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« La veille de son assassinat, Lounès Matoub était anxieux », se souvient Aomar Mohellebi

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Hommage au Rebelle

« La veille de son assassinat, Lounès Matoub était anxieux », se souvient Aomar Mohellebi

La veille de l’assassinat de Matoub Lounès, Aomar Mohellebi, qui était à l’époque journaliste au quotidien Liberté, avait passé quelques heures avec le Rebelle.

Le jeune journaliste de Boudjima reste, à ce jour, très marqué par cette rencontre. « La plus importante » de toute sa carrière journalistique et de sa vie, concède-t-il. En ce 24 juin 1998, la journée était « caniculaire », se souvient Aomar.  « Je suis arrivé devant la maison de Lounès en fin de matinée. Je l’ai attendu à l’extérieur jusqu’à ce qu’il m’ouvre la porte du garage, où il gare sa voiture et il m’a accueilli chaleureusement comme à son habitude », raconte Aomar, qui précise que Matoub Lounès ouvrait toujours la porte de sa maison aux visiteurs et même aux inconnus. « Il était humble », se rappelle-t-il.

« Au moment où nous entrons, il y avait sa femme Nadia et leur chien, un berger allemand, appelé Walf ou Wolf. Il y avait son dernier album, non encore édité, qui était diffusé à fond dans le salon. Nous prîmes des cafés noirs », poursuit Aomar. Là le journaliste s’arrête pour marquer le souvenir. « Matoub Lounès était dans un état d’esprit perturbé ce jour-là, comme anxieux… Je ne sais pas combien il a fumé, mais durant toute notre rencontre, la cigarette n’a pas quitté ses lèvres », précise Aomar, ce qui laisse comprendre que Matoub Lounès était effectivement perturbé la veille de son assassinat.

Pourquoi ? Avait-il reçu des menaces ? Avait-il des indices ? Sentait-il que quelque chose ne tournait pas rond. Aomar Mohellebi ne le sait pas. « Il n’a pas parlé, contrairement à ses habitudes », explique le jeune journaliste. « Il m’a fait écouter toutes les chansons du nouvel album. Après chaque chanson, j’exprimais mon émerveillement, il me répondait à chaque fois que la suivante est encore meilleure, avec une ferme conviction », se souvient Aomar. Le journaliste reste marqué par cette journée, il répète qu’il n’oubliera jamais ces moments qu’il avait passés avec « l’artiste le plus populaire et le plus emblématique en Algérie ». Il fera remarquer que « quelque chose taraudait l’esprit de Lounès ». Il poursuit : « Lounès avait l’air très pensif, absent. Parfois il n’y avait que son corps qui était là. D’ailleurs je n’ai jamais vu Matoub comme ça, lui qui, d’habitude, plaisantait et parlait beaucoup aussi du moins avec moi ».

Aomar Mohellebi poursuit son récit : « On a quitté sa maison, il m’a accompagné avec sa voiture à Tizi Ouzou. Tout au long du trajet, il n’a pas parlé beaucoup et il a aussi mis la nouvelle cassette qui allait être la dernière. Mais il a insisté pour qu’on écoute plutôt la chanson « Lettre ouverte au… », elle était la plus importante à ses yeux », fera remarquer Aomar, qui a de mal a retenir son émotion à l’évocation de cette journée.

« Une fois arrivés à Tizi-Ouzou, je suis descendu de sa voiture au carrefour du 20-Avril, actuellement la Tour. Nous nous sommes donné rendez-vous pour vendredi 26 juin au Bâtiment-Bleu, où il avait l’habitude de venir prendre un verre. Nous avions l’intention d’enregistrer une interview, car je n’avais pas pris mon enregistreur cette fois-là. Il m’a aussi ajouté que le lendemain donc jeudi, il lui était impossible de me rencontrer car il avait invité ses belles-sœurs à un déjeuner en ville… Voilà c’était la dernière fois que je le voyais. On ne s’est plus revu », raconte Aomar.

Image retirée.

Auteur
Abdenour Igoudjil

 




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Arrestations de dix individus de l’ultra-droite soupçonnés de vouloir attaquer des musulmans

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France

Arrestations de dix individus de l’ultra-droite soupçonnés de vouloir attaquer des musulmans

 Dix personnes liées à l’ultradroite radicale ont été interpellées samedi soir dans toute la France par les services antiterroristes dans le cadre d’une enquête sur un projet d’attaque ciblant des musulmans, a appris dimanche l’AFP de sources judiciaire et proches de l’enquête.

Les suspects avaient « un projet de passage à l’acte violent aux contours mal définis à ce stade, ciblant des personnes de confession musulmane », a précisé une des sources proches de l’enquête. 

Les surveillances de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont montré qu' »ils étaient organisés et en lien pour éventuellement commettre des actions violentes contre des cibles présumées en lien avec l’islam radical », a indiqué une autre source proche de l’enquête. 

L’enquête devra déterminer le degré d’avancement et de maturité du projet.

Les échanges interceptés par la DGSI montrent qu’ils voulaient se procurer des armes. Et au cours de différentes perquisitions, des armes ont été saisies, selon cette même source.

Ces interpellations ont été menées samedi soir par des policiers, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte à Paris le 14 juin du chef d' »association de malfaiteurs terroriste criminelle », a indiqué une source judiciaire.

