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Hadj Djilani Mohamed (FFS) appelle à une mobilisation générale

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Élection locales de 23 novembre 2017

Hadj Djilani Mohamed (FFS) appelle à une mobilisation générale

Le 1er secrétaire national du Front des Forces Socialistes, Hadj Djilani Mohamed, a appelé, samedi depuis Bejaia, à une mobilisation permanente et à l’engagement militant à l’occasion des prochaines élections locales pour provoquer le changement pacifique et démocratique dans le pays.

« Il y’a une crise qui influe sur l’ensemble des secteurs et qui affecte durement le moral des citoyens. La seule réponse pour y faire face est la mobilisation permanente pour provoquer un changement pacifique et démocratique dans le pays », a-t-il soutenu lors d’un meeting populaire, organisé au théâtre régional de Bejaia et au cours duquel il a détaillé les motifs ayant déterminé le parti à y prendre part.

Pour Hadj Djilani, cette participation « découle, naturellement des principes immuables d’opposition du FFS aux partisans du statut-quo et des solutions aventureuses et de son ambition pour construire le pays, tel qu’il a été souhaité par les artisans de sa libération du joug colonial: l’instauration d’une République démocratique et sociale ».

Mettant à profit la célébration de la date du 1er novembre, il a ainsi appelé à « méditer les sacrifices consentis, le consensus national qui a permis la libération et faire de ces prochaines joutes un moment de solidarité locale pour réinstaurer ce consensus ».

Plus explicatif, il indiquera que cette solidarité doit reposer sur la coordination des mesures collectives capables d’assurer la bonne gouvernance locale, réactives et harmonieuses à la fois, et qui ouvre la voie au consensus national.

A l’évidence, pour M. Djilani, il ne saurait y avoir à ce propos de distinguo entre les ambitions locales et le projet national, dont la matrice, y voit-il, demeure « l’instauration de l’Etat de droit, seul capable, d’assurer le développement pérenne et la gestion efficaces des collectivités locales ».

Aussi en a-t-il réitéré l’intérêt d’ »une plus forte mobilisation et d’un agrandissement des espaces de lutte » (politique et social) pour faire de la prochaine mandature électorale « un moment d’engagement pour le changement et la contribution à la solution de la crise du pays ».

Le meeting organisé, dans une salle pleine à craquer, a donné l’occasion aux dirigeants du parti, de présenter les candidats en lice ainsi que leur engagement signé pour rester fidèle non seulement à la ligne de leur formation politique, mais aussi pour constituer un exemple de pratiques politique et morale, au service du citoyen. 

Auteur
Algérie Presse Service

 




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Une sauce italienne piquante pour les Kabyles

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Jeunesse sportive de Kabylie (JSK) :

Une sauce italienne piquante pour les Kabyles

La crise est bien là. Malgré la destitution tant espérée par les supporters de l’emblématique président, Moh Cherif Hannachi, la JSK continue de vivre des moments difficiles. Le club phare de la Kabylie s’enfonce, chaque jour un peu plus, dans le doute.

Ceux qui ont cru, un moment, que le départ de Hannachi serait la solution à tous les maux des Canaris ont vite déchanté. La faute à une désorganisation totale et à tous les niveaux. A commencer par une direction qui a orchestré un « putsch » sans prévoir de solutions de rechange. Dans la précipitation et sans même respecter les règles, Hamid Sadmi est intronisé président d’un directoire « fantôme » sans même qu’il n’achète la moindre action de la SSPA/JSK. Il est vrai que le vice-président Azlef (ancien bras droit de Hannachi) et les membres du CSA (Club Sportif amateur) par ailleurs actionnaires majoritaires, voyaient, en l’ancien latéral international, l’homme providentiel qui remettra le club sur les bons rails et qui va, surtout, apporter dans ses valises, les moyens financiers nécessaires pour la construction d’un grand club. Il s’agit là d’ailleurs des promesses tenues par Sadmi dès l’annonce de sa candidature. Et comme pour mettre tout le monde d’accord sur son ambitieux projet, l’ancien directeur sportif sous l’ère Hannachi, déclare avoir derrière lui un solide partenaire italien prêt « dès l’investiture » à renflouer les caisses du club par la coquette somme de 4 à 5 millions d’euros. Ce n’est qu’un début, promet Sadmi, puisque les Italiens vont prendre, à  leur charge, la construction d’un centre de formation et un hôtel pas loin du nouveau stade de Tizi Ouzou.

Dans les promesses des Italiens, on y trouve aussi un partenariat privilégié entre la JSK et la grande Juventus de Turin. Rien que ça!

Difficile de dire non à un tel projet surtout que les Canaris vivent ces dernières années une crise financière aiguë. Pour dissiper tous les doutes, Hamid Sadmi fait alors venir du côté de la cité des Genêts l’investisseur Italien répondant au nom de Cavallo Rocco. Ce dernier qui, dit on, a fait fortune dans le bâtiment et l’hôtellerie, veut faire de gros investissements en Algérie, particulièrement en Kabylie, et à terme, injecter pas moins de 35 millions d’euros dans les comptes des jaunes et verts. Mais trois mois après son arrivée à la tête du club, Hamid Sadmi n’a pas encore vu le couleur de l’argent des Italiens. Cavallo Rocco, qui visiblement, veut utiliser la JSK pour s’offrir un hôtel et un centre commercial du côté de Boukhalfa, ne va débloquer aucun centime avant d’avoir la certitude que ses projets prennent forme.

