L’Algérie a exprimé, jeudi, sa « profonde désapprobation » de la décision « inattendue, inopportune et contre-productive » de la France d’apporter son soutien au plan d’autonomie défendu par le Maroc pour le Sahara occidental, affirmant que le gouvernement algérien « tirera toutes les conséquences qui découlent de cette décision française » et dont le gouvernement français « assume seul la pleine et entière responsabilité ».
« Le Gouvernement algérien a pris connaissance avec un grand regret et une profonde désapprobation de la décision inattendue, inopportune et contre-productive du gouvernement français apportant un soutien sans équivoque et sans nuance au plan d’autonomie sur le Sahara Occidental dans le cadre de la souveraineté marocaine », a indiqué le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger dans un communiqué.
Relevant que la « décision a été communiquée officiellement aux autorités algériennes par les autorités françaises ces derniers jours », le ministère des Affaires étrangères souligne que « les puissances coloniales, anciennes et nouvelles, savent se reconnaître, se comprendre et se rendre des mains secourables ».
Selon le MAE, « la décision française relève manifestement d’un calcul politique douteux, d’un apriori moralement contestable et de lectures juridiques que rien ne conforte et rien ne justifie ».
« Cette décision française n’aide pas à réunir les conditions d’un règlement pacifique de la question du Sahara Occidental, elle conforte une impasse, celle créée précisément par le prétendu plan d’autonomie marocain et qui dure depuis plus de dix-sept ans », a-t-il affirmé.
Pour le MAE, « bien plus et alors même que la communauté internationale est convaincue depuis longtemps que la question du Sahara Occidental relève indubitablement d’un processus de décolonisation à parachever, cette même décision française vient en pervertir et fausser les données en donnant une caution à un fait colonial et en apportant un soutien injustifiable à une souveraineté contestée et contestable du Maroc sur le territoire du Sahara Occidental ».
Cette position française, a-t-il poursuivi, « est d’autant plus malvenue qu’elle émane d’un membre permanent du Conseil de Sécurité sensé agir en conformité avec les décisions de cet organe d’une manière particulière et avec la légalité internationale d’une manière générale ».
« Enfin, et alors que la conjoncture actuelle connaît une mobilisation des bonnes volontés au sein des Nations Unies à l’effet de donner un nouveau souffle à la recherche d’un règlement au conflit du Sahara Occidental, la même décision française vient s’inscrire à contre-courant de ces efforts dont elle contrarie et entrave le déploiement dans l’intérêt supérieur de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans la région », a-t-il déploré.
Le Gouvernement algérien retient de la décision française qu' »elle ne sert absolument pas l’objectif de la paix au Sahara Occidental, qu’elle aide à prolonger une impasse et qu’elle justifie et aide à consolider le fait accompli colonial dans ce territoire », a-t-il soutenu.
« Le Gouvernement algérien tirera toutes les conséquences qui découlent de cette décision française et dont le Gouvernement français assume seul la pleine et entière responsabilité », a conclu le communiqué.
Tebboune et Macron, main dans la main : loin est ce temps.
Le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné a réitéré, lundi 26 février, le soutien « clair et constant » de Paris au plan d’autonomie marocain du Sahara occidental. Ce qui a le mérite d’irriter l’Algérie.
Stéphane Séjourné a assuré vouloir progresser sur ce dossier, lors d’un déplacement à Rabat qui avait pour but de réchauffer les liens entre les deux pays après une série de crises diplomatiques.
Cette nouvelle déclaration a suscité l’ire des autorités algériennes. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères fait porter la responsabilité à la France dans la reconnaissance du plan d’autonomie que défend le Maroc depuis l’ère de Hassan II.
« C’est un enjeu existentiel pour le Maroc. Nous le savons (…). Il est désormais temps d’avancer. J’y veillerai personnellement », a déclaré le ministre français lors d’une conférence de presse au côté de son homologue, Nasser Bourita, annonçant également vouloir construire un partenariat pour les 30 ans à venir avec le Maroc.
L’échange entre les deux ministres doit se prolonger « lors d’un déjeuner de travail », a précisé dimanche une source diplomatique. « Cette visite constitue une étape forte pour ouvrir un nouveau chapitre dans la relation entre nos deux pays », a souligné la même source.
Cette déclaration de Stéphane Séjourné pourrait rapidement créer une crise diplomatique avec des autorités algériennes particulièrement sourcilleuses sur la question du Sahara occidental. Cette position française n’est pas nouvelle. Le même ministre français a déjà exprimé le soutien de la France au plan d’autonomie marocain le 26 février dernier sans que l’Algérie n’exprime aucune réprobation.
Verra-t-on le rappel de l’ambassadeur de l’Algérie en France comme cela a été le cas dans l’affaire Bouraoui avant que Tebboune ne décide de renvoyer notre ambassadeur sans faire fléchir la position de Paris ?
L’équipe d’Algérie de rugby a réussi un essai en éliminant l’un des favoris de la deuxième édition de la CAN de rugby 2024 qui se déroule à Kampala en Ouganda par le score de 20 – 12.
Malgré une première mi-temps peu convaincante, les Verts rentrent aux vestiaires avec un retard de quatre points face au Kenya. La détermination des joueurs a permis de renverser la tendance et marquer 12 points sans encaisser un seul.
