identifier les contraintes du projet. Ses membres se réunissent tous les six mois pour évaluer le projet. La construction de la route transsaharienne Alger-Lagos ouvrira des perspectives réelles, à l’intensification des relations commerciales avec l’Afrique et stimulera les investissements structurants en direction du continent, la réalisation de cette route est un facteur décisif de désenclavement du Sahel et de densification des échanges économiques.

En effet, l’Algérie et le Nigeria sont liés par des relations importantes consolidées par les différents projets communs de coopération et d’accords établis, dans le cadre de la Haute commission bilatérale algéro-nigériane, en l’occurrence la route transsaharienne Alger-Lagos, le gazoduc transsaharien, reliant le Nigeria à l’Europe via l’Algérie et la liaison par fibre optique Alger-Abuja.

Au vu des enjeux du 21e siècle, la situation économique actuelle devrait interpeller le régime politique à intensifier davantage les efforts en accordant la plus grande attention aux relations économiques, bilatérales et multilatérales. Afin de mettre le pays sur les rails du progrès économique, le débat sur l’adhésion de l’Algérie à l’organisation D8 doit être ouvert. Pourquoi l’Algérie doit-elle devenir membre du D8 ? Le D-8, également connu sous le nom de Developing-8, est une organisation de coopération économique et de développement .Elle regroupe 8 pays musulmans : Bangladesh, Égypte, Indonésie, Iran, Malaisie, Nigéria, Pakistan et Turquie. L’idée d’une coopération entre les principaux pays musulmans en développement a été évoquée, lors d’un séminaire sur la coopération au développement qui s’est tenu à Istanbul (Turquie), en octobre 1996. Ce groupe d’Etats envisage la coopération entre les pays s’étendant de l’Asie du Sud-Est à l’Afrique. La création du D-8 a été annoncée officiellement par la Déclaration d’Istanbul du Sommet des chefs d’Etat et Gouvernement, le 15 juin 1997. Les principaux objectifs du D-8 : renforcer la position des États membres dans l’économie mondiale, créer de nouvelles opportunités dans les relations commerciales, promouvoir la participation au processus décisionnel au niveau international et améliorer le niveau de vie. Le D-8 est une entente globale comme le reflète la composition de ses membres. L’Organisation de coopération économique (D-8) est un forum qui analyse les engagements bilatéraux et multilatéraux des pays membres, qui émanent de leur appartenance à d’autres organisations internationales ou régionales.

La déclaration d’Istanbul indique que le D8 est ouvert à d’autres pays en développement souscrivant aux objectifs et aux principes du groupe partageant des obligations communes. Depuis sa création, le groupe D8 a souligné en outre qu’un mécanisme approprié soit établi pour assurer la liaison avec d’autres organisations internationales pertinentes. Néanmoins, une nouvelle compétition commerciale se présente, un autre challenge attend la diplomatie algérienne. Le ministre Messahel a suggéré la création d’une compagnie aérienne sous-régionale pour desservir l’Afrique. De mon point de vue, cette annonce intervient après la publication de la déclaration d’Ouagadougou sur la création de la compagnie aérienne du G5 Sahel, le 22 Avril 2016 : Les ministres en charge de l’aviation civile du G5 Sahel se sont réunis le 22 Avril 2016 et ont approuvé la feuille de route définissant le processus de création de la compagnie aérienne régionale du G5 Sahel. Un comité de pilotage pour la mise en œuvre de cette feuille de route a été créée, dont sa mission prendra fin dès la désignation des dirigeants de la compagnie aérienne. C’est dans ce cadre que s’est déroulé la réunion de démarrage de l’étude de faisabilité technico-économique et financière du projet qui est l’un des plus avancés de l’organisation régionale.

Selon le G5 Sahel, cette compagnie aérienne est attendue par les populations, les décideurs et les hommes d’affaires pour mettre fin à l’enclavement de l’espace sahélien. Prospectivement, la diplomatie économique du régime algérien sera de plus en plus concurrencée dans la région. Avant de songer à mettre en œuvre une diplomatie économique, le ministre Messahel devrait d’abord se consacrer à la diplomatie, car il est sidérant d’observer que l’abrutissement qui règne au sein de cette pseudo élite diplomatique est la béquille d’un faux-volontarisme politique. Une diplomatie mièvre incapable de saisir les enjeux qui se tissent au Maghreb.

