10.9 C
Alger
Accueil Blog Page 2135

Tiaret: rassemblement de familles des détenus politiques

0
Protestation

Tiaret: rassemblement de familles des détenus politiques

Lundi 30 juillet. une dizaine de familles des détenus politiques, ont manifesté ce matin, entre 9 h et 11 h, place des martyrs ex « place Carnot », en soutien aux « prisonniers politiques », appuyé par les militants du mouvement Rached, Rafdh et le comité des familles des détenus en Algérie CFDA.

Pancartes à la main, ils ont lancé plusieurs revendications tels que : « libérez les détenus politiques », libérez-les, ils sont malades ». Ce rassemblement qui était prévu initialement pour le 28 juillet, coïncidant avec la journée internationale des disparus, a été reporté à lundi 30 juillet pour des causes organisationnelles.

Rappelons que plusieurs dizaines de personnes originaires de Tiaret sont détenues depuis de longues années. Nombre d’entre elles ont vu leur état de santé se dégrader. 

A Tiaret, à Alger, à Oran ou à Constantine, les familles se sont rassemblés cette année encore à la mémoire des disparus, brandissant dans la rue leurs photos, revendiquant « Vérité et Justice », seuls moyens de parvenir à un règlement juste du dossier des disparus. « Les familles de disparus comptent sur le soutien de la société civile pour enfin obtenir la « vérité » sur le sort de leurs fils, pères, frères…

Auteur
K. O.

 




- Publicité -

Ouyahia et Ould Abbes appellent Bouteflika à «accepter un sacrifice supplémentaire»! (Vidéo)

0
Le FLN et le RND unis pour le pire

Ouyahia et Ould Abbes appellent Bouteflika à «accepter un sacrifice supplémentaire»! (Vidéo)

Le premier ministre Ahmed Ouyahia qui accueillait Djamel Ould Abbès au palais du gouvernement, a appelé dans une déclaration télévisuelle, le président de la République Abdelaziz Bouteflika, « à accepter le sacrifice supplémentaire » du cinquième mandat. « Nous avons appelé par le passé et nous continuons de le faire, notre président à un nouveau sacrifice, afin de terminer son oeuvre et d’assurer la stabilité du pays », a déclaré sans rire Ahmed Ouyahia à la télévision algérienne.

Le secrétaire général du FLN verse naturellement dans le même sens, en insistant sur le désir de la « première force politique du pays qui est le FLN et de son allié naturel du RND », de voir Abdelaziz Bouteflika président pour un nouveau bail.

Par leur action concertée, les deux hommes, enterrent la « hache de guerre » et prouvent que lorsque leurs propre avenir et intérêts sont en jeu, ils sont capables de tout, surtout du pire, toujours au détriment du peuple et de intérêt de la nation !

En appelant au cinquième mandat, les deux hommes appellent le peuple et non Bouteflika à accepter un énième sacrifice. Seront-ils entendu cette fois-ci ? 

Auteur
B. Karima

 




- Publicité -

Cessez les poursuites contre Yezza ! Cessez les provocations !

0
Pétition

Cessez les poursuites contre Yezza ! Cessez les provocations !

À Ghardaïa, le spectre de la provocation, que nous pensions enterré, refait surface. Le parquet près le tribunal de cette ville exhume un vieux statut Facebook, daté du 25 janvier 2014, pour poursuivre un citoyen originaire des Aurès. Il demande à ce qu’il soit emprisonné pour deux années et qu’une amende de 100 000 dinars lui soit infligée.

Quatre années et demie nous séparent de cette prise de parole que la justice exhibe, nonobstant le délai légal de prescription fixé à trois ans, pour appuyer des poursuites qui ne peuvent pas se prévaloir de la loi. Les anomalies qui entachent ce procès sont nombreuses et ne se limitent malheureusement pas à cette dérogation au délai de prescription. Elles s’étendent :

  • À une instruction menée exclusivement à charge, sans audition de l’incriminé.
  • Au non-respect des mesures conservatoires et préparatoires qui devait permettre de l’entendre (aucune convocation, aucun télégramme).
  • À une diffusion “initiée” de la commission rogatoire, envoyée par fax au seul aéroport Mohamed Khider de Biskra par lequel devait voyager le mis en cause.
  • À des erreurs grotesques dans l’énoncé des articles de loi invoqués à l’appui des poursuites.