Le XV d’Algérie retrouveront en finale ce dimanche 28 juillet le Zimbabwe qui a éliminé la Namibie, le tenant du titre de la dernier CAN par un score de 39 – 10.
Les rugbymans algériens sont à leur deuxième participation après celle de l’édition de 2022 ou ils ont terminé cette compétition en troisième place.
Le chef de l’Etat a implicitement rejeté, mardi soir, le nom de la haute fonctionnaire proposée par la coalition de gauche. S’il est bien conforme à la Constitution, son choix est vivement critiqué.
Une proposition de dernière minute balayée d’un revers de main. Depuis le toit du musée de l’Homme, sur France 2, France Inter et franceinfo, Emmanuel Macron a implicitement refusé mardi 23 juillet de nommer Lucie Castets à Matignon, comme le lui avait demandé moins d’une heure auparavant le Nouveau Front populaire. « Il est faux de dire que le Nouveau Front populaire aurait une majorité, quelle qu’elle soit », a fait observer le chef de l’Etat, sans mentionner le patronyme de la haute fonctionnaire de 37 ans jusqu’alors inconnue. « La question n’est pas un nom », a-t-il évacué depuis le plateau olympique de France Télévisions.
Face à ce refus, les responsables du NFP ont vu rouge et insisté sur l’aveuglement dont ferait preuve le locataire de l’Elysée. « Emmanuel Macron efface le résultat des élections législatives. C’est un déni de démocratie insupportable », a dénoncé sur X Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise (LFI). « Le déni est la pire des politiques. Celle qui conduit à la politique du pire », a embrayé Olivier Faure, patron du Parti socialiste (PS), sur le même réseau social. Le député LFI Emmanuel Fernandes a même évoqué un « coup d’Etat institutionnel ». De son côté, Marine Tondelier, cheffe des Ecologistes-EELV, a comparé le chef de l’Etat à… son fils de 5 ans, sur franceinfo.
L’alliance de gauche demande depuis le 8 juillet, au lendemain du second tour des législatives, à Emmanuel Macron de nommer une personnalité issue de ses rangs, après sa courte victoire dans les urnes. Mais le chef de l’Etat justifie sa position en avançant le fait que le Premier ministre doit avant tout éviter d’être renversé par les députés, via une motion de censure. « La question, c’est quelle majorité peut se dégager à l’Assemblée pour qu’un gouvernement de la France puisse passer des réformes, passer un budget et faire avancer le pays », a-t-il argué lors de son interview, en appelant à « des compromis ».
Emmanuel Macron « ne viole pas » la Constitution
Le président de la République a-t-il le droit de ne pas appeler Lucie Castets à former un gouvernement ? La nomination du Premier ministre est précisée à l’article 8 de la Constitution : « Le président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du gouvernement », est-il écrit. Pas d’obligation explicite de nommer une personne en particulier, pas de calendrier imposé… Le chef de l’Etat a donc les mains libres pour faire ce qu’il veut, observent les spécialistes de droit public. « Emmanuel Macron n’a pas méconnu la Constitution et n’en a pas fait une interprétation audacieuse ou problématique. Il s’est borné à respecter le texte », analyse Bertrand-Léo Combrade.
« C’est assez excessif de parler de coup d’Etat. Du point de vue de sa compétence, il ne viole rien, abonde le constitutionnaliste Thibaud Mulier. La nomination du Premier ministre est l’une des rares fonctions parfaitement autonomes, qui n’a pas besoin de contreseing » et du feu vert du gouvernement. « Si on peut critiquer quelque chose, c’est la Constitution elle-même, mais pas Emmanuel Macron, estime Bertrand-Léo Combrade. On peut constater que l’article 8 laisse une telle marge de manœuvre qu’il peut imposer une lecture présidentialiste à une Constitution qui est celle d’un régime parlementaire. »
Une entorse aux principes républicains ?
Voilà pour l’aspect purement constitutionnel. Du point de l’histoire de la Ve République, c’est une autre affaire, tempèrent les spécialistes. « Lorsqu’on regarde les précédents de la cohabitation, en 1986, 1993 et 1997, le président qui avait perdu sa majorité à l’Assemblée nationale nommait un Premier ministre qui était proposé par la formation politique arrivée en tête des élections. On pourrait considérer qu’Emmanuel Macron aurait dû faire part de son souhait de nommer un Premier ministre désigné par la coalition arrivée en tête, à savoir le NFP », développe Bertrand-Léo Combrade.
« Une élection a eu lieu, mais elle n’est pas intériorisée par le pouvoir en place, appuie Thibaud Mulier. Cela pose un problème plus général : on a un champ politique dominé par le président de la République, alors qu’il devrait y avoir une mise en lumière du duo gouvernement-Assemblée nationale. »
Quoi qu’il en soit, le Nouveau Front populaire n’a pas vraiment de levier pour contraindre Emmanuel Macron dans l’immédiat, hormis continuer de mettre la pression sur l’Elysée dans les médias. « Ils ne peuvent rien faire », tranche Thibaud Mulier. « Le NFP ne peut invoquer aucun article de la Constitution à son profit. Il n’y a pas de dispositions qu’il pourrait faire prévaloir à l’encontre du président de la République », assure Bertrand-Léo Combrade.
