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N’encourageons pas les voltigeurs et les caméléons à nous diviser !

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Polémique Ferhat Mehenni/Arezki Aït Larbi

N’encourageons pas les voltigeurs et les caméléons à nous diviser !

L’appel à la constitution d’un corps de contrainte et de sécurité en Kabylie lancé par notre compagnon de lutte pacifique des années 1980 (M C B) a suscité divers prises de positions répondant à l’idéologie politique des uns et des autres. C’est ainsi qu’Arezki Ait Larbi s’exprima sur ce sujet dans un article intitulé ‘’Ne pas céder à la peur ! Protéger nos libertés ! Réhabiliter le débat pluriel, paru dans le journal «El Watan » du 11 juin 2018, Le Matin d’Algérie et de Ferhat Mehenni qui lui répond via la même voie le 19 Juin 2018 en reprenant l’intitulé de sa déclaration.

S’il est vrai que, de connaissance, les militants d’hier n’ont jamais eu la prétention d’être des anciens moudjahidines, ou d’être d’ardents 1er défenseurs de la cause amazigh, aujourd’hui ils n’ont pas la même conception de lutte même si certains justifient la leur par ce qu’endure toujours la Kabylie en matière de répression à visages multiples (politique, sociale et sociétale, industrielle et économique, etc…) à l’exemple des exactions du 20 Avril 1980, de l’assassinat de 128 personnes, des handicapées à vie et des dizaines de blessés commis par l’état lors du printemps noir du 14 juin 2001, le terrorisme islamique et l’insécurité, le Stade de Tizi Ouzou toujours en construction depuis plus de 20 ans environ alors que d’autres édifices d’envergure et  onéreux sont ou seront livrés après quelques années des travaux seulement, projet Cevital bloqué depuis plus de 460 jours au port de Béjaia et de façon générale c’est toute la chaîne de développement de la région qui fait défaut.

De pareils échanges par médias interposés créent une polémique entre deux compagnons d’hier dont l’un poursuit pacifiquement son engagement et l’autres envisagent d’autres options pour faire bouger les lignes, même si elles ne figurent pas dans notre dictionnaire, au risque d’ajouter de l’eau au moulin de certains et de ceux qui piaffes en intra et en extra-muros ainsi qu’à ceux qui sont aux affaires sous diverses formes étatiques et citoyennes.

Avons-nous besoin d’une telle polémique entre compagnons d’hier qui semblent demeurer  toujours amis ?

Par cette sortie on a l’impression de revivre la fratricide qui poussa l’authentique Mouvement culturel berbère (MCB-1980) à se scinder, au lendemain de l’ouverture politique, (1989) en trois tendances idéologiques qui se rejettent les responsabilités et qui s’attaquent par médias interposés. Pendant ce temps, comme souhaité, d’autres forces occultes se frottent les mains et se félicitent de cet état de fait qui arrange les pyromanes pour déstabiliser la Kabylie et la détourner des fondamentaux.

Qu’est-ce que la Kabylie ? Ce n’est qu’une région parmi les autres d’une même terre  appelée Algérie. Orgueilleuse et gênante, dérangeante, fière de son caractère de bastion démocratique et républicain, de son identité amazighe dans toutes ses dimensions qu’elle partage avec tout l’espace algérien, tournée vers l’universalité, avance et refuse tout greffage, qui se sent pleinement algérienne dans sa pluralité sans prédominance aucune et sans a-priori via de motifs fallacieux et tendancieux. Cette conception ne convient pas et n’est pas admise par tous manifestement.

Certes, à chaque fois que la vox populi avance des rumeurs de mésententes majeures quelque part, les habitués de l’ombre et les voltigeurs sont actionnés en direction de cette région via des leurres (Coran brûlé, atteinte à la religion, partition, etc..) utilisés lors des manifestations pacifiques du 20 avril 1980 afin de la braquer et détourner l’attention de la population algérienne de ses véritables problèmes qu’elle vit et endure au quotidien par le fait d’une gouvernance autiste, populiste, mal pensante et absente.

Cette partie du territoire national ne souffre-t-elle pas depuis la colonisation ottomane (Turquie) à ce jour en passant par 1963 à 2001 ? Quand connaîtra-t-elle la paix réelle, le développement social, économique et industriel, la fin des exactions multiples  et multiformes qu’elle ne cesse de subir ? Les divers crimes politiques et assassinats commis contre ses plus dignes enfants connaîtront-ils un jour leurs résolution et leurs auteurs finiront-ils par être déférés devant une instance judiciaire ?

Ferhat Mehenni, fils de chahid, militant pacifique des années 1980 pour le recouvrement de l’identité, langue et culture amazighes ainsi que pour les libertés démocratiques, connu sous le pseudonyme de «Imazighen Imula» en tant que chanteur engagé, n’est ni ange, ni démon, ni aliéné; il n’est pas non plus le “traître, le renégat” ou le “mercenaire”, diabolisé par les pourfendeurs qui appellent à sa lapidation, il est simplement un militant érudit des causes justes que sont tamazight et les libertés démocratiques.

