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Riyad Mahrez passe sa visite médicale

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Son transfert est imminent

Riyad Mahrez passe sa visite médicale

Selon Sky Sports et plusieurs autres médias britanniques, l’attaquant de Leicester et de l’EN Riyad Mahrez est à Manchester pour passer sa visite médicale avant de signer avec City. Le transfert de l’international algérien chez les Citizens serait imminent, il avait avorté au mercato d’hiver. Le champion d’Angleterre pourrait s’attacher les services de l’attaquant des Foxes pour une somme avoisinant les 60 millions de livres (67.8 millions d’euros). Le transfert pourrait être officialisé dans les prochaines heures. 

Auteur
Avec l’Équipe

 




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Ultra Electronics saisit le président Bouteflika

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Corruption

Ultra Electronics saisit le président Bouteflika

A défaut de voir la justice prendre son affaire au sérieux, Ultra Electronics, groupe britannique, a finalement décidé de s’adresser directement à la présidence.

Dans un courrier, Ultra Electronics, spécialisée dans l’industrie militaire, a saisi le président Abdelaziz Bouteflika dans l’affaire qui l’oppose au P-DG de la Société de Gestion des Services et Infrastructures Aéroportuaires d’Alger (SGSIA), Tahar Allache, qu’elle accuse de corruption, nous apprend HuffPostAlgerie.

S’estimant “lésé par des pertes financières et morales colossales”, ce groupe britannique s’en remet donc, en désespoir de voir la justice algérienne ou le Premier ministère réagir, au président, “garant de l’Etat de droit à la tête de la plus haute magistrature”.

Au préalable, Ultra Electronics, a sollicité les départements de la Justice et des Transports. En désespoir d’avoir une réponse, elle a saisi le Serious Fraud Office (SFO, une agence du gouvernement du Royaume-Uni chargée des enquêtes de fraude), pour ”être rétablie dans ses droits”.

Ce groupe et sa filiale, Gate Technologies ne comprend pas que “personne ne réagit pour interpeller un criminel économique”, qui a “causé un énorme préjudice aux intérêts économiques britanniques et algériens”, ajoute la source du journal en ligne.

L’affaire remonte à avril dernier quand le Serious Fraud Office (SFO) ouvrait une enquête criminelle contre “Ultra Electronics sur une affaire de corruption présumée en Algérie ». Cette société soutient que Tahar Allache, son P-DG, était “au cœur de cette enquête pour corruption”.

La raison de cette bronca ? Un simple appel d’offres lancé par la SGSIA en 2016 pour équiper d’une solution informatique l’aéroport d’Alger.

La société britannique Ultra Electronics, après soumission, révèle HuffPost, a obtenu le marché. Cependant, celle-ci a été “illégalement éliminée” après avoir refusé “un paiement en avance immédiat d’un montant important en devises européennes”, soit 500.000 euros, à Tahar Allache, l’accusant ainsi de « corruption ».

 

Auteur
La rédaction

 




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La ligne maritime Alger-Tamentfoust lancée

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Transport

La ligne maritime Alger-Tamentfoust lancée

 

Une ligne maritime reliant Alger (la Pêcherie) à Tamentfoust est lancée mardi 10 juillet par l’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV).

Ce service sera assuré du 8h à 19h à raison de 16 traversées par jour, a précisé la même source.

S’agissant des tarifs, ils ont été fixés à 250 DA pour les adultes et 100 DA pour les enfants de moins de 12 ans.

Auteur
APS

 




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Plusieurs femmes témoignent contre Luc Besson, selon Mediapart

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Violences sexuelles

Plusieurs femmes témoignent contre Luc Besson, selon Mediapart

Après la plainte pour viol déposée par une actrice en mai, plusieurs femmes ont témoigné auprès de Mediapart de gestes déplacés voire d’agressions sexuelles de la part du réalisateur Luc Besson.

Selon Mediapart, une ancienne collaboratrice de Luc Besson, chargée des castings, a écrit début juillet au procureur de la République de Paris pour dénoncer des faits qu’elle qualifie d' »agressions sexuelles ».

Elle évoque un climat de travail « très sexualisé », ainsi que « des gestes et des comportements inappropriés, qu’elle estime être des +agressions sexuelles+ ».

Contacté par l’AFP, l’entourage de l’avocat de Luc Besson, Me Thierry Marembert, a fait savoir que celui-ci n’avait à ce stade « rien de plus (à dire) que les déclarations à Mediapart ».