« Plus il va attendre, plus il s’expose à des critiques »
Pour autant, nuance le professeur, « le président de la République n’aura pas le dernier mot » dans cette situation politique inédite. D’une part, « le gouvernement actuel est démissionnaire et ne peut plus réformer. S’il lui prenait l’envie de réformer, il y aurait des recours en justice. » De l’autre, la gauche dispose d’une fenêtre pour infliger une défaite à Emmanuel Macron, mais seulement à l’automne : si le chef de l’Etat décide finalement de confier la tâche de former un gouvernement à un membre de l’alliance en gestation entre le camp présidentiel et la droite, le NFP pourrait contre-attaquer et tenter de le renverser via une motion de censure… avec l’appui nécessaire du Rassemblement national.
Pour l’heure, le chef de l’Etat a décidé de temporiser par l’intermédiaire d’une « trêve » olympique qu’il appelait de ses vœux depuis plusieurs jours. « De manière évidente, jusqu’à la mi-août, on doit être concentrés sur les Jeux. Et puis à partir de là, en fonction de l’avancée de ces discussions, ce sera ma responsabilité de nommer un Premier ministre ou une Première ministre et lui confier la tâche de constituer un gouvernement », a-t-il anticipé mardi soir. Là encore, la prise de risque est plus politique que constitutionnelle. « Plus il va attendre, plus il s’expose à des critiques sur le déni de démocratie dont il ferait preuve », met en garde Thibaud Mulier.
Le Maroc a battu l’Argentine (2-1), en match comptant pour le premier tour du tournoi olympique de football, après deux heures d’interruption, consécutives à des incidents et à un but égalisateur argentin contesté, mercredi à Saint-Etienne. Un scénario rocambolesque.
Plusieurs incidents ont émaillé le premier match du tournoi olympique de football masculin entre l’Argentine et le Maroc, avec une fin de rencontre très confuse. La rencontre a été marquée par l’envahissement du terrain du stade de Geoffroy-Guichard à Saint-Etienne par une vingtaine de supporters marocains. Des bouteilles et gobelets ont aussi été lancés, contraignant l’arbitre à inviter les joueurs à regagner les vestiaires après l’égalisation de l’Argentine (2-2) dans les arrêts de jeu. Pendant deux heures, le site officiel des JO a indiqué que la rencontre était toujours interrompue.
Les deux équipes ont bien quitté le terrain, mais la fin n’avait pas été siffle. Au retour des joueurs sur le terrain, devant des tribunes vides, l’arbitre a annulé le but égalisateur, et le match a brièvement repris, se terminant sur la victoire (2-1) du Maroc.
Cristian Medina a inscrit le deuxième but des hommes de Javier Mascherano après deux ballons contrés et deux tirs sur la transversale (90+16). Un but finalement refusé pour un hors-jeu.
Avant cet incroyable retournement de situation, le Maroc et l’Argentine avaient offert le premier feu d’artifice au public olympien à deux jours de la cérémonie d’ouverture. Au stade Geoffroy-Guichard, l’Argentine n’était visiblement pas la bienvenue et a été sifflée en représailles à l’affaire du chant à caractère raciste, visant les joueurs de l’équipe de France A, entonné par leurs homologues argentins lors de la Copa America. Dans une enceinte remplie au trois quarts par les supporters marocains, la rencontre a été longtemps fermée et pauvre en occasions jusqu’à l’ouverture du score sur une action magnifiquement conclue par Soufiane Rahimi (45+2).
L’Argentine y était presque
L’attaquant de 28 ans qui évolue à Al-Aïn Football Club (Émirats Arabes Unis), va même s’offrir un doublé en seconde période en transformant un penalty obtenu par Ilias Akomach (51e).
Les Argentins, sonnés, vont réagir, par l’intermédiaire de leur sélectionneur Javier Mascherano, médaillé d’or à Athènes et à Pékin, qui effectue quatre changements, dont un gagnant avec Giuliano Simeone. Celui-ci réduit le score moins de dix minutes après son entrée en jeu (68e).
Malgré la forte poussée de l’Albiceleste, les Lionceaux résistent, bien aidés par leur gardien Munir, qui a multiplié les exploits, dont un face-à-face remporté devant l’attaquant de Manchester City, Julian Alvarez. Mais au bout de la 16e minutes des arrêts de jeu, les Marocains cèdent sur un but de Cristian Medina (90+16). La suite, on la connaît…
La 18e édition de la Fête du bijou d’Ath Yenni au sud-est de Tizi-Ouzou s’est ouverte jeudi au CEM Larbi Mezani de cette localité montagneuse en hommage à un de ses glorieux enfants, le chahid Larbi Maarouf, fabricant de galons pour l’Armée de libération nationale (ALN).
Selon les témoignages de sa fille, Nora, et du président du comité d’organisation de la fête du bijou, Samy Cherat, le martyr Larbi Maarouf, né le 27 janvier 1904 au village Ait Larbaa (Ath Yenni) a été l’un des premiers artisans bijoutiers à répondre à l’appel de l’ALN, en mettant son savoir-faire artisanal au service de la Révolution.
C’est après le congrès de la Soummam (20 août 1956) qui instaura les grades, qu’il s’était mis à fabriquer des galons en argent au profit de l’ALN, avant que son activité clandestine ne soit découverte par l’armée coloniale, a-t-on indiqué.
