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Le monde nanti, l’Afrique et les cimetières comme frontières

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Le drame de « L’Aquarius »

Le monde nanti, l’Afrique et les cimetières comme frontières

Le bateau transportant quelque 600 Africains s’est vu fermer les ports de cette Méditerranée que l’on dit berceau de la civilisation.

Il est vrai que les terres qui longent cette mer ont été labourées par tant de civilisations qu’on reste à la fois sidéré et impuissant devant pareille tragédie. Cette méditerranée qu’un certain Ulysse traversa de long en large avant de retourner dans sa Grèce natale légua au monde une certaine vision à la fois tragique et poétique/mythologique de la condition humaine. Pour avoir oublié cette vision-là et transformé cette mer en cimetière, le monde fabrique un avenir pas très gai. Comme le futur n’est jamais écrit d’avance, il n’est pas inutile de s’attarder quelque peu sur le passé/présent de notre monde pour ne pas mourir idiot en cas de malheur. Si le phénomène migratoire actuel a pris une certaine ampleur, il y a de multiples causes que certains rangent dans les stocks des ‘’souvenirs’’ qu’il ne faut pas remuer.

Disons-le tout de go l’Histoire de l’Humanité est une histoire de migrations. Cette vérité n’est pas partagée par ceux qui baignent dans le mensonge et se défendent en vomissant leur haine sur ces parias de notre époque.

Pareil phénomène aujourd’hui a pris des dimensions qui ébranlent des pays qui ont construit en grande partie leur richesse et leur puissance en exploitant la force de travail et le sous-sol des parias d’hier et d’aujourd’hui. A cette exploitation  se sont ajouté des considérations politico-stratégiques pour maintenir le statut des gendarmes du monde. C’est pourquoi des pays ont été dévastés comme l’Afghanistan, l’Irak, la Syrie, la Libye.

Des pays qui sont certes, loin de là, des modèles de démocratie, mais dont les populations n’ont pas à payer pour le régime de leur pays ni pour leurs richesses ou leurs positions géostratégiques. Les États qui sont à l’origine de la transformation de ces pays en territoires lunaires, on ne les entend pas faire leur mea-culpa.  En revanche ils ferment leurs portes aux victimes de cette tragédie. Les autres pays d’où proviennent ces parias sont essentiellement  africains. La raison qui pousse ces émigrés à jouer leur vie à la roulette russe, c’est évidemment la misère physique et le manque d’oxygène dû à l’étouffoir de régimes autocratiques et policiers. Ainsi les peuples de ces pays paient tout à la fois la mondialisation économique et le néocolonialisme que servent servilement des pouvoirs ‘’autochtones’’  incompétents, donc incapables d’assurer la fameuse phase du ‘’décollage’’ économique de leur pays.

Souvenons-nous des tambours de Jéricho qui annonçaient la fin de l’histoire par la grâce du capitalisme triomphant et de la démocratie indépassable, oubliant au passage que l’Humanité n’a jamais arrêté d’inventer des systèmes pour mettre fin à l’arrogance des castes qui croient en l’éternité des choses, sous entendu la leur…

Arrêtons-nous un instant sur cette mondialisation présentée comme le nouvel horizon pacifique du développement qui va mettre fin au règne de la guerre. On oublie de signaler que cette mondialisation née dans le giron de la première puissance économique, elle l’imposa au reste du monde pour des raisons évidentes : suprématie du dollar qui colonisa le système bancaire international lequel sera soutenu par une fourmilière des bases militaires dans le monde. Tout allait bien pour les USA et leurs alliés du même monde. Avec le temps, de petits grains s’accumulaient dans la machine jusque là bien huilée. Les petits grains deviennent de gros cailloux qui faisaient grincer la dite machine. Et là, comme dans le jeu des casinos, le maître du monde dit d’une voix de stentor, rien ne va plus.

On assiste alors à un paradoxe singulier, les USA champions toutes catégories du libre-échange élèvent une muraille de taxes douanières alors que ‘’l’Empire du Milieu’’ saute allègrement par-dessus sa vraie muraille de Chine en vantant la liberté de commerce. Que ceux qui chantent la ‘’chanson de Roland’’ du libéralisme devraient ranger leur naïveté dans un coin du cerveau.

Tant que la mondialisation lui allait comme un gant, le ‘’maître’’ du monde laissa son bolide franchir toutes les frontières visibles et invisibles. Arrogant et sûr de lui, ce maître n’a pas vu venir et grandir des concurrents appelés pays émergents. Quand il s’aperçut que le monde obéissait non pas à ses lubies mais à la dynamique de l’histoire, il sortit de sa besace la vieille loi du plus fort contre ses nouveaux concurrents. Comme cela ne suffisait pas, il s’attaqua à cette Europe dont il est historiquement le fils. Ah l’Europe, une belle idée mais combien naïve ! Les pères fondateurs de cette union européenne étaient habités et motivés par une haute idée pour empêcher la guerre en s’appuyant sur le Politique. Mais très vite les ‘’amoureux’’ des fameuses lois du marché et du culte de la finance prirent le pouvoir en considérant que les notions de peuple, d’histoire, de culture étaient des balivernes à ranger dans des musées. Résultat des courses, au lieu de conjurer le danger de la guerre des pères fondateurs, ils ouvrirent un boulevard pour les forces réactionnaires.  Certains sont au pouvoir (Hongrie, Autriche et Italie), d’autres rêvent en attendant le moment pour accéder au pouvoir.

