2 avril 2025
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Ligue 1 Mobilis : le MCO respire, match nul dans le derby kabyle

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MCO

Le MC Oran a renoué avec la victoire, en battant dans le derby de l’Ouest à domicile l’ES Mostaganem (1-0), alors que le derby kabyle Olympique Akbou – JS Kabylie n’a pas connu de vainqueur (0-0), à l’occasion de la suite de la 17e journée de la Ligue 1 Mobilis, devant se poursuivre jeudi.

Dans un stade Miloud-Hadefi qui sonnait vide, huis clos oblige, le MCO est parvenu à mettre fin à une mauvaise série de trois revers de rang, en arrachant une précieuse victoire face à l’ESM, qui continue de végéter dans les profondeurs du tableau.

Aziz Moulay a surgi à la 25e minute pour inscrire l’unique but de la partie, d’un tir en pleine surface. Les deux équipes ont terminé la partie à dix, après l’expulsion, en fin de match, d’un joueur de chaque équipe.

A l’issue de cette victoire, le club oranais remonte à la 9e place, en compagnie de l’ES Sétif et du MC El-Bayadh, avec 21 points chacun, alors que l’Espérance est toujours relégable (15e, 14 pts).

Au stade de l’Unité maghrébine de Béjaïa, l’Olympique Akbou et la JS Kabylie se sont séparés sur un score vierge (0-0), dans un derby qui n’a pas tenu ses promesses.

Les «Canaris» alignent un quatrième match sans victoire, toutes compétitions confondues, en dépit du changement opéré à la barre technique, avec l’arrivée de l’Allemand Josef Zinnbauer, en remplacement d’Abdelhak Benchikha.

La JSK, qui restait sur une défaite en déplacement face au MC Alger (3-2), a raté l’occasion de réduire l’écart avec le trio de tête. De son côté, l’O. Akbou, reste toujours invaincu depuis l’arrivée de l’entraîneur français, Denis Lavagne.

L’USB se complique l’existence

Dans la course au maintien, l’USB continue de s’enfoncer, en alignant un 12e match de suite sans victoire en championnat, cette fois-ci à la maison face au MC El-Bayadh (0-0).

Un résultat qui met les gars des «Ziban» dans une situation inconfortable dans l’optique du maintien. En revanche, le MCEB confirme son redressement, en enchaînant un cinquième match sans défaite, toutes compétitions confondues.

En ouverture de cette journée, mardi, l’USM Alger a rejoint a provisoirement le CR Belouizdad à la position de dauphin, en battant à domicile le NC Magra (2-0), tandis que le CS Constantine a raté l’occasion de rejoindre le «Big Four», en concédant un nul amer face à l’ASO Chlef (2-2).

Sous la conduite du nouvel entraîneur brésilien, Marcos Paqueta, l’USMA a dominé les débats en ouvrant le score sur une tête du Congolais Likonza (38e), avant de se mettre à l’abri en seconde période, grâce à sa nouvelle recrue hivernale Merghem (59e).

A Constantine, le CSC a concédé un nul, au goût d’une défaite, face à une équipe chélifienne qui n’a rien lâché. L’ASO, qui confirme son réveil quelques jours après son succès à domicile face au Paradou AC (2-0), réalise une bonne opération en s’emparant de la sixième place.

De son côté, l’USM Khenchela continue de manger son pain noir, en essuyant une sévère, et inattendue défaite, à domicile face la JS Saoura (1-3). Il s’agit du troisième revers «at-home» pour les «Siskaoua», depuis le début de la saison, après ceux face au MC Alger (0-1/ 5e journée) et l’ES Sétif (2-3/ 12e journée).

Grâce à cette première victoire à l’extérieur, la JSS remonte à la 8e position (22 pts). En revanche, la nouvelle défaite concédée par l’USMK n’a pas été sans conséquences, puisque l’entraîneur khencheli, Chérif Hadjar, a annoncé sa démission à l’issue de la partie.

La 17e journée se poursuivra jeudi avec au menu l’affiche ES Sétif-CR Belouizdad (16h45), à huis clos. Un succès du Chabab lui permettra de prendre provisoirement la tête, en attendant le dernier match prévu dimanche au stade du 5 Juillet (20h00), entre le Paradou AC et le leader le MC Alger.

APS

Coupe de la Confédération (1/4 finale) : CSC-USMA dans un duel 100% algérien

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CSC USMA

Les deux représentants algériens en Coupe de la Confédération africaine de football : le CS Constantine et l’USM Alger, s’affronteront aux quarts de finale de l’épreuve, selon le tirage au sort effectué jeudi à Doha (Qatar).