Parmi les 10 arrestations, deux se sont déroulées en Corse, notamment à Ajaccio, a précisé une source proche de l’enquête.

Auteur
Avec AFP

 




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Le discours tangentiel d’Ouyahia

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Hydrocarbures, opposition et 5e mandat

Le discours tangentiel d’Ouyahia

A la question des journalistes lors de sa conférence de presse tenue jeudi s’il lui arrivait de rencontrer le président de la république, le secrétaire général du RND, changea de casquette pour redevenir chef de gouvernement en empruntant la tangente. « Est-ce qu’il y a un pays où le Premier ministre ne rencontre pas le président ? Pas au point de prendre un café avec lui, ce n’est pas dans les usages», dit-il, «mais on travaille tous sous ses instructions». Or tout le monde travaille avec lui par instructions interposées. C’est une situation inédite, jamais dans les pays du monde entier, même dans les régimes les plus dictatoriaux, un leader politique ne s’adresse pas directement à son peuple en leur parlant les yeux dans les yeux.

L’Algérie vient ainsi de créer un précédent qui s’inscrira dans l’histoire présidentielle dans le monde. Maintenant si comme le fait Ouyahia à chacune de ses sorties, il fait allusion à Franklin Delano Roosevelt, il fut photographié seulement deux fois en fauteuil roulant, pourtant  assis comme il était, parce que  paralysé, il mit fin à la prohibition, sortit les Etats-Unis de la crise économique et vint au secours de l’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale sans jamais se lever.

Ce n’est pas le cas aujourd’hui de Bouteflika qui à chaque sortie dont la dernière lors de l’inauguration de la mosquée Ketchaoua et la bouche du métro où il paraissait extrêmement affaibli. Maintenant là où Ouyahia pourrait voir juste, est que ce ne sont pas les ambitions des uns et des autres qui peuvent ramener un changement du système mais c’est un projet de société qui le fera sans aucun doute. Il se trouve malheureusement que les courants politiques ne travaillent en ce sens mais se focalisent sur le énième mandat au lieu de travailler en équipe soudée sur une alternative crédible.  

Après analyse de la situation, seraient- ils arrivés à la conclusion que le champ politique est fermé et quel que soit le candidat qui y participe, il ne représente que lui-même ou perpétuera ce qui existe déjà. De nombreux parmi eux donnent l’impression de participer soit pour forger une expérience soit pour acquérir une popularité. Plus la présidentielle prend cette tournure, plus on crédibilise au sein de la masse populaire le cinquième mandat, non pas mandat pour Bouteflika lui-même mais  pour un système qui le connaissent depuis l’indépendance. Les citoyens censés penseront qu’il est préférable de continuer avec un système qu’on connaît que de s’aventurer avec des candidats virtuels.

Désormais, les états-majors des opposants semblent prendre le programme d’un futur président comme une simple feuille de route quinquennale. Très peu d’entre eux s’apprêtent à débattre sur les grandes questions stratégiques comme la tendance démographique de l’Algérie, l’alternative aux hydrocarbures, la transition énergétique, la politique industrielle, de l’emploi, de l’habitat, du tourisme etc. Mais tous et sans exception croient que l’aisance financière permettrait de diversifier l’économie nationale et de remettre les gens au travail pour un réel décollage économique qui n’a pas pu avoir lieu jusqu’à présent. Or, cette approche n’est pas évidente pour au moins deux raisons :

S’ils comptent sur le partenariat hors hydrocarbures avec des étrangers, le capital international a montré son fort attachement à son but même et qui consiste à maximiser le profit. Les entreprises étrangères n’investissent que dans les secteurs à forte croissance pour la partager avec les algériens. Elles ne laisseront rien en contrepartie. Même si les chiffres avancés ici et là restent discutables, ces entreprises ont transféré plus qu’elles ont investi. Ceci vient de la déclaration du candidat Bouteflika lui-même lorsqu’il était en forme lors de son discours en juillet 2008 et qu’il faudrait prendre comme une consigne.

-La diversification est avant tout un état d’esprit, une forme de capitalisation et d’encrage d’un savoir et d’un savoir-faire, fruit de ce partenariat. Elle dépend donc des hommes et des femmes au travail et du développement de leur curiosité et de leur créativité. Or, la réorientation de l’économie nationale du début des années 80 qui a rendu vains les sacrifices de deux décennies,  suivie juste après octobre 88 par le «tripotage» successif du secteur industriel sans stratégie ni objectifs précis, ont abouti à une importante « entropie » du système social. Aujourd’hui, on se trouve désormais en face d’une population active jeune et pleine d’énergie. Cette énergie est utilisée ailleurs que dans le sens de l’intérêt général qui devrait coïncider avec celui de la nation.

 

Auteur
Rabah Reghis

 




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La Banque d’Algérie fait marcher la planche à billets

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Finances

La Banque d’Algérie fait marcher la planche à billets

La Banque d’Algérie a déclaré avoir fait fonctionner jusqu’en mars dernier la planche à billets pour créer 3.585 milliards de dinars de monnaie, soit environ 26 milliards d’euros. Dans un rapport cité par le Journal officiel, elle a précisé que cette émission s’inscrivait dans le cadre d’un plan quinquennal approuvé par les parlementaires.

