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La question de l’homosexualité en Algérie, un droit intangible

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Débat

La question de l’homosexualité en Algérie, un droit intangible

A l’occasion de la marche des fiertés (Gay Pride), manifestation internationale de la communauté gay, l’ambassade de Grande Bretagne à Alger a hissé le drapeau arc-en-ciel en cet honneur. Et voilà que les faux dévots, les mamamouchis de la vertu et autres prescripteurs des règles de bienséance publique s’insurgent et crient au sacrilège.

Pour la morale publique et la législation algérienne, il ne pourrait y avoir d’homosexualité que celle qui dérive de pratiques détournées immondes que le droit doit sanctionner lourdement par une qualification délictuelle.

En 43 ans de résidence en France, je n’avais jamais fait l’objet d’une sollicitation directe de la part d’un homosexuel. Lorsque j’ai ouvert un compte Facebook, il ne s’est pas passé une seule minute sans être inondé de messages d’Algériens très clairs à ce sujet sur la messagerie privée Messenger. Si l’homosexualité est une perversion, le pourcentage de pervers en Algérie est alors à un sommet qui culmine les pires représentations de Sodome et Gomorrhe.

Pour un démocrate et un humaniste, il y a longtemps que cela ne lui pose aucun souci existentiel. Considérer l’homosexualité comme un délit était, il n’y a pas si longtemps encore, une réalité juridique dans les plus grands pays démocratiques. Mais il est maintenant une hérésie, dans notre monde actuel, de condamner pénalement une orientation sexuelle, naturelle ou choisie. C’est même une monstruosité.

Car au-delà de la nécessaire modernité des esprits, il y a une grave atteinte aux libertés fondamentales de l’être humain dans sa propension à vivre librement sa sexualité. Je ne suis pas homosexuel, je n’ai pas à m’en justifier mais il est important de rappeler qu’on n’est pas obligé d’être concerné par un droit pour le revendiquer au bénéfice de tous dès lors qu’il est fondamental.

Nul ne peut s’ériger en censeur envers une liberté sexuelle dès lors qu’elle est encadrée par des restrictions tout à fait acceptables dans un pays de droit soit l’interdiction de la pédophilie, de l’inceste ou du harcèlement. En somme, on demande aux homosexuels, hommes ou femmes, de respecter les mêmes règles de droit que celles imposées aux hétérosexuels, ni plus ni moins.

Que l’homosexualité soit interdite par la religion, c’est l’affaire des croyants, pas de la république et de ses lois. Et si cette homosexualité est punie lourdement par la peine de mort dans ces religions, c’est une partie considérable de la population qui serait disséminée.

Il faut que les Algériens résolvent d’une manière urgente le principal problème de leur société, la sexualité et son rapport au public. C’est le fond du mal, la racine de toutes les dérives et barbaries.

Nous avions vécu dans une Algérie qui n’était pas aussi malade qu’elle l’est aujourd’hui mais, déjà à cette époque des années soixante et soixante-dix, régnait cette tentative des prêcheurs et faux dévots à vouloir encadrer le tourment le plus lourd de leur propre pathologie. Nous étions très jeunes mais nous n’étions pas des débiles et nous nous apercevions bien des tentatives de contacts malsains dans les autobus, les cinémas et jusqu’aux fêtes privées dans les familles.

Et c’était le plus souvent de la part des mêmes, ceux qui prêchaient la grande moralité de l’Islam et en étaient habillés ostentatoirement pour le montrer, depuis les babouches jusqu’aux turbans ridicules sur la tête.

C’est une grande colère qui m’étreint lorsque je constate cette hypocrisie nationale qui mène, petit à petit, vers les abîmes d’une société en déroute. Je suis en colère contre une fausse moralité dans un pays qui croule statistiquement dans les meurtres sexuels, dans des histoires d’incestes à n’en plus finir, dans la barbarie répétée des viols, des crimes de sang et des trafics de tous genres.

Elle a belle figure, cette Algérie, de s’ériger en grande moralisatrice, elle qui est ensevelie dans la honte de sa cocaïne et de ses fortunes offshore colossales. Un offshore où tout leur est permis, depuis la prostitution de luxe jusqu’aux perversions les plus sordides car cachées à l’extérieur du pays comme entre les murs de palais inviolables à l’intérieur du pays.

Et pendant ce temps, certains de nos compatriotes souffrent de leur sexualité car ils n’ont rien choisi ni rien demandé, la nature les a contraints d’accepter ce qu’ils sont. Et nous l’acceptons avec eux car notre humanisme nous interdit qu’il en soit autrement.

Qu’ils se libèrent, qu’ils vivent leur sexualité dans l’équilibre de leur vie sereine et entièrement vouée à leur bonheur d’être des êtres humains. Qu’ils s’organisent en associations, qu’ils réclament légitimement des droits, qu’ils soient en paix avec eux-mêmes car ce n’est pas moi qui irais les menacer des foudres du ciel.

En contrepartie de ce plaidoyer pour leur droit, nous exigeons que les règles de droit habituelles d’un pays démocratique soient rigoureusement respectées et qu’ils cessent d’avancer masqués, sur les réseaux sociaux, dans les institutions publiques comme dans les sphères privées.

C’est en cela qu’ils risquent, à juste raison, d’être qualifiés de pervers, immoraux et hors-la-loi, pas en étant eux-mêmes dans la clarté de la transparence et de la vie publique qui ne souhaite que leur épanouissement.

Mais ma sévérité la plus forte et mon mépris le plus affirmé vont en direction de ces nombreux dévots de la morale qui pratiquent l’homosexualité. L’humanité ne peut plus supporter leur perversité et leur extrémisme de la pensée par leurs désirs mal assouvis et maladifs. Ceux-là sont les plus responsables car ils prêchent et sèment la terreur pour camoufler leurs propres fantasmes.

Il ne faut pas non plus oublier ces centaines de milliers d’homosexuels, noyés dans la masse et plus discrets, qui continuent à se prosterner devant un Grand invisible dont ils disent eux-mêmes qu’il a décrété l’homosexualité comme un grave crime envers la religion. Leur contradiction est immorale et ils sont tout autant coupables. Qu’ils prennent leur responsabilité et soient en accord avec eux-mêmes.

Que flotte le drapeau des gays du monde entier, qu’ils soient heureux et vivent pleinement leur orientation sexuelle. Des gens épanouis ne sont jamais les ennemis du droit, de l’humanisme et de la liberté.

