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Le président Bouteflika limoge le général Hamel

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Dernière info

Le président Bouteflika limoge le général Hamel

Abdelaziz Bouteflika a limogé mardi le patron de la Direction générale de la sécurité nationale (DGSN), le général Abdelghani Hamel, a annoncé la présidence, sans fournir les raisons de cette mesure visant un homme considéré comme un potentiel successeur du président algérien.

Le président Bouteflika a « signé ce jour deux décrets, le premier mettant fin aux fonctions de M. Abdelghani Hamel en tant que directeur général de la Sûreté nationale (DGSN) et le second portant sur la nomination de M. Mustapha El-Habiri à la tête de la DGSN », indique la présidence dans un communiqué cité par l’agence de presse APS.

Cette décision inattendue intervient sur fond d’un scandale de trafic de cocaïne qui a éclaboussé de nombreux fonctionnaires dont des magistrats. Des journaux ont fait état de l’implication du « chauffeur personnel » de M. Hamel dans cette affaire.

La DGSN a démenti cette information précisant, dans un communiqué, que la personne mise en cause est « un chauffeur du parc automobile de la direction et non pas le chauffeur personnel du directeur général de la sûreté nationale ».

La police a gagné en influence depuis la nomination à sa tête en 2010 du général Hamel, considéré par des analystes comme un potentiel successeur de M. Bouteflika, au pouvoir depuis 1999.

Né en 1955 à Sabra, près de la frontière marocaine, cet ingénieur en informatique s’est engagé dans la gendarmerie à la fin de ses études. Il a occupé plusieurs fonctions avant de devenir patron de la garde républicaine en 2008 avec le grade de général.

En 2010, il a quitté l’armée et a été nommé à la tête de la DGSN, en remplacement d’Ali Tounsi, tué par un des collaborateurs.

Auteur
Avec AFP

 




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Le successeur de Madjer à la tête des Verts sera un mondialiste

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Football

Le successeur de Madjer à la tête des Verts sera un mondialiste

Deux jours après la décision de la Fédération algérienne de football (FAF) de se passer des services du sélectionneur national Rabah Madjer, les spéculations vont bon train sur l’identité du futur coach des Verts, dont la barre technique fait face depuis deux années à une instabilité criarde.

Une certitude : le successeur de Madjer sera un étranger. La FAF s’est mis à l’évidence de l’échec de l’option locale représentée par l’ancien capitaine de la sélection à la Coupe d’Afrique des nations CAN-1990, qui avait succédé en octobre 2017 à l’Espagnol Lucas Alcaraz, héritant d’une situation difficile suite à l’élimination de l’Algérie de la course pour la Coupe du monde 2018 en Russie.

En confiant les rênes de l’équipe à Madjer, la FAF avait rompu avec le technicien étranger, mais cette décision s’est avérée finalement infructueuse, puisque les Verts ont « complètement perdu leur football », estiment unanimement les observateurs.
« Nous allons engager un technicien qui a fait ses preuves sur le plan continental.

Hervé Renard (sélectionneur du Maroc, ndlr) et Vahid Halilhodzic (libre) ont un profil intéressant et peuvent répondre à nos attentes, ils figurent dans notre liste. Le Portugais Carlos Queiroz (sélectionneur de l’Iran, ndlr) reste un entraîneur expérimenté et de métier », a déclaré Zetchi, peu après la fin de la réunion du Bureau fédéral tenue dimanche au Centre technique national de Sidi-Moussa (Alger). 

Elu à la tête de la FAF le 20 mars 2017, le président Kheïreddine Zetchi a déjà consommé deux sélectionneurs en 15 mois. Il a reconnu avoir échoué à trouver l’entraîneur idéal capable de mener les Verts à bon port.

« J’avoue que nous n’avons pas réussi à trouver le sélectionneur idéal pour cette équipe. Maintenant, nous devons tourner cette page, j’appelle les joueurs à s’impliquer davantage quel que soit l’identité du futur coach et à travailler avec la volonté de créer un nouvel état d’esprit », a-t-il ajouté.