Salim Yezza, c’est le nom du citoyen qui se trouve dans le collimateur de cette opération judiciaire, est natif de T’kout dans les Aurès. Au début des années 2000, il a été délégué du mouvement Citoyen dans sa ville. À ce titre il a eu à connaître la répression et à subir l’injustice. Il est connu comme un militant humaniste et progressiste, engagé pour la défense des libertés et défenseur inconditionnel de l’Amazighité. Depuis 2011, il est établi en France où il continue son engagement dans le mouvement associatif. Il est poursuivi en conséquence du subit intérêt que le procureur près le tribunal de Ghardaïa a porté, le 9 avril 2018, à son compte Facebook. Pourtant, à cette date, la région a renoué avec le calme et les publications que le magistrat arbore en trophée sont sorties de la temporalité de l’action légale.

Le procès engagé contre Salim Yezza, outre qu’il est un procès d’opinion juridiquement infondé, intrigue par l’opacité de ses finalités. Il intervient à un moment d’intenses tensions en hauts lieux. Un moment de luttes sourdes sur fond de Cocaïne Gate et de valse de responsables de tous rangs. Il s’apparente indubitablement à un coup de tison sur les braises encore fumantes des douloureux évènements qui ont endeuillé la vallée du Mzab.

Comme c’est malheureusement la tradition depuis le sombre été 1962, le système aurait-il, encore une fois, besoin de fomenter des troubles pour se repositionner en arbitre/pivot d’une société dont il entretient les clivages et nourrit les lignes de fracture ?

Né dans la violence, le système politique algérien se reproduit en elle et par elle, qu’elle soit matérielle ou symbolique. Le monolithisme factice qu’il s’emploie à imposer à une société riche d’une grande diversité culturelle ne peut se traduire que par le rejet de toute manifestation des différences, de toute aspiration à l’expression du droit à la différence.

Car, contrairement à ce qui se donne à voir par les temps qui courent, la société mozabite, tout particulièrement, fait l’objet d’un acharnement qui mobilise aussi bien les institution militaires, sociales, scolaires, religieuses, qu’économique et ce depuis plusieurs décennies.

C’est édifiés par les nombreuses expériences passées et attachés à la paix civile que nous citoyens, journalistes, intellectuels, appelons à la cessation immédiate des poursuites injustes engagées à l’encontre de Salim Yezza. Nous condamnons son arrestation et exigeons sa libération.

En outre, au moment où s’engagent les grandes recompositions en perspective de la prochaine présidentielle, nous appelons nos concitoyens à la plus grande vigilance. Nous mettons en garde contre le risque potentiel de multiplication de provocations qui viseraient à rééditer les douloureux évènements de Kabylie en 2001 ou de la vallée du Mzab en 2013-2014.

Malheureusement, les apprentis sorciers du régime ne désarment pas et seuls l’intelligence, la vigilance et le sens patriotique le plus élevé peuvent déjouer leurs desseins.

Liberté pour les détenus d’opinion !

À bas la répression et l’arbitraire !

Vive le combat pacifique pour une république démocratique et sociale.

Premiers signataires :

Mohand Bakir, militant (France) ; Amar Ingrachen, Journaliste, éditeur (Alger-Boumerdès) ; Amar Laoufi, universitaire (Tizi-Ouzou) ; Hocine Boumedjane, LADDH (Béjaia) ; Hassan Moali, journaliste (Alger) ; Mahrez Bouich, Professeur à l’Université de Bejaia, et vice-président de LADDH(Béjaia) ; Ahmed Rouadjia, sociologue (Msila) ; Noël Boussaha journaliste rédacteur web (France) ; Fares Kader Affak, Initiateur du café littéraire le sous marin (Alger) ; Bachir Dahak, professeur de droit (France) ; Said Oussaid, journaliste-écrivain (Oran) ; Belkacem Boukherouf, économiste (Tizi-Ouzou) ; Kamel Eddine Fekhar , Militant des droits de l’Homme, médecin (Ghardaia) ; Kacem Soufghalem, Militant des Droits de l’Homme (Ghardaia)