Auteur
Sid Lakhdar Boumédiene, enseignant

 




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L’ordre du chaos, est-ce une finalité pour l’Algérie !  

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Regard

L’ordre du chaos, est-ce une finalité pour l’Algérie !  

L’amorphisme galopant épicé d’une connotation de politicaillerie engage sérieusement l’avenir d’un pays qui a tant souffert d’un amateurisme politique et d’une cécité à tous les fronts. Des hommes politiques qui foulent aux pieds tant de promesses mirobolantes et d’engagements mirifiques.

L’échec collégial illustre parfaitement l’insouciance et la nonchalance d’une classe politique soucieuse à garder jalousement leur business juteux, dénicher de nouvelles affaires pouvant enfler les comptes bancaires éparpiller à travers les paradis fiscaux.

Fiers de ne pas payer les impôts, le club sélect du moindre effort et de la concussion ne jurent que par le faste, en sus, résidant dans les plus beaux quartiers, et pour les plus hauts gradés, le club des pins. Les belles fringues, les voitures de luxe défilent en noria, les plus beaux restaurants leur sont familiers. Des maisons de hauts standings et un ameublement des plus chics. Des homes-cinéma et des jacuzzis pour se prélasser mollement sans se soucier ni de la mercuriale ni de la vie chère. Quant aux vacances, les côtes méditerranéennes ne leur déplaisent pas, et que dire des îles féeriques comme Bora-Bora. Allongés sur des transats en toile au bord de la mer en sirotant des cocktails bien frappés sous un décor feutré enchantant allégrement la galerie.

Un univers de paillette, de tape-à-l’œil et de strass auquel les insubordonnés de tout poil ne gîtent pas. Au demeurant, leur vie se résume à la corruption hypocrite en se singularisant dans l’art de feindre en enjeux politiques et esthétiques. Un quotidien rythmé par l’opulence aux instincts cupides. Vivre dans la pouillerie semble être transcrit en gras sur le front des sujets, assujettis aux lubies de l’hétairie.

Tirer la couverture à soi en laissant les devoirs et les autres souffrances au vulgum pecus n’émeut aucunement et les gens du pouvoir et le fretin de racailles qui ramassent les miettes.  Eh oui, les bohèmes sont relégués aux derniers rangs.

L’ambition effrénée des grimpions gangrène la vie politique en Algérie, où des politicards de tout genre et de tout horizon ternissent l’éthique et la morale du vrai politique. Cependant, les blessures idéologiques n’atteignent pas les assoiffés du pouvoir, dont l’appât du gain les attire tels des charognards. Pour cette catégorie de personnes, les deux hémisphères cérébraux ne fonctionnent pas, atteints d’une paralysie intellectuelle.

L’altérité dans le comportement social, moral, et par-dessus tout, politique dépasse tout entendement. Cet écart ne peut d’aucune manière être réduit à une simple incartade.            

La vénerie est une pratique revenue à la mode, mais au lieu de traquer le gibier, le peuple est devenu une bête à pourchasser. Prêter le flanc aux invectives politiciennes et prétoriennes n’annihile aucunement la fortitude inébranlable de ceux ayant la foi que seuls la transparence, le travail et les compétences sont la clé de la réussite. Au pays du pétrole, les hommes probes ; intègres et consciencieux n’ont pas leur place, ayant même du plomb dans l’aile, dont l’honnêteté fait porter la poisse ! Pour se frayer une place au beau milieu de la troupe grâce à ses compétences, c’est la croix et la bannière. Triste lapalissade, triste sort !         

S’il existe une qualité qu’on ne peut effacer d’un revers de main aux matois, c’est bel et bien la non-souffrance de l’agoraphobie. Prolixes, magouilleurs, baratineurs, commères, discoureurs…les qualificatifs sont légion et on ne peut résumer la situation qu’à ce stade de déliquescence.  Battre le rappel des troupes à l’orée de chaque élection en agitant haut et fort un patriotisme et un nationalisme sans tête ni queue. Dégoiser des inepties devant un parterre n’ayant d’autres alternatives que de choisir entre le pire et le plus pire.

Le paradigme de l’individualisme est porté à son paroxysme ne laissant guère place à la philanthropie et à l’oblativité. Le tourisme politique aux exhalaisons putrides n’est qu’un remake, un déjà-vu. On ne peut faire du neuf avec du vieux. Des paons qui se pavanent et pavoisent avec arrogance comme si le pays leur appartient, une propriété privée, dont le bas peuple est locataire. Laissez passer le bal des debs !

Moult analystes restent interloqués par le fait qu’une poignée de gens détient tous les pouvoirs absolus, et que le sort de toute une nation soit soumis au sceptre d’un groupuscule à l’appétit vorace. Leur mainmise sur l’économie nationale sape l’avenir d’une économie déjà fragilisée, mono exportatrice et fonctionnant à tâtons. Relancer l’appareil productif et ne pas se focaliser sur les emplois précaires qui ne visent qu’à caser des jeunes afin d’éviter que la rue gronde est un objectif qui ne figure nullement dans l’agenda du régime en place.

Les multiples sorties de jeunes, d’ordinaires bourgades, du fin fond du pays illustrent le désarroi et la détresse qu’éprouve cette catégorie sociale en recourant à l’obturation des routes à l’aide de pneus et qui se solde souvent par des échauffourées avec les forces de l’ordre.

Le commun de la plèbe a par-dessus la tête de suivre un régime en perte de vitesse. Un tel ras-le-bol n’est que la résultante d’une anhélation à tous les niveaux. Chômage, manque de logements, insécurité, restrictions des libertés…des conditions économiques et sociales qui ne favorisent pas leur épanouissement. Les jeunes souffrent le martyre et poussent des ahans qui en disent long. Ce n’est que la face visible du Léviathan !        

L’amateurisme politique gangrène la vie des Algériens, lesquels sont appelés à s’unir pour s’extirper des griffes de ces fourbes maléfiques, car les idées de ces derniers ne brillent que pour de l’argent. Les pantins du soir n’ont qu’à roupiller au lieu de bercer les gouvernés par leurs ragots. Les mots sont des maux qui crèvent la paillasse, laissant les rapaces glisser le curseur vers les entrailles du cataclysme. Quand des personnes mal lunées sont aux commandes, le pays s’assoit au bord de l’abîme. La peur de l’abîme apporte des conseils aux personnes confrontées à une certaine constellation de problématiques, mais cela semble ne pas être le cas de nos chers gouverneurs.

