24 novembre 2024
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Ahmed Aït Bachir invité du café littéraire l’Impondérable

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Ahmed Aït Bachir vient de publier chez Koukou éditions Tudert-iw, la traduction en kabyle du célèbre « Histoire de ma vie » de l’inestimable Fadma At Mansour Amrouche. Il est l’invité ce dimanche de Youssef Zirem au café littéraire L’Impondérable à Paris.

Ahmed Ait-Bachir sera l’invité, ce dimanche 13 octobre à 18h, du café littéraire parisien de l’Impondérable, situé au 320, rue des Pyrénées. Le débat aura lieu autour de son livre, Tudert-iw, Histoire de ma vie, de Fadma At Mansour Amrouche, traduit du français au kabyle .

Ce café littéraire que tient le poète, écrivain et journaliste Youssef Zirem est devenu au fil des années un rendez-vous incontournable pour tous les écrivains, journalistes et militants.

L’Impondérable, 320, rue des Pyrénées, 75020 Paris

Conseil des ministres : l’illusion d’un statu quo fiscal et impasse économique

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Un conseil des ministres sans vision ni stratégie économique.

Lors du dernier Conseil des ministres, le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune s’est vanté que le projet de loi de finances 2025 ne comporterait aucune augmentation d’impôts.

Cette décision, prise dans un contexte économique tendu, peut paraître rassurante pour une population éprouvée par la hausse des prix et la baisse du pouvoir d’achat.

  • Toutefois, derrière ce statu quo se cache une absence de vision à long terme pour les finances publiques algériennes.

Ce choix risque de maintenir l’Algérie dans une impasse économique. Le choix de ne pas modifier les impôts est certes protecteur à court terme pour les ménages.

Avec un taux de chômage des jeunes de 15 % et une inflation avoisinant les 10 %, toute hausse aurait pu aggraver la situation. Mais ce statu quo n’offre aucune incitation fiscale pour relancer l’investissement ou stimuler la consommation, créant ainsi une stagnation qui risque de perdurer. Des pays ont réformé leur fiscalité pour encourager l’investissement privé tout en maintenant un certain équilibre social.

Un exemple dans le continent africain est celui de l’Égypte qui a notamment introduit une TVA unifiée et des réformes pour attirer les investisseurs, ce qui a contribué à la croissance de secteurs comme les énergies renouvelables.

En Algérie, l’absence de mesures similaires freine l’adaptation aux défis économiques. L’Algérie continue de dépendre des hydrocarbures, qui représentent 70 % des recettes fiscales et 90 % des exportations en 2022.

Ce modèle, fortement exposé aux fluctuations des cours mondiaux, est de plus en plus vulnérable. Le choc pétrolier de 2020, causé par la pandémie de Covid-19, a réduit les recettes de 33 milliards à moins de 20 milliards de dollars.

Alors que des pays comme l’Arabie saoudite se diversifient grâce à des réformes ambitieuses (plan Vision 2030), l’Algérie reste figée dans un modèle économique risqué à long terme. Le secteur informel représente environ 50 % de l’économie algérienne, selon la Banque d’Algérie, mais échappe largement à l’impôt.

Ce secteur non régulé prive l’État de ressources importantes et fragilise la base fiscale. Introduire des régimes fiscaux simplifiés et une meilleure inclusion financière pourraient renforcer les recettes fiscales tout en soutenant les petites entreprises.

Par ailleurs, en 2022, l’Algérie n’a attiré que 1,5 milliard de dollars d’investissements directs étrangers (IDE), un montant qui reste très faible. Le cadre fiscal rigide et peu attractif en Algérie freine l’essor de secteurs comme les technologies numériques et les énergies renouvelables, pourtant essentiels pour diversifier l’économie.

Sur le plan monétaire, la dépréciation continue du dinar complique la situation.