Bien que réfractaire à l’autorité de l’Etat qui la brime, bride sa liberté, fait traîner les rares projets de développement, la dépeuple sournoisement, la Kabylie n’est ni la Syrie, ni l’Irak, ni la Libye sœur déstructurée et désarticulée ou autres, elle est Algérie.

Elle n’est pas non plus celle pensée idéologiquement et politiquement par certains depuis l’avènement de l’indépendance; elle n’est naturellement qu’une région parmi les autres, mais appréhendée à cause de ce qu’elle est, de son caractère libre, démocratique et unioniste dans sa pluralité sans prédominance aucune dans tous ses segments que ses enfants, tels que Ferhat Mehenni, Arezki Ait Larbi et tant d’autres, défendent depuis les années 1980 avec certains autres Algériens qui ont la même conception de l’Algérie future.

Il est à espérer que l’appel de notre compagnon de lutte et ami de toujours n’a été qu’un verbe dépassant la pensée. Avoir d’autres options, c’est ce qu’espère une certaine idéologie destructrice de l’Algérie en générale et de la Kabylie en particulier. C’est encourager les voltigeurs et les caméléons, c’est donner raison au président de la cour d’Oran qui avait dit «Kabyles, l’Algérie n’est pas votre pays», à la xénophobe députée islamiste qui avait menacé de tuer son fils s’il apprend tamazight et au palestinien, résident à Ain El  Hammam, (Tizi Ouzou), qui avait interdit à son fils d’étudier tamazight et de parler kabyle, c’est reconnaître aussi la non amazighité des autres régions algériennes.

Quant aux sirènes, telles que Bernard Henri Lévy (BHL), homme de main connu pour ses basses besognes, ses prouesses ténébreuses et manipulatrices, qui se déclare ami des Kabyles, Eric Zemmour qui se découvre subitement d’origine Berbère et Mélenchon qui, lors de sa campagne électorale française, avait dit : « Nous avons besoins des Berbères d’Afrique du Nord », quels sens et crédit en donner à ces approches ? E t que comprendre de ce verbiage à l’approche de la prochaine joute présidentielle de 2019 ?

Ces sorties sont-elles assimilables à des manœuvres politiciennes, ne sont-elles pas douteuses quant à leur sincérité ? Est-ce une tentative déstabilisatrice, qui ne dit pas son nom, et l’espoir de rééditer en Algérie ce que vivent certains pays du fait d’une partie de leur continent et d’ailleurs ?

En tout état de cause, rien ne justifie une telle polémique saisie au vol par les détracteurs qui s’en réjouissent, s’en félicitent et applaudissent. Ne servons pas de prétexte, surtout entre nous, compagnons d’hier, médiatisés ou non, même si nos idées divergent aujourd’hui.

A l’exemple de Mahatma Gandhi (Inde), l’option pacifique a été une arme redoutable et fatale contre le colonisateur anglais et les adeptes de l’unicité. L’algérianité est un fait indéniable et réel que toute personne sensée n’ignore sauf s’il est frappé de cécité et d’autisme. Tamazight et l’arabe algérien en sont ses fondements cardinaux de consolidation de l’unité nationale dans les faits, non flanqués d’adverbes, sans noircir littéralement les pages blanches, sans conservatisme et imposition idéologique, sans orientation politique d’un autre âge au parlement (l’APN et Sénat) et autres facteurs portant atteinte à l’unité nationale dans sa diversité par des votes de lois scélérates, réductrices et dépendantes qui font de tamazight une sous langue qui, même dans ce cas, est optionnelle et éparse là où elle est enseignée selon les parlers régionaux à l’intérieur même de chacun des 12 pays amazighophones (Berbérophones).

M. A. M.

Sources d’informations : médias nationaux

Auteur
Madjid Aït Mohamed

 




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Les Algériens, premiers concernés

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Rétention administrative en France

Les Algériens, premiers concernés

Le nombre de placement des étrangers en rétention administrative en France est en constante augmentation. En effet, ce chiffre a grimpé de 10%.

En dépit de nombreuses condamnations par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), la France n’a pas fait d’effort notable. Il est de mise de se souvenir que cette Cour peut être saisie, peu importe la nationalité du requérant, dès lors que la situation subie émane d’un Etat contractant, comme la France.

La France a ainsi été sanctionnée par la CEDH le 12 juillet 2016 pour la rétention administrative d’enfants d’étrangers, entre autre sur le fondement de l’article 3 de la Convention, pour traitements inhumains et de l’intérêt supérieur de l’enfant. Et pourtant, le gouvernement français avait promis une amélioration de cette situation en 2012, et une circulaire du 6 juillet 2012 incitait les préfets à préférer, pour les mineurs, l’assignation à résidence plutôt que le placement en rétention. Mais l’adoucissement n’a pas duré longtemps. A partir de 2015, le nombre d’enfants placés en rétention a augmenté de plus belle. En 2013, 41 enfants étaient placés dans des centres de rétention administrative en métropole, contre 304 en 2017.

