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L’incroyable histoire du journaliste russe Babtchenko

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Son meurtre a été mis en scène par l’Ukraine

L’incroyable histoire du journaliste russe Babtchenko

Pendant près de 24 heures, l’annonce de sa mort avait provoqué l’émoi en Ukraine et en Russie: le journaliste russe critique du Kremlin Arkadi Babtchenko est réapparu vivant mercredi, Kiev expliquant avoir mis en scène un meurtre pour déjouer un assassinat commandité par la Russie.

Dans un revirement invraisemblable, cet ancien soldat russe devenu reporter de guerre, exilé à Kiev où il se disait régulièrement menacé, est apparu devant les caméras et a expliqué avoir participé lui-même à une mise en scène dans le cadre d’une « opération spéciale » préparée depuis deux mois.

Son apparition a été accueillie par des applaudissements et des exclamations incrédules de ses confrères. 

« Je voudrais vraiment remercier les Services de sécurité ukrainiens pour m’avoir sauvé la vie », a-t-il déclaré. « Je voudrais présenter mes excuses à ma femme pour l’enfer qu’elle a vécu pendant deux jours ».

Les forces de sécurité ukrainiennes ont cependant assuré que sa famille était au courant de l’opération, qui visait à déjouer une tentative d’assassinat pour laquelle un homme présenté comme l' »organisateur » a été arrêté.

« Grâce à cette opération, nous avons réussi à déjouer une provocation cynique et à documenter les préparatifs de ce crime par les services spéciaux russes », a déclaré le chef des services ukrainiens de sécurité (SBU) Vassyl Grytsak, aux côtés du journaliste.

Un homme arrêté

« Nous avons interpellé l’organisateur de ce crime il y a trois heures à Kiev », a ajouté M. Grytsak, affirmant que cet homme avait reçu 40.000 dollars de la part des « services spéciaux russes » pour préparer l’assassinat du journaliste. 

L’annonce de la mort d’Arkadi Babtchenko, virulent critique du Kremlin, exilé à Kiev après avoir été menacé en Russie, avait bouleversé en Ukraine et en Russie. 

Mardi soir, la police avait annoncé que le reporter de 41 ans avait été abattu de plusieurs balles dans le dos en arrivant à son appartement à Kiev.

Le Premier ministre ukrainien Volodymyr Groïsman avait aussitôt mis en cause « la machine totalitaire russe », déclenchant des démentis de Moscou. 

Le directeur des services de sécurité russes (FSB), Alexandre Bortnikov, avait qualifié les accusations ukrainiennes d' »absurdité » et de « provocation ». Le Kremlin a « fermement condamné » le meurtre et dit « espérer une véritable enquête ».

M. Babtchenko se disait menacé après avoir dénoncé le rôle de la Russie dans le conflit dans l’est de l’Ukraine.

Le 20 juillet 2016, son collègue, le Russo-Bélarusse Pavel Cheremet avait péri dans l’explosion d’une bombe placée sous sa voiture à Kiev, une affaire qui n’est toujours pas élucidée.

A l’annonce de l’assassinat d’Arkadi Babtchenko, l’Union européenne avait appelé à une « enquête rapide et transparente » pour en punir les responsables. 

Simulation « navrante » 

L’ONG Reporters Sans Frontières (RSF), qui avait exhorté l’Ukraine et la Russie à « coopérer » pour faire la lumière sur cet « acte ignoble » plutôt que « se livrer à une guerre d’information dangereuse », a condamné mercredi une simulation « navrante ».

Dans la matinée, plusieurs dizaines de journalistes s’étaient réunis devant l’ambassade russe. Un autre rassemblement était prévu dans la soirée sur la place centrale de Kiev. 

Arkadi Babtchenko a participé en Russie aux deux guerres en Tchétchénie en tant que militaire avant de devenir un journaliste extrêmement critique vis-à-vis du Kremlin. Il avait raconté les guerres dans cette république russe du Caucase dans un livre édité en France par Gallimard sous le nom de « La couleur de la guerre ».

Avant son départ de Moscou, il a notamment coopéré avec le journal Novaïa Gazeta et la radio Echo de Moscou, deux médias critiques du Kremlin.

Arkadi Babtchenko a fait des reportages dans l’est de l’Ukraine, où le conflit entre armée ukrainienne et séparatistes prorusses a fait plus de 10.000 morts en quatre ans. Il a dénoncé le rôle de la Russie, appuyant la thèse de Kiev et des Occidentaux selon laquelle elle soutient militairement les rebelles, ce que Moscou a toujours démenti.

Le journaliste a quitté la Russie en février 2017 en dénonçant une campagne de « harcèlement ». Il a d’abord vécu en République tchèque et en Israël, avant de s’installer à Kiev où il a animé depuis un an une émission de télévision. 