Auteur
Bachir Djaїder (Journaliste et écrivain)

 




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L’Érythrée et l’Éthiopie : la paix enfin !

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Accord historique

L’Érythrée et l’Éthiopie : la paix enfin !

L’Érythrée et l’Éthiopie ont signé lundi à Asmara une déclaration conjointe formalisant leur rapprochement et stipulant que les deux pays ne sont plus en guerre, a annoncé le ministre érythréen de l’Information Yemane Gebremeskel.

Au lendemain d’une rencontre historique entre le président érythréen Issaias Afeworki et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, les deux dirigeants ont signé lundi une « déclaration conjointe de paix et d’amitié », a indiqué M. Yemane sur son compte Twitter. 

Ce texte déclare notamment que « l’état de guerre qui existait entre les deux pays est arrivé à sa fin. Une nouvelle ère de paix et d’amitié s’ouvre ».

« Les deux pays oeuvreront à promouvoir une étroite coopération, dans les secteurs de la politique, de l’économie, du social, de la culture et de la sécurité », ajoute ce document.

Il confirme l’essentiel des annonces effectuées dimanche, à savoir la reprise du commerce, des transports et des télécommunications entre les deux pays, le rétablissement des liens diplomatiques et la mise en oeuvre de l’accord international sur le respect de la frontière.

La rencontre de dimanche – la première depuis 20 ans entre les deux plus hauts dirigeants érythréens et éthiopiens – faisait suite à l’annonce par M. Abiy en juin de la volonté de l’Éthiopie d’appliquer l’accord de paix signé en 2000 avec l’Érythrée et les conclusions de la commission internationale indépendante sur la démarcation de la frontière.

L’Éthiopie et l’Érythrée se sont livré de 1998 à 2000 une meurtrière guerre conventionnelle, avec chars d’assaut et tranchées, qui a fait quelque 80.000 morts, notamment en raison d’un désaccord sur leur frontière commune.

Le refus éthiopien d’appliquer une décision en 2002 d’une commission soutenue par l’ONU sur le tracé de la frontière a ensuite, entre autres, entretenu l’animosité entre les deux pays. Autrefois façade maritime de l’Éthiopie avec les ports de Massawa et d’Assab, l’Érythrée a déclaré son indépendance en 1993 après avoir chassé les troupes éthiopiennes de son territoire en 1991 au terme de trois décennies de guerre.

La guerre entre les deux pays s’est inscrite dans le contexte d’un conflit plus ancien encore. Ancienne province éthiopienne sur la mer Rouge, l’Erythrée a déclaré son indépendance en 1993 après avoir chassé les troupes éthiopiennes de son territoire en 1991 au terme de trois décennies de guerre.

Les relations bilatérales se sont envenimées, un contentieux sur la délimitation de leur frontière commune dégénérant en guerre ouverte cinq ans plus tard.

C’est l’arrivée au pouvoir à Addis Abeba en avril, de M. Abiy, 42 ans, qui a ouvert la voie au dégel des relations. Le nouveau dirigeant a amorcé un train de réformes avec comme summum à ces bouleversements l’annonce début juin de son intention d’appliquer l’accord de paix d’Alger signé en 2000 avec lErythrée et les conclusions de la commission internationale sur la démarcation de la frontière.

 

Auteur
AFP/APS

 




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Une transition républicaine pacifique, réclame le PLD

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La voie de salubrité publique à la crise

Une transition républicaine pacifique, réclame le PLD

56 ans après son indépendance, l’Algérie n’a résolu aucune des questions fondamentales qui se posent à son développement. La jeunesse n’a d’autre horizon que le chômage ou la harga. Elle est sans avenir et une gérontocratie vissée au pouvoir se refuse à lui céder le témoin. L’état désastreux de l’Ecole ou le mouroir de l’hôpital sont symptomatiques des problèmes inextricables que vit le peuple.

Parallèlement à ces difficultés devenues endémiques, les pouvoirs qui se sont succédé dans le pays n’ont jamais mis en perspective la nécessité de construire des institutions étatiques pérennes dignes de ce nom et ne se sont jamais donnés comme mission cardinale d’associer démocratiquement le peuple à l’édification d’une société civile authentique.

Bien que le contexte national et international soit particulièrement alarmant, voire explosif compte tenu de la porosité des immenses frontières du pays et que les risques de basculement de la situation générale dans l’inconnu soient majeurs, à la plus haute marche de l’Etat, il y a non seulement un président diminué mais on le destine de surcroit à exercer le pouvoir et il est même question pour lui d’un …cinquième mandat ! L’Algérie est dans une situation ubuesque. Lors de la commémoration des festivités du 5 juillet à Alger, des représentants officiels de l’état, comble du scandale, se sont prosternés devant le …portrait de Bouteflika. !!??L’Algérie est dans le ridicule et frise l’anarchie totale !

En l’absence de vigie, le navire est voué inexorablement au naufrage ! Les mesures gouvernementales décidées la veille sont souvent remises en cause le lendemain sans explication aucune et ce, dans la plus grande opacité !? A titre d’exemple, la liste des biens de consommation à l’importation a été revue et corrigée plusieurs fois tandis que l’annonce de la TVA automobile une fois déclarée, s’est évaporée comme par enchantement !

Quant à l’augmentation substantielle des frais de renouvellement de certains documents administratifs (carte nationale d’identité et passeport), celle-ci figure parmi les mesures qui avaient fait grand bruit et essuyé une forte contestation auprès de l’opinion publique mais, au grand bonheur des citoyens, elle a été purement et simplement abandonnée. Mais pour combien de temps encore ?

Par ailleurs, pour mieux contrôler les mouvements financiers de l’économie informelle et assujettir celle-ci aux impératifs de la fiscalité nationale, obligation avait été faite aux commerçants et PME de fournir les pièces justificatives à tout dépôt d’argent dans les banques. Mais une fois arrêtée officiellement, cette mesure pourtant positive et dont l’impact sur l’économie nationale est considérable, a été invalidée puis …remise à l’ordre du jour pour lui redonner force de loi !! Où risquent de mener le pays ces errements de gestion qui ajoutent de l’instabilité à une situation déjà fortement malmenée par des déséquilibres de tous ordres ?