Cette fois-ci, la FAF veut bien mettre le paquet pour engager un entraîneur d’envergure mondiale capable de « réanimer » un groupe en proie au doute. Le profil recherché par Kheïreddine Zetchi est celui de quelqu’un qui a un long vécu sur le plan africain, un critère important dont ne disposait pas Madjer.

« Nous devons trouver le profil que nous recherchons, c’est-à-dire quelqu’un avec un vécu en Afrique. Il y a un Mondial qui se déroule actuellement en Russie, je pense que l’idéal est d’attendre le fin du premier tour pour dresser une short-list de techniciens susceptibles de prendre en charge l’équipe nationale », a fait savoir Zetchi.
Une chose est sûre, le successeur de Rabah Madjer sera connu « d’ici à la fin du mois de juillet prochain », selon Zetchi, qui espère dénicher cette fois-ci celui qui permettra aux Verts de renouer avec les bons résultats, eux qui restent sur quatre défaites de suite en amical sous la conduite de l’ancien joueur de Porto.

Le futur sélectionneur aura alors environ un mois pour préparer la prochaine sortie en déplacement face à la Gambie à Banjul prévue en septembre, dans le cadre de la 2e journée (Gr. D) des qualifications de la CAN-2019 dont la phase finale aura lieu au Cameroun.

Le départ de Madjer, dont c’était le quatrième passage à la tête de l’équipe nationale après 1994-1995, 1999 et 2001-2002, confirme l’instabilité criarde à la barre technique du « Club Algérie », qui a vu la succession de pas moins de quatre techniciens en l’espace de deux années seulement : le Serbe Milovan Rajevac (juin 2016 – octobre 2016), le Belge Georges Leekens (octobre 2016 – janvier 2017), l’Espagnol Lucas Alcaraz (avril 2017 – octobre 2017) et donc Madjer (octobre 2017 – juin 2018).

Trois techniciens étrangers et un local ont tous échoué dans leur mission, ce qui a poussé les observateurs à soulever moult interrogations sur le vrai problème dont souffre cette équipe nationale qui a, dans un passé récent, procuré tant de joie à tout un peuple.

 

Auteur
APS

 




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L’opérateur de téléphonie Ooredoo s’offre Messi pour une publicité !

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Promotion

L’opérateur de téléphonie Ooredoo s’offre Messi pour une publicité !

S’il l’étoile du football argentin, Lionel Messi, ne brille pas dans le mondial russe, ses affaires prospèrent un peu partout. En Algérie, l’opérateur téléphonique Ooredoo a fait appel à Lionel Messi, qui a prêté son image à un publicité aux côtés de de l’ancien capitaine des Fennecs Madjid Bougherra. 

 

 

 




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La Fondation Matoub-Lounès appelle à la vigilance à la réouverture de l’enquête

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20 ans après le lâche assassinat du « Rebelle »

La Fondation Matoub-Lounès appelle à la vigilance à la réouverture de l’enquête

La fondation Matoub Lounès a rendu public le communiqué suivant à l’occasion des 20 ans de l’assassinat du chanteur.

« 25 juin 1998 – 25 juin 2018

« Neḥsa assen mi ara tefru

Ad tt-ɣelten wid tt-iceɛlen

Ma d wid yewwin deɛewessu

Lefreḥ-is ur s-ḥeddren »

Matoub Lounès

Vingt ans après l’attentat qui a coûté la vie au barde kabyle, algérien, amazigh, au chantre des lumières et de la liberté, la vérité est toujours occultée.

Qui a tué Matoub Lounès ? Qui sont les commanditaires ? Pour quel objectif ?

Impuissante à établir les faits dans le respect des lois et des principes fondamentaux du droit, la justice sous influence a servi d’écran de fumée aux manipulations de l’ombre qui ont instrumentalisé la violence dans les luttes claniques du sérail. Une instruction bâclée. Une reconstitution du crime dans laquelle le ridicule le dispute à l’approximation. Des témoins clés jamais convoqués.