Auteur
AFP

 




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Raffinerie d’Augusta : les propos déroutants du ministre de l’Energie

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La polémique continue

Raffinerie d’Augusta : les propos déroutants du ministre de l’Energie

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni s’est exprimé pour la deuxième fois lors de sa visite dans la wilaya de Boumerdes le 29 mai dernier sur l’achat de la raffinerie sicilienne d’Augusta appartenant à une filiale d’ExxonMobil, Esso Italiano.

Il a confirmé une précision de taille que tout le monde attendait avec impatience que « la décision d’achat est prise après l’accord du gouvernement algérien et du gouvernement italien et après plus d’une année de pourparlers » et qu’il existe aussi un rapport d’expertise qu’il qualifie de « check » de toute l’infrastructure.

Pour le ministre de l’Energie, c’est un choix « stratégique » et « raisonnable » même si la raffinerie ainsi acquise date de 1949. Elle a été revampée à maintes reprises et selon ses propres termes beaucoup mieux qu’une neuve qui pourra coûter la bagatelle de 5 milliards de dollars. Pour lui et il le confirme aussi que c’est Sonatrach qui va prendre en charge l’aspect écologique car « elle a pris des engagements en ce sens ». 

Normalement lorsqu’on veut juger de la santé d’une raffinerie au moins quatre critères sont à évaluer : la localisation, la taille, la capacité de conversion et surtout, étant donné son âge, l’efficacité énergétique lorsqu’on sait que les utilités représentent près de 40% des frais d’exploitation. Mais pourquoi ne pas croire un ministre de la république, il se peut que les « checkers » algériens comme il les appelle ont vérifié tout cela.

De nombreux journalistes l’attendaient sur le coût total de cette acquisition, malheureusement en vain. Jusqu’ici, c’est une sortie honorable d’un ministre de la république qui vient en tant représentant du propriétaire de Sonatrach de mettre fin à une polémique pour souligner à l’opinion publique indirectement que ce n’est pas une affaire du PDG de Sonatrach seule mais l’appareil exécutif est derrière lui.

Maintenant si on recoupe toutes ces déclarations sur le sujet, l’inquiétude et la préoccupation deviennent, désormais grandissantes.

Ainsi le 12 mai 2018, soit à peine trois jours après la signature de l’accord Sonatrach/Esso Italiana, notre ministre déclarait sur les colonnes du doyen des quotidiens El Moudjahid dans un article sous le titre « Un grand acquis pour l’Algérie et bravo pour Sonatrach » il a évalué l’achat à 570 millions de dollars constitué d’une raffinerie et de trois terminaux. Il se trouve que les experts de Sonatrach dont Monsieur Ahmed Mezighi, qui a eu l’occasion de s’exprimer devant les parlementaires et plus tard dans une conférence dédiée à ce sujet, a donné des chiffres qui recoupés peuvent dépasser de loin ce montant.

Rien que la dépollution, elle va valoir près de 30 millions de dollars sur 7 ans, soit 210 millions de dollars, un peu moins de la moitié du chiffre avancé par le ministre.

A ce niveau de nombreuses questions restent sans réponse : comment une négociation qui a duré plus d’une année n’arrive pas à définir clairement une évaluation financière précise ? Pourquoi un achat d’une raffinerie appartenant à une société de droit privée a demandé des discussions aussi longues avec le gouvernement italien plutôt que la société concernée ? 

Dans la même déclaration le ministre évalue le montant des carburants importés par l’Algérie à 2,5 milliards de dollars tandis que le PDG de Sonatrach les a ramenés à 2 milliards de dollars !!! Qui a les bons chiffres ? Doit-on comprendre par là que l’Algérie fait des estimations au milliard de dollar près ?

Le plus déconcertant reste que ce même ministre a déclaré le jeudi 22 février 2018 lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale que pour pouvoir répondre à la demande croissante en carburant et en application du programme du président de la république Abdelaziz Bouteflika une ambitieuse démarche a été lancée pour réhabiliter et moderniser les raffinerie en service d’ici « fin 2018 » pour faire passer le capacité de raffinage de 27 millions de tonnes actuellement à 31 millions de tonnes.

Doit-on aussi comprendre que ce redéploiement vers l’extérieur réoriente le programme présidentiel ?    

Auteur
Rabah Reghis

 




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Hausse de 14 % des recettes budgétaires effectives en 2017

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Fiscalité

Hausse de 14 % des recettes budgétaires effectives en 2017

Les recettes budgétaires globales effectivement réalisées en 2017 ont atteint 5.432,9 milliards de dinars (mds DA) contre 4.758,9 mds de DA en 2016, soit une hausse de 14,2%, a indiqué le Directeur des relations publiques auprès de la Direction générale des impôts (DGI), Brahim Benali, dans un entretien accordé à l’APS.