L’enquête du média en ligne révèle que plusieurs femmes ont contacté l’actrice italienne Asia Argento, une des figures de proue du mouvement #MeToo et une accusatrice du producteur Harvey Weinstein, après son discours coup de poing en clôture du Festival de Cannes en mai.

L’une d’entre elles, également actrice, a ensuite évoqué auprès de Mediapart des rendez-vous professionnels avec Luc Besson dans des chambres d’hôtel au début des années 2000 et des actes de violence de la part du réalisateur, qui se serait « jeté » sur elle.

Ces accusations surviennent des mois après la tempête liée à l’affaire Weinstein et la vague d’accusations et de libération de la parole qui s’en est suivie, principalement aux Etats-Unis.

En France, il y a eu très peu de dénonciation de harceleurs. A l’exception d’une Florence Darel ayant révélé avoir été harcelée par le producteur Jacques Dorfmann, aucune actrice n’a dénoncé publiquement un homme, ni aucun groupe de comédiennes ne s’est exprimé pour en démasquer un dans le cinéma français.

Les rares actrices françaises sorties du bois, comme Léa Seydoux et Emma De Caunes, se sont manifestées pour dénoncer… Harvey Weinstein.

Concernant la plainte déposée en mai par une comédienne et mannequin de 27 ans, qui accuse Luc Besson de l’avoir violée dans un hôtel à Paris mi-mai, les analyses toxicologiques se sont révélées négatives.

La plaignante avait porté plainte au lendemain d’un rendez-vous avec M. Besson, qui avait dénoncé immédiatement des « accusations fantaisistes ». Elle avait raconté entretenir une relation intime avec le réalisateur de 59 ans depuis environ deux ans et s’y être sentie obligée compte tenu de leurs rapports professionnels, selon une source proche de l’enquête.

Auteur
AFP

 




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Hadni Mohamed Ameziane : itinéraire d’un nationaliste authentique

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Hommage

Hadni Mohamed Ameziane : itinéraire d’un nationaliste authentique

Cette année, nous commémorons le 28e anniversaire de la disparition du militant nationaliste authentique Hadni Mohamed Ameziane, un personnage hors du commun qui a marqué l’histoire de la Fédération de France FLN.

Son engagement envers le pays est marqué du sceau de la conviction inébranlable, au point d’abandonner tout pour se consacrer entièrement au militantisme et à l’engagement politique pendant la guerre de Libération nationale et à la construction du pays à l’indépendance. Il est un patriote, un battant, à la fois un homme de cœur et d’action. Un anticonformiste et un brillant orateur. Il est autant à l’aise avec les intellectuels qu’avec les humbles. La première des causes à laquelle il adhère est l’indépendance de l’Algérie. Depuis, il est de toutes les initiatives, actions et causes justes allant dans le sens de la justice sociale. Un homme libre, juste, honnête et rebelle à tout embrigadement. Il est un modèle d’exemplarité. De par son comportement exemplaire, il contribue à l’édification morale et intellectuelle de toute une génération de militants post-indépendance, qui se retrouve au premier rang des destinées et responsabilités politique de l’Algérie.

Hadni Mohamed Ameziane est né en 1921 au département de Larbaa Nath Irathen, ex-Fort National, précisément à Tamazirt (Irdjen), une région qui a marqué de son empreinte le récit national, singulièrement celle ayant trait à l’histoire du mouvement national. Il est le cadet d’une famille de quatre frères et deux sœurs. Comme l’écrasante majorité du peuple algérien de l’époque, il est issu d’une famille modeste de paysans, dans une Algérie colonisée ou ses enfants sont dépossédés, violentés, privés de vie et de liberté et par-dessus tout, soumis au code de l’indigénat. Il perd sa mère très jeune, alors qu’il n’a que 12 ans. Il est renvoyé de l’école au seuil du certificat d’études qu’il réussit brillamment, découvrant ainsi le sort réservé aux Algériens de seconde zone, aux indigènes. Il en ressent profondément l’injustice. Il grandit dans l’entre-deux guerres mondiales ; une période qui vit l’éclosion de partis nationalistes, l’Etoile nord-africaine (ENA) et le Parti du peuple algérien (PPA).