Pour avoir oublié des noms comme Peuple et Histoire, fruits du temps, pour les avoir remplacé par des mots comme consommateur et finance qui se volatilisent avec la mode du moment et à la moindre bourrasque sur les marchés (bourses) de la finance, ce monde va droit au mur lentement. Et entre temps, hélas, ce sont les plus faibles à l’intérieur des pays riches qui paient la note et que l’on essaie de les soulever contre les parias du reste du monde. Et quand le monde est devant un mur, l’histoire, toujours elle, nous enseigne que la porte de sortie c’est la Guerre…. Ou bien c’est la Révolution murmurent certaines voix. Mais là, c’est une autre histoire. Hélas ce mot a disparu du langage de certains mais pas de la langue, enfant à la fois de l’Histoire et du peuple qui la parle.

Encore une fois hélas, pour l’heure, on se souvient du discours de Trump qui a dit qu’avec lui c’est le peuple qui entre à la Maison Blanche. Trois fois hélas, quand c’est cette même personne qui construit un mur avec le Mexique et sépare les enfants de leurs pères et mères. Oui le monde marche sur sa tête.

Auteur
Ali Akika, cinéaste

 




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Le fils de Tebboune et d’autres individus proches du régime arrêtés

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Affaire des 700 kg de cocaïne du port d’Oran

Le fils de Tebboune et d’autres individus proches du régime arrêtés

Séisme au sommet de l’Etat. Des proches et fils de hautes personnalités du pouvoir ont été arrêtés dans l’affaire du réseau d’importation de drogue à partir du Brésil via le port d’Oran.

Selon le quotidien El Watan,  le chauffeur personnel du Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN) le général-major Abdelghani Hamel, deux procureurs de la République (l’un en exercice au tribunal de Boumerdès et l’autre dans celui de Boudouaou), le fils de l’ancien Premier ministre Abdelmadjid Tebboune, le fils d’un ancien wali de Relizane et l’ex-président de l’APC de Ben Aknoun ont été présentés, hier, par les éléments de la section de recherche et d’investigation du groupement de la Gendarmerie nationale d’Alger, devant le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed (Alger).

Ils sont soupçonnés d’être impliqués dans l’affaire des 701 kg de cocaïne saisis au niveau du port d’Oran.

Eu égard à ces arrestations, il y a lieu de croire que cette affaire risque d’éclabousser pas mal d’huiles au sommet de l’Etat. Car, comment des individus issus du système, donc bénéficiant d’entrées et d’accès ont réussi à s’embarquer dans une affaire de narcotrafiquants. 

Selon les premiers éléments de l’enquête, les 701 kg de cocaïne étaient soigneusement enfouie dans des cartons de viande congelée. 

Dans cette affaire tentaculaire, Kamel Chikhi dit « El Bouchi », qu’on présente comme la tête de pont du réseau, ne semble pas tenir seul le premier rôle. Aussi richissime soit-il, il ne pouvait se permettre d’agir ainsi seul. 

Mais dans un pays qui a connu l’affaire Khalifa, Sonatrach, Chakib Khelil (et son mandat de recherche international lancé contre lui) et Ould Kaddour, il y a lieu de s’attendre à tous les scénarios. 
 

Auteur
La rédaction

 




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Il existe des « lignes rouges » que la nouvelle loi sur les hydrocarbures ne doit pas franchir

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Un cadre de Sonatrach l’affirme

Il existe des « lignes rouges » que la nouvelle loi sur les hydrocarbures ne doit pas franchir

La préparation de la nouvelle loi sur les hydrocarbures est basée sur des principes et tient compte des « lignes rouges », à ne pas transgresser, a affirmé mardi à Alger un haut cadre de la compagnie pétrolière nationale Sonatrach. 

S’exprimant lors d’une rencontre consacrée à la présentation du bilan de Sonatrach pour l’année 2017 et sa stratégie SH 2030, aux membres de la Commission économique de l’Assemblée populaire nationale (APN), le directeur exécutif business et développement, Toufik Hakar, a expliqué que l’élaboration, en cours, de la future loi sur les hydrocarbures est basée sur des principes et tient compte des « lignes rouges », à ne pas transgresser, telle que la règle des « 51/49% », qui ne constitue nullement un obstacle, de l’avis même des partenaires étrangers de Sonatrach.

Selon lui, le prochain cadre juridique permettra une « clarification » du rôle du ministère de l’Energie, ainsi que ceux de l’Agence Alnaft et de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), ainsi qu’une 

consolidation du rôle de Sonatrach, en tant qu’acteur économique national au service du développement du pays, et le maintien de son monopole sur l’activité du transport par canalisation. La future loi permettra, par ailleurs, la diversification de l’effort contractuel, reconnu dans le monde, comme le partage de production, la procession et le service à risque, a-t-il fait savoir.

Concernant les motivations de la réforme de l’actuelle loi sur les hydrocarbures, M. Hakar a expliqué que cette dernière, modifiée cinq fois depuis 2005, a atteint « ses limites », apparaissant notamment à travers le faible taux de réussite des appels d’offre, enregistré au cours des dernières années, et la régression de l’activité exploration.

Auteur
APS

 




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Quelques constats sur la genèse et l’évolution du MAK

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L’Algérie à l’heure de vérité

Quelques constats sur la genèse et l’évolution du MAK

La base militante et pacifique du MAK acceptera-t-elle de suivre les dernières décisions de Ferhat Mehenni ?

L’annonce faite par Ferhat Mehenni d’une constitution en Kabylie d’”un corps de contrainte” a suscité des réactions d’indignation dont leurs auteurs semblent avoir pensé que l’indépendance de la Kabylie, pourrait être acquise avec des fleurs et des chrysanthèmes. Pourtant, on sait que les idées d’indépendance ont toujours constitué des idéaux pour lesquels les hommes et les femmes se déclarent être prêts à mourir. Il n’empêche, le MAK a été sommé de se souvenir de ses débuts pacifistes.

