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Tiaret : une fille de 17 ans meurt des suites de la rougeole à Sougueur

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Santé

Tiaret : une fille de 17 ans meurt des suites de la rougeole à Sougueur

La rougeole gagne du terrain dans la wilaya de Tiaret et un climat de panique règne chez la population des zones éloignés.

Une jeune fille de 17 ans est décédée, lundi, à Sougueur, 28 km au sud du chef-lieu de wilaya, des suites des complications provoquées de la rougeole, a-t-on appris de source locale.

La victime a été admise avec sa soeur, également souffrant des mêmes symptômes et qui se trouve toujours à l’hôpital de Sougueur.

Par ailleurs, plusieurs cas de cette maladie mortelle ont été signalés ces derniers mois dans la wilaya de Tiaret. 

En mars dernier; 22 wilayas du pays ont été touchées par l’épidémie de la rougeole et 3699 cas avérés ont été enregistrés. Cette affection avait déjà coûté la vie à six personnes.

Selon des observateurs, la réapparition de la rougeole avec cette fréquence est due à l’échec des campagnes de vaccination de mars 2017 et janvier 2018. Il faut rappeler que durant l’année dernière, une forte polémique s’est déclenchée au sujet du vaccin R.R. (rubéole, rougeole) qui était destiné aux enfants de 6 à 14 ans.

Auteur
Khaled Ouragh

 




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La Coupe du monde et l’hypocrisie algérienne

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Chronique d’un naufrage 

La Coupe du monde et l’hypocrisie algérienne

L’hypocrisie algérienne envahit davantage le pays. Elle risque aussi de contaminer le reste de l’univers. La Coupe du monde 2018 est une image actuelle qui dilate cette hypocrisie.

L’Algérien a le Nez énorme. Il aime cacher ses échecs et ses nullités. Il n’a pas donc analysé les humiliations amassées par l’Equipe nationale. Une équipe sans cohérence qui ne sait qu’accumuler les défaites et changer les entraîneurs à la place des maillots. Ce sujet a été étouffé parce que l’hypocrisie algérienne n’aime pas la vérité qui dérange.

Pour cacher son hypocrisie, l’Algérien a commencé par poser cette question psychanalytique : quelle équipe supporter pour meubler le vide de l’été ?!

Cinq pays du continent africain ont été qualifiés : Maroc, Tunisie, Egypte, Sénégal et Nigéria. L’Algérien soutient d’abord l’équipe tunisienne. Il y a une hostilité injustifiable, inoculée d’une génération à l’autre, envers le Maroc.

Il supporte aussi l’Egypte. L’argument unique : c’est un pays arabe comme l’Algérie. Par ignorance, l’Algérien confond l’identité, la religion, la langue et la géographie. Il n’y a pas un pays nommé Arabe !

Le Maroc fait de bons résultats et avance. L’Algérien change d’équipe et place un autre masque d’hypocrisie. Il soutient ainsi le Maroc et trouve des arguments positifs. D’abord, c’est un pays voisin. Ensuite, il y a beaucoup de couples algéro-marocains. Enfin, la haine entre les deux pays est fomentée par les médias alors que les deux peuples s’aiment énormément.

Les trois pays nord-africains sont écartés de la Coupe. L’Algérien place un autre masque. Il soutient corps et âme le Sénégal et le Nigéria parce que l’Algérie est un pays africain. Autre argument wahhabite : il y a des milliers de musulmans dans ces deux pays. Dans la rue, tant de réfugiés africains sont humiliés, insultés, et maltraités. L’image la plus choquante est celle d’un adulte algérien qui a giflé cette semaine un enfant africain ; la gifle a été tellement forte que l’enfant a sauté de plusieurs mètres !

Le Sénégal et le Nigeria éliminés, l’Algérien hisse d’autres maillots : Argentine, Portugal, Brésil… Il devient Arlequin. La Finale approche. Il s’inquiète. «Quelle équipe supporter ?», cette question le taraude et lui fait des vertiges.

Il finit par choisir la Croatie parce que leur présidente Kolinda est humble et jeune contrairement aux présidents africains. Elle ne vient pas en costume officiel. Elle n’est pas entourée de policiers et de barbelés. Portant le maillot de son équipe, elle applaudit, réagit, et sourit de temps en temps aux caméras. Le grand paradoxe : l’Algérien cultive une relation maladive vis-à-vis de la femme dans son pays. Les exemples de misogynie sont copieux, le plus récent étant celui du jogging de femmes à Alger.

Enfin, le match de la finale France-Croatie. Ce moment a secoué l’Algérie à cause des relations complexes entre l’Algérie et la France.

L’Algérie a vibré pour l’équipe croate. Celui qui soutient les Bleus est boudé, pris même pour un « harki ». L’équation nationale de ce moment : ou soutenir la Croatie pour hurler ou supporter la France en catimini. Ainsi, 90 minutes deviennent un complexe national. On parle alors de colonisation, d’identité, d’immigration. On bavarde de tout sauf du match lui-même en tant activité sportive.