Les associations s’alarment, le défenseur des droits et la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté aussi : comment est-il encore possible d’enfermer des enfants entre des murs similaires à ceux d’une prison ?

Pourtant, rien n’a été prévu par la nouvelle loi asile et immigration, en cours d’examen au Parlement.

Et dans ce contexte attentatoire aux droits et libertés de nombre de ressortissants étrangers, les algériens sont les premiers concernés. En effet, les ressortissants algériens sont les étrangers les plus nombreux en rétention sur le territoire français : 3177 ont été retenus en 2017, et 1084 ont été éloignés. Donc le nombre d’algériens éloignés, proportionnellement au nombre de retenus, est relativement faible, comparativement aux ressortissants d’autres nationalités. A titre d’exemple, 2880 ressortissants albanais sont retenus pour 2166 éloignés la même année.

Ce chiffre important de nombre de retenus algériens peut s’expliquer par l’attentat du 1er octobre à la gare Saint-Charles de Marseille, commis par un tunisien en situation irrégulière et qui aurait dû être en rétention. Les ressortissants maghrébins ont été les premières victimes de cet événement tragique, et se sont vus ainsi plus facilement retenus.

La récente loi asile et immigration n’arrange pas les termes de la rétention puisqu’elle pourra durer jusqu’à 90 jours, soit deux fois plus qu’aujourd’hui. On va encore ici dans le sens d’une réduction des libertés des individus qui seront enfermés plus longtemps, alors même que rares sont les expulsions qui ont lieu après le dixième jour de rétention.

Actuellement examinée par le Sénat, reste à voir ce qu’il adviendra de cette loi asile et immigration pour les personnes retenues…

 

Auteur
Me Fayçal Megherbi, avocat au Barreau de Paris

 




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L’énergie absorbe 60% des ressources consacrées par les pouvoirs publics aux subventions

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Le ministre des Finances

L’énergie absorbe 60% des ressources consacrées par les pouvoirs publics aux subventions

Le ministère des Finances a apporté dimanche des clarifications sur la politique des subventions en soulignant que « s’il y a nécessité de revoir les dispositifs de soutien actuels, la révision ne sera pas précipitée et ne sera pas appliquée de manière systématique et indiscriminée », apprend-on auprès de ce ministère.

A ce propos, rappelle la même source, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, qui était l’invité de la rédaction de la Chaine 3 de la radio Algérienne, avait révélé, « l’importance que les pouvoirs publics accordent à la préservation du pouvoir d’achat des catégories sociales les plus défavorisées et, dans cet ordre d’idées, les efforts que l’Etat consent chaque année, dans ce cadre, sur le plan budgétaire ».

Ainsi, le soutien de l’Etat aux ménages et à l’économie a représenté, sur la période 2012-2016, une part de plus en plus élevée avoisinant 27% du PIB en moyenne.

« L’analyse de la structure des subventions, à partir des résultats de l’Enquête-consommation effectuée, a montré que les subventions profitent plus aux catégories les plus nanties qu’aux catégories de bas revenus », souligne le ministère. 

Dès lors, « ce mécanisme généralisé de subventions, outre son coût excessif pour la collectivité, ne répond plus aux objectifs de réduction des inégalités et de protection des populations les plus vulnérables », fait-il valoir.

Compte tenu de ce constat, « le besoin de réformer le système de soutien des prix s’impose comme un impératif économique », avance le ministère. 

Toutefois, explicite-t-il, « s’il y a nécessité de revoir les dispositifs de soutien systématique en vigueur, la révision ne sera pas précipitée et ne sera pas appliquée de manière systématique et indiscriminée ».

Dans tous les cas, poursuit le ministère des Finances, « aucune mesure ne sera mise en œuvre sans étude préalable et sans une large concertation ». En effet, l’objectif demeure « la protection des catégories sociales les plus nécessiteuses en explorant toutes les options qui permettent d’opérer  des transferts ciblés au profit des ménages les plus vulnérables ».

Dans ce sens, le ministère fait savoir que le soutien des produits énergétiques (électricité, gaz, carburants…) « absorbe 60% des ressources consacrées par les pouvoirs publics aux subventions qui ne passent pas par le budget de l’Etat, alors même que ce sont les catégories les plus favorisées qui en profitent le plus ». 

C’est pourquoi, souligne-t-il, « une révision éventuelle des prix concernerait d’abord ces produits (énergétiques) avec le souci constant de préserver le pouvoir d’achat des couches les plus démunies ».

Les transferts sociaux ont atteint 1.625 milliards de dinars en 2017 contre 1.239 milliards de dinars en 2010.  Ce montant a été porté à 1.760 milliards de dinars durant l’exercice 2018, en hausse de près de 8% par rapport à 2017.