Il se rend à Alger en 1943 et enchaîne des petits boulots instables et temporaires. En janvier 1945, il est recruté en tant qu’agent titulaire à l’hôpital Mustapha jusqu’à mars 1949. Il s’éveille à la cause indépendantiste dans le giron nationaliste actif dans le milieu hospitalier. Il adhère à l’Union démocratique du Manifeste algérien (UDMA) dès sa création en 1946, parti fondé par Ferhat Abbes, dont il demeure militant jusqu’à 1951. Un capital d’expérience qui lui servira plus tard dans les responsabilités qu’il assumera au sein de la Fédération de France et qu’il mettra au profit du FLN.

Au déclenchement de la guerre de Libération nationale, il intègre le FLN. Son frère Hadni Saïd, dit si L’hakim(1), alors chef de région, le charge de plusieurs missions dont celle de prendre attache avec les personnes susceptibles de rejoindre le maquis : «Dès 1955, Hadni Saïd dit Si L’hakim, adresse un émissaire a un certain Mahiouz Ahcene, qui deviendra plus tard commandant de l’ALN. Il reçut l’émissaire en la personne de Hadni Mohamed Ameziane, le frère de Si L’hakim, qui lui transmet le message suivant : ‘‘Si tu veux servir ton pays, c’est le moment !’’.»(2)

Après le Congrès de la Soummam, il se rend en France et participe activement à la structuration de la Fédération de France. Il s’établit à Toulouse en septembre 1956. Les premières structures du FLN, il les installe avec Mohamed Rezzoug : «En compagnie de Hadni Mohamed, nous mettrons en place les premières structures véritablement homogènes en s’appuyant sur un groupe d’Algériens originaires de la même région qui assurera la liaison dans tout le sud-ouest. Dans ma responsabilité de régional, je fus secondé par Hadni Mohamed et c’est lui qui prendra la relève au lendemain de mon arrestation le 16 janvier 1957 par la DST.»(3)

A l’arrestation de Mohamed Rezzoug, Hadni Mohamed Ameziane lui succède et prend les responsabilités de régional(4). Dans cette nouvelle fonction, l’enfant des Ath Irathen compte sur deux militants d’exception, le premier est Gana Illoul, étudiant de médecine à l’époque et futur professeur de gastro-entérologie de l’hôpital d’Alger. Il lui facilite l’accès aux milieux estudiantins et des travailleurs. L’autre est Abdenour Abrous qui est à la tête du groupe de choc(5) chargé de protéger les distributeurs de tracts dans les milieux les plus exposés et l’accompagne dans ses différents déplacements. Militant aguerri, il met son expérience et son savoir- faire politique au profit de l’organisation. A l’époque, au sein de l’émigration algérienne, très peu sont ceux qui sont au courant que le 1er Novembre est l’œuvre du Front de Libération nationale, un mouvement nouvellement créé, moins nombreux ceux qui en font partie.

De Perpignan à Agen, de Cahors à Pau, il ne cesse de sillonner le territoire sud de la France. En homme politique averti et brillant orateur, il mène sans relâche et sans répit le travail de sensibilisation et de conscientisation. Ses discours sont structurés, ses analyses sont d’une rigueur, d’une précision, d’une finesse remarquables. Il est méthodique, résolu, allie la force de caractère à l’envergure intellectuelle. Il veut rallier l’hésitation encore grande de l’émigration algérienne à s’engager dans les rangs du FLN.

Il est persévérant et tenace. Les résultats sont tangibles et l’organisation gagne du terrain. Il installe les secteurs et structure les kasmas au sud-ouest de la France. Le Front de Libération Nationale étend son champ d’influence. Le rapport de force s’inverse. Au moment où le FLN s’implante profondément et durablement dans cette région, son régional, en l’occurrence Hadni Mohamed Ameziane, est surveillé étroitement par la DST et les filatures deviennent permanentes et ostensibles.

A la fin du mois de mai 1957, il est arrêté par la DST. Il est condamné à cinq mois de prison ferme. Il est transféré à la prison de Toulouse où il purge sa peine. Tout au long de son incarcération, il connaît les souffrances et les privations en tous genres.

Il est libéré le mois d’octobre 1957. Il renoue les contacts avec les réseaux du FLN et reprend naturellement ses fonctions de régional. Le comité fédéral instruit l’organisation de la Fédération de se préparer à l’ouverture du second front. Ce dernier consiste essentiellement à déclencher une guérilla urbaine sur l’ensemble du territoire français.