Suite à la mort au champ d'honneur du beau-frère de Laarbi Maarouf qui avait sur lui des galons et une lettre écrite par cet artisan-bijoutier que l'armée coloniale a récupéré, Larbi Maarouf sera découvert et arrêté.
Il fut détenu dans l’ancienne prison d’Ath Yenni devenue aujourd’hui le CEM Larbi Mezani qui abrite la fête du bijou.
Après quelques jours de torture, l’artisan qui a confectionné de ses propres mains le galon du colonel Amirouche Ait Hamouda, succomba à ses graves blessures le 10 juillet 1958.
La famille du martyr représentée par sa fille Nora s’est vu décernée, à l’ouverture de cette 18e édition de la fête, l’étoile d’argent qui distingue depuis quelques éditions, une personnalité de la région des Ath Yenni.
La nouvelle édition de la fête du bijou est marquée par la participation de 138 artisans, dont 109 bijoutiers d’Ath Yenni, le reste étant des artisans dans d’autres métiers tel que la vannerie, la tannerie, dinanderie, poterie, peinture sur soie, savon artisanal, taille du corail et autres.
Des artisans d’une quinzaine de wilayas, dont Tamanrasset, Tipasa, Tlemcen, Bejaia, El Kala, Ouargla et Médéa prennent part à la fête.
Ce rendez-vous, qui se poursuivra jusqu’au 27 juillet courant, a été l’occasion pour les bijoutiers pour poser le problème d’indisponibilité de la matière première, notamment le corail et l’argent.
A ce propos M. Cherat a appelé à la mise en place d’un Fonds de soutien à la matière première et un Fonds de solidarité aux bijoutiers afin de pérenniser le travail de l’artisan bijoutier et de son art ancestral.
Le Secrétaire général de la wilaya, Miloud Felahi, qui a donné le coup d’envoi de la fête, a assuré les artisans que l’accompagnement nécessaire leur sera garanti afin de maintenir et de préserver ce métier qui fait partie de la large palette de métiers de l’artisanat algérien d’autant plus que la réputation du bijou d’Ath Yenni a dépassé nos frontières.
Ur d mazal ad d-yernu yimi ameslay deg wayen yeḍran deg sin yinebduyen iɛeddan, d axessar n tmes i isnegren tamurt n Leqbayel. Nebɣa anebdu n lferḥ d zzhu mačci anebdu-nni n yimeṭṭi d lxuf …
Deg yimalas-agi kan ɣer deffir i yekker uxessar deg tɣiwant n Yiɣzer Ameqqran tama n Summam Bgayet. Anda times telḥeq s ixxamen, tessaweḍ ɣer yinurar n tuddar i d-yezzin i temnaḍt-a. Taswiɛt-agi ur d-tegli ara s lexsara n yimdanen , maca tḥuza aṭas tawennaḍt. Agama yuɣal d agama aberkan , isekla imɣan d wayen yettemɣayen uɣalen d iɣiɣden n ṭṭeylal.
S tebɣest d lğehd n yimezdaɣ n temnaḍt-nni d yiɣallen n usellek i tt-yeğğan tmes-agi ur d-telḥiq ara ɣer terwiḥin. Times mazal-itt la tettenfufud! Imesudrar tekcem-iten rrehba d lxuf deg wayen iḍerrun n yibaxixen werğin iɛedda fell-asen.
Sin n yinebduyen-a iberkanen ur nebɣi ad d-uɣalen ula deg targit,. TargIt-nni yussumten lxuf d rrehba deg wallaɣen n yimdanen. Awer d-uɣalen ula deg usmekti mi ara d-nemmekti, aṭas n terwiḥin i yemmuten , tamurt tuɣal d lxali wa yennejla wa yerɣa !
ɣas ulamma ma nger-d tiɣri, yelha ma nezmer i yiman-nneɣ, ma nefka-as tixuṭert i ccɣel am wa acku maci d aqesser. Ussan n unebdu gren-d tijujar s uzɣal yezzin i tmurt, s tulin n tfesniwin i yessawḍen ɣer 40°! Tura ayen i ilaqen d ilaq ad yettwaxdmen i useḥbiber ɣef yimeḍqan yellan deg umihi ad ten-tezzer tmes.
Tiɣri i Tdukkliwin , i tɣiwanin, i Yigrawen akk n yimdanen n tmurt n Leqbayel:
Ilaq ad ilin s wakka :
-Tuddsa n tegrawin n tudrin i uheggi i tɛassast ɣef tmes.
-Afras n yiḥerqan; Yal yiwen ad yefres lmelk-ines .
-Beddu n wussan n twizi i tudrin akken ad ilint nnubat i ufras n yimudaɣ anda llan .
-Tullya n yiberdan imecṭaḥ anda yella aṭas n umdaɣ i usishel n yiɣallen n laman akken ad awḍen s amkan s sshala.
-Yal tasqamut n taɣiwant, yessefk ɣef yimḍebbren-ines ad luqmen tajmeɛt n udewwar akk d yimḍebbden n tudrin akken ad d-xelqen tigrumma s ttawilat i ilaqen i uḥareb ɣef lmaḍarat n tmes.
-Tdukkliwin (associations) ilaq ad d-grent iman-nsent deg tuddsiwin s yiwellihen i yimdanen d wallalen i ilaqen i tɛassast ɣef tmes.