Le taux des transferts sociaux avait atteint 22,8% du budget général de l’Etat sur la période 2000-2004, puis 24,5% sur la période 2005-2009, puis 25% du budget de l’Etat en 2010-2015 et 23% entre 2016 et 2017.  

Auteur
APS

 




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93 cas d’agressions sur des imams enregistrés depuis 2016

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Culte et violence

93 cas d’agressions sur des imams enregistrés depuis 2016

Quelque 93 cas d’agressions sur des imams, dont une majorité hors mosquées, ont été enregistrées par les services du ministère des Affaires religieuses et des Waqfs à l’échelle nationale depuis 2016, a dévoilé samedi à Tipasa le ministre du secteur, Mohamed Aïssa, tout en minimisant la gravité de ce genre de comportement.

Le nombre d’agressions enregistré en deux années et demie « n’est pas aussi grave que certains veulent le prétendre », a indiqué le ministre qui répondait à une question de l’APS, précisant que ce genre de comportement ne prête pas à inquiétude vu le nombre élevé des mosquées, soit 17.000 recensées à l’échelle nationale.

« Une majorité de ces cas d’agressions relèvent d’affaires personnelles et ont eu lieu en dehors des mosquées, ou alors pour des malentendus, comme ce fut le cas pour un imam de la wilaya de Skikda agressé par une personne qui se croyait visée par l’un de ses prêches », a expliqué Mohamed Aissa, tout en assurant que « justice a été rendue à tous les Imams agressés ».

Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs a, néanmoins, appelé à méditer au sujet d’un fait qu’il a jugé « grave », à savoir, a-t-il dit, l’ »agression d’imams à l’intérieur des mosquées, sans considération aucune à la sacralité des lieux », estimant que cette situation nécessite « une intervention pour protéger la mosquée et l’imam dans le cadre des lois de la République ».

Mohamed Aissa a fait état, à ce propos, de la mise en place d’un atelier par le ministère de la Justice en vue de l’introduction d’articles de lois destinés à protéger l’imam durant l’exercice de ses fonctions, avant d’appeler les imams algériens à se départir de leurs idéologies politiques, quand il s’agit d’endosser leur rôle d’imam modéré.

« Il n’est pas interdit à l’imam d’exercer la politique en dehors des mosquées, mais il est tenu, en contrepartie, de promouvoir un discours préservant l’unité et la stabilité du pays », a estimé, à ce propos, M. Aissa.

Interrogé au sujet de la lettre dans laquelle 23 imams d’Alger se sont plaints d’un inspecteur travaillant à la Direction des affaires religieuses de la même wilaya, le ministre a déclaré qu’il a ordonné la « constitution d’une commission d’enquête présidée par l’inspecteur général du ministère ».

« La commission aura à écouter toutes les parties, avant l’élaboration d’un rapport détaillé sur la base duquel seront prises les sanctions nécessaires à l’encontre de l’inspecteur mis en cause, si les accusations dont il fait l’objet s’avèreraient fondées », a indiqué  Mohamed Aissa.

Auteur
APS

 




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5061 logements remis à leurs propriétaires à Batna

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Habitat

5061 logements remis à leurs propriétaires à Batna

 

Pas moins de 5061 clés de logements ont été remis à leurs bénéficiaires, lors de la cérémonie de la fête de l’indépendance organisée à la maison de la culture Mohamed Laid El-Khalifa en présence du wali Siouda Abdelkhalek  en compagnie du ministre de l’Agriculture Bouazgui Abdelkader et des cadres de la wilaya de Batna.

La cérémonie de distribution de ces habitations a été organisée, dans une ambiance festive en présence de plusieurs familles concernées. Siouda Abdelkhalek a affirmé que 5061 logements tous types confondus (LP L, LPA et autres) ont été livrés à leurs bénéficiaires sur un total de 50.000 logts dispatchés dans un programme de développement national.

Quant à Bousboula El Hadi, directeur de l’OPGI, il a indiqué au Matin d’Algérie que Batna a pu livrer plus de 10.000 logts en l’espace d’un mois, rappelant au passage les 5.000 autres qui ont été déjà livrés à leurs bénéficiaires  le 27e jour du mois de ramadan. Soit un taux de 10 %. Ceci s’explique par les  efforts déployés, comme le respect des délais, ont permis de réaliser la grosse part de 3293 logements (livrés) sur un total de 5061 répartis à travers la wilaya  de Batna et les communes citées comme suit : 2153 type LPL pour la commune de Batna, en plus de 400 pour Barika,41 à El-Madher , 80 pour la commune de Ouled Fadel, 90 pour Boulhilet, et  40 logts pour la commune de Djarma,ensuite 200 pour Merouana, 240 pour Ain-Touta, et enfin  50 Seggana,dont 2803 LPL et 490 logts LPA.

