samedi, 25 octobre 2025
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Alger et Pékin renforcent leur partenariat énergétique et minier

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Mohamed Arkab,et l’ambassadeur de Chine, Dong Guangli
Mohamed Arkab,et l’ambassadeur de Chine, Dong Guangli

Le ministre d’État, ministre des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu mercredi à Alger l’ambassadeur de Chine, Dong Guangli, pour un tour d’horizon des relations bilatérales, marquées par une coopération qualifiée de « stratégique et historique ».

La rencontre, tenue au siège du ministère en présence de la secrétaire d’État Karima Bekir Tafer et de cadres des deux pays, a permis d’examiner les projets en cours et les perspectives d’investissement dans deux secteurs jugés prioritaires : les hydrocarbures et les mines.

Hydrocarbures : cap sur de nouveaux contrats

Au centre des discussions figurait la collaboration entre Sonatrach et la société chinoise Sinopec. Les deux parties ont évoqué l’Accord de principes signé le 20 juillet dernier, qui prépare le terrain à de futurs contrats portant sur l’exploration, la production et les services technologiques. M. Arkab a souligné l’importance de la participation des entreprises chinoises aux prochains appels d’offres, mettant en avant leur savoir-faire et leur expertise technique.

Mines : de vastes gisements à exploiter

Le volet minier a également occupé une place de choix. Les projets structurants en cours, tels que le gisement de fer de Gara Djebilet, le complexe de phosphate de Bled El Hedba et les gisements de zinc et de plomb de Béjaïa, ont été présentés comme des opportunités majeures. Le ministre a invité les sociétés chinoises à profiter du cadre juridique renouvelé qui, selon lui, offre des garanties favorables à des partenariats « mutuellement profitables ». Les ressources aurifères, le manganèse, le barytine et les terres rares figurent parmi les filières susceptibles d’attirer des capitaux étrangers.

Pékin confirme son intérêt stratégique

Pour sa part, l’ambassadeur Dong Guangli s’est déclaré satisfait de l’état actuel du partenariat sino-algérien. Il a réaffirmé la volonté de Pékin de consolider cette coopération par de nouveaux projets conjoints, estimant que la profondeur des liens entre les deux pays crée un terrain propice à des investissements durables.

Cette rencontre illustre, si besoin en est,  la volonté d’Alger de diversifier ses partenaires et de renforcer sa position sur les marchés énergétique et minier, dans un contexte de transition économique où la valorisation des ressources naturelles demeure un levier clé de croissance.

La rédaction

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Solidarité avec La Marseillaise menacé par un député d’extrême droite

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Rassemblement devant la Marseillaise.

Ce jeudi 25 septembre 2025, le journal La Marseillaise et ses personnels appellent à un rassemblement devant le tribunal judiciaire de Marseille, au 6, rue Joseph-Autran (6e arrondissement). L’objectif : soutenir Léo Purguette, directeur de publication, et Tristan Arnaud, rédacteur, convoqués suite à une plainte en diffamation déposée par Alexandre Allégret-Pilot, député d’extrême droite du Gard.

La plainte vise deux articles publiés par le journal. Le premier concerne des tweets jugés outranciers de l’élu sur le réseau X, tandis que le second revient sur les révélations du quotidien Le Monde concernant sa validation de subventions publiques à une entreprise qui n’existait pas encore lorsqu’il était haut fonctionnaire à Bercy.

Pour les responsables du journal et de nombreux observateurs, cette action judiciaire semble relever moins d’une défense de l’honneur que d’une tentative d’intimidation à l’encontre d’une presse indépendante et critique.

Face à cette procédure, plusieurs partis et organisations de gauche – PS, PCF, EELV, Génération-s, Place publique, GRS et Mad Mars – ont publié un communiqué commun dénonçant « une tentative de faire taire la presse indépendante, de bâillonner la vérité et d’instaurer un climat de terreur ». Ils appellent la société civile à se mobiliser dès 9 h 30 devant le tribunal pour affirmer leur solidarité avec La Marseillaise et défendre le droit fondamental à l’information.

La Marseillaise, implanté de longue date dans le paysage médiatique marseillais et régional, est reconnu pour ses enquêtes locales et son journalisme engagé. Cette affaire met en lumière le rôle central des médias dans le contrôle des élus et la transparence des décisions publiques. À l’heure où les réseaux sociaux amplifient les propos des responsables politiques et où la désinformation se propage rapidement, la vigilance des journalistes et le soutien du public apparaissent essentiels pour garantir une information libre et fiable.