L’autre catastrophe est celle de la gestion du baccalauréat dont le déroulement bloque la communication d’un pays entier pendant au moins …une semaine !? En effet, pour éviter la fraude via internet, le gouvernement a choisi de verrouiller quotidiennement le réseau, au moins quelques heures, pendant la durée des épreuves en vue d’assurer soi-disant un minimum de crédibilité à cette examen national du BAC. Ce qui retentit négativement sur le fonctionnement de l’économie et paralyse les institutions du pays !?

Mais est-on sûr d’avoir mis les candidats dans des conditions équitables d’examen et rétabli l’honorabilité du baccalauréat en usant de méthodes de gestion que l’Algérie est la seule à pratiquer au monde? De telles méthodes sont une insulte à l’intelligence, au bon sens, à la rationalité et traduisent, en tous cas l’état de déliquescence de l’Education Nationale et en disent long, d’autre part sur le climat nauséabond qui y règne !

D’aucuns savaient que la gabegie avait atteint le fleuron de l’industrie algérienne, Sonatrach mais il se trouve aujourd’hui que les tentatives de dépeçage et de bradage de la principale forteresse industrielle nationale sont à un stade avancé. En effet, la plus grosse entreprise algérienne risque d’échapper au contrôle de l’Etat algérien puisque l’élaboration du code pétrolier national a été confié aux Américains. Ce qui constitue d’une part, une gifle et un désaveu des cadres nationaux. Mais c’est surtout un coup sérieux porté à la souveraineté nationale d’autre part ! Mais que fabriquent nos pseudo-députés et pseudo-sénateurs ? A quoi servent-ils au bout du compte ?

L’urgence est de réhabiliter l’organe institutionnel ad hoc, en l’occurrence le conseil national de l’énergie dont les instances sont gelées à ce jour, et de le remettre au travail dans les meilleurs délais, lui qui n’a tenu aucune réunion depuis …dix ans !?

Mais le fléau le plus grave dans le pays,c’est la corruption qui semble avoir atteint le cœur même du pouvoir. Le pays avait déjà fait les frais des scandales de Khalifa, Orascom (Djezzy), Sonatrach, l’auto-route est-ouest, …, mais aujourd’hui, il est englué dans le pire des scénarii suite à la saisie au port d’Oran de …701 kg de cocaïne !? Tout porte à croire que le narcotrafic et le terrorisme islamiste aient fusionné pour déstabiliser les assises mêmes de l’Etat et porter l’estocade à sa souveraineté nationale !

Au lieu de s’appuyer en toute transparence sur une assise populaire solide, le pouvoir a préféré se servir comme d’habitude du pare-feu de la rente pour désamorcer les mécontentements sociaux. Il a aussi surfé sur les peurs, exacerbé les tensions régionales, agité le chantage de la guerre civile et en dernier ressort bradé les intérêts supérieurs de la Nation sur l’autel de l’autoritarismeet la « paix sociale ».Mais rien ne peut cacher la réalité peu reluisante d’un pays toujours en mode de turbulence, agitée par des grèves souvent longues et dont la plus emblématique demeure toujours celle des résidents de médecine.

La gestion par le système de la question sécuritaire a mis à nu encore une fois l’inanité de la politique de la « Réconciliation nationale » : 7 terroristes « repentis » viennent d’être arrêtés par l’ANP à Jijel et à Tamanrasset après s’être illustrés une nouvelle fois de façon sinistre dans des tueries. En effet, ces assassins avaient bénéficié de la « mansuétude » d’un pouvoir qui a cru et qui croit toujours que l’islamisme est un partenaire politique fréquentable, qu’il est éligible à la démocratie et qu’il peut donc renoncer à la voie des armes par la négociation politique. Mais malheureusement, il est notoire que sans traitement lourd, le cancer comme l’islamisme, ne peuvent pas connaître de rémission ! C’est pourquoi, le vivier du terrorisme islamiste n’a pas tari !

A travers ses immenses douleurs, l’Algérie nous dicte les exigences qu’elle attend de nous et en même temps, elle nous montre du doigt les menaces qui pèsent sur elle. Ses crises et ses difficultés sont l’effet miroir des défaillances, des lâchetés, voire des trahisons d’un système à bout de souffle et d’une classe politique qui a sombré dans la corruption.

L’avenir ne pourra pas se construire avec un système autiste qui enfonce de façon irrémédiable le pays dans les bas-fonds de la crise. C’est pourquoi, la disqualification du système politique actuel peut conjurer la descente de l’Algérie aux enfers et ouvrir la voie à une gouvernance républicaine et patriotique, dans le cadre d’une transition pacifique confortée par le soutien de l’ANP, pour conduire le pays vers la proclamation d’un Etat de droit ouvert à la pluralité culturelle et aux valeurs universelles et éviter à l’Algérie de basculer dans le chaos.

Alger le 8 juillet 2018,

Le Bureau National du PLD.

 




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L’hommage populaire à Ahcène Lalmas (Vidéo)

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Disparition

L’hommage populaire à Ahcène Lalmas (Vidéo)

La famille sportive algérienne, jeune et moins jeune, d’Alger et d’ailleurs, est venue en nombre dimanche au cimetière de Garidi (Kouba, Alger) pour rendre un dernier hommage à la légende Ahcène Lalmas, considéré comme le meilleur footballeur algérien de tous les temps, qui s’est éteint la veille à 75 ans. 

L’ancien N.8 du « Grand Chabab » de Belcourt luttait contre la maladie depuis plusieurs années. Il vivait reclus, loin de l’actualité sportive et des médias.

Plusieurs personnalités sportives étaient présentes dans le cortège funéraire venu lui rendre ce dernier hommage. Parmi elles, le président de la Fédération algérienne de football, Kheïreddine Zetchi et le président de la Ligue nationale du football amateur, Ali Malek, aux côtés desquels se trouvaient d’anciens joueurs, de différentes générations et ayant porté les couleurs de différents clubs algérois, comme le CR Belouizdad, l’USM Alger, le NA Husseïn-Dey, l’USM El-Harrach et le MC Alger.

Parmi ces joueurs, Ishak Ali Moussa, Karim Bakhti, Noureddine Neggazi, Mohamed Hamoui, Rachid Kabri, Zoubir Bachi, Abdelouahab Zenir, Omar Betrouni et bien d’autres encore, venus saluer une dernière fois le « maestro » avant sa mise en terre. 