L’Algérien colle donc le masque croate par haine envers la France. La raison qui explique ce comportement complexe est la haine intergénérationnelle. En d’autres termes, l’Histoire d’Algérie a été transformée en maladie. Au lieu de porter les évènements dans la mémoire, l’Algérien les porte sur le dos jusqu’à se le faire courber et arrêter la machine du temps. Il n’arrête pas de philosopher sur la colonisation au point d’en faire une obsession, voire un complexe. Il n’arrive pas à vivre le présent et assumer son statut d’Indépendant parce qu’il ne cesse de faire l’inventaire de l’Histoire. Il reste assis, contemplant le soleil d’Indépendance (réf. Ahmadou Kourouma). Le temps est figé sur le chiffre 1962. Ainsi, pour justifier son impuissance à avancer, à vivre, l’Algérien cherche toujours un adversaire à accuser.

«Un être indépendant est avant tout un être qui a choisi de se définir lui-même, et, par voie de conséquence, d’assumer cette définition. Or, pour ce qui est d’assumer, les indépendances africaines ont laissé plus de malades que de guéris, plus de pays fantômes que de nations organisées». Une équipe de foot est un système cohérent de joueurs non de militaires. L’ennemi actuel de l’Algérien est Algérien comme lui.

La défaite de la Croatie a froissé l’Algérien plus que les Croates eux-mêmes. Il est blessé dans son talon d’Achille. Le lendemain, des milliers d’Algériens font la queue, devant les bureaux de visa de France, devant l’Institut Français, pour réaliser leur rêve de vivre en France.

Bref, la victoire de l’équipe française est méritée. L’équipe croate est à saluer car il n’est pas facile d’atteindre la finale parmi les géants du monde.

Félicitations pour toutes les équipes qualifiées au Mondial 2018 !

Félicitations pour l’équipe algérienne d’avoir une saison de repos !

T. B.

– Alain Mabanckou, « Le Sanglot de l’Homme noir » Seuil, Points, p. 119.

Auteur
Tawfiq Belfadel, écrivain-chroniqueur

 




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Le baril de pétrole en chute libre sur les marchés

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Energie

Le baril de pétrole en chute libre sur les marchés

 Les prix du pétrole ont fortement baissé lundi alors que les craintes liées à une potentielle insuffisance de l’offre de pétrole sur le marché mondial semblaient nettement s’apaiser.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a clôturé à 71,84 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 3,49 dollars par rapport à la clôture de vendredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat d’août a cédé 2,95 dollars à 68,06 dollars.

« On observe une combinaison de nouvelles qui encouragent les courtiers à penser que l’offre de pétrole sera moins perturbée qu’on aurait pu le craindre il y a encore quelques jours », a commenté John Kilduff d’Again Capital.

Sur le dossier iranien, « les différents membres de l’administration américaine ne tiennent pas le même discours, ce qui laisse la porte ouverte à des exceptions » parmi les pays qui souhaiteraient continuer à importer du pétrole d’Iran après la remise en place des sanctions américaines contre ce pays.

Pour d’autres analystes en revanche, les messages contradictoires des membres du gouvernement rendent difficile de savoir si les barils du troisième producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) continueront d’arriver sur le marché mondial.

Les courtiers et les médias américains sont par ailleurs de plus en plus nombreux à évoquer le potentiel recours des autorités américaines à leurs réserves stratégiques de pétrole pour soulager le marché mondial.

« On parle désormais de la vente de 30 millions de barils par les Etats-Unis pour soulager le marché », a indiqué M. Kilduff.

Celui-ci précise toutefois que cette décision, si elle était prise, ne se traduirait pas immédiatement sur l’offre de brut, le processus devant prendre, selon lui, quelques semaines.

Le Wall Street Journal avait déjà rapporté vendredi que Washington envisageait cette option si les prix du brut restaient trop élevés.

A l’inverse, la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine pourrait peser sur la demande mondiale. « La situation pourrait empirer », a prévenu Tamas Varga, analyste chez PVM, qui note cependant que « les marchés restent pour l’instant confiants » que les économies mondiales ne souffriront pas.

Auteur
AFP

 




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Sortie imminente de la suite logicielle bureautique LibreOffice avec le pack linguistique kabyle

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Langue kabyle & Bureautique

Sortie imminente de la suite logicielle bureautique LibreOffice avec le pack linguistique kabyle

Pour accompagner les producteurs de contenus en langue kabyle, étudiants, enseignants, chercheurs, auteurs et autre usagers, l’équipe localisatrice des outils numériques destinés au large  public, annonce la prochaine sortie de la suite bureautique LibreOffice en langue kabyle et sera disponible pour les plateformes Windows, Linux, mac OS.