Deux suspects en détention préventive pendant de longues années serviront de boucs émissaires dans une sinistre parodie judiciaire ; sans preuve de culpabilité, ils ont été condamnés, en juin 2011, à 12 années de réclusion criminelle. La pitoyable mise en scène visait à tourner la page d’un crime politique qui n’a pas livré ses secrets, classer le dossier, et assurer ainsi l’impunité aux assassins et à leurs commanditaires.

Pour la Fondation Matoub Lounès, pour la famille du rebelle, pour l’opinion publique, la Justice n’a pas été rendue. A la lumière des derniers rebondissements, notamment les déclarations d’un célèbre chanteur qui affirme être  » arrivé sur les lieux du crime une dizaine de minutes après l’attentat « , la justice, d’ordinaire si prompte à s’autosaisir dans des délits mineurs touchant les dignitaires du régime, est restée silencieuse. La réouverture du dossier dans la transparence et le respect des procédures légales s’impose comme une exigence du droit et de la morale.

Du fond de sa tombe, Matoub Lounès nous interpelle pour lui rendre justice en révélant enfin la vérité.

Pour sa famille, pour la Fondation qui porte son nom, pour la jeunesse qui pleure encore celui qui est resté son guide, son repère, et son recours dans les moments de détresse, cette quête de vérité et de justice ne vise pas à étancher une soif de vengeance ; elle tend à dresser une barrière morale contre les criminels de l’ombre qui, pour de misérables calculs politiciens, ne reculent devant aucune provocation, même au prix d’un effroyable bain de sang.

Notre jeunesse, admirable par sa détermination et son courage, marche sur les pas de Matoub Lounès, vers son émancipation dans la liberté et la dignité ; elle ne doit pas être sacrifiée dans des manœuvres d’arrière-garde contraires à ses aspirations qui, derrière des slogans en apparence respectables, tentent de l’entrainer vers l’irréparable.

Au moment où de graves menaces pèsent sur la Kabylie, qui risque, une fois de plus, une fois de trop, d’être agressée pour faire diversion dans la sourde guerre de succession qui fait rage entre les clans du pouvoir, la Fondation Matoub Lounès appelle à la vigilance et à la lucidité.

Trop de sang a coulé.

Trop de larmes peinent à sécher.

La Fondation Matoub Lounès appelle à la poursuite de la lutte pacifique, dans la diversité de nos convictions et le respect de notre éthique ancestrale, pour perpétuer le message du rebelle, promouvoir notre langue et notre culture, défendre notre dignité, élargir les espaces de liberté menacés par la répression du pouvoir et les provocations des aventuriers qui tendent à la justifier.

Avec Nna Aldjia, dont le cœur brisé n’arrive pas à faire le deuil de Lounès ;

Avec les mères inconsolables des 128 martyrs du Printemps noir ;

Avec les familles des victimes du terrorisme sommées de taire leur douleur et réduites au silence par une « réconciliation » frelatée ;

Avec toutes les mères qui pleurent encore les fruits de leurs entrailles fauchés à la fleur de l’âge ;

Avec toutes celles et tous ceux qui ont la Kabylie résistante chevillée au cœur, et qui n’ont pas renié l’espoir d’une Algérie plurielle, patrie de Abane Ramdane, Larbi Ben M’hidi, Tahar Djaout, Mouloud Mammeri, Kateb Yacine, Saïd Mekbel, Nabila Djahnine et de tant d’autres rebelles lumineux ;

Nous disons :

– Non à la répression qui menace notre liberté, et aux agressions récurrentes contre son expression libre et pacifique !

– Non à l’instrumentalisation de la Kabylie dans des luttes claniques qui ne la concernent pas !

– Non aux aventuriers et aux manipulateurs de l’ombre qui tentent d’entrainer notre jeunesse vers l’irréparable et le chaos !

– Vérité et Justice pour Matoub Lounès !

Taourirt Moussa, le 24 juin 2018.

 




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Le pétrole au centre de luttes entre les milices rivales en Libye

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Conflit

Le pétrole au centre de luttes entre les milices rivales en Libye

La Libye s’enfonce un peu plus dans la crise avec un nouveau bras de fer entre autorités politiques rivales autour du contrôle des terminaux pétroliers et de la gestion des revenus de l’or noir, loin des engagements pris en mai à Paris.