Pour rappel, la Loi de finances 2017 (LF 2017) avait prévu des recettes budgétaires de 5.635,5 mds DA.

La fiscalité pétrolière effective s’est chiffrée à 2.126,9 mds DA en 2017 contre 1.682,6 mds DA en 2016 (+26,4%), soit 39,2% des recettes budgétaires globales effectives.

La LF 2017 avait tablé sur une fiscalité pétrolière de 2.200 mds DA.

S’agissant des ressources ordinaires effectives, elles ont atteint 3.305,9  mds DA en 2017 contre 3.076,4 mds DA en 2016, en hausse de 7,7%. Elles ont représenté 60,8% des recettes budgétaires globales de 2017.

Les recettes de la fiscalité ordinaire sont recouvrées par les Directions générales, respectivement, des Impôts (DGI), des Domaines et des Douanes.

Ainsi, les recettes fiscales ordinaires effectivement recouvrées par la DGI se sont chiffrées à 2.892 mds DA en 2017 contre 2.636,8 mds DA en 2016 (+9,7%).

Selon M. Benali, ce résultat est le fruit des efforts consentis par les services de l’administration fiscale à l’effet d’améliorer les  recouvrements fiscaux.

Questionné sur la structure des recettes fiscales recouvrées par la DGI, le même responsable précise que la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a engendré des recettes effectives évaluées à 1.002 mds de DA contre 918,4 mds DA en 2016 (+9%).

Quant à l’impôt sur le revenu global effectif (IRG appliqué aux salariés et non-salariés), il s’est élevé à 776 mds DA en 2017 contre 720 mds DA en 2016 (+8%).

La part de l’IRG provenant des salaires a atteint 683,6 mds DA, constituant ainsi la part la plus importante de l’IRG global puisqu’il en a représenté un taux de 88%.

Pour ce qui est de l’IRG non-salariés, sa part dans l’IRG global a ainsi représente 12% pour un montant de 92,4 mds DA.

S’agissant de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS), il a rapporté 380,4 mds DA en 2017, en hausse de 10% par rapport à 2016. Concernant la Taxe sur l’activité professionnelle (TAP), son montant recouvré a atteint 206,5 mds DA à fin 2017 contre 203,4 mds DA en 2016 (+2%).

Les revenus de cette taxe sont totalement affectés aux Collectivités locales.

Les recouvrements au titre de l’impôt forfaitaire unique (IFU) se sont chiffrés à 33,3 mds DA contre 28,7 mds DA en 2016 (+16%).

Plus de 900 mds DA de recettes  budgétaires 

Concernant la période allant de janvier à fin février 2018, les recettes budgétaires globales effectives recouvrées ont atteint 910,1 mds de DA contre 821,5 mds DA durant la même période de l’année 2017 (+10,8%).

La fiscalité pétrolière recouvrée durant les deux premiers de 2018 a atteint 438,6 mds DA contre 344,8 mds DA durant les deux premiers mois de 2017 (+48,2%).

Quant à la fiscalité ordinaire, elle s’est chiffrée à 471,5 mds DA en janvier-février 2018 contre 476,7 mds DA sur la même période de 2017. Sur ces 471,5 mds de DA de recettes fiscales ordinaires, 88 mds DA ont été affectées aux Collectivités locales.

Selon M. Benali, les pouvoirs publics se sont fixés, à moyen terme (à l’horizon 2021), un objectif devant permettre à la fiscalité ordinaire de financer toutes les dépenses de fonctionnement.

Il s’agit, poursuit-il, de faire augmenter la fiscalité ordinaire, à l’horizon 2021, d’au moins 10% annuellement, et ce, pour financer les dépenses de fonctionnement.

Auteur
APS

 




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A quand la fin de ces pratiques commerciales anormales ?

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Marché

A quand la fin de ces pratiques commerciales anormales ?

Ce qui m’a vraiment choqué, m’avait confié récemment un expatrié en vacances en Algérie, c’est que les commerçants de chez nous n’affichent que rarement sur les étals les prix des produits qu’ils proposent à la vente», «mais je pense que tu généralises un peu», lui dis-je en ironisant pour l’inciter à mieux exposer son problème. «Non, c’est la vérité! Depuis que je suis ici, j’ai fait le tour de trois ou quatre boutiques d’alimentation générale, et c’est le même constat. Au marché, pas de grande différence» «Tu penses que c’est fait exprès ?»