Or s’il tire ses origines du Mouvement culturel berbère, l’organisation fondée par Ferhat Mehenni s’en est nettement démarquée, en abandonnant la revendication culturelle au profit de la revendication territoriale. On est donc face à une entité politique relevant d’une toute autre nature que celle qu’on veut nous décrire. Dans sa logique, elle doit asseoir son hégémonie dans le territoire qu’elle revendique et ce, en se donnant d’ores et déjà les moyens de pouvoir y exercer son contrôle.  

C’est donc dans la perspective d’une insupportable confrontation physique entre l’État central et les indépendantistes, que le MAK est dénoncée comme une anomalie ou une déviation par rapport au MCB originel. Ce qu’évidemment il n’est pas.

Genèse du MAK

Le MAK est né simultanément avec les Âarouch, qui prétendaient s’appuyer sur les anciennes confédérations de tribus kabyles. Bien que les deux organisations divergent sur un certain nombre de points, elles se rencontrent en revanche sur d’autres, principalement, l’inscription sur les tablettes du berbérisme des questions politique, socio-économique et sécuritaire. Au risque de schématiser, les Âarouch peuvent être appréhendés comme un mouvement pré-MAK, en ce sens qu’il est autonomiste dans la pratique et nationaliste sur le plan théorique. Le caractère autonomiste se décèle dans une praxis sociale intégrant l’espace tribal, qui en Algérie du nord du début du XXI e siècle, correspond au territoire de la Kabylie. Le mot «Âarouch » (tribus) sous lequel est désignée l’organisation, n’est que la marque tautologique du vocable «Kabyle» qui dérive lui-même du mot « tribu ».         

Les Âarouch et le MAK ont vu le jour au milieu du tumulte du soulèvement du Printemps noir (2001), à l’époque où la gendarmerie avait tiré sur des jeunes  à balles réelles. Ce sont deux formations fausses jumelles enfantées par la douleur de l’espoir déçu des partis politiques « kabyles » et des crimes impunis des gendarmes. Dépassés par la situation, les partis politiques du RCD et du FFS durent rapidement céder la place aux Âarouch. C’est ainsi qu’en ce début de l’année 2001 la Kabylie se rend compte avec horreur et stupéfaction, qu’à l’ombre de l’État algérien la sécurité ne lui était pas garantie. Elle sent même son cas s’aggraver : à l’insécurité ancienne, de nature linguistique et culturelle, est venue s’ajouter l’insécurité physique.   

Embourgeoisement des élites berbéristes  

Une décennie de «multipartisme» avait suffi à démystifier les partis berbéristes dits «démocrates». Au cours du Printemps noir, se sentant détrônés, ils n’avaient eu de cesse de guetter l’effondrement des Âarouch. Quand cela a eu lieu, ils enterrèrent les revendications des populations notamment leur demande de justice. Ainsi, nous ne tarderons pas à faire la pénible découverte que le  berbérisme comme beaucoup d’autres idéologies est sujet à déperdition. J’ai personnellement sillonné la Kabylie dans le milieu des années 2000, et là où je passais, les habitants observaient avec amertume que les maires élus sur les listes RCD ou FFS ne se distinguaient en rien de leurs prédécesseurs du FLN.

Le berbérisme subissait un phénomène assez classique : l’embourgeoisement (dans le sens le plus réactionnaire du terme) de ses élites, car l’embourgeoisement quand il est adossé à des valeurs culturelles, n’est pas mauvais en soi. Insérées dans l’économie rentière, dont elles vont devenir trop dépendantes, les élites kabyles se coupent de la réalité du terrain, et ce d’autant plus qu’une guerre civile atroce les y encouragera, en leur faisant adopter les attitudes des apparatchiks qui vont se barricader dans des sites sécurisés de la capitale. De ce «retranchement» naîtront les « berbéristes » de la planche à voile, du yacht et de la moto Yamaha (1).  

A côté de cette  «bourgeoisie» naissante qui émargeait dans les réseaux clientélistes de l’État, a toujours existé une bourgeoisie du secteur privé qui a, plus ou moins, pris ses distances avec les réseaux étatiques. Mais cette classe de gens aisés, même si elle peut être intéressée par l’essor de la culture berbère, et être tentée de lui venir en aide, ne s’en sent pas moins ligotée par les mœurs du système. Théoriquement l’arsenal juridique algérien offre toutes les garanties pour qu’un mécénat culturel berbère puisse exister. Mais dans la pratique, ayant intériorisé les codes non écrits du régime, aucun patron, aucun industriel kabyle n’ose consentir des aides au profit de projets culturels berbères et ce, de crainte de voir son entreprise affaiblie par de multiples embûches.

En haut lieu, on sait que le potentiel économique kabyle est tellement énorme qu’il est susceptible, s’il est mis au service de la culture berbère, de faire basculer celle-ci dans l’ère moderne.

La Kabylie arrimée à ses diasporas

On a souvent comparé la Catalogne avec la Kabylie, pour faire observer que la première est pourvue d’une bourgeoisie et que la seconde en serait dépourvue. Cet état de fait justifierait que la région espagnole puisse mériter l’autonomie mais pas la région algérienne. Le MAK à ses débuts quand il défendait l’option autonomiste, avait dû tenter et ce, sans succès, de drainer vers lui les capitaux kabyles. C’est de guerre lasse qu’il se replia sur les terres plus clémentes de l’émigration kabyle en Europe et en Amérique du Nord.