Depuis 2014, la monnaie algérienne a perdu plus de 50 % de sa valeur par rapport au dollar, entraînant une hausse des prix des produits importés et alimentant l’inflation. La Banque d’Algérie, malgré ses efforts, peine à enrayer cette chute en raison de la baisse des réserves de change, qui sont passées de 200 milliards à moins de 50 milliards de dollars entre 2014 et 2023.

Pour stabiliser la monnaie, l’Algérie pourrait réduire la masse monétaire en circulation en augmentant les taux d’intérêt, comme l’ont fait des pays comme le Brésil ou l’Argentine. Toutefois, cette mesure, bien que nécessaire pour freiner l’inflation, doit être accompagnée d’une politique d’encouragement à la production nationale afin de réduire la dépendance aux importations. Soutenir les industries locales permettrait de diminuer la pression sur la balance commerciale et, à terme, de stabiliser le dinar.

Le statu quo fiscal, présenté comme un exploit, ne résout pas les problèmes structurels de l’économie algérienne. En refusant d’ajuster la fiscalité, le gouvernement repousse les réformes nécessaires à la modernisation de l’économie et à la diversification des sources de revenus.

Des réformes fiscales audacieuses, combinées à des mesures pour stabiliser le dinar, sont indispensables pour sortir de cette inertie et préparer l’Algérie aux défis économiques futurs.

Le temps presse, et l’illusion d’une stabilité fiscale ne suffira pas à prévenir une prochaine crise économique.

Mohcine Belabbas, ancien président du RCD

BeMed lance son 9e appel à micro-initiatives pour réduire la pollution plastique en Méditerranée

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Chaque année, environ 300 000 tonnes de plastique sont déversées en Méditerranée, menaçant les écosystèmes marins. Face à cette situation préoccupante, BeMed offre une opportunité de financement aux acteurs engagés dans la réduction de la pollution plastique.

Les candidats sont invités à déposer leurs dossiers pour obtenir un soutien financier pouvant aller jusqu’à 10 000 €.

Qui peut postuler ?

Ce 9ème appel s’adresse aux acteurs qui agissent sur le terrain : ONG, associations, institutions scientifiques, petites et moyennes entreprises, municipalités et collectivités territoriales, dont les projets visent à diminuer la présence de plastique dans la mer.

Pourquoi participer ?

Depuis sa création, BeMed a soutenu plus de 100 projets qui ont permis d’améliorer la gestion des déchets plastiques, de collecter des données, de sensibiliser les populations, et d’appuyer la mise en place de nouvelles réglementations. En 10 ans, BeMed a engagé plus de 3 millions d’euros pour déployer des solutions sur le terrain. Cet appel à projets permettra à de nouveaux porteurs de projets de renforcer l’impact de leurs initiatives.

Modalités en bref :

– Ouverture des candidatures : du 7 octobre 2024 au 6 janvier 2025

– Soutien financier : jusqu’à 10 000 €, avec un co-financement de 30 % minimum

– Début des initiatives : à partir de juin 2025, pour une durée de 12 à 18 mois

Comment postuler ?

Les candidatures sont à soumettre en ligne via le site de BeMed, où un guide détaillé est disponible pour accompagner les candidats dans leur démarche.

Ensemble pour une Méditerranée sans plastique !

 L’association Beyond Plastic Med (BeMed) BeMed a été fondée en 2015, à l’initiative de la Fondation Prince Albert II de Monaco, en partenariat avec la Fondation MAVA, Surfrider Europe Foundation, la Fondation Tara Océan et l’UICN.  Depuis bientôt 10 ans, son objectif est de lutter contre la pollution plastique en Méditerranée en travaillant aux côtés des acteurs de terrain. En savoir plus : https://www.beyondplasticmed.org/  

Partenaires financiers :

Abritée par la Fondation Prince Albert II de Monaco, BeMed bénéficie du généreux soutien de la Fondation Didier et Martine Primat, du Fonds Aether de la Fondation pour les Générations Futures, du Fonds Français pour l’Environnement Mondial et du fonds de dotation KRESK 4 OCEANS.