« Je me suis dit au départ que ce doit être à cause du manque d’organisation et du non-respect des pratiques de vente, mais j’ai bien compris au fil du temps que c’est en raison de l’indélicatesse de certains commerçants qui croient qu’en refusant d’afficher les prix, ils forceront indirectement les clients à l’achat de leurs produits malgré eux» «Comment ça ?» «Cela m’est arrivé plusieurs fois dans des boutiques de quartier à Alger où aucun prix n’est affiché sur les étals. J’ai dit alors à l’un des commerçants : combien ça coûte un kilo de tomates ? Celui-ci me répondit sur le coup, puis «Combien ça coûte un kilo de pommes de terre?», il fait de même mais un peu moins enthousiaste que la première fois, enfin, «Combien ça coûte un kilo d’oignons?» Et là il commence à froncer le sourcil comme pour me signifier sa gêne, balbutiant des mots incompréhensibles.

Après un échange de propos peu chaleureux entre nous, j’ai fini par abandonner mes courses et rentrer chez moi. Le lendemain, presque la même chose avec un autre commerçant. De guerre lasse, je me suis rendu compte qu’il fallait acheter les produits sans oser poser trop de questions, de crainte d’ennuyer les commerçants et de paraître radin aux yeux des gens. Le plus malheureux dans tout ça, c’est que parfois, ces commerçants-là donnent des prix selon l’humeur du jour et à la tête du client». Une de mes connaissances me parle d’un autre phénomène encore plus inquiétant. 

Il s’agit, en effet, de ces commerçants qui baissent le rideau de leurs magasins, surtout en ce mois de ramadan, dès qu’ils apprennent que les contrôleurs ou les agents des services d’hygiène sont en route pour inspecter les lieux où ils exercent leurs activités commerciales. «Et comment ils le savent?» l’interrompis-je, étonné, «Le téléphone arabe, mon ami ! 

Il y en a même ceux qui en sont au courant avant que la décision d’inspecter ne soit donnée aux contrôleurs eux-mêmes ! La corruption des comportements et les compromissions au sein des administrations publiques ont fait en sorte que les droits des consommateurs soient mal protégés».

En gros, dans les deux plaintes chargées d’amertume de ces deux amis-là, il ressort une chose : l’intérêt du consommateur est le cadet des soucis aussi bien des commerçants que des pouvoirs publics. 

 

Auteur
Kamel Guerroua

 




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La levée du corps de Samy Oussedik aura lieu jeudi aux Batignolles

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Disparition

La levée du corps de Samy Oussedik aura lieu jeudi aux Batignolles

La levée du corps du défunt Samy Oussedik aura lieu demain jeudi le 31 mai de 11h à 13h au funérarium des Batignolles situé au 25 boulevard du bois le pretre 75017 Paris . 
– Métro ligne : 13 
– Station : Brochant puis prendre le bus 66 et descendre à la station bois le-Prêtre .

L’inhumation aura lieu vendredi 01er juin a Alger au cimetière Sidi M’hamed .

 




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Tentative d’introduction de 701 kg de cocaïne au port d’Oran

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Coup de filet de la Douane

Tentative d’introduction de 701 kg de cocaïne au port d’Oran

Une  tentative d’introduction à travers le port d’Oran de 701 kg de cocaïne a été mise en échec par des éléments du groupement territorial des Gardes-côtes d’Oran/2 RM, en coordination avec la Gendarmerie Nationale et la Douane algérienne, a indiqué mardi le ministère de la Défense Nationale dans un communiqué.

« Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, et suite à des informations, des éléments du groupement territorial des Gardes-côtes d’Oran/2 RM, en coordination avec la Gendarmerie Nationale et la Douane algérienne, ont mis en échec une tentative d’introduction, à travers le port d’Oran, d’une énorme quantité de cocaïne estimée à (701 kg) enfouie dans un conteneur à bord d’un bateau de transport de marchandise en provenance de l’Amérique  Latine », a-t-on précisé.

« Les recherches se poursuivent pour la découverte d’éventuelles autres quantités », a ajouté le communiqué.

« Ce résultat a été réalisé grâce à la haute vigilance des différentes composantes de l’Armée nationale populaire et sa détermination à assurer la quiétude des citoyens et la sécurité du territoire national », a-t-on conclu.

Auteur
APS

 




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Un journaliste russe opposant au Kremlin abattu à Kiev

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MEDIAS

Un journaliste russe opposant au Kremlin abattu à Kiev

Un journaliste et écrivain russe virulent critique du Kremlin, Arkadi Babtchenko, a été tué par balle mardi soir à Kiev où il s’était exilé, se disant menacé après avoir dénoncé le rôle de la Russie dans le conflit dans l’est de l’Ukraine.

La police de Kiev a aussitôt déclaré privilégier la piste d’un crime lié à la profession de cet ancien soldat russe engagé dans les guerres de Tchétchénie devenu un reporter de guerre chevronné et respecté. 

Son meurtre, qui a provoqué un choc dans la profession en Russie et en Ukraine, est le deuxième en moins de deux ans d’un journaliste contestant la politique du gouvernement russe habitant dans la capitale ukrainienne.