Pour Alexandre Allégret-Pilot, cette plainte vise à obtenir réparation pour des propos qu’il juge diffamatoires. Mais pour de nombreux observateurs et militants de la liberté de la presse, l’action judiciaire constitue surtout une pression politique visant à limiter la capacité des médias à enquêter et à publier des informations critiques sur les élus, en particulier ceux appartenant à l’extrême droite.

Le rassemblement prévu jeudi illustre également la solidarité interpartis et associative face à ce qu’ils perçoivent comme une menace directe à la liberté d’expression. Les citoyens, journalistes et militants sont invités à se mobiliser pour montrer qu’une attaque contre un média est en réalité une attaque contre l’ensemble de la société civile et le droit à l’information.

Alors que l’audience se tiendra ce jeudi, l’attention est centrée sur le tribunal et l’issue de cette affaire, qui pourrait avoir des répercussions sur la capacité des médias locaux à publier des enquêtes critiques sur des personnalités publiques. Au-delà du cas particulier de La Marseillaise, ce procès interroge sur l’équilibre entre la liberté de la presse et le droit à l’honneur des élus, ainsi que sur la manière dont la société protège ses institutions démocratiques face aux pressions politiques et judiciaires.

Le rendez-vous est fixé à 9 h 30, ce jeudi, devant le tribunal judiciaire de Marseille, pour une démonstration de solidarité et un soutien actif à la liberté de la presse.

Djamal Guettala

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Djadou Pélagie : « La lecture et la littérature sont maintenant au centre de ma vie personnelle »

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Djadou Pélagie

Dans son premier roman L’Or Rouge, 9 mois comme 9 jours, l’auteure ivoirienne Djadou Pélagie explore les tumultes de l’adolescence, la quête d’identité et les choix qui façonnent la vie.

Préfacé par Hervé Ayemèné, écrivain et vice-président de l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire (AECI), le roman mêle humour, ironie et gravité à travers le personnage de Nina S., offrant un portrait réaliste et sensible des jeunes confrontés à des défis complexes. Cette œuvre, profondément ancrée dans le contexte ivoirien, touche néanmoins à l’universalité des émotions et des questionnements sur la vie et l’amour.

Le Matin d’Algérie : Qu’est-ce qui vous a inspirée à écrire L’Or Rouge, 9 mois comme 9 jours ?

Djadou Pélagie : C’est le fait de voir la jeunesse de plus en plus en perdition sous nos cieux. J’estime que l’éducation d’une jeunesse ne relève pas seulement de la famille mais de toute la société. Chacun a ses partitions à jouer. Mes notes à moi sont juste littéraires.

Le Matin d’Algérie : Nina S. traverse des choix difficiles et des épreuves émotionnelles. Vous êtes-vous inspirée de votre propre expérience pour ce personnage ?

Djadou Pélagie : Aucunement. Mes parents, s’ils étaient interrogés, pourraient témoigner. J’ai eu mes moments de déroute comme tout jeune, mais j’étais assez correcte et rangée. L’alcool, la cigarette, la drogue, la prostitution et tous ces vices récurrents n’ont jamais fait partie de mes habitudes. Je me suis juste basée sur ce que j’observe au quotidien, saupoudré d’une bonne dose de fiction.

Le Matin d’Algérie : Le titre du roman est intriguant. Pourquoi avoir choisi 9 mois comme 9 jours et que symbolise-t-il pour vous ?

Djadou Pélagie : À l’origine, le titre devait se limiter à L’Or Rouge. Sauf que ce titre existait déjà en littérature. Avec la maison d’édition, on a donc décidé de rajouter une information particulière pour personnaliser. Alors 9 mois comme 9 jours décrit une situation : ici, le cas d’une grossesse qui, censée durer 9 mois, passe très vite et dans de bonnes conditions au point d’avoir l’impression d’avoir vécu la situation en 9 jours !

Le Matin d’Algérie : Vous abordez la transition entre adolescence et vie adulte. Quel message espérez-vous transmettre aux jeunes lecteurs à travers l’histoire de Nina ?