Jusqu’au 31 mars dernier, la Banque d’Algérie a procédé à l’émission de billets. Elle a confirmé dans son rapport mensuel, cité par le Journal officiel, qu’elle avait émis avant la fin du mois de mars 2018 un total de 3.585 milliards de dinars, soit près de 26 milliards d’euros. Cette émission s’inscrit dans le cadre d’un plan quinquennal de recours à la planche à billets qui a été approuvé par les parlementaires en septembre dernier afin de financer la dette publique, d’éviter une cessation du versement des salaires et pensions aux fonctionnaires et retraités et de relancer les projets à court de financement.

En effet, les besoins du Trésor public algérien en financement sont très lourds cette année. Selon le ministre algérien des Finances, Abderrahmane Raouya, si l’année dernière ils s’étaient chiffrés à 570 milliards de dinars (environ 4,1 milliards d’euros), ces besoins ont triplé cette année pour atteindre un équivalent de 13,2 milliards d’euros et doivent constituer l’année prochaine 580 milliards de dinars, soit quelque 4,2 milliards d’euros.

Ce plan était conforme aux orientations souhaitées par le Président Abdelaziz Bouteflika qui n’envisageait pas pour son pays l’option de recourir à l’endettement extérieur pour financer la commande publique et permettre une relance de la croissance économique. Toutefois, il s’est retrouvé sous le feu des critiques du Fonds monétaire international (FMI) et de l’opposition.
 
En pleine crise au sein du FLN, Bouteflika appelé par son PM à briguer un 5e mandat

Ainsi, le FMI, qui avait affirmé dans un rapport que l’Algérie devait saisir les opportunités qui se présentaient à elle pour «atteindre le double objectif de stabilisation macroéconomique et de promotion d’une croissance durable», estime que ces mesures risquent d’aggraver les déséquilibres, d’accentuer les tensions inflationnistes et d’accélérer la perte de réserves de changes, ce qui créera un environnement économique qui ne sera propice ni aux réformes, ni au développement du secteur privé.

Pour l’opposition, un tel financement non conventionnel conduira à une flambée de l’inflation, à la baisse du pouvoir d’achat et à la chute du cours du dinar algérien.

 

Auteur
Sputniknews

 




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Malika Matoub veut la réouverture de l’enquête sur l’assassinat du chanteur Matoub Lounès

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20 ans après

Malika Matoub veut la réouverture de l’enquête sur l’assassinat du chanteur Matoub Lounès

La famille du chanteur kabyle assassiné le 25 juin 1998, dans les hauteurs de la ville de Tizi Ouzou, Lounès Matoub, a saisi à nouveau la justice cette semaine, après le témoignage de l’artiste Mouloud Zedek, le 6 juin, affirmant qu’il s’était rendu sur les lieux du crime quelques minutes après qu’il eut été perpétré.

L’assassinat, le 25 juin 1998, du grand chanteur kabyle, Lounès Matoub, figure emblématique de la lutte pour la cause berbère, ainsi que pour les droits de l’Homme et la démocratie en Algérie, est loin d’avoir livré tous ses secrets. Malika Matoub, la sœur du défunt et la présidente de la fondation qui porte son nom, a affirmé, le 20 juin, lors d’une conférence qu’elle a animée à la Maison de la culture Mouloud Mammeri de la ville de Tizi Ouzou, avoir saisi, cette semaine, le procureur de la république du tribunal de Tizi Ouzou.
S’exprimant à l’occasion du 20e anniversaire de l’assassinat de son frère, Mme Matoub a souligné qu’elle a entrepris cette démarche suite au témoignage que l’artiste Zedek Mouloud a livré, le 6 juin, sur la chaîne de télévision Berbère TV. Le chanteur, qui habite la même région que le défunt, avait affirmé qu’il était arrivé sur les lieux du crime 5 à 10 minutes après sa perpétration.
«Quand je suis arrivé sur place, 5 gendarmes étaient déjà arrivés sur les lieux de l’assassinat», a déclaré Mouloud Zedek.

Considérant les propos de M. Zedek comme «un témoignage capital», la conférencière a affirmé que ce dernier «doit se rapprocher de la famille et de la partie civile pour apporter son témoignage». «Je ne cherche pas le coupable idéal, je cherche le coupable, tous les témoignages sont les bienvenus. Et c’est à la justice de les recueillir et de les exploiter», a-t-elle souligné.

A titre d’information, l’université Abderrahmane Mira de Bejaia, a ouvert un colloque international sur l’œuvre poétique, musicale et politique de Matoub Lounès à l’occasion du 20e anniversaire de son assassinat. Le 22 juin, une myriade de chanteur ont rendu hommage au chanteur assassiné dans la mythique salle du Bataclan, à Paris.

 

Auteur
Avec sputniknews

 




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Y a-t-il quelque chose de bien cousu dans ce monde ?

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FOOTAISES de Meziane Ourad

Y a-t-il quelque chose de bien cousu dans ce monde ?

Vendredi 22 juin. Salle du Bataclan, 50 boulevard Voltaire à Paris. Matoub.

Tout est là, la vie, la mort, la raison et la déraison. L’association « Matoub mémoire et transmission » présidée par Nadia son épouse, témoin et et victime de l’attentat qui l’a emporté célèbre la mémoire de l’aède. 1500 personnes attendues. Beaucoup plus se sont présentées.