-Ssbiṭarat ilaq ad heggin iman-nsen s yigrawen n yimejjayen d yimɛawnen-nsen akken ad siğhiden servisat i ilaqen.
Yessefk yal yiwen (t) deg-neɣ ad iheggi iman-is s ttawilat iwakken ur ttilin yineḍruyen ara icemten tiswiɛin imi nessaram anebdu n lferḥ d zzhu , maci anebdu n yimeṭṭi d tfuɣalt Lemḥadra tugar leqḍeɛ !
Le capitaine Ibrahim Traoré dirige le Burkina depuis le coup d'Etat.
De nouvelles vidéos de soldats s’adonnant à des pratiques cannibales, au Mali et au Burkina Faso, circulent depuis quelques jours sur les réseaux sociaux. Une première vidéo diffusée le 16 juillet dernier avait déjà suscité l’émoi au Mali. Elle a vite été suivie, en fin de semaine dernière, par une seconde, apportant de nouveaux éléments. Et depuis le week-end dernier, plusieurs vidéos similaires montrent des soldats, cette fois au Burkina Faso, éventrant eux aussi leurs victimes. Des images qui suscitent la nausée et l’indignation.
La seconde vidéo de soldats maliens a commencé à circuler vendredi 19 juillet. Elle est dans la continuité de la première : après avoir annoncé qu’ils comptaient manger le foie de leur victime, les militaires passent à l’acte. On les voit cuisiner des organes, emballer un doigt dans du papier aluminium en guise de « souvenir ».
Leurs uniformes sont aussi plus visibles, un t-shirt notamment, accréditant le fait que les soldats présents appartiennent au régiment des commandos parachutistes (RCP) présents en juin 2022 à Sokolo, cercle de Niono, dans le centre du Mali.
La semaine dernière, plusieurs sources sécuritaires et civiles avaient déjà avancé cette hypothèse. Une source sécuritaire malienne avait également affirmé que d’autres cas similaires avaient été rapportés à la hiérarchie, sans préciser davantage.
Au Burkina Faso aussi
Côté Burkina, plusieurs vidéos ont été mises en circulation ces derniers jours sur les réseaux sociaux. Aucune certitude à ce stade sur les lieux et les dates, mais on voit des militaires en uniforme éventrer un corps déjà décapité et démembré, à la recherche de son foie et de son cœur.
Les soldats parlent mooré, qualifient le cadavre de « viande », et affirment en montrant fièrement leur visage appartenir à la BIR 15 Cobra 2, l’une des brigades d’intervention rapide créées il y a deux ans par le capitaine Ibrahim Traoré, président de transition burkinabè.
Sur une autre vidéo, des hommes en civil mais armés, vraisemblablement des VDP (Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs de l’armée recrutés parmi les populations), posent à côté d’une tête empalée. L’un d’eux tient une jambe à la main et assure en riant, également en langue mooré, que c’est celle d’un jihadiste.
Première réaction officielle au Mali
Au Mali, dans un communiqué diffusé le 17 juillet (et daté du 16), l’armée s’est « démarquée » de ces pratiques qualifiées d’ « atrocité » et a promis de prendre « toutes les dispositions » nécessaires pour « faire ressortir la vérité ».
Au Burkina, aucune réaction officielle pour le moment.
Alexis Denuy est un écrivain, poète, artiste-peintre, qui est le moins que l’on puisse dire, d’une originalité frappante tant il ne fait qu’un avec son art. Ses créations artistiques sont lumineuses de vérité dans une époque où l’ombre l’emporte sur la lumière
C’est un personnage qu’on croirait sorti d’une autre époque, d’un autre espace-temps, s’il paraît en marge c’est pour bousculer et s’extirper des sentiers battus où s’enlisent la plupart pour des raisons multiples, souvent par compromissions et avidités.
On pourrait dire qu’Alexis Denuy croit à la rédemption par l’Art. L’humain, si souvent perverti par les illusions et les fausses lumières du monde, peut devenir meilleur en retirant les masques et les armures pour permettre au soi de se libérer, de se révéler, pour écarter les voiles du mensonge et mieux voir.
Il est cet artiste infatigable qui croit en l’humain qui continue son chemin tel un Don Quichotte combattant avec le verbe et la plume. D’expositions en lectures, Alexis Denuy a aussi beaucoup publié passant de la poésie au récit, au roman avec une facilité déconcertante.
Ses créations ont toutes en commun ce souffle jaillissant plein de vie qui met des couleurs hors des miroirs, libérant des espoirs.
Le Matin d’Algérie : Vous êtes artiste peintre, poète, écrivain, rempli de talent, qui est Alexis Denuy ?