Le MAK, c’est quoi ? Si nous devons le résumer en quelques mots, nous dirions que c’est l’interconnexion de la Kabylie avec ses diasporas, car le mouvement de Ferhat Mehenni a pallié l’absence d’une bourgeoisie locale par les élites installées à l’étranger. Il a  trouvé régulièrement dans les milieux émigrés des sources de financement dont il avait besoin pour organiser des manifestations et mener des campagnes caritatives en Kabylie. Si en novembre 2016, l’ex-président du MAK, Bouaziz Aït-Chebib, a perdu son bras de fer avec le président du GPK, c’est parce qu’il n’avait pu bénéficier du soutien de la diaspora.

On comprend pourquoi l’organisation indépendantiste tranche avec le reste des formations politiques algériennes, qui toutes vivent grâce à la générosité de l’État, et qui de ce fait, sont politiquement neutralisées.

Déclin et renaissance du berbérisme

Après le Printemps noir, le berbérisme semblait sérieusement essoufflé. C’est le MAK qui dut le réanimer en l’emputant de ses prétentions nationalistes. Faisant preuve d’opportunisme, le GPK décide de tirer profit de la situation engendrée par le  Printemps dit arabe, pour passer de la revendication d’autonomie à celle du droit à l’autodétermination. Face à l’avancée de l’indépendantisme kabyle, les autorités algériennes, effrayées, ont été contraintes de consacrer le berbère comme langue officielle et le jour de l’An berbère comme fête légale.

L’autonomie après l’indépendantisme ?

Le problème du RPK qui revendique l’autonomie régionale,  c’est qu’il vient vendre ce concept après que la formation politique qui l’y a précédé sur ce terrain a échoué à en faire la promotion. Son arrivée tardive a d’autres conséquences : il doit se frayer une place sur les terres conquises par le MAK, c’est-à-dire l’émigration, faute de quoi sa tentative de s’implanter en Kabylie risque d’être un vœu pieu, sachant que l’idée de l’indépendance séduit une grande partie de la jeunesse. Si le MAK n’a pu pressurer les couches aisées en Kabylie ou de l’Algérois, il n’y a pas de raisons de croire que le RPK y parviendrait. Sauf à imaginer un coup de pouce de la part de l’État, ce qui nous amène dans le domaine de la politique-fiction. Quoi qu’il en soit, toute entité qui serait tentée de concurrencer le mouvement indépendantiste serait tenue de lui disputer ses positions au sein de l’émigration, ce qui déjà n’est pas une mince gageure.  

Dans les faits, le berbère n’est ni langue nationale, ni langue régionale

En dépit de tous les développements qu’a connus la question berbère en Algérie, force est de constater qu’elle n’est pas encore résolue. Outre qu’elle a muté en une question kabyle, les acquis concédés aux berbérophones sont loin d’être irréversibles. Malgré la révision constitutionnelle de 2016, on est arrivés à cette situation étrange qui fait que tamazight n’est ni langue nationale, ni langue régionale. C’est à ce niveau que l’on peut soupçonner les visées ethnopolitiques du gouvernement algérien.

En outre, on peut, s’attendre au pire avec l’académie de langue berbère qui s’apprête à ouvrir ses portes.

Appelée à trancher la question des caractères d’écriture, elle est susceptible de faire le mauvais choix, si elle venait à opter pour les tifinagh qui semblent avoir la faveur des autorités. Si un tel choix venait à se confirmer, cela reviendrait à renvoyer à l’analphabétisme plusieurs milliers de personnes qui, depuis 1995 avaient été scolarisées  en berbère à l’aide des caractères latins.

Aussi, tandis que l’avenir de la langue berbère se joue en Kabylie, on distrait les militants berbéristes avec des questions relatives à la généralisation de la langue au reste de l’Algérie. Le HCA lui-même se montre dépassé quand il évoque l’amazighisation (berbérisation) des enceintes officielles. Or, cette opération consiste en l’apposition sur les frontons des édifices publics de panneaux en lettres tifinagh que personne ne comprend. Ces tifinagh qui symbolisent la berbérité, sont considérés comme des icônes et sont destinés à être vus et regardés mais non à être lus et déchiffrés.

Les lettres qui servent véritablement à cela sont en arabe et placées juste au dessus des lignes en tifinagh. Cela conforte l’idée que toutes les concessions consenties en matière de berbérisme étatique (tamazight langue nationale et officielle, jour de l’An berbère) ne sont que de la poudre aux yeux. Derrière tous ces artifices se cacherait l’intention ethnopolitique : faire disparaître la langue berbère.  Un constat, qui déjà, a été fait avant nous.

Cela revient à faire le lit du MAK, lequel va probablement faire monter la pression. La solution démocratique aurait été idoine s’il y avait une volonté politique de la part des autorités. Mais il est à craindre que cette option ne sera sérieusement envisagée que lorsqu’il sera vraiment trop tard.

L. G.

1) Précisons que des élus intègres peuvent exister bien qu’ils soient rares. Le phénomène s’observait même à l’ère du parti unique.

Auteur
Larbi Graïne, journaliste  

 




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La Laddh appelle à un rassemblement jeudi devant le palais de la justice de Béjaïa

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Procès en appel du blogueur Merzoug Touati

La Laddh appelle à un rassemblement jeudi devant le palais de la justice de Béjaïa

La Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) a rendu public un communiqué dans lequel elle appelle à un rassemblement jeudi devant le palais de justice de Bejaia.

« Jamais un procès n’a mobilisé autant l’opinion locale et nationale en Algérie. 

Le procès du citoyen algérien, blogueur et journaliste citoyen  Touati Merzoug âgé de 30 ans, reste le plus suivi et le plus médiatisé et qui a suscité un large élan de solidarité de la population dans plusieurs localités de Béjaïa et du pays et même au delà des frontières. 