En outre, le directeur de logement M Triki, a indiqué au Matin d’Algérie que suite au  programme de distribution de logts par la direction de l’OPGI, s’ajoutent les 742 logts LPA en plus des 1000 habitats ruraux, 400 logts dans le cadre de location-vente et enfin 116 logts promotionnels.

Quant au reste du programme, soit 15.000 logts toutes formules confondues actuellement en cours d’achèvement, ils vont être remis à leurs propriétaires progressivement d’ici la fin d’année 2018, assure le premier magistrat de la wilaya.

Le traitement des dossiers des demandeurs de logement de façon à ce que les véritables familles nécessiteuses ne soient pas lésées dans leur droit sera rigoureux sera toujours rigoureux, a promis le wali Siouda.

A noter aussi que parmi les bénéficiaires, on a constaté des personnes à mobilité réduite, lesquelles ont obtenu leur logement au rez-de chaussées des immeubles, sachant que cette catégorie de la population était ignorée par le passé. C’est ce qu’a confirmé une personne handicapée présente sur le lieu en évoquant l’effroyable situation que vit cette frange de la société : “Cela fait des  années que j’attends ce logement que je viens de recevoir, c’était inespéré, j’en suis très content”.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Au-delà du projet de la localisation de Common Voice en langue kabyle

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Recherche

Au-delà du projet de la localisation de Common Voice en langue kabyle

Nous avons lancé depuis des mois la localisation du site Common Voice de Mozilla en langue kabyle dans l’espoir de collecter des données vocales en langue kabyle. L’objectif de la localisation du site étant atteint.

La locale kabyle dispose actuellement d’une place parmi d’autres langues à travers le monde. Le site est accessible en ligne sur l’adresse: https://voice.mozilla.org/kab, où des contributeurs commencent déjà à enregistrer leur voix sur les corpus en kabyle déjà exposés et participer à la présélection des enregistrements effectués.

L’enregistrement de la voix se fait actuellement sur la base d’un corpus de 3000 phrases intégrées par une équipe de contributeurs.

Nous comptons atteindre un objectif de 1000 heures d’enregistrements libres de droit, destinés à produire des modèles d’apprentissage vocaux kabyles, à utiliser librement sur les dispositifs numériques. Les 1000 heures d’enregistrements sont absolument  nécessaires pour produire un moteur vocal kabyle de haute qualité.

Il s’agit donc de pouvoir générer des modèles pré-entrainés pour alimenter les moteurs vocaux:

  1. Un moteur text2Speech: Il permettra d’interagir avec les machines en leur fournissant du texte en kabyle et la machine pourra le lire. Hormis les usages courants, ce type d’outils permettra aussi aux personnes dans l’incapacité de parler en kabyle pour différentes raisons (non maitrise, incapacité physique) d’interagir avec des kabylophones via la parole.

  2. Un moteur speech2text: Il permettra d’interagir avec les machines en leur fournissant de la voix en kabyle et la machine pourra le traduire en texte. Hormis les usages courants, ce type d’outils permettra aussi aux personnes dans l’incapacité d’écrire en kabyle pour différentes raisons (non maitrise, incapacité physique) d’interagir avec des kabylophones par l’écrit (emails, rédaction de papier…).

Deux projets parallèles sont lancés par Mozilla pour accompagner Common Voice, et que nous espérons investir très prochainement pour entrainer les données collectées via Common Voice pour intégrer la langue kabyle:

  1. Le projet DeepSpeech: Il fait partie du projet Common Voice. DeepSpeech est un moteur Speech-To-Text (voix->texte) opensource, utilisant un modèle entrainé via les techniques d’apprentissage automatique, il se base sur le document de recherche de Baidu- Scaling up end-to-end speech recognition- accessible sur l’adresse: https://arxiv.org/abs/1412.5567. Le project DeepSpeech utilise le projet TensorFlow de Google pour rendre l’implémentation  plus simple.

  2. Le projet TTS. Le projet TTS (Text 2 Speech – Texte->Voix) a pour objectif de produire un moteur TTS léger mais avec une très grande qualité de synthèse vocale.

Ainsi, nous lançons un appel à toutes les bonnes volontés et en particulier la communauté scientifique/académique pour intégrer ce projet en fournissant des corpus, mais aussi au grand public des quatre coins de la Kabylie pour lire et enregistrer leur voix sur le site Common Voice tout accent confondu.

Les corpus devront respecter les conditions suivantes:

  1. Le corpus consiste en phrases de taille petite et moyenne, ne dépassant pas 10 secondes à la lecture.

  2. Ces phrases devront être construites à partir de ressources libres de droits.

  3. Elles peuvent être issues du langage quotidien, des poèmes, articles de journaux, romans, nouvelles, textes de chansons, proverbes, devinettes, script de films, théâtre,

  4. Ces corpus doivent respecter la syntaxe en usage  dans les écoles et universités en Kabylie.

  5. Ces corpus ne doivent contenir que le langage kabyle.

  6. L’auteur du corpus devra donner ses sources et devra s’identifier: Nom, email et occupation.

  7. Les phrases devront être rédigées sur des fichiers textes encodées en utf8 (Word par défaut gère utf8). Une phrase par ligne.