 

 




- Publicité -

Trois terroristes abattus par l’ANP à Skikda

0
Sécurité

Trois terroristes abattus par l’ANP à Skikda

Trois terroristes ont été abattus lundi à Azzaba (Skikda), suite à une opération de fouille et de recherche menée par un détachement de l’Armée nationale Populaire (ANP), qui a récupéré également des armes et une quantité de munitions, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, et suite à une opération de fouille et de recherche dans la localité de Bissi, commune de Azzaba, au niveau du Secteur militaire de Skikda (5ème Région militaire), un détachement de l’ANP a abattu, aujourd’hui 30 juillet 2018, trois terroristes et récupéré un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov, un fusil semi-automatique de type Simonov et trois chargeurs garnis de munitions », précise la même source.

Dimanche, selon un autre communiqué du MDN, « le terroriste Abarzoulegh Aïssa dit « Abou Ibrahim » s’est rendu, ce matin du 29 juillet 2018, aux autorités Militaires de Tamanrasset en 6e Région Militaire, en possession d’un pistolet mitrailleur de type kalachnikov et de quatre (04) chargeurs de munitions garnis ». La même source nous apprend que ce terroriste avait rallié les groupes terroristes en 2014. 

Auteur
APS

 




- Publicité -

Comment être hurleur de raï ?

0
La chronique-naufrage 

Comment être hurleur de raï ?

Le raï est un genre très célèbre en Algérie et dans d’autres pays. C’est une expression vive et crue des émotions. Un miroir qui reflète le quotidien et le déconstruit en même temps. Et ce double jeu procure un plaisir doux-amer. 

En Algérie, il y a chanteur de raï et hurleur de raï. Grande différence. Le premier est un artiste qui laisse une empreinte par son talent. Il y a plusieurs noms algériens, d’hier et d’aujourd’hui, qui bercent les âmes par leurs chansons éternelles. Il est facile de les reconnaître, sans citer de noms. Pour lui, le raï est un art. 

Le hurleur de raï est un commerçant qui a décidé d’exploiter son oisiveté en hurlant des phrases éphémères. Pour lui, le raï est un commerce vocal. 

Le chanteur de raï, comme tout artiste, est un être qui souffre en silence dans un pays où l’art et le beau agonisent. C’est un éternel Albatros ! Le hurleur est en revanche un être riche et heureux. 
Comment être un hurleur de raï ? 

Il ne faut pas chercher la définition et l’histoire du raï. Cela n’a pas d’importance. La recherche est faite pour les intellectuels qui perdent leur temps en fouillant la science. Il suffit, un jour de routine et de malaise, d’aller hurler. Cela démarre très souvent dans les cafés et trottoirs, deux endroits qui reflètent l’état d’un pays assis depuis l’Indépendance.

Il faut avoir un look aguicheur. Non pour des questions stylistiques mais pour attirer l’attention. Par exemple : teindre les cheveux et les lécher à la kératine, fixer un piercing sur l’oreille ou le nez, et porter des chaussures impaires. En Algérie, la réussite dépend du paraître, non de l’être parce que le pays sacralise l’illusion et le faux. 

Il faut connaître quelques concepts du surréalisme. Ce mouvement permet d’exploiter l’inconscient. Il faut donc hurler des phrases simples, sans cohérence, et sans sens même. Celui-ci viendra après. Le client trouvera un plaisir à découvrir l’étrange et l’irrationnel. Et comme le montrent les héritiers d’André Breton, plus une création est étrange plus elle attire l’attention.
Il faut connaître aussi le langage des oiseaux. Mais le hurleur ne doit pas lire « La Conférence des oiseaux » d’Attar et se casser la tête avec Simorgh et les méditations soufies. La lecture est une malédiction dans les pays où l’ignorance est sacralisée. Il suffit de se promener dans un parc ou dans une forêt pour découvrir des onomatopées d’oiseaux et les insérer ensuite dans la chanson hurlée comme « tiw-taw », « wit-wit », « tac-tac », « dar-dar », « ber-ber »…

Il faut hurler essentiellement dans les cabarets. Une soirée dans ces endroits permet de gagner le salaire halal d’un ministre. Cela permet aussi de rencontrer de hauts responsables du pays qui viennent fuir, pendant des heures, leur humanité polluée par la corruption. 