Dans la foule innombrable, on pouvait distinguer également quelques cadres de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), car outre le football, Lalmas avait fait carrière même dans la police, où il avait atteint le grade de commissaire.

« On dit que le parfait n’existe pas, mais en football, Lalmas pouvait se définir sans prétention comme le joueur le plus complet qui soit », a assuré à l’APS Réda Abdouche, ancien défenseur central de l’USM Alger. 

« Lalmas était mon entraîneur en équipe nationale espoirs et j’ai gardé de lui le souvenir d’un homme à la très forte personnalité. C’est ce qui lui a d’ailleurs permis de devenir un meneur au sein de la grande équipe du CRB, qui renfermait plusieurs autres joueurs à la forte personnalité », a témoigné pour sa part l’ex-sélectionneur national adjoint, Djamel Menad.

De son côté, le vice-président de la Fédération algérienne de football, Rabah Haddad a tenu à faire savoir que « Lalmas est resté attaché à ses racines », car n’ayant jamais oublié le village de Kabylie d’où étaient originaires ses parents.

« Personnellement, je l’ai connu à Azeffoune », a indiqué Rabah Haddad, assurant que la disparition de Lalmas est une « énorme perte, et pas uniquement pour le football ».

Considéré comme le meilleur joueur algérien de tous les temps, selon un sondage organisé par le journal sportif Echibek à la fin de 1999 auprès de 150 personnes entre joueurs, entraîneurs, dirigeants, arbitres et journalistes, Lalmas a marqué de son empreinte le football algérien.

Il a débuté sa carrière footballistique avec l’OM Ruisseau, réalisant un record original qui n’a d’ailleurs jamais été battu par un autre joueur. Il a inscrit à lui seul 14 buts en une seule rencontre officielle.

C’était un match éliminatoire de Coupe d’Algérie contre la formation de Birtouta, qui  avait encaissé ce jour-là 18 buts.

Lalmas a ensuite signé une licence au sein du club voisin, le CR Belcourt, créé en 1962 de la fusion de deux formations, le WRB et le CAB. Avec le Chabab, il a marqué le football algérien des années soixante.

Il a décroché 4 titres de champion (1965, 1966, 1969 et 1970), trois Coupes d’Algérie (1966, 1969 et 1970) et trois fois (1970, 1971 et 1972) le titre maghrébin.

En équipe nationale, il a été convoqué pour le premier match de l’Algérie indépendante, le 6 janvier 1963, contre les espoirs de la Bulgarie : il n’avait pas encore dépassé les 20 ans lorsqu’il a été appelé par le trio d’entraîneurs composé d’Abdelkader Firoud, Smaïl Khabatou et Abderrahmane Ibrir.

 

Auteur
APS

 




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Post-scriptum sur l’idéologie harkie

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Rebond

Post-scriptum sur l’idéologie harkie

Suite à la série d’articles sur l’idéologie harkie, quelques commentaires me laissent totalement perplexes. Un ami lecteur, M* B*, me semble résumer ces malentendus par un courriel qu’il a eu l’amitié de m’envoyer en privé. Le voici, fidèlement reporté :

« Dès le début de ce sujet Harki et idéologie, je commençais à ne pas voire claire , je suis un peu confus. Tout le monde avec qui je partage des idées des rêves à tes yeux sont des Harkis?
La signification de se mots est trop humiliante et dégradante. Il ne s’agit pas d’une simple divergence d’idées, c’est plutôt une accusation de traîtrise et de complot contre ses semblables. Habituellement c’est le langage de la dictature Algérienne, pour manipuler l’opinion nationale, sur une idée innovatrice ou quand on touche directement à leurs intérêts personnels.
Bref, je trouve qu’une accusation comme celle-ci n’aide pas la construction d’un état de droit, ou le débat démocratique. C’est plus de l’arbitraire et de la marginalization et de la tromperie. »

J’avoue ne pas comprendre de telles réactions. En effet, chacune des parties, je dis bien chacune des parties de cette étude, a pris le soin de définir, progressivement, de la première à la dernière, ce que j’entends par « harki », comportement de harki et idéologie harkie, dans le passé comme dans le présent. La partie finale comprend, enfin, ceci :

« Ainsi, le harkisme, pour nous Algériens (et tant mieux si cette acceptation autochtone passe dans les dictionnaires étrangers) est une idéologie qui se caractérise par le servilisme dans l’intérêt d’une oligarchie dominante-exploiteuse, au détriment du peuple, et cela en échange de privilèges plus ou moins consistants, matériels et symboliques (« prestige » social). »

Le texte envoyé au journal mettait en évidence cette définition en utilisant les italiques. Malheureusement, l’article publié n’a pas reporté ces italiques. Il est vrai qu’un lecteur attentif n’en pas pas nécessairement besoin. Cependant, je constate que cet usage de la forme italique est utile à d’autres lecteurs.

Pour expliquer que le harkisme n’est pas un comportement de tous, ou presque, faut-il encore expliquer la définition sus-mentionnée ?

Oligarchie

Tous les maux sociaux, sans exception, en Algérie comme dans le monde, dans le passé comme dans le présent et le futur, ne sont-ils pas causés par l’existence d’une minorité de personnes qui agissent comme oligarchie, que ce soit au niveau national qu’international. Que les personnes qui ignorent ce que c’est une « oligarchie » prennent la peine de s’informer sur internet, afin de ne pas se contenter de « consommer » ce qui est ici écrit, mais manifestent une activité autonome de recherche et de réflexion. Car mon but n’est pas de « prêcher » ou de m’ériger en « icône » (ayant été dans le passé victime de ce genre de stupide et aliénante prétention), mais de stimuler à la réflexion personnelle.