Le 20 juillet 2016, le Russo-Bélarusse Pavel Cheremet avait péri dans l’explosion de la bombe placée sous la voiture qu’il conduisait en plein centre de Kiev, une affaire qui n’est toujours pas élucidée.

Arkadi Babtchenko a été retrouvé chez lui dans la périphérie de Kiev, selon le porte-parole de la police nationale Iaroslav Trakalo : « Sa femme était dans la salle de bains, elle a entendu un coup sec. Quand elle est sortie, elle a vu son mari ensanglanté », qui est par la suite « mort dans l’ambulance » le transportant.

« La première piste et la plus évidente est celle de ses activités professionnelles », a déclaré peu après le chef de la police de Kiev Andriï Krychtchenko à l’agence de presse Interfax-Ukraine. 

Arkadi Babtchenko, 41 ans, a participé en Russie aux deux guerres en Tchétchénie en tant que soldat avant de devenir un journaliste extrêmement critique vis-à-vis du Kremlin. 

Il avait raconté les guerres dans cette république russe du Caucase dans un livre édité en France par Gallimard sous le nom de « La couleur de la guerre ».

Avant son départ de Moscou, il a notamment coopéré avec le journal d’opposition russe Novaïa Gazeta et la radio russe Echo de Moscou.

Arkadi Babtchenko s’était rendu dans l’est de l’Ukraine, où le conflit entre armée ukrainienne et séparatistes prorusses a fait plus de 10.000 morts en quatre ans. Il avait dénoncé le rôle de la Russie, appuyant la thèse de Kiev et des Occidentaux selon laquelle elle soutient militairement les rebelles, ce que Moscou a toujours démenti. 

Arkadi Babtchenko avait quitté la Russie en février 2017 en dénonçant une « campagne effroyable » de « harcèlement » à son égard après une publication sur les réseaux sociaux concernant le crash d’un avion militaire russe en route pour la Syrie fin 2016. 

Le journaliste, qui disait avoir alors reçu des « milliers » de menaces, a d’abord vécu en République tchèque et en Israël, avant de s’installer à Kiev.

Moscou dénonce une « routine » 

« Arkadi Babtchenko a été tué de trois balles dans le dos dans la cage d’escalier de son immeuble quand il rentrait du magasin », a écrit sur Facebook un de ses collègues, le journaliste Osman Pachaïev. 

Cela faisait un an que M. Babtchenko animait une émission sur la chaîne de télévision ukrainienne privée ATR, a-t-il précisé. 

Un conseiller du ministre ukrainien de l’Intérieur, le député Anton Guerachtchenko, a mis en cause la Russie, une piste aussitôt évoquée également par certains journalistes ukrainiens.

« La régime de Poutine vise ceux qu’il ne peut pas casser ou intimider », a lâché M. Guerachtchenko sur sa page Facebook. 

Même son de cloche chez Aïder Mouzhdabaïev, un autre journaliste russe installé en Ukraine et directeur général adjoint de la chaîne de télévision ATR, pour lequel son ami « a été tué sur l’ordre direct » de Moscou. 

Le représentant de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour la liberté des médias Harlem Desir s’est déclaré « indigné par cet acte horrible » dans un communiqué, appelant les autorités à une enquête rapide et minutieuse. 

Pour sa part, Moscou a « exigé des autorités ukrainiennes d’employer tous les efforts en vue d’une enquête efficace ». « Les crimes sanglants et l’impunité totale sont devenus une routine pour le régime de Kiev », a dénoncé le ministère russe des Affaires étrangères sur sa page Facebook.

Outre les journalistes, en mars 2017, un ancien député russe réfugié en Ukraine avait été tué par balle, également dans le centre de Kiev.

Le Comité d’enquête russe, un organisme dépendant directement du Kremlin et chargé des principales affaires, a annoncé l’ouverture d’une procédure criminelle.

Auteur
AFP

 




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Le Maroc cherche à contourner le droit international qui protège le peuple sahraoui  

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Sahara Occidental /Maroc

Le Maroc cherche à contourner le droit international qui protège le peuple sahraoui  

Mettant à profit la nouvelle conjoncture au Moyen-Orient marquée par l’émergence d’un front anti- Iran formé par l’axe Washington -Tel Aviv- Ryad, le Maroc a annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec Téhéran, sous prétexte que l’ambassade iranienne à Alger fournit des armes au Polisario, via le Hezbollah.

Aucun observateur sérieux n’a cru à ces accusations montées de toutes pièces pour détourner l’attention et contourner le droit international au moment où le Conseil de sécurité de l’ONU dans sa résolution du 27 avril, a appelé les deux belligérants, le royaume du Maroc et le Front Polisario, à des négociations « sans conditions préalables et de bonne foi ».