Le hurleur du raï doit avoir le syndrome du selfie pour être proche de ses fans. Il faut prendre des photos partout et les publier ensuite sur les réseaux sociaux. Par exemple des photos avec poteaux d’électricité, au volant, dans le hammam, dans les toilettes, au café, ou près du réacteur d’un airbus.

Il faut que le hurleur accepte l’invitation des « Caméras cachées » à la télé. Il doit y livrer ses secrets et se laisser humilier pour le seul objectif de la médiatisation. 

Après des mois de travail, le hurleur devient célèbre et riche. Il a une belle villa, une somptueuse voiture, un compte bancaire exagérément rempli, et un passeport tatoué par les divers voyages…

Enfin, il est temps que le hurleur du raï se repente. Il a eu tout ce qu’il voulait. Ça suffit. Maintenant, il se fait inviter dans une émission islamiste pour annoncer sa « démission » du raï et son engagement dans le Chemin d’Allah. Il peut commencer un autre travail : muezzin ou « Mounchid », c’est-à-dire un hurleur de chansons islamistes. 
 

 

Auteur
Tawfiq Belfadel, écrivain-chroniqueur 

 




- Publicité -

Hachemi Cherif, ton combat d’hier éclaire celui d’aujourd’hui !

0
Hommage

Hachemi Cherif, ton combat d’hier éclaire celui d’aujourd’hui !

Hachemi, tu nous as dit adieu un 2 août 2005, après avoir livré un combat courageux contre la maladie. Ton absence, trou noir de notre existence, est toujours un abîme de douleur et d’amertume. Mais contre toute attente, les 13 ans de séparation et de solitude nous ont endurcis et renforcés dans notre détermination au combat. Nous voulions peut-être Hachemi te rassurer en te démontrant que ton héritage est toujours vivant !

Malheureusement, la situation du pays a empiré et les horizons du sursaut et du redressement ont sombré dans les brumes épaisses de l’incertitude. La nation demeure la variable d’ajustement d’un pouvoir qui a fait de la prospérité du peuple l’angle mort de ses objectifs. La polarisation des richesses ne fait que s’accentuer dans la société en opposant dans un quotidien insupportable les ilots de l’opulence aux territoires meurtris par la misère et la maladie.

Bien évidemment, l’Algérie aurait pu connaître une trajectoire bien meilleure mais un système fonctionnant sur la prédation et la corruption, arcbouté sur une gouvernance où culminent la gabegie, l’incurie et le népotisme, a réussi pour l’instant, à ajourner ses attentes et ruiner ses espoirs.

Première victime de ce système, la jeunesse est dépossédée de ses rêves et spoliée de son avenir. Assiégée par un chômage massif, elle succombe souvent dans la drogue ou la prostitution, sinon dans la tentation du suicide ou de l’exil, à la recherche d’un ailleurs improbable.

Les femmes quant à elles, vivent toujours dans des rapports où misogynie et harcèlement sont souvent le lot du quotidien. Un événement récent en souligne toute la brutalité. En effet, il y a quelques semaines, un islamiste a décidé d’administrer une correction musclée à une femme dont le seul crime a été de s’adonner à son activité sportive préférée : le jogging.

Pour parachever le tableau de l’horreur, un autre incident bien plus grave encore, est venu assombrir la journée de cette jeune sportive puisque des agents de police auprès desquels celle-ci s’était plainte, ont pris carrément le parti de…l’agresseur !? Croyant trouver aide et protection auprès d’eux suite à son passage à tabac, la victime s’est vue infliger…un discours moralisateur chargé de haine à l’endroit des femmes !? Que la mobilisation qui s’en est suivie serve d’exemple à la société entière pour dénoncer cette violence, fusse t-elle individuelle ou institutionnelle !