Djadou Pélagie : À travers l’histoire de Nina, je voudrais inviter la jeunesse à faire attention à ses choix de vie pour éviter les répercussions plus tard à l’âge adulte ; inviter les femmes qui ont du mal à enfanter à garder la foi en Dieu et toujours croire ; demander aux parents de ne pas démissionner de l’éducation des enfants.

Le Matin d’Algérie : Comment décririez-vous le style et le ton de votre roman ? Était-ce important pour vous de mêler introspection et narration directe ?

Djadou Pélagie : Le ton reste accessible, souvent drôle quand je peins certaines scènes avec ironie, mais à la fois sérieux et dur avec certaines scènes. Un peu pour dire que même quand on est relaxe, il faut savoir rester focus sur l’essentiel.

Le Matin d’Algérie : Votre formation initiale en langues étrangères et votre carrière dans le commerce semblent éloignées de la littérature. Comment ces expériences ont-elles influencé votre écriture ?

Djadou Pélagie : La littérature est un amour d’adolescence. J’avais certes des métiers de rêve, mais j’aimais écrire en plus. J’envisageais un jour embrasser en supplément ce noble métier. Alors la formation normalement n’était pas liée et les postes finalement occupés ont dépendu des disponibilités qui s’offraient à moi. Mais j’avoue au finish avoir trouvé une passion pour le commercial et encore plus pour l’écriture.

Le Matin d’Algérie : Le résumé indique que vous avez grandi dans un environnement favorable à votre éducation. Comment votre enfance a-t-elle nourri votre imagination et votre sens de la narration ?

Djadou Pélagie : Alors, en regardant dans le rétroviseur pour parler de mon enfance, j’aime souvent me vanter d’avoir la meilleure famille. Les parents mettaient tout à disposition pour nos études, par ricochet des documents, bouquins et œuvres littéraires. Et quand on est dans un environnement où règne la paix, l’amour, le partage, la complicité avec les parents et entre frères et sœurs, on ne peut avoir que l’esprit disposé à en bénéficier et à avoir de belles imaginations.

Le Matin d’Algérie : Votre famille a un rôle particulier dans votre parcours (père vétérinaire, mère femme au foyer). Ce contexte a-t-il façonné votre vision du travail et de la discipline, et comment cela se reflète-t-il dans votre écriture ?

Djadou Pélagie : Oui, tout ce que je suis relève de l’éducation que j’ai reçue des parents ! L’amour du travail bien fait est un mode de fonctionnement que j’ai copié chez mon père. De ma mère, j’ai bénéficié de son dynamisme et de sa capacité à appliquer les règles fixées !

Le Matin d’Algérie : Comment s’est déroulé votre processus d’écriture ? Avez-vous écrit le roman d’un seul trait ou par étapes, avec beaucoup de relectures ?

Djadou Pélagie : Pour cette œuvre, je pars du titre et de la thématique que je veux traiter. Je pense avoir passé environ un mois pour le finaliser, mais après une courte pause.

Le Matin d’Algérie : Y a-t-il un passage du roman que vous avez trouvé particulièrement difficile ou émouvant à écrire ?

Djadou Pélagie : Ce que j’ai trouvé touchant, c’est quand pour la seconde fois la jeune fille décide de faire un avortement. Qu’elle en connaisse les conséquences mais qu’elle s’entête et prenne même les dispositions pour qu’on contacte son père si le pire arrivait. Cela montre à quel point souvent cette jeunesse se sent obligée de poser certains actes dangereux dont elle a la pleine conscience.

Le Matin d’Algérie : Ce premier roman est-il le début d’une série ou avez-vous d’autres projets littéraires en tête ?

Djadou Pélagie : Après ce roman, nous avons en avril 2025 sorti un recueil de nouvelles qui traite des VBG. Cette fois-ci, ce sont des biographies et une autobiographie. Et nous travaillons sur quatre autres œuvres à paraître en 2026, Dieu voulant. Il est bon, cela dit, de préciser que nous souhaitons nous investir dans l’écriture pour sensibiliser !

Le Matin d’Algérie : Quelle est votre relation personnelle avec la lecture et la littérature ? Y a-t-il des auteurs ou des œuvres qui vous ont particulièrement influencée pour ce roman ?

Djadou Pélagie : Avant, je dévorais des livres à volonté. Avec les occupations professionnelles, cela n’est plus évident ! Mais la lecture et la littérature sont maintenant au centre de ma vie personnelle ! Par contre, j’aime beaucoup Agatha Christie ; ses œuvres développent l’esprit d’ingéniosité, l’esprit critique !