Benteboula Mohamed-Salah, géographe

 

Auteur
Benteboula Mohamed-Salah

 




A l’ACB et à la Comédie des Trois-Bornes : venez rencontrer l’auteur

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« Le dernier soir du dictateur »

A l’ACB et à la Comédie des Trois-Bornes : venez rencontrer l’auteur

Comment devient-on dictateur, assoiffé de pouvoir, accroché à son fauteuil, même malade, même agonisant, depuis Caligula jusqu’à Bouteflika ?

Oui, tu ne sais pas tout cela, toi… Tu ne sais pas ce qu’il y a d’irrésistible dans le pouvoir : la proximité de Dieu ! L’ivresse d’être aigle, sur le sommet d’une montagne, survolant l’humanité rampante ! La seule manière d’être vu et salué par le plus grand nombre ! Etre au dessus ! Régner par la seule violence ! La violence du mensonge ! La violence du sang !

Comment résister à devenir tyran ?

Et comment renoncer à le rester ?

Le dictateur devient alors le concurrent de Dieu :

Mon souci, ce n’était pas la vie de tes enfants, mais ma prochaine mort !

Oui, je m’étais promis de ne pas mourir !

J’ai tant cherché l’immortalité ! Avec mes amis, j’ai cherché l’immortalité !

Oui, je l’avoue, j’ai défié Dieu !

Il parle au ciel

Comment vivre sans vouloir la lune ?

Aurions-nous été puissants si l’on ne t’avait défié, Dieu ?

Aurions-nous été puissants si l’on ne pouvait rien sur l’œuvre de la création, sur l’impossible, sur l’inimaginable ?

Sur l’incroyable ?

Rien sur ce globe qu’on prétend dominer ?

Rien sur la nature… Rien sur l’ordre des jours…Je sais, brave homme, tu me crois fou !Mais quel mal y a-t-il à être fou pour un puissant ? Ne sais-tu pas, pauvre ignorant, que gouverner, ici-bas, ce n’est rien d’autre que permission donnée aux malades mentaux, aux mégalomanes, aux méchants, aux malhonnêtes gens d’aller jusqu’au bout de leur folie, de leur mégalomanie, de leur méchanceté, de leur malhonnêteté ? Qu’est ce que l’histoire si ce n’est un catalogue de nos folies princières ? Cette folie qui m’envoûta dès mes premiers boutons d’acné et que tu peux lire, aujourd’hui, sur chacune de mes rides…

Il se caresse le visage. Tourne dans la chambre

 

Je suis fou, oui je suis fou… Sache-le, fou comme les hommes que leur folie a éternisé ! Fou comme le furent les architectes du monde… …

Fou, fou, fou, je suis fou !

Il se met à danser sur la scène

Fou, fou, fou, je suis fou ! Fou de pouvoir ! Fou de puissance ! Fou comme tous les maîtres qui ont marqué ce monde ! Fou de cette folie qui a illuminé l’époque !

 

Nous sommes quelques-uns, maîtres de ce monde, à vouloir jouir de ce bonheur insensé : ne pas mourir !

Le dernier soir, il avoue sa faiblesse :

Oh, Dieu, qu’ai-je donc été pour les hommes ?

D’où ai-je puisé en moi la force de haïr ?

Comment savourer la vie quand on traîne l’obligation d’avoir un destin ?

Exempte-moi des avenirs divins, Seigneur !

Ou offre-moi un sort à ma mesure !

Mais à l’heure de la mort, il n’oublie pas de renouer avec le prestige de l’absurde. Il a moins peur de la mort que de l’amnésie des hommes. Son derniers reflexe est de rester …immortel dans leur mémoire

Quel souvenir garderont-ils de moi, Dieu, ces gens que je n’ai pas aimés, ces hommes que j’ai méprisés, ces hommes que j’ai soudoyés ?

Gravez mon nom dans vos fables ! Installez-moi parmi vos mythes !

Je fus le plus grand, ne l’oubliez pas ! Je fus votre guide ! Je fus votre soleil !

Inventez-moi une grandeur ! Fabulez sur mon œuvre !

Je vous ai toujours obligés sans rien vous devoir, mais aujourd’hui, j’ai besoin de votre mémoire.