  8. Les corpus peuvent être envoyés à l’email: belkacem77@gmail.com ou via un Pull Request (insertion) sur le dépôt github : https://github.com/belkacem77/tuddar

  9. Pour enregistrer votre voix en lisant des phrases ou pour participer à la présélection des enregistrements, rendez vous sur l’adresse :  https://voice.mozilla.org/kab.

Une fois collectés, ces corpus seront analysés, vérifiés syntaxiquement. Les doublons seront écartés pour ne pas exposer les mêmes phrases plusieurs fois sur Common Voice.

Ce projet n’a pas pour vocation de produire un outil d’apprentissage phonologique/phonétique pour le kabyle, mais un outil de reconnaissance vocale de grande envergure (taille et qualité) destiné à intégrer les machines.

(*) Mohamed Belkacem est ingénieur informaticien – Consultant ERP et administrateur de la locale kabyle Chez Mozilla

 

Auteur
Mohand Belkacem (*)

 




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La destination Algérie accessible à tous ?

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Addra dénonce

La destination Algérie accessible à tous ?

Les prix excessifs pratiqués par les compagnies aériennes sur les vols internationaux à destination de l’Algérie suscitent depuis de nombreuses années une exaspération latente de la communauté algérienne établie en France.

Mais cette année, ce sont l’indignation et la colère qui ont pris place…Et, c’est compréhensible… En effet, comment peut-on rationnellement justifier qu’un billet aller-retour Paris-Alger puisse coûter jusqu’à 800 euros alors que pour une distance comparable dans d’autres pays d’Afrique du Nord et à une même période, un aller-retour peut être proposé pour la modique somme de 150 euros ? Ou plus encore, qu’un tel prix équivaut à un voyage vers les Etats Unis ou même la Chine ?!

L’amour que porte la communauté algérienne de France pour son pays, l’Algérie, n’est pas à prouver. Mais, pour de nombreux concitoyens, cet amour semble aujourd’hui être « instrumentalisé » par les quelques compagnies aériennes qui se partagent ce marché aérien, si lucratif. Est-ce que cette pratique est de nature à encourager l’attachement des Algériens de l’étranger dont la l’Algerie a tant besoin en périodes difficiles ? « Accessoirement » premières rentrées de devises, nous rappelons ici que les Algériens de l’étranger sont restés fidèles à la destination « Algérie»

L’écart des prix proposé par l’ensemble de ces compagnies aériennes est dérisoire et, de nombreux  citoyens algériens établis à l’étranger vivent de plus en plus mal cette situation…

En effet, la majorité des Algériens vivant en France pour des motifs économiques. Ils restent donc fortement attachés à leur terre, l’Algérie. Or, les prix excessifs pratiqués par les compagnies aériennes privent aujourd’hui de plus en plus de ces citoyens à visiter leur Terre, leur famille, leur défunts…

Les étudiants, les familles nombreuses et les retraités sont les catégories les plus touchées par cette situation. Il est également à relever que, cette hausse des prix des billets en situation estivale exacerbe les tensions, fracture la communauté et détournent nombre de concitoyens vers des destinations voisines en mere  de la méditerranée, privant ainsi l’Algérie d’une source de richesse non négligeable…

Dans ces circonstances, nous sollicitons les  responsables de cette compagnie et des compagnies aériennes « concurrentes » de nous expliquer et de justifier cette politique tarifaire inique et scandaleuse.

L’association ADDRA se joint aux revendications et doléances que nos concitoyens lui transmettent et dénonce fermement cette situation sidérante : elle invite ainsi les compagnies aériennes à appliquer des tarifs convenables pour le consommateur moyen et qui soient résolument enfin justes et équitables pour toutes et tous.

Si la prise en compte des intérêts des voyageurs algériens n’est pas prise en compte, la destination Algérie risque de souffrir d’un  boycott, dont elle aurait encore une fois bien pu se passer

 

Auteur
ADDRA

 




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Ce pouvoir, qui courageux pour réprimer…

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Déclaration du Collectif de coordination et de liaison des démocrate

Ce pouvoir, qui courageux pour réprimer…

Le congrès de la Soummam est un acte fondateur et un moment de rupture entre les progressistes et les conservateurs. Cette rupture à la fois douloureuse, dramatique et nécessaire est remise en cause à la réunion du CNRA qui s’est tenue au Caire en Août 1957 et qui a ouvert les portes à toutes les dérives et régressions nationales.