Le kabyle sera (si les plans sont respectés) disponible  à partir de la préversion 6.1 RC1 vers la fin du mois de Juillet. Un lien de téléchargement de la version kabyle sera communiqué plus tard sur les réseaux sociaux.

L’appel est donc lancé à la communauté pour découvrir la solution dans son interface très originale en langue kabyle mais surtout participer dans l’effort de correction, stabilisation et poursuite de la localisation des 24% restant. Le travail n’est jamais fini !

Un autre chantier colossal attend aussi l’équipe des volontaires kabylohones. Il s’agit de la localisation du site dont les travaux se poursuivent encore pour accompagner la sortie des versions finales. Le site de la fondation LibreOffice sera décliné lui aussi en langue kabyle. Les travaux se poursuivent sur une autre plateforme en ligne que nous publierons prochainement. Il décrira des généralités sur la suite logicielle et quelques orientations pour le grand public.

Les fichiers d’aide sont aussi dans le pipe des projets de l’équipe localisatrice. Ce projet est extrêmement grand et nécessite l’implication de plusieurs contributeurs sur plusieurs mois voir des années. Nous souhaitons que l’équipe se renforce d’avantage en nous rejoignant sur la plateforme de localisation se basant sur Pootle, une solution de traduction elle-même disponible en langue kabyle depuis plus de deux ans. La plateforme de localisation de LibreOffice est disponible à l’adresse: https://translations.documentfoundation.org/kab/

Les contributeurs peuvent participer sur les trois projets  suivants :

LibreOffice 6.1 est la prochaine version officielle candidate, LibreOffice master est la version en préparation, LibreOffice  Online représente la suite bureautique en Cloud.

LibreOffice est une suite équipé de six applications :

  • Writer : éditeur pour le traitement de texte, équivalent de Ms Word.

  • Calc : Feuilles de calcul, équivalent de Ms Excel

  • Impress : éditeur de présentation, équivalent de Ms Power Point

  • Draw : éditeur d’image

  • Base : Système de gestion de base de données

  • Math : éditeur de formules mathématiques et d’expressions scientifiques.

Les travaux de localisation en langue kabyle de LibreOffice ont été lancés depuis plusieurs années, le manque d’adhésion de la communauté, dû probablement au manque de communication nous a retardé. La localisation s’est basée sur les  travaux de nos spécialistes, publiés depuis les années 70s à ce jour. Le processus de correction et de stabilisation sera encore long, jusqu’à fixation définitive des expressions et lexique employés pour les rendre uniformes avec le langage employé sur d’autres solutions localisées par la même équipe ou d’autres équipes.

Nous rappelons qu’à côté de l’interface kabylisée, un travail de correction orthographique a été lancé depuis plusieurs années par Dr Kamel Bouamara du DLCA de Bgayet, assisté techniquement par Mr Paul A. et aidé par une équipe d’académiciens du même DLCA. Ce correcteur orthographique pour la langue kabyle, se base sur le dictionnaire Issin publié par Mr Kamel Bouamara. Le correcteur baptisé, Imseɣti n tira n teqbaylit est disponible gratuitement pour téléchargement à cette adresse : https://extensions.libreoffice.org/extensions/tira-n-teqbaylit ce qui permettra aussi de corriger l’orthographe de textes notés en kabyle en utilisant une solution dont les interfaces sont disponibles en kabyle.

Le projet Libre Office est ouvert à tous. Tout le monde peut rejoindre l’équipe pour apporter son aide, que ce soit pour la correction des erreurs de langue ou le signalement des bugs rencontrés dus à la traduction, via l’outil Bugzilla disponible à cet effet. Nous souhaitons bien sûr un feedback rapide sur nos pages VK et FB où la communauté kabylophone discute des projets localisés, en cours ou encore planifie d’autres projets en vue et d’autres informations utiles à la communauté.

Nous remercions tous ceux qui nous ont accompagnés durant ces longs mois pour voir enfin ce projet aboutir. Nos remerciements vont surtout aux localisateurs qui n’ont lésiné sur aucun moyen pour arriver à cette première version, en attendant l’adhésion de plus de contributeurs et je cite : Slimane Amiri (Co-administrateur de la locale kabyle), Fares Bensadi, Massinissa Hamidi, Merzouk Ouchène, Nabil Semaoune, Yasin Bouklif, Yazid Iflis, Mhenni Xalifi et Farid Alem.

M. Belkacem

Ingénieur informaticien et Consultant ERP

Administrateur de la locale Kabyle Chez Mozilla, LibreOffice, VK, Evernote

Contributeur à la locale kabyle du projet CLDR d’UNICOE

 

Auteur
Mohammed Belkacem

 




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L’Algérie va rejuger Djamel Beghal

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Extradé de France

L’Algérie va rejuger Djamel Beghal

L’islamiste franco-algérien Djamel Beghal, expulsé vers Alger après 17 ans de détention en France, sera rejugé par la justice de son pays qui l’avait condamné en 2003 par contumace pour « appartenance à un groupe terroriste », a annoncé lundi l’agence officielle algérienne.