Sadmi et les supporters des Canaris ont-ils été bernés par Cavallo Rocco ? Vu le déroulé de l’histoire, tout porte à croire que le partenariat supposé entre les deux parties ne verra jamais le jour. Si l’on croit certains écrits de la presse spécialisée, la société italienne (si toutefois elle a une existence réelle) a déjà exposé son projet à Moh Cherif Hannachi, mais sans succès puisque ce dernier aurait constaté de nombreuses ambiguïtés dans le dossier mis à sa disposition. Rocco a ensuite tenté la même approche avec une autre personne intéressée par la présidence de la JSK sans parvenir à la convaincre. C’est ainsi qu’il s’est rabattu sur Sadmi pour, enfin, obtenir ce qu’il projetait.

Dans les coulisses, on laisse entendre que même l’actuel « boss » des Canaris ne serait pas vraiment convaincu par les promesses des Italiens. Il n’aurait accepté ce projet qu’en l’absence d’autres alternatives qui lui permettait  de briguer la présidence. Dans un premier temps, le dossier de candidature de Sadmi reposait sur le soutien d’un puissant homme d’affaires de la région, mais sans que les raisons ne soient, pour l’heure, connues, le projet est tombé à l’eau ce qui a contraint Sadmi a dire « oui » aux Italiens. Plus le temps passe, plus l’incertitude gagne les dirigeants actuels du club le plus titré du pays.

L’ouverture du capital du club demeure la seule solution pour attirer les investisseurs de la région. L’urgence est décrétée puisque dans l’état actuel des choses, les caisses de la JSK sont toujours vides. Les joueurs ne sont même pas payés et, dit-on, les dirigeants n’arrivent même pas à assurer les déplacements de l’équipe, ni même l’hébergement et les repas. Les  anciens joueurs actuellement sous d’autres cieux ont saisi la commission des litiges pour percevoir leur arriérés de salaires. Des sommes importantes que Sadmi se doit de trouver dans l’urgence pour éviter les sanctions prévues par la ligue de football.

En attendant, et dans ce flou total qui règne au sein des Canaris, les résultats sportifs sont en dessous des attentes des milliers de supporters qui commencent déjà a réclamer le départ de Sadmi et de l’équipe dirigeante. Même en interne, l’actuel numéro un de la JSK ne fait plus l’unanimité. Les membres du comité de surveillance et les actionnaires veulent entendre ses explications sur cette gestion catastrophique de ce début de saison. Le 7 novembre prochain, il devra présenter de vraies garanties sur son projet ou à défaut, rendre le tablier ! Cette histoire italienne pourrait lui coûter finalement sa place à la JSK et la perte de son crédit au seins des supporters kabyles.

R. S.

 

Auteur
Rédaction sportive

 




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Noureddine Boukrouh : « Vers un nouveau 1er novembre 1954 »

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Il lance la troisième partie de son initiative politique:

Noureddine Boukrouh : « Vers un nouveau 1er novembre 1954 »

M. Noureddine Boukrouh nous a fait parvenir un communiqué que nous publions en intégralité.
 

Rappel des précédentes séquences

La séquence 1 de cette Initiative était un Appel aux Algériens et Algériennes pour s’impliquer dans une révolution citoyenne pacifique dont la finalité est la prise en main progressive des droits souverains que nous ont légués les martyrs de la Révolution du 1er novembre 1954, que nous reconnaissent les Constitutions algériennes depuis 1963, mais qu’un système politique qui a atteint sa phase crapuleuse nous a privés d’exercer.

Cette révolution n’est pas une invitation à des manifestations de rue ou à des émeutes, c’est une incitation à prendre conscience que nous ne devons pas espérer le changement du pouvoir, mais le réaliser nous-mêmes par des voies politiques et légales selon une feuille de route qui apparaîtra au fur et à mesure. Ce changement découlera de l’idée que nous sommes les maîtres de notre destin et de notre pays lorsqu’elle se sera généralisée au sein de notre peuple, et que nous nous nous serons organisés pour la réaliser.

La séquence 2 était un Appel à l’Armée Nationale Populaire et aux corps de sécurité pour qu’ils ne retournent pas les moyens dont les a dotés la nation pour la protéger contre elle dans le cas où les Algériens seraient amenés à s’élever contre le cinquième mandat ou une succession organisée, contre la politique économique suivie, contre l’exploitation du gaz de schiste ou contre la répression de l’opposition s’incarnant dans des personnalités, des intellectuels, des usagers des réseaux sociaux, des médias traditionnels ou en ligne, des partis politiques, des associations, des syndicats libres, etc.

La présente séquence (3) comporte une adresse à M. Abdelaziz Bouteflika qui, par suite de son attachement irraisonné au pouvoir, est en train de réunir les conditions du déclenchement d’un nouveau 1er novembre pour libérer l’Etat de l’emprise des aventuriers et affairistes qui s’en sont emparé. Cette date capitale dans l’histoire des Algériens représente le point de départ de la lutte armée, mais elle est surtout le moment psychologique où quelques centaines d’Algériens disséminés à travers le territoire national ont décidé de relever un défi qui paraissait impossible aux partis politiques et personnalités nationales de l’époque.