Alexis Denuy : J’ai toujours été dominé par l’envie irrépressible de créer. Je dessinais et écrivais déjà depuis l’âge de 10 ans, à l’époque j’habitais à Conflans Ste Honorine dans les Yvelines, en région parisienne, fabriquant des petits magazines peints à la gouache et à l’encre de chine et écrits à la main que je vendais autour de moi. J’ai ensuite imprimé ce magazine et l’ai distribué dans les maisons de la presse et les librairies. J’ai toujours été préoccupé de donner à voir mon travail et pas seulement de le fabriquer, j’ai toujours considéré l’Art également comme une communication, j’ai toujours pensé en même temps la création et sa diffusion. Plus tard, toujours passionné d’image, de graphisme et de peinture, avec également toujours chevillée au corps une passion restée intacte de lecteur, lisant tout ce que je pouvais trouver sous la main. Ensuite j’ai eu plusieurs ateliers, d’abord à Angers puis à Barcelone et enfin à Paris, tout en publiant aux Editions spéciales mes premiers livres « Prends ça » en 1994, « Les protestes » en 2009, « Existe » en 2010 avant de sortir « Propos en liberté » en 2022 chez Unicité. Comme je pratique à la fois l’écriture et la peinture j’ai plusieurs carrières en parallèle.
Le Matin d’Algérie : Vos créations sont saisissantes, resplendissantes de vérité, hors des moules imposés et des sentiers battus, quel est votre secret ?
Alexis Denuy : J’approfondis chaque sujet et ne me laisse pas entrainer sur la voie du stéréotype, je n’accepte pas d’être dupe, dupé, et mon esprit critique est toujours en alerte donc je ne peux tout simplement pas glisser dans la facilité car immédiatement une lumière rouge s’allumerait si j’allais du mauvais côté. J’ai avant tout une exigence de vérité, c’est ce qui guide mon esprit et je suis toujours en quête de savoir, savoir plus, savoir mieux, me positionner dans le bon angle, comme un tireur d’élite pour viser la bonne cible et ne pas récolter que son ombre. Et je ne peux, ni ne veux, ni n’accepte de me taire.
Le Matin d’Algérie : Vous êtes un rêveur mais lucide, vos livres éclairent mais aussi mettent en garde contre la paresse de l’esprit, il faut être vigilant et attentif pour ne pas sombrer, l’Art est-il salvateur d’après vous ?
Alexis Denuy : L’Art est pour moi tout à fait nécessaire, j’ai besoin de créer et de regarder ce que les autres créent, cela fait partie de moi, de mes besoins élémentaires, comme le pain et l’eau, c’est le tout de ma vie. Je ne suis pas dans le consensus, je regarde le monde bien dans les yeux sans hésiter à gifler mon esprit et ma réalité pour sortir de l’hypnose et en écriture particulièrement je mets à nu le langage, je l’ouvre pour mettre en évidence l’hypocrisie à travers la trame du quotidien, je veux toucher au cœur par la puissance du rythme. Je cherche à comprendre comment fonctionnent les choses. Si j’étais né ailleurs j’aurais été autre mais je ne suis pas de nulle part et je me dois de perpétuer l’héritage de la maison France, sa logique, sa clarté, sa légende, son exemple, l’esprit français.
Le Matin d’Algérie : Votre livre « Propos en liberté », paru aux Éditions Unicité, c’est tout un macrocosme bravant l’espace-temps où vous mélangez admirablement les genres, le roman, le récit, le théâtre, où on sent l’homme de théâtre habitué à la rhétorique, mais ici, c’est pour magnifier des propos vrais, est-ce pour troubler le lecteur afin d’accaparer encore plus son attention sur des thèmes abordés qui touchent tout le monde ?
Alexis Denuy : Je compose mes figures et leurs différentes facettes comme des couleurs sur une palette afin de donner plus de relief à mes propositions, pour moi l’expression est tout. En France, la liberté d’expression n’est pas totale, au contraire des U.S.A. et je suis pour une liberté d’expression totale depuis toujours, sans laisser aucun sujet de côté, par volonté farouche de franchise, peut-être un reflet de ma part maternelle protestante. En effet, une de mes aïeules, Marie Durand, fut enfermée à la tour de constance pendant la guerre de religion, sa captivité a duré 38 ans parce qu’elle restait fidèle a sa foi, elle a gravé avec ses doigts dans la pierre sur la margelle du puits de la prison l’inscription « RESISTER ».
J’ai la même détermination de liberté totale d’expression de toutes les idées, opinions, croyances, quelles qu’elles soient, dans la logique du vrai débat, sans censure ni autocensure. Je veux toucher les gens et j’utilise tous les registres d’écriture pour se faire comme un personnage de la commedia dell’arte. On manque moins de récit que de force c’est cette vitalité que je veux transmettre, physiquement, par mes mots, au lecteur. C’est un transfert d’énergie, je propose un contre discours au discours dominant, discours de domination utile au maintien du statu quo, je propose une parole d’émancipation et je fais en sorte que mon discours ait une consistance matérielle suffisante pour que le lecteur y trouve la force de se recommencer, de se remettre en question. Les mots sont importants, comment on vit, comment on se raconte, ont une existence aussi forte que les faits, qui peuvent toujours d’ailleurs être remarqués sous plusieurs angles, ma langue parle de la toxicité qu’on nous impose partout. Je propose un contrepoison.
Le Matin d’Algérie : Un mot sur Paul Ardenne qui a préfacé votre livre, « Propos en liberté »
Alexis Denuy : C’est très important d’être soutenu dans sa démarche, je pense que le mot liberté dans mon titre lui a parlé c’est pour lui il me semble la notion la plus importante avec celle de responsabilité. Paul Ardenne est quelqu’un qui n’est pas dans l’acquiescement, l’accommodement sans examen, bien qu’occupant un rôle dans la transmission du savoir par ses recherches dans le monde de l’art, du marché de l’art, de la nature, du sacré, de la prospective scientifique, du corps humain et de ses transformations. Il aime citer La Boétie le discours de la servitude volontaire.