« Djamel Beghal, condamné en 2003 en Algérie à 20 ans de réclusion pour appartenance à un groupe terroriste, a été remis lundi aux autorités algériennes par les autorités françaises », a indiqué Algérie Presse Service (APS) citant une « source proche du dossier ».

M. Beghal sera « traduit devant les autorités judiciaires » afin d' »être rejugé » pour les faits ayant entraîné cette condamnation, prononcée « par le tribunal criminel d’Alger le 16 février 2003 », selon la même source.

Cet islamiste de 52 ans a été expulsé lundi de France après y avoir passé près de 17 ans en prison pour association de malfaiteurs terroriste et pour un projet d’évasion d’un ancien du Groupe islamique armé (GIA) algérien, condamné à la perpétuité pour un attentat à Paris en 1995.

Il est devenu une référence pour trois générations d’apprentis jihadistes et est considéré comme le mentor de Chérif Kouachi et d’Amédy Coulibaly, deux des auteurs des attentats de janvier 2015 à Paris.

L’APS affirme également que « les autorités judiciaires algériennes ont tenté en vain de le faire extrader de France ». Selon l’agence, le ministère algérien de la Justice a fait parvenir à Paris un dossier détaillant les faits pour lesquels Djamel Beghal avait été condamné en Algérie, afin qu’il soit « jugé pour ces faits sur le territoire français », conformément aux accords judiciaires entre les deux pays.

Une demande « restée sans suite de la part des autorités judiciaires françaises », affirme la source citée par l’APS.

Un avocat ayant déjà traité ce genre d’affaires a indiqué à l’AFP sous le couvert de l’anonymat que Djamel Beghal avait probablement été placé en garde à vue à son arrivée à Alger, pour une durée initiale de 48 heures, pouvant être étendue jusqu’à 12 jours en Algérie dans le cadre d’affaires de terrorisme.

Auteur
AFP

 




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Que se passe-t-il à Ghardaïa ?

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Sur les réseaux sociaux

Que se passe-t-il à Ghardaïa ?

Kamel-Eddine Fekhar, l’activiste mozabite a lancé cet appel très alarmiste sur son compte Facebook. 

« Ouyaba Mustapha, militant politique, détenu pendant deux années avec le Dr Kameleddine Fekhar et Mr Kacem Soufeghalem, ainsi que 40 autres mozabites, en détention provisoire, mais arbitraire, n’a pas fini de compter les jours derrière les barreaux des prisons algériennes.

Ce père de quatre enfants, marchand de fruits et légumes au marché de Ghardaïa, a été agressé, insulté et passé à tabac, sur son étal, par le citoyen qui habite à côté et ce, en présence de nombreux témoins. Après cette agression, Mustapha s’était rendu au commissariat pour déposer plainte, en présence des témoins, puis chez le médecin légiste qui lui a remis un arrêt de travail de plusieurs jours.

Aujourd’hui, dimanche 16 juillet 2018, Mustapha et son agresseur ont été convoqués par la police pour être présentés devant le procureur de la république près le tribunal de Ghardaïa. 
Sa surprise fut très grande, raconte un de ses proches, lorsque le procureur lui a annoncé qu’il sera jugé en tant que coupable dans la même affaire !
Et ainsi la victime devint coupable… Le comble fut l’ordre du procureur à mettre Mustapha en prison, lorsque ce dernier demanda la présence de son avocat.

L’acharnement sur les mzabs reprent-il à Ghardaïa ?
Comment une victime peut devenir coupable en quelques minutes ? 
Le tort de Mustapha est-il d’être mzabi ? 
Ou est-ce en plus du fait d’être mozabite, il est militant politique ? 
Serait-ce une coïncidence ou est-ce une orchestration des faits, puisque le mandat d’arrêt de « Salim Yezza » émane de ce même tribunal ?

Y aurait-il des parties qui aimeraient revoir l’Algérie s’embraser de nouveau, à partir de Ghardaïa, encore une fois ? Ou est-ce un stratégie pour couvrir de hautes personnalités qui ont main dans l’affaire de la cocaïne ? Ou pire, peut-être est-ce juste un moyen pour cesser l’enquête en cours, concernant l’affaire des agressions de Ghardaïa 

Auteur
Kamel-eddine Fekhar

 




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Mali : une mission canadienne mal partie ?

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Sahel

Mali : une mission canadienne mal partie ?

L’armée canadienne s’apprête à déployer au Mali, qui est un pays francophone, une force de 250 soldats composée en très grande partie d’anglophone.