Un procès qui intrigue plus d’un, de par la disproportion entre les chefs d’accusation très graves et le dossier d’instruction uniquement à charge et vide,  un procès inéquitable et disproportionné.

Pour rappel, le blogueur Touati Merzoug arrêté depuis 17 mois,  est condamné le 24 mai 2018  en première instance devant le tribunal criminel de Béjaïa à 10 ans de prison ferme, sous 04 chefs d’inculpation: incitation à attroupement illégal, incitation à attroupement armé, incitation à rébellion contre l’autorité de l’Etat et intelligence avec l’étranger pour nuire aux intérêts du pays et ce sur le fait d’avoir publié sur les réseaux sociaux des vidéos en lien avec les protestations contre la loi de finances à Béjaïa en janvier 2017 et avoir accordé un entretien public sur son propre blog avec un diplomate israélien. 

La LADDH, partie prenante du comité de solidarité pour la libération de Touati Merzoug, tout en saluant la forte mobilisation citoyenne et l’engagement de plusieurs militant-e-s, appelle encore, l’ensemble des défenseurs des droits humains, les membres de la société civile et politique, les citoyen-ne-s, les artistes, les élus à se joindre au rassemblement pacifique qui aura lieu près du palais de la justice de Béjaïa, à la marge du procès en appel, le jeudi 21 juin 2018 à partir de 08h et  autour du seul mot d’ordre :  l’acquittement et l’abandon de l’ensemble des poursuites judiciaires à l’encontre du blogueur.

Aussi, la LADDH appelle d’une part, les avocats-défenseurs des droits humains à se joindre au collectif de défense du blogueur afin de lui assurer un procès équitable et d’autre part, les journalistes à assurer une large couverture médiatique du procès. 

En plus de la défense, elle rappelle que l’observatoire algérien des procès OAP sous son égide  assurera l’observation du procès pour un procès équitable.

Ensemble faisons de la journée du 21 juin 2018,  celle de la solidarité, dans un cadre pacifique, responsable et organisé et veillons au bon déroulement du procès dans le respect du droit, de la justice et des garanties d’un procès équitable et tout dans l’intérêt suprême du blogueur qui doit retrouver les siens;  Seul objectif que nous nous sommes assigné.

Ensemble, restons mobilisés, solidaires et vigilants pour le respect des libertés individuelles et des droits humains. 

P/la LADDH

Saïd Salhi. vice-président.

Auteur
Saïd Salhi

 




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Les leçons données par la Corée du Nord et par la Syrie

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Contre l’idéologie harkie (13)

Les leçons données par la Corée du Nord et par la Syrie

Kim Jong-un et Donald Trump : après les menaces, la rencontre et les sourires hypocrites pour la photo.

Le régime existant dans la République Populaire de Corée du Nord a toutes les carences que l’on déplore du point de vue interne. Cependant…

Contrairement au régime prétendument “soviétique” russe et au régime maoïste, les dirigeants nord-coréens n’ont pas, du moins jusqu’à présent, renoncé au “socialisme” (entendons capitalisme d’État) pour embrasser le capitalisme. Cuba n’y est pas encore, mais elle semble sur le chemin.

Contrairement au régime de Saddam Hussein, qui avait, dans un premier temps, « coopéré » avec les dirigeants des États-Unis, en croyant à un bon compromis, les dirigeants nord-coréens n’ont jamais eu cette illusion.

Contrairement au régime de Mouammar Al Kadhafi, les dirigeants nord-coréens n’ont pas cherché des compromis qui se sont révélés des compromissions avec l’oligarchie hégémonique capitaliste-impérialiste mondiale états-unienne et européenne, notamment française (soutien financier à la campagne électorale de Sarkozy).

Contrairement au régime existant en Iran, les dirigeants nord-coréens n’ont pas accepté de compromis en renonçant à se doter de l’arme nucléaire.

Et tout cela, malgré les sanctions économiques de la soi-disant «communauté internationale » (entendons les oligarchies impérialistes), et malgré les menaces de l’oligarchie impérialiste hégémonique états-unienne.

Seuls, quelques rares dirigeants de quelques rares nations ne sont pas tombés dans l’illusion de pouvoir faire des «compromis», – en fait, des compromissions -, avec l’oligarchie impérialiste états-unienne : Hugo Chavez, auparavant, et, à présent, les dirigeants syriens. Certes, on peut et on doit émettre des réserves sérieuses sur leur politique intérieure, mais celle extérieure est à évaluer correctement : ces dirigeants ne se sont pas laissés dominer, ni ont établi des compromissions avec l’oligarchie impérialiste états-unienne ou européenne. Cet aspect n’est pas négligeable.

Revenons aux dirigeants nord-coréens. Presque tous les “experts” les taxaient, dans le domaine des relations internationales, de “rêveurs” “fanatiques”, “illogiques”, «fauteurs de guerre», «menaces pour la paix mondiale», «fous», etc., etc. Tandis que l’actuel président des États-Unis stigmatisait l’État nord-coréen de «rogue state » (État voyou), selon l’expression que d’autres présidents, avant lui, avaient employée, et ses généraux menaçaient cette nation nord-coréenne de la réduire en poussière par une attaque nucléaire, comme, auparavant, ils avaient déjà menacé le Nord-Vietnam de le faire « retourner à l’âge de pierre ».

Et voilà qu’un an après, le même président états-unien est allé rencontrer le chef du régime de Corée du Nord, et a accepté de signer avec lui un accord « donnant donnant », comme on dit, réellement donnant-donnant, où chacune des parties trouve son intérêt. En tout cas, c’est ce qui semble se dégager au-delà du vague concernant les actes à concrétiser réellement. Ce qui est certain c’est que le président nord-coréen ne s’est pas agenouillé ni compromis devant le rapace président impérialiste.