Un climat d’intolérance exacerbée par le « diviser pour régner » d’un pouvoir retors a multiplié les œillères dans les mentalités, élevé les murs de la haine dans les esprits et allumé les feux de la discorde entre régions du pays. Son objectif : briser la fraternité séculaire dans laquelle a été forgée l’unité pour rester toujours maître du jeu politique. Sinon comment expliquer les arrestations de patriotes au M’zab, en Kabylie et aux Aurès ?

Ce jeu particulièrement malsain est générateur du pire. Instrumentaliser les identités à des fins politiques, conduira fatalement aux guerres de religion et à la partition du pays. Lutter efficacement contre le tribalisme, faire barrage au racisme, dénoncer les étroitesses régionalistes, c’est non seulement respecter les minorités culturelles, religieuses ou ethniques mais c’est aussi transcender les différences pour les inscrire toutes dans le creuset d’une nation, une et indivisible, fondée sur des bases républicaines trempées dans les valeurs universelles, où l’individu n’est plus un figurant ou un spectateur mais un citoyen qui se construit dans le débat et l’expression d’une parole librement assumée. C’est à ces conditions que l’Algérie préservera sa stabilité et sa cohésion et lèvera à coup sûr l’hypothèque de l’effondrement.

Heureusement camarade, que tu as eu le temps et surtout la force de nous transmettre les fruits d’une analyse puissante et pertinente! S’il y a bien un trait de génie à te reconnaître, c’est celui d’avoir saisi très tôt ce qu’est l’islamisme politique. Tu en as compris la nature profonde, mis à nu sa duplicité et identifié comme une idéologie fasciste. Tu es arrivé à la conclusion définitive que le système n’est plus réformable. Sa place, clameras-tu est dans la poubelle de l’Histoire! C’est ce que tu as magnifiquement synthétisé dans ta célèbre formule de « la double rupture » dont la justesse politique est toujours d’une brûlante actualité!

Ce qui est terrible Hachemi, c’est que les partis démocrates, n’ont tiré aucune leçon des épreuves par lesquelles l’Algérie est passée ! Comme si un torrent de sang n’avait pas coulé et que le pays n’était pas exsangue ! Au lieu d’être dans la communion et privilégier l’échange réciproque au sein de la même « famille qui avance », ces traîtres sont, sans exception dans la lune de miel avec le pouvoir et les islamistes. L’image qu’ils renvoient au peuple est consternante mais malheureusement, cette alliance contre-nature trouve son explication dans le renoncement aux principes et l’opprobre de l’allégeance. Les capitulards, vois-tu Hachemi se retrouvent toujours à table avec leurs bailleurs de fonds!

Hachemi, nos ennemis ont voulu enterrer tes idées ! Ils ont oublié juste un détail ! Les tiennes ont la vertu de la semence. Elles ne demandent qu’à germer pour donner les bourgeons des printemps à venir. En effet, un nouvel espoir a ouvert le champ des possibles. Le Collectif de coordination et de liaison des démocrates (CCLD) vient d’être créé. La première pierre à cette structure a été posée le 18 mai 2018. Son objectif essentiel est de lever les équivoques pour mettre un terme à l’atomisation de nos forces et de promouvoir une ligne stratégique commune.

Cette convergence de forces progressistes et modernistes est à ses premiers balbutiements car tout est à construire et à consolider. Conscients que le chantier est titanesque, sa mise en œuvre et son aboutissement exigeront beaucoup de pugnacité, d’opiniâtreté et de lucidité politique. Mais cet acte fondateur semble de bon augure puisqu’une dynamique fédératrice est en train d’émerger sur le terrain et que de plus en plus de camarades s’y rallient.

C’est en renforçant l’organisation que nous agrègerons le maximum de forces autour de nous, nous deviendrons attractifs auprès de nos camarades, nous pèserons de tout notre poids sur le rapport de force, nous infléchirons le cours des événements et nous incarnerons au bout de nos efforts une alternative politique crédible.

Evidemment, dès que ce processus sera correctement enclenché et que l’organisation aura atteint sa masse critique, il n’y aura plus de sens à garder la structure organique du PLD en tant que telle.