Cette histoire de « complot » contre la sécurité nationale du Maroc, une grosse couleuvre qu’aucun observateur sérieux n’a pu avaler, vise plusieurs objectifs. Il y a tout d’abord l’association Hezbollah/Polisario, avec le but évident de suggérer que le Front Polisario est une organisation terroriste tout comme le Hezbollah (selon la définition de l’axe Washington -Tel Aviv- Riyad) pour disqualifier le combat libérateur de ces deux organisations. Ce n’est pas la première fois que le Maroc essaie un tel montage, après avoir accusé par le passé, le Polisario d’accointance avec le groupe terroriste AQMI.

Le  terme terroriste désigne bien l’agresseur et non pas l’agressé. Or, le Front Polisario, n’a agressé personne, puisqu’il respecte à la lettre, depuis 1991, le cessez-le feu imposé par l’ONU, dans l’attente de la tenue d’un référendum d’autodétermination. Le Polisario n’a commis aucun attentat terroriste, ni prise d’otages, ni chantage, contre les marocains. Il mène une lutte pacifique au plan politique et diplomatique, selon les règles du droit international pour l’indépendance et la souveraineté de son territoire et de ses ressources naturelles. La lutte patiente menée par le peuple sahraoui, en dépit de toutes les provocations marocaines, suscite l’admiration et le soutien de plusieurs pays même dans les contrées les plus reculées comme l’Australie.

Celui qui défend sa terre face à l’occupant et son droit à la liberté et à l’indépendance contre un colonisateur est un combattant et non un terroriste. C’est ce qu’ont fait tous les anciens pays colonisés qui ont dû mener de longues et sanglantes guerres anticoloniales, pour reconquérir leur indépendance. Le droit à la résistance est reconnu par l’ONU, qui a adopté en 1960, la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples colonisés, affirmant le droit de tous les peuples à l’autodétermination. Une décennie internationale de l’élimination du colonialisme a été proclamée en 1990 et l’actuelle doit prendre fin en 2020.

« En 1945, au moment où l’Organisation des Nations unies était fondée, 750 millions de personnes — soit près du tiers de la population mondiale — vivaient dans des territoires qui n’étaient pas autonomes et qui dépendaient de puissances coloniales. Aujourd’hui, il reste encore 17 territoires non autonomes, où vivent près de deux millions de personnes », dont le Sahara occidental, selon l’ONU.

Il faut espérer que l’ONU saura réparer une injustice vis-à-vis du Sahara occidental, la dernière colonie en Afrique où le référendum n’a pu être organisé depuis 1975 (en raison du poids des lobbies marocains), contrairement à d’autres pays qui ont pu accéder à leur souveraineté. Le prochain référendum aura lieu le 4 Novembre 2018 en Nouvelle – Calédonie (colonie française). Pourquoi la France accepte pour ce pays ce qu’elle refuse pour le Sahara Occidental ? Pourquoi ce « deux poids et deux mesures » ?

En accusant sans preuves, l’Iran, le Hezbollah et l’Algérie de vouloir déstabiliser le Maroc et porter atteinte à sa sécurité nationale en armant les « séparatistes » du Polisario, le royaume adopte la posture de la victime, pour faire oublier que c’est lui l’agresseur, le colonisateur, d’un pays qu’il occupe par la force depuis 1975. Comme dit l’adage de chez nous : « Drabni ou bka essbakni oucheka » ! (Comprendre : Il m’a agressé et c’est lui qui a pleuré en allant se plaindre avant moi».

En ciblant l’Iran et le Hezbollah, le royaume du Maroc, cherche à plaire aux pays de l’axe Washington-Tel Aviv-Riyad avec l’objectif escompté d’engranger des dividendes en tirant profit de leur soutien, au plan politique et diplomatique au niveau des Nations unies. Il espère ainsi pouvoir renverser la tendance au sein de la communauté internationale, qui a été plutôt favorable ces derniers mois au Front Polisario, comme la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), qui a confirmé que les accords d’association et de libéralisation UE-Maroc ne peuvent s’appliquer au Sahara Occidental, car territoire « non autonome » et «distinct» du Maroc.

Le Front Polisario qui a rejeté catégoriquement « les allégations marocaines concernant l’aide militaire du Hezbollah,  les a qualifié de « démarche opportuniste » pour se repositionner sur la carte politique internationale et régionale. Elles visent « à se protéger des retombées de la décision du Conseil de sécurité international, adoptée récemment et portant prorogation du mandat de la mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination (Minurso) de six mois, et qui est telle une épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête du Maroc pour l’amener à avancer dans le processus de négociations », selon le représentant du Front Polisario en France, Oubi Bouchraya Bachir.