Que tirer de cet événement, hors du commun, qu’aucun « expert » mondial médiatisé n’a prévu, pas même quelques semaines à l’avance ?

Une banale mais fondamentale leçon. Que la force de l’adversaire, dans ce cas l’impérialisme hégémonique états-unien (1), ne peut être affrontée et neutraliser, sinon vaincue, que par la force. Cette force même que l’adversaire impérialiste emploie pour imposer sa domination. Dans ce cas précis, il s’agit de la force nucléaire. C’est ce que les dirigeants nord-coréens ont parfaitement compris et pratiqué.

D’où leur est venue cette démarche stratégique ?… Voici une hypothèse. L’origine de cette position stratégique fut le résultat d’une connaissance concrète de l’histoire des relations entre dominateurs et dominés (ou en risque de l’être) : à savoir, à la force matérielle du dominateur impérialiste, seule une force dissuasive peut garantir l’existence. Certes, les Nord-Coréens possèdent peu de force nucléaire par rapport aux États-Unis, cependant assez pour rendre la victoire  militaire de l’impérialisme états-unien impossible, parce que cet ennemi subirait des destructions assez consistantes. La guerre est entreprise uniquement quand l’agresseur croit en une victoire.

Ajoutons que cette connaissance stratégique de la base déterminante qui régit les relations internationales avec l’impérialisme a une autre cause, toute coréenne. Ce fut la guerre populaire entreprise en Corée contre (déjà) l’agression impérialiste états-unienne dans le pays. Elle se termina par la division de la nation coréenne en un nord anti-impérialiste (ne considérons pas l’aspect intérieur) et un sud soumis à l’occupation militaire impérialiste états-unienne, sous prétexte d’en garantir la « sécurité » contre une invasion « communiste ». Il faut ignorer l’histoire du peuple coréen, non seulement récente, mais également antique, pour ne pas tenir compte de l’importance et de la force de son sens patriotique.

Les dirigeants nord-coréens en sont parfaitement conscients, et emploient positivement ce facteur, tout comme Staline a su recourir au sens patriotique russe pour vaincre l’envahisseur nazi.

Voilà donc la leçon donnée par les dirigeants nord-coréens au monde, à ses dominateurs comme aux nations menacées d’être dominées par l’impérialisme. Cette leçon est, d’une part fondamentale, quand à la manière d’appréhender les relations internationales à l’époque des impérialismes. D’autre part, cette leçon est d’une banalité extrême, à qui est familier de l’histoire humaine ; il suffit de lire le grec antique Thucydide, ou le Chinois antique Sun Tze, pour ne pas évoquer les guerres de libération nationale, partout et toujours sur cette planète. Toujours, la force a primé sur le droit, force matérielle des armes, conjuguée à la force psychologique du peuple.

Ceci étant dit, n’oublions pas l’autre leçon donnée aux peuples victimes ou risquant d’être victimes d’un impérialisme : celle du peuple vietnamien. Il n’avait pas la force nucléaire, il n’avait pas non plus l’armada militaire états-unienne, mais il avait la force de l’intelligence créatrice. Elle  lui a permis de vaincre militairement, d’abord le colonialisme français, ensuite l’impérialisme états-uniens. Comment ?… En sachant combiner correctement la force du peuple et la force militaire, la première étant considérée comme facteur décisive. Le général Nguyen Giap l’explique très clairement (2).

N’oublions pas, non plus, la leçon donnée actuellement par les dirigeants syriens. Ils ont su résister à la double agression impérialiste états-unienne et française, sans oublier l’anglaise, complétée par les interventions de l’armée israélienne, par des bombardements et des « experts » militaires sur le terrain. Leur faillite est telle que les agresseurs états-uniens et français ont été contraints à recourir à des « forces spéciales » qui ont envahi le territoire, vue la défaite de leurs marionnettes harkis « islamistes », « libres », etc.

Le président Assad a expliqué la capacité de résistance victorieuse de son régime non seulement par une politique internationale (alliance avec la Russie et la Chine, soutien du Hezbollah libanais et de l’Iran), mais également par une politique interne : existence d’une armée et d’un peuple où prévaut le sentiment patriotique. Nous en sommes à plus de 350.000 morts, mais la Syrie résiste encore, victorieusement. Oui, le président Assad a reconnu l’importance du facteur « peuple » dans la résistance aux agressions impérialistes. En effet, et a contrario, les défaites des régimes irakien puis libyen ont eu pour cause, non seulement un manque d’alliances internationales conséquentes, mais, aussi, une absence du lien indispensable du régime et de son armée avec leurs peuples respectifs.

Parmi les nations actuelles, menacées d’agression impérialiste, combien de dirigeants sauront apprendre de ces leçons : d’une part, celle, négative, des dirigeants irakiens et libyens ; et, d’autre part, celle positive, des dirigeants nord-coréens, comme, avant eux, des dirigeants vietnamiens, et, à présent, des dirigeants syriens ? Lesquelles leçons démontrent clairement ceci : l’impérialisme ne connaît que le langage de la force, d’une part ; d’autre part, il n’a pas d’«amis » ni d’«alliés », mais d’abord des intérêts économiques oligarchiques à défendre. C’est uniquement la reconnaissance de la priorité de ces derniers qui porte les oligarchies impérialistes à considérer d’autres comme « amis » et comme « alliés », autrement dit comme comme des subalternes. L’actuel président des États-Unis, plus que les précédents, a la caractéristique de mettre ce fait en évidence, dans son comportement avec ses « alliés » européens.