En fait, le premier contingent de la mission canadienne dans le pays francophone d’Afrique de l’Ouest ne comptera que 25 soldats provenant de bases militaires du Québec. Les autres viendront des bases en Ontario et en Alberta. C’est pourtant pour avoir des soldats pouvant parler français que l’ONU voulait cette force militaire canadienne dans la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

Ce n’est pas comme si ces soldats ne devaient pas avoir toutes les chances de faire leur mission le mieux possible. Le gouvernement canadien avouait en début juillet que cette intervention militaire était risquée pour ceux qui y participaient. Il y aurait eu plus de 160 Casques bleus de la MINUSMA qui seraient morts au Mali durant les cinq dernières années. Comme les soldats canadiens doivent avoir comme mission principale d’aller chercher des combattants blessés, il devrait être important pour eux de pouvoir parler la langue du pays.

Toutes les missions ont des ratés et le contact occasionnel avec des Maliens est plus que improbable. De plus, les combats entre les factions rivales font actuellement rage au Mali et iront probablement en augmentant jusqu’aux élections en fin juillet. Les morts s’accumulent donc autant dans la population civile que dans l’armée.

Alors, pourquoi ne pas avoir choisi un contingent entièrement francophone pour avoir le maximum de chance de ne pas manquer une information vitale? Cela aurait aussi pu aider ces soldats à savoir ce qu’il y a sur le menu s’ils doivent aller manger dans un restaurant. L’excuse que tous les bons soldats de l’armée canadienne pouvant parler français étaient pris dans d’autres missions soulève plusieurs questions. Il y a actuellement environ 65 000 membres dans la force permanente de l’armée du Canada, un pays officiellement bilingue.

Cette Armée peut aussi compter sur 25 000 réservistes. Qu’elle n’ait pas rapidement pu trouver 250 soldats francophones capables de faire cette mission dans tout ce bassin de candidats potentiels laisse songer. A-t-on vraiment considéré comme important de respecter les demandes linguistiques des Nations unies? Ou serait-ce qu’il n’y a pas assez de francophone dans tous ces gens ?

Image retirée.

Auteur
Michel Gourd

 




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Chapeau ! Bouteflika a vibré pour les Bleus

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FOOTAISES de Meziane Ourad

Chapeau ! Bouteflika a vibré pour les Bleus

Incroyable ! A quelques minutes du coup d’envoi de la finale de cette coupe du monde 2018, alors que j’étais assis en retrait de la  fan-zone de ma petite ville de campagne, deux dames d’un âge assez avancé me demandent la permission de partager le banc public que j’occupais. Qu’à Dieu ne plaise ! Je les invite à s’asseoir et les apostrophe : « Vous êtes là pour voir le match ? »  » Ah non, mon fils ! » me répondent-elles de concert.

Supportrices de l’équipe de France, tout de même, elles m’ont expliqué qu’elles n’avaient pas l’énergie qu’il faut pour affronter la tornade qui s’annonçait !

En revanche, étant blanc mais trop blond, elles ont compris que je venais d’ailleurs. elles ont voulu savoir. « Algérie, mesdames. » La réponse m’a stupéfait. Il faut dire que j’étais échaudé. Il y a une trentaine d’années, je me suis retrouvé à Berne, le 1er août, jour de la fête nationale suisse. C’était au temps où la généreuse Algérie nous accordait 340 francs pour voyager. Une misère ! 

J’étais quasi affalé sur un trottoir avec deux minables pièces dans la poche pendant que sous mes yeux tout le monde festoyait. Une nonagénaire s’était, alors, approchée de moi et m’a interpellé : « Qu’est-ce qui vous arrive Monsieur ? C’est quoi cet air triste, c’est un jour de fête ! Allez, venez, je vous paie un verre ! »

Un ange venait de tomber du ciel ! Je l’accompagne et autour de la seule Grappa qu’elle avait prévu de me payer, on discute de choses et d’autres. Nous étions dans la capitale helvétique, donc en zone alémanique. Son français très bien maîtrisé m’ayant interpellé , je lui ai demandé d’où elle le tenait. Elle m’a expliqué que toute la vieille bourgeoisie bernoise était francophone et francophile.

Nous en venons donc à parler de France. Elle me scie littéralement lorsqu’au détour de quelques échanges sur Verlaine, Mallarmé, Zola, Brassens ou Ferré, elle me sort un inattendu : « La France est très belle. Dommage qu’elle soit polluée par une race indomptable! , truande et sale ! Les Algériens. » 

Vous imaginez de quel ciel je suis tombé. Je lui ai, bien sûr, avoué mon origine. Elle s’est fondue en excuses et m’a servi le plat habituel : « Ho pardon ! Toi tu n’es pas comme les autres… »

Je suis comme les autres, je ressemble à Ibrahim, ce Malien de 17 ans qui est venu s’installer sur mon banc quelques minutes après le départ des sympathiques ancêtres que Gabriel, l’ange, m’a envoyées. Ibrahim est en France depuis moins de six mois, il lui en a fallu autant pour traverser le Sahara et la Méditerranée. Echoué en Espagne, il a choisi la France pour des raisons linguistiques et familiales. Son radeau a accosté à Laval, une association humanitaire qui s’occupe des migrants mineurs l’a installé dans un lieu accueillant à quelques kilomètres de la capitale mayennaise. A Evron. Ibrahim est là pour fêter le triomphe annoncé de l’équipe de France. Il est footballeur, il rêve lui aussi, d’étoiles. La veille, sur un terrain municipal de cette sympathique ville, il a livré un combat sur le gazon contre des équipiers de son âge et il a gagné. Que deviendra Ibrahim dans quelques années ? Nul ne peut le prévoir. Ce qui je sais c’est qu’au moment où Manduzkic déviait un tir de Griezmann dans son but, Ibrahim a explosé de joie. 