Déchirée par une lutte de pouvoir acharnée et plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est dirigée par deux entités rivales: le gouvernement d’union nationale (GNA), issu d’un processus onusien et reconnu par la communauté internationale, basé à Tripoli, et un cabinet parallèle installé dans l’Est.

Ce dernier et soutenu par l' »Armée nationale libyenne » (ANL), force paramilitaire autoproclamée dirigée par le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est du pays, qui tente désormais de s’emparer de la gestion des pétro-dollars, la source majeure de revenus.

Dans un profond geste de défiance, M. Haftar a annoncé lundi que toutes les installations sous le contrôle de son « armée » seraient remises à la Compagnie nationale du pétrole du gouvernement parallèle basé dans l’est, au risque d’approfondir les divisions.

L’ANL contrôle notamment les quatre terminaux du Croissant pétrolier (nord-est), en plus du port de Hariga, à Tobrouk, près de la frontière égyptienne, par lesquels l’essentiel du pétrole libyen est exporté.

Jusqu’ici, ces sites sont gérés par la Compagnie nationale de pétrole (NOC) du GNA, basée à Tripoli, chargée aussi des exportations conformément à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.

 « Action en justice » 

Mardi, la NOC de Tripoli a ainsi fustigé la décision M. Haftar en soulignant que toute exportation de brut de la part des autorités parallèles serait « illégale ».

Ces tentatives « échoueront comme elles ont échoué par le passé », a clamé dans un communiqué Mustafa Sanallah, le patron de la NOC, en arguant que « les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU sont très claires ».

« Les installations pétrolières, la production et les exportations doivent demeurer sous le contrôle exclusif de la NOC (de Tripoli) et sous la seule supervision du GNA », a-t-il prévenu.

La NOC a par ailleurs adressé une mise en garde aux entreprises contre la signature de « contrats d’achat de pétrole auprès d’institutions parallèles ». « La NOC intentera une action en justice contre eux », a promis M. Sanallah.

Le gouvernement parallèle basé dans l’est a de son côté affirmé s’engager à assurer une « répartition équitable des revenus du pétrole » et à « respecter tous les contrats (…) avec les parties étrangères ».

La Libye exporte du pétrole partout dans le monde, en particulier en Europe. Les Etats-Unis et la Chine figurent aussi parmi les clients les plus fidèles.

Les revenus du brut ont été gérés jusqu’ici par la Banque centrale dépendant du GNA et basé à Tripoli, qui se charge des versements des salaires des fonctionnaires dans tout le pays, y compris dans les régions sous contrôle des autorités parallèles.

Chacun des deux camps rivaux dispose de sa banque centrale, de sa « compagnie nationale » de pétrole (NOC) et de son agence de presse officielle.

« Aucune contrepartie » 

Pour justifier la décision controversée du maréchal Haftar, son porte-parole Ahmed al-Mesmari a affirmé que des groupes armés rivaux et « terroristes » étaient « financés » par le pétrole, une allusion aux forces d’Ibrahim Jadhran et à leurs alliés, qui ont attaqué mi-juin les terminaux de Ras Lanouf et al-Sedra. 

M. Jadhran commandait les Gardes des installations pétrolières (GIP) chargés de la sécurité du Croissant pétrolier. Il avait réussi à bloquer les exportations de pétrole de cette région pendant deux ans, avant d’en être chassé en septembre 2016 par l’ANL.

Fin mai, le président français Emmanuel Macron avait réuni à Paris les principaux protagonistes de la crise libyenne, dont Khalifa Haftar et le chef du GNA, Fayez al-Sarraj, et obtenu un engagement sur des élections en décembre et l’unification des institutions.

Par sa dernière décision, le maréchal Haftar a « manqué une excellente occasion d’agir dans l’intérêt national », et « tourné le dos » aux engagements de Paris, a toutefois jugé mardi le patron de la NOC à Tripoli.