Pour en arriver à l’Algérie, certes, l’armée est puissante. Cependant, celles irakienne et libyenne l’étaient aussi ; ajoutons que l’Algérie ne possède pas l’arsenal nucléaire nord-coréen. Il reste à savoir quelle est la force des alliances de l’Algérie avec la Russie et la Chine, et, surtout, avec le peuple algérien lui-même. On lit que ce peuple et son armée seront en mesure de repousser toute agression impérialiste et de ses marionnettes, quelle que soit leur tendance (intégriste ou séparatiste). On lit que le peuple algérien est assez patriote pour ne pas transiger si sa patrie est menacée par une quelconque agression étrangère, et qu’il fera corps unique avec son armée.

Cependant, les problèmes dont pâtit ce peuple de la part du régime en place ne créent-ils pas un doute à ce sujet ?… Espérons que le peuple algérien est donc assez sage, dans toutes ses régions, pour considérer les problèmes internes comme secondaires par rapport à une agression étrangère. Cela signifie que les problèmes internes du peuple algérien doivent être réglés par lui-même uniquement, sans intervention étrangère et ses harkis. Désormais, on a suffisamment constaté en quoi consiste l’intervention étrangère « humanitaire », pour porter, avec l’aide de ses harkis autochtones, la « démocratie », la « liberté, le « progrès », le « bien-être », etc. Nous l’avons constaté de la part de l’oligarchie états-unienne, partout dans le monde ; de la part des oligarchies européennes, notamment française, en Afrique et au Moyen-Orient ; de la part de l’oligarchie israélienne, au Liban, au Kurdistan et dans le territoire reconnu comme devant être légalement celui du peuple palestinien.

Cependant, l’histoire des nations enseigne : espérer affronter victorieusement une agression étrangère ne suffit pas, il faut mieux : en alliance avec des nations amies et puissantes, préparer le peuple à affronter victorieusement toute menace contre sa patrie, en union avec des forces militaires et des dirigeants politiques capables, tous ensemble soutenus par un sentiment patriotique solide (3). Le principe de Ho Chi Minh reste encore valable : « Rien n’est plus précieux que l’indépendance et la liberté ». En effet, la liberté (dans la solidarité) est fondamentale, mais elle passe par l’indépendance nationale, défendue par le peuple et son armée, soutenue par la solidarité internationale de toutes les forces opposées à toute forme de domination impériale ou néo-coloniale.

K. N.

Email : kad-n@email.com

Notes

(1) Outre à l’arsenal nucléaire en continuel augmentation, voir l’article de Claude Angeli, « Prolifération méconnue des bases militaires US. Des forces spéciales à l’œuvre dans 90 pays et 800 implantations de par le monde : l’Amérique impériale n’est pas née sous Donald Trump », Le Canard enchaîné, 13 juin 2018.

(2) Voir mon essai « La guerre, pourquoi ? La paix, comment ?… », le point « Suprématie matérielle et mépris de l’adversaire en tant qu’humain », librement disponible ici : http://www.kadour-naimi.com/f_sociologie_ecrits.html

(3) Là est le motif de la longue contribution contre l’idéologie harkie.

 

  1.  
Auteur
Kaddour Naïmi

 




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Fin de cavale pour l’évadé de la prison de Hamla (Batna)

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Il s’est fait la belle en mai dernier

Fin de cavale pour l’évadé de la prison de Hamla (Batna)

Lundi, les services de la brigade de la gendarmerie de la commune d’Ouled Sellam (wilaya de Batna) ont pu neutraliser un fugitif évadé de l’établissement pénitentiaire de Hamla. Selon nos sources, il s’agit d’un individu âgé de 32 ans qui s’est échappé en mai dernier de la nouvelle prison de Hamla, à proximité du centre ville de Batna.

Le fugitif se déplaçait à bord d’un véhicule. Repéré ce véhicule a été arrêté par les services de la brigade relevant de la commune d’Ouled Sellam suite à un signalements. L’évadé de la prison Hamla a été à nouveau remis au frais à la prison Hamla après avoir été présenté devant le président de la cours de justice de Batna.

Ce n’est pas la première fois, ces dernières années, qu’un prisonnier se fait la belle. Il y a quelques mois un prisonnier a pu s’évader d’un grand pénitencier d’El-Harrach. il sera arrêté dans la wilaya de Batna.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Des cultivateurs de haschich sous les verrous à Arris

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Batna

Des cultivateurs de haschich sous les verrous à Arris

Les services de la brigade de la gendarmerie relevant de la commune de Ichmoul ont appréhendé, lundi, une bande composée de quatre individus, cultivateurs et producteurs de haschich.

Ils étaient en possession de plusieurs plantations dans différents jardins. L’un d’eux avait 20 arbustes de production de haschich découvert à l’intérieur d’un terrain situé à Tigouraouine relevant de la commune de Inouguissen, plusieurs autres  arbustes  ont été découverts dans des jardins particuliers à Arris, Parc à Fourrage (Batna).

Selon nos sources, les présumés trafiquants produisaient eux-mêmes le haschich à partir de la culture illégale des stupéfiants et les substances psychotropes pour la revente.

Les quatre individus arrêtés ont été présentés devant le procureur de la république près le tribunal d’Arris. L’enquête est en cours.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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L’aéroport de Hodeida « sous contrôle » total des forces pro-gouvernementales

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Yémen

L’aéroport de Hodeida « sous contrôle » total des forces pro-gouvernementales

Les forces progouvernementales yéménites ont repris le « contrôle » total de l’aéroport de Hodeida, a annoncé mercredi la coalition emmenée par l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, après une semaine d’une offensive visant à reprendre cette ville stratégique aux rebelles Houthis.