Les 23 joueurs de l’équipe de France ont été ignés, à cet instant, par le feu de la victoire. Macron, président d’une république triomphante, se déchire les cordes vocales et quelques muscles. 

La France des couleurs, la vraie France, celle des cœurs, est en route vers une victoire fondatrice. Une deuxième. Celle là me semble plus importante parce qu’elle intervient treize années après les émeutes des banlieues qui ont fait suite à la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré à Clichy-sous-bois, en Seine-Saint-Denis. Il s’agissait d’un assassinat. D’une exécution. La colère qui a suivi ce crime à donné naissance à Killian M’bappé, né à Bondy, à moins de deux kilomètres du lieu de la curée. Elle a gonflé, les cœurs de ses enfants qui viennent de repeindre la république aux couleurs de la fierté. La France est heureuse.

Bouteflika est heureux. Apparemment, il s’est réveillé et son acuité visuelle a pris un sacré coup de tonus. Il a adressé un très fort et très sympathique message de félicitations à Emmanuel Macron, en insistant, sur l’homogénéité des jeunesses de nos deux pays. Pour une fois, j’applaudis. Vive Bouteflika le footballeur. Le football, est capable de réveiller les morts ! 

M. O.

Post-scriptum : Footaises s’arrête aujourd’hui. Je remercie mon amie, Nathalie, de m’avoir accompagné tout au long de cette aventure très sportive. Je reviendrai bientôt pour parler de choses plus sérieuses.

Auteur
Meziane Ourad

 




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Quel bréviaire pour les réformes économiques ?

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Regard

Quel bréviaire pour les réformes économiques ?

En dépit des discours sur la diversification économique, la rente pétrolière demeure la colonne vertébrale de l’économie nationale.

Le contexte de la crise des finances publiques, qui semble s’inscrire dans la durée, malgré le bond du baril enregistré au cours du premier semestre de 2018, d’une part, et les lourdes contingences de l’économie mondiale, gagnée par une mondialisation problématique et fort inégalitaire, d’autre part, font apparaître des défis nouveaux que l’Algérie est tenu de relever, aussi bien sur le plan purement économique que sur les plans politique, institutionnel, social et culturel.

Autrement dit, le passif des fameuses « réformes »-qui ont pris les contours de l’Arlésienne, dont on a parlé pendant plus de vingt ans sans en avoir vu la silhouette-, risque de rebondir avec plus de force et moins d’indulgence s’il n’arrive pas à être pris en charge dans sa globalité et dans l’enchaînement solidaire des segments qui le forment.

Le concept de réforme, tel qu’il a été utilisé au début des années 1980 par exemple, se limitait à la restructuration du secteur public hérité de l’ère Boumediene; ce que d’aucuns, à l’époque déjà, n’hésitèrent pas à qualifier de politique de « déboumédienisation ». Ce fut le morcellement- sous couvert de « filialisation »- du patrimoine public industriel. Des méga-entités se transformèrent en unités plus modestes, jugées comme étant plus gérables. Quelque temps après, on passera à ce qui fut appelé l’autonomie des entreprises publiques, avec un statut inspiré du code de commerce en vigueur dans les économies occidentales (conseil d’administration, assemblée générale ordinaire, comité de participation, conventions collectives, dépôt de bilan, liquidation judiciaire,…). La seule différence est que l’actionnaire unique étant l’État.

Pendant les événements d’octobre 1988, le 10 du mois exactement, le président Chadli crut pouvoir, à travers son discours en larmes à la télévision, se sortir de l’impasse générale (politique, économique et sociale) dans laquelle il s’était englué, par le seul fait d’annoncer des « réformes profondes ». Quatre mois après, nous eûmes droit à la Constitution de février 1989 qui prononcera les deux termes « tabous »: pluralisme politique et libération du champ économique au profit de l’initiative privée. L’on se souvient que, pendant la période immédiatement post-octobre 88, le mot « réforme » était entendu surtout comme le recul de l’Etat des activités économiques, laissant aux institutions publiques le seul devoir de régulation.