Aujourd’hui, la Constitution et les institutions algériennes sont dans l’impasse. Elles ont été cadenassées par une succession d’actes isolés les uns des autres en apparence mais s’emboitant tous, pièce après pièce, pour former un puzzle dont lui seul connaissait le sens. Il a réussi à mettre de son côté le Droit et tous les droits, laissant les Algériens, en dehors de ceux qui l’ont aidé dans la mise en place de ce plan satanique, sans ressources légales, ne sachant comment se dépêtrer du piège dans lequel il les a enfermés.

Coups d’Etats légaux                 

Aucune institution, aucun responsable en dehors de ceux qui sont impliqués dans ce complot ne sait comment traduire en actes les injonctions émanant de sa conscience patriotique alors que :

1) La suppression en 2008 de la disposition constitutionnelle interdisant à un président de la République de briguer plus de deux mandats, était une forme de coup d’Etat. L’amendement a été adopté par les membres du parlement dont on avait augmenté fortement les émoluments.

2) La suppression des dispositions constitutionnelles instituant un chef de gouvernement responsable devant le parlement et le transfert de ses attributions au président de la République sans qu’il soit responsable devant le pouvoir législatif, était un changement de régime par une forme de coup d’Etat.

3) La violation des dispositions constitutionnelles relatives au contenu du dossier de candidature à l’élection présidentielle (certificat médical) et aux conditions d’exercice des fonctions présidentielles (état de santé), était une forme de coup d’Etat.

4) L’intention de briguer un cinquième mandat est une préméditation de coup d’Etat.

5) L’acceptation de paraître devant des étrangers mais pas devant le peuple algérien, est une humiliation infligée à la nation par celui qui lui avait promis fierté et dignité (al-izza wa-l-karama).

Scénarios probables

Etant donné le secret qui entoure les conditions dans lesquelles est dirigé le pays et les incessants spectacles honteux auxquels il nous est donné d’assister depuis 2013, trois cas de figure se présentent :

a) Le président de la République, malgré son handicap physique, est encore en possession de ses facultés mentales : il doit alors rassurer le pays en lui faisant savoir qu’il ne briguera pas un cinquième mandat à son âge et dans son état.

 b) Le président de la République a perdu toute aptitude physique et mentale à assumer ses fonctions depuis on ne sait combien de temps, et il ne subsiste de lui qu’une ombre instrumentalisée par les individus qui les exercent à sa place et en son nom : nous serions alors en présence de preneurs d’otages qui se sont emparé d’un Président impotent, la plupart du temps inconscient et qu’ils exhibent de temps à autre pour leurrer l’opinion nationale et internationale. Il faut alors les arrêter et les juger.

c) Le président de la République a perdu ses esprits, n’en gardant que l’obsession de rester au pouvoir, et l’obstination à vouloir un cinquième mandat en serait la preuve formelle. Le pays serait alors devant un défi posé par un homme qui n’a pas conscience des dangers qu’il fait courir à la collectivité nationale ou n’en a cure, et par des personnes, clans ou institutions, qui l’encouragent sur cette voie parce qu’ils craignent pour leur position ou leurs intérêts.

Que faire pour sortir de l’impasse ?

Ce n’est pas la première fois dans l’Histoire humaine qu’un homme cherche à faire passer sa personne et ses intérêts avant ceux de son pays, et la situation à laquelle nous sommes confrontés n’est pas insurmontable. Des pays maghrébins et africains moins bien lotis que nous mais dotés d’une conscience nationale et civique se sont dressés avec succès ces dernières années et jusqu’à ces derniers jours contre les prétentions malsaines de leurs dirigeants et ont obtenu gain de cause.

Il est faux d’affirmer que le « système » est plus fort que le peuple. Le « système » est fort parce que le peuple n’existe pas comme conscience d’être le souverain légitime et l’unique constituant, comme corps civique et corps électoral. Il restera faible tant qu’il pensera qu’il doit tout au pouvoir et que celui-ci est son tuteur naturel.

Se dresser contre le cinquième mandat ou une succession manigancée sera l’acte fondateur de la citoyenneté algérienne. Il signera la naissance de la société algérienne, constituera le premier lien fédérateur des Algériens pour construire une nouvelle Algérie, et marquera la fin du « système ».

Après la libération de la terre algérienne du colonialisme grâce aux sacrifices de la génération de Novembre, le moment est venu pour les générations en vie, en particulier les nouvelles, quel que soit leur statut social, professionnel ou leur appartenance politique :

1) de se concentrer sur l’idée de libérer l’Etat algérien des mains du despotisme et de la corruption pour le rendre à sa vocation d’architecte et de bâtisseur de l’Algérie moderne, démocratique et sociale dont rêvaient les patriotes qui ont déclenché la lutte de libération nationale,

2) d’inclure dans ce projet tous les Algériens de l’intérieur et de l’extérieur,

3) de réfléchir aux moyens d’action légaux et pacifiques à déployer pour atteindre ces objectifs à l’exclusion de toute forme de violence individuelle ou collective.