Entretien réalisé par Djamal Guettala

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Annaba 2025 : entre hommage à Mohamed Lakhdar-Hamina et Espagne invitée d’honneur

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Le Festival du film méditerranéen d’Annaba, dont la cinquième édition se tiendra du 24 au 30 septembre 2025, s’annonce comme un rendez-vous majeur du calendrier culturel algérien.

En choisissant l’Espagne comme invitée d’honneur et en lançant un ouvrage collectif consacré à Mohamed Lakhdar-Hamina, le festival affirme sa double vocation : ouvrir des passerelles cinématographiques entre les deux rives de la Méditerranée tout en célébrant la mémoire du cinéma algérien.

L’Espagne à l’honneur : vitalité et symbolique politique

Le commissaire du festival, Mohamed Allal, a rappelé que l’Espagne est l’un des pôles les plus dynamiques de la production cinématographique mondiale. En 2023, le pays a produit 375 longs métrages, se hissant au 5ᵉ rang international en volume de production. Cette vitalité témoigne de la place centrale du cinéma dans la culture ibérique, nourrie d’une tradition de grands auteurs – de Buñuel à Almodóvar, en passant par Carlos Saura – et d’un ancrage fort dans les réalités sociales.

Le choix de l’Espagne n’est pas seulement artistique. Il s’accompagne d’une portée symbolique et politique : de nombreux cinéastes espagnols se sont engagés en faveur de la cause palestinienne. Pour un festival organisé en Algérie, terre de solidarité historique avec le peuple palestinien, ce geste résonne comme un signe fort. « Nos côtes sont si proches qu’une seule caméra pourrait embrasser les deux rives », a déclaré l’ambassadeur d’Espagne à Alger, Fernando Morán, en saluant la proximité géographique, culturelle et humaine entre les deux pays.

Au programme : projections de films espagnols emblématiques, rencontres avec des réalisateurs et des acteurs, ainsi que des débats autour de la place de l’Espagne dans le cinéma mondial.

Mohamed Lakhdar-Hamina, le maître célébré

En parallèle, le festival met à l’honneur une figure tutélaire du cinéma algérien : Mohamed Lakhdar-Hamina. Cinquante ans après avoir marqué l’histoire en remportant la Palme d’or à Cannes en 1975 pour Chronique des années de braise, l’unique Palme d’or algérienne reste une référence universelle.

Pour saluer son héritage, un ouvrage collectif intitulé Hamina the Majestic vient de paraître, fruit d’une collaboration entre le festival et la Fédération internationale de la presse cinématographique (FIPRESCI). Vingt critiques issus de 17 pays – de l’Espagne à Cuba, du Niger à l’Iran, de la Roumanie au Liban – y livrent leurs lectures de son œuvre et de son apport au cinéma mondial.

Le livre est présenté par Mohamed Allal comme « une marque de fidélité envers un artiste qui a fait du cinéma algérien une langue universelle et une voix humaine intemporelle ».

Entre mémoire et innovation

Cette cinquième édition s’inscrit à la croisée de la mémoire et de l’avenir. Outre les compétitions classiques – long métrage de fiction, documentaire, court métrage –, le festival inaugure cette année une “AI Award”, premier prix en Algérie destiné à récompenser un film réalisé grâce aux outils d’intelligence artificielle. L’initiative reflète la volonté d’Annaba de rester à l’avant-garde des transformations technologiques du secteur audiovisuel.

Là encore, le choix de l’Espagne comme invitée d’honneur trouve un écho : le pays est devenu un acteur central dans l’usage de l’IA appliquée au cinéma et aux médias, avec un marché estimé à 291 millions de dollars en 2022, promis à dépasser les 3 milliards en 2030.

Un festival-pont en Méditerranée

En croisant l’hommage à Mohamed Lakhdar-Hamina, figure fondatrice de la cinématographie algérienne, et l’ouverture à l’Espagne contemporaine, le festival d’Annaba réussit à conjuguer mémoire et innovation. Il se pose comme un pont culturel et politique en Méditerranée, où le cinéma devient une langue partagée entre les peuples.

Au-delà des films projetés, Annaba 2025 promet d’être une édition où l’histoire et l’actualité, l’art et la technologie, la mémoire et la solidarité se rejoignent dans une même salle obscure. Une manière de rappeler que le cinéma n’est jamais neutre : il est à la fois outil de mémoire, espace de dialogue et vecteur de solidarité.