Résistance et inhibition

Cependant, toute la « littérature » débitée à ce sujet n’avait pas nécessairement pris en compte les facteurs d’inhibition et de résistance qui ont fait que la marche des réformes ne pouvait être ni fluide ni rectiligne. Dans une espèce de linkage bien réussi, l’économie rentière sustentait un équilibre politique – sous la coupe du parti unique- fait de clientèles bien fidèles. Face à tous les remous d’une opposition clandestine balbutiante, un corps solidaire se dressait au nom d’une symbolique usée jusqu’à la corde, à savoir la légitimité historique. Le paradoxe était que le nombre de moudjahidine augmentait au lieu, comme le veut les lois de la biologie, de diminuer.

La Constitution de février 1989 a consacré le droit à la propriété privée et la liberté d’entreprendre. Au moment où l’Algérie devait entreprendre les premières réformes, le pays sera confronté à la subversion terroriste. Et c’est au début de cette longue chute aux enfers que notre pays négocia avec du Fonds monétaire international, pieds et poings liés, le rééchelonnement de sa dette extérieure, forte alors de plus de 26 milliards de dollars. Car, en 1994, le pays, en ne payant que les services de la dette, voyait plus de 90 % de ses recettes en hydrocarbures s’évaporer. La suite, qui ne sera évitée que par le recours au FMI, aurait pu être la cessation de payement, et tous les risques et conséquences qui vont avec.

Au début des années 2000, les sommets atteints par le prix du baril de pétrole et, par conséquent, par les recettes extérieures du pays, ont permis au gouvernement de lancer de vastes programmes de développement (plans quinquennaux, programme Hauts Plateaux, programme spécial Sud,…), basés sur la réhabilitation et la modernisation des infrastructures publiques (routes, barrages hydrauliques, chemins de fer, école, universités, hôpitaux…). En l’espace de quatorze ans, quelque 800 milliards de dollars ont été consommés par ces programmes sans que la typologie de l’économie nationale n’ait évolué d’un iota. Autrement dit, les recettes extérieures du pays dépendent toujours à 96 % des hydrocarbures, et le budget de l’Etat est formé à près de 60 % par la fiscalité pétrolière.

Pendant toute cette période, le terme de réforme a été dilué dans un galimatias qui tentait de justifier le surplace et l’inhibition rentière. Aucune initiative de taille n’a été lancée en direction de l’entreprise algérienne, publique ou privée, pour l’encourager à s’impliquer dans l’investissement productif. Les travaux, études et fournitures- ce qu’on appelle la commande publique- lancés par l’Etat et ses démembrements dans le cadre des marchés publics liés aux plans de développement, ont plutôt enrichi les entreprises étrangères, avec la qualité des travaux et des études qui ne sont pas toujours au-dessus de tout soupçon.

La seule réforme qui vaille….

Avec un tel passif, l’Algérie aborde, depuis la fin 2014, une nouvelle ère, celle de l’amenuisement des recettes pétrolières dues aux aléas du marché mondiale des hydrocarbures. Le gouvernement fait parler encore le vieux bréviaire pour ânonner le terme de « réformes ». Quel peut être le contenu de ce concept dans un contexte aussi tendu et aussi confus? Le nouveau « modèle » de croissance économique de Sellal semble être jeté aux oubliettes, comme d’ailleurs son auteur? En lieu et place, on constate plutôt une « monétisation » des solutions transitoires proposées aux Algériens, consistant principalement en une sur-taxation de plusieurs produits et services et en financement non conventionnel (planche à billet).

Autrement dit, la solution optimale, l’unique, en fait, que la logique économique admet, à savoir l’investissement productif via des entreprises algériennes (privées et publiques) et étrangères (IDE), n’est pas encore tout à fait à l’ordre du jour, même si des balbutiements se font sentir ça et là de façon désordonnée.

En d’autres termes, la seule réforme qui vaille est celle tendue vers la neutralisation de la gestion et de l’esprit rentiers. Le reste en découlera, y compris la nécessité d’aller vers une école et une université modernes, ouvertes sur le marché du travail.

Dans le tâtonnement actuel, les citoyens et les ménages n’ont reçu et ressenti que les effets d’une austérité mal partagée, avec son lot d’inflation, de chômage, de baisse de revenus, de recul de certains acquis sociaux ; une austérité, en outre, qui ne garantit nullement la réussite des efforts pour l’établissement d’une économie diversifiée, délestée de sa dépendance vis-à-vis des hydrocarbures.

Avec la machine grippée des investissements productifs, on a presque oublié qu’un nouveau code des investissements a été adopté par le gouvernement en 2016,, c’est-à-dire presque deux ans après le début de la crise des revenus pétroliers, texte par lequel le gouvernement entend améliorer les climat des affaire, faciliter l’acte d’investir et susciter de l’attractivité pour les territoires.