L’Esprit de Novembre

Le 63e anniversaire du 1er novembre 1954 approche malgré qu’il ne soit plus célébré depuis longtemps. Il faudra, au moment où nous aurons une pensée de reconnaissance pour nos martyrs, nous rappeler sa signification, ses mobiles et ses finalités et, surtout, nous demander pourquoi nous n’avons rien fait, à l’heure des périls, qui soit digne de leur sacrifice. Car nous sommes en train d’assister dans une indifférence coupable à la perte du pays qu’ils ont libéré au prix d’un million et demi de morts.

Dans cette perspective, l’élection présidentielle d’avril 2019 représente un examen de passage historique. Si nous réussissons à empêcher un cinquième mandat en en faisant une limite qui ne doit pas être franchie, nous passerons du statut d’habitants d’Algérie à celui de citoyens souverains. Si nous l’acceptons, nous signerons notre rétrogradation du statut d’habitants à celui d’esclaves.

La parole du Prophète (« Dieu s’étonne de ces peuples qui n’entrent au paradis qu’enchaînés ») et celle de Jean-Jacques Rousseau (« La force a fait les premiers esclaves, leur lâcheté les a perpétués. Les esclaves perdent tout dans leurs fers, jusqu’au désir de s’en sortir ») s’appliqueraient alors à nous dans toute leur vérité et cruauté.

28 octobre 2017

Auteur
Noureddine Boukrouh

 




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: Bientôt 20 ans pour l’un et 40 ans pour l’autre (1)

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Matoub Lounès –M’hamed El Anka

: Bientôt 20 ans pour l’un et 40 ans pour l’autre (1)

Dans quelques mois, en 2018, on commémorera le vingtième anniversaire de la disparition de Matoub Lounès et le quarantième de cheikh M’hamed El Anka.

Quel rapport entre ces deux monuments de la chanson algérienne ?
S’agissant de Matoub, qu’est-ce qui vient d’emblée, à l’esprit d’un journaliste ? Je crois que c’est d’abord son extraordinaire popularité. A quoi doit-il d’être si renommé au point qu’on édifie des stèles à sa mémoire et qu’on baptise des rues de son nom ? C’est un phénomène qu’il nous faut bien expliquer et sur lequel, à l’occasion de cette communication, j’ai tenté de me pencher. Chantait-il « mieux » que d’autres ?
On a posé la question à propos d’un autre artiste, le seul qui a pu connaître une semblable notoriété : El-Hadj M’hamed El-Anka, dont on comémmore, cette semaine, le 32è anniversaire de la disparition. Je me suis intéressé au possible parallèle entre les deux carrières.
Chantaient-ils « mieux » que d’autres ?
« Mieux », peut-être pas. « Plus juste », sans doute.
« Plus juste », en visant le cœur d’un peuple majoritaire mais délaissé, qu’ils ont eu le génie d’en saisir l’existence, d’en mesurer la frustration et la colère et d’ériger en véritable public.
Ils se sont emparés d’un art d’élite, pour le jeter au peuple.
Ce public, ils lui ont « parlé », quand d’autres se bornaient à lui « interpréter » des chansons, aussi belles furent-elles.
Oui, ils chantaient « plus juste » que d’autres, en visant le cœur. D’où, sans doute, le vocable populaire « kasni» (il m’a touché, il m’a atteint), en parlant des chanteurs qui savent viser le cœur.
«Compréhensible au niveau des paroles et grâce à une mélodie belle et claire, le répertoire d’El-Anka acquiert une grande audience… le chant chaâbi s’impose dans la tradition. Cette dernière consolide les liens entre l’interprétation, l’œuvre et le public. Ainsi, les réactions à cette musique au plan émotionnel et la façon de la recevoir deviennent partie prenante, indissolublement, de la tradition culturelle », écrit Bachir Hadj Ali qui, de tous ceux qui ont « exploré » El-Anka, est sans aucun doute la plus grande référence, sans oublier notre ami Sadek Aïssat. (1)
Est-ce un hasard si, un des plus grands admirateurs d’El-Anka, « atteint » par la grâce du Phénix, était un certain…Matoub Lounès qui, très tôt, épousa le chaâbi.
On dira, lui, de Matoub qu’il était « un chanteur et un poète plein de personnalité qui sait décrire et raconter les souffrances des êtres humains. Il a un style qui le caractérise des autres chanteurs et poètes de son époque. »
L’instinct.
Tout est dans l’instinct, chez Matoub et El-Anka. Ils ont « senti » ce public inassouvi qui demandait autre chose que ces chansons convenues, un public qui vivait le colonialisme (pour El-Anka), ou le déni identitaire (pour Matoub). Dès le Printemps berbère d’avril 80 Matoub change de style.
Ils l’ont « senti » parce que, sans doute, ils partageaient la même colère.
« Je crois que si les jeunes m’aiment autant, c’est parce qu’il savent que non seulement je comprends leurs difficultés, mais que je les ai vécues aussi. », disait Matoub.
Or, Bachir Hadj Ali raconte qu’El-Anka était un homme blessé. Un homme en colère. En colère contre la colonisation, d’abord. En colère aussi contre ces ronds-de-cuir morveux qui avaient décidé de le marginaliser. C’est suite à cette blessure qu’il avait enregistré «El-Meknassia». Un texte lumineux.

«Je fais comme fait dans la mer le nageur», dit-il.
«Ma bouche riait mais les ténèbres remplissaient mon cœur c’est ainsi que j’ai enduré les revers de la vie
Mes forces déclinèrent, mon silence grandit, je devins muet.
J’étais incapable de me réconcilier, de me battre… Et j’ai fait comme fait dans la mer le nageur
J’ai relâché mes membres pour affronter les impolis… », chantait El-Anka dans cette «palpitation de l’âme dont l’immensité du territoire n’apparaît qu’une fois que l’on s’est égaré sur des sentiers

Cette même rage on la retrouve chez Matoub : « On peu dire que Matoub Lounes était contre l’imaginaire social officiel en Algérie, l’Algérie officielle arabo-musulmane niant les réalités socioculturelles et linguistiques du peuple, l’Algérie officielle qui a toujours existé au mépris du peuple sous un régime de dictature et parti unique ou le pouvoir est totalement militarisé », écrit Rachid Leskioui (1).

Matoub le confirme :

« Mais moi, je l’affirme, je ne céderai pas. Je continuerai à chanter, à me battre contre l’intégrisme. Je ne suis ni arabe, ni obligé d’être musulman. C’est peut-être la phrase qui m’a condamné à mort, c’est aussi celle, justement, qui résume le mieux mon combat. Tant que l’on continuera de piétiner mes convictions, je continuerai à me battre. Ce combat, je ne le conçois que chez moi, en Algérie. »

Pour « atteindre « ce public, Matoub a fait comme El-Anka : il se met en phase avec lui-même et avec sa propre colère. Il désacralise la musique et le texte pour les mettre au goût du plus grand nombre. Il les a bouleversés. Il s’est approprié l’art de l’élite pour le populariser, prenant le risque de se faire des ennemis, comme El-Anka avait bouleversé la musique qu’on lui avait enseignée. « El-Anka adopta et mit en musique mit la musique et le chant maghrébins au goût d’un très large public. Ce nouveau genre dont le mouvement dynamique fera école. Il en sera le chef de file indétrônable et incontesté. Le chaâbi, par référence à son auditoire, s’impose pour acquérir l’audience qui va déborder d’Alger pour s’insinuer et se faire adopter dans tout le pays et bien au-delà. »

Bachir Hadj Ali confirme qu’El-Anka fut celui par qui s’opéra la confluence de la musique «savante» citadine, héritage andalou, et celle, profane, dont les vestiges se retrouvent ailleurs, en Kabylie et jusque dans le Hoggar (1).

Et là, on retrouve l’instinct. El-Anka avait subodoré d’instinct un nouveau genre musical à l’intention d’un large public, lui qui, partant du répertoire du melhounen, lui imprima la vivacité qui le distingue des rythmes lents, maniérés et affectés des noubate, introduisit des instruments nouveaux et élagua les neqlabat. (A suivre)

M.B.

Auteur
Mohamed Benchicou

 




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Ould Abbès : « Bouteflika n’acceptera pas d’être le candidat de l’Armée » !

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Présidentielles 2019

Ould Abbès : « Bouteflika n’acceptera pas d’être le candidat de l’Armée » !

C’est avec un air très sérieux que le SG du FLN, Djamel Ould Abbès, a évoqué la question des élections présidentielles de 2019.

Pour lui, la candidature d’Abdelaziz Bouteflika, pour un cinquième mandat est une évidence. Sans rire l’impayable Djamel Ould Abbès a fanfaronné que Bouteflika « n’acceptera pas d’être le candidat de l’armée en 2019 ». Assurant même que l’Armée n’interviendra pas dans le déroulement ou le choix de candidats à la présidentielle. 

Si les annonces de l’inénarrable Ould Abbès prennent parfois des tonalités de foucades ou de plaisanteries, elles ont valeur de ballon-sonde. Ceux qui protestaient contre le 4e mandat en 2014 vont devoir rempiler en 2019 et manifestement supporter un cinquième mandat si l’on en croit l’inimitable Djamel Ould Abbès. A moins que…

Auteur
Yacine K.

 




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Bouteflika et la piètre mémoire de Hollande

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Chroniques du temps qui passe

Bouteflika et la piètre mémoire de Hollande

Nous pensions qu’être roi de ses humeurs était le privilège des seuls grands animaux. Le président français vient de nous rappeler que c’est aussi celui des puissants de ce monde. En vertu de quoi, François Hollande, l’autre soir devant les caméras de France 24, décida d’un péremptoire distinguo entre deux créatures du despotisme arabe parmi ceux qui ont institué le pouvoir à vie après avoir violé la Constitution de leur pays, le président syrien Bachar El Assad et le président algérien Abdelaziz Bouteflika. Le premier, labellisé dictateur, devrait quitter son pays, nous dit le chef de l’État français, alors que le second, répertorié fréquentable, doit regagner le sien.

Il y a, décidément, une science de l’homologation en politique qui échappera toujours aux esprits communs que nous sommes. Tout le monde croyait jusqu’ici que Bachar El Assad et Abdelaziz Bouteflika étaient les deux derniers survivants de cette famille d’autocrates arabes cyniques et pittoresques, après la disparition de l’Irakien Saddam, du Tunisien Ben Ali, du Libyen Kadhafi ou de l’Egyptien Moubarak…On avait compté sans les grâces particulières qui sont du pouvoir des seuls grands de ce monde. On n’avait pas pensé qu’il suffisait de donner, officiellement, l’onction à l’un d’eux, en l’occurrence Bouteflika, d’appliquer l’huile sainte des puissants sur son épiderme d’autocrate endurci pour qu’aussitôt il soit béni et que lui soit conférée une nouvelle innocence. Hé, à bien y regarder, Bouteflika a quand même violé la Constitution avec moins de bouffonnerie que Hafez El Assad obligé, lui, d’adapter le texte syrien qui fixait au président un âge minimum de 40 ans à…l’âge de son fils Bachar qui n’avait que 34 ans. Bien sûr, l’opération de l’onction est un peu embarrassante et il faut la faire à toute allure. Mais quoi, la politique est une chose, la politique-business en est une autre ! Quant à la morale, ce sera pour plus tard. Du reste, ce n’est pas l’affaire des puissants de ce monde. Il y a, pour cela, des moines et des imams. Le rôle des hommes politiques est de « mentir vrai », selon le bon usage de cette science de l’artifice qui consiste à savoir oublier ce qu’il y a de condamnable chez l’autocrate qu’on veut bénir pour ne se rappeler que les bons côtés de la comédie du pouvoir. On répètera ainsi, et à l’envi, qu’au pays de Bouteflika, on organise, sous la haute supervision des généraux, des élections à satiété et on oubliera qu’elles n’assurent aucune alternance et qu’elles ne font que légitimer le pouvoir en place. On écrira que Bouteflika lui-même « sollicite » du « peuple » le renouvellement périodique de son mandat perpétuel et se fait « élire » régulièrement ; on oubliera qu’en se faisant réélire pour un troisième mandat – après avoir trituré la Constitution de 1996 – avec un score de 90,24 %, le chef de l’État algérien avait surclassé Mugabe dans le Top 10 des dictateurs les mieux élus dans le monde, se classant brillamment en troisième position dans ce palmarès prestigieux, devant des despotes chevronnés comme Robert Mugabe du Zimbabwe (85,5 %), Omar Hassan el-Béchir du Soudan (86,5 %), Gurbanguly Berdimuhamedow du Turkménistan (89,23 %) Islom Karimov d’Ouzbékistan (88,1 %) et même Zine el-Abidine Ben Ali, Tunisie: 89,62 % ! La démocratie occidentale fera avec. Après tout, Bouteflika a fait mieux que Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, l’inamovible maître de la Guinée Équatoriale qui s’était donné 97,1 % des suffrages et que Noursoultan Nazarbaïev, le seigneur du Kazakhstan, crédité de 91 % des voix ! Pourquoi le taire ?

Non, Bouteflika n’a, finalement, rien d’un Assad.

Et comme s’il craignait de ne pas en dire assez, François Hollande livre une information de première main : « Il y a une solidité des institutions algériennes » On ignore s’il fait allusion à l’Assemblée croupion, à la justice aux ordres, au Conseil des ministres qui ne se réunit plus, au deux partis-Etat engagés dans une lutte de clans et qui se retrouvent sans direction. Mais l’essentiel, n’est-ce-pas, et on ne le répétera jamais assez, est de savoir oublier ce qu’il y a de condamnable chez l’autocrate qu’on veut bénir pour ne se rappeler que les bons côtés de la comédie du pouvoir. Tant pis pour les Algériens confrontés à l’abolition de toutes les libertés, au règne de la corruption et de la répression. Ils auront tout le temps d’oublier Bouteflika, Chakib Khelil, leurs malheurs et leurs illusions. Question de temps et de posture. En mars 2005, alors que j’étais en prison sur ordre de Bouteflika, trois cents noms de la politique et de la culture signèrent un appel pour ma libération, un texte aux accents très embarrassants et assez malvenus pour Bouteflika. Parmi les signataires, des écrivains et des intellectuels tels Jorge Semprun, Bernard-Henri Lévy, Gilles Perrault, Régis Debray ou Isabelle Autissier, les historiens Etienne Balibar, Pierre Vidal-Naquet, Benjamin Stora, Mohammed Harbi, Mikis Theodorakis, Jean Ferrat, Bertrand Tavernier et Costa-Gavras, Juliette Binoche, Arielle Dombasle, Bruno Solo ou Denis Poladyles mais aussi hommes politiques comme Jack Lang, Jacques Attali, Marie-Georges Buffet, José Bové et…François Hollande, alors premier secrétaire du parti socialiste français.

Mais, comme dirait la pub, ça c’était avant.

Aujourd’hui, il faut savoir, sinon oublier, du moins ne pas tout se rappeler.

M.B.

Auteur
Mohamed Benchicou

 




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Le nouveau cahier de charges porte l’intégration à 40%

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Usine de véhicules:

Le nouveau cahier de charges porte l’intégration à 40%

Un cahier des charges sera publié dans les prochaines semaines, destiné aux entreprises activant dans la filière de montage des véhicules en Algérie, a indiqué jeudi à Alger le ministre de l’Industrie et des mines, Youcef Yousfi.

Lors d’une séance d’audition devant la commission des finances et du budget à l’Assemblée populaire nationale (APN) dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2018, M. Yousfi a précisé que « l’élaboration du cahier de charges relatif au montage des véhicules a été achevée après concertation avec tous les acteurs concernés, ajoutant qu’il sera publié dans quelques semaines.

Le cahier de charges englobera toutes les catégories de véhicules (voitures, bus, camions, vélos, motocycles et rames).

Les entreprises s’engagent en vertu de ce cahier des charges à respecter les règles et principes devant organiser cette filière industrielle, remédier aux dysfonctionnements et à augmenter progressivement le taux d’intégration national.

M. Yousfi prévoit un taux d’intégration national des projets actuels de montage de véhicules à plus de 40% au cours des quelques années à venir, ajoutant que le lancement de l’usine de production du plastique de Skikda permettra une hausse « sensible » du taux, d’autant plus que cette matière représente à elle seule 18 à 20% du coût de production des véhicules.

Le cahier de charges a été élaboré exclusivement pour les marques automobiles mondiales activant en Algérie, a indiqué le ministre qui a révélé que son département avait reçu près de 36 demandes de réalisation d’usines de montage de véhicules.

Filière électronique

Une réflexion est aussi lancée autour de l’élaboration d’un cahier de charges relatif à la filière électronique (téléphones portables, climatiseurs, électroménagers…), a indiqué le ministre.

Répondant aux préoccupations des députés membres de la commission sur les zones industrielles, le ministre a souligné que son département a reçu plusieurs demandes de foncier industriel, ce qui a exhorté le gouvernement à planifier la création de 50 nouvelles zones dont l’aménagement a été confié aux walis avec une enveloppe financière pouvant atteindre 500 milliards de DA.

La mission de gestion et de maintenance de ces zones sera prise en charge par les opérateurs économiques qui y activent et qui doivent assumer tous les coûts.

Concernant le foncier non exploité, le ministre a indiqué que la Loi de Finances 2018 prévoit un article qui augmente l’amende imposée aux opérateurs qui n’exploitent pas le foncier industriel pendant plus de 3 ans de 3 à 5 % de sa valeur commerciale.

Un taux de 60% des recettes de cette taxe est réparti au profit des communes où se situe le foncier. Les 40 % restants sont destinés au financement du Fonds national de mise à niveau des PME, d’appui à l’investissement et de promotion de la compétitivité industrielle.

Vers la relance du projet d’exploitation de la mine d’or

Concernant la richesse minière nationale non exploitée, le ministre a souligné que la relance du projet de la mine d’or au sud du pays est actuellement en cours de préparation, rappelant que le projet était à l’arrêt pendant plusieurs années, l’opérateur australien ayant voulu utiliser des techniques « extrêmement dangereuses » dans l’exploitation.

Les négociations sont en cours avec des entreprises mondiales connues concernant ce projet au regard des réserves d’or importantes, a ajouté M. Yousfi.

Evoquant le projet de transformation du phosphate à l’Est du pays, le ministre a souligné que ce projet, récemment examiné par le gouvernement, fera de l’Algérie l’un des pays pionniers en industrie des engrais.

La production du phosphate en Algérie doit passer, grâce à ce projet, de 1-1,5 million de tonnes/an actuellement à près de 10 millions de tonnes/an, selon M. Yousfi, qui a précisé que les réserves disponibles de l’Algérie sont estimées à près de 2 milliards de tonnes.

 

Auteur
APS

 




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« Le chaos », « l’impensable » pour la presse qui s’attend au pire

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Catalogne

« Le chaos », « l’impensable » pour la presse qui s’attend au pire

La destitution de l’exécutif catalan par le gouvernement espagnol vendredi en réponse à la déclaration d’indépendance de la Catalogne, inquiète la presse samedi qui y voit « l’impensable », « le chaos » et « le grand saut » comme titre Libération en Une.

« Les plus radicaux des indépendantistes catalans l’ont donc emporté, précipitant l’Espagne dans le chaos », juge ainsi Alexandra Schwartzbrod. « La passion a pris le dessus et l’on ne voit pas comment le pire peut être évité », analyse l’éditorialiste de Libération.

« L’impensable s’est produit », s’émeut Arnaud de La Grange du Figaro qui pense que « les séparatistes catalans jouent la politique du pire ».

Dans La Montagne Centre/France, Bernard Stéphan trouve qu’il « y a désormais une double fracture au terme de cette journée : fracture de la Catalogne, fracture de l’Espagne ».

« Voilà cette fois l’Espagne bel et bien au bord du gouffre », regrette aussi Pascal Coquis (Les Dernières Nouvelles d’Alsace).

De son côté, Pierre Chausse (Le Parisien Aujourd’hui en France) estime que « seize mois après le Brexit, c’est l’Union européenne tout entière qui est de nouveau remise en cause par la crise catalane ». Il déplore que l’UE n’ait « pas pris au sérieux ces velléités séparatistes qui s’expriment pourtant depuis des années ».

Impasse

« Infichus de se parler, fiers comme des toreros sans banderilles, Catalans et Madrilènes ont emprunté hier un chemin qui ressemble comme deux gouttes d’eau à une impasse », assure Gilles Grandpierre de L’Union.

« De déclarations enflammées en menaces brutales, de défis en ultimatum, de psychodrames en rebondissements, l’Espagne et la Catalogne ont atteint le point culminant au-delà duquel, malgré de petits apaisements toujours possibles, la rupture est consommée », souligne Jean-Claude Souléry dans La Dépêche du Midi. 

« Après le Brexit britannique, l’Europe serait-elle menacée par une balkanisation de ses peuples étourdis, à l’heure où l’Asie fiévreuse célèbre la mondialisation heureuse », se demande Alain Dussart de L’Est Républicain.

« L’Europe serait coupable de non-assistance à pays membre en danger si elle persistait à détourner les yeux », prévient Michel Klekowicki du Républicain Lorrain.

Dans Le Midi Libre, Jean-Michel Servant note que « la Catalogne a donc ouvert la boîte de Pandore », et s’attend à ce que « les Corses, les Basques ou les Lombards vont bien vite s’engouffrer dans la brèche pour franchir, eux aussi, ce tumultueux Rubicon ».

Auteur
Agence France presse

 




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« Même si l’on ne gagne pas aux élections locales, le président sera du FLN en 2019»

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Ould Abbès défie Ouyahia:

« Même si l’on ne gagne pas aux élections locales, le président sera du FLN en 2019»

Djamel Ould Abbes, a-t-il peur de perdre aux prochaines élections locales? Tout porte à le croire puisque le secrétaire général du FLN a exprimé sa crainte clairement, lors de la réunion avec les secrétaires des mouhafadhas hier vendredi 28 octobre à Alger.

Il a d’abord répondu à ceux qui croient que l’armée va prolonger le règne du président en 2019, en expliquant que ce dernier ne l’accepterait pas!

« La mission de l’armée est claire : la défense des frontières et de l’unité nationale. Mon compagnon d’arme, mon frère Gaid Salah, l’a réitéré à plusieurs reprises. » expliquait-il.

Puis d’ajouter que « depuis le début il y a eu l’ALN et le FLN. » et de s’interroger : « Comment vous pouvez dire que l’ALN contrôle le FLN? Croyez-vous réellement que le président Abdelaziz Bouteflika acceptera une chose pareille, être installé par l’armée? « Na3lou chitane », a-t-il répété à plusieurs reprises, l’air de dire que l’armée n’a jamais, au grand jamais intervenue dans la désignation de quiconque et surtout pas Bouteflika, ni en 1999, ni pour les trois autres fois!

Abordant la question des élections locales de novembre prochain, Ould Abbes, a montré une certaine inquiétude quant à l’issu du scrutin et a joué au devin : « Laissons de côté le président Abdelaziz Bouteflika, je ne parle pas de lui. Nous préparons les élections locales, en gardant à l’esprit les présidentielles de 2019. Même si l’on ne gagne pas aux élections locales, je le dis et le répète; le président sera du FLN en 2019»!

Curieuse déclaration et curieuse manière de motiver ses troupes à la veille d’un important rendez-vous électorale. Ould Abbes sent il les vents tourner en la faveur de son frère ennemi du RND? Rien n’est moins sûr, mais le message ne peut s’adresser qu’au Premier ministre Ahmed Ouyahia, qui reste un prétendant à la magistrature suprême du pays en 2019, envisagé par au moins un clan au pouvoir.

L’actuel Premier ministre, semble, en effet, touché par une inexplicable grâce, depuis les législatives de mai 2017, où son parti du RND avait remporté 100 sièges, juste derrière le FLN du Président de la République (164 sièges)!

Une grâce qui semble se prolonger, puisque outre, son intronisation comme Premier ministre à la place d’Abdelmadjid Tebboune (que qualifie Ould Abbes de « cadre auquel le président pourrait encore faire appel »), semble bien parti pour rafler la mise aux prochaines élections locales et peut être…aux présidentielles de 2019.  

Pour rappel, le SG du FLN s’était démarqué d’Ahmed Ouyahia, qui avait déclaré lors d’une entrevue donnée à la Chîne III, que « Chakib khelil était victime d’une grande injustice ». Ould Abbes, avait alors exprimé des réserves, en déclarant à son tour que « personne n’avait le droit de remettre en cause la justice » et que « c’est à Ouyahia d’assumer la responsabilité de ses propos ».

 

Auteur
Hebib Khalil

 




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Une fillette de 3 ans violée à Chlef

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Société

Une fillette de 3 ans violée à Chlef

Une fillette de 3 ans a été violée, le 16 octobre dernier, par un pervers sexuel dans la commune de Oued Fodda, à l’est de Chlef, rapporte le quotidien El Watan.

Cet acte ignoble a été commis par un homme de 29 ans, qui travaillait comme gardien de nuit dans un établissement scolaire, non loin du domicile de sa victime.

Le prédateur sexuel, a été  » arrêté et présenté devant le magistrat du tribunal de la région, qui l’a placé sous mandat de dépôt, indique un communiqué du groupement de gendarmerie de la wilaya, transmis mercredi en fin d’après-midi. La victime jouait devant le domicile de sa tante à Oued Fodda lorsqu’elle a été enlevée et violée par le criminel avant d’être abandonnée dans un état critique. », rapporte le journal.

Quant à la fillette, elle aurait été « évacuée en urgence vers l’hôpital de Chorfa, au chef-lieu de wilaya, où elle est restée en réanimation pendant trois jours, mais ses jours ne sont pas en danger. Elle a pu quitter l’hôpital après avoir subi les soins nécessaires, apprend-on de source hospitalière. », explique notre confrère.

le criminel a été arrêté par la gendarmerie d’Oued Fodda, appuyés par la brigade des mineurs du groupement de gendarmerie de la wilaya.

Auteur
H.K

 




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