Evoquez-moi dans vos contes ! Ne m’oubliez pas dans vos mensonges…

Rappelez-vous à jamais que je fus maître quand vous eûtes besoin d’un maître…

Je fus votre seule fenêtre sur la lumière ! Je fus Dieu… Ne l’oubliez jamais ! Je fus Dieu…

Je fus le plus grand, ne l’oubliez pas ! Je fus votre guide ! Je fus votre soleil ! Je fus votre seule fenêtre sur la lumière ! Rappelez-vous à jamais que je fus maître quand vous eûtes besoin d’un maître… Je fus Dieu… Ne l’oubliez jamais !

Je fus Dieu…

Dates et horaires des représentations :

Mercredi 25 octobre 19 heures à la salle de l’ACB – 37 Bis Rue des Maronites 75020 Paris – Réservations : 01 43 58 23 25

Jeudi 26 octobre 18 heures à la Comédie des Trois Bornes – 32 Rue des Trois Bornes 75011 Paris

Vendredi 27 octobre 17 heures à la Comédie des Trois Bornes – 32 Rue des Trois Bornes 75011 Paris

Samedi 28 octobre 15 heures à la salle de l’ACB – 37 Bis Rue des Maronites 75020 Paris – Réservations : 01 43 58 23 25

Mercredi 1er Novembre 18 heures à la Comédie des Trois Bornes – 32 Rue des Trois Bornes 75011 Paris

POUR ACHETER VOS PLACES A LA COMEDIE DES TROIS BORNES : cliquez-ici

 




La rentabilité brouille le débat en Algérie

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Gaz de schiste

La rentabilité brouille le débat en Algérie

La première question que se poserait le citoyen lambda d’In Salah, Timimoune, Mouydir, Illizi et Berkine et toutes les périphéries de ces gisements : Est ce que ces scientifiques et professionnels  qui soutenaient hier que cette ressources non conventionnelle est dangereuse pour l’environnement, les nappes d’eau et par les produits chimiques qu’elle utilise, l’ensemble de la population du sud de l’Algérie, seraient aujourd’hui d’accord pour cette aventure dans la fracturation hydraulique si elle s’avérerait économiquement rentable ? Que viserait cette approche financière ?  Est-ce pour décourager l’exécutif pour revenir sur sa décision de reprendre le dossier de gaz de schiste ? Ou faire fuir les investisseurs ? Si tel est le dernier cas, comment expliqueraient-ils qu’avant même que les autorités algériennes s’apprêtent à créer un conseil d’experts chargé de rédiger la feuille de route de la nouvelle politique énergétique permettant l’exploitation du gaz de schiste, de nombreux mastodontes mondiaux et pas des moindres, ont d’ores et déjà manifesté leurs « intentions » à la Sonatrach ?

En effet, des sources concordantes assurent qu’une  première liste de compagnies internationales, qui ont déposé leurs candidatures pour explorer le gaz de schiste algérien, a été d’ores et déjà confectionnée par la société nationale. Y figurent notamment  l’américaine Anadarko, l’italienne ENI, la française Total, les britanniques de BP et les norvégiens de Statoil. Toutes ces compagnies ont affiché leur volonté pour investir sur le gaz de schiste algérien. Elles attendent uniquement  la levée de la bureaucratie et surtout plus de clarté dans les prochains amendements de la loi. Si suit le raisonnement par le cash flow tel qu’exposé par nos experts, cela voudra dire que ces multinationales qui roulent leurs bosses dans son domaine depuis plus d’un siècle, ne connaissent pas leurs intérêts ou ne savent pas calculer leur retour sur investissements ? En  quoi l’Algérie est-elle concernée ?  