Ce sont les directives du CCE transmises à Omar Boudaoud, chef de la Fédération de France du FLN. L’objectif de ce front est de maintenir une partie de l’armée française sur le sol métropolitain afin d’affaiblir l’importance du contingent face aux militants du FLN dans les maquis algériens.

Hadni Mohamed Ameziane organise sa région et s’adonne avec sérieux, abnégation et détermination, et ce, pour la concrétisation et la réussite de cet événement majeur de l’histoire de la Fédération de France du FLN et par ricochet, celle de la guerre de Libération nationale. Juillet 1958, en pleins préparatifs et en prévision de l’exécution du second front, il est interpellé et à nouveau arrêté par la DST. Il est jeté en prison et écope cette fois de 10 mois de prison ferme. Il est placé une nouvelle fois à la prison de Toulouse. Dès les premiers jours de son incarcération, il recourt à des grèves de la faim répétitives contestant à la fois le régime pénitentiaire et les conditions de détention.

Il revendique le statut de détenu politique. Ses grèves de la faim le mènent souvent à des régulières hospitalisations, mettant ainsi l’administration du pénitencier dans une position inconfortable. Suite à une énième grève de la faim, il est affaibli, démuni et son état de santé se dégrade. Il est transféré en urgence à l’hôpital pour subir des contrôles médicaux approfondis. Le personnel médical détecte et constate une grave pleurésie. Il décide alors de son maintien et de son hospitalisation. Il reste à l’hôpital le temps de la convalescence et de la prise en charge médicale, avant d’être transféré vers un autre pénitencier, celui de Liancourt, dans L’Oise, où il demeure jusqu’à sa libération en fin mai 1959.

Il ressortira amoindri, démuni physiquement et avec de graves séquelles. Néanmoins, il continue son engagement au sein de la Fédération de France jusqu’à l’indépendance. Il décide de quitter la France, rentre en Algérie et rejoint sa région natale où il s’installe définitivement.

A l’indépendance, il vit dans l’enthousiasme et l’exaltation avec le sentiment que l’avenir est riche d’infinies promesses. Il vibre à l’idée de construire le pays entièrement nouveau, riche de la diversité de ses symboles, de ses modes de vie et ses cultures. Le commencement d’une vie nouvelle. Malgré une santé fragile, il s’engage dans le processus de la construction et de l’édification du pays. Il se présente aux élections locales de 1967.

Il est élu à la majorité et devient ainsi dans l’Algérie indépendante, le premier Président de l’Assemblée communale (P/APC) élu au suffrage universel dans l’histoire de la commune d’Irdjen (1967-1971), daïra de Larbaa Nath Irathen. Durant son mandat, il s’illustre par une gestion rigoureuse et transparente. Il ne se consacre qu’aux seuls intérêts de ses administrés.

En pédagogue invétéré, homme clairvoyant et convaincant, il n’impose pas et n’écrase pas. Il sensibilise, conscientise, fait adhérer et par conséquent fédère la population autour de grands chantiers. Son mandat est jalonné par de grandes concrétisations et réalisations de projets d’utilité publique.

La construction des écoles, de routes, de dispensaires, les raccordements en eau potable et traitement des eaux usées, l’électricité et autres sont au cœur de son bilan. Il marque à jamais son empreinte dans cette circonscription.

En 1968, à l’ occasion de la visite d’inspection effectuée à Tizi Ouzou par le président de la République Houari Boumediene, et en marge d’une réunion de travail qui s’est tenue en présence de l’ensemble des autorités locales et cadres de la wilaya, Hadni Mohamed Ameziane interpelle le chef de l’Etat sur la nécessité du transfert des restes de la dépouille de la figure emblématique et architecte de la Révolution algérienne, Abane Ramdane, dans sa région natale et préparer ainsi une cérémonie de funérailles nationales. Hélas, la doléance est restée sans suite !  

Au terme de son mandat exécutif et pour les raisons de problèmes de santé, il se retire de toute activité politique officielle et se consacre à sa famille et à l’éducation de ses enfants, sans pour autant abandonner son engagement patriotique. A sa manière, il continue sa contribution dans la construction du pays. Il se met à la disposition de la génération post-indépendance et répond favorablement à leurs invitations insistantes pour donner des conférences historiques dont les thématiques sont axées essentiellement sur l’histoire du mouvement national. Il est un acteur vivant dans la narration historique contemporaine de notre pays. Il donne et anime plusieurs conférences et à chaque fois devant une assistance nombreuse.

