Dominique Martre, ancienne enseignante à Imechdalen (Bouira) a publié « La Kabylie en partage » chez Koukou éditions et Les éditions Sans Nom. Elle a été l’invitée de l’ONG Riposte Intertionale à l’occasion d’une rencontre débat samedi à Paris.
Dominique Martre a vécu dans les années 1970, dans le cadre d’un programme de coopération, à Imechedalen (Bouira). Elle y a travaillé comme enseignante avec son ex-mari, lui aussi coopérant. Durant une année, la jeune enseignante a écrit tout ce qu’elle a vu et vécu parmi les habitants. Surtout les habitantes. Les femmes de Imechedalen lui ont ouvert les portes de leurs maisons et de leur coeur pour lui raconter la vie de l’intérieur ds Imechedalen.
A l’occasion de cette rencontre, l’autrice est longuement revenue sur ce séjour de coopération empreint de complicité, d’obversations consignées dans un journal. Ce sont justement toutes ces pages écrites dans le feu passionnant de la chaleur humaine qui ont fait ce précieux livre qu’est « La Kabylie en partage, dans l’intimité des femmes ».
Beaucoup de questions ont fusé de l’assistance, curieuse de comprendre les ressorts intellectuels de cette ancienne enseignante qui a montré sa fascination pour la Kabylie et l’Algérie. La rencontre s’est terminée par une séance dédicace.
Il y a une scène qui se répète chaque jour dans les bus algériens : à peine monté, le chauffeur lance cette phrase devenue familière : « Avancez à l’arrière ! » L’expression, pourtant paradoxale, reflète étrangement l’état de l’Algérie aujourd’hui.
Comme dans un bus où l’on nous demande d’avancer tout en reculant pour laisser entrer de nouveaux passagers, le pays donne l’illusion de mouvement. Mais ce mouvement, loin d’être un progrès, ressemble plus à une descente incontrôlée dans un ravin, avec des pneus lisses sur une route accidentée.
Car, en réalité, le problème va bien au-delà des roues ou de la trajectoire. Le moteur lui-même est hors service : les pistons sont bloqués, faute d’huile, et pourtant, ceux qui tiennent les commandes continuent de prétendre qu’il suffit juste de changer les roues pour repartir. Mais qui peut avancer, même en arrière, quand tout le mécanisme est en panne ?
L’économie : le moteur à l’arrêt
Dans le domaine économique, cette image de défaillance totale est flagrante. L’Algérie, à l’image de ce bus à la dérive, est dépendante de son réservoir d’hydrocarbures depuis des décennies. Pourtant, le moteur s’essouffle, les pistons du développement sont bloqués, mais on préfère regarder les pneus – ou les problèmes de surface – plutôt que d’attaquer les vraies causes. Le pétrole ne suffit plus, les ressources se tarissent, et la diversification promise reste une promesse jamais tenue.
Au lieu de se préparer à l’après-pétrole, on se contente de rafistoler le véhicule à coups de slogans, sans jamais véritablement prendre les mesures nécessaires pour éviter le ravin. On avance, peut-être, mais on avance à l’arrière, sur une route sans issue.
La politique : un système bloqué
Sur le plan politique, c’est encore pire. On nous demande de croire que le changement est en route, mais à chaque nouvelle étape, on recule un peu plus. Ceux qui tiennent les rênes du pays s’accrochent au volant d’un système grippé, refusant de voir que les pistons du dialogue politique sont eux aussi bloqués. Le Hirak, ce formidable mouvement de contestation qui portait tant d’espoir, s’est vu confronté à un pouvoir qui, plutôt que de changer de direction, préfère l’immobilisme.
La solution proposée ? Avancer à l’arrière. Reculez pour laisser de la place, acceptez quelques concessions superficielles pendant que le moteur du pays reste irrémédiablement à l’arrêt.
Un malaise social sur une route dégradée
Les jeunes, dans ce contexte, sont comme les passagers de ce bus fou : coincés sur une route pleine de nids-de-poule, avec des pneus lisses qui n’ont plus aucune adhérence. Le taux de chômage grimpe, les perspectives d’avenir s’éloignent, et chaque sortie de route semble plus probable que la précédente. Beaucoup choisissent de sauter du véhicule en marche, cherchant à s’exiler dans l’espoir d’une vie meilleure ailleurs. Ceux qui restent, eux, regardent la route accidentée devant eux, conscients que le bus ne tient plus la route depuis bien longtemps.
Pourquoi changer de roues quand c’est le moteur qui est cassé ?
Ce qui rend la situation encore plus absurde, c’est que les problèmes sont connus de tous. Il ne s’agit pas seulement de changer de pneus ou de réparer quelques pièces ici et là. Non, le moteur lui-même est hors service, les pistons sont bloqués, faute d’entretien et d’huile, et pourtant, on continue à faire semblant que la solution viendra d’un simple changement de roues. Mais qui peut croire que l’Algérie avancera ainsi ?
Les dirigeants semblent jouer une partie de cache-cache avec la réalité. Ils ignorent les pannes fondamentales et choisissent de s’attarder sur des détails mineurs, comme s’ils étaient plus préoccupés par l’apparence du véhicule que par son état mécanique. Et pendant ce temps, le bus continue de rouler, de plus en plus vite, vers un précipice évident.
Changer de direction, ou sortir de la route ?
L’Algérie se trouve dans une situation critique, et il est évident que la solution ne viendra pas de quelques réformes de surface. C’est tout le système qui doit être réparé, de fond en comble, pour remettre le pays sur la route du progrès. Car à force de faire semblant d’avancer, tout en reculant, c’est une sortie de route qui attend l’Algérie.
Le temps presse. Ce bus ne tiendra pas indéfiniment sur cette route accidentée, et à force d’ignorer les pannes, le ravin devient inévitable. Il est temps de réparer le moteur, de libérer les pistons et de choisir une nouvelle direction. Sinon, il ne restera plus qu’à regarder le pays dévaler la pente, sans jamais pouvoir freiner.
Le projet de loi de finances (PLF) pour l’année 2025, en cours d’examen par la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), prévoit plusieurs mesures visant à promouvoir l’investissement et à soutenir l’économie nationale.
Dans ce cadre, le projet de loi propose d’autoriser le Trésor public à émettre des titres « sukuk souverains », permettant aux personnes physiques et morales de participer au financement des infrastructures et/ou des équipements publics marchand de l’état, avec l’exemption de l’Impôt sur le revenu global (IRG) et l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) pour une durée de cinq ans, des produits de ces Sukuk, émis par le Trésor ou négociés dans un marché organisé.
S’ajoute à cela, une exemption des droits d’enregistrement et de publicité foncière, pour une durée de cinq ans, des Sukuk souverains, pendant toute la durée de leur maturité.
Le PLF 2025 prévoit également la reconduction pour une période de cinq ans de l’abattement de 50 % en matière d’IRG et d’IBS au profit des revenus réalisés dans les wilayas d’Illizi, Tindouf, Adrar, Tamanrasset, Timimoun, Bordj Badji Mokhtar, In Salah, In Guezzam et Djanet.
Le texte propose aussi l’exonération de la TVA, pour une période de deux ans, des biens amortissables acquis par les sociétés de production, au transport, à la distribution, à la commercialisation de l’électricité et du gaz par canalisation, destinés à être affectés directement à l’exploitation.
Augmentation du capital du FNI
Concernant l’encouragement de l’entreprenariat et de l’innovation, un abattement correspondant à 30 % du bénéfice comptable, dans la limite de 200 millions de dinars, est prévu dans le projet de loi, au titre des dépenses effectuées dans le cadre de la recherche et du développement en entreprise et celles engagées dans le cadre des programmes d’innovation ouverte réalisés avec les start-up et les incubateurs, pour la détermination du bénéfice imposable.
En outre, il est prévu d’exonérer des droits d’enregistrement, les contrats portant constitution de sociétés créées par les détenteurs du label « Projet innovant », ainsi que l’acquisition de biens immobiliers par les start-up et incubateurs en vue de la création d’activités industrielles.
Le texte propose aussi la prorogation des exonérations fiscales accordées aux incubateurs pour une période supplémentaire de deux ans, en cas de renouvellement de leur label.
Il prévoit aussi d’étendre la possibilité de réaliser des opérations d’importation d’alcools, réservée actuellement au seul service des alcools relevant du ministère des finances, aux sociétés commerciales détentrices d’un registre de commerce d’importateur et celles utilisatrices de ces alcools dans le cadre de leur activité de production, avec souscription d’un cahier des charges.
S’agissant de la production d’huile de soja brute, il a été proposé de proroger jusqu’au 31 décembre 2025, du délai à partir duquel les importateurs/transformateurs doivent, sous peine de perdre le bénéfice de la compensation et des exonérations douanières et fiscales, accordées à l’importation, entamer le processus de production de cette matière première (huile brute de soja), ou de l’acquérir sur le marché national.
Dans le volet de la numérisation, le projet de loi prévoit l’exonération de la TVA et des droits de douane, des terminaux de paiement électronique (TPE) et des kits destinés à l’assemblage de ces terminaux, jusqu’au 31 décembre 2027.
Par ailleurs, le texte propose d’augmenter de 150 milliards à 275 milliards de dinars, le capital du Fonds national d’investissement (FNI) et d’étendre la garantie accordée par le Fonds de garantie des crédits au PME (FGAR), aux banques et aux établissements financiers, à l’ensemble des crédits consentis (actuellement prévue uniquement pour les crédits d’investissements).
Le projet de loi de finances comprend également des mesures visant à encadrer, sur le plan douanier, les activités économiques exercées dans les zones franches et à définir les mécanismes de contrôle douanier des marchandises au niveau de ces zones.
Dans le domaine de l’exportation, il est prévu dans le cadre du PLF 2025 d’autoriser d’exportation de pièces de rechange des appareils électroménagers jusqu’à concurrence de 2% de la valeur totale des exportations par an, dans le cadre de la garantie service après-vente, ainsi que la réexportation des pièces de rechange des appareils électroménagers importées pour un usage professionnel, en dehors des services après-vente, à condition que sa valeur soit égale ou supérieure à la valeur d’achat.
Des pluies, parfois sous forme d’averses orageuses, affecteront plusieurs wilayas de l’Est du pays à partir de vendredi après-midi, annonce un bulletin météorologique spécial (BMS) émis par les services de l’Office national de météorologie.
Ce BMS, placé en vigilance « Orange », concerne dans un premier temps les wilayas de Bejaïa, Jijel, Skikda, Annaba et El Tarf où les quantités de pluies attendues oscilleront entre 20 et 40 mm du vendredi à 15h00 au samedi à 15h00 au moins.
Ces averses toucheront également les wilayas de Mila, Constantine, Guelma, Souk Ahras et Oum El Bouaghi, ainsi que l’Est de Batna, le Nord de Khenchela et le Nord de Tébessa où les quantités de pluies attendues sont estimées entre 20 et 30 mm du vendredi à 15h00 au samedi à 15h00.
Tahar Djaout (1954-1993), figure emblématique de la littérature algérienne contemporaine, a marqué son époque par une œuvre aussi profonde que tragiquement interrompue. À travers ses romans, notamment « Le dernier été de la raison » (1999), « Les chercheurs d’os » (1984) et « L’invention du désert » (1987), Djaout explore les tensions inhérentes à l’identité algérienne post-coloniale. Cette étude se propose d’analyser la dynamique entre centre et périphérie dans ces œuvres, en s’appuyant sur les théories sémiotiques de Youri Lotman et la grammaire tensive de Claude Zilberberg.
Notre hypothèse est que Djaout utilise cette dialectique comme un outil narratif et conceptuel pour interroger les fondements de l’identité algérienne et les défis de la modernité. En examinant comment Djaout manipule les notions de centre et de périphérie, nous espérons mettre en lumière non seulement la complexité de son œuvre, mais aussi la façon dont elle reflète et interroge les tensions socioculturelles de l’Algérie post-indépendance.
1. Cadre théorique
La notion de centre et périphérie, telle que développée par Youri Lotman dans « La Sémiosphère » (1999), offre un cadre pertinent pour analyser l’œuvre de Djaout. Lotman conçoit la culture comme un espace sémiotique où le centre représente les normes dominantes, tandis que la périphérie est le lieu de l’innovation et du changement. Cette dynamique est complétée par la grammaire tensive de Zilberberg (2006), qui permet d’analyser les variations d’intensité et d’extensité dans le discours narratif.
Lotman argue que la frontière entre centre et périphérie est un espace de création intense, une zone de traduction et de négociation entre différents systèmes sémiotiques. Cette idée est particulièrement pertinente pour comprendre l’œuvre de Djaout, qui se situe à l’intersection de multiples influences culturelles et linguistiques.
La grammaire tensive de Zilberberg, quant à elle, nous permet d’analyser comment Djaout module l’intensité émotionnelle et l’étendue conceptuelle de ses récits. Cette approche est particulièrement utile pour comprendre comment l’auteur gère la tension entre tradition et modernité, entre identité individuelle et collective.
2. « Le dernier été de la raison » : la résistance de la périphérie
Dans ce roman posthume, Djaout inverse la relation traditionnelle entre centre et périphérie. L’idéologie fondamentaliste, bien que dominante, est présentée comme une force destructrice, tandis que la librairie de Boualem, marginalisée, devient le véritable centre moral et intellectuel. Comme le souligne Malika Hadj Naceur (2014), cette inversion reflète la résistance de la société civile algérienne face à la montée de l’intégrisme dans les années 1990.
La librairie de Boualem peut être vue comme une métaphore de la résistance culturelle. En tant qu’espace périphérique, elle devient un lieu de préservation et de transmission du savoir, s’opposant à l’obscurantisme du nouveau centre idéologique. Cette tension entre centre et périphérie se manifeste également dans la structure narrative du roman, où les moments de réflexion et de résistance de Boualem contrastent avec la progression implacable de l’idéologie dominante.
Selon Charles Bonn (2001), cette inversion centre-périphérie dans « Le dernier été de la raison » peut être interprétée comme une critique de la notion même de centre culturel unique. Djaout semble suggérer que la véritable richesse culturelle réside dans la pluralité et la diversité, représentées par la librairie, plutôt que dans l’uniformité imposée par le fondamentalisme.
3. « Les chercheurs d’os » : le voyage comme redéfinition du centre
Le voyage du protagoniste à travers l’Algérie peut être interprété comme une exploration de la périphérie qui redéfinit le centre. Chaque étape du voyage devient une frontière au sens de Lotman, générant de nouvelles significations. Selon Charles Bonn (2001), ce processus symbolise la quête d’une identité nationale complexe, oscillant entre tradition et modernité.
Le déplacement physique du personnage principal de son village natal (centre initial) vers les différentes régions de l’Algérie (périphéries) peut être lu comme une métaphore de la construction de l’identité nationale algérienne post-indépendance. Chaque lieu visité apporte de nouvelles perspectives, remettant en question l’idée d’un centre fixe et immuable.
Rachid Mokhtari (2010) souligne que ce voyage initiatique permet à Djaout d’explorer la diversité culturelle et linguistique de l’Algérie, remettant en question l’idée d’une identité nationale monolithique. Le roman devient ainsi un espace de négociation entre différentes conceptions de l’algérianité, illustrant parfaitement la théorie de Lotman sur la frontière comme lieu de création de sens.
4. « L’invention du désert » : la périphérie comme nouveau centre
Dans ce roman, Djaout pousse plus loin la subversion en faisant du désert, espace périphérique par excellence, le centre de la réflexion et de l’exploration identitaire. Cette inversion, analysée par Rachid Mokhtari (2010), représente une tentative de recentrer l’identité algérienne sur ses racines sahariennes, loin des influences coloniales et post-coloniales.
Le désert, traditionnellement considéré comme un espace marginal, devient dans ce roman le lieu d’une quête existentielle et identitaire. Djaout utilise la figure historique d’Ibn Toumert pour créer un dialogue entre passé et présent, centre et périphérie. Ce faisant, il remet en question les notions conventionnelles de centralité culturelle et historique.
Beïda Chikhi (1997) argue que cette centralisation du désert dans « L’invention du désert » peut être lue comme une tentative de Djaout de redéfinir les fondements de l’identité algérienne. En faisant du désert le lieu de l’invention et de la réinvention, Djaout suggère que l’identité nationale est un processus continu de création et de recréation, plutôt qu’une essence fixe et immuable.
5. La langue comme ultime centre de signifiance
À travers ces jeux de centre et de périphérie, Djaout semble suggérer que la véritable centralité réside dans la langue elle-même. Comme l’observe Beïda Chikhi (1997), la langue française devient paradoxalement, chez Djaout, l’outil d’une résistance culturelle et le lieu d’une réappropriation identitaire.
L’utilisation du français par Djaout, une langue qui pourrait être considérée comme périphérique dans le contexte algérien post-indépendance, devient un acte de résistance et de création. Selon Malika Hadj Naceur (2014), Djaout transforme la langue française en un espace de liberté, où il peut explorer et exprimer les complexités de l’identité algérienne moderne.
Cette centralité de la langue se manifeste dans la richesse stylistique et la complexité narrative des œuvres de Djaout. Comme le souligne Charles Bonn (2001), l’écriture de Djaout devient elle-même un lieu de négociation entre différentes influences culturelles et linguistiques, reflétant ainsi la complexité de l’identité algérienne contemporaine.
Concluons :
L’analyse de la dynamique entre centre et périphérie dans l’œuvre de Tahar Djaout révèle une utilisation sophistiquée de ces concepts comme outils narratifs et métaphores de l’identité algérienne. En subvertissant constamment la relation entre centre et marge, Djaout interroge les fondements de cette identité et propose une vision complexe et nuancée de la culture algérienne contemporaine.
Cette approche permet de mettre en lumière la façon dont Djaout utilise la littérature comme un espace de résistance et de réinvention. En faisant de la périphérie un nouveau centre, que ce soit à travers la librairie de Boualem, le voyage à travers l’Algérie, ou l’exploration du désert, Djaout remet en question les notions conventionnelles d’identité et de culture.
De plus, l’utilisation de la langue française comme un outil de résistance et de création souligne la complexité de l’héritage colonial et post-colonial en Algérie. Djaout transforme cette langue, traditionnellement associée au centre colonial, en un espace de liberté et d’expression de l’identité algérienne.
Cette étude ouvre de nouvelles perspectives pour comprendre non seulement l’œuvre de Djaout, mais aussi les défis auxquels fait face la littérature maghrébine dans son ensemble. Elle souligne l’importance de considérer la littérature comme un espace de négociation et de création d’identités, plutôt que comme le simple reflet d’une réalité sociale ou culturelle préexistante.
Said Oukaci, sémiotique du centre et de la périphérie chez Djaout
Références bibliographiques :
Bonn, C. (2001). Lectures nouvelles du roman algérien. Paris: Classiques Garnier.
Chikhi, B. (1997). Littérature algérienne : Désir d’histoire et esthétique. Paris: L’Harmattan.
Djaout, T. (1984). Les chercheurs d’os. Paris: Seuil.
Djaout, T. (1987). L’invention du désert. Paris: Seuil.
Djaout, T. (1999). Le dernier été de la raison. Paris: Seuil.
Hadj Naceur, M. (2014). Tahar Djaout ou l’écriture de la tragédie algérienne. Paris: L’Harmattan.
Lotman, Y. (1999). La Sémiosphère. Limoges: PULIM.
Mokhtari, R. (2010). Tahar Djaout, la langue de l’exil. Paris: L’Harmattan.
Zilberberg, C. (2006). Éléments de grammaire tensive. Limoges: PULIM.
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Les autorités sanitaires de la bande de Gaza ont accusé samedi 19 octobre les forces israéliennes d’avoir encerclé et bombardé délibérément deux hôpitaux du nord de l’enclave, dont l’hôpital indonésien de la ville de Beit Lahia.
Selon le directeur de l’hôpital, « le personnel médical et les patients courent de graves risques ». Le Hamas a affirmé vendredi 18 octobre que les otages retenus dans la bande de Gaza ne seraient pas libérés tant qu’Israël ne mettrait pas fin à son offensive. Cela malgré la mort de son chef Yahya Sinwar.
.Pour les proches des otages, et les associations qui les soutiennent, c’est le moment ou jamais d’œuvrer à leur libération. Ils sont encore au nombre de 101 aux mains du Hamas.
Comme presque chaque soir, Sarah est venue devant la tente dressée depuis un an brandir l’un des portraits des otages. « Je ne sais pas trop comment me sentir, parce qu’évidemment je pense que le Hamas ne devrait pas exister. Mais dans le même temps, je n’arrive pas à me réjouir de la mort de quelqu’un. Au final, la perspective de trouver un accord, c’est une grande étape », note-t-elle.
Dès l’annonce de la mort de Yahya Sinwar, le Forum des familles des otages a lancé un appel au gouvernement pour tirer parti du moment.
« Nous sommes à un tournant. Les objectifs fixés pour la guerre contre Gaza ont été atteints, à l’exception de la libération des otages. Sinwar, qui a été décrit comme un obstacle majeur à un accord, n’est plus en vie. Il est essentiel que toute l’attention se concentre maintenant sur la réalisation de l’objectif d’un accord qui garantira la libération de notre fils Omer et des autres otages », explique Ronen Neutra, le père d’un otage enlevé le 7-Octobre.
Le mouvement palestinien Hamas a confirmé vendredi 18 octobre la mort de son chef Yahya Sinwar dans une vidéo diffusée sur la chaîne Al Jazeera, et a exclu de libérer les otages israéliens tant que se poursuivra « l’agression » d’Israël contre la bande de Gaza.
Sa mort avait pourtant soufflé un espoir notamment chez les pays occidentaux, d’une possible sortie du conflit. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu avait d’ailleurs assuré que cette mort marquait « le début de la fin » de la guerre à Gaza.
Le Hezbollah libanais a annoncé vendredi qu’il ouvrait une nouvelle phase d’escalade dans sa confrontation avec Israël, alors que l’Iran a déclaré que « l’esprit de résistance (serait) renforcé » après la mort de Yahya Sinwar.
Au cœur des dynamiques géopolitiques contemporaines, le Proche-Orient et l’Afrique du Nord se révèlent comme des théâtres de transformations profondes. Dans cette région marquée par des bouleversements historiques, des géants autrefois influents voient leur pouvoir s’éroder, tandis que de nouveaux acteurs émergent, redéfinissant les rapports de force.
Les « géants déchus » tels que l’Égypte, la Libye et l’Algérie incarnent la lutte pour maintenir leur influence dans un monde en mutation. L’Égypte, avec son riche passé historique, se retrouve affaiblie par des crises économiques internes et des conflits régionaux. La Libye, autrefois un pilier de l’Afrique, est désormais divisée et en proie au chaos depuis la chute de Kadhafi en 2011. Quant à l’Algérie, bien qu’elle demeure une puissance sur le continent, ses défis internes entravent son rôle sur la scène régionale.
Face à cette désintégration du pouvoir, de nouveaux « nains émergents » prennent le devant de la scène. Au Sahel, des groupes armés non étatiques comme Boko Haram et l’État islamique au Grand Sahara exploitent le vide sécuritaire pour asseoir leur influence. Ces mouvements, souvent perçus comme marginalisés, bouleversent la dynamique de pouvoir, rendant la situation plus complexe pour les États voisins et les acteurs internationaux.
La dynamique géopolitique est également marquée par l’intervention des puissances extérieures. Alors que la France et les États-Unis tentent de maintenir leur influence en Afrique du Nord et au Sahel, ils se heurtent à la montée de nouveaux acteurs tels que la Russie et la Turquie. Ces pays, en quête d’un nouveau terrain d’influence, cherchent à redéfinir les alliances traditionnelles et à tirer parti des instabilités régionales.
Dans ce contexte, les rivalités et les alliances évoluent rapidement. Les pays du Sahel, historiquement perçus comme des acteurs faibles, commencent à adopter des politiques autonomes pour contrer la menace jihadiste, parfois en se tournant vers des partenaires non traditionnels. Cette évolution souligne la nécessité de stratégies flexibles pour naviguer dans un paysage géopolitique en constante mutation.
L’interaction entre géants déchus et nains émergents nous rappelle que la géopolitique est un art de la gestion du pouvoir dans un espace complexe. Chaque acteur, qu’il soit étatique ou non, doit naviguer avec prudence entre rivalités, alliances et ressources. Les enjeux de sécurité, économiques et environnementaux exacerbent les tensions, tout en ouvrant la voie à de nouvelles formes de coopération.
Alors que la région continue d’évoluer, il est crucial de comprendre les dynamiques sous-jacentes qui façonnent l’avenir du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord. Les leçons tirées de l’ascension des nains émergents face aux géants déchus pourraient bien redéfinir les contours de la géopolitique mondiale. En fin de compte, la capacité des acteurs à s’adapter et à anticiper les changements déterminera la stabilité et la prospérité de cette région essentielle pour le monde.
Dans cette quête de stabilité, les défis sont nombreux et interconnectés. Le terrorisme, les conflits ethniques, la lutte pour les ressources et le changement climatique exacerbent les crises existantes, et chacun de ces éléments interagit avec les autres de manière complexe. Par exemple, la pression sur les ressources en eau dans des pays comme l’Égypte, en raison de l’essor démographique et de la gestion des rivières transfrontalières, peut aggraver les tensions régionales et influencer les relations avec des voisins comme le Soudan ou l’Éthiopie.
De plus, les mouvements migratoires causés par les conflits et les crises économiques au Sahel et en Afrique du Nord ont des répercussions directes sur l’Europe, alimentant des débats politiques sur l’immigration et la sécurité. Ces flux migratoires mettent à l’épreuve les systèmes politiques en Europe, où des gouvernements doivent jongler entre des impératifs humanitaires et des préoccupations sécuritaires.
Les acteurs émergents, qu’ils soient étatiques ou non, doivent également naviguer dans ces eaux troubles. Les groupes armés au Sahel, par exemple, tirent parti des faiblesses institutionnelles pour étendre leur influence, alors que des pays comme le Mali et le Burkina Faso cherchent à adopter des stratégies indépendantes face à la menace jihadiste. Leur recentrage sur des alliances plus autarciques, parfois en s’appuyant sur des partenaires controversés comme la Russie, illustre une volonté de réaffirmer leur souveraineté dans un contexte d’incertitude mondiale.
En parallèle, la diplomatie régionale prend de nouvelles formes. Des initiatives de coopération interafricaine, telles que l’Union africaine, tentent de promouvoir des solutions locales aux problèmes de sécurité et de développement, bien que leur efficacité soit souvent mise à l’épreuve par des rivalités nationales et des intérêts divergents. La nécessité d’une approche collaborative pour aborder les défis communs devient de plus en plus évidente, mais les résultats sont parfois mitigés.
Dans ce contexte, la communauté internationale est appelée à jouer un rôle constructif. Les interventions militaires et les programmes d’aide doivent être accompagnés d’une compréhension approfondie des dynamiques locales pour être efficaces. La coopération économique, le soutien au développement des institutions et la promotion des droits de l’homme doivent figurer au cœur des stratégies internationales pour soutenir la stabilité à long terme.
En conclusion, l’ère des géants déchus et des nains émergents dans le Proche-Orient et l’Afrique du Nord est à la fois un défi et une opportunité. Tandis que le pouvoir se redéfinit dans un paysage en constante évolution, les acteurs régionaux et mondiaux doivent s’adapter et innover pour faire face aux enjeux complexes qui se présentent à eux. La compréhension des liens entre ces dynamiques est essentielle pour anticiper les futurs développements et contribuer à un avenir pacifique et prospère pour cette région clé du monde. Les leçons tirées de ces transformations géopolitiques seront cruciales pour informer les décisions politiques et stratégiques à venir, façonnant ainsi la trajectoire non seulement de l’Afrique du Nord et du Sahel, mais aussi de l’ordre mondial dans son ensemble.
En somme, l’évolution géopolitique du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, marquée par la transition des géants déchus aux nains émergents, représente un paysage complexe et dynamique. Cette région, qui se trouve à la croisée de multiples enjeux — sécurité, ressources, migrations et climat — appelle à une réévaluation des stratégies tant régionales qu’internationales.
La montée de nouveaux acteurs, qu’ils soient étatiques ou non, souligne l’importance de l’adaptabilité et de l’innovation dans la gestion des crises. Alors que les anciennes puissances voient leur influence diminuer, les nains émergents remodèlent les équilibres de pouvoir, révélant des opportunités inattendues pour ceux qui savent naviguer habilement dans ces eaux tumultueuses.
La clé réside dans la coopération, la compréhension mutuelle et l’engagement à aborder les défis de manière collaborative. En intégrant les perspectives locales dans les initiatives internationales, il est possible d’aspirer à une stabilité durable, favorisant ainsi un avenir où la paix et le développement priment sur le conflit et la division.
Face à l’incertitude du monde actuel, il est impératif que les acteurs régionaux et mondiaux unissent leurs efforts pour construire des ponts plutôt que des murs. La quête d’une géopolitique renouvelée dans cette région essentielle du globe n’est pas seulement une nécessité stratégique, mais également un impératif moral pour garantir un avenir meilleur à des populations souvent confrontées à des crises dévastatrices. En fin de compte, l’avenir de l’Afrique du Nord et du Sahel dépendra de notre capacité collective à apprendre des leçons du passé et à embrasser les défis du présent avec détermination et solidarité.
« Dans un monde en mutation rapide, ceux qui s’accrochent à un passé révolu risquent d’être laissés derrière, tandis que ceux qui embrassent le changement et s’adaptent aux nouvelles réalités seront les véritables architectes de l’avenir. »
Cette citation souligne l’importance de l’adaptabilité face à des dynamiques en constante évolution, un élément crucial pour comprendre les interactions entre géants déchus et nains émergents dans la région. Elle met en lumière la nécessité de réinventer les stratégies et les approches pour naviguer dans un paysage géopolitique de plus en plus complexe.
Un wali, accompagné de son exécutif civil et militaire, sort en visite de terrain en 1984 dans les régions montagneuses de Khenchela. La population bien déshéritée l’avait accueilli aux cris de « Bienvenue ! A sidi el-gaïd ! Bienvenue ! A sidi elkaptan !
C’est bien plus que représentatif d’une Algérie de « l’ombre » totalement ignorée 22 ans après une indépendance politique. Mais que dire encore de nos populations nomades et de nos frères touaregs…
Quarante ans depuis, le discours officiel du pays ne cesse d’évoquer « d’éternelles » zones vivant à l’ombre du partage des richesses. Soixante-deux ans d’indépendance politique, on n’ose pas rappeler la tumultueuse première année d’une prétendue « jeune nation ». Pourtant, 1963 est une année charnière pour jeter les bases solides de l’édification d’un État national nouveau.
Quelques points sur le Fonds du FLN
En date du 15 mars 1963 et sous la référence D21608/A, une note d’info destinée à divers organismes de l’État français dont l’ambassade à Alger, relève que « le 4/1/1963, un nord-africain a déposé à la Banque arabe S.A. (12, rue Bonivard) une somme de 5 millions de dollars (en coupures de 1000) au compte de M. Ben-Bella. Les billets étaient contenus dans deux valises ».
La note du service d’espionnage français relève qu’il n’a pas été possible « de savoir si le dépôt a été fait à titre personnel vu ès-qualités ». La somme en question déposée à Genève équivaut aujourd’hui à quelque 50 millions de dollars ou encore 45 millions d’euros.
Nous ne saurons pas plus, si le « Nord-Africain » en question a été envoyé par Ahmed Ben Bella (ABB) afin de mettre à l’abri ce qui a été appelé « fonds du FLN » ou alors le personnage en question a procédé à un détournement de fonds au nom du zaïm ou encore pour son propre compte ?
Que valait un tel geste en 1963 et à quelques mois d’indépendance dans un pays qui venait tout juste de sortir de 132 ans de guerres génocidaires, de famines, d’épidémies et de dilapidations et de spoliations de ses richesses ? Avant même cet « émissaire » d’ABB et au niveau de la même Banque commerciale arabe de Genève, Mohamed Khider avait procédé le 18/10/1962 à l’ouverture d’un compte en francs suisses. L’info a été inscrite dans un document des archives de la police fédérale helvétique déclassifiés portant la côte DODIS-Ch/39002 datant du 14/1/1976, au temps où le colonel Boumediene enclenchait une nouvelle procédure judiciaire à l’encontre de la BCA-Genève.
D’autres documents de la même source et redus publics, évoquent qu’une année après le dépôt des « deux valises » de ABB, ce dernier dépêcha El-Hocine (Medeghri), le 8/6/1964 à Genève afin de prendre en charge « toutes sommes remises à lui par Khider et éventuellement de geler tous avoirs détenus par ce dernier ». El-Hocine s’entretien avec M. Genoud, l’administrateur de la banque genevoise et le 15 du même mois, cette dernière accepte de transformer « les comptes à termes Khider en compte à vue ». La somme en question déclaré par la BCA s’élève à 41953000 de francs suisse.
Alerté, l’ex-Trésorier du FLN procède entre le 18/6 et 1/7/1964 au retrait de 41 046 000 FS et déclare depuis son exil qu’il a mis « ses fonds en lieu sûr à l’étranger, à la disposition des opposants du FLN dirigé par Ben Bella ». Alger demande un séquestre à la BCA daté du 6/7/1964 à 14 heures, une demande qui arrive bien tardive puisque le dernier prélèvement a été fait dans la matinée même du 6 juillet (DODIS.Ch/52264).
Concernant les agissements de Mohamed Khider sur le sol helvétique, le Département politique du Département de Justice a procédé, en vertu de l’art. 70 de la Constitution suisse de procédé à l’expulsion du beau-frère de Hocine Ait-Ahmed et ce sur une plainte pénale qu’Alger a déposé auprès du Procureur cantonal de Genève contre Khider « pour détournement des fonds du FLN, ce montant d’environ 50 millions de fr ».
Le document en question datant du mardi 27/10/1964, relève que Mohamed Khider qui a loué un appartement à Belmont-sur-Lausanne où il réside avec sa femme, y prenait contact et organisé des rencontres entre plusieurs membres de l’opposition algérien, dont Boudiaf, Aït-Ahmed, Ahmed Francis, Hocine Lahouel et Krim Belkacem, de même qu’une prise de contact avec l’ex-capitaine Sergent, chef du Comité national de la révolution (CNR), un groupuscule extrémiste issue de l’OAS (DODIS.Ch/31500).
L’évocation de ces deux actes émanant d’abord, du très estimé leader « mao-tiers-mondiste » et de son opposant, ami de la mouvance islamiste, c’est tout juste pour interroger certaines questions de notre histoire politique actuelle.
Ont-ils bâti un État ?
Mohamed Khider opposant « voyageur » entre Zurich, Bonn et Madrid avait bien déclaré lors d’une interview qu’il avait donnée au journal La Suisse, repris par la Gazette de Lausanne du 28/3/1966 que « les séquestres ordonnés contre des fonds déposés à Genève et à Zurich – en tout environ 2 millions de FS – ont été levés. Une somme qui ne représente d’ailleurs qu’une minime partie des fonds du FLN sur lesquels la justice suisse n’a jamais pu mettre la main ».
Toutefois, s’estimant avoir été sali, injurié il ajoutera que : « Je n’ai jamais considéré que ces fonds m’appartenaient. Ils sont à l’abri, intacte. Ils appartiennent au FLN. Qu’un véritable congrès du FLN se tienne et je suis prêt à répondre de ma gestion dans tous ses détails, mais j’exigerai aussi qu’on ne rende compte de toutes les sommes que j’ai remise, lorsque j’étais S.G. du FLN en Algérie, à divers organisme ».
Les « fonds du FLN » ont-ils disparu après que, le Syrien Youcef Mardam et numéro 2 de la BCA, a procédé à la liquidation de l’établissement ? On quoi une telle question pourra-t-elle intéressé les nouvelles générations « Alpha » du pays ? Peut-être par rapport à cet héritage bien sombre que le nationalisme chauvin leur a légué, avec ce décompte des martyrs algériens sur la base de la comptabilité nationaliste socialiste du colonel Nasser d’Égypte.
A un an du 5 juillet 62, la Feuille d’Avis du Valais, n° 230 du 3/10/1963 titré Où va l’Algérie ?… en notant que « Ben Bella n’est rentré en Algérie qu’après la proclamation de l’indépendance, au sortir d’une captivité de plus en plus douce qui dura plusieurs années ». Sur ce retour de Ahmed Ben Bella en Algérie, une note de police suisse indique qu’en date du 2/3/1962, ABB et ses compagnons ont choisi de s’embarquer sur un vol de la Pan American affrété par le roi du Maroc, en compagnie du ministre des AE et du représentant du roi, M. Laghzaoui et ce depuis Genève-Cointrin.
Alors que Krim Belkacem, les quatre ministres du GPRA, ainsi que le colonel Benaouda « prenaient un vol de la KLM depuis Zurich-Kloten ». Au-delà les raisons sécuritaires citées par la fiche de police suisse, le retour du directoire du FLN et assez significatives. Deux groupes dirigeants s’envolent de deux lieux différents marquaient déjà le clanisme politique qu’allait vivre l’Algérie comme une interminable blessure historique.
A leur retour, un « gouvernement provisoire » les attendait à La Pointe-Noire (Boumerdés). C’est l’ordre semi-féodal qui prête la pas à celui du semi-colonial, l’ex-Assemblée algérienne signe l’arrêt de mort du FLN-ALN au sein même de la très bruyante Assemblée nationale constituante (ANC).
En comptant les débris du nationalisme algérien, l’ancienne puissance coloniale et toujours là et elle le restera encore. Entre l’été 1962 et celui de 1963, la féodalité politique se consolide de plus en plus, laissant dire à Krim Belkacem que ABB « veut faire de l’Algérie un nouveau Katanga » et à Ferhat Abbas qu’autour du projet de la Constitution – la 1ère du pays – que Ben Bella « a soumis à de prétendus cadres d’un parti qui en fait n’existe pas encore ». C’est dans ce contexte où « certains militants affichent pour le peuple autant de mépris que les anciens kaïds » écrivait Alger-républicain du 2/7/1963.
L’ébauche de cette Constitution est déclarée fin prête au référendum, dans une salle de cinéma « nationalisé », le Majestic, un 31/7/1963. Après que 3500 « militants » du FLN préparaient le projet du texte fondateur du nouvel État et que sa mouture finale ait été discuté « en commissions », le vote d’approbation passa à l’hémicycle de l’ex-Assemblée algérienne où 135 députés ont pris part. Vingt trois voteront contre, 08 abstentions et 22 dont Ferhat Abbas n’y ont pas pris part à la mascarade.
Sur une population de 12 millions, 6 391 813 d’Algériens constituaient les inscrits sur les listes électorales, 5 283 974 se sont expriméq et 5 166 185 ont bien dit OUI au texte à cette « éternelle » RADP. Une démocratie populaire qui a vu 1 107 844 d’abstention et 177 789 de NON.
Le « marxisme islamique » de l’improvisation
Soixante-deux ans d’indépendance politique et de dépendance économique rentière aux impérialismes de tous bords. Est-ce que les hurluberlus du démocratisme populiste ont réellement édifiés un État auquel aspirait ceux et celles qui se sont sacrifiés pour une bannière qu’on a « arraché » au PPA ?
Tous les Algériens sont des « marxistes islamiques » dira ABB à Al-Ahram du Caire e ce mois d’avril 1963. Il a honte de manger, alors que le peuple meurt de faim, lançait-il au meeting du 1 mai 1963 en précisant que « le socialisme spécifique algérien est proche de celui de Fidel Castro ». Devant le siège de l’Union général des commerçants à Alger, des cris hostiles contre les « profiteurs et les spéculateurs », ABB est enfin là pour calmer la foule déchainée en leur lançant : « Notre révolution n’est pas celle des commerçants, mais celle des cireurs et des fellahs ». Le petit Mao d’Alger lancera en cette fin d’avril, la campagne du Fond national de solidarité (FNS) afin de renflouer les caisses vides et « vidées » du nouvel État !
C’est un État qui apparaît d’avoir toute l’autorité sur l’ensemble du pays. Les appels à l’encontre d’une contre-révolution ne peuvent occulter l’improvisation quotidienne dans la gestion des affaires.
Le régime de l’An 1 de l’indépendance n’échappera pas au poste de commande de l’ancienne puissance coloniale. Les affaires algériennes continuent à être géré depuis l’Elysée. L’installation à Alger d’une Organisation de Coopération Industrielle, patronné par l’Algérien Abderrahmane Khène et dirigée par Claude Cheysson d’août 1962 à juin 1966, n’est pas là pour accompagner cette indépendance, mais de veiller à soumettre cette nouvelle Algérie à la sphère française. MM. Jean de Broglie à Paris et Georges Gorse à Alger, mèneront la valse des tandems politiques afin d’inféoder un peu plus l’Algérie aux visés des plans de la dépendance économique et sociale.
Au moment où l’OTAN annonce que le Traité Nord-atlantique ne s’applique plus à l’Algérie (24 janvier 1963), M. de Broglie, le chargé des Affaires algériennes aux AE de France atterrit à Alger afin de rencontrer Mohamed Khémisti, ministre des AE où ils visiteront la Casbah et se rendront au siège de l’Organisme Saharien, futur OCI de M. Cheysson. Le même Khémisti déclarait au début du mois de janvier 63, que la coopération algéro-française est entrée dans sa phase constructive, alors que son homologue ministre des Finances, Ahmed Francis et avant de ce rendre à Paris, y voyait des difficultés dans le démarrage de cette même coopération.
Absence de coordination entre les membres d’un même Conseil des ministres ou pincement des doigts entre anciens et nouveaux serviteurs de la Marianne néocoloniale ! Nous savons que pour Mohamed Khémisti, la journée du 11/4/1963 lui a été fatale à sa sortie de l’assemblée nationale et que des doigts ont été pointés en direction du Caire, alors que pour le Dr Ahmed Francis la voix de l’exil de l’opposition politique lui a été tracée par le régime des nationalisations des salles de cinémas, des cafés et des boulangeries.
Lorsque Krim Belkacem et sur les colonnes du Monde du 11/8/1963, appelait à ce que le pays sorte du provisoire et de l’improvisation, c’est pour rejoindre le très libéral Ferhat Abbas qui dans sa lettre de démission de l’ANC notait « Que le régime actuel de l’Algérie sera condamné par la nature des choses à évoluer vers des structures fascistes » et que les cadres du Parti dès cette époque sont qualifiés de « budgétivores et des profiteurs » (14/8/1963).
Du socialisme arabiste au blé américain
Devant quelques 100000 personnes, participants au reboisement de la région de Larbaâtach, ABB disait que « nous négocions en ce moment avec la France, le réajustement de nos rapports nés des accords d’Evian… 1964 verra la réalisation des options socialistes en Algérie » (1/12/1963). A la fin du même mois, 87 établissements de commerces (ex-bien vacants) dans la ville de Constantine sont distribués aux anciens détenus et djounoud de la guerre de libération !
Il n’y a pas de pause pour notre socialisme, disait-il en novembre 1963 aux transporteurs de l’Office national des transports. Le socialisme autogestionnaire est à grande vitesse après l’avoir importé de Belgrade de Tito, le grand valet des Anglo-américains. Mais, c’est surtout le corporatisme arabe d’Égypte qui intéressait Ben Bella en 1963. Le 15/2/1963, il recevait la visite du docteur Schacht, ex-ministre des affaires économiques de IIIe Reich et conseiller de Nasser en matière « économique », alors qu’à Bologhine, c’est à l’un des idéologues du nassérisme, Kamal Rifaât, de prendre la parole en cette journée du 21/6/1963, pour expliquer aux cadres du FLN ce qu’est le « socialisme arabe » à travers ses fondements allant de la foi religieuse, le nationalisme arabe et l’idée humanitaire.
Le charlatanisme idéologique arabiste se limité à la formation de quelques officiers de l’ANP dans les écoles militaires du Caire ou dans l’envoi de Mig déclassés de l’armée de l’air de Nasser. On a bien envoyé des livres pour instruire la langue arabe comme langue officielle du pays, mais ces arrivages sont aussi accompagnés d’un lot d’enseignants opposants à Nasser, communistes et Frères musulmans, que les colonels du Caire aimeraient bien éloigner dans la « colonie » Algérie.
Dans le cadre de l’expansion du panarabisme nassériste, l’Algérie de ABB-63 a été bien convoitée afin de faire partie d’une Union arabe regroupant l’Irak, la Syrie, le Yémen et l’Égypte. Le majestueux déplacement de Nasser à Alger et les randonnés de ABB et de Boumediene sur le Nil n’ont abouties qu’à reproduire le slogan d’une Algérie arabe et musulmane, mais on préfère sauvegarder les privilèges de la nouvelle bourgeoisie compradore locale sans être engloutie par celle du confessionnalisme moyen-oriental.
La nouvelle bourgeoisie coloniale montante dans cette Algérie de 1963, s’est contentée en fait, d’un territoire ne dépassant pas les limites naturelles des trois ex-départements du Nord algérien (Oran-Alger-Constantine). La Saoura et l’Oasis demeuraient sous l’emprise française et étrangère sur les plans militaires (Saoura) et énergétiques (Oasis). Le 9/3/1963, le journal Al-Chaâb parlait « d’initiative contestable se fait l’écho de rumeurs concernant une prochaine explosion atomique française au Sahara ».
L’initiative en question aura lieu le 18 du même mois à In-Eker, sans informé ledit État indépendant. Sur un tout autre plan, bien que la France a remis à cette Algérie dominée les bases de l’aviation légère d’Ain-Arnat et de Cheraga avec comme gadgets 12 hélicoptères à la nouvelle ANP, elle sauvegarde un panel d’installations militaires qui dépendaient directement de l’État-Major français et à celui de l’OTAN.
Quand à l’Algérie de Ahmed Ben Bella, elle se contentait des déclarations de bonnes intentions et de la bonne entente avec Paris, dans le style d’une « coopération qui a montrée que tout est possible dès l’instant où les peuples algériens et français sont entièrement libre. » (Ali Boumendjel depuis Paris, le 12/2/1963). Mais dans les faits, les deux peuples en question ne sont ni libres ni démocratiquement gérés.
La forte présence US en France en tant que QG de l’OTAN et le déploiement militaire nucléaire, spatial et chimique français en Algérie, rétrécissent les droits et les libertés démocratiques des deux nations. Les grèves ouvrières, paysannes et estudiantines dans l’Algérie de 1963, très mal étudiés, démontrent la présence d’un profond marasme social qui ce couvé et qui sera vite récupéré… un 19 juin 1965.
Dans cette attente de la phase 2 du redéploiement de la bourgeoisie colonial algérienne, le blé, le sucre et l’huile US sont là afin d’attiser la colère de masse de ce peuple martyr. Pour que l’Algérie de ABB ne balance aussi vite dans la sphère soviétique, du 1er avril 1962 jusqu’au 7/5/1963, Washington et son agence AID déverserons dans les ports algériens quelques 288000 tonnes de denrées alimentaires US à destination de 1400000 personnes et représentant 15 millions de dollars, c’est tout juste une bouffée d’air pour les quelques habitants des villes. Ceux des campagnes, ils n’ont qu’à ce contentés de l’ancestrale débrouille…
Zahia Latrèche exposera au salon international d’art contemporain les samedi 19 et dimanche 20 octobre 2024 au carrousel du Louvre à Paris.
Zahia Latrèche peint depuis 23 ans, employant des techniques mixtes ainsi que l’encaustique pour traduire et explorer ses émotions les plus intimes. Son aventure artistique a débuté de façon imprévue, à la suite d’une grave maladie qui l’a conduite à l’hôpital pour deux semaines. Les médecins lui avaient prescrit un lourd traitement à vie, mais de retour chez elle, un besoin irrésistible de peindre s’est imposé à elle. Cette pratique a non seulement transformé son existence, mais elle l’a également guérie, ouvrant la porte à une nouvelle forme d’expression et de guérison.
Son travail s’articule autour d’un dialogue continu entre les matières, les textures, les effets et les techniques. Chaque pièce naît d’une recherche approfondie visant à traduire ses émotions intérieures, inspirées de son quotidien. Son objectif est de susciter une connexion émotionnelle et sensorielle entre l’œuvre et le spectateur, favorisant une résonance intime et une identification personnelle.
Son art puise ses racines dans son vécu, empreint de couleurs chaotiques et de contrastes saisissants. Sa démarche artistique est le reflet de ce parcours émotionnel riche, où sa vie se décline en une palette de mille nuances, du noir le plus profond au blanc le plus intense. Chaque toile est une prolongation d’elle-même, une projection de son histoire.
Elle s’efforce de générer une création spontanée, libérée de tout contrôle, ancrée dans l’instant présent. Son travail s’inscrit dans une réconciliation entre divers courants artistiques — surréalisme, expressionnisme, futurisme et art informel — pour aboutir à une expression purement humaine et universelle. Chaque œuvre est une affirmation de la vie intérieure, des sentiments et des états d’âme, une offrande destinée à autrui pour construire un langage partagé et ouvrir des voies de libération et de prise de conscience.
Dans le monde politique, l'image classique de l'homme d'État incarne la figure du leader visionnaire, celui qui se place au-dessus des intérêts personnels pour...
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