Cinquante-six ans après le recouvrement de l’indépendance, l’Algérie n’est toujours pas un Etat de droit, juste et égalitaire. La question de l’Etat et de sa refondation demeure fondamentalement posée et le peuple ne choisit toujours pas ses représentants.

Le système politique algérien depuis sa genèse a démontré que l’alternance au pouvoir se fait rarement par la voie pacifique mais par la force militaire et cela pour contrarier et contrecarrer toute velléité à la construction d’une alternative démocratique, progressiste et sociale. Les tenants du pouvoir ont falsifié, pervertie, défiguré et contrefait l’histoire millénaire de notre pays.

Pour les besoins de leur maintien et de leur pérennité, ils ont mis en place les leviers par lesquels l’écrasante majorité du peuple est exclue de la décision et de la participation politique, participation qui se caractérise essentiellement par les fausses bipolarisations du champ politique, artificiellement entretenues.

Le pouvoir et les formes d’organisations politiques actuelles sont finissants et agonisants. La conscience de son personnel politique ne cesse de s’empêtrer dans ses contradictions qui se manifestent faut-il le rappeler par l’aplaventrisme, l’inconsistance, la dépendance et la traitrise.

Ce pouvoir, qui courageux pour réprimer et bastonner le peuple dans ses différentes strates, s’aplatit devant les Occidentaux. Il cède tout à l’extérieur pour tout avoir à l’intérieur. Il croule sous son orgueil, ses dénis, sa démence et sa démesure, à cela s’ajoute une situation politique éminemment complexe qui se greffe, à un contexte économique des plus inquiétants et une conjoncture internationale instable ou l’Occident s’illustre par une politique expansionniste agressive tout azimut.

Le Collectif de Coordination et de liaison des démocrates est dans son rôle quand il rappelle à juste titre que le pouvoir et la classe politique sont sans perspectives, sans boussole et sans visions, et qu’ils attisent donc dans le cœur du peuple, le désespoir et la rancœur. Comment ne pas voir que la misère, le désespoir et l’humiliation constituent un terrain propice et fertile à la montée des extrémistes de tous bords ? Comment ne pas comprendre qu’une Algérie vulnérable et fragile est dans le viseur des appétits voraces de l’impérialisme prédateur international ? Comment ne pas condamner l’Algérie à la régression et à la disparition dès lors qu’il s’agit d’une alliance stratégique du pouvoir conservateur et de l’islamisme politique ?

L’Algérie moderne, démocratique et solidaire ne s’affirmera qu’en réalisant la rupture avec le projet de société archaïque dont l’expression politico-idéologique est l’intégrisme religieux islamiste et une rupture simultanée avec le système qui le nourrit, générateur principal de l’impasse dans laquelle se trouve notre pays.

Ce mouvement de rupture pose une question cruciale, celle de la nécessaire émergence des instruments politiques nécessaires pour regrouper, libérer et opérer la synergie de toutes les forces actives et potentielles, acquises à la modernité et au progrès.

L’urgence et l’exigence de vérité appelle à une solution politique qui passe inéluctablement par le regroupement et l’unification des rangs des progressistes et modernistes, une condition sine qua none pour mettre l’Algérie sur les rails de la modernité et sur l’orbite de l’universalité.

Mustapha Hadni

Porte-parole du CCLD

 




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On l’appelait « el kebch », adieu Lalmas !

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FOOTAISES de Meziane Ourad

On l’appelait « el kebch », adieu Lalmas !

Je n’ai rien à voir avec la chrétienneté. Pas plus avec les Dieux. J’aime, pourtant, les lieux de prière. J’adorais, par exemple, aller me recueillir dans la mosquée d’Hussein-Dey, devenue le lycée Bolkine – qui c’est celui là? – au temps où les musulmans étaient tranquilles.

Désormais, ils sont devenus sauvages. Ils se battent, s’étripent pour un oui, pour un non. pour rien.

Mohamed Aissa, notre ministre du culte, un courageux qui ne sert à rien, ne sait quoi faire face à la curée des radicalistes qui s’arrogent le droit d’occuper les minbars (tribunes) des mosquées. Ils ont perdu la guerre dans les montagnes. Ils l’ont gagnée dans les têtes.

Au lieu de se balader avec des projets et des porte-documents, les Algériens se promènent avec des tapis de prière. La caution de la vertu.

Des années perdues sur les bancs de la pestilentielle école algérienne. Cette école où on apprend aux enfants les affres de l’enfer avant les axiomes mathématiques.

Les parents, incultes, applaudissent. Ils ont toujours tapé dans les mains. Ils ont accepté, sans ciller, l’assassinat de Boudiaf. Ils ont avalé les 500 morts d’octobre 88, les 128 du printemps noir. Les 200 000 de la décennie rouge. Ils ont dansé jusqu’au bout des mille et une nuits qui ont succédé au triomphe des Fennecs face à l’Egypte,  à Khartoum.