Pour ses qualités humaines, son éducation raffinée et sa sagesse, il est souvent sollicité pour les règlements des conflits entre familles et population locale. Tous savent que ce digne fils des Ath Irathen a le sens de l’écoute, qu’il est adepte du dialogue et de la médiation, et qu’il ménage les sensibilités. Devant de telles situations, c’est le sage qui parle, le militant qui s’exprime, le patriote et l’homme d’expérience qui agit, et par conséquent celui qui porte des solutions aux problèmes posés.

Tout le long de son parcours et des responsabilités politiques qu’il occupe, il refuse catégoriquement et inéluctablement tout privilège et promotion sociale dans toutes ses formes. Il reste digne, courtois, simple et humble. Toute sa vie durant, il reste très exigent envers lui-même, mais indulgent envers autrui. Un véritable enfant du peuple.

A l’occasion de cette évocation, nous nous inclinons devant la mémoire d’un sage, d’un militant politique, d’un patriote et d’un homme de principes et, partant, celui qui véhicule une multitude de valeurs qui caractérisent les fondements mêmes de la déontologie politique et sociale, dont il est un fervent adepte.

 

Sources et notes :

1)- Hadni Saïd dit Si l’Hakim est né en 1917, militant de première heure, membre du PPA/MTLD. Arrêté en avril 1948, il écope de 8 mois de prison ferme pour avoir saccagé les urnes au département de Fort National, et ce, suite aux bourrages et au trafic des élections. Une fraude nationale généralisée dont l’investigateur est Néaglen. Membre actif de l’OS dès sa création, recherché activement par les autorités après le démantèlement de l’OS, contraint à la clandestinité, il se réfugie à Besançon.

Au déclenchement de la Guerre de Libération Nationale, il rentre au pays et intègre le FLN. Il est désigné par Krim et Mohammedi Saïd chef de région. Il participe activement aux préparatifs du Congrès de la Soummam dans la logistique.

A l’issue du Congrès, si l’Hakim est désigné lieutenant de l’ALN, seconde le capitaine Abderrahmane Mira dans la zone 3 de la Wilaya III et siège au conseil de la zone 3.

En février 1957, Hadni Saïd et son groupe sont tombés dans une embuscade tendue par l’armée française. Après une farouche résistance, il tombe au champ d’honneur avec neuf autres moudjahidines au lieu-dit Arous, département de Fort National, aujourd’hui Larbaa Nath irathen. Au lendemain de son inhumation, l’armée française, revenue sur les lieux, ordonne l’exhumation du corps de Si l’Hakim pour le photographier. Un homme réputé proche de l’état-major de Wilaya III.

2)- Extrait tiré du livre de Salah Mekacher, secrétaire du PC de la wilaya 3 sous le titre Les récits de la mémoire : Tizi Ouzou, le destin d’une ville et sa région. Edité aux éditions El Amel.

3)- Témoignage de Mohamed Rezzoug, recueillis par clément Henri Moore dans le livre intitulé Combat et solidarité estudiantins : L’UGEMA (1955-1962). Edité à Casbah édition.

4)- Le régional est un responsable politique. Il a sous sa responsabilité trois mille cinq cents hommes (3500), dont cinq cents (500 militants). Il est un cadre important dans l’organisation de la Fédération de France FLN.

Il est considéré à juste titre comme permanent du Front de Libération nationale aux côtés des Zouals, Amala, Wilaya et les membres du Comité Fédéral. Sous son autorité, les secteurs, les kasmas, les sections, les groupes et les cellules. Tiré du livre La 7e Wilaya : la guerre du FLN en France 1954-1962 de Ali Haroun, Edité à Casbah édition.

5)- Les groupes de choc ou groupes armés sont spécialement chargés au niveau du régional d’une mission de défense et de protection de l’organisation du FLN, mis bien évidemment sous l’autorité du régional. Tiré du livre de Ali Haroun intitulé « La 7e Wilaya : la guerre du FLN en France 1954-1962 », Edité à Casbah édition.

 

Auteur
Mustapha Hadni

 




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Le jardin d’essai du Hamma accueillera de nouvelles espèces animales

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Loisirs

Le jardin d’essai du Hamma accueillera de nouvelles espèces animales

Le parc zoologique du jardin d’essai du Hamma accueillera prochainement de nouvelles espèces animales ramenées des parcs zoologiques de Mostaganem, de Ghardaïa, d’El Tarf et de Bejaïa et ce dans la cadre d’un échange, a indiqué dimanche le directeur du jardin, Abdelkrim Boulahia.