A quelques heures de la cinglante et disqualifiante défaite de la Tunisie face aux diables belges (5 à 2), la kabylie toute entière s’est invitée dans le 11ème arrondissement de Paris. Pas très loin du métro Charonne. C’est à cette station du célèbre transport parisien que le 8 février 1962, les compagnies policières du préfet Papon instruit par Roger Frey, son ministre de l’Intérieur foncent, « bidules » en main (c’est ainsi qu’on nommait les matraques en bois des flics de ce temps) sur 20000 manifestants pacifistes appelés par les organisations syndicales à dénoncer les crimes de l’OAS. Bilan 9 morts, 250 blessés. La scène la plus violente, la première s’est déroulée à 150 numéros du Bataclan. Au 200 du Boulevard  Voltaire.

Le Bataclan, cette salle martyre qui a accueilli, vendredi, un digne et immense hommage au barde Matoub Lounès a été comme nous le rappelions dans un précédent écrit, le théâtre d’une tragédie à jamais gravée dans la mémoire des français. Trois fous biberonnés aux litanies wahabistes ont mitraillé une foule de fêtards parisiens venus danser au son du métal rock, d’un groupe américain « Eagles of Death » qui portait mal son nom ce soir là.

Plus de 90 morts et des centaines de blessés. D’estropiés à vie. Des milliers d’âmes déchirées. Matoub, sa femme Nadia et les deux sœurs de celle-ci ont été criblés de 72 balles, le 25 juin 1998, à Thala Bounane sur la route reliant Tizi-Ouzou à Béni-Douala. Lounas est mort. Les trois sœurs portent, à ce jour, les traces de la haine assassine des terroristes islamistes dans la peau.

Islamistes, aujourd’hui, au pouvoir ou à sa périphérie au pays de la tribu Bouteflika. Bouteflika vient soigner ses blessures au corps à Paris, au Val-de-Grâce, à quelques empans du Bataclan.

Les Kabyles sont venus, vendredi 22 juin, soigner leurs blessures à l’âme au 50 boulevard Voltaire, sur les lieux d’un immonde crime. Un crime qui a les mêmes commanditaires que celui qui a emporté Matoub, 17 ans avant les victimes du Bataclan. Commanditaires invités par la FIFA au mondial de Poutine mais que le talent des artistes du ballon et les milliards de sponsors sont en train de chasser progressivement du pays de Lénine.

Avant le 14 juin et la défaite de l’Arabie Saoudite par 5 à 0, face à la Russie, au stade Loujniki de Moscou, les petits peuples soumis à Dieu et à leurs corrompus de dirigeants  ont tous misé leurs pauvres deniers sur la main de Fatma. Les miracles espérés allaient s’accomplir. La Tunisie, l’Iran, le Maroc, la wahhabie … 

Il n’y a plus de petites équipes, paraît-il. Ces pays et d’autres apparentés musulmans étaient certains à l’ouverture de ce « Russie 2018″ de  pouvoir bouleverser la hiérarchie mondiale . Au fil des jours et des matchs,  on commence à s’apercevoir que » le football comme le disait un grand entraîneur, est un sport qui se joue à 11 contre 11 mais, à la fin, c’est toujours l’Allemagne qui gagne! »

Ecoutons Mehdi Belhadj Kacem philosophe atypique répondant à la question d’un journaliste de « Vice Sport » qui lui demandait pourquoi il s’intéressait tant au football.

« Ma philosophie est assez négative. La seule dimension positive est celle du jeu. J’ai toujours valorisé la question du  jeu. Elle n’est jamais prise en compte par la philosophie. Il y a des intellectuels comme Georges Bataille qui mettent en valeur le jeu, mais je pense pouvoir aller plus loin, notamment dans l’analyse de ses dimensions politiques et esthétiques. Le jeu est extrêmement chronophage. Depuis quelques années, je joue beaucoup au poker. Ça m’aide à arrondir mes fins de mois, mais j’y passe beaucoup de temps. J’ai arrêté les jeux vidéos, ça dévore toute la temporalité. Pendant longtemps, je dévorais les JO en intégralité. Je passais huit heures par jour devant la télévision. Quand il y a la coupe du monde de football, je regarde tous les matchs. Je ne fais pas ça par esprit postmoderne. C’est tout à fait sérieux (…) L’enthousiasme que l’on ressent quand on regarde un match, il n’y a rien de plus sérieux ! »

Il n’y a rien de plus sérieux que la nuit de samedi que j’ai passée à observer les étoiles au télescope aux côtés d’un grand ingénieur algérien, Rabah Bouzidi,  qui m’a reçu à Nantes, qui s’est évertué à m’expliquer combien nous étions petits face à l’infiniment grand.

Quelle serait la place d’un ballon là-dedans ? Décousus tes papiers, me disait dernièrement un lecteur. Connaît-il quelque chose de bien cousu en ce monde ? 