Ils s’extasient chaque fois qu’un neveu se marie ou se fait couper la zigounette. L’Algérie est peuplée de danseuses ! Lawlawi ! « Youyous! » 

Criez plus fort, il en restera toujours quelques dictateurs et beaucoup, beaucoup de containers.

Pourquoi la chrétienneté ? parce que , par obligation familiale, voire diplomatique, je me suis retrouvé dans une église de Mayenne pour assister au baptême de Lilas et Gabin, deux anges de cinq et un an. Lové dans les notes et la voix d’Yves Duteil, j’ai vécu une heure d’extase au son de la « chanson du vingtième siècle », « Prendre un enfant par la main ». 

La cérémonie m’a rappelé les transes qui ont accompagné ma première blessure. Lorsqu’enfant, au beau milieu de la guerre d’Algérie,on m’a sectionné le prépuce sous les youyous ! La violence a commencé là. Ce jour là.

Ce samedi de juillet, des huiles saintes et des chants doucereux ont accompagné ces deux petits enfants dans leur entrée en chrétienneté.

Je me souviens, c’est mon sang qui m’a pris par le bras pour rentrer dans l’islam…

Et le foot alors ? L’Angleterre qui n’a pas touché une bille depuis 1966 vient de battre la Suède par 2 buts à 0. Je suis heureux pour les fêtards de Covent Garden. Les Anglais ont tout donné au foot. Ils méritent de se retrouver dans le carré VIP. Et  même sur le toit du monde.

Fernandés qui, il y a deux ans était brésilien, vient d’insuffler un peu d’oxygène à la Russie. Il égalise à la fin des prolongations contre la Croatie. le peuple qui a vaincu le nazisme au prix de 20 millions de morts retrouve son honneur grâce à la tête d’un migrant!

La Russie quitte sa coupe du monde . Elle a perdu aux tirs aux buts contre une vaillante Croatie, sérieux prétendant au sacre final.

La Russie et ses trente et une équipes invitées, les milliers de commentateurs qui se sont noyés dans les seins des poupées russes et de la vodka ont perdu.

Ils ont égaré l’occasion de parler d’Oleg Sentsov. Un cinéaste, originaire de Crimée qui a, tout simplement, défendu sa terre et sa culture, condamné,  en août 2015, à 20 ans de prison. de goulag. Le goulag et la prison, ce n’est pas pareil. Pas du tout la même chose. Oleg, militant assumé des libertés démocratiques, qui fêtera ou ne fêtera pas ses 42 ans , ce 13 juillet, est en grève de la faim depuis le 14 mai 2018.

Il est mourant. Il  est en train de s’éteindre à l’instant où l’on s’apprête à allumer les feux de Bengale pour célébrer le triomphe du futur champion du monde.

Pas un joueur, pas un entraîneur, pas un dirigeant, pas un supporter n’a eu un mot pour lui. Pauvre humanité !

A propos d’extinction, il y en a un qui vient de voir sa bougie mourir.

Hacéne Lalmas, le mythe, le plus grand joueur algérien de tous les temps, un maître du foot, vient de mourir des suites d’un AVC. Il avait 75 ans. Il en a consacré 65 au jeu de ballon. Il était un des meilleurs sinon le meilleur inter droit du monde. Aujourd’hui, on dit relayeur. Il a connu

Pelé,  Garrincha, Yachine, Di Stéfano, Ben Barek… Il a côtoyé et affronté les inventeurs du foot moderne.

Il a commencé sa carrière à l’OMR, le Ruisseau, ce mamelon qui domine le stade du « 20-Août ».

C’est, forcément, un bout de notre mémoire qui part avec lui. Il aurait mérité d’assister à la finale de cette coupe du monde qui va être remportée par…

Sa voix s’est éteinte. Nous n’aurons pas sa réponse. Il nous restera sa magie.

Auteur
Meziane Ourad

 




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Mondial 2018 : La Croatie débarque la Russie et se qualifie en demi-finale

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Football

Mondial 2018 : La Croatie débarque la Russie et se qualifie en demi-finale

La Croatie a encore dû passer par l’épreuve des tirs au but. Au stade Olympique de Sotchi, les hommes de Zlatko Dalic sont venus à bout du pays organisateur, la Russie (2-2, 4 t.a.b à 2).

Cheryshev avait ouvert le score avec une frappe du gauche sous la barre à la 31e minute. Kramaric égalisait de la tête (39e) en reprenant, de près, le centre de Mandzukic. Après une seconde période fermée et crispante, la Croatie a cru décrocher sa qualification en prolongation avec la tête de Vida sur corner (101e) mais Mario Fernandes lui répondait à la 115e sur un coup franc de Dzagoev.

Après un tir au but arrêté de chaque côté par Subasic puis Akinfeev, c’est Mario Fernandes, héros de tout un pays dix minutes plus tôt, qui manque le cadre lors de la troisième tentative russe et offrant la balle de match à la Croatie, convertie par Rakitic.

Auteur
Reuters

 




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