Auteur
Amar Naï Messaoud

 




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Sacre des Bleus: la France bascule dans l’ivresse

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Coupe du monde

Sacre des Bleus: la France bascule dans l’ivresse

« Sur le toit du monde ! ». La France s’est transformée en discothèque géante dimanche après la victoire des Bleus en finale de la Coupe du monde, notamment à Paris où des centaines de milliers de supporters survoltés ont envahi les Champs-Elysées.

De la « fan zone » de la tour Eiffel jusqu’aux centre-villes de Lille, Lyon, Strasbourg ou Marseille en passant par le stade de Bordeaux et les places des villages, des millions de supporters ont laissé éclater leur bonheur au coup de sifflet de la finale remportée (4-2) face à la Croatie.

« On a gagné, on a gagné ! » scandait la foule dans la fan zone parisienne. « C’est merveilleux, merveilleux », s’exclamait émue Martine, 58 ans, venue avec sa fille et 90.000 autres supporters noyés dans les drapeaux tricolores et les fumigènes.

Les Champs-Elysées étaient noirs de monde pour fêter jusqu’au bout de la nuit ce deuxième sacre des Bleus.

Venu de Cannes (sud) pour vivre le match sur les Champs-Elysées avec son fils de 14 ans, Raphaël, Eric Rodenas, 42 ans, racontait: « J’ai vécu 98, c’était magique. Ce soir mon fils a la chance de vivre cette même joie ».

Alors que la foule quittait la fan zone du Champ-de-Mars, un haut-parleur hurlait à la foule de ne pas aller sur les Champs-Élysées, ces derniers étant « saturés ». En 1998, ils étaient plus d’un million à célébrer le « président » Zidane et sa bande sur la « plus belle avenue du monde ».

Lundi les Champs-Elysées seront encore à la fête, quand les Bleus descendront l’avenue vers 17H00.

« Plus bel été »

Plus de 4.000 policiers et gendarmes étaient mobilisés sur Paris dimanche, alors que la France vit toujours sous la menace terroriste.

Durement touchée par un vague d’attentats jihadistes qui a fait 246 morts depuis 2015, traversée par les questionnements identitaires, la France a vécu cette Coupe du monde comme une parenthèse enchantée, après des années de difficultés et d’angoisses.

A Paris, au bar du Carillon, visé par les attentats du 13 novembre 2015, Benoît Bardet, un jeune consultant en informatique « pas spécialement fan de foot » était venu fêter le titre avec ses amis et pour « montrer que Paris ne meurt pas ». « Etre champions du monde ici, c’est symbolique », assurait-il alors que les pintes de bière volaient.

Lui aussi était déterminé à prendre la direction des « Champs ». En 1998, « mes parents m’avaient couché à 23H00 pour aller boire sur les Champs-Elysées. Cette fois, c’est mon tour ! ».

Beaucoup de jeunes voulaient connaître à leur tour l’ivresse de 1998. « C’est le plus bel été de ma vie ! », s’exclamait Myriam, 17 ans, en pleurs au pied de la Tour Eiffel.

En termes de popularité, l’équipe de France revient de loin, après des scandales à répétition et le fiasco de la Coupe du monde en Afrique du Sud en 2010, où les joueurs avaient fait grève avant d’être éliminés piteusement.

La ferveur populaire est montée crescendo pendant la compétition en Russie. D’abord sceptique, le grand public a progressivement été gagné par la fièvre football pour s’embraser définitivement après la victoire sur la Belgique mardi en demi-finale.

« Confiance retrouvée »

« Vous faites la fierté de votre pays, bravo », a réagi dimanche le Premier ministre Edouard Philippe. « MERCI », a tweeté le président Emmanuel Macron, présent pour la finale à Moscou, à l’adresse des Bleus.

Depuis la Russie, les joueurs ont suivi la liesse qui s’est emparée du pays et ont brandi le drapeau national avec une fierté retrouvée.

Vingt ans après l’épopée « black-blanc-beur » de 1998, mythe aujourd’hui éculé, les 23 Bleus présents en Russie (dont 14 ont des origines sur le continent africain) ont même revendiqué de manière inhabituelle leur identité française, à l’image d’Antoine Griezmann, enjoignant le peuple d’être « fier d’être Français ».

« Voir tout le monde réuni dans la rue comme ça, c’est fou. Y a plus de problèmes, de racisme, tout le monde se rassemble. Y a qu’avec le foot que tu vis ça », estimait Ludovic Guaignant, technicien en électronique, un maillot de Griezmann sur le dos.

Fêtant la victoire dans un bar du centre de Paris, Thomas Bazzi, 31 ans, évoquait une « confiance retrouvée ». « On est quand même dans un pays sous trop de pression, économique, sociale. On avait besoin de cette fenêtre d’espoir », disait-il, en prédisant même un « baby boom ».

Eric, ingénieur de 38 ans, bleu-blanc-rouge de la tête au pied en était lui aussi persuadé: « C’est que du bonheur, c’est que de l’amour, dans neuf mois il y aura une génération de bébés Champions du monde ! ».

Auteur
AFP

 




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