Auteur
Meziane Ourad

 




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La république de la Taqiya ou l’art de l’enfumage

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Tribune

La république de la Taqiya ou l’art de l’enfumage

« Quelque soin que l’homme prenne à se déguiser, son naturel le fait tôt ou tard paraître tel qu’il est « . Etienne François de Vernage

La journaliste Layla Haddad qui s’est adressée par vidéo au président Bouteflika depuis le siège du Parlement européen à Bruxelles, n’a fait qu’un constat. Elle n’a dit tout haut que ce que tous les Algériens savent et pensent tout bas : le président n’est que l’ombre de lui-même et qu’il est dans l’incapacité de diriger (n’en déplaise aux courtisans flagorneurs, aux lèche-bottes et autres…)

Petit bémol, c’est que Bouteflika n’est pas victime comme elle le dit. Cette situation, c’est lui qui l’a voulue. Donc il assume. Un bon dirigeant politique respectueux des principes démocratiques, doit être prévoyant, préparer sa relève et savoir quitter au bon moment et surtout avant qu’il ne soit exécré par tous. Il ne doit pas agoniser sur le « trône » en faisant souffrir tout un peuple et en hypothéquant l’avenir de tout un pays! Lui, il a bien choisi de mourir sur « son trône » le sceptre à la main !!!

Suite à cette vidéo, la réaction du pouvoir algérien ne s’est pas fait attendre. Il a réagi comme à l’accoutumée, d’une manière disproportionnée et par l’insulte, l’intimidation et la menace. Pourquoi le pouvoir algérien était si fort courroucé ? Par les propos de la journaliste Layla Haddad ou parce qu’elle a tenu la vidéo à partir d’un lieu emblématique (siège de l’UE) ? Ou les deux ?

Mais cela ne change rien au fond du problème ni à la nature du système.

Qu’on soit d’accord ou pas avec la journaliste, une évidence s’impose : oui Bouteflika est malade, pratiquement aphone, il n’est plus apte à diriger le pays .Tout le reste n’est que mensonge et enfumage. De la propagande du pouvoir algérien. Il veut « pétrifier » la pensée et la raison.

Toute la planète le sait, tellement c’est devenu risible ! On ne peut cacher le soleil avec le tamis comme le dit un proverbe !

C’est l’unique pays au monde à être dirigé par un impotent idolâtré qui gouverne par procuration, et ne s’adresse plus à son peuple depuis des lustres que par des communiqués. Peut-être est-ce une invention de l’Algérie qu’il faut breveter afin qu’elle devienne un mode de gouvernance et où l’esclave va remercier son maitre pour les fers qui « ornent » ses pieds ?

Les faits sont têtus. Et ce n’est nullement une vue de l’esprit ! C’est un constat ! Et un bien triste ! C’est unique dans les annales de l’histoire contemporaine.

Cette journaliste n’a fait que son travail et a dit ce que les autres taisent ! Où sont les phallocrates virils ? Mais au fond de lui-même, ce pouvoir moribond et carnavalesque le sait très bien, aucun pays ne le prend plus au sérieux, mêmes certains pays de l’UE qui le sponsorisent et ferment les yeux sur ses abus (intérêts obligent). Tellement ses réactions sont imprévisibles et relèvent du grotesque.

La politique de ce régime autocratique, avec sa conception restrictive et étriquée des libertés et droits fondamentaux est de faire diversion en détournant l’attention de l’opinion internationale, en essayant de la convaincre de la « justesse » de sa vision liberticide au nom de la soi-disant lutte antiterroriste.

Cette dernière est devenue naturellement son fonds de commerce pour camoufler son « projet politique » et sa banqueroute! Alors qu’il est aux antipodes de la vraie lutte antiterroriste (même l’Arabie Saoudite matrice de l’extrémisme islamiste a une chaîne antiterroriste pour induire le monde en erreur!!): politique interne réactionnaire, culture de l’intolérance, de l’extrémisme intégriste, discours haineux, xénophobie, misogynie, etc. C’est sur un pareil terreau que se développe l’intégrisme islamiste.

Pour cela, il suffit aussi d’écouter ses discours, de regarder «ses télévisons », lire « ses journaux » pour mieux s’en rendre compte de sa nature sournoise : archaïque et réactionnaire pour ne pas dire rétrograde !

La seul chose qui intéresse ce groupe de gérontocrates n’est ni l’avenir de l’Algérie et encore moins son épanouissement, mais de «régner » et de cumuler le plus de richesse possible et ce avant la fin de l’ère des hydrocarbures ! Et là tous les moyens sont bons (religion, diversion, politique du complot etc.) pour entretenir la peur !

Que dire d’un système politique qui n’arrive même pas à gérer une simple session du BAC ! Quel pays de la planète peut se targuer, couper internet et isoler totalement son peuple du reste de la planète pour un examen ? Même G. Orwell ne l’a pas anticipé dans sa célèbre dystrophie !

Après plus d’un demi-siècle d’indépendance, le constat est plus qu’amer. Le pays s’enfonce de plus en plus dans le marasme. Ses enfants le fuient sur des barques de fortune et au péril de leurs vie vers des pays où ils rêvent d’une vie meilleure et aussi de s’épanouir ! Une vraie honte ! Un véritable camouflet infligé à Bouteflika et sa politique !

N’est-ce pas là aussi un fiasco et une faillite de toute une politique basée sur le mensonge et les mythes ? Quand l’incompétence le dispute au ridicule, et où un gouvernement (rempile), est apprécié selon sa docilité (cas Ouyahia) et n’est aucunement soumis à des obligations de résultats, on comprend clairement de quel système il s’agit. Il ne faut donc s’attendre à rien de bon pour l’Algérie!

Comme disait Albert Einstein : La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent.