Intermédiaires

Et cette oligarchie dominatrice-exploiteuse peut-elle exister sans le service que lui assurent des agents intermédiaires, en échange de privilèges matériels et médiatique, afin de transmettre les idées de cette oligarchie, et légitimer son emprise sur la majorité du peuple, dominé-exploité ?… Dès lors, appeler cette « courroie de transmission » (cela fut précisé dans plusieurs parties de cette étude) du terme « harki », pourquoi pas ?… Justement parce que cette manière est, comme l’affirme M* B*, « trop humiliante et dégradante ». Pour ma part, j’avais dit « trop chargé émotionnellement ». Citons des exemples : en France, n’emploie-t-on pas, encore aujourd’hui, le mot infamant, « humiliant et dégradant » de « collabo » pour indiquer, au-delà du traître au service du nazisme occupant, tout agent actuel du système dominateur-exploiteur ? Par ailleurs, l’adjectif « jaune » a, lui aussi, une histoire passée mais également un emploi présent(1). Et ces deux termes, « collabo » et « jaune », comme « harki » restent utilisés notamment du fait de leur charge émotionnelle, laquelle permet la réception intellectuelle du mot de manière plus certaine. Et comment ne pas apprécier au plus haut point l’expression « chien de garde » (2), titre de l’essai de Paul Nizan ? Et, aussi, la nouvelle expression « Les nouveaux chiens de garde », concernant la majorité des journalistes ?(3)

Langage

Dès lors, comment peut-on affirmer, comme le fait l’ami M* B*, : « Habituellement c’est le langage de la dictature algérienne, pour manipuler l’opinion nationale, sur une idée innovatrice ou quand on touche directement à leurs intérêts personnels. »

Certes, l’idéologie harkie actuelle est « innovatrice » dans ses formes de manifestation (je l’ai exposé dans cette étude). En France, par exemple, nous avons eu les « nouveaux » philosophes. Nous avons constaté en quoi consista leur « nouveauté », manifestée notamment par Bernard-Henri Levy. L’expression « barbarie à visage humain » fut une efficace trouvaille. Le temps fit découvrir où s’y cachait l’imposture : que les « barbares » ne sont pas seulement ceux qui dénoncent les autres comme « barbares ». En Algérie, l’«innovation » que fut le « socialisme » de Ben Bella puis Boumediène, le temps a fini par en révéler la nature : un capitalisme d’État au service d’une oligarchie (4). Au lecteur d’ajouter d’autres exemples. Par conséquent, toute « innovation » est-elle bénéfique ?… Et ne faut-il pas que le lecteur-citoyen apprenne à distinguer entre « langage de la dictature » (qu’elle soit algérienne ou autre) et langage de l’émancipation sociale ?

Il est vrai que les harkis de tout poils prennent le soin (cela fut exposé dans cette étude) de faire semblant de combattre la dictature, en recourant à des mots nobles tels « liberté », « démocratie », « progrès », « bien-être du peuple », etc. Depuis le commencement des temps, partout, les agresseurs (et leurs mandarins-pharisiens) emploient ces mots pour masquer leur agression en intervention « humanitaire ». Très rares sont les intellectuels ou personnalités économiques ou politiques qui se déclarent ouvertement au service d’une domination. La majorité prennent le soin de se masquer et draper comme « démocrates », « progressistes », « au service de la raison et de l’humanité » (cheval de Troie).

Le plus préoccupant, c’est de voir des lecteurs tomber dans ce piège. Ainsi, l’un d’eux, « Hend Uqaci », commente : « Si Si Qeddour El Polpoti avait une autorité quelquonque je qualifierais ses tentatives d’égratiner Sansal, KD et Benaissa de velléité de purification. » À  supposer qu’il s’agisse d’un lecteur de bonne foi, et non de l’habituel manipulateur payé pour intervenir dans les journaux, m’accuser d’être un « Polpot », et de vouloir « purifier », n’est-ce pas là précisément le langage des idéologues harkis ?

Un Bernard-Henri Levy ne dénonçait-il pas Polpot, pour les massacres commis contre la population cambodgienne, mais en gardant le silence sur les massacres de « Polpot » israéliens contre des civils palestiniens sans armes, et d’autres « Polpot » (Sarkozy) dans les massacres du peuple libyen ? Un Boualem Sansal ne dénonce-t-il pas la dictature du régime algérien, mais garde le silence sur la domination militaire israélienne sur le peuple palestinien ? Un Kamal Daoud n’a-t-il pas publié un article très virulent sur de jeunes Algériens à Cologne, mais n’utilise pas le même langage concernant des carences du peuple français (anglais ou états-uniens) ? Un Slimane Bénaissa, outre les informations données récemment sur son parcours existentiel, par le professeur A. Merdaci, n’a-t-il pas accusé le « public » d’être « absent » du théâtre, alors qu’au contraire, ce sont les artistes qui sont absents là où vit le « public » ? (4) Et, même au vu de son curriculum professionnel, Slimane Benaissa est-il le plus indiqué pour être chargé d’un festival de théâtre international algérien, si le pays était géré par des représentants authentiques du peuple ?

Quant à la « purification », n’est-ce pas un Ferdinand Céline qui en accusait les résistants français soucieux de neutraliser les « collabos » du nazisme en France ?… Serait-il donc erroné de vouloir, dans toute société humaine, neutraliser les divers harkis, par le débat d’idées clair et intransigeant, tant qu’ils se cantonnent dans ce domaine ? Faut-il faire remarquer que, généralement, les critiques contre toute domination sociale évoquent et visent uniquement les membres de l’oligarchie, sans jamais rappeler la couche sociale qui lui est servile ? Cette masse de collaborateurs ne constitue-t-elle pas la « courroie de transmission » sans laquelle une oligarchie dominatrice-exploiteuse ne pourrait pas exister ?

Droit du peuple

M* B* conclut : « Bref, je trouve qu’une accusation comme celle-ci n’aide pas la construction d’un état de droit, ou le débat démocratique. C’est plus de l’arbitraire et de la marginalization et de la tromperie. »

Cela me laisse croire que cet ami, s’il avait été troyen à l’époque de l’agression grecque contre sa ville, il aurait volontiers accepté comme « don » l’introduction du cheval de Troie dans sa ville assiégée. Pour trop de citoyens algériens, la compréhension de la nature de caste dominatrice-exploiteuse du régime de Ben Bella puis de Boumédiène n’a été comprise qu’au vu des résultats concrets réels, à la fin de sa dictature ; la nature dominatrice-exploiteuse de l’intégrisme clérical islamiste n’a été comprise que lors de la décennie dite « sanglante ».