De nouvelles espèces animales viendront prochainement enrichir la diversité du parc zoologique du jardin d’essai du Hamma, dans le cadre des accords de partenariat conclus avec les parcs zoologiques des wilayas de Mostaganem, de Bejaïa, de Ghardaïa et d’El Tarf, a déclaré à l’APS M. Boulahia.

Toutes les mesures ont été prises pour échanger les espèces animales du parc zoologique du Hamma avec celles des parcs suscités, a-t-il ajouté. Parmi les espèces qui doivent être ramenées, il cité notamment «un lion et une lionne, ainsi qu’une tigresse de l’espèce à fourrure blanche issue d’un cirque à l’étranger qui a l’habitude de présenter des spectacles en Algérie».

Tous les accords suscités ont été finalisés avant la tenue du colloque scientifique le 8 avril dernier au jardin d’essai du Hamma sanctionné par l’élaboration de plusieurs contrats de partenariat avec des jardins universels à l’effet de classer le jardin du Hamma «jardin botanique universel».

Dans le cadre de ces accords internationaux qui seront prochainement signés et qui concernent les jardins botaniques et parcs zoologiques universels d’Espagne, de Grande Bretagne et d’Italie, un projet de réaménagement du parc zoologique du Hamma est en cours de préparation pour sa mise en conformité aux standards internationaux.

Il est prévu, en outre, la réalisation d’un pont surplombant cet espace de façon à avoir une vue d’ensemble des cages des animaux, a fait savoir le responsable du jardin, ajoutant que ce parc zoologique accueillera des espèces animales disparues en Algérie, à l’instar du lion de l’Atlas.

Par ailleurs, l’administration du jardin d’essai compte diversifier ses ressources financières qui lui permettront de renouveler ses structures et d’assurer de meilleures prestations aux visiteurs (près de 1,9 millions de visiteurs en 2017).

Le jardin réaménagera également la «boutique des souvenirs» restituée de l’Etablissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger qui sera gérée par la direction du jardin du Hamma. Cette boutique proposera divers produits d’artisanats destinés à la vente

Auteur
APS

 




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L’euro baisse face au dollar, la livre toujours sous pression

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Devises

L’euro baisse face au dollar, la livre toujours sous pression

L’euro s’inscrivait en baisse face au dollar mardi alors que la livre sterling restait sous pression, au lendemain d’une forte baisse dans la foulée de la démission du ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson.

Vers 06H30 GMT (08H30 HEC), la monnaie unique européenne valait 1,1737 dollar, contre 1,1751 dollar lundi vers 21H00 GMT.

La devise européenne progressait face à la monnaie nipponne à 130,39 yens, contre 130,25 yens la veille.

Le dollar remontait face à la devise japonaise à 111,09 yens, contre 110,85 yens vendredi soir.

La livre demeurait sous pression se stabilisant face à l’euro mais continuant à perdre du terrain face au dollar.

« Les marchés digérant la confusion politique en Grande-Bretagne », a expliqué à l’AFP Masakazu Satou, analyste chez Gaiame OnlineMazakazy. « Mais la monnaie britannique n’est pas à l’abri d’une autre chute, et cela dépendra des prochains développements politiques en Grande-Bretagne », a-t-il ajouté.

La livre a brutalement chuté lundi face à l’euro et au dollar après l’annonce de la démission du ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson, alors qu’elle avait entamé la journée en hausse, aidée par le départ du ministre du Brexit, David Davis.

Les deux départs sont intervenus après une réunion cruciale du gouvernement autour de Mme May vendredi, qui a obtenu l’assentiment de son équipe sur les grandes lignes de ses objectifs pour le Brexit prévu fin mars prochain.

Ces propositions prévoient mettre en place une zone de libre échange pour les biens entre le Royaume-Uni et l’UE ainsi qu’un nouveau modèle douanier avec les 27, afin de maintenir un commerce « sans friction » avec le continent.

« Ces départs ont fait naître des spéculations sur une possible contestation de leadership », a souligné de son côté Rodrigo Catril stratégiste auprès de National Australia Bank, même si, selon lui, la remise en cause du mandat de Theresa May reste peu probable.