Il garde et c’est central son libre arbitre, toujours parfaitement articulé et suffisamment de fluidité pour ne jamais prendre les choses pour acquises, c’est extrêmement rare et précieux. Il est toujours ouvert même à ce qu’il ne représente pas lui-même mais qui lui semble enrichir le débat, c’est un peu Voltaire « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous puissiez l’exprimer ».
Dans son livre « Heureux les créateurs ? artistes, encore un effort » Paul Ardenne prouve qu’il peut remettre son propre statut en cause ce qui montre sa rectitude « La bonne norme serait que l’artiste ait le pouvoir, et non d’abord ceux qui gravitent autour de lui. L’artiste contemporain n’a que des amis : critiques d’art, commissaires d’exposition, marchands, collectionneurs – tout ce beau monde le requiert, efficace et conciliant.
Chacun de ces acteurs, dans le « système » de l’art, a sa place. Certains orientent le goût quand d’autres le construisent, le consacrent, le monnayent ou le confisquent à leur profit (…) Quel constat la période récente impose-t-elle ? Ceux qui gravitent autour de la création artistique ont sans doute pris trop d’ascendant sur celle-ci. Et acquis à la fin trop de pouvoir, à commencer par la détention de l’espace critique (revues, médias), de l’espace d’exposition (lieux d’art contemporain, biennales), de l’espace institutionnel (aide à la création, résidences d’artistes, commande publique), de l’espace matériel enfin (galeries, collectionneurs).
L’artiste n’est plus le seul à avancer ses options, sa matière grise et son offre plastique. Le voici devenu non plus un décideur mais un outil. ».
Il me semble que cette parole de Paul Ardenne, assez rare dans le milieu artistique, surtout quand on en fait partie, sans être partisan de leur fonctionnement en l’occurrence, est assez forte et digne d’être méditée.
Le Matin d’Algérie : Quels sont les artistes, écrivains et poètes qui vous influencent ?
Alexis Denuy : D’abord les contes, c’est ce qui vient en premier, ma mère me lisait les contes de Grimm, d’Andersen, qui, de par leur magie, donnent à l’enfant qu’ils imprègnent l’espoir de déchirer le voile, l’impression de traverser la rive entre réel et imaginaire et de pouvoir, lui aussi, réaliser ses souhaits.
Au cinéma, j’ai retrouvé la même sensation de pouvoir donner vie à ses rêves dans le film Mary Poppins de Walt Disney d’après le livre de Pamela L. Travers., enfant j’adorais les contes mettant en scène des vœux qu’on peut réaliser comme les contes de Grimm « La table enchantée » ainsi que « Le vaillant petit tailleur », autrement nommé « Sept d’un coup », qui présente un personnage astucieux sachant se sortir des mauvais pas, également « Le chat botté » et « Le petit poucet » de Charles Perrault. Adolescent, j’ai dévoré « Le pays où l’on n’arrive jamais » d’André Dhôtel ainsi que « le grand Meaulnes » d’Alain Fournier, tous les deux dans le même registre du merveilleux de l’enfance.
Aujourd’hui, j’aime lire des entretiens d’auteurs, de personnalités ou d’anonymes, je raffole des anecdotes qui m’éclairent sur la psychologie humaine ainsi que les faits divers des journaux qui sont souvent comme des contes d’une façon différente. Comme littérature orale, j’aime les conversations de bistrot, je l’ai évoqué dans mon livre « Les protestes », j’en fait des notes, sortes de croquis que j’intègre à mes analyses sur la société, j’aime également chiner des livres dans les brocantes, on y découvre des curiosités constamment.
En littérature, je citerais trois phrases de mes trois principales références : Rimbaud « j’ai de mes ancêtres gaulois l’œil bleu-blanc », Brecht « Celui qui connaissant la vérité la nomme mensonge est un criminel », Artaud « Pensez de moi ce que vous voudrez ».
Le Matin d’Algérie : Un mot sur Catherine Poulain et le collectif NAO ?
Alexis Denuy : Catherine Poulain et moi formons un duo punk-banlieusard de superhéros qui s’est exprimé dans nos performances en commun, deux gavroches, tenaces et teigneux, tous droits sortis de Victor Hugo qui font face à la mitraille sur la barricade et résistent au système en préparant la pierre pour la lancer dans son troisième œil.
Nous avons tous deux le même esprit de résistance face au pouvoir établi, nous ne nous en laissons pas conter et nous nous redressons, malgré les attaques nombreuses que nous avons subi lors du développement de notre travail, avec toujours la volonté de faire mieux et de ne pas se laisser endormir par les hommes heureux, les hommes peureux.
Avec Catherine nous avons fondé Now Artists Outsiders, N.A.O., un collectif artistique, avec la volonté de constituer un corpus qui s’est exprimé par des performances, des vidéos, des expositions ainsi que la publication d’un manifeste dans la revue d’Art contemporain canadienne Inter. Nous avons eu la reconnaissance de Paul Ardenne qui nous a inclus dans sa catégorie d’« Art contextuel », en l’occurrence pour les performances-actions, produites en manifestations, lors du mouvement des gilets jaunes, ce qui a permis d’offrir une représentation artistique à ceux que l’on n’écoute pas.