Aujourd’hui, certains compatriotes en Kabylie, dans leur légitime combat démocratique, ont-ils besoin de l’intervention sioniste colonialiste, par l’intermédiaire de ses harkis dans la région, pour comprendre la tragédie que causerait certainement ce genre d’«aide» au peuple kabyle ? Et toutes les actions de stigmatisation culturelle du peuple par certains « intellectuels », médiatisés par des membres de l’oligarchie néo-coloniale française ou israélienne ? Et toutes les actions d’agents économiques algériens pour ignorer les experts algériens au profit d’autres états-uniens ?… N’est-il pas urgent et vital de comprendre la nature de tout ce « beau » monde ?… Oui, répétons-le encore une fois : toute personne au service d’une oligarchie dominatrice-exploiteuse, nationale ou étrangère, est harkie. Là est la « ligne rouge ». Faut-il attendre la tragédie pour comprendre les méfaits de ses agents ? Le proverbe populaire n’avertit-il pas ? « Al hour bghamza, wal barhouch bdabza » ( À la personne éveillée suffit un clin d’œil ; au têtu, il faut un coup de poing).

J’en déduis que le débat et la clarification sur la nature du harkisme et de ses formes actuelles reste ouvert, urgent, vital, à approfondir, à éclaircir totalement, précisément pour, comme l’écrit M* B*, «la construction d’un état de droit ». Or de quoi s’agit-il sinon de celui du peuple à s’affranchir de sa condition de dominé-exploité, pour gérer ses intérêts de manière libre et solidaire ? Pour y parvenir, tout citoyen et peuple doit veiller absolument à ne pas être le petit chaperon rouge de la fable. Il est indispensable de distinguer derrière le masque de la « bonne » grand-mère, le méchant loup assoiffé de dévorer sa victime. Espérons avoir éclairci les malentendus, et encouragé au débat salvateur, avec les lecteurs de bonne foi, réellement soucieux d’être des citoyens libres et solidaires.

K. N.,

Email : kad-n@email.com

Notes

(1) Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndicalisme_jaune

(2) https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Chiens_de_garde

(3) https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Nouveaux_Chiens_de_garde

(4) Je l’ai compris dès 1963, bien que je n’avais que 18 ans, et pas de formation sociologique ni politique. Cette découverte fut possible grâce à la chance d’avoir vu ce qu’était l’autogestion réelle dans l’usine de chaussures d’Oran, où travaillait mon père comme ouvrier.

(5) Voir mon article http://kadour-naimi.over-blog.com/2017/12/au-theatre-les-absents-sont-les-artistes.html ».

Auteur
Kaddour Naïmi

 




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Le marché pétrolier fait plus confiance à Trump qu’à l’OPEP

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Energie

Le marché pétrolier fait plus confiance à Trump qu’à l’OPEP

Trump et le roi de la monarchie saoudienne.

En dépit de l’interruption de la  production de la mine canadienne de sables bitumineux Syncrude  il y a quelques jours du fait d’une panne électrique et qui en principe restera ainsi jusqu’à fin juillet, qu’en Angola, le secteur pétrolier agonise par manque d’investissements.

Selon le dernier rapport mensuel de l’OPEP sur les performances de ses membres, il a été révélé qu’au premier trimestre, le pays lusophone a produit 1,574 million b/j, contre 1,633 million b/j au dernier trimestre de 2017, que les factions armées ont arrêté la production des champs pétroliers de Sharara et de Waha, ce qui fait chuter de 252.000 barils la production quotidienne du libyenne à moins de 500.000 barils, enfin la menace qui pèse sur le brut iranien à partir du 4 novembre, deadline arrêté par Trump pour avertir les principaux partenaires de ce pays de l’entrée en vigueur effective des sanctions suite à son écart de l’accord de 2015, les prix du baril du brut après un petit rebond à 79 dollars ont commencé à chuter progressivement.

Est-ce un nouveau paradoxe ? Pourtant les faits en disent autrement. Le centre des décisions passe désormais entre les mains du président américain. En préparation intensif de son mi-mandat en novembre prochain, Donald Trump ne veut pas que son électorat roule avec une essence chère dans les Etats américains et en même temps reste conscient et se prépare pour les conséquences de la décision qu’il a prise de quitter les accords de Joint Comprehensive Plan of Action» (JCPOA) signé par les six puissances mondiale le 14 juillet 2015.

En demandant à l’Arabie saoudite d’augmenter sa production de 2 millions de barils par jours, Trump vise le court et le moyen terme. En tout cas, selon le communiqué, le conseil des ministres du royaume a pris connaissance, au cours de sa réunion, de la teneur de la conversation téléphonique du roi Salmane avec le président Trump à ce sujet. Elle reste disposée à travailler à la stabilité du marché « en coordination avec les autres pays producteurs », sous-entendu les non-OPEP dont leur chef de fil, la Russie. En termes simples, elle produira les deux millions dont un million tout de suite et le teste au début des sanctions en novembre prochain. Cela selon toute vraisemblance donnera assez de temps pour se préparer techniquement à cette éventualité.

Contrairement à ce qui est dit ici et là, le calcul est fait avec une précision par le département américain de telle sorte à résorber le déficit de l’offre causé par les incidents des pays cités plus haut afin de maintenir le prix du baril au niveau décidé par la Maison Blanche, c’est-à-dire autour de 75 dollars. Contre toute attente et prévision d’experts, les réserves américaines de brut ont augmenté la semaine dernière, selon les données publiées jeudi par l’Agence américaine de l’Energie (EIA), alors que les marchés et les analystes tablaient sur une nouvelle baisse d’environ 5 millions de barils par jour.

Cette hausse était principalement due à une montée des importations nettes d’autant plus que les exportations ont légèrement reculé de leur sommet. Ceci n’a pas empêché le président de lancer dès vendredi les hostilités commerciales avec la Chine en imposant des droits de douane sur des dizaines de milliards de dollars de produits chinois. Une telle mesure qui devrait appeler la réciprocité de la Chine sur les produits américains. Cette realpolitik que mène Trump tout azimut semble donner ses fruits en consolidant son électorat. Même ses opposants  applaudissent tout bas le contraire de ce qu’ils clament tout haut.

Auteur
Rabah Reghis

 




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Ali Haddad ferait l’objet d’enquêtes judiciaires

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Est-ce la chute du président du FCE ?

Ali Haddad ferait l’objet d’enquêtes judiciaires

Après avoir occupé le devant de l’actualité politico-médiatique durant de longs mois, le Forum des chefs d’entreprise (FCE) est entré dans une profonde hibernation. En plein débat sur la moralisation de la vie publique suite au scandale de la “cocaïne”, Ali Haddad devient de plus en plus inaudible. Silence calculé ?