Le match aller se jouera le mercredi 2 avril au stade Chahid-Hamlaoui de Constantine, alors que la seconde manche aura lieu une semaine plus tard : le mercredi 9 avril, au stade olympique du 5-Juillet.

Le vainqueur de cette double confrontation sera opposé aux demi-finales, à l’autre quart entre l’ASEC Mimosas (Côte d’Ivoire) et le RS Berkane (Maroc).

Lors de la phase de poules, l’USMA, détentrice du trophée en 2023, a terminé leader du groupe C (14 pts), devant l’ASEC Mimosas (8 pts), alors que le CSC s’est qualifié en tant que deuxième du groupe A (12 pts), derrière les Tanzaniens de Simba SC (13 pts).

Le tirage au sort s’est déroulé en présence notamment de l’ancien international algérien Rabah Madjer .

Lors du match aller de la Ligue 1 Mobilis, le CSC s’était imposé face à l’USMA à domicile (1-0), en match disputé le 21 novembre dernier, pour le compte de la 10e journée, rappelle-t-on.

APS

Les existentialistes à l’assaut de la démocratie

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Penseur
Image par David Yu de Pixabay

Revenons-en à notre cas. Sommes-nous les réparateurs de la panne historique qui aurait pu abîmer la machine des concepts ? Nous, enfants légitimes de la dictature, que nous exerçons avec de l’abnégation et du dévouement, nions, sans la moindre retenue morale, notre position historique.

Or, il se trouve que l’accès à la démocratie a un prix : l’affect devrait reprendre le dessus sur la passion, et le politique son illustre pouvoir sur ce que la postmodernité a sécrété comme faveurs idéologiques cédées par la disparition du temps existentiel (naissance, vie, mort) à la multiplicité des instants politiques féconds.

La rencontre de Ghozali (que son âme repose en paix) avec les partis était immensément féconde et elle témoigne d’une céleste candeur de la part de toutes les parties incluses dans ce dialogue qui, actuellement, pourrait nous aider à reconstruire la démocratie post-historique (la disparition de la sacralité de l’écrit) selon ce que la facticité a réussi à nous imposer comme doxa populaire et comme praxis politique aveugle (sans lien avec les horizons historiques effacés par des temporalités que l’humain n’a jamais rêvé contrôler). La diffusion sur Youtube d’un extrait de cette rencontre m’a incité à parler de ce que j’ai vu dans les propos des uns et des autres. 

Relançons la démocratie locale. 

D’abord, les agents qui seraient contre cette démocratie sont, en premier lieu, les lobbies diversement appréciés. De quelque structure qu’ils soient, notamment la bourgeoisie semi-cultivée, ces lobbies incarnent l’hégémonisme de l’Instant adialectique, donc tyrannique pour ne pas dire criminel.

Ceux qui ont cru à la démocratie lors des années de sang ne pourraient remettre en question un acquis qu’ils ont amplement contribué à arracher des « mains assassines » du Sujet vivant une normalité intrigante pour les Êtres passionnés par l’union de l’Instant avec le néant. L’équation est simple : au moment où la violence sidérait les Algériens, les voix politiques ne se sont pas tues ; mais, la période de post-pluralité purement libérale a réussi à faire taire ce que nous pourrions appeler le sujet inscrit dans les compétitions passionnelles (toutes sortes de tensions sociales légères : on voit comment les Algériens fêtent la réussite d’un élève au bac, l’accès à un logement, le succès dans une élection locale, etc. ; c’est comme un deuil raté, mais maquillé). 

Ensuite, les conservateurs, pour des raisons bio-civiles (dues à l’union de l’Etat à la biologie) ne veulent pas céder le privilège politique par lequel l’Être, par l’écrit et par la réflexion, assassine les pulsions existentielles les plus répréhensibles.

Les militants inscrits dans cette logique freinent l’élan révolutionnaire qui permettrait de contracter les temps de sorte que l’abstraction ne soit pas profitable à la bourgeoisie culturaliste (les raccourcis réussis par la musicalité de la langue) et que les instants hégémoniques ne puissent plus profiter à l’Être confisqué par les corporations inscrites dans les romantismes dramatiques.

Les conservateurs n’aiment pas que, cela s’entend très bien, la réflexion leur soit « volée » et que les verbalisations ne soient point les seules autorités matérielles qui président à la naissance de l’Histoire et des joies sobres et sublimes qu’elle produit. Le rythme d’écriture de l’Histoire sait (passez-moi ce mot un peu vulgaire) connecter les forces mouvantes mais invisibles de la société avec les tyrannies « légitimes » du politique et surtout de ses programmes. 

En dernier lieu, la catégorie des techniciens, surtout politiques, née du retrait des idéologues de la scène intellectuelle. Les techniciens agissent comme des Êtres dépourvus (par eux-mêmes) de toute possibilité non pas de réflexion, mais d’instant thérapeutique tel que prévu par les prêcheurs candides de la paix (sans lien avec les tentations temporalisantes des bellicistes) contre les tortures que nous laisse comprendre l’exercice politique mis sous la lumière des agents veillant à la non compromission du sujet avec l’objet qui lui reste pourtant un fidèle esclave (il faut raser la tension du topo maître-esclave et la remplacer par des rapports de force capables de toucher tous les instants existentiels qui sauveraient l’humain de la coupure historique qui a ruiné l’âme humaine.

Les techniciens du politique tentent de tout caporaliser, y compris l’éventuelle fête politique (pensée par eux comme factualité bourgeoise, donc très lourde à concevoir et à laquelle il faut assister). Ils ne sont pas responsables de leurs actes. Les techniciens devraient l’imputer aux conceptualistes-idéologues qui n’acceptent jamais que les protocoles politiques soient enlaidis par des actes-raccourcis d’où qu’ils viennent. Les salaires des invités au banquet ne seront touchés par le trésor public. 

Pourquoi ne pas vivre la démocratie ? 

D’abord, exiger que le politique se massifie par la négation du système producteur des instants nuisibles à l’espérance démocratique. Nous vivons toujours dans un climat de guerre jamais souligné par les militants depuis notre émergence dans l’espace nord-africain. Il faut juste savoir que malgré la disparition de la violence inter-ethnique maquillée politique par les forces de l’espérance nihiliste (les recours au messianisme violent et au mysticisme bourgeois), nous vivons toujours entre deux barrages dont le topo nous fait revivre le climat de guerre. Cela est renforcé par le sécuritisme qui n’a pourtant jamais  pu régler la problématique humaine. A tel point que personne ne connaît son voisin dont pourtant il maitrise très bien le système de pensée produite par les copies de la fausse épistémè. Commençons par la discussion publique des budgets, communal et wilayal, dans un cadre verbal qui puisse scientifiquement catégoriser et nommer. Il faut consommer les pulsions revanchardes et pessimistes. Pas en jouir. 

La menace qui pèse sur la démocratie en Algérie s’incarne dans les failles anthropologiques de l’Être nord-africain (non comme Être par lui-même), mais comme cumuls de réflexes historico-idéologiques (éthiquement légitimes) dont la manifestation correspond à l’épistémè capitaliste, dans ses diverses phases. Discuter un budget, pensé-je, nous mènerait à la négation du moralisme dont se servent les forces néo-bourgeoises inscrites dans un conservatisme pluridisciplinaire qui a pour fonction majeure le contrôle de l’immense objet que personne ne reconnaît, vu son inéligibilité à l’objectivité socio-scientifique, qu’est la psyché humaine. Celle-ci n’est ni mesurable, ni encore définissable en dehors de la phénoménologie, que nous philosophes algériens laissent dans une science immanente, sans liens avec les extériorités agissantes qui pourraient en profiter. 

Ensuite, imaginer une nouvelle cité, dans un processus ontologique qui décapiterait les traumatismes humains, car ils ne sont pas guérissables. Il faut, cela je le dis avec la plus grande des peines et avec la plus grande des amertumes (contrairement à ces médecins qui viennent annoncer une grave maladie avec une froideur presque jouissive : la joie, là, n’est qu’un moment intensément vécu avec soi-même), amputer.

Certes, nous pourrons tomber dans le piège de la table rase, en pensant à une révolution où la place publique n’a comme occupants que les clients des pulsions faussement refondatrices. Mais, la trêve que nous exigent les mouvements de l’Histoire ne peut point céder à la tentation bourgeoise, qui sait structurer les composants essentiels de la psyché.

L’imagination d’une Cité, bien qu’idéale (se serait juste une copie de l’Être historique, de ses espérances, ses attentes, ses peurs et ses projets), pourrait exprimer l’enfoui et l’adapter au contexte historique. Personne, parmi les habitants de la Cité, n’accepterait d’implanter l’école aux frontières de la cette Cité.

Le grand malheur de nos congénères, humains, c’est de penser le mal radical comme une épée de Damoclès suspendue au-dessus de nos têtes. Le mal radical est une exception, et l’exception n’est pas constante. Or, l’Afrique du Nord, depuis son émergence dans l’Histoire n’a vécu que dans l’exceptionnalité, occupée tout le temps par des Êtres incapables de gérer leur égo. 

En dernier lieu, il faut que la réflexion soit soumise à l’acte post-politique. La fin du politique permettrait que les gestionnaires de la Cité fassent le deuil de la politique.

Actuellement, c’est l’ère où les bourgeois de sensation nous parlent d’intelligence artificielle, mais jamais de ce que nos frères de l’Afrique subsaharienne, d’Asie extrême, endurent non pas pour jouir de la vie, mais pour en subir l’arrivée. Il y a des mondes de souffrances auxquels nous sommes confiés. Je pense qu’il y a un grand décalage entre les entités techniques et les existentialités psychologiques, à tel point que le terrain de la commune existence nous incite à ne plus inviter le politique comme composant essentiel et organisateur de l’instant humain.

Il en naîtrait des espaces de réflexion, ne serait-ce que par la forme, dédiés à la pensée de l’humain en dehors des cycles reconnus comme les mieux indiqués pour la résolution de la problématique humaine (l’au-delà ne signifie pas la sortie de l’univers humain). La fin du politique est certes très douloureuse, mais celui-ci a été récupéré par la bourgeoisie et par les conservateurs qui en ont fait une pratique historiquement sienne.

Il faut voler aux Êtres acquis à l’atemporalisation du sentiment, le moi récupérateur de l’élément humain, sans toutefois s’imposer des lectures permanisées de l’acte humain, en ce sens que le faire est transmis comme déchirures suturées par l’intervention « des opérateurs politiques » dont l’identifiant n’est pas l’instant politique, mais l’émergence des policiers techniques (il faut une surveillance des techniciens qui pourtant jouissent d’un pouvoir absolu, contrairement au politique qui a tout le temps stigmatisé par la bourgeoisie et réprimé par les militaires).

La mort du politique, c’est la fin des tensions qui ont été fondées par les possesseurs pourtant « intrus » du politique : les élections, la ministrabilité, les théorisations, l’assouvissement de toutes sortes de pulsions (y compris sexuelles, qui ne sont pourtant, malgré tout ce qui est dit, centrales dans la psyché humaine), etc. 

La question qui paraît centrale, ce n’est pas l’échec du politique, mais c’est la légitimation du questionnement sur l’universalité de la psyché et de l’acte humain. L’universel est constamment absent dans les systèmes philosophiques nés de l’abstractionnisme hégémonique des sémantiques.

Les frottements des machines temporelles sont les vraies caractéristiques de l’humain. Il y a des moments où les Êtres inscrits dans les groupes humains admis par les capitalistes se frottent les uns et les autres tout en niant les identités fondamentales que sont les bio-civilités restant pourtant les seules qui existent. Le bio est confisqué par les laboratoires, alors que le civil est contrôlé, géré et « manipulé » par l’Etat. 

L’universel reste un mythe tant que la langue n’est pas réformée en faveur des dominés.  

Abane Madi    

Réduction du nombre de consulats algériens en France : la proposition controversée de David Lisnard

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David Lisnard

David Lisnard, président de l’Association des maires de France et maire Les Républicains de Cannes, a suscité une vive controverse en proposant la fermeture de plusieurs consulats algériens en France.

Invité sur CNEWS le 19 février 2025, il a déclaré : « Pourquoi l’Algérie a autant de consulats en France ? On n’a qu’à dire qu’on va fermer un tiers, deux tiers des consulats. » Selon lui, cette mesure permettrait de « créer un rapport de force » avec Alger, dans un contexte de tensions diplomatiques persistantes entre les deux pays.

Quelques semaines plus tôt, Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie à deux reprises (2008-2012 et 2017-2020), avait avancé une proposition similaire sur la même chaîne, début janvier. Désormais rallié au Rassemblement national, Driencourt avait présenté cette mesure comme un moyen de pression sur Alger, affirmant que ces consulats constitueraient « des relais du régime algérien en France ».

Les relations franco-algériennes ont toujours été marquées par une alternance de rapprochements et de crises. Depuis la reconnaissance par le président Macron de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, ces relations diplomatiques frôlent la rupture. Les tensions sont exacerbées par des enjeux mémoriels, migratoires et judiciaires. L’incarcération en Algérie de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal depuis novembre 2024, sous l’accusation « d’acte terroriste et subversif », a encore aggravé la situation.

Face à une proposition qui risque d’affecter la vie de millions d’Algériens et de binationaux en France, le régime d’Alger est resté silencieux. Actuellement, 18 consulats algériens en France assurent des services administratifs essentiels à la diaspora : délivrance de passeports et de cartes d’identité, transcription d’actes d’état civil, octroi de visas. Une fermeture, même partielle, de ces consulats compliquerait considérablement l’accès à ces services pour des millions de ressortissants algériens et binationaux établis en France.

La réduction du nombre de consulats entraînera une augmentation significative des délais d’attente pour l’obtention des documents administratifs. Certains citoyens, en particulier les personnes âgées ou en situation de précarité, risquent de se retrouver dans l’incapacité d’accomplir leurs démarches en raison de l’éloignement des services consulaires.

De plus, le ralentissement de la délivrance des visas pour ceux souhaitant se rendre en Algérie impactera les familles séparées entre les deux rives de la Méditerranée. Enfin, la communauté franco-algérienne, qui contribue à l’économie française et serait directement affectée par ces restrictions, pourrait développer un sentiment de défiance, accentuant ainsi les tensions sociales.

Si la proposition de David Lisnard s’inscrit dans un climat de tensions politiques entre l’Algérie et la France, amplifié par une poussée de la droite française, sa mise en œuvre pourrait avoir des répercussions immédiates sur des millions de binationaux, qui pourraient le manifester lors des prochains scrutins en France.

Rabah Aït Abache

Les commentaires désormais soumis à validation

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Après avoir constaté la multiplication des commentaires remplies d’insultes et de vulgarités, nous informons que désormais tous les commentaires seront soumis à validation avant publication.

Nous sommes conscients que cette procédure de contrôle va inévitablement décevoir certains et ralentir la réactivité de nos commentateurs, mais après les dérives constatées par certains commentateurs, nous sommes dans l’obligation de prendre cette mesure au moins temporairement. Sachez que ce n’est pas de gaieté de coeur que nous procédons à ce verrouillage, car nous croyions qu’il était possible de débattre sans animosité. Hélas !

Nous comptons sur votre compréhension.

Football : les droits TV de la Ligue 1 plongent dans la tourmente

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Football

Le football français se trouve aujourd’hui plongé dans une crise qui menace gravement l’écosystème de la Ligue 1, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour les finances de nombreux clubs. En effet, la plateforme britannique de streaming DAZN, principal diffuseur du Championnat de France, réclame pas moins de 573 millions d’euros à la Ligue de football professionnel (LFP) devant le Tribunal de commerce de Paris, selon des informations confirmées par une source proche du dossier.

DAZN, qui a acquis les droits de huit matches par journée de Ligue 1 pour un montant de 400 millions d’euros annuels jusqu’en 2029, est en désaccord majeur avec la LFP. La plateforme britannique accuse la Ligue de « tromperie sur la marchandise » à hauteur de 309 millions d’euros et de « manquement observé » pour 264 millions d’euros. Les griefs sont nombreux : DAZN dénonce des conditions d’exploitation difficiles en raison du piratage et une coopération insuffisante de certains clubs, qui ne mettraient pas en valeur le « produit Ligue 1 » qu’elle propose à ses abonnés.

Le conflit entre les deux parties a déjà conduit DAZN à ne verser que 35 millions d’euros sur une échéance de 70 millions prévue pour février. Cette situation a poussé la LFP à assigner DAZN devant le Tribunal de commerce, la décision étant attendue le 28 février. En attendant, la Ligue a décidé de puiser dans son fonds de réserve pour permettre aux clubs de faire face à leurs besoins de trésorerie immédiats. Lors d’un comité d’administration, la LFP a également cherché à envoyer un message d’unité en dépit des tensions internes, notamment entre les présidents des clubs de Ligue 1, divisés sur la stratégie à adopter face à ce dossier explosif.

L’inquiétude est grande au sein des clubs de Ligue 1, qui voient déjà leurs finances fragilisées par une baisse importante de leurs revenus liés aux droits TV, notamment après l’entrée en vigueur du contrat signé entre la LFP et DAZN à l’été 2024. DAZN, lors de son audience au tribunal, a révélé n’avoir que 500 000 abonnés en France, bien loin des 1,5 million espérés. La plateforme évoque également des problèmes de piratage et un manque de soutien de la part des clubs, qui n’auraient pas pleinement contribué à la valorisation de la Ligue 1.

Cette crise des droits TV ne fait qu’amplifier les fractures au sein du football français. D’un côté, ceux qui soutiennent la gestion de Vincent Labrune, réélu président de la LFP en septembre 2024, et de l’autre, une opposition de plus en plus bruyante qui critique ouvertement les choix faits dans le cadre des droits de diffusion. Parmi les plus critiques, on retrouve les présidents des clubs de Lyon et de Lens, John Textor et Joseph Oughourlian, qui s’opposent fermement au deal conclu avec DAZN et BeIN Sports. Ces derniers dénoncent également les conflits d’intérêts, notamment en ce qui concerne Nasser Al-Khelaifi, président du Paris SG et dirigeant de BeIN Media Group, propriétaire de BeIN Sports.

Les tensions sont d’autant plus palpables que de nombreux acteurs du football français, comme Bruno Genesio, l’entraîneur de Lille, n’hésitent pas à exprimer leur nostalgie pour l’époque où Canal+ détenait les droits TV de la Ligue 1. Lors d’une conférence de presse, Genesio a affirmé que la décision de rompre avec Canal+ était une erreur. Il a souligné le rôle essentiel qu’a joué cette chaîne dans la révolution de la retransmission du football en France. Il a même ajouté que, personnellement, il préférerait regarder les sports sur Canal+ plutôt que sur d’autres chaînes aujourd’hui.

La situation pourrait encore se compliquer avec la convocation, par Philippe Diallo, président de la Fédération française de football (FFF), de toutes les parties prenantes du football professionnel. Une réunion cruciale se tiendra le lundi 3 mars dans les locaux de la fédération, en pleine crise avec DAZN, afin de tenter de trouver une issue à cette situation complexe qui met en péril l’avenir du football français.

Cette crise des droits TV est symptomatique de la fragilité financière qui touche le football professionnel en France, un secteur dépendant largement des revenus générés par la diffusion télévisée. Si la situation n’est pas rapidement résolue, c’est l’ensemble du modèle économique de la Ligue 1 qui pourrait être menacé. La LFP, sous pression, devra trouver une solution viable, et ce dans un climat de plus en plus tendu.

Rabah Aït Abache/agences

Sonatrach examine avec Chevron les moyens de développer leur coopération

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Le groupe Sonatrach a examiné avec une délégation de la compagnie américaine Chevron les moyens de développer les relations de coopération, notamment en matière de développement des ressources pétrolières et gazières, indique un communiqué du groupe public.

Les discussions ont eu lieu, hier mardi au siège de la Direction générale de Sonatrach, lors de l’audience accordée par le PDG du Groupe, Rachid Hachichi, à la délégation de la compagnie américaine Chevron, conduite par le vice-président chargé du business développement, Joe Cook, en présence de cadres du groupe public.

«La rencontre a porté sur la concrétisation de la coopération entre les deux compagnies, notamment en amont, conformément au mémorandum d’entente signé le 13 juin 2024, pour le développement des ressources pétrolières et gazières dans les zones d’intérêts commun au niveau des bassins d’Ahnet et Berkine, et l’évaluation du niveau des discussions entre les deux parties», ajoute le communiqué.

A cette occasion, M. Cook a salué le travail laborieux mené par les équipes des deux compagnies pour parvenir à la conclusion d’un accord d’exploitation des hydrocarbures mutuellement bénéfique.

De son côté, M. Hachichi a réaffirmé «le ferme soutien de Sonatrach pour établir ce partenariat, en œuvrant à surmonter les obstacles pour réaliser les objectifs communs auxquels aspirent les deux parties».

Chevron, qui est l’une des compagnies pétrolières les plus importantes dans le monde, compte investir en Algérie au regard de ses ressources pétrolières et gazières.

APS

L’autographe et le selfie, une gloire ou un non-sens ?

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Selfie

L’homme est ainsi fait qu’il veut très souvent se rapprocher de la notoriété, fût-elle indirectement par ceux qui la possèdent. Partager la lumière avec une célébrité, l’autographe (ou la dédicace) et le selfie sont parmi les moyens qui le lui permettent. Ce n’est pas absolu comme déduction, surtout pas, mais ils sont un moyen tentant pour beaucoup. Ce phénomène est plus perceptible pour les autographes c’est la raison pour laquelle il sera privilégié dans le commentaire d’aujourd’hui.

Dans la librairie, une queue jusque dans la rue. On avait annoncé une séance d’autographes du dernier Prix de littérature (un exemple imaginaire). Tous ont apporté ou ont acheté sur place le livre pour qu’un petit mot et une signature de l’auteur y soit inscrits sur la première page.

Des fans de football encadrent une signature d’une star de football, des inconditionnels d’une idole de la musique ou du cinéma attendent des heures devant l’entrée des artistes ou des studios pour obtenir un autographe. Certains demandent une signature sur un ballon, sur leur corps, sur un habit ou sur une photo. Tout support est bon pour faire graver la précieuse marque de la célébrité.

Et lorsque l’autographe devient une dédicace en cumulant une signature avec une petite phrase de gentillesse et le prénom de la personne qui les demande, c’est alors son prix sur le marché des autographes qui s’envole.

Cela en dizaines d’autres exemples, depuis les hommes politiques, aux scientifiques en passant par les grands du monde financier et du numérique. L’autographe ou la dédicace deviennent le Graal, un symbole de fierté qui se raconte et qui s’exhibe.

Si je considère uniquement les autographes en signature (d’autres marques de la célébrité peuvent exister) je les compare à une écriture hiéroglyphe. Imaginons des historiens ou anthropologistes qui essaieront dans plusieurs siècles de découvrir leur signification. Seul un nouveau Champollion pourrait en donner la clé de l’énigme. Pourquoi un gribouilli sur des objets par des être humains que l’histoire aura oublié, pour la plupart depuis leur décès ?

Que peut signifier ces inscriptions ? Qui les a apposées ? Un hommage, une marque d’esclavage, une reconnaissance de dette ou l’équivalent d’une scarification culturelle d’une population ?

Si nous revenons au livre, il y a une méprise assez fréquente. La relation entre un auteur et chaque lecteur est certes de l’ordre de l’intime, le lecteur appréciera ou non l’écrit. Mais cette relation intime est indirecte, elle se construit seulement à travers le texte.

Dédicacer avec un mot de sympathie individualisé alors que les deux personnes ne se connaissent pas est tout à fait irréel et n’a aucun sens. L’auteur ayant rédigé la même phrase à ses nombreux lecteurs prouve que la relation est factice, ce qu’elle est réellement. Le partage de notoriété n’a aucun sens.

C’est une toute autre histoire si l’auteur dédicace son livre à des personnes qui lui sont connues. Ce serait alors une attention d’amitié en offrant le résultat de son travail. A mon départ d’un établissement, on m’avait offert un roman et une biographie d’Albert Camus avec une dédicace de l’équipe pédagogique. Il y avait un rapport entre mes collègues et moi, ce n’est pas Camus qui me les a dédicacées. Pour eux, c’est un acte d’amitié, il est indépendant du rapport que j’ai avec l’œuvre de Camus.

Si l’autographe apportait seulement un sentiment bonheur personnel à celui qui est en admiration de l’auteur, ce serait légitime, compréhensible et positif. La dédicace reste effectivement pour certains un moyen d’exprimer la joie de la lecture et de la rencontre physique avec l’auteur. Ceci n’est absolument pas critiquable. Mais en faire part, montrer publiquement sa fierté de l’avoir obtenue est du domaine du fétichisme et de la vanité.

Si nous revenons à notre librairie de départ, l’autographe est un acte purement commercial puisque le livre est payant. La dédicace n’est alors que la technique de promotion d’un produit qui n’a aucune relation affective entre l’auteur et le lecteur.

Si ce lecteur voulait absolument rencontrer celui qui lui a donné du plaisir dans la lecture de l’œuvre, il faut alors qu’il y ait un véritable échange, sérieux et argumenté. Le simple fait de dire « j’adore ce que vous écrivez, j’ai lu tous vos livres » est loin d’être un rapport sérieux et constructif entre un auteur et son lecteur.

Comme il a été dit au début de cette réflexion, nous avons privilégié l’autographe mais c’est absolument la même chose avec sa forme moderne, le selfie. L’exercice entre amis ou famille aurait un sens très affectif. Mais obtenir d’un président de la république ou de Zinédine Zidane un selfie n’a aucun sens si ce n’est pour le plaisir du moment.

Mais encore une fois la vanité guette car l’intérêt est de montrer aux autres le selfie au profit d’une  fierté personnelle.

Le président de la république ou Zinédine Zidane n’ont aucune idée de qui vous êtes et la plupart du temps le selfie est accordé pour une question d’image médiatique ou, pire encore, pour mettre un terme à un harcèlement qui les insupporte. 

Je lance un appel au rédacteur en chef de ce journal pour qu’il m’obtienne un autographe ou, mieux encore, une dédicace de Tata Hlima, la vedette du quartier de ma jeunesse que vous commencez à  connaître. Cela aurait du sens car elle m’engueulait toujours « va faire tes devoirs au lieu de faire l’imbécile avec tes camarades !». Il y a eu connaissance entre les deux personnes c’est donc justifié et pas ridicule.

S’il vous plaît, monsieur le rédacteur en chef, dites-lui d’écrire sur sa dédicace « À ce brave garnement de Boumédiene qui a finalement écouté mes conseils pour les devoirs ». Je l’encadrerai au mur car ce serait une grande fierté de montrer aux autres le long chemin parcouru dans l’effort.

Boumediene Sid Lakhdar

Monsieur le ministre, l’incarcéré pour opinion, c’est vous !

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C’est avec une grande stupeur que j’ai lu votre déclaration de ministre de la justice, « il n’y a pas d’incarcérés pour opinion en Algérie ». C’est dire combien vous faites partie de ceux qui repoussent les limites de la stupéfaction alors qu’on connaît pourtant depuis longtemps l’immensité de leurs bêtises. Il y a toujours avec eux une marge de progression, vous en êtes.

Cette déclaration restera pour moi dans les annales algériennes au même titre que le mémorable « c’est un chahut de gamin ». On voit que vous souhaitez prendre du galon dans l’histoire des déclarations officielles de ce régime, vous mettez vraiment du talent à y parvenir.

Prétendre qu’il n’y a pas de prisonniers d’opinion en Algérie, ce n’est même pas seulement une contre-vérité, c’est une bêtise du fond des âmes de tous les malheureux qui obéissent au doigt et à l’œil de l’oppresseur en chef.

Il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour réfléchir aux cas d’un emprisonnement d’opinion en dehors de ceux que vous avez jeté dans vos fosses carcérales qui sont condamnés pour une opinion détestable qu’on appelle la démocratie et la liberté d’expression.

Vous, votre incarcération pour opinion est d’un autre ordre. J’en recense trois dans cet ordre. Je vais vous les expliquer si expliquer a un sens pour vous.

Vous êtes un prisonnier d’opinion car elle est incarcérée par un dogme, celui de la croyance aveugle aux vérités proclamées par un régime autoritaire dirigé par une oligarchie d’un autre temps. Vous n’avez même pas d’opinion propre, vous êtes le reflet de ceux qui n’en n’ont qu’à travers le régime autoritaire qu’ils servent.

Puis vous êtes prisonnier de votre cupidité, de votre ambition et de votre prudence à être en permanence dans le périmètre des opinions de vos maîtres. Votre poste de ministre, vous l’avez eu par votre grand opportunisme.

Puis enfin vous êtes prisonnier de votre embrigadement par le système éducatif algérien qui a refusé de vous munir d’une capacité cognitive suffisante pour pouvoir avoir votre libre arbitre. Et cette dernière cause d’incarcération nourrit les deux premières.

Oui Monsieur le ministre, il y a des prisonniers d’opinion en Algérie, vous en êtes la preuve vivante !

Boumediene Sid Lakhdar

Trump qualifie Zelensky de « dictateur »

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le président ukrainien Volodymyr Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky

Lors d’une allocution à Miami devant des chefs d’entreprises, Donald Trump a critiqué sévèrement Volodymyr Zelensky, l’accusant de dictateur qui dirige l’Ukraine sans élections depuis le début de la guerre et de détourner l’aide financière et militaire américaine.

Donald Trump a accusé l’Ukraine d’être responsable du déclenchement de la guerre avec la Russie, il a affirmé que Kiev aurait pu éviter le conflit en concluant un accord avec la Russie. Trump a également remis en question la popularité de Zelensky, affirmant que sa côte n’était que de 4 %. 

En réaction, le président Zelensky a déclaré que Trump était piégé dans une bulle de désinformation russe. Il a souligné l’importance du soutien américain pour la survie de l’Ukraine et a nié toute utilisation abusive des fonds reçus. Zelensky a également rappelé que, conformément à la constitution ukrainienne, des élections ne pouvaient pas être organisées en temps de guerre.

Les dirigeants européens ont exprimé leur soutien à l’Ukraine. Le président français, Emmanuel Macron, et le chancelier allemand, Olaf Scholz, ont réaffirmé leur engagement envers la souveraineté ukrainienne et qualifient les propos de Trump de contre-productifs et risquant de renforcer la position russe. De son côté, l’ancien vice-président de Trump, Mike Pence, a soutenu que l’Ukraine n’avait pas commencé la guerre et que la voie de la paix doit passer par la vérité.

Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, les relations entre les États-Unis et l’Ukraine sont devenues compliquées avec des déclarations de part et d’autre témoignant de profondes divergences.

Cette escalade verbale intervient au moment où les États-Unis et la Russie ont entamé des pourparlers directs, excluant l’Ukraine et leurs alliés occidentaux de ces discussions initiales. Cette méthode inédite de l’administration Trump suscite des inquiétudes sur un accord éventuel qui pourrait favoriser Moscou au détriment de Kiev.

Parallèlement, l’Union européenne maintient toujours une pression économique sur Moscou, en annonçant de nouvelles sanctions qui ciblent notamment les importations d’aluminium et les navires pétroliers connus sous le nom de « flotte fantôme » qui contournent l’exportation du pétrole russe.

Les déclarations de Donald Trump à l’encontre de Volodymyr Zelensky ont provoqué une onde de choc sur la scène internationale, mettant en lumière des divergences croissantes entre les alliés occidentaux quant à la stratégie à adopter face à la Russie.

Rabah Aït Abache

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