Mais le roi du Maroc qui a toujours pratiqué la politique de fuite en avant, n’a qu’une idée en tête : Repousser la tenue du référendum et rejeter les négociations avec le Front Polisario, le seul représentant du peuple sahraoui reconnu par l’ONU. Ce qui lui permet de faire durer le statu quo pour continuer à piller ses richesses naturelles du Sahara occupé et d’en tirer de juteux dividendes au profit des sociétés appartenant à la famille royale et des entreprises françaises  et espagnoles (phosphates, ressources halieutiques, minerais). Le peuple et les travailleurs sahraouis des territoires occupés, sont eux, soumis à la faim, à l’exploitation et à la répression. C’est dans cette position confortable que le régime marocain revendique la « marocanité du Sahara » en opposition à toutes les résolutions de l’ONU et de l’OUA qui attestent que le Sahara Occidental est un territoire « non autonome », c’est-à-dire non indépendant, qui n’a aucun lien juridique avec le Maroc, qui est séparé de celui-ci par les frontières tracées par l’ancien occupant colonial. Il faut savoir que la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) a opté le 21 Juillet 1964 pour le « principe de l’intangibilité » des frontières héritées à l’indépendance.

Il faut se demander alors pourquoi le Maroc n’a pas défendu cette « province marocaine » quand elle  était sous occupation espagnole et que le Front Polisario avait pris les armes pour sa libération? Pourquoi n’a t-il pas défendu cette « marocanité » lorsque les résistants sahraouis  et mauritaniens, luttaient contre la pénétration coloniale française alors que les autorités marocaines de l‘époque ont préféré faire allégeance à la France et se soumettre à son Protectorat ?

A ce sujet, Annick Miske-Talbot, écrit dans « Sahara-info » : « un grand cheikh réputé, Cheikh Malainîn, installé à Smara (région Nord du Sahara occidental) entreprit, dans les années 1900, de se lancer à la conquête d’un Maroc au pouvoir déliquescent, où était en train de s’effectuer une prise de contrôle par la France sous la forme d’un protectorat. Un des fils du Cheikh Malainîn, Cheikh Ahmed Al Haïba (surnommé par les militaires et les politiques français le « sultan bleu », s’imposa dans tout le Sud du Maroc et, sans l’intervention de l’armée française, aurait conquis tout le royaume rééditant l’épopée almoravide. Le sultan bleu a été stoppé par l’armée française dans sa marche sur Fès le 23 juin 1910 ».  Dans ce cas, les Sahraouis pourraient-ils aussi revendiquer le Maroc ?

Les combattants sahraouis ont également lutté contre la pénétration coloniale française en Mauritanie jusqu’en 1936 avant d’affronter les forces espagnoles, qui n’occupaient au départ qu’une bande maritime (Cap Bojador) avant de s’installer à l’intérieur des terres, sur insistance et aide des colonisateurs français, selon cette publication éditée par l’Association française des amis de la RASD.

La lutte armée du peuple sahraoui a triomphé des colonisateurs espagnols qui abdiquent en 1974, lesquels annoncent la tenue d’un référendum pour début 1975. Le 16 octobre 1975 la  Cour Internationale de Justice de La Haye, saisie par le Maroc, (en vue de retarder la procédure du référendum) rendait son verdict en faveur de l’autodétermination des sahraouis. Mais le 6 Novembre, le roi Hassan 2 annonce le départ de la  « marche verte » et envahit le Sahara…

Depuis, la monarchie marocaine fait tout pour contourner le droit international et attiser la tension dans cette région du Maghreb en jouant le rôle de « gendarme » alors qu’il aurait été mieux inspiré de jouer un rôle positif dans le projet de l’unité maghrébine. Cette union aurait pu aider au développement de tous les pays, en mettant en complémentarité les atouts économiques, culturels et historiques de cette région pour en faire une zone de paix et de prospérité pour tous les peuples, y compris le peuple sahraoui.

Auteur
Houria Ait Kaci, journaliste

 




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Avec quelle main applaudira Bouteflika ?

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FOOTAISES de Meziane Ourad

Avec quelle main applaudira Bouteflika ?

Gadri, Malinka, Ulla, Styna et d’autres…Ils sont nombreux, originaires de plusieurs de plusieurs pays du monde, à avoir célébré Matoub Lounes sur toutes les scènes de la planète. Dans toutes les langues.

Matoub Lounes a été assassiné au cœur de la coupe du monde 1998 qui se jouait en France. Un pays où, à l’instar de millions d’Algériens – les statistiques officielles n’en savent ni ne disent rien -, il vivait.

Cette année là, l’Algérie n’était pas qualifiée. Souvenez-vous du drame !! Paris est la ville « algérienne » la plus peuplée au monde après Alger!  L’Algérie face à la France au stade de Saint-Denis aurait joué à domicile…

Les mémoires étaient encore trop vives. Peut-être valait-il mieux que les Verts ne viennent pas mettre le feu à Paris ?