Mais depuis que le président Bouteflika est grabataire, la situation s’est empirée, et est devenue plus que vaudevillesque. C’est la navigation à vue ! Et dans tous les domaines ! Tout est occulte et incohérent ! Chaque clan essaie d’avancer ses pions pour peser sur les décisions prises et s’assurer de cette manière une part du gâteau !

On voit de simples voyous devenus milliardaires (dans des affaires opaques et illégales) en peu de temps et influencer même des décisions politiques engageant l’avenir de l’Algérie ! La corruption est devenue « légale ».

Par peur d’une explosion sociale (qu’il ne peut empêcher d’ailleurs), ce pouvoir n’admet aucune vraie opposition (pas celle qui émarge bien sûr !). Il a tout balisé. Il pense ainsi juguler toute contestation pacifique. Cette situation ne peut engendrer inéluctablement que la violence. Et c’est ce qu’il cherche comme prétexte pour consolider et pérenniser le système, pour discréditer toute opposition politique sérieuse et par cela toute ouverture démocratique !

Ainsi, pour lui, la place des journalistes, des blogueurs, des défenseurs des droits de l’homme et des libertés, des objecteurs de consciences ainsi que tous ceux qui ne sont pas d’accord avec sa ligne officielle, leur place ne peut être que derrière les barreaux ! Et c’est ce qu’il fait quotidiennement et avec zèle!

Combien de journalistes, de citoyens croupissent en prison sans aucun jugement, pour des délits d’opinions avec des accusations (divulgation de secret d’état, atteinte à la sureté d’Etat, intelligence avec puissance étrangère etc. ) montées de toutes pièces et sans preuves aucunes !

Pour être bien vu et tranquille, Il faut rentrer dans les rangs et être tout simplement servile et radoter les inepties d’un autre âge propres à ce pouvoir ! Les non-conformistes ne sont pas les bienvenus dans « la république » de Bouteflika !

L’Algérie est devenue une grande prison ou toutes les personnes qui remettent en cause « la politique » suicidaire de Bouteflika sont menacées, rasent les murs ou vivent en clandestinité.

Oui, c’est ça l’Algérie de Bouteflika ! L’Algérie de la peur ! L’Algérie des barbouzes !L’Algérie du culte de la personnalité !L’Algérie du crétinisme !

Maintenant, Il est même interdit aux «parlementaires » de dire du « mal » de Bouteflika « le timonier » ! Et ne pas évoquer surtout son impotence et son absence ! C’est un crime de lèse-majesté ! On est plein dans l’irrationnel et la loufoquerie !

Disons à ces messieurs du pouvoir : les Algériens savent tout, et qui vous êtes ! Ils ne vous croit plus depuis bien longtemps !

Mais vous manquez de grandeur Vous n’avez même pas le minimum de dignité ni pour vous ni pour les autres !

Mais continuez à mentir ! C’est hallal !

Cette journaliste a osé ! Et bravo à cette femme ! Voilà ce qui explique cette réaction brutale du pouvoir, et montre une fois de plus son vrai visage et sa vision de l’Algérie qu’il veut construire : rétrograde et liberticide. Il utilise encore et toujours la langue de bois et les représailles.

Ainsi, contre la journaliste Layla Haddad, l’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles a réagi dans un communiqué grossier et insultant qui laisse perplexe plus d’un ! Cela démontre ce qu’est l’Algérie de Bouteflika : celle du despotisme !

Sinon comment expliquer qu’au lieu de répondre diplomatiquement (défendre ses maitres) en utilisant le jargon diplomatique, avançant des arguments (elles peuvent valoir ce qu’elles valent ) « diplomatiques », les relais du régime versent dans la bassesse et le vil en fouinant dans la vie privée de la journaliste, en la traitant de tous les noms, utilisant des termes comme : incivisme, comportement bipolaire, vendue, agent invétérée de la subversion etc. Il en va même jusqu’à la mépriser et la traiter de pseudo journaliste !! Ce qui est encore plus grave : il fait ressortir de façon implicite le nom de son mari en écrivant « désormais connue à l’état civil comme étant Mme Lefèvre » (sic) !!! Comme quoi elle est mariée avec un étranger sous-entendu non-musulman !!! Elle n’a donc plus aucun droit !

Ce sont les pratiques que seuls les pouvoirs corrompus et maffieux utilisent contre tous les objecteurs de conscience! Ils sont calomniés, attaqués dans leurs vies privées, leurs croyances, leurs relations etc.

Ils sont ensuite jetés en pâture et désignés à la vindicte populaire ! Pour les discréditer définitivement !

Mais ce que la communauté feint d’ignorer c’est que le pouvoir algérien n’a rien à voir avec le respect de toutes les libertés et droits. Il bafoue tout, mais il est fourbe et distille deux discours :

1- L’un destiné à l’opinion internationale : où il réitère dans ses discours politiques et à chaque occasion qui se présente son respect pour tous les traités et conventions ratifiés ; en faisant semblant de les appliquer et respecter : liberté de la presse, d’expression, du culte, de pensée, les droits de l’homme, etc. alors qu’en réalité il les ignore et les bafoue tous ! Il a eu même le culot de faire semblant de fêter le 16 mai 2018, la journée internationale du vivre-ensemble en paix !!On aura tout vu.

En réalité, les journalistes, les opposants sont emprisonnés arbitrairement pour délits d’opinion, les autres cultes ne sont plus tolérés, les migrants en situation irrégulières font l’objet d’expulsions collectives (alors que la loi algérienne interdit cette pratique) etc.