Hachemi! Sois confiant! En dépit de tous les obstacles, nous te faisons le serment de poursuivre ton combat et de hisser haut l’emblème de tes rêves !

Plus que cela, nous déploierons tous nos efforts pour contribuer au rassemblement de tous les patriotes de l’arc républicain dans le cadre d’une transition républicaine pacifique pour faire de notre Algérie un pays éligible à la paix et au développement.

Une gerbe de fleurs sera déposée sur ta tombe au cimetière Miramar (Bologhine-Alger) ce vendredi 3 août 2018 à 10 heures à Alger au cimetière de Miramar (Bologhine).

Alger le 30 juillet 2018,

Le Bureau National du PLD.

 




- Publicité -

Pourquoi la remise de la dépouille d’un bébé dans un carton n’est pas une affaire d’Etat ?

0
Scandale

Pourquoi la remise de la dépouille d’un bébé dans un carton n’est pas une affaire d’Etat ?

Le père du nouveau-né qui a eu à subir cet acte dont les autorités semblent ignorer l’ampleur des dégâts.

En général la justice est l’institution  en charge de faire appliquer et respecter la loi. En ce sens la justice est très liée au droit positif, c’est-à-dire le droit établi par les Hommes. Elle est aussi  une vertu, c’est notre capacité à agir avec les autres en respectant l’égalité. Si elle est une affaire de l’Etat c’est que l’Etat est en charge de son application, de sa mise en œuvre et de sa protection. Or, l’Etat est l’ensemble des institutions politiques, économiques judiciaires et bien d’autres en charge d’organiser la vie de la société.

Enfin, lorsqu’une affaire touche le dysfonctionnement d’une de ces institutions et en fait une crise institutionnelle, elle devient incontestablement une « affaire d’Etat ». Le personnel de l’Etablissement hospitalier universitaire d’Oran 1er-Novembre, où le corps d’un bébé a été rendu à son père dans une boîte en carton était un événement qui a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux en Algérie sans qu’aucun officiel ne réagisse à part quelque responsables locaux qui se rejettent mutuellement la balle les uns aux autres. Le père quant à lui a filmé la scène, connaissant certainement le système, on l’entend d’ailleurs,  il s’en est remet à Dieu.

Puisque les Algériens aiment se comparer à ce qui se passe outre-mer et ont une tendance à « Benchemarker » ce qui se passe ailleurs pour s’inspirer des meilleurs pratiques, un simple garde du corps tabasse un citoyen dans une manifestation, filmé, est devenu en France une affaire d’Etat créant une première crise politique du quinquennat de Macron à ce jour et ce n’est pas prêt de se terminer. Députés, partis d’opposition, les institutions dont le ministère de l’intérieur, premier concerné, le préfet, les services de polices etc. ont tous réagi. Un dysfonctionnement au Samu, le 29 décembre 2017, à Strasbourg ?

Ce jour-là, vers 11 heures, les services d’urgence reçoivent l’appel d’une Strasbourgeoise de 22 ans, Naomi Musenga. Selon un enregistrement audio de la conversation, que le site d’information local  a publié, on entend la jeune femme expliquer être victime de douleurs abdominales en disant « je vais mourir », on la laisse mourir effectivement, la justice s‘en est saisi automatiquement sans attendre la partie civile.

L’institution quant à elle a diligenté une enquête administrative. Alors, pourquoi cet événement en Algérie  semble se passer comme un fait anodin, pourtant il touche aussi la morale, l’éthique et surtout la religion. Ni le directeur de la santé régional, ni ceux au niveau national et encore moins ceux qui représentent le peuple ne se sont exprimés sur le sujet. Doit-on attendre jusqu’à ce qu’on vous remette les nouveau-nés dans des sachets en nylon ?

                                                                                               

Auteur
Rabah Reghis

 




- Publicité -

Le Qatar a-t-il mené des « opérations noires » contre ses rivaux ?

0
Mondial 2022

Le Qatar a-t-il mené des « opérations noires » contre ses rivaux ?