Que ce soit le régime de partage de production régit par la loi 86-14 ou celui de la concession suivant la  loi 05-07 de 2005, c’est toujours l’investisseurs qui prend le risque. Alors, ces mastodontes ne savent- ils pas évaluer le risque ? Ou ont-elles perdu la raison ? Pour se porter candidats avant même de voir les amendements en projet ? Il est probable que les essais sur le champ d’Ahnet, ont donné de l’eau à la bouche à ces société pour déduire que le pétrole et le gaz de schiste dans le domaine minier saharien sont bien enfouis avec un indice carbone important voire même que la roche mère est facilement stimulable combien même on utilise cette fameuses fracturation hydraulique tant crainte par la population. Maintenant si elles se trompent, tant pis mais pour ce qui concerne l’Algérie, le débat doit s’orienter sur les impacts du gaz des ressources conventionnelles sur l’environnement, la nappe de l’Albienne et la santé publique pour rassurer une population meurtrie par l’expérience nucléaire de la colonisation française. Les comptes comptables ne sont pas un souci algérien mais celui des investisseurs eux même, lesquels investisseurs connaissent bien défendre leur croûte surtout dans une activité aussi capitalistique et risquée comme celle de l’exploration des hydrocarbures. Il faut peut-être reconnaître que l’exécutif Ouyahia a le mérite de poser la problématique de l’économie algérienne d’une manière crue : il n’y a plus  d’argent pour faire tourner la machine, 1 /3 du gaz produits dans les champs en Algérie est réinjecté pour maintenir la pression des autres, l’autre tiers est consommé en interne et cette quantité progresse chaque année de 5%, en dépit d’avoir mis des verrous sur l’importation des véhicules, on importe pour près de 2 milliards de dollars de carburant pour le parc existant, le principal champ gazier de Hassi R’mel d’une réserve évaluée à un peu moins de la moitié de tous les gisement soit 2000 milliards de m3 s’essouffle et exige un boosting pour traverser les différents modules, la solution du financement non conventionnel ne peut pas être éternelle mais très limitée dans le temps, le gaz de schiste américain, celui des Russes et des Qataris chassent dans le marché traditionnel de Sonatrach qui est l’Europe, une entreprise Britannique du nom Sound Energy compte produire quelque 2 milliards de mètres cube de gaz par an tout près de la frontière algéro-marocaine à quelques kilomètres d’Ain Sefra pour le compte du Maroc d’abord sur un gisement de gaz de schiste, ensuite il prévoit de l’envoyer à travers son tronçon sur le GME en Espagne et au Portugal, etc.

Alors ! Que devra faire l’exécutif ? Si nos experts continuent à l’emmener sur le terrain de la rentabilité, opportune ou pas, cette approche purement financière renvoie à plusieurs interrogations. La première est comment se fait-il que le Maroc qui ne dispose d’aucune expérience pétrolière s’aventure pour la première fois directement dans le gaz de schiste et selon toute vraisemblance, il est sur le point de réussir ? En supposant que l’exploitation du gaz de schiste est véridiquement non rentable, permettre aux sociétés déjà candidate d’explorer les gisements de schiste gratuitement, l’Algérie serait gagnante quelque soit le cas de figure. En effet, si le potentiel de gaz ou de pétrole de schiste est économiquement insuffisant, l’Algérie aura gagné le fait de ne rien perdre car toute la recherche est à la charge  de l’investisseur. Dans le cas où c’est rentable, elle viendra tranquillement partager le fruit à la tête du puits. Dans le pire des cas où il n’y a pas du tout de gaz ou de pétrole de schiste, elle aura gagné d’avoir évalué son potentiel au lieu de promettre du néant aux générations futures.

Donc, il est préférable que nos experts, au demeurant très actifs et conscients des difficultés que traverse   leur pays, avancent des solutions et pourquoi pas une alternative. Par exemple la piste de la  stimulation des gisements existant comme Hassi Messaoud, Rhourd El Baghel, Rhourd-Nous et d’autres pourrait être intéressante à développer, quoi d’autres ? 

Le solaire ? oui ! mais avancez le prix du KWH Etc.        

 Rabah Reghis, Consultant et Economiste Pétrolier                                                                                                              

 

 

Auteur
Rabah Reghis

 




Un arrêté du 10 mai 2017 vient assouplir les conditions à remplir par les ressortissants étrangers

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Soins médicaux en France :

Un arrêté du 10 mai 2017 vient assouplir les conditions à remplir par les ressortissants étrangers

Pourtant, cet arrêté vient assouplir les conditions à remplir, pour les ressortissants étrangers, souhaitant avoir accès aux soins de santé en France. Désormais, la protection universelle maladie (PUMA) permettra une prise en charge des frais de santé pour 20 catégories d’étrangers hors union européenne.

Pour les primo-arrivants, il leur suffira, afin de remplir les conditions d’accès aux soins, de justifier du dépôt d’une demande d’admission au séjour (quelque soit le motif) et être en possession d’une autorisation provisoire de séjour ou bien, précise le texte, justifier d’un document nominatif, en cours de validité délivré par les services préfectoraux.