Lundi, le porte-parole de l’homme fort de l’est libyen avait lui déploré que l’ANL n’ait reçu « aucune contrepartie » à sa protection, depuis 2016, des sites pétroliers, malgré la perte de dizaines d’hommes, d’équipements et des munitions en repoussant plusieurs attaques sur le Croissant pétrolier.

« Nous n’avons eu le moindre dinar de la part de la NOC », avait-il relevé, réclamant implicitement que l’ANL perçoive une part des richesses pour « recruter, acheter des armes et des équipements ».

L’ONU impose depuis 2011 un embargo sur les armes en Libye mais les principaux protagonistes du conflit, contournent régulièrement l’interdiction.

Auteur
AFP

 




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Le port du short interdit, décrète le maire d’El Aouana (Jijel)

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Polémique

Le port du short interdit, décrète le maire d’El Aouana (Jijel)

 Circulez il n’y a rien à voir ! Le très rigoriste président de l’auguste assemblée populaire d’El Aouana a décidé l’interdiction du port du short dans sa ville. 

« Il est interdit de se promener en short en ville, dans les zones résidentielles ainsi que dans les institutions et administrations publiques tout au long de la saison estivale de l’année 2018 », stipule le premier article de l’arrêté communal signé par le Président de l’APC d’El Aouana et daté du 24 juin. 

Les touristes de cette petite ville balnéaire sont avertis. Des sanctions peuvent tomber sur tout  étourdi ou contrevenant ! Aussi, l’article 3 missionne sérieusement « le secrétaire général de la mairie et le commissaire de police chef de sûreté de la daïra d’El Aouana et le chef de la brigade territoriale de la gendarmerie nationale d’El Aouana d’appliquer le contenu de cette décision ».

Arrêté

Auteur
La rédaction

 




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Alger l’intelligente, fanfaronne le wali Zoukh

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Débat

Alger l’intelligente, fanfaronne le wali Zoukh

Tous les startups mènent à Alger. D’Alger la blanche, à Alger l’intelligente dit notre wali. Blanche, c’est vrai, il fût un temps; puisqu’El-Bahdja  a naturellement suivi le mouvement de toutes ces femmes qui portaient le ‘’hayk’’ blanc, jusque dans les années 70.

Aujourd’hui, nos gouvernants désirent qu’Alger garde son costume blanc, bien que noirci, quelque peu, par les temps qui passent, et la  veulent plus que jamais intelligente aussi. Si telle est la nécessité, les politiques doivent donc bien poser le problème (quoi, pourquoi et comment), convaincre de l’opportunité et propager et accélérer la réflexion. Monsieur Zoukh (wali d’Alger), nous a informés de l’organisation d’un séminaire des Smart Cities, les mercredi 27 et jeudi 28 juin prochain. Heureux qui comme Ulysse, Abdelkader Zoukh s’est empressé de parler de la présence de plus de 40 États et 15 institutions de renommée mondiale dans le domaine technologique, à ce séminaire. C’est selon lui, 4000 experts nationaux et étrangers dans le domaine des TIC et des startups qui sont attendus. La fête sera donc si grande, éblouissante et en couleur. Rien ne sera  négligé et tous les moyens seront mis de la partie, y compris ‘’internet que ne sera pas coupé cette fois-ci’’, pour la réussite de cet événement.

Oui, l’idée est certainement bonne. Se pose cependant la question de sa concrétisation. Est-elle prioritaire pour une ville comme Alger, qui a dû, pourtant, couper internet à ses concitoyens, pour sécuriser l’examen du bac ? Est-elle prioritaire dans une ville où les agents d’hygiène doivent faire face à un volume de déchets ménagers de plus de 300 tonnes/jour et à l’incivisme d’une majorité des citoyens? Est-elle possible dans une ville où le taux de criminalité (6.5%), est le plus élevé de toutes les autres villes du pays?  Est-elle possible dans un pays classé à la 153ème  position mondiale des pays selon leur taux d’accès à internet? Est-elle possible dans une ville qui enregistre des coupures d’électricité (au moins une fois par trimestre)? Autant de questions qui nécessitent des réponses claires et convaincantes.

 Ajouter à cette absence de paiement par cartes de crédit et à celle du recours à l’usage de chèques, la boucle est alors bouclée. Il nous sera donc très difficile de transformer une ville folle et malade en ville intelligente. Posons un peu nos pieds sur terre; les temps ont changé et nous avions suffisamment chuté. ‘’Nous avions battu la RFA en 1982 et nous avons été bel et bien battus par le Cap-Vert en 2018’’.

Que Monsieur le wali sachez que ce genre de projet ‘’ville intelligente’’ nécessitera pour sa concrétisation la participation et l’implication de plusieurs secteurs d’affaires de la ville, la mobilisation des équipes de travail, multidisciplinaires,  pour stimuler l’innovation et la création collaborative ainsi que la volonté politique de faire participer les citoyens, l’administration et les acteurs économiques. Ce n’est donc pas chose aisée.

Il y a bien des villes intelligentes aujourd’hui à travers le monde (Montréal, Tokyo, Vancouver, Munich,  Copenhague, Paris etc.). Si elles sont arrivées à ce stade, c’est grâce, d’une part au travail et à la fermeté des autorités et des responsables, à tous les niveaux et de tous les secteurs d’activité; et d’autre part, à la transparence et à la disponibilité de l’information fiable.

Avez-vous vraiment cette ambition de faire d’Alger la ville intelligente M. le wali ? Y a-t-il sincèrement une volonté politique pour ce projet? Ou c’est juste pour la galerie, la façade ou un tout autre calcul malsain ?  Nous avons assez gaspillé d’euros, de dollars et de temps, à faire du bruit pour rien! Vous nous aviez assez amusé et détourné des vrais problèmes qui conditionnent l’avenir du pays M. le wali !

La ville intelligente est certes importante aux yeux des Algériens, qui en sont conscients du coût que ce projet nécessitera. Nous comprenons que la ville intelligente, si concrétisée, s’observe et nous observe, apprend et réagit à partir de données numériques. Elle sera à notre service et nous facilitera la tâche. C’est un robot multifonctionnel au service de tous les citoyens et de n’importe quel citoyen (femme, homme, handicapé, sourd ou muet, étudiant, commerçant, touriste etc.).  Vous nous aimez à ce point et vous y tenez malgré tout ?

Nous vous rassurons des bienfaits de la ville intelligente et nous vous assurons de notre soutien à aller de l’avant. La ville intelligente c’est surtout une gestion plus efficiente et démocratique au bénéfice des usagers et de la collectivité et c’est aussi un gain économique sans commune mesure. La ville intelligente ‘’smart city’’ c’est le rêve de chaque algérien et chacun voudra que ce soit sa ville qui en sera la candidate et pourquoi pas la première ville modèle du genre, dans le pays. Pour d’autres algériens, les startups, c’est valable aussi pour son patelin ‘’un smart village’’ qui souhaite s’engager dans une transition numérique et sociétale dans un but d’émancipation et de participation citoyenne : Et si, en lieu et place d’Alger, qui s’accapare souvent la part du lion, vous donniez la chance à une autre ville ou village, c’est peut-être une idée intelligente aussi. Bouira, Béjaia, Mostaganem, Blida, Adrar, Bechloul, Fardjioua, Ouadhias ou encore Bordj-Badji-Mokhtar, Jijel, etc. peuvent elles aussi devenir des villes intelligentes… La smart city, c’est aussi une petite ville, avec moins de tracasseries pour sa réalisation et une bonne expérience pour un début.

Regardez alors, M. le wali un peu plus loin d’Alger. L’Algérie c’est aussi ces  milliers de villes, de villages et de lieux-dits qui ont vraiment besoins d’aide et de considération.  

Auteur
Ahcène Moussi, économiste au Canada.

 




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Le président Bouteflika évacué à Genève pour un « contrôle médical »

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Dernière info

Le président Bouteflika évacué à Genève pour un « contrôle médical »

Le président Bouteflika a été transféré lundi 25 juin à Genève en Suisse pour un contrôle médical, a annoncé le HuffPost Algérie. Plusieurs heures après la publication de cette information, aucune source officielle n’est venue démentir ni confirmer cette évacuation médicale du président vers la Suisse. 