2- L’autre pour la consommation intérieure :

Aucune autre religion n’est réellement tolérée autre que l’officielle. L’intégrisme de la pensée se propage avec la bénédiction et le soutien du pouvoir.

Même les programmes de télévisions entretiennent et propagent contre toute déontologie et règles de bienséances la violence, l’exclusion et la haine de l’autre .Bien sûr avec l’accord tacite du pouvoir. Le summum fut atteint ce Ramadan !

Des émissions diffusées en prime time (au moment du ftour) ou les enfants sont présents, pratiquement presque toutes les chaînes ont fait une véritable apologie de la violence physique et verbale, des insultes, de la misogynie etc. On se serait cru dans une république intégriste ! Cela relève du domaine de la psychanalyse ! L’Algérie de Bouteflika est gravement malade !

On voit bien que ce pouvoir pratique la taquiya dans ses relations avec le monde extérieur ! Car c’est Hallal !

Mais les pays étrangers ne sont pas dupes ! Au contraire ce pouvoir corrompu arrange bien leurs affaires ! Et tant qu’il y a une goutte de pétrole certains pays occidentaux ne diront rien et consentiront !

Ils savent bien que ce pouvoir ne laissera que désolation et chaos comme héritage.

L’Algérie, comme me le répète souvent un ami, a changé ses repères: elle se referme sur elle-même et a beaucoup régressé par rapport à ses voisins : le Maroc et la Tunisie !

Un mot à Layla Haddad pour conclure : votre simple vidéo a fait bouger le pouvoir plus que tous les palabres d’une certaine classe politique obséquieuse et lâche ! Car ici, rien ne compte et rien n’existe que par et pour le seul maître absolu : Bouteflika !

 

Auteur
Rachid Benal

 




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Des projets en perspective pour Damoun, dans la wilaya de Batna

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Développement

Des projets en perspective pour Damoun, dans la wilaya de Batna

Darmoun, relevant de la commune de Kimmel fait partie des 61 communes que compte la wilaya de Batna, elle est située à 220 km  au sud du chef-lieu. Pour se rendre dans cette commune, il faut parcourir 220 km en contournant la wilaya de Biskra, puis Sidi Okba, Ain Nagua,et enfin Z’ribett El-Oued, soit une moyenne de 100 km après la wilaya de Biskra, pour ainsi dire la commune de Darmoun est l’une des communes la plus éloignée et isolée de la wilaya.

Dans la journée de samedi, le wali Siouda en compagnie de l’ensemble d’exécutif et les cadres de la wilaya ont entamé une visite d’inspection et de travail dans la commune. Cette visite de prospection tant attendue a permis au 1er responsable de répondre aux besoins sollicités des citoyens notamment le développement en matière d’agriculture sachant que cette zone est pauvre. D’ailleurs une grande partie de sa  population s’est vue obliger de déserter la région. Le wali Siouda Abdelkhalek a répondu positivement pour le financement de plusieurs projets sur le budget de la wilaya.

Exemples ? 700 millions de cts pour l’aménagement  le stade, 600 millions de cts pour la rénovation en plus la réalisation d’une cantine à l’intérieur de l’école, l’installation d’un nouveau réseau d’énergie électrique sur 1.672 km évalué à 523 millions de cts et sans pour autant oublier le projet de forage, tant attendu par les citoyens. Siouda Abdelkhalek a instruit le directeur de l’hydraulique de commencer dès le lendemain de cette visite les travaux de réalisation d’un forage et de mettre en exécution  une équipe de géologues afin d’explorer les gisements ou nappes d’eau dans la région.

Pour le wali de Batna, l’initiative accordée à ces citoyens est primordiale aussi, cette dernière leur  permet aussi de revenir vers leur terre agricole. Quant à la question posée par le Matin d’Algérie concernant une route (raccourcissant) reliant  entre T’Koute et la commune de Kimmel s’étendant d’une cinquantaine de km, le wali a précisé qu’elle sera certainement prise en considération après étude bien sûr, a indiqué Siouda Abdelkhalek lors d’un point de presse.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Le stress de l’examen du  bac 2018 à Batna

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Enseignement

Le stress de l’examen du  bac 2018 à Batna

En Algérie, l’examen du Baccalauréat, session 2018, a lieu  du 20 au 25 juin.

Cette année un  total, 104.036 candidats, dont 10.082 candidats scolarisés et 93.954 candidats libres répartis sur 299 centres d’examens à travers le territoire national devront passer cet examen spécial.  Dans la wilaya de Batna, on a enregistré 29.652 élèves inscrits à cet examen dont 16.749 filles, selon Belkadi Djamel, directeur de l’éducation de la wilaya de Batna. On note aussi 12.337 candidats libres, en plus 2209  élèves inscrits au bac en langue Amazigh. Sans pour autant oublier que la direction de l’enseignement a aussi enregistré 276 détenus qui présentent eux aussi à l’examen du bac cette année.

Le directeur de l’enseignement, Belkadi Djamel, a ajouté que 23 élèves handicapés sont inscrits pour le passage de l’examen du bac, parmi cette frange ; 18 d’entre eux sont non voyants et 5 présentent un handicap moteur. En outre, 88 centres d’examens sont assurés par l’encadrement des  7796 surveillants. A noter que toutes les mesures sont prises pour assurer le bon déroulement des examens, apprend-on.