Le texte établit que « Sont considérés comme étant en situation régulière au sens des dispositions du I de l’article R. 111-3 du code de la sécurité sociale, les ressortissants étrangers titulaires de l’un des documents suivants en cours de validité :

[…]

18. Autorisation provisoire de séjour.

[…]

20. A défaut, tout document nominatif, en cours de validité, délivré par la préfecture du lieu de résidence de la personne permettant d’attester que la personne est enregistrée dans l’application de gestion des dossiers de ressortissants étrangers en France ».

Ce texte est donc venu assouplir les critères d’obtention de la PUMA.

Aujourd’hui, la simple attestation de dépôt d’une demande de titre de séjour suffira à remplir les conditions d’obtention de la PUMA.

Cette décision ne peut être que saluée tant la situation des étrangers souhaitant accéder aux soins de santé est difficile. Très régulièrement, des associations dénoncent les difficultés rencontrées par ces personnes.

Il n’est pas rare de voir certains collectifs d’associations, tel que l’Observatoire du Droit à la Santé des Etrangers (ODSE), rappeler, dans leurs revendications, le droit à une couverture santé pour tous quelque soit la situation administrative au regard du séjour de ces personnes.

Le texte n’est pas aller aussi loin mais il permettra, à certaines catégories d’étrangers, d’être couvertes durant leur séjour en France.

Farid Messaoudi

Juriste

Ex-Responsable du service juridique de la LDH

Ex-Chargé de mission auprès de la FIDH

 

Auteur
Farid Messaoudi

 




De l’égocentrisme à l’hypertrophie du moi !

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Nos hommes politiques

De l’égocentrisme à l’hypertrophie du moi !

Des objections qu’ils s’acharnent tous à combattre et à dénoncer par un vocabulaire contre-réactif encore plus énergique que celui du citoyen d’en bas, lequel ne demande pourtant rien d’autre qu’à être convaincu, et que ses lanternes soient diligemment éclairées. À cet égard, à elle seule, la dernière sortie de Nour-Eddine (la retranscription, avec un trait d’union significatif, est fidèlement reproduite pour être conforme à une signature qui ne prête pas à la moindre ambiguïté ou quelconque confusion quant au sens primaire qu’elle sous-tend ) Boukrouh est suffisamment éloquente pour constituer un exemple absolu d’irritation incompréhensible par la teneur les propos qu’il nous sert, avec une structure quasi vilipendant que notre politique éclairé utilise à son « éloquence défendant » ! Ainsi donc, au lieu de chercher à nous convaincre que le terme égocentrique utilisé à son endroit ne se prête pas à son honorable personne, il s’irrite, s’emporte, conteste, rebondit et proteste avec détermination, en usant de surenchères d’invectives dont le barycentre consiste à taxer de pitoyables journaleux tous ceux qui lui attribuent ce qualificatif qui ne lui sied pas, emboîtant ainsi le pas aux impérieuses sentences formulées tout récemment par la veuve de l’immense (en termes de trous du QI) Boumediene ! À cet égard rien de vraiment nouveau, depuis Boumediene justement, à l’horizon du dédain qui est porté sur nous par la classe politique, que ce soit celle qui, de force, nous dirige ou celle qui aspire à la remplacer !

Awalene, concernant lematindz, la probabilité de présence de journaleux dans ses colonnes est quasiment nulle, pour la simple raison qu’une grande partie des intervenants ne sont pas journalistes, mais des citoyens lambda qui interviennent (en « fahchouchines » désabusés par la marche forcée vers le néant que subit le pays depuis plus de 50 ans) avec pour seul et unique objectif, celui de tenter de rajouter de petites virgules constructives à des débats ouverts à tous, sans pour autant se targuer de quelconque vérité absolue ! Quant aux journalistes du Matin, lesquels doivent se compter sur les doigts d’une seule main, leur attribuer tel qualificatif, c’est souscrire à la sentence de Aek-el-Mali qui s’était permis, du haut d’une suffisance démesurée, eu égard à une stature physique et intellectuelle quantifiable en si peu, de les traiter de « tayabates-el-hammam », au seul motif qu’ils avaient osé faire remonter à la surface tout ce que le fond de la marmite d’un pouvoir sans scrupules contenait, et contient toujours d’abject, et de vilénie au sommet de la gouvernance de notre chère Algérie !