Djamal Guettala

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Marseille : une journée dédiée à la poésie palestinienne à la librairie Transit

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Librairie Transit
La librairie Transit

La Librairie Transit, en partenariat avec la Bibliothèque arabe associée de Marseille (BAAM), organise ce dimanche 28 septembre 2025 une journée entière consacrée à la poésie palestinienne. L’événement se tiendra de 10h à 19h, au 51 boulevard de la Libération (1er arrondissement).

Cette initiative prend une résonance particulière dans le contexte actuel. Alors que les bombardements sur Gaza se poursuivent et que de nombreux artistes, journalistes et écrivains ont déjà perdu la vie, la librairie a choisi de mettre en lumière les voix poétiques palestiniennes. Des voix qui, depuis la Nakba de 1948 jusqu’à aujourd’hui, n’ont cessé de témoigner des blessures, des luttes et des espoirs d’un peuple.

Tout au long de la journée, des lectures de poèmes seront proposées en plusieurs langues, avec ou sans accompagnement musical. Le public est invité à participer en lisant un texte ou en venant simplement écouter. Une pause-déjeuner conviviale est prévue sur place, chacun pouvant apporter de quoi partager.

« Les mots des poètes palestiniens résonnent aujourd’hui avec une intensité particulière », souligne l’équipe de la Librairie Transit, qui souhaite faire de cette rencontre un moment d’échanges et de solidarité.

Djamal Guettala

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El Confidencial ravive les rumeurs d’une fuite spectaculaire du général Abdelkader Haddad

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Nacer El Djen
L'affaire du général-major Haddad n'a pas fini de livrer tous ses secrets.

Le quotidien espagnol El Confidencial a relancé, dans un article publié ce 25 septembre 2025, les spéculations autour d’une évasion rocambolesque de l’ex-patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) algérienne, le général Abdelkader Haddad, plus connu sous le surnom de Nacer el Djen (« le Diable »).

Selon ce média, l’officier, écarté de son poste il y a quatre mois et successivement incarcéré dans les prisons militaires de Blida puis de Béchar, aurait profité de sa résidence surveillée à Dely-Ibrahim pour s’enfuir clandestinement vers l’Espagne à la mi-septembre, via une embarcation rapide ayant accosté sur les côtes d’Alicante.

Selon El Confidencial, Nacer El Djinn aurait affirme avoir décidé de s’enfuir car il craignait d’être tué avant son procès et que sa mort soit maquillée en suicide. La même source soutient que sa fuite aurait eu lieu les 18-19 septembre, à bord d’un canot rapide, jusqu’aux côtes d’Alicante, en Espagne. Pourquoi cette destination ? Le journal affirme que l’ancien patron de la DGSI possèderait des biens immobiliers dans ce pays.

Des relais numériques et un écho massif sur les réseaux

Bien avant la parution de l’article espagnol, plusieurs influenceurs algériens installés à l’étranger avaient diffusé cette version des faits. Souvent considérés comme des relais de « gorges profondes » au sein de l’appareil politico-militaire, ces activistes ont amplifié la rumeur, laquelle a rapidement enflammé les réseaux sociaux algériens.

 Les autorités algériennes, de leur côté, n’ont fourni aucune confirmation ni démenti concernant cette évasion présumée et l’arrestation tout aussi hypothétique, laissant ces allégations non vérifiées au rang de rumeurs.

Précautions et absence de confirmations indépendantes

Il convient de souligner que, malgré la publication d’El Confidencial, aucun autre grand média espagnol de référence (El País, ABC, El Mundo, agence EFE, etc.) n’a pour l’instant documenté ou vérifié de manière indépendante les détails de cette affaire.

Cette absence de corroboration incite à la prudence quant à la véracité des informations rapportées. Les accusations selon lesquelles le général aurait fui par peur d’un assassinat maquillé en suicide demeurent à ce jour non étayées par des preuves publiques.

Silence d’Alger, communication soutenue du ministère de la Défense

Pendant que le mystère s’épaissit autour du sort de Nacer el Djen, la direction de la communication du ministère de la Défense algérien maintient un rythme soutenu de publications sur des sujets de routine, sans mentionner l’affaire.

La dernière annonce en date, largement relