La JS Kabylie a pris une sérieuse option pour la qualification à la phase de poules de la Ligue des champions grâce à sa belle victoire acquise face aux Tunisiens de l’US Monastir (0-3), ce vendredi, en match aller du 2e tour préliminaire disputé au stade Tayeb M’hiri de Sfax.
Dans ce derby maghrébin, où tout s’est joué en seconde mi-temps, les Canaris ont pris leur envol juste après leur retour des vestiaires en débloquant la situation par l’entremise de Meghrem.
Très en vue durant la première période, où il a eu quelques occasions de scorer, l’ancien usmiste a fini par faire mouche à la 49e minute sur une superbe frappe du gauche logée en pleine lucarne du portier tunisien.
À la 55e minute, Meghrem s’est vu obliger de céder sa place en raison d’une blessure. L’entraîneur allemand de la JSK, Josef Zinnbauer, a décidé de faire confiance à Akhrib et ce dernier n’a pas manqué l’occasion de donner raison à son coach.
En effet, le nouveau rentrant n’a eu besoin que de 9 minutes pour s’illustrer et doubler la mise à la 64e minute. Bien servi par Lahemri, Akhrib a conclu une très belle contre attaque permettant ainsi aux Jaune et Vert de faire le break et de gérer le reste de la partie avec sérénité.
Comme pour confirmer sa domination, la JSK a ajouté un 3e but en toute fin de match par l’entremise du Sénégalais Babacar Sarr (89’).
Avec cette avance de trois buts, pour le moins confortable, la formation de la ville des Genêts se met dans les meilleures dispositions avant de recevoir, au match retour, cette même formation de l’US Monastir le samedi 25 octobre prochain (19h00), au stade Hocine Aït-Ahmed, pour officialiser sa qualification à la phase de groupes.
De son côté, le MC Alger tentera, ce dimanche, de faire aussi bien que la JSK. En effet, le second représentant algérien dans la plus prestigieuse des compétitions se trouve à Yaoundé pour donner la réplique au champion en titre du Cameroun, Colombe FC, dans un match prévu à 14h00 au stade Omnisports Ahmadou Ahidjo.
C’est le bras de fer aux États-Unis entre le ministère de la Défense et les journalistes spécialisés. Levée de bouclier des médias américains après les restrictions inédites imposées par le Pentagone qui cherche à cadenasser la presse. Et à empêcher les reporters d’avoir accès à leurs sources au sein des forces armées.
Certaines de ces mesures ont même été assimilées à de la censure, car les autorités américaines menacent de poursuites judiciaires les journalistes qui sortiraient des informations confidentielles. Le contrat proposé par Pete Hegseth, le ministre nommé par Donald Trump, à la presse : signez cette nouvelle charte ou vous ne pourrez plus mettre les pieds au Pentagone. La quasi-totalité des médias, y compris les plus grandes signatures du New York Times, du Washington Post, de CNN, ainsi que plusieurs organes classés dans la sphère conservatrice, ont choisi de dire « non ». Et ont abandonné pour la première fois en l’espace de plusieurs décennies leur badge d’accès au ministère de la Défense.
L’image de ces journalistes en train de quitter le Pentagone est saisissante. Une cinquantaine de reporters, tous médias confondus qui ont emporté dans leurs cartons quelques photos, une imprimante ou une horloge, reliquat de la vie d’avant. Celle où le ministère de la Défense laissait la presse faire son travail sans chercher à contrôler l’information.
« Ça faisait 28 ans que je travaillais au Pentagone. J’y ai toujours eu accès et j’ai toujours pu me balader librement dans les couloirs. J’ai parlé à des gens comme le général Petraeus, l’ancien patron des forces américaines en Afghanistan ou des officiers que j’avais appris à connaître avec le temps. Maintenant, on nous dit que nous cherchons à collecter des infos confidentielles alors qu’on essaie simplement de se faire une idée de l’actualité. On peut juste avoir entendu quelque chose, demander confirmation à des gens, et eux sont capables de dire : « Ecoute, Tom, ce n’est pas 100% exact, je pense que tu ne suis pas la bonne piste ». Très souvent, le métier, c’est de solliciter l’avis de gens que l’on connaît sur ce qui se passe en coulisses », explique Tom Bowman, l’une des figures de NPR, la radio publique américaine.
La liberté de la presse doit être protégée par le président, selon une ex-correspondante de CNN
Certes, le ministère a clarifié ses intentions. Il n’est pas question de relire les articles avant publication. Mais les nouvelles procédures édictées par le gouvernement restent très restrictives. Au total, 21 pages d’instructions qui couvrent aussi bien la couleur des badges de presse que les lieux autorisés pour les liaisons en direct. Les journalistes n’ont plus le droit de se déplacer seuls à l’intérieur du Pentagone. Ils devront systématiquement être escortés. Et l’institution militaire insiste lourdement : les médias qui incitent des fonctionnaires à livrer des informations pourront faire l’objet de sanctions, voire de poursuites. Ce qui revient, qu’on le veuille ou non, à mettre la presse sous tutelle.
« Souvenez-vous qu’aux États-Unis, lorsque le président prête serment, il jure de protéger la Constitution. Ce qui inclut le 1ᵉʳ amendement d’où découle la liberté de la presse. Et c’est aussi ce que les soldats s’engagent à protéger lorsqu’ils s’engagent. La liberté de la presse est un droit protégé par la Constitution. Avez-vous le droit de publier des informations confidentielles ? C’est à la justice de répondre à cette question », souligne Barbara Starr, correspondante de CNN au Pentagone pendant plus de 20 ans, entre 2001 et 2022.
Tous les journalistes spécialisés dans les questions de défense promettent de continuer leur travail hors du Pentagone. Y compris des médias classés à droite comme Fox News qui ont, eux aussi, claqué la porte en signe de protestation.
Les unités de la Gendarmerie nationale (GN) ont démantelé une bande ayant agressé une personne dans un quartier de la commune de Birtouta (Alger), suite à la diffusion d’une vidéo de cet acte criminel sur les réseaux sociaux, indique, vendredi, un communiqué des mêmes services.
Les faits remontent à « l’agression et au vol dont a été victime une personne par trois individus, après avoir été piégé par l’un d’eux qui avait sollicité une course via une application mobile », a précisé la même source.
A la suite de cet acte, les services de la Gendarmerie nationale ont « activé les dispositifs de renseignement et intensifié les investigations, à travers l’exploitation de la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux documentant cette agression ».
L’opération a permis d’identifier les suspects, suite à quoi un plan bien ficelé a été mis en place et s’est soldé par la localisation et l’arrestation des mis en cause en un temps record, selon la même source.
« Après parachèvement des procédures légales, les mis en cause seront présentés devant le procureur de la République territorialement compétent », conclut le communiqué.
Le ministre de la Santé, Mohamed Seddik Ait Messaoudene, a donné, jeudi à Alger, en compagnie de la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Soraya Mouloudji, le coup d’envoi de deux cliniques mobiles dotées d’équipements médicaux modernes, qui sillonneront plusieurs wilayas du pays, dans le cadre du mois d’«Octobre rose», consacré à la lutte contre le cancer du sein.
Ces deux cliniques mèneront des campagnes de dépistage et de sensibilisation au profit des femmes, en vue d’ancrer la culture de prévention et de dépistage précoce du cancer du sein dans la société.
A cette occasion, le ministre de la Santé a réaffirmé l’engagement des hautes autorités du pays à lutter contre le cancer, rappelant que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a fait de cette question «une priorité nationale majeure».
Cette «haute orientation, a-t-il dit, n’est pas une simple décision, mais une annonce de mobilisation globale qui vise à garantir une prise en charge sanitaire intégrée et moderne de tous les malades».
L’Algérie a réalisé au cours des dernières années «un bond qualitatif» en matière de lutte contre cette maladie et de prise en charge des personnes atteintes, selon M. Ait Messaoudene, qui a cité notamment la création «d’un réseau national intégré qui compte 18 centres anti-cancer (CAC), dotés d’équipements médicaux récents et modernes, à travers l’ensemble du pays».
Les efforts consentis par l’Etat dans ce domaine, a souligné le ministre, ne se limitent pas uniquement «au traitement, mais concernent également la prévention et le dépistage précoce, à travers la création de centres spécialisés, à l’instar du centre de Biskra qui est entré en service, en attendant de généraliser progressivement cette opération aux autres wilayas du pays».
Quant aux soins et à la prise en charge médicale, «un protocole thérapeutique national unifié a été adopté pour le traitement des cancers les plus courants, notamment le cancer du sein, afin de garantir une prise en charge uniforme et équitable des patients», a-t-il affirmé, insistant sur l’aspect psychologique, d’autant plus que des équipes psychomédicales ont été mises en place pour accompagner les patientes tout au long de la période de traitement, afin d’atténuer les effets psychologiques de la maladie».
S’agissant de la formation de compétences spécialisées, M. Ait Messaoudene a fait état du lancement d’une nouvelle spécialité en sénologie et dépistage précoce (certificat d’études complémentaires) au profit des médecins généralistes, en vue d’assurer le dépistage précoce et le prédiagnostic au niveau des établissements de santé de proximité.
Pour sa part, Mme Mouloudji a évoqué «la coordination et la collaboration entre les différents secteurs concernés par la lutte contre le cancer du sein», afin d’en «limiter les cas et de réduire le taux de mortalité liée à cette maladie, en assurant un meilleur accompagnement à tous les niveaux et dans toutes les régions du pays».
Elle a, en outre, appelé à «sensibiliser davantage à l’importance du dépistage précoce du cancer du sein et à assurer l’accompagnement psychomédical adéquat pour réduire et endiguer cette maladie».
Le ministre de la Santé, Mohamed Seddik Ait Messaoudene, a souligné l’importance de la mise en œuvre du « dossier électronique du patient », qui constitue un axe central du processus de transformation numérique du secteur et l’un de ses principaux objectifs à atteindre avant la fin de l’année en cours, indique, vendredi, un communiqué du ministère.
Lors de l’ouverture d’une réunion sur « la numérisation du dossier électronique du patient », qu’il a coprésidée, jeudi, avec le ministre de l’Industrie pharmaceutique, M. Ouacim Kouidri, le ministre de la Santé a précisé que ce projet permettra d' »uniformiser les données médicales et d’éviter la répétition des examens et des analyses », tout en contribuant à « améliorer le suivi des patients, à réduire les délais, à optimiser les ressources et à renforcer les méthodes de gestion et la coordination entre les différentes structures de santé ».
M. Ait Messaoudene a également mis en avant l’importance capitale du « numéro d’identification national du patient », en tant qu' »outil stratégique garantissant la précision et l’intégrité des données à travers les réseaux de santé ».
Ces mécanismes modernes constituent, a-t-il ajouté, « un pilier essentiel pour la mise en place d’un système de santé efficace, fondé sur une gestion intelligente et transparente, assurant la disponibilité des médicaments et une meilleure prise en charge des patients ».
Soulignant que l’Etat « a mobilisé tous les moyens matériels et humains nécessaires pour garantir la transition effective vers un système de santé numérique intégré », M. Ait Messaoudene a appelé à « une exploitation optimale de ces moyens afin assurer une meilleure prise en charge des patients dans les différents établissements ».
Il a estimé que « l’aboutissement du projet de numérisation constitue une réussite pour l’ensemble du système de santé ».
Tribune. Nous, Franco-Algériens, avons choisi de quitter l’Algérie pour poursuivre la lutte politique contre le régime des généraux d’Alger en s’inspirant du combat politique de nos pères dont la conscience politique d’indépendance a trouvé à Paris un climat politique qui a favorisé sa naissance.
Celle-ci a bénéficié de la part du peuple français d’un soutien réel et efficace, de compréhension, de solidarité et d’engagement total au projet de libération nationale où le sang des français d’Algérie s’est mêlé à celui des Algériens pour chanter le même chant celui de la liberté, de la justice et de la dignité humaine : notre commune humanité.
Cette guerre de libération a mobilisé les consciences humaines qui ne pouvaient ni se taire ni tolérer l’injustice qui les révoltait et salissent l’image de leur France car le Système colonial est une machine infernale qui broyait les hommes et les peuples. La colonisation était justifiée et légitimée au nom de la grandeur de l’Empire tout en reconnaissant le côté barbare de l’Armée d’Afrique qui sévissait en Algérie1, elles se sont dressées contre le déshonneur de la France qui sortait d’une occupation où des contingents de tirailleurs algériens ont payé un lourd tribut pour la libération de la France du Nazisme.
Ces Français d’Algérie, les Henri Alleg, Maurice Audin, Pierre Colonna, Jules Roy, Pierre Mandouze …pour lesquels l’Algérie était leur patrie, pour les porteurs de valise, les signataires du Manifeste des 121, le réseau Jeanson et les appelés qui ont déserté l’Armée Française, ont été rejetés en France. De plus, l’Algérie, jusqu’à présent, ne vous a pas trouvé la place que vous méritez dans le récit national algérien. Vous avez fait l’essentiel, vous avez lutté aux côtés du peuple algérien pour « délivrer à la fois les Algériens et les Français de la tyrannie coloniale2».
A la litanie coloniale, l’Algérie c’est la France et la seule négociation c’est la guerre3 » ; le peuple français le 8 avril 1962 a répondu oui à 82% au référendum sur l’indépendance de l’Algérie ; ce jour là le peuple français comme le prédisait Sartre voulait « construire avec les Algériens des relations nouvelles entre la France libre et l’Algérie libérée 4».
Gaza, la martyrisée, Gaza l’affamée, Gaza l’éventrée, Gaza où se joue notre humanité ; en plus des images innommables qui nous arrivent, qui hantent notre quotidien, dans un contexte d’impuissance de l’ONU qui atteste et prouve qu’elle est au service de l’esprit de ses fondateurs : celui des pionniers avec qui a commencé l’ère coloniale. Diplomatiquement, l’ordre mondial dans sa configuration actuelle ne peut servir que les intérêts de la colonisation.
Durant la guerre d’Algérie, l’éditorialiste du « New York Times », journal du monde libre écrivait « quelques puissent être les défauts du régime français en Afrique du Nord, la France est le seul pays qui puisse actuellement garder l’Afrique du Nord au « Monde libre5 ».
Le même cynisme et aveuglement accompagnent les démocraties libérales occidentales et à leurs têtes les Etats – Unis, qui malgré la volonté d’avilir, de chasser et d’exterminer un peuple voient dans l’Israël de Netanyahou le prolongement de l’Occident, du monde libre.
La majorité des Français ayant voté pour l’indépendance de l’Algérie sont dans les rues de France pour exprimer leur solidarité avec la Palestine. C’est notre intime conviction que cette vision d’une France, oasis de paix et de justice pour l’ensemble de ses habitants que portent celles et ceux qui depuis deux ans apportent leur solidarité à la population de Gaza qui nous donnent l’espoir qu’une Nouvelle France est possible.
En tant que Franco-Algérien musulman, ces dernières années où se développe un climat de droitisation et de suspicion principalement chez les nostalgiques de l’Algérie française avec la loi sur le Séparatisme puis sur l’Entrisme, nous nous trouvons face à une France officielle, qui dans ses errements, organisent la confusion : on nous demande plus que d’être discrets6 voire invisibles.
La France comme dans les années 50 reste insensible aux voix des faibles et des opprimés et n’apporte aucune aide réelle aux souffrances des Gazaouis, se contentant de communiqués et de protestations sa ns aucun acte réel pour sanctionner Israël ; même la reconnaissance de la Palestine n’est suivie d’aucun effet réel, ce que confirme l’arraisonnement de la flottille par la force, la mise en danger des ambassadeurs de l’humanité et leur humiliation et maltraitance. Les communiqués du Ministère des Affaires Etrangères s’alignent sur la posture israélienne qui considère que les eaux internationales et celles de Gaza sont sa propriété… Face à cette situation scandaleuse, la République macronienne se fait protectrice et demande aux humanitaires, aux journalistes, aux politiques de ne pas provoquer Israël en s’approchant de son espace maritime, le mieux étant de ne pas s’y rendre car c’est dangereux et laisser ainsi les Gazaouis mourir, livrés à la barbarie sioniste à huit clos.
Nous partageons l’angoisse du peuple français depuis juin 2024 où la volonté populaire a été bafouée et où les problèmes sociaux continuent de gronder depuis 2018 et où une organisation communautaire s’érige en directrice des consciences pour s’arroger le droit de parler au nom de tous les juifs de France et désigner la France insoumise, la voix d’une France qui se veut juste et fraternelle comme étant la France de Vichy.
Comme dans les années cinquante, face à l’arrogance de la puissance coloniale, hier celle de la France et aujourd’hui de l’Occident colonial, Israël, des personnalités Françaises, intellectuels, journalistes, humanitaires, politiques, étudiants, syndicalistes, hommes et femmes de culture et de cinéma, associations de Français Juifs (l’Union juive française pour la paix UJFP et le collectif juif décolonial TSEDEK ! se dressent comme un rempart contre ce discours d’une droite occidentale7 qui veut l’essentialiser en le qualifiant de lutte entre le bien et le mal, la lumière et l’obscurité. Ce rempart est nécessaire car leur inconscient collectif européen est encore habité par l’Horreur occidentale qui traverse le roman autobiographique de Conrad au cœur des ténèbres. Le spectre de cette horreur- Exterminez toutes ces brutes- est dans le langage de Netanyahou, Smotrich, Bengvir et consolidé par le soutien inconditionnel des personnalités politiques et des extrêmes droites européennes. Les brutes, dans l’imaginaire des coloniaux, aujourd’hui ont un nom : les musulmans.
Nous Franco-Algériens, opposants au « Système » d’Alger, à l’Algérie des Généraux, défenseurs et partisans du Hirak populaire, nous nous devons d’avouer que l’Algérie n’a pas appris, elle aussi de son histoire coloniale. Pire que nos frères marocains qui vivent l’injustice d’un Maroc à deux vitesses ; nous vivons dans une Algérie à deux visages où l’une, celle des Généraux fait la guerre à l’Autre, l’Algérie du peuple. La postcolonie a rejoint la colonie. La réalité coloniale d’hier nous la vivons aujourd’hui. A l’Algérie Française correspond l’Algérie des Généraux (le Système) et à l’Algérie des indigènes correspond l’Algérie du peuple. A la ville européenne, Club des pins et à la ville arabe, celle des bidonvilles l’Algérie des cités. Frantz Fanon, voyait déjà dans la psychologie du colonisé, ce rêve de s’installer à la place du colon. Non de devenir colon mais de se substituer à lui. Car la culture militaire incarnée par le pouvoir de l’Armée et de la police politique est la culture dominante en Algérie depuis 1962 : celle de l’oppression et de la domination, de la spoliation des richesses et de la corruption.
Au cœur d’Alger, en plein effervescence du Hirak, le 5 juillet 2019, le peuple scandait : le peuple veut l’indépendance. A deux reprises historiques, le peuple revendique son indépendance. Preuve que les Algériens n’ont pas le sentiment d’être gouvernés mais occupés. Le « Système » est entré dans une guerre ouverte contre les militants du Hirak et les clans qui structurent le pouvoir s’autodétruisent. Ne restent de nos sacrifices durant la guerre de libération que le désespoir de notre jeunesse qui pense l’avenir dans l’aventure méditerranéenne, une oligarchie qui spolie les richesses et s’approprie des biens à l’étranger et une lutte acharnée entre les clans pour le pouvoir pour se répartir la rente pétrolière, poumon et cœur du Système.
L’image qui peut illustrer le mieux ce Système qui a fait main basse8 sur l’Algérie est résumé par cette blague qui circulait à Alger depuis le quatrième mandat de Bouteflika :
Le grand parrain de la Cosa Nostra en Italie ne cessa d’entendre parler de la puissante mafia algérienne. Un jour, il finit par être agacé par ces rumeurs et décide de voir si ces concurrents sont aussi forts qu’on le dit. Il envoie donc l’un de ses hommes en Algérie afin de se renseigner. Lorsqu’il revient, l’homme lui dit, l’air gêné :
-Je suis désolé chef, mais ces Algériens sont trop forts pour nous
-Comment ça, dit le chef, ils ne peuvent pas être plus forts que la Cosa Nostra ?
-Chef, ils ont une armée, un drapeau et des ambassadeurs, ils ont même leur propre police gouvernement, leur propre justice, leur assemblée nationale et leur gouvernement ;
Cette main basse sur l’Algérie met l’existence de celle-ci en question. D’où la persistance du Hirak populaire dans sa lutte car il est la seule solution pour une autre Algérie.
« Là où gît le danger croît aussi ce qui sauve » cette citation de Hölderlin est valable pour Gaza, la France et l’Algérie.
Gaza, dans son martyr, est devenue la nouvelle conscience du monde, elle dessine un autre visage du monde. L’esprit du monde celui de la puissance, bâti depuis 1492, date qui inaugure la naissance de l’Occident, dans son développement a régné sur le monde que Toynbee nomme et analyse dans son livre l’Occident et le Monde ; ce monde a fini par s’incarner dans l’ONU depuis 1945. Le Nouveau monde, celui de la Justice, celui du retour du peuple sur la scène de l’histoire a bien commencé avec le retour des peuples. Presque chaque année, un peuple surgit sur la scène du monde et ébranle les assises et les fondements de l’ordre injuste et exploiteur.
Gaza, avec certitude, nous dit que le monde ne sera plus comme avant.
En France, les politiques se réclamant de la 5e république n’épousent en rien l’esprit de son fondateur qui a toujours vu dans le suffrage universel une rencontre entre un peuple et un homme ; ce dernier devant incarner, respecter et se soumettre à la volonté populaire. Sa vision du monde imposait à la France une véritable indépendance politique et dans le conflit du moyen orient, son discours de novembre 1967 est plus qu’un discours d’un homme d’Etat mais d’un visionnaire qui, lui, s’inspire de l’histoire coloniale de la France.
Hélas, le personnel politique de la Droite se réclamant du Gaullisme ne porte pas son costume. Pour qu’une Nouvelle France puisse voir le jour, il est donc salutaire qu’avec la fin politique du Gaullisme, meurt aussi lui la 5e république.
Pour faire naître le nouveau monde des peuples, celui du progrès et de la justice sociale, inspirons-nous de la philosophe Simone Weil (L’enracinement 1949) qui désignait le Capital comme le responsable des malheurs de hommes car là où il pénètre, il détruit tout sur son passage : valeurs, famille, solidarité et humanité.
L’Amérique, devenue la locomotive du vieux continent qui voulait incarner le destin du monde depuis le XIX siècle, est bâtie sur un Génocide et l’esclavage. Faire l’économie de ces catastrophes historiques et voir dans l’Amérique la Statue de la liberté signe la fin morale et politique de l’Occident.
L’histoire nouvelle de nos deux peuples français et algérien ne s’est pas encore inscrite ; elle le sera lorsque des deux côtés de la Méditerranée, le peuple règnera en Maître. Ici, en France, l’avènement d’une Nouvelle république et en Algérie, la victoire du Hirak après avoir démantelé pacifiquement le Système.
Restons unis et luttons ensemble pour ce monde nouveau. Il y va du salut de nos deux peuples, et au-delà celui de l’humanité. C’est notre dette commune au peuple de Gaza.
Mahmoud Senadji (ancien professeur à l’Ecole supérieure des Beaux-Arts d’Alger)
Notes
1. Alexis de Tocqueville : « Nous avons rendu la société musulmane beaucoup plus misérable, plus désordonnée, plus ignorante et plus barbare qu’elle n’était avant de nous connaître «. De la Colonie en Algérie, Complexe 1988, p16 2. Jean Paul Sartre, Situations, V colonialisme et néo-colonialisme, Gallimard, p48
3. Citations de François Mitterrand en tant que Ministre de l’Intérieur en 1954 puis celui de la justice 1956
4. Jean-Paul Sartre, op, cité, p. 47
5. Cité par Malek Bennabi, Témoignages sur la guerre de libération, Héritage, p.42
6. M. Chevènement conseille la discrétion aux musulmans dans l’espace public en aout 2016.
7. Cette horreur dont fut victime le Congo décrite par Joseph Conrad dans son livre Au cœur des ténèbres est le fruit d’un colonialisme, le génocide à Gaza est le concours de pays coloniaux dont Israël représente la synthèse cad de l’Occident (Etats-Unis, Angleterre, France, Allemagne, Belgique).
8. Cette phrase est inspirée du film de Francesco Rosi, 1963, Main basse sur la ville
Le vent du large balaie la baie. Les muezzins élèvent leurs voix dans le matin pâle. Assia, dix-huit ans, s’avance sur le balcon et salue la mer. Devant elle, les pentes d’Alger se déploient comme une toile d’aquarelle : nuages roses, mer d’huile, silence suspendu.
Ce geste, simple et bouleversant, ouvre le premier roman de Rym Khelil, Jeunesse à la fleur (éditions El Barzakh, sortie en librairie le 20 octobre 2025). Une scène paisible qui contraste avec la violence du temps : l’Algérie de la décennie noire, celle des attentats, des deuils et des corps brisés.
Pourtant, Khelil choisit de regarder ailleurs : dans les regards, les rêves, la résistance silencieuse de la jeunesse. À travers Assia, Amina et Majid, trois adolescents du lycée technique du Ruisseau, elle restitue la vibration intime d’une génération.
Chacun cherche à exister malgré la peur, à aimer malgré les interdits, à croire en un avenir quand tout s’effondre. Lisa, amie de Majid, et Fadila, voisine d’Assia et brillante étudiante en médecine, ajoutent des trajectoires parallèles, montrant que la jeunesse ne se réduit pas à l’école : elle se déploie dans les amitiés, les solidarités et les gestes de résistance du quotidien.
La structure du roman est subtilement tissée : chaque chapitre adopte la voix d’un personnage, dessinant une fresque à plusieurs visages. On y entend l’écho des nuits d’Alger, le bruissement des rues, les éclats de rire étouffés dans l’ombre. Khelil ne décrit pas la guerre : elle la laisse affleurer dans les silences — dans un mot chuchoté, un regard, un bruit sourd au loin. L’Histoire est présente sans jamais étouffer la vie.
L’extrait du « jour du bac » illustre parfaitement l’esprit du roman. Assia contemple la mer et reçoit une lettre d’amitié de Fadila, écrite comme un poème de Khalil Gibran. Amina rejoint sa mère dans le lit parental, retrouvant un instant la chaleur de l’enfance. Majid s’éveille en musique et reprend à pleins poumons Gangsta’s Paradise de Coolio, transformant la chanson en hymne de survie. Trois scènes parallèles, unies par le même souffle : peur, beauté et désir de vivre.
Autour d’eux gravitent Lisa et Fadila, confrontées à leurs propres douleurs et aux contraintes sociales et familiales. Ces personnages ne sont pas des victimes : ils incarnent la vitalité d’une Algérie que la guerre n’a pas réussi à briser.
Rym Khelil écrit sans fioritures, avec justesse. Née en 1983 à Alger, ingénieure diplômée de l’École Centrale de Paris et de l’École nationale polytechnique d’Alger, elle vit à l’étranger, mais son écriture reste profondément enracinée dans sa terre natale. Son roman n’est ni un témoignage ni un récit historique : c’est une traversée humaine où chaque détail — lumière, souffle, frisson — devient porteur d’émotion. La violence est là, mais toujours en arrière-plan, rendant la beauté encore plus précieuse.
Jeunesse à la fleur est un roman de mémoire et de lumière. Il rappelle qu’au cœur de la peur subsiste une énergie indomptable : celle de la jeunesse, qui refuse de se taire et de se résigner. Dans la baie d’Alger, où se mêlent cris, chants et silences, Rym Khelil fait naître une poésie du quotidien. Elle offre à la jeunesse algérienne de ces années un visage et une voix : celle de la beauté obstinée. Jeunesse à la fleur n’est pas seulement un roman : c’est un hommage bouleversant à ceux qui ont continué à espérer quand tout vacillait.
Le colonel Michael Randrianirina a pris le pouvoir à Madagascar
La diaspora malgache et comorienne s’est réunie ce jeudi à Paris pour dénoncer ce qu’elle considère comme une sanction injuste de l’Union africaine à l’encontre de Madagascar, au lendemain de la chute du régime d’Andry Rajoelina.
Présidée par Me Said Larifou, avocat international et panafricaniste, la conférence de presse a mis en avant le rôle central du peuple et de l’armée malgache dans ce qui est présenté comme une transition pacifique et constitutionnelle.
Un soulèvement populaire, pas un coup d’État
Selon les intervenants, le mouvement qui a conduit au départ du président Rajoelina n’a pas été initié par l’armée, contrairement à certaines interprétations internationales, mais par une mobilisation massive du peuple malgache, lassé de la pauvreté et de la mauvaise gouvernance.
L’armée nationale, qualifiée de “responsable et constitutionnelle”, n’a pas réprimé les manifestants et a accompagné le processus de transition, évitant chaos et violence. Dans ce cadre, le colonel Michael Randrianirina, commandant du CAPSAT, a été reconnu par la Haute Cour constitutionnelle comme Président par intérim, chargé de diriger le pays provisoirement.
Diasporas et forces vives dénoncent l’inaction internationale
Les diasporas malgaches et comoriennes ont exprimé leur stupéfaction face à la suspension de Madagascar par l’Union africaine, dénonçant une sanction qui pénalise le peuple et non le régime déchu. Me Larifou a critiqué l’inaction de la SADC et des institutions internationales face aux signaux d’alerte sur la pauvreté et les injustices sociales dans plusieurs régions du pays.
“Cette décision est perçue comme une sanction injuste contre le peuple malgache, qui a légitimement agi pour mettre fin à de profondes injustices sociales”, a déclaré l’avocat.
Appel à la solidarité panafricaine
Au-delà de la situation malgache, le message porté à Paris se veut continental. La conférence souligne une dynamique africaine où les peuples refusent misère et oppression, et réclament dignité, liberté et bonne gouvernance.
Les diasporas appellent l’UA, la SADC, l’ONU et l’Union européenne à soutenir le processus de transition sans imposer d’agendas extérieurs, et à reconnaître le rôle exemplaire du peuple et de l’armée dans cette séquence historique.
Cette conférence illustre une volonté de réécrire le récit international autour de Madagascar, en légitimant la transition et en dénonçant les sanctions perçues comme arbitraires. Le discours cherche à inscrire Madagascar dans un mouvement panafricain plus large de souveraineté populaire et de dignité, tout en mobilisant la diaspora comme relais politique et médiatique.
Elle traduit aussi la tension entre les logiques locales de légitimité et la perception internationale des transitions politiques africaines, souvent réduites à des questions de stabilité ou de putschisme militaire.
Awal ittawi-d wayeḍ. Kkreɣ niqal ad d-awiɣ dagi yiwet teqsiṭ, armi yi-d-ismekti dɣa d win i yi-tt-isḥefḍen ass amezwaru : Jeddi, ad as-yaâfu Rebbi. Immut ad yili tura kter useggas-ayagi. Netta, isem-is s tidet Lḥusin at Ḥemmu.
Lamaâna medden akk qqaren-as « Jeddi ». Seg wasmi yas-d-cfiɣ, ad ilin tlatin n sna-ayagi, armi d asmi yemmut, illa ttaken-as medden meyyat sna di laâmer-is. Netta, ladɣa ad ilfu, ilindi kan mi yemmut ara yaweḍ meyyat sna neɣ yaâdda cwiṭ.
Walakin d laâǧayeb, deg wasmi t-id-sawḍeɣ armi d ass aneggaru, illa ssifa-s yiwet ; ur izad ur inɣis, ama di ccib ama deg ukmac, ama di kennu n taârurt. Tabaɛ, ur izmir ḥed ad yini ma icab neɣ ala ; ma mellul ccaâr-is neɣ berrik, imi ula d yiwen wanẓad ur t-isɛi, ama deg uqerru, ama deg uqadum. Ittban kan d amɣar ur ẓriɣ amek akken : s tuɣmas, ur as-d-teqqim yiwet, dɣa aɣesmar-is n wadda, tiswiɛin nniḍen issawaḍ-it armi d allen-is, ladɣa mara iteffeẓ, neɣ mara yettaḍsa, s taḍsa-nni ur isɛi ḥed ala netta, s uksum i yas-ifuken akk deg udem-is, armi ur as-d-iqqim ala aglim, armi, lḥasun, ula d iɣsan n uqadum-is ad as-tiniḍ ulac-iten deg wakken-nni aâni… leqqaq-it neɣ ur ẓriɣ amek. Aâni, simal ittimɣur bnadem, simal yettemcabi ɣer llufan. Jeddi yagi ladɣa, ixulef s yiwet : armi d taswiɛt deg issuffeɣ rruḥ, taḍsa ur texḍi udem-is. Asmi mazal seḥḥant wallen-is ladɣa, deg wakken ḥercent, ukint, ad as-tiniḍ heddrent-d. Ma d laâwam-agi ineggura, tuli-tent temlel, ruḥent dreɣlent, susment, am tid immuten, uqbel ad immet netta.
Lamaâna, ɣas d akken, ɣas d akeckac, d ukmic, d afermac, ɣas iruḥ idderɣel, taârurt-is tekna yakk, Jeddi yeqqim kan d Jeddi : ur texsir ṭṭbiɛa-s, ur inɣis laâqel-is, ur ittu yiwet si tmucuha-nni yakk iččur uqerruy-is. Ma d iẓri, ɣas yettwakkes, yuɣal yuɣ tanumi : iseddaren n uzniq issen-iten adɣaɣ adɣaɣ, imdanen yaâqqel-iten, ur ẓriɣ ma s lexyal neɣ amek. Acḥal d abrid, mara d-aâddiɣ tajmaât, affeɣ-t-id iqqim weḥd-s, uqbel ad sellmeɣ ara yi-d-yini : « laâslama-k a Belaâid », aâni yaâqel-iyi ɣer tikli. Ma yella icukk di bnadem, ur t-yaâqil ara, ur as-ittanef ara ad yaâddi alamma yesteqsa-t : « Anwa wagi ? ». Laâwam-agi ineggura segmi yeḥbes, dayen, iɣimi ines kan ass kamel di tejmaât, yuɣal issedhuy iman-is ula s lmal, ittarra-yas-d s lexbar : ma tesrugmet tfunast neɣ tesbaâbeɛ taɣaṭ, ad ak-yini : « wagi d flan ayagi d-ibran, neɣ ayagi d-inehren ».
Win ara yebɣun ad yeḥseb leḥwayeǧ ittlusu Jeddi, ɣur-s ad yeḥseb alamma d yiwet, ad iḥbes : aqendur faqeṭ, ama d anebdu, ama d ccetwa, ama sbeḥ ama tameddit, illa Jeddi ala deg uqendur ɣef uksum-is. Ur t-issin d aserwal, ur tt-issin d tasedrit, wala d abalṭu, wala d acemmek nniḍen, akken kan t-id-tesɛa yemma-s deg uqendur. Lkettan amellal, dayem ; d azuran, ittages-it s tɣeggaṭ d tahrawant. Segmi ur ittcummu, ur ites dexxan, ur ittawi taxriṭ wala d ayen nniḍen, ula d lǧib ur t-iseɛɛu. Ɣur-s kan, asmi mazal ileḥḥu, ixeddem tafellaḥt, ittaâlliq tajenwit ɣef tɣeggaṭ, irennu tagelzimt ɣef tayet. Ma taggara-ya, ikkes-itent, ittaṭṭaf kan deg ufus-is taseṭṭa n uslen, is iteẓẓaɛ izan.
Ama d anebdu, ama d ccetwa, iḍarren-is ḥafi, aqerruy-is aâryan. Uqbel ad as-tettwakkes tezmert, ulamma yewweḍ yagi d argaz ameqqran, ixeddem tamurt-is, iɛellef, mara d-izzwer tafunast sdat-s, ad yerkeb ɣef uɣyul, ad d-ttbanent taɣmiwin-is aâryan alamma… ttqarib… d anda ur ilaq ara. Lamaâna, ɣas ad as-d-qqarent tlawin : « ɣum iman-ik a Jeddi », netta ur d-icliɛ. Tikwal llant tid iwumi yettarra : « A nnger nkent, amzun ur tessinemt ara dacu i d argaz ! ».
Netta dɣa, s lhedra ihedder aâinani, nebla aḥezzeb, ara t-iḥemmel bnadem. Ama i yergazen, ama i tilawin, ladɣa i temɣarin, ayen i yas-d-inna uqerruy-is, ad t-id-yini. Acḥal d abrid i yas-ḥedreɣ, ad tili tejmaât teččur, ilin din baba-s d mmi-s neɣ d atmaten yettemsetḥin, alamma tesliḍ-as i Jeddi yebra-d i walbaâḍ n wawalen is ara mserwalen akka d wakka. Netta ad as-d-issetbaâ kan taḍsa-nni ines tarqaqt tamectuḥt : hi…hi…hi…hi… !
Walakin, ulac win ara s-iččḥen ; seg wakken ssnen-t akk akken i d ṭṭbiɛa-s, akken i d netta. Tabaɛ, ma d win isâân baba-s neɣ gma-s ara yessetḥi di tejmaât, iwali yella din Jeddi, d leqrar ad ittixxer syin.
Di meyya temsal n Jeddi iwumi i yi-isseḥder Rebbi, cfiɣ ɣef yiwet aṭas ayagi fell-as.
Yiwen wass, di remḍan, neqqim akka yakk di tejmaât, tameddit, nettraǧu ad idden ccix lmeɣreb. Tajmaât teččur d imeẓyanen, d imeqqranen. Taswiɛt nsell-as i Jeddi : hi…hi…hi…hi…, dɣa medden akk susmen. Neẓra s acu ara d-yini.
– D acu akka a Jeddi ?
– Hi…hi…hi…hi… ! A teḥḥrem ay ass-agi ar rwiɣ taḍsa.
Daɣ, netta ɣur-s, taḍsa ma t-teṭṭef, alamma ttrunt wallen-is am laâwanser. Ad t-twaliḍ la tent-iseffeḍ am win ittrun d imeṭṭi.
– D acu a Jeddi
Yenna-k :
– Wa deg uzal-nni, sgellin mi d-uliɣ si lexla, ufiɣ-d Malḥa at Ḥemmu la tetečč remḍan ! Hi… ! Hi…!hi… ! Wa ufiɣ-tt-id la tɣeẓẓ lleft ! Hi…! Hi…! Hi… !
Ittaɣ lḥal, a Muḥa at Salaḥ, argaz n Malḥa at Ḥemmu, a din i yella gar-anneɣ, dɣa imir-nni kan, iruḥ s axxam.
Ad iniɣ ccada n Rebbi ma s lebɣuḍ i tt-ixdem Jeddi, lamaâna imi tt-id-inna uqerruy-is, inna-tt-id.
Ayen is ḥemmleɣ Jeddi aṭas aṭas, d lewsaâ n lxaṭer-is, dayen ur nferru. Lketra n yemɣaren nniḍen siwɛiren, neɣ saẓẓayen tiɣimit, neɣ lhedra akked win meẓẓiyen. Wamma netta, win ibɣun iqqim idis-is, ama d aqcic amecṭuḥ, ama d ilemẓi, ama d argaz, ama d tameṭṭut, dayem ad t-tafeḍ yewjed ɣur-s d laâqel-nni, tameslayt-nni iwulmen i win akken i yas-ifkan awal. Ahat ad as-tiniḍ ad ikukru neɣ ad isetḥi ad ihder i yilmeẓyen ɣef telmeẓyin neɣ i telmeẓyin ɣef yelmeẓyen ? Ahat tella tuzyint ara d-yaâddin si tala, ur as-iqqar ara : « Annaɣ a Rebbi, lemmer d iyi-mazal meẓẓiyeɣ ar ad zzenzeɣ fell-am taferka… ». Tin, ad tenneḥcam, ad tt-tefk d tarewla. Ahat yella wass ideg ur d-ittawi ara amennuɣ, neɣ tikwal d amseččew, netta d walbaâḍ di temɣarin-nni iwumi yeqqar « stayet » ? Ad as-yaâfu Rebbi. Llant ladɣa snat neɣ ma tlata di taddart, d netta i d aâzrayen-nsent. Anda i tent-yufa, ama deg uzniq, ama di tejmaât, ama di lexlawi, ad tent-ittabaâ s lhedra, d lemaâni, d lqub, alamma yesselb-itent, issuffeɣ-itent di laâqel-nsent.
Yinna-k :
« D nutenti i izerraân ccwal deg yexxamen, d nutenti i ineqqen irgazen s ikaruren d usemser, d waggay seg wa ɣer wa ». Yiwet deg-sent teɣleb akk tiyaḍ. Qqaren-as Juhra at S…, tura temmut ula d nettat, ad as-yaâfu Rebbi, ad tili imir-nni tewweḍ tmanyin n sna. Lamaâna izad deg-s wi izaden di lecɣal i txeddem, di « tiqenṭyar i tbennu », akken iqqar dɣa Jeddi ; tzad, lḥasun, ama s ikaruren, ama s lhedra i wid iwumi ara tebɣu « ad sen-tseḥḥer ». Mara tt-twaliḍ akka, ulac deg-s akk, ad as-tiniḍ « ad suḍeɣ deg-s ad tafeg », lamaâna nettat, si tfednan alamma d aqerru, teččur d taḥraymit. Ad imneɛ Rebbi lmumen, axxam ara tekcem, lacek ad iḍru deg-s kra. Di taddart akk, ulac berru n tmeṭṭut neɣ lemwarba, neɣ ccwal, lḥasun, ideg ur ttikint ara laâmal-is. Is ara k-tennaɣ, d awal aẓidan. Meẓẓi, meqqer, medden akk teqqar-asen « sidi », « sbaḥ lxir a sidi »… « mselxir a sidi »… « laâslama-k a sidi ». Lḥasun, win ur tt-nessin, ad as-yini tagi d lmalayekkat. Ma yella tettwaɣleb deg wawal, neɣ tettwaṭṭef di kra, ad tt-terr sakin i yimeṭṭawen, keč ad as-theddreḍ, nettat ad tebdu asbaɛbaɛ, alamma tessusmeḍ d keč. Nettat anect n lbunya, irnu, segmi yaâwej cwiṭ ufus-is azelmaḍ, si tlalit-is, qqaren-as « m-uxettus », lamaâna, ama s leḥya, ama s lxuf, ladɣa wid ara tt-iḥwiǧen, lketra sawalen-as kan s yisem-is. (Llan wiyaḍ qqaren-as « tasaqyit », aâlaxaṭer, la k-qqaren, asmi d-tlul, sersen-tt imawlan-is i saqya, iḍ kamel, iwakken ad temmet. Iḍ kamel nettat tekkat fell-as lehwa. Azekka-nni sbeḥ afen-tt-id ur tt-yuɣ ur tt-ibli).
Ihi, ass-nni tekka-d « m-uxettus » ur ẓriɣ ansi, taâddi-d di tejmaât, taf-d Jeddi isenned ɣer tulmut ines kan, taseṭṭa n uslen deg ufus-is, la itezzaâ izan. Mbaâid yaâqel-itt :
– Waaa… laâslama-m a Nna Juhra !… (iẓra ulamma iɣleb-itt di laâmer, mara s-yini « Nna », ad tefreḥ). Waaa… laâslama a yell-is n lasel… laâslama a lbaraka !… laâslama, laâslama !
Tamɣart tamcumt tessen Jeddi. Teẓra d netta i d debb-is. Daɣ nettat tewhem, am tin ur numin ara imeẓẓuɣen-is. Iqqim deg-s lferḥ yerra tiqit :
– Ad isellem Reppi tamgerṭ-ik a sidi amaâzuz… iḥrez-ak mmi-k, isseɣzef di laâmer-ik…
– Isseɣzef di laâmer-im a Nna Juhra. Ansi akka d-tekkiḍ ? Ayexti a Nna Juhra, ur ilaq ara ad tettaâttibeḍ akka iman-im, tura meqqreḍ, Llah ibarek.
– Ibarek di tezmer-ik d mmi-k, d uxxam-ik, a sidi Lḥusin. Dacu tebɣiḍ a sidi ? Yak terra tmara. I ma ur lḥiɣ ara, ma ur aâttbeɣ ara, wara yi-aâicen, wara ixedmen fell-i ? Akka i yura Reppi… hi…hi…hi… (tebda la tseffeḍ allen-is, am tin ittrun)… Annaɣ a sidi amaâzuz… ad ak-yefk Reppi seḥḥa d lehna, d sser…
– Ihenni-kem a Nna Juhra. Lamaâna, ala, ala, imeṭṭawen ulayɣer. Ekkes aɣbel i wul-im a yexti. Nniɣ-am ur ttaâttib ara iman-im, ttḥadar cwiṭ iman-im. Nekkni tura meqqer-it. Yiwet temɣart n lbaraka am kem, lukan ad temmteḍ… dɣa texla taddart.
– Uuuuuuk… ! A sidi ucbiḥ, di laânaya-k dɣa ur ttkellix ara, ay asmi ččiɣ imawlan-iw, yiwet am nek, ur tesaâiḍ iwumi lhiɣ. Lemmer d iyi-ikkis Reppi axir.
– Xic ! Xic ! Ya ḥafiḍ, ccada n Rebbi ar t-nniɣ di lɣayeb-im : ar ulac tameṭṭut am kem. Amarezg n uxxam ara kem yesaâun, ula d cciṭan ur t-ikeccem.
Dɣa niqal « m-uxettus » tebda niqal ad tettru s tidet, irna la d-tettqerrib ad teknu ɣef uqerru n Jeddi, ad t-tessuden. Lamaâna Jeddi ikemmel-d :
– Aâlaxater iɛuhed Rebbi cciṭan. Inna-yas : ay axxam ideg tella stut, ur t-kcimeɣ, imi yi-teɣleb taḥraymit.
Sakin lmumen ur iḥedder ara.
Akken d imi tettaxxer syen « m-uxettus », terra-d s lexbar, am tin iwumi ara ‘’tismiḍ tyita’’, irna tsell-as i Jeddi ifelleq di teḍsa, tezzi-d ɣer-s, tebdu-t :
– Ad inaâl Reppi jedd n babat-nni n babat-nni n babat-nni n baba-k ! A yiwen wuday !!!! Ay amaâfun !!! Ay aqjun ! Ay aqecwal ! A win ara tečč tmes !!…
La treffed kan taâkkazt-is s igenni, imi-s iččur d ileddayen, tacebbubt-is terwi, allen-is ffɣent-d. Lamaâna twala ula d netta yesaâ aâkkaz, lemmer ad d-tqerreb ɣer-s, ad as-yendeh.
Ma d Jeddi, immut ! Immut am asmi ara nemmet, di teḍsa. Irna ikemmel-as i ‘’m-uxettus’’, inɣa-tt akk, mi yerfed abruɛ uqendur-is ad yesfeḍ yis allen-is la yeccercuren, iǧǧa-yas-d akk iman-is aâryan, issaken-as-d akk… ayen illan.
Lamaâna, amer win s-iqqaren dɣa Jeddi ccɣel-is kan d taḍsa akked nnuɛ. Aâlaxater, nniɣ-t-id yagi : mkul taswiɛt yettak-as lkar-is. Ula d urfan, urfan n tidet, ttafen-t ula d netta.
La justice libanaise a décidé, vendredi 17 octobre, de remettre en liberté Hannibal Kadhafi, le fils de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, emprisonné au Liban depuis 2015, moyennant le versement d’une caution de 11 millions de dollars.
Hannibal Kadhafi est détenu sans jugement depuis dix ans pour « recel d’informations » dans l’affaire de la disparition en Libye, en 1978, d’une importante figure religieuse chiite libanaise, l’imam Moussa Sadr.
À l’époque des faits imputés à son père Mouammar Kadhafi, il avait 3 ans.
La décision de libérer Hannibal Kadhafi illustre le recul de l’influence politique de Nabih Berri, la plus importante figure chiite de l’État. Le chef du Parlement, qui dirige depuis quarante-cinq ans le mouvement politique fondé par Moussa Sadr, bloquait depuis des années toute tentative de libération.
Soumis à des pressions contradictoires, le juge chargé du dossier a essayé de ménager la chèvre et le chou. Il a ordonné la libération du prisonnier tout en fixant une caution « excessivement élevée », selon ses avocats.
Ceux-ci ont indiqué qu’Hannibal Kadhafi, qui est sous le coup de sanctions internationales, ne possède pas ce montant.
Père de deux enfants, Hannibal Kadhafi et son épouse, l’actrice libanaise Aline Skaf, étaient réputés pour leur train de vie fastueux. Le couple était connu pour infliger de mauvais traitements à ses employés. En 2008, deux domestiques avaient porté plainte contre Hannibal Kadhafi en Suisse pour sévices corporels.
Le collectif de défense du détenu d'opinion Cherif Mellal, ancien président de la JSK, a rendu public ce communiqué.Chérif Mellal, ancien président de la...
Le collectif de défense du détenu d'opinion Cherif Mellal, ancien président de la JSK, a rendu public ce communiqué.Chérif Mellal, ancien président de la...
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