Les interrogations relatives à la nature des questions, aux conditions de déroulement du bac et la sécurisation de ce dernier hantent tous les candidats. Le Matin d’Algérie s’est penché sur la question approchant une candidate un peu stressée. Les jours paraissent longs et les nuits interminables. Je n’arrive plus à penser à autre chose. Le bac m’habite du matin au soir. Ces propos sont de Kahina B 19 ans, candidate pour la première fois à l’examen du bac série Langues, rencontrée, avant hier, venue pour réviser pour les énièmes heures avant l’examen du bac prévu pour demain.

Toute mon attention se focalise sur ce qui va se passer le jour J. Comment seront les sujets? Comment seront les surveillants? Quelle ambiance marquera le centre d’examen?, avoue Kahina, soulignant que l’examen du bac de cette année serait le plus stressant dans l’histoire de sa vie, il faut faire avec, dit-t-elle

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Les suppliques clownesques et ridicules des tenants du pouvoir ont humilié la nation

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Selon le RCD

Les suppliques clownesques et ridicules des tenants du pouvoir ont humilié la nation

« Le Secrétariat national du RCD a tenu sa réunion mensuelle le vendredi 22 juin 2018, à Alger. Il a évalué les activités des structures régionales du parti durant le mois écoulé et les préparatifs des activités publiques qu’il projette d’organiser à la rentrée sociale et a examiné la situation générale du pays.

Sur le premier sujet, le secrétariat national enregistre avec satisfaction les échos positifs des conférences publiques animées par les secrétaires nationaux, les députés, les élus APW ainsi que les P/APC durant les soirées du mois de Ramadhan au cours desquelles les élus ont présenté des bilans de début de mandats et répondu aux questionnements des acteurs locaux de différentes localités. Par la suite, les membres du secrétariat national chargés du suivi de la rencontre syndicale, du séminaire international sur la question de la femme et de l’organisation des assises des Femmes progressistes ont exposé les projets de programmes de ces différents rendez-vous. Le débat a tourné autour de l’approfondissement des thèmes, du financement et des questions d’organisation générale.

Au plan socio-économique, les membres du secrétariat national constatent que rien ne perturbe le statu quo officiel érigé en programme politique. Ni les alertes des partis de l’opposition sur la gouvernance ni celles d’organismes internationaux sur les retombées néfastes sur la situation économique induite par une politique de dépenses tous azimut n’ont pu infléchir l’action des pouvoirs publics toute fondée sur « comment tenir le coup » jusqu’à l’élection présidentielle de 2019. A l’inflation qui mine le budget de larges couches de la population, l’exécutif se contente d’exhiber avec désinvolture les chiffres obsolètes de l’ONS.

C’est le même scénario sur le plan politique et des atteintes aux libertés. Au lieu de prendre des mesures pour lever la condamnation de l’Algérie par le BIT dans la prochaine session de l’OIT, le ministre du travail suggère le retrait de cette instance au motif que « nous subissons un traitement injuste depuis le déclenchement du printemps arabe ! » alors qu’il est de notoriété publique que les syndicats autonomes sont traqués et leurs dirigeants contre lesquels la justice est instrumentalisée subissent pressions et chantages. La répression violente des mouvements sociaux comme la mobilisation des médecins résidents et la traque de blogueurs qui culmine avec la condamnation de Marzouk Touati à une peine de prison ferme complètent le tableau de la fermeture de la scène nationale.

Le marasme de la vie politique voulu et imposé complique toute lisibilité. La vie institutionnelle est suspendue aux apparitions de plus en plus rares du chef de l’Etat qui a réduit son autorité « aux rappels à l’ordre » d’un premier ministre qui ne semble avoir aucun pouvoir sur l’administration, tout département confondu. Les péripéties de l’expurgation de la loi de finance complémentaire de l’essentiel des dispositions laissent l’opinion pantoise. Si le chef de l’Etat a, dans un énième geste populiste, supprimé les nombreuses taxes sur les documents administratifs- au demeurant injustes- et a mis son veto sur la vente des terres agricoles, les députés FLN et surtout du RND se sont opposés aux autres dispositions au motif que ce n’est pas le moment (à la veille de la présidentielle) d’introduire des taxes nouvelles.

A cette atonie sur le plan interne, le pays n’a plus de voix au plan diplomatique. Quand ils ne traquent pas les marocains, qui le leurs rendent d’ailleurs bien, nos dirigeants chauffent les bancs des instances régionales et internationales alors que le monde et notre région d’influence subissent des bouleversements qui risquent de redessiner les rapports de forces et la mainmise sur les richesses pour une longue période.

Par ailleurs, les suppliques clownesques et ridicules adressées par les caudataires du régime à un chef de l’Etat grabataire pour qu’il viole encore une fois la constitution en se présentant à un autre mandat ont fini d’humilier la Nation entière aux yeux de l’opinion internationale. Le RCD appelle tous les patriotes à rester en alerte pour contrer un affront de trop pour le pays.

Enfin, le Secrétariat national a fixé la tenue de la première session du Conseil national pour le 21 septembre 2018 au Nadi El Moudjahed à Alger.

Alger, le 23 juin 2018

Le Secrétariat national du RCD

 

 




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