Depuis quelques semaines, des rumeurs évoquent, en effet, des enquêtes judiciaires sur les activités d’Ali Haddad. L’information est difficile à vérifier, mais au sein de l’organisation patronale, certains adhérents n’hésitent plus à poser la question ouvertement. Ali Haddad est soupçonné d’avoir transféré des fonds à l’étranger. Comment ? Personne n’a de réponse. Mais personne ne peut expliquer, non plus, comment l’homme d’affaires à l’ascension fulgurante a réussi à acquérir des biens à l’étranger, lui dont les activités sont essentiellement concentrées en Algérie.

Contacté hier par téléphone, Ali Haddad n’a pas voulu répondre. “Je suis occupé. Je rappellerai plus tard”, a-t-il dit. Le contact n’a jamais été rétabli. L’homme n’a pas pour habitude de répondre aux journalistes, a fortiori quand cela concerne des affaires douteuses.

Lire la suite sur Liberté

Auteur
Ali Boukhlef

 




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Le wali rassure les habitants de la cité Zabala

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Tiaret

Le wali rassure les habitants de la cité Zabala

Contacté par le Matin d’Algérie sur les préoccupations des habitants de la cité Zabala et ceux de la cité Mezhoud, le chef de l’exécutif, M. Bentouati Abdesselem, a réagi en déclarant son entière compassion avec les familles et que non seulement il affiche sa compassion et qu’il va agir vite pour qu’aucune famille ne soit lésée d’une part et pour barrer la route aux intrus d’autre part. 

Le wali a également évoqué sa volonté d’impliquer les comités de quartiers, les élus ainsi que la presse locale dans l’opération de recasement et qu’il compte énormément sur leur collaboration.

Le wali a enfin précisé que « les sites rasés accueilleront aussitôt des projets publics pour se prémunir de toute velléité d’accaparement ».

Auteur
Khaled Ouragh

 




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Six gardes nationaux tunisiens tués dans une attaque terroriste à la frontière avec l’Algérie

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Terrorisme

Six gardes nationaux tunisiens tués dans une attaque terroriste à la frontière avec l’Algérie

Six membres des forces de l’ordre ont été tués dimanche dans le nord-ouest de la Tunisie dans une opération « terroriste » selon les autorités, l’attaque la plus meurtrière depuis plus de deux ans.

Cette attaque intervient alors que la Tunisie, secouée par une crise politique, espère faire cette année une très bonne saison touristique à la faveur de l’amélioration de la sécurité qui a permis le retour en force des tour-opérateurs.

Six agents de la Garde nationale ont été tués dans l’explosion d’une mine près de la frontière avec l’Algérie, dans le secteur de Ain Sultan, dans la province de Jendouba, a indiqué le ministère de l’Intérieur, qui précise que l’attaque a eu lieu à 11H45 (10H45 GMT).

Un porte-parole du ministère, le général Sofiene al-Zaq, qui avait fait état dans un premier temps de huit morts, a qualifié l’attaque de « terroriste ».

Il a ajouté que des assaillants « ont ouvert le feu sur les forces de sécurité » après l’explosion de la mine.  « Des opérations de recherche des terroristes » sont en cours, avec l’aide de l’armée, selon lui.

Aucun groupe n’a encore revendiqué l’attaque menée dans l’une des zones frontalières montagneuses où sont implantés les deux principaux groupes extrémistes, la phalange Okba ibn Nafaa, branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et Jund al Khalifa, affilié au groupe Etat islamique (EI).

Le ministre de l’Intérieur par intérim, Ghazi Jeribi, est attendu à Jendouba, selon une source gouvernementale.

Cette attaque risque d’accentuer la crise politique profonde que traverse actuellement la Tunisie, dont le Premier ministre Youssef Chahed, qui a limogé l’ex-ministre de l’Intérieur récemment, fait face à une offensive venue de son propre camp.

Des heurts ont régulièrement lieu à la frontière algérienne, mais c’est la première fois depuis deux ans que les forces de l’ordre essuient des telles pertes.

Adopter « une stratégie globale » 

La dernière attaque de grande ampleur dans le pays remonte à mars 2016, lorsque des jihadistes avaient lancé des opérations coordonnées contre des installations sécuritaires de Ben Guerdane, près de la frontière avec la Libye, entraînant la mort de 13 membres des forces de l’ordre et de sept civils. 

En avril dernier, un soldat avait été tué par balles lors de heurts avec des islamistes armés dans la région montagneuse de Kasserine (centre-ouest). 

En mars, un homme avait déclenché sa charge explosive alors qu’il était poursuivi par les forces de l’ordre dans la région de Ben Guerdane. 

Après sa révolution de 2011, la Tunisie a été confrontée à un essor de la mouvance jihadiste, responsable de la mort de plusieurs dizaines de soldats et de policiers, mais aussi de civils et de touristes étrangers. 

Même si la situation sécuritaire s’est nettement améliorée, le pays reste sous état d’urgence depuis l’attentat suicide commis en plein Tunis contre la sécurité présidentielle (12 agents tués), en novembre 2015. 

Les forces de sécurité et des observateurs estiment que les principaux groupes armés sont actuellement très affaiblis et déstructurés. Mais des incidents isolés perdurent, notamment dans les maquis du nord-ouest.

Depuis la chute du régime de Ben Ali en 2011, au moins « 118 soldats, membres de la Garde nationale et policiers, ont été tués dans le nord-ouest, et plus de 200 blessés », note le chercheur Matt Herbert, qui a compilé les bilans publiés dans les médias. La majorité des membres des forces de l’ordre tués depuis la révolution l’ont été dans cette région, souligne-t-il dans un rapport publié fin juin.

« Cette nouvelle attaque montre qu’il reste des poches où les problèmes de sécurité n’ont pas été résolus », a-t-il déclaré à l’AFP dimanche, tout en soulignant que « la vaste majorité de la Tunisie reste sûre ».

Selon ce membre de l’Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée, pour venir véritablement à bout des groupes jihadistes il faudrait, outre l’effort militaire, « une stratégie globale orientée vers la population (…) visant à résoudre les problèmes économiques et de gouvernance que ces groupes exploitent ».

Auteur
AFP

 




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