Dans ce contexte les investisseurs s’intéresseront mercredi au discours du négociateur de l’Union européenne pour le Brexit Michel Barnier à la U.S. Chamber of Commerce mercredi. Ils suivront aussi avec intérêt jeudi la publication par le gouvernement britannique de sa proposition détaillée des futures relations avec l’UE après le Brexit.

Vers 06H30 GMT, l’once d’or valait 1.256,39 dollars, contre 1.257,69 dollars lundi à 21H00 GMT.

La monnaie chinoise a terminé à 6,6146 yuans pour un dollar contre 6,6160 dollars à 15H30 GMT lundi.

Le bitcoin valait 6.595,35 dollars, contre 6.695,86 dollars lundi soir, selon des chiffres compilés par Bloomberg.

Auteur
AFP

 




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65 degrés à Adrar : la canicule persiste dans 5 wilayas du sud

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Climat

65 degrés à Adrar : la canicule persiste dans 5 wilayas du sud

La canicule persiste lundi dans les 5 wilayas du Sud du pays affectées depuis quelques jours la vague de chaleur, avec des pics qui dépasseront localement 48 degrés à l’ombre, annonce l’Office national de météorologie (ONM), dans un bulletin météorologique spécial (BMS). 

« Suite à la persistance de la vague de chaleur sur le Sahara Central et le Sud Oasis ainsi que vers la wilaya de Tindouf, des températures maximales  atteindront ou dépasseront localement 48 degrés sur le Sud d’Ouargla, de Ghardaïa, de Tindouf, Adrar et le Nord de Tamanrasset », précise la même source.

َAvant hier, la température persistante a atteint déjà un 62 degrés à Adrar avant d’atteindre un pic record de 65°C dimanche, a annoncé la radio Chaine 3, dans son journal parlé (JP) de la soirée de dimanche en édition de 23h00, citant son correspondant ans cette wilaya qui rapportait que même la nuit la chaleur dépassait les 35°C par des endroits.

Le BMS de l’ONM est valable aujourd’hui jusqu’à 21h00.

 




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Vahid Halilhodzic serait sur le retour à la tête des Fennecs

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Football

Vahid Halilhodzic serait sur le retour à la tête des Fennecs

La Fédération algérienne de football (FAF) veut réengager l’entraîneur franco-bosnien Vahid Halilhodzic, qui avait emmené les Fennecs en 8e de la coupe du monde. 

« Je confirme des contacts mais il n’y a rien de fait », a déclaré Halilhodzic à l’AFP alors que plusieurs médias algériens faisaient état de négociations « avancées », voire d’un « accord » de l’intéressé pour redevenir sélectionneur de l’Algérie. « Ce sont des mensonges. Je démens catégoriquement: rien n’est fait. Je confirme des contacts mais il n’y a rien de fait », a-t-il ajouté.

 

Auteur
R. S.

 




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Après la finale, je redeviens Algérien !

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FOOTAISES de Meziane Ourad

Après la finale, je redeviens Algérien !

Lalmas a été enterré au cimetière de Garidi dans une communion populaire formidable. Il aurait mérité un hommage national. Comme on en fait, parfois, pour les victimes d’une balle perdue, dans la cour des Invalides à Paris. Lui qui s’est fondu dans l’équipe du FLN, rentrée de Tunis après l’indépendance, à l’âge de 19 ans, qui sans le nationalisme aveugle des instances sportives et politiques du pays, aurait été une légende du football mondial, nous a quitté discrètement. Sur la pointe de ses précieux pieds.

Le football algérien avait des talents à revendre de son temps ! Les Zerga, Peunot, Ouchène, Aouar, Youcef, Debbah, Seridi, Salhi, Tahir et plus près Merzekane, Tasfaout, Madjer, Belloumi… inutile d’allonger la liste, ils sont des dizaines, qui auraient, aisément pu faire leur trou dans les championnats européens au temps où la France, déjà lauréate de la coupe du monde et aujourd’hui, demi-finaliste, était noyée dans les bas-fonds du classement FIFA.

Une directive du ministère de la Jeunesse et des Sports algérien, sortie à l’époque de la réforme sportive, interdisait à tout joueur de football de quitter le territoire avant … 28 ans !

Au moment où des milliers de cerveaux algériens en gestation étaient envoyés par les entreprises publiques, dans les meilleures universités mondiales, notamment américaines d’où ils ne sont, d’ailleurs, jamais revenus, on empêchait les artistes algériens du ballon rond d’aller s’épanouir sous d’autres cieux.