De Paris-Alger : des rois sans couronne, des couronnes sans roi !

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Macron et Tebboune
Macron et Tebboune quand l'entente était encore cordiale

Dans les arcanes du pouvoir politique contemporain, une continuité mémorielle relie la France et l’Algérie, révélant des dynamiques de leadership qui s’apparentent à un jeu de miroirs.

Ces deux nations, bien que marquées par des histoires et des contextes différents, partagent un paradoxe troublant : des « rois sans couronne » qui gouvernent des États où les « couronnes » semblent encore peser lourdement sur les décisions politiques.

Une technocratie républicaine en France

Depuis la création de l’École Nationale d’Administration (ENA) après la Seconde Guerre mondiale, la France a cultivé une élite administrative, composée de « énarques » qui accèdent aux plus hautes fonctions de l’État. Des présidents comme Jacques Chirac, Valéry Giscard d’Estaing, et Emmanuel Macron sont issus de cette tradition qui élève les technocrates au sommet du pouvoir. Ces dirigeants, bien qu’élu par le peuple, exercent une autorité qui rappelle les monarques d’antan, avec des décisions souvent prises loin des réalités du terrain.

Cette centralisation du pouvoir, tout en étant imprégnée d’un discours républicain, évoque une forme de monarchie moderne, où les énarques, en tant que rois sans couronnes, détiennent les rênes d’un État dont les décisions sont souvent perçues comme déconnectées des aspirations populaires. Les réformes, bien que présentées comme des avancées, semblent parfois masquer une continuité du pouvoir vertical qui remonte à l’Ancien Régime.

L’Algérie : une présidence à vie sous la lueur de la monarchie

De l’autre côté de la Méditerranée, l’Algérie indépendante de 1962 s’est bâtie sur les cendres du colonialisme français, avec un pouvoir qui se concentre rapidement autour du Front de libération nationale (FLN). Les premières décennies de l’Algérie ont vu émerger une autorité forte, incarnée par des présidents tels qu’Ahmed Ben Bella et Houari Boumédiène. Ce dernier a établi une forme de gouvernance autoritaire où le pouvoir exécutif est centralisé, souvent soutenu par l’armée.

L’exemple le plus emblématique reste celui d’Abdelaziz Bouteflika, qui a présidé le pays de 1999 à 2019. Sa longévité au pouvoir et sa gestion quasi-monarchique du pays ont alimenté des comparaisons avec une monarchie déguisée. Bouteflika, même affaibli physiquement, a continué d’incarner cette autorité, renforçant l’idée d’un système où le président est, en réalité, un roi sans couronne.

Un héritage commun : entre républiques et monarchies déguisées

À travers les siècles, la France et l’Algérie ont entretenu un lien complexe, illustrant comment le pouvoir peut se centraliser et se concentrer, même dans des régimes qui se prétendent républicains. En France, malgré les idéaux de démocratie et d’égalité, la technocratie des énarques rappelle l’autoritarisme d’une monarchie éclairée. De même, en Algérie, malgré les luttes pour l’indépendance et la souveraineté, le système politique a souvent révélé une concentration de pouvoir qui imite le modèle monarchique, délaissant les aspirations démocratiques de ses citoyens.

La question qui se pose est donc celle de l’authenticité de ces régimes. Sommes-nous réellement en présence de républiques, ou bien ces systèmes cachent-ils des monarchies modernes où le pouvoir se concentre entre les mains de quelques-uns ?

Les dirigeants, qu’ils soient énarques en France ou présidents en Algérie, sont, en effet, des « rois sans couronnes » régissant des « couronnes sans roi ». Cette dualité souligne un paradoxe troublant qui traverse les âges et les systèmes, nous interrogeant sur l’avenir de la démocratie dans ces deux pays.