Thaniane, se défendre de quelconque égocentrisme tout en versant dans une utilisation abusive du pronom « Je » à longueur de paragraphes, c’est faire preuve d’une hypertrophie du moi bien trempée ! Au compteur, le texte (construit autour d’un Nour-el-kamar, d’un doigt, et des innombrables imbéciles que nous sommes) affiche pas moins de 21 « Je », 14 « J' », 9 « Moi », et 5 « Me » ! Si ce décompte n’est pas la signature d’une hypertrophie du moi, déroulée en mode accéléré, « fôdra » bien expliquer aux idiots que nous sommes ce que c’est !

Ce qui est drôle dans tout ça, c’est que Monsieur Boukrouh critique l’utilisation du pronom « nous » et y détecte une façon de ne pas s’assumer à titre individuel, au contraire d’un « Je » qui s’assure vaillamment !? Pourtant, à lire d’anciennes contributions, dans lesquelles il est question de « trous de vers » et autres thématiques scientifiques de l’univers, on se dit que nécessairement M. Broukouh doit être un habitué de la syntaxe scientifique ! Une syntaxe dans laquelle toute formulation est ordonnée suivant une rythmique décente, cadencée en sobres séries de « nous admettons », « nous analysons », « nous démontrons », « nous concluons » ! Et jamais en « j’admets », « j’analyse », « je démontre », et « je conclue », pour, justement, insérer la production scientifique, même si elle est individuelle, dans un cadre collectif moins, beaucoup moins…égocentrique ! De ce fait, l’utilisation de la première personne du pluriel est plus à mettre sur le compte d’une « déformation » professionnelle collective bien intégrée et assumée qu’à une quelconque dérobade individuelle de « nos » responsabilités ! Des responsabilités bien maigres d’ailleurs, eu égard à l’impact bien minime de nos nombreux délires, souvent à contre-courant, « nous » le reconnaissons et l’assumons tout autant !

Que rajouter d’autre ? sinon que nous attendons avec impatience la suite de ce projet qu’on nous annonce novateur à l’infaillible, pour ne pas utiliser le terme obsolète de révolutionnaire, lequel a fait son temps, en termes de supercheries et d’artifices, et au nom duquel de nombreux peuples, aux quatre coins du monde, ont été leurrés et, sans ménagement, plongés dans une misère féroce, pour le bien-être de castes dominantes qui ne s’encombrent point de déférences envers des populaces indigènes, souvent héritées d’anciens colons ! Des colons dont ils reproduisent toutes les facettes d’une relation minorité de dominants – majorité de dominés, infâme dans ses moindres entames ! C’est à croire qu’un pacte diabolique a été conclu entre les anciens colons et ceux qui les ont remplacés, sur le dos de populaces autochtones, condamnées à ne jouer que des rôles de dindons de moult farces que les envahisseurs de tous bords se transmettent entre eux pour perpétuer toutes sortes de soumissions terrestres et d’obédiences célestes, concoctées dans des laboratoires occultes et impénétrables au commun des mortels !

À ce propos, le sujet qui nous tient tous (je suppose, si je ne m’abuse) à cœur, nous les lecteurs et commentateurs du matindz, car il constitue la véritable charpente de toute société qui se veut évoluée, concerne celui de la laïcité. Et la question qui s’y prête est comment M. Boukrouh compte-t-il s’y prendre, quelle recette miracle est-il à même de nous concocter pour, enfin, protéger le peuple de ces messages des cieux qui ont dû traverser des myriades de « trous de vers » avant d’atterrir dans une grotte d’Arabie et se propager » via moults conquêtes et massacres, aux quatre coins des continents ? À cet égard, on entend souvent des voix s’élever pour réclamer des mesures fermes afin de protéger l’Islam des dérives des uns et des autres, qualifiés partout de barbares ! De telles voix vont à contre-courant du bon sens, car il ne s’agit pas de protéger de quelconques préceptes de l’influence néfaste des hommes mais, bien au contraire, de protéger les hommes de l’influence néfaste de ces préceptes que de petits malins utilisent depuis la nuit des temps pour aveugler et asservir leurs prochains ! Et telle équation, pourtant évidente dans tout référentiel de logique universelle, semble échapper à tous nos gourous de la politique, qu’ils se réclament de mouvances islamistes, modérées ou extrémistes, ou de composantes diamétralement opposées, les « Shitan-erradjim » de la démocratie ! Evidemment, dans le référentiel de moult illuminés, conquis par, et acquis corps et âme à, ces messages canalisés à travers des « trous de vers » cosmiques, seul un « 3adou-allah » peut se permettre de tels sacrilèges ! En ce qui nous concerne, ma3lich que telle opprobre soit jetée sur nous, car entre être le « 3adou » d’un fictif maître des cieux, ou le « habib » d’un réel Hominidé, cette petite créature perdue sur une minuscule Terre et ses divers lieux, le choix est vite fait et bien assumé !

Maintenant, si M. Boukrouh espère de nous une adhésion totale à son projet, voire des ovations sans questionnements ni conditions, autant faire délivrer ses envolées directement via les minbars des mosquées, et la boucle du consensus habituel de cette « oumma » symptomatique de ténébreuses grandiloquences sera bouclée… sans « nous » !

Et, si dire cela ne fait que conforter en lui l’idée que nous ne sommes que de piètres imbéciles qui n’apercevons que le doigt, à défaut d’y voir la lune, c’est que le « Nour », surtout quand il est suivi d’un eddine éblouissant doit certainement tous nous aveugler ! Faut juste baisser un peu l’éclat et l’intensité du discours ! Nous éclairer c’est bien, mais nous éblouir ainsi, ce n’est pas de « not-faut » si nous n’y voyons que dalle et que nous en soyons tous aveuglés !

Néanmoins, bon vent ! Nous ne demandons qu’à voir émerger des commandants de bord qui savent manipuler la boussole aux fins de faire naviguer le pays sur de meilleures routes maritimes, jalonnées de croisières heureuses, joyeuses et amusantes pour tous, avant de les faire accoster à bon port, sans autres dommages ni additionnels torts que ceux dans lesquels ils se débattent, du temps des roumis à celui de Aek-el-Mali !

K. M.

Auteur
Kacem Madani

 




Début du procès du leader de la contestation du Rif

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Maroc

Début du procès du leader de la contestation du Rif

 Pour sa première sortie en public depuis son arrestation le 30 mai, ce chômeur de 39 ans devenu le visage du mouvement social qui a agité le Rif est resté une simple silhouette dans le box en vitre opaque où s’entassaient une trentaine de prévenus.

Il encourt la peine capitale et les autres prévenus entre 5 et 20 ans de prison, selon des informations obtenues sur place.

Quelques uns des militants du Hirak -la « mouvance » en arabe, nom donné localement au mouvement de contestation né à Al-Hoceïma (nord) après la mort tragique d’un vendeur de poissons- ont commencé à défiler à la barre mardi matin dans une ambiance houleuse. C’est la cour d’appel de Casablanca qui est chargée de les juger en première instance.

La cour a rapidement suspendu la séance en demandant que l’ordre soit rétabli dans la salle, trop petite pour accueillir la cinquantaine d’avocats, les dizaines de proches des accusés et le public.

Nasser Zefzafi, un ex-videur et gérant d’une boutique de téléphone portable était devenu le porte-drapeau de la colère populaire dans le Rif avec ses diatribes enflammées contre « l’arbitraire du makhzen » (pouvoir).

Il avait été arrêté pour avoir interrompu, dans une mosquée d’Al-Hoceïma, le prêche d’un imam hostile au mouvement de contestation.

Par ailleurs, une vingtaine d’autres prévenus, parmi les contestataires arrêtés à Al-Hoceïma entre mai et juin et transférés à la prison de Casablanca, devaient eux comparaître mardi pour la quatrième fois devant la cour d’appel.

Ils sont poursuivis pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État », « tentatives de sabotage, de meurtre et de pillage » ou « conspiration contre la sécurité intérieure ».

La cour de Casablanca doit aussi se pencher mardi sur le cas du journaliste et directeur du site d’information Badil, Hamid El Mahdaoui, jugé pour « manquements à son obligation de porter à la connaissance des autorités une tentative de nuire à la sécurité intérieure de l’Etat ».

Aux abords du tribunal, une cinquantaine de militants des droits de l’Homme et de proches des accusés ont organisé un sit-in pour réclamer la libération des détenus, dénonçant des « arrestations arbitraires » et fustigeant un « Etat corrompu ».

Auteur
AFP

 




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