Quiconque avait osé se soustraire à ce devoir patriotique érigé en principe divin – le sacrifice de la patrie – aurait été considéré comme harki. Nos footballeurs ont donc accepté d’accompagner la réforme qui en a fait des fonctionnaires d’entreprises publiques lesquelles, malgré les sommes énormes injectées dans les structures, ont mené le sport algérien à la faillite.

Napht, Milaha, Electronic, Essalb… Le sport de performance tel qu’imaginé par le FLN a été un énorme banquet ouvert aux plus vils opportunistes et corrompus que ce pays a produit.

Toute cette mascarade, en fait, n’a été montée que pour effacer le mot Kabylie de l’intitulé de son équipe phare : la JSK née en 1946. 

Quelques années plus tard, les idéologues islamo-baâthistes que l’Algérie aime chouchouter pour mieux s’autoflageller, prennent la décision d’Algérianiser toute la toponymie du pays. A coup de commissions et de séminaires animés par des docteurs et historiens de pacotille, on entreprend de renommer les villes, les villages, les bourgs et les moindres lieux-dits de ce territoire mille fois envahi et autant de fois libéré par sa rude et résistante population. On a voulu arabiser les noms de localités séculaires, ou gommer les traces des ancêtres, on s’est fabriqué une histoire plane, aride, on a trépané les enfants d’Algérie. On a créé la panique dans les officines diplomatiques et les aéroports du monde entier.

L’Algérie était en train de redessiner la géographie de son territoire et partant celui de la planète. Qui dit aujourd’hui « El Bouleïda », « Tilimssen », « Soukeikda » ou « El Djazair » ? 

Combien d’argent a été englouti dans ce simulacre de reconquête d’identité ? 

L’Algérie est un vaste asile où les fous ne sont pas les patients mais ceux qui détiennent les clés des grilles.

Une bonne nouvelle nous parvient d’Alger. Il semblerait que Zetchi est sur le point de convaincre Vahid Halilhodzic de reprendre les clés du vestiaire de l’EN. Pourquoi, après nous avoir qualifié, pour la première fois , aux huitième de finale de la coupe du monde, c’était en 2014, l’avoir laissé partir ? Il aurait même pu, si le sort ne s’en était pas mêlé, nous emmener beaucoup plus loin, en finale. C’est l’Allemagne qu’on a fait trembler qui avait remporté cette édition là !

C’est quoi ce cinéma ? Nos généraux et leurs supplétifs civils sont de très mauvais comédiens. Ils se doutent que le théâtre qu’ils nous infligent, avec lequel ils nous affligent depuis 1962 ne fait rire personne. Seuls les baltaguias qu’ils perfusent continuent à les applaudir.

Le peuple les vomit. Ils restent là, enveloppés par les couleurs d’un drapeau qu’ils piétinent de l’aurore au crépuscule. La nuit, ils ont des occupations douteuses, toujours obscènes. Ils se nimbent des sonorités d’un hymne national mille fois trahi et très justement violé par Matoub.

Océane Alger, son nom ne s’invente pas, excellente lycéenne, s’est donné la mort en mars dernier. Elle préparait son bac après des notes oscillants entre 17 et 20 aux épreuves anticipées. Elle s’était faite arnaquer par son petit ami qui a abusé de sa carte bleue. Elle a mis fin à sa jeune et pauvre vie pour 2 800 euros de découvert. Pour ne pas mettre la honte à ses parents, qui demandent, aujourd’hui, au ministère de l’Education de lui attribuer son bac, à titre posthume.

A combien se monte le découvert creusé par les voleurs qui monnaient les richesses du peuple algérien ? Combien parmi ces flibustiers se sont suicidés à ce jour ?

Beau combat pour la mémoire de cette belle « basanée » qui aurait sans doute vibré devant sa télé demain lorsque M’Bappé, le métis, se mettra à slalomer au milieu de la défense belge.

Edouard Philippe, le Havrais, fils d’une mère flamande pronostique un 3 à 1 pour la France. Il n’a pas autre chose à faire ? Il va fâcher la cour de Belgique… 

A sa suite, tous les Français, même s’ils se méfient énormément des Diables rouges, tablent sur une victoire de la France. Moi j’en rêve. Cela me permettra de rester éveillé jusqu’à la finale.

Juré, le 15 juillet à 19 heures, je revêts le maillot des Fennecs. Je redeviens Algérien.

Auteur
Meziane Ourad

 




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