Le Matin d’Algérie : Avez-vous des projets en cours et avenir ?
Alexis Denuy : J’ai des projets sur le long terme en peinture et en écriture, ce sont pour moi comme des courant porteurs, il faut atteindre une certaine fluidité, c’est un travail au jour le jour. Il faut aussi prendre le temps de l’Art, qui est le temps du recul, comme depuis l’en-deçà, des voix appellent le vivant incarné, lui souffle l’inspiration et lui indique le chemin. Je ressens cela comme un disparu qui viendrait en moi me raconter ce qu’il a vu là-haut, nous sommes obligés, si nous avons une bonne boussole intérieure, de véhiculer ce message essentiel aux vivants et ainsi certainement apportons nous notre pierre à l’édifice de l’humanité.
Le Matin d’Algérie : Un dernier mot peut-être ?
Alexis Denuy : Il y aura toujours un dernier mot, la mort clos notre œuvre, arrête notre écriture comme on souffle une bougie. Nous sommes déjà dans une époque de spectres et le faux se constate partout, nous sommes pris dans ses plis. La farce est l’impératrice de l’époque, elle nous domine de sa puissance impériale et universelle, nous ne sommes plus que les reflets de ses simulacres, parfois on sort la tête de son marais mais la période est écrasée par le poids de son autorité.
Le mensonge règne et veut régner. Ce pouvoir est une mystification qui prétend être la vérité et au nom de ce statut absolu, autoréférencé et suprême, ce gouvernement global de la supercherie s’arroge le droit de censurer toute contestation de son droit tyrannique, or il y a le légitime et il y a le légal et quand la loi est illégitime elle n’a plus aucune crédibilité à administrer. Les menteurs et les adorateurs du culte du mensonge font les lois pour les hommes mais ne possèdent pas et ne posséderont jamais la légitimité de l’esprit.
Pour vos lecteurs du Matin d’Algérie, je leur souhaite d’être vrais, en relation avec leur authentique personnalité, loin des mots d’ordres. Il est important et même indispensable de rester en contact avec la nature et l’Art et de vibrer haut pour pouvoir se réaliser.
Au Mali, l’armée annonce avoir pris lundi 22 juillet le contrôle de la localité d’Inafarak, aux confins de la région de Kidal, à une dizaine de kilomètres à peine de la frontière avec l’Algérie. Un coup dur pour les rebelles du CSP-DPA (Cadre stratégique pour la défense du peuple de l’Azawad).
Dans son communiqué diffusé lundi soir, l’armée malienne présente Inafarak comme un « carrefour commercial très important », « sujet » aux « trafics », et utilisé par la « coalition mafieuse des groupes armés, auteurs d’abus et de racket sur les paisibles populations. »
Une expression qui, selon l’habitude des autorités maliennes de transition, désigne pêle-mêle les jihadistes du Jnim, liés à Al-Qaïda, et les rebelles du CSP-DPA (Cadre stratégique pour la défense du peuple de l’Azawad), signataires de l’accord de paix de 2015, rompu par Bamako.
Démonstration
En novembre dernier, l’armée malienne et ses supplétifs russes de Wagner -désormais intégrés au « Corps africain » contrôlé par Moscou- avaient délogé les rebelles du CSP de leur fief de Kidal. Leur arrivée, huit mois plus tard, dans la lointaine Inafarak -plus de 120 kilomètres au nord de Tessalit, presque collée à l’Algérie- constitue une démonstration de force certaine, et un nouveau coup dur pour les rebelles, dont les combattants s’étaient largement repliés vers la frontière algérienne.
Patrouilles
Selon plusieurs sources civiles et sécuritaires locales, les Fama et Wagner se sont retirés d’Inafarak dès lundi après-midi avant d’y renvoyer un important convoi d’une vingtaine de véhicules ce mardi, qui a également fait étape à Boughessa. « La prochaine étape, c’est Tinzaouaten », prédit un notable touareg proche des autorités de transition, citant une ville-frontière entre le Mali et l’Algérie plus à l’est. Et de commenter : « l’armée occupe le terrain, elle n’a même plus besoin de combattre. »
Sollicité par RFI, le CSP n’a pas souhaité commenter de manière officielle.
Un cadre militaire rebelle relativise ce mouvement de l’armée qui ne correspond pas, à ses yeux, à une véritable prise de contrôle : « Nous n’avions qu’un poste de contrôle à Inafarak. L’armée fait des patrouilles, mais nos positions, nos camps d’entraînement, sont loin des zones habitées. » Et de rappeler les multiples exactions de l’armée et Wagner dans la région de Kidal contre les populations civiles, comme à Ersane, Takalote ou encore Abeibara, où une soixantaine de corps ont été découverts au début du mois.
Abdelmadjid Tebboune a présidé ce dimanche une réunion du Conseil des ministres, au cours de laquelle plusieurs projets de loi et propositions qualifiées de...
Abdelmadjid Tebboune a présidé ce dimanche une réunion du Conseil des ministres, au cours de laquelle plusieurs projets de loi et propositions qualifiées de...
Nous utilisons des cookies pour optimiser notre site web et notre service.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.