Matoub féru (fou ?) de foot s’en foutait. Il savait que l’équipe tricolore était infiltrée par ses ancêtres. Il y avait de l’ADN kabyle dans le corps de l’équipe de France : Zidane. C’est une équipe qu’on a proclamée « blanc, black, beur » qui a soulevé le trophée cette année-là. Sur les Champs-Elysées, la Canebière, la Promenade des Anglais, les Quinconces, le drapeau algérien mêlé au français a déferlé. Les amours contrariées restent des amours.

Quoique voudraient les gouvernants des deux pays, la France et l’Algérie, qui jouent les prolongations dans la défiance, la méfiance et les atermoiements, dès le coup d’envoi de l’édition 2018, le 14 juin à 17h00, le cœur des Algériens d’ici et de là-bas s’emballera. 

Au pays mortifié par le minable parcours des Verts, on cherchera des parents à applaudir.

En France, lorsque l’Algérie se retrouve en phase finale, il n’y a pas photo. Les Français fêtent l’Algérie même s’ils ne manquent jamais de rappeler que les joueurs de notre pays viennent des centres de formation des clubs hexagonaux.

France-Algérie, quelle famille recomposée ! Combien de couples et donc d’enfants mixtes comptent les deux pays ?

De Bentifour à Feghouli, de Mekhloufi à Mahrez, combien de kilomètres, d’heures, de coupes, de rires et de larmes y a-t-il eu ? 

Matoub est mort sans avoir vu Zidane soulever la coupe du monde, il y a deux décennies. Zidane reste bien vivant mais il n’a jamais entendu Matoub dire le pays de son père sur une scène française. 

Qu’à cela ne tienne ! Le football et la musique, ces poésies si réconfortantes, s’apprêtent à nous emmener vers un beau voyage dans quelques jours.

Ils nous invitent, malgré tous les cahots qui secouent la planète, entre autres la Russie où vont se dérouler les festivités, à demander « pouce ! »

L’Arabie saoudite, l’Iran, la Corée du nord… bourreaux et victimes sont conviés au pays de Lénine et de Gorki. De Staline et de Soljenysine.

Parents disais-je. Supportons, puisque l ‘Algérie n est plus qu’un sparring-partner des équipes qualifiées, la France, le Maroc, la Tunisie et pourquoi pas l’Egypte ? 

Pourquoi pas tous les pays africains ?

Pourquoi tout simplement pas le football ? 

Reste une question : Avec quelle main applaudira Bouteflika ? 

Auteur
Meziane Ourad

 




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Laudateurs contre détracteurs : une finale inédite en Algérie

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Présidentielle 2019

Laudateurs contre détracteurs : une finale inédite en Algérie

La finale est désormais connue, elle mettra aux prises les laudateurs du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, et ses détracteurs, dans un match qui s’annonce d’ores et déjà explosif.

Les laudateurs poussent Abdelaziz Bouteflika à briguer un cinquième mandat ; ses détracteurs, eux, lui demandent tout simplement de s’y abstenir. Les uns et les autres disent agir dans l’intérêt du pays.

Mais si les protagonistes agissent dans l’intérêt du pays, leurs arguments sont pour le moins contradictoires. Les laudateurs se basent sur le bilan des quatre mandats d’Abdelaziz Bouteflika qu’il juge très positif. Leurs adversaires, quant à eux, voient les choses autrement. Pour ces derniers, l’état de santé du chef de l’Etat ne lui permet pas de présider aux destinées du pays.

Conduits par le vieux briscard Djamel Ould Abbès et bénéficiant d’une couverture médiatique hors du commun, les laudateurs ratissent large avec les moyens de l’Etat. Boudés par les médias publics, les détracteurs n’en font pas un drame et continuent à se préparer pour le grand match avec les moyens du bord.

Entre les deux équipes il n’y a pas photo, du moins sur le papier, les laudateurs étant pour la plupart de piètres joueurs, inconnus du grand public. Ce qui n’est pas le cas de l’équipe averse, composée essentiellement de redoutables attaquants, Sofiane Djilali, Zoubida Assoul, et de rugueux défenseurs, Ahmed Benbitour, Fatiha Benabbou, entre autres.

La finale s’annonce explosive, certes, mais il y a un point noir qui risque même de fausser le résultat final : l’arbitrage. En effet, les détracteurs partent largement favoris, mais selon des initiés, les laudateurs pourraient l’emporter grâce à un coup de pouce de l’arbitre de la rencontre.

Cela dit, il est fort probable qu’à l’issue de ce match naîtra une nouvelle situation politique dans le pays. Ou bien l’Algérie s’engagera dans un changement salutaire, ou bien elle s’enfoncera davantage dans une  autocratie qui nous mènera droit dans le mur.

Auteur
   Ahcène Bettahar

 




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