« L’aéroport (de Hodeida) a été complètement +nettoyé+ (de la présence des rebelles) et il est sous le contrôle » total des troupes pro-gouvernementales, a dit Abdel Salam al Shehi, commandant émirati des forces de la coalition au Yémen, dans une vidéo postée par l’agence officielle des Emirats, WAM.

« Aujourd’hui, l’aéroport de Hodeida a été libéré grâce aux +Brigades des Géants+ et au soutien de la coalition », a déclaré ce commandant.

Les Emirats apportent un soutien essentiel au sol aux forces yéménites hétéroclites impliquées dans l’offensive de Hodeida. 

Les « Brigades des Géants » sont une ancienne unité d’élite de l’armée yéménite remise sur pied par les Émirats et renforcée par des milliers de combattants du sud du Yémen.

Hodeida, ville de 600.000 habitants sur la mer Rouge, est le principal point d’entrée des importations et de l’aide humanitaire au Yémen, pays pauvre et en guerre depuis 2015.

La coalition affirme que Hodeida est aussi un point de départ pour des attaques rebelles contre des navires et le lieu par lequel l’Iran livrerait des armes aux Houthis, ce que Téhéran dément.

Auteur
AFP

 




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Mondial-2018: la Russie rêve et déprime Salah, le Japon surprend

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Football

Mondial-2018: la Russie rêve et déprime Salah, le Japon surprend

Encore des surprises ! La Russie a fait un très grand pas vers les 8es de finale de son Mondial, en déprimant l’Egypte qui avait pourtant aligné Mohamed Salah (3-1). Et le Japon a fait tomber la Colombie, trop rapidement réduite à dix (2-1).

Une autre vedette n’a pas joué mais a fait parler de lui: Neymar, victime d’un coup dimanche au Mondial-2018, s’est retiré mardi de l’entraînement du Brésil en boitant, écourtant sa séance en raison de douleurs à la cheville droite.

« Il ne s’est pas retiré en raison de douleurs au niveau du pied (blessé en mars), mais au niveau de la cheville droite, à cause du nombre de fautes qu’il a subies (dimanche). Il s’entraînera normalement demain (mercredi) », a déclaré un porte-parole de la fédération brésilienne.

Philippe Coutinho, s’est aussi voulu rassurant devant la presse: « Aujourd’hui, c’était plus une session de récupération et on avait presque fini. Je crois qu’il a pu sentir un peu de douleur, mais rien d’anormal ». S’ils le disent…

Salah n’avait plus joué depuis sa blessure le 26 mai et son retour n’a rien changé pour les Pharaons, en dépit de son penalty réussi. Si l’Uruguay gagne mercredi contre l’Arabie saoudite, les comptes seront faits dans le groupe A: la Celeste et la Russie seront qualifiées. Et Saoudiens et Egyptiens seront éliminés…

Victoire historique du Japon

Le nouveau tsar de la Russie se nomme Denis Cheryshev: en marquant son 3e but en 2 matches mardi soir, il rejoint Cristiano Ronaldo en tête du classement des marqueurs de ce tournoi. Qui l’aurait parié ?

« On a fixé des objectifs, ils ont été remplis. Ce n’est pas un accident que nous ayons deux victoires, tout le monde participe », s’est félicité Stanislav Cherchesov, sélectionneur de la Russie.

Auparavant, dernier à entrer en piste, le groupe H a livré deux belles sensations. Le Japon est devenu la première équipe d’Asie à battre une équipe sud-américaine dans l’histoire de la Coupe du monde. Et le Sénégal a sauvé l’honneur de l’Afrique en gagnant contre la Pologne (2-1). « Aujourd’hui le Sénégal représente tout le continent africain. Je peux vous garantir que tout le continent est derrière nous, je reçois des coups de fil de partout. On est très fier de représenter le continent », a commenté le coach sénégalais Aliou Cissé.

Pour la Colombie, c’est avant tout la faute – de bras, touchant le ballon dans la surface – de Carlos Sanchez, premier joueur à recevoir un carton rouge dans ce Mondial. A la 4e minute, soit le deuxième carton rouge le plus rapide de l’histoire de la Coupe du monde, après l’Uruguayen José Batista, exclu en 1986 après 56 secondes par l’arbitre français Joël Quiniou.

« Un match se prépare à 11 contre 11, et perdre en trois minutes un joueur aussi important n’est pas simple », a commenté philosophe José Pékerman, sélectionneur des Cafeteros.

« Pas la même saveur »

Toujours dans ce groupe, la Pologne, favorite théorique, puisqu’elle était tête de série, est donc tombée sur les Lions de la Teranga. Heureusement, car les quatre autres équipes africaines avaient été battues auparavant.

Grâce un but contre son camp de Thiago Cionek et un but de Mbaye Niang, le Sénégal prend la première place du groupe H aux côtés du Japon.

Il y a seize ans, en Corée du Sud et au Japon, le coup d’essai du Sénégal s’était transformé en coup de maître, puisque les Lions de la Teranga avaient battu et contribué à l’élimination des Bleus champions du Monde en titre, avant de pousser jusqu’en quart et de céder face aux Turcs.

Bis repetita ? « Ça ne peut pas être la même chose, pas la même saveur, analyse Aliou Cissé. L’histoire du Sénégal et de la France, tout le monde la connaît. C’est le pays colonisateur et nous, nous étions les fils d’immigrés de cette France qui nous a beaucoup donné, qui a beaucoup donné à nos parents, qui nous a formé aussi dans ces centres de formation. C’était quelque chose d’exceptionnel, de battre les tenants du titre lors du match d’ouverture ».

Auteur
AFP

 




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