Les mêmes sources assurent par ailleurs que les contrôles médicaux que doit subir le président Bouteflika sont “routiniers”.

Faut-il rappeler que le président Bouteflika (81 ans) était suivi ces dernières années dans une clinique grenobloise par le docteur Jacques Monségu, son cardiologue. 

La dernière sortie du président remonte au 15 mai dernier quand il est allé visiter la fin des travaux de l’une des ailes de la grande mosquée d’Alger. Depuis, on ne lui connaît plus aucune apparition, laissant ses ministres combler le vide présidentiel.

Auteur
La rédaction

 




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Tayeb Louh pointe l’implication de personnes dans des faits liés à la corruption

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Affaire de la cocaïne du port d’Oran

Tayeb Louh pointe l’implication de personnes dans des faits liés à la corruption

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Tayeb Louh a affirmé lundi, à Alger, que l’enquête instruite dans l’affaire de saisie de plus de 700 kg de cocaïne au port d’Oran avait révélé l’implication de plusieurs personnes dans des faits liés à la corruption et de pots-de-vin versés en contrepartie de facilitations.

En marge de l’adoption du projet de loi fixant les modalités d’application de l’exception d’inconstitutionnalité, M. Louh a indiqué que la saisie de certains appareils électroniques, téléphones portables et cameras de surveillance, dans le cadre de l’enquête instruite dans l’affaire de saisie, fin mai dernier, d’une quantité de cocaïne au port d’Oran a révélé l’implication de certaines personnes dans des affaires de corruption.

L’enquête préliminaire s’est soldée par le défèrment de suspects devant la justice pour corruption et pots-de-vin versés en contrepartie de facilitations au profit du principal accusé dans l’affaire de cocaïne, mais dans le cadre d’une autre mission et d’une autre activité (promotion immobilière).   

Auteur
APS

 




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Mondial-2018: Espagne-Russie et Portugal-Uruguay en 8es de finale

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Football

Mondial-2018: Espagne-Russie et Portugal-Uruguay en 8es de finale

L’Espagne, après son nul (2-2) contre le Maroc, termine en tête du groupe B et affrontera la Russie en 8e de finale du Mondial-2018, tandis que le Portugal, champion d’Europe en titre, défiera dans un choc l’Uruguay après son match nul contre l’Iran (1-1).

La Russie, pays hôte battu plus tôt par l’Uruguay (3-0), termine 2e du groupe A derrière l’Uruguay, qui finit avec trois victoires et neuf points.

Huit équipes (Russie, Uruguay, France, Croatie, Angleterre, Belgique, Espagne, Portugal) sont qualifiées pour les 8e de finale de la Coupe du monde, que ne disputeront pas l’Arabie saoudite, l’Égypte, le Maroc, le Pérou, le Costa Rica, le Panama, la Tunisie, la Pologne et l’Iran.

Poule A:

Qualifiés: Uruguay et Russie

Éliminés: Arabie saoudite et Egypte

Poule B

Qualifiés: Espagne et Portugal

Éliminé: Iran et Maroc

Poule C

Qualifié: France

Éliminé: Pérou

Prochains rendez-vous (mardi): France – Danemark et Australie – Pérou

Poule D

Qualifié: Croatie

Éliminé: aucun

Prochains rendez-vous (mardi): Islande-Croatie et Argentine-Nigeria

Poule E

Qualifié: aucun

Éliminé: Costa Rica

Prochains rendez-vous (mercredi): Serbie – Brésil et Suisse – Costa Rica

Poule F

Qualifié: aucun

Éliminé: aucun

Prochains rendez-vous (mercredi): Mexique – Suède et Corée du Sud – Allemagne

Poule G

Qualifiés: Angleterre et Belgique

Éliminés: Tunisie et Panama

Prochains rendez-vous (jeudi): Panama – Tunisie et Angleterre – Belgique

Poule H

Qualifié: aucun

Éliminée: Pologne

Prochains rendez-vous (jeudi): Sénégal – Colombie et Japon – Pologne

Auteur
AFP

 




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