En somme, l’évolution des leaderships de Paris à Alger révèle non seulement une continuité historique, mais aussi un défi contemporain. La lutte pour un véritable changement démocratique dans ces nations dépendra de leur capacité à briser les chaînes de la centralisation et à redonner la voix au peuple.

Dans le jeu complexe du leadership contemporain, la France et l’Algérie partagent un héritage d’autoritarisme dissimulé derrière les façades républicaines, où les dirigeants, qu’ils soient énarques ou présidents, incarnent des rois sans couronnes, perpétuant une centralisation du pouvoir qui interroge la véritable essence de la démocratie.

Dr A. Boumezrag

Le dialogue à l’algérienne ou le one man show permanent ! 

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Le vrai dialogue ne peut aller sans une constituante comme réclamé par de nombreuses voix du Hirak.

Le dialogue à l’algérienne doit figurer dans les annales mondiales comme spécimen à éviter tant il porte les ingrédients de l’échec dans son giron bien avant qu’il soit lancé.

Un dialogue est normalement fait pour rapprocher des positions et des points de vue diamétralement opposés ; alors qu’en Algérie il ressemble beaucoup plus à un conciliabule entre gens de mêmes orientations politiques et qui ne sont là que pour perpétuer le statuquo et tout faire pour que l’ordre établi ne soit jamais perturbé.

Un one man show où le pouvoir occupe la scène et les autres les strapontins comme simples spectateurs, pour ne pas dire supporters, appelés à attendre la fin sans se rebiffer pour applaudir chaudement le maître de cérémonie.

Un dialogue où il y a d’un côté de la table le maître du jeu et de l’autre des « beni-oui-oui » spécialistes de l’acquiescement, de l’obséquiosité, des génuflexions et champions de l’applaudimètre soumis et dépourvu de tout questionnement.

C’est ce genre de dialogue qui a plombé la vie politique et syndicale algérienne depuis l’indépendance.

Un dialogue où sont attendus des « soutiens » et non des contradicteurs, le pouvoir n’étant là que pour obtenir le quitus, déjà acquis en fait, de la majorité des présents.

Les résultats sont connus d’avance, vu que la technique bien rodée du pouvoir consiste à inviter le plus de partis-satellites possible, majoritaires du conclave bien sûr, et grâce à qui la fumée blanche annonciatrice du triomphe des « propositions – impositions » du pouvoir ne peut souffrir aucun doute.

Les véritables partis d’opposition ne sont là que pour servir de caution à ce simulacre de dialogue. Et pourtant, ils sont toujours là comme s’ils s’auto-piégeaient ou concouraient à leur propre déconfiture.

Un genre de dialogue qui doit être enseigné dans les instituts de sciences politiques du monde entier comme exemple à éviter, surtout pour les pays sous-développés qui veulent positivement évoluer.

Un dialogue qui n’aboutira pas à une refondation totale du mode de gouvernance et de « l’ouverture » des chances d’accéder au pouvoir au plus méritant n’est que perte de temps et d’argent.

L’Algérie a trop perdu de temps dans l’insignifiant et le superflu ; il est plus que temps de passer aux choses sérieuses.

Et les choses sérieuses ne peuvent se matérialiser que par la concrétisation des possibilités de voir les vrais partis d’opposition (RCD, FFS, PT, MDS et d’autres personnalités et partis qui pourraient émerger à l’avenir) accéder aux plus hautes marches du pouvoir, et ne plus servir de faire-valoir à des politiques stérilisantes pour le pays.

Youcef Oubellil, écrivain

Benyamin Netanyahu menace le Liban de «destructions comme à Gaza»

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Beyrouth
Beyrouth sous les bombes israéliennes. Crédit photo : Mohammad Yassine

Après avoir pratiquement rasé Gaza et tué plus de 41000 Palestiniens, Netanyahu menace du même sort le Liban.

La machine de guerre israélienne est manifestement inarrêtable. Malgré leurs richesses insolantes, ce ne sont certainement pas les monarchies arabes qui le feront.

L’armée israélienne poursuit ses bombardements ce 8 octobre au Liban, dans la banlieue sud de Beyrouth comme dans le sud du pays où elle dit viser des positions du Hezbollah. Le Hezbollah, lui, a fait feu de 190 projectiles en direction de l’État hébreu sur la journée de lundi, sans faire de blessé, selon l’armée israélienne.

Le numéro deux du mouvement chiite a assuré que sa direction était « parfaitement organisée » malgré des frappes « douloureuses ». Dans la soirée, Benyamin Netanyahu a menacé le Liban de « destructions » comme « à Gaza ».

 Lors d’une allocution télévisée, Naïm Qassem, le numéro deux du Hezbollah, a assuré que sa direction est « parfaitement organisée » malgré des frappes « douloureuses », alors qu’Israël a tué ces deux dernières semaines plusieurs de ses dirigeants, dont son chef Hassan Nasrallah.

Dans un message vidéo diffusé sur les réseaux sociaux, le Premier ministre israélien a menacé le Liban de « destructions » comme « à Gaza », et a appelé les Libanais à « libérer [leur] pays du Hezbollah » pour que cesse la guerre.

L’armée israélienne affirme avoir éliminé Suhail Hussein Husseini dans une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth. L’homme est présenté comme le « commandant du quartier général du Hezbollah »dont le rôle est de superviser « le budget et l’organisation des différents réseaux »

L’armée israélienne a averti lundi soir qu’elle s’apprêtait à étendre ses opérations contre le Hezbollah dans la « zone côtière » du sud du Liban, enjoignant les habitants à ne pas se rendre sur les plages ou en mer dans cette région.

190 projectiles ont été tirés par le Hezbollah en direction d’Israël lundi, alors que l’armée israélienne continue de bombarder la banlieue de Beyrouth et dit avoir visé plus de 70 sites du parti milice.

Avec Rfi

Mines : trois mégaprojets appelés à être réalisés à « la vitesse maximale »

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Mines

Abdelmadjid Tebboune a ordonné l’accélération de la cadence de réalisation de trois projets miniers structurants, constituant des mégaprojets stratégiques devant permettre au pays de diversifier son économie et de concrétiser un développement intégré avec des retombées multidimensionnelles.

Lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée dimanche, le Président de la République a mis l’accent sur la nécessité de réaliser à « la vitesse maximale » ces trois projets miniers, à savoir la mine de fer de Gara Djebilet, la mine de zinc et de plomb d’Oued Amizour et la mine de phosphate à Bled El Hadba, compte tenu de leur « impact majeur » sur l’économie nationale.

Le président de la République a également ordonné de choisir les sites appropriés pour les unités d’épuration et de traitement, tout en les rapprochant des points d’eau, des sources d’énergie et des voies ferrés, selon le communiqué du Conseil des ministres.

Ces instructions soulignent davantage l’importance de ces projets miniers placés comme projets « prioritaires », se trouvant « au cœur de la stratégie de diversification de l’économie nationale », et considérés comme « une locomotive de développement local dans les régions qui les abritent, à travers la création d’emploi, d’activités industrielles et du développement du réseau de transport ferroviaire ».

L’entrée en service de ces sites miniers aura des retombées sur l’industrie nationale à travers notamment la transformation des matières premières extraites. S’agissant de la mine de fer de Gara Djebilet (Tindouf), les travaux ont été déjà entamés par la mise en exploitation du gisement en juillet 2022 suivis par le lancement du projet d’usine de traitement primaire du minerai de fer, en décembre 2023. Cette mine est l’une des plus grandes au monde en termes de réserves avec près de 3,5 milliards de tonnes de minerai de fer et une capacité de production de 2 à 3 millions de tonnes/an dans une première étape (2022-2025).



Parallèlement, un projet d’une nouvelle ligne ferroviaire reliant Bechar-Tindouf-Gara Djebilet sur une distance de 950 km avait été aussi lancé et dont les travaux connaissent une cadence de réalisation satisfaisante selon les services du ministère des Travaux publics et des infrastructures de base, sachant qu’un comité conjoint multisectoriel a été créé en juillet dernier pour superviser le suivi et la mise en œuvre de ce projet qui devra permettre la création de 15.000 à 20.000 postes d’emploi directs et indirects.

De la même envergure, le projet du phosphate intégré (PPI) de Bled El-Hadba (Tébessa) doit placer l’Algérie comme l’un des principaux pays exportateurs d’engrais et de fertilisants, avec une production annuelle prévisionnelle de plus de 6 millions de tonnes de produits phosphatés. Ce site minier comprend également une nouvelle ligne ferroviaire, dont les travaux de réalisation sont au stade très avancé, en vue de raccorder la mine de phosphate au projet de la ligne ferroviaire minière Est reliant plusieurs mines aux usines de traitement et de transformation.

Le projet permettra une fois réceptionné le transport de plus de 10 millions de tonnes/an de phosphate extrait de Bled El Hadba, ainsi que sa transformation, son traitement et son exportation, pouvant générer des revenus de 2 milliards de dollars/an, de même qu’il permettra d’élargir et de diversifier les activités économiques aux niveaux local et national avec des projections de création de 14.000 emplois.

Quant au projet d’exploitation du gisement de zinc et de plomb à Oued Amizour (Bejaïa), il est également considéré d’envergure mondiale de par son potentiel minier exploitable, estimé à 34 millions de tonnes pour une production annuelle de 170.000 tonnes de concentré de zinc.

S’étendant sur une superficie de 23,4 hectares, ce site est de nature à « positionner l’Algérie sur le marché international et va s’accompagner d’une création de quelque 786 emplois directs et plus de 4.000 autres indirects, d’après le ministère de l’Energie et des mines qui prévoit la réalisation, à travers ce projet, d’un chiffre d’affaires de 215 millions de dollars.

Outre la finalisation de toutes les études techniques et économiques visant son exploitation et les procédures administratives, ce site a été mis en chantier par le lancement de l’usine de traitement du zinc et plomb en novembre 2023, marquant le début de la réalisation de ce mégaprojet minier qui aura attendu 17 ans pour se voir se concrétiser.

APS

Tunisie : le président Kais Saied réélu avec 90,7% des suffrages

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Kais Esaied

Le président sortant Kais Saied a remporté avec 90,7% des voix l’élection présidentielle de dimanche en Tunisie, a annoncé l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), lundi.

Le taux de participation s’est établi à 28,8%, a aussi indiqué l’ISIE.

Les deux autres candidats, Ayachi Zammel et Zouhair Maghzaoui, se sont adjugés respectivement 7,35% et 1,97% des suffrages, selon l’autorité électorale.

En tout, 9,7 millions d’électeurs (sur 12 millions d’habitants) étaient appelés aux urnes en Tunisie.

Les électeurs inscrits dans des circonscriptions électorales à l’étranger représentaient 6,6% du corps électoral soit 642.810 électeurs.

Ligue des champions: le CRB débutera à domicile face à Orlando Pirates

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Le CR Belouizdad, l’un des deux représentants algériens en Ligue des champions d’Afrique de football, entamera la phase de poules à domicile face aux Sud-Africains d’Orlando Pirates, à l’occasion de la 1re journée prévue les 26 et 27 novembre prochain, selon le tirage au sort effectué, hier lundi au Caire (Egypte).

Le vice-champion d’Algérie enchaînera en se rendant en Côte d’Ivoire pour défier le Stade d’Abidjan, à l’occasion de la 2e journée prévue entre le 6 et le 8 décembre, avant de recevoir le détenteur du trophée Al-Ahly SC du Caire, lors de la 3e journées prévue entre le 13 et le 15 décembre.

Le Chabab, dont il s’agit de la cinquième qualification de rang en phase de poules (record national, NDLR), a composté son ticket pour ce tour en passant l’écueil des Burkinabés de l’AS Douanes (aller : 0-1, retour : 1-0, aux t.a.b : 4-3).

Voici par ailleurs le calendrier du CRB en phase de groupes :

1re journée (26-27 novembre) :

Al-Ahly SC (Egypte) – Stade d’Abidjan (Côte d’Ivoire)

CR Belouizdad (Algérie) – Orlando Pirates (Afrique du Sud)     

2e journée (6-8 décembre) :

Orlando Pirates (Afrique du Sud) – Al-Ahly SC (Egypte)

Stade d’Abidjan (Côte d’Ivoire) – CR Belouizdad (Algérie)      

3e journée (13-15 décembre) :

Al-Ahly SC (Egypte) – CR Belouizdad (Algérie)

Stade d’Abidjan (Côte d’Ivoire) – Orlando Pirates (Afrique du Sud)

4e journée (3-5 janvier 2025) :

CR Belouizdad (Algérie) – Al-Ahly SC (Egypte)

Orlando Pirates (Afrique du Sud) – Stade d’Abidjan (Côte d’Ivoire)

5e journée (10-12 janvier 2025)

Stade d’Abidjan (Côte d’Ivoire) – Al-Ahly SC (Egypte)

Orlando Pirates (Afrique du Sud) – CR Belouizdad (Algérie)    

6e et dernière journée (17-19 janvier 2025)

Al-Ahly SC (Egypte) – Orlando Pirates (Afrique du Sud)

CR Belouizdad (Algérie) – Stade d’Abidjan (Côte d’Ivoire)

NB : les deux premiers de chaque groupe se qualifient pour les quarts de finale.

Faid : « l’Algérie a accompli des «progrès significatifs en matière de transition numérique»

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Abdelaziz Faid

Le ministre des Finances, M. Laaziz Faid, a affirmé, ce mardi, à Alger, que l’Algérie avait accompli au cours des dernières années des «progrès significatifs» en matière de transition numérique, traduits par les grandes avancées dans la numérisation des services financiers et bancaires ainsi que dans l’encouragement de l’innovation.

Lors de l’ouverture de la Conférence internationale de haut niveau sur les paiements numériques en Algérie, le ministre a précisé que «le développement du secteur bancaire numérique s’inscrit dans le processus global de transition numérique, l’une des priorités du programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et qui fait l’objet d’un suivi par les hautes autorités».

Cette opération a permis de couvrir toutes les branches du secteur financier et d’accomplir «des progrès significatifs dans le processus de numérisation des services du secteur», à travers la création d’un Data Centre du ministère des Finances pour héberger tous les systèmes d’informations du ministère, ainsi que la numérisation des activités de la Direction générale des Domaines et de l’administration fiscale, a-t-il expliqué.

Parmi les réalisations accomplies, figure la numérisation de la Direction générale des douanes par la création d’un Data Centre qui héberge un système d’information pour numériser toutes les procédures douanières, a fait savoir M. Faid qui a confirmé que «l’Algérie a accompli pour de vrai des progrès significatifs dans ce domaine».

Soulignant la priorité accordée au développement du secteur bancaire numérique dans le plan d’action du gouvernement, le ministre des Finances a rappelé les mesures prises par les autorités publiques, telles que l’actualisation des lois, l’introduction du e-paiement et de la monnaie numérique de la Banque centrale dans la loi monétaire et bancaire, permettant la création d’entreprises spécialisées pour les fournisseurs de services de paiement.

Il s’agit également, dans le cadre de ces réformes, de la création d’une commission spécialisée chargée de mettre en œuvre une stratégie nationale de développement du e-paiement, tout en encourageant les entreprises de technologies financières modernes (FINTECH) à proposer des services financiers modernes et innovants.