D’après le « Sunday Times », le Qatar a notamment payé une équipe de relations publiques ainsi que d’anciens agents de la CIA pour déstabiliser ses concurrents.

Le Qatar, pays hôte de la prochaine Coupe du monde de football en 2022, aurait mené une campagne secrète de propagande à base d’« opérations noires » pour saper les candidatures concurrentes, en violation des règles de la Fifa, d’après des révélations du Sunday Times dimanche.

Le journal britannique affirme que le comité d’organisation du Qatar a notamment payé une équipe de relations publiques ainsi que d’anciens agents de la CIA pour diffuser de « fausses informations » concernant ses principaux rivaux, l’Australie et les États-Unis, lors de leur campagne pour la compétition 2022.

Le Qatar, qui avait obtenu d’organiser le tournoi à la surprise générale fin 2010, a tout nié en bloc. Dans un communiqué, le comité d’organisation a déclaré « démentir toutes les accusations formulées par le Sunday Times ». « Il y a eu une enquête et nous avons fourni toutes les informations relatives à notre candidature. (…) Nous avons respecté scrupuleusement toutes les règles de la Fifa », a affirmé le comité. D’après le journal, la stratégie du Qatar était de recruter des individus influents afin d’attaquer les offres dans leurs pays d’origine, donnant l’impression qu’il n’y avait « aucun soutien » pour accueillir la Coupe du monde parmi la population.

Or l’un des principaux critères pris en compte par la Fifa, organe directeur du football mondial, est que les candidatures devaient bénéficier d’un fort soutien des populations locales. Les candidats au Mondial 2022 avaient pour interdiction de faire « toute déclaration écrite ou orale de toute nature, que ce soit défavorable ou non, sur les offres ou les candidatures de toute autre association membre » en vertu des lignes directrices de la Fifa.

La FIFA, ni vue, ni entendue !

Mais, selon le Sunday Times, un e-mail, que le journal indique avoir obtenu par un lanceur d’alerte qui a travaillé avec la candidature du Qatar, a été envoyé au directeur adjoint des offres du Qatar, Ali al-Thawadi, et montre que l’État était au courant des complots visant à « empoisonner » les autres candidatures.

La Fifa, de son côté, a affirmé dans un communiqué qu’une enquête « rigoureuse » avait été conduite et que ses conclusions étaient consultables dans un rapport.

Auteur
AFP

 




- Publicité -

Fête du tapis d’Ath Hicham : la 11ème édition aura lieu du 9 au 13 août

0
Patrimoine

Fête du tapis d’Ath Hicham : la 11ème édition aura lieu du 9 au 13 août

La 11ème édition de la fête du tapis traditionnel d’Ath Hicham dans la commune d’Ait Yahia, à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Tizi-Ouzou, se tiendra du 9 au 13 août prochain, a-t-on appris mardi auprès des organisateurs.

Azetta, au coeur de l’organisation

Cette manifestation qui sera organisée par l’association « Azetta » des femmes tisseuses n’Ath Hicham pour la sauvegarde et la promotion du tapis, en collaboration avec l’Assemblée populaire de wilaya, l’Assemblée populaire communale d’Ait Yahia et le comité de village d’Ait Hicham, les directions du tourisme et de l’artisanat de la jeunesse et des sports, de la formation professionnelle, et la Chambre des métiers et de l’artisanat, s’est fixée pour principal objectif « la sauvegarde et la transmission de ce métier ancestral et la promotion du tapis d’Ath Hicham« , a indiqué Ben Aissa Fatiha, membre d’Azetta.

Au programme de cette nouvelle édition, figure une exposition-vente qui sera animée par environ 80 artisans principalement des tapissiers. « Nous attendons des artisans dans différents métiers traditionnels (tapis, bijoux, poterie, vannerie ) qui viendront de 6 à 10 wilayas« , a fait savoir à l’APS Mme Ben Aissa, qui a précisé que la liste des participants est en voie de finalisation.

Des conférences sur l’estampillage du tapis, l’école et le patrimoine, et la place des traditions dans la société, sont au menu de cette manifestation qui sera agrémentée par une animation culturelle dont des représentations théâtrales et des galas artistiques, a ajouté cette même membre de l’association Azetta. Cette fête vise la pérennisation et la transmission du métier de tissage du tapis qui souffre d’un problème de manque de relève, car de moins en moins de jeunes filles s’intéressent à ce métier exclusivement féminin et qui est jugé éprouvant.

La création d’espaces de vente et de rencontre entre les femmes artisanes, et le renforcement de la dynamique économique locale, est aussi parmi les ambitions de l’association des femmes tisseuses d’Ath Hicham.

Auteur
APS

 




- Publicité -

Où va-t-on comme ça ?

0
Santé

Où va-t-on comme ça ?

Comment justifier l’injustifiable ? Je ne parle pas de l’affaire de la cocaïne du port d’Oran, mais bien d’autre chose ! Comment le service de la maternité de l’hôpital de cette même ville a-t-il osé, il y a quelques jours, délivrer la dépouille d’un bébé mort dans un carton à son père?

Qui a pris cette décision et depuis quand une telle pratique est-elle en vigueur dans cet établissement ? Est-il logique de voir se propager de tels comportements indignes du serment d’Hippocrate dans nos hôpitaux ? Puis, où est le respect de la dignité humaine, où est la courtoisie, la sensibilité des blouses blanches, le savoir-être? Le plus tragique dans cette affaire, c’est que quelques membres du personnel médical de ladite structure ont pris, toute honte bue, le micro pour dérouler tout un argumentaire devant des journalistes choqués, défendant leur attitude pour le moins immorale, inhumaine et sauvage. 

Loin d’être un fait divers anodin jeté en pâture à des chaînes-télé privées en mal d’audience, cet événement souligne, de manière claire, le mal profond de notre système de santé. Un système qui souffre aujourd’hui, face à l’anarchie de gestion, les pénuries d’équipement dans le service public, les lenteurs et les tracasseries administratives. Ce qui contraint beaucoup de patients livrés à eux-mêmes à se tourner, de plus en plus, vers le secteur privé pour des soins parfois très rudimentaires. Puis, il y a aussi l’exode de nos compétences à l’étranger qui est l’un des problèmes majeurs à régler en toute urgence.

A titre d’exemple, plus de 4 800 médecins, et entre 10.000 et 15.000 autres praticiens algériens exercent dans les hôpitaux de l’hexagone, tandis que d’autres sont installés aux quatre coins de la planète, alors que le coût de la formation des contingents du corps médical ayant fui le pays entre 1996 et 2006 s’est élevé à 40 milliards de dollars! L’Algérie est un pays qui produit de la matière grise au bénéfice des autres. 

Triste constat dont les miens en font les frais ! Une telle situation est à même de créer des déserts médicaux dans les campagnes et même dans les villes de l’intérieur dans les années à venir. La réalité est à ce point désastreuse que tous les Algériens décrivent leurs hôpitaux comme des mouroirs où la perte de l’éthique, le manque de savoir-faire et la mâarifa sont les caractéristiques les plus saillantes. Tout cela déforme l’image de l’Etat chez les citoyens, au point de rompre tout lien de confiance entre les deux. Le secteur privé n’est pas, lui aussi, au mieux de sa forme ni dans ses prestations ni dans ses coûts onéreux. Quelques faits divers alarmants ayant eu lieu, ces dernières années, mettent en relief son inefficacité et la piètre qualité des services dispensés. Que faire alors? Où tourner sa tête ? Où se soigner en cette Algérie trop mal en point ? 

Auteur
Kamal Guerroua

 




- Publicité -

DERNIERS ARTICLES

Récolte des olives en Kabylie

Quand les olives tombent, la Kabylie se lève

0
Il existe en Kabylie une saison qui n’est écrite dans aucun calendrier officiel, mais que tout le monde reconnaît immédiatement : la cueillette des...

LES PLUS LUS (48H)

Récolte des olives en Kabylie

Quand les olives tombent, la Kabylie se lève

0
Il existe en Kabylie une saison qui n’est écrite dans aucun calendrier officiel, mais que tout le monde reconnaît immédiatement : la cueillette des...