Relevant le rôle du e-paiement dans l’accélération de l’inclusion financière, le ministre a affirmé que ce service constituait «l’un des piliers du développement socioéconomique» et permet à chaque citoyen d’accéder à des services financiers sécurisés, reflétant ainsi «un changement profond dans la manière de concevoir

l’économie ainsi que les relations entre l’Etat, les entreprises et les citoyens».

L’approche algérienne pour la modernisation des systèmes de paiement et l’élargissement de l’usage des outils de paiement modernes vise principalement à réduire le volume de l’économie informelle, à lutter contre la falsification de la monnaie, à élargir l’inclusion financière, ainsi qu’à prévenir et combattre le blanchiment d’argent et la corruption, a-t-il précisé.

Le FMA salue le plan de transition numérique de l’Algérie

De son côté, le gouverneur de la Banque d’Algérie, Salah Eddine Taleb a souligné l’importance et l’évolution du e-paiement en Algérie, mettant en avant que le plan d’action à court terme pour le développement des moyens du e-paiement en Algérie, élaboré par la Commission nationale des paiements, comprend plusieurs dispositions visant à lever les obstacles et à accélérer le développement de méthodes innovantes de paiement, favorisant ainsi les transactions bancaires et renforçant l’inclusion financière.

Le gouverneur a ajouté que bien que l’utilisation des moyens de paiements scripturaux (cartes, chèques et transferts) reste insuffisante en Algérie, les dernières années ont toutefois enregistré un développement notable et «des résultats encourageants» concernant l’usage des solutions du e-paiement.

Selon M. Taleb, les opérations de paiement par carte, entre janvier et fin août 2024, ont connu «une croissance considérable de 16%, tandis que les paiements via téléphone portable ont augmenté de 12%».

La Banque d’Algérie, à l’instar de toutes les banques centrales, a veillé à renforcer l’équilibre entre le soutien à l’innovation en matière de services bancaires et la préservation de la stabilité financière à travers la gestion des risques et la protection du consommateur et les exigences de la lutte contre le blanchiment d’argent, a-t-il affirmé.

A son tour, le directeur général et président du conseil d’administration du Fonds monétaire arabe (FMA), Fahd bin Mohamed Al-Turki, a salué les réalisations de l’Algérie en matière de numérisation du secteur financier et bancaire, à travers «d’importantes réformes soutenant les opportunités de la transition numérique, notamment la création de la Commission nationale des paiements et l’adoption de la nouvelle loi monétaire et bancaire, en phase avec les tendances modernes dans les services bancaires».

L’intervenant a souligné l’importance du plan de la transition numérique en Algérie dans son volet relatif à la numérisation des services gouvernementaux afin de faciliter la communication entre les institutions et les individus, ainsi que de l’inclusion financière pour généraliser les services financiers à toutes les franges de la société à travers des techniques financières adaptées aux besoins de tous.

Par ailleurs, M. Al-Turki, a mis l’accent sur le développement accéléré que connaissent les services de e-paiement dans le monde, relevant que la valeur des opérations du e-paiement devrait dépasser 11 trillions USD d’ici la fin de l’année en cours et pourrait atteindre plus de 16 trillions USD dans les trois prochaines années.

A rappeler que les travaux de la conférence organisée pendant deux jours par le ministère des Finances et la Banque d’Algérie en collaboration avec le FMA, seront axés sur plusieurs thèmes abordés lors des sessions de discussion, dont l’innovation dans les finances, les services financiers, les services bancaires ouverts et les fournisseurs des services de paiement et les systèmes de paiements instantanés.

Placée sous le thème «avancer vers un avenir sans numéraire», la Conférence internationale de haut niveau verra la participation d’experts algériens et étrangers dans le domaine des finances numériques et des technologies de l’information et de l’économie ainsi que des représentants de différents départements ministériels, banques, compagnies d’assurance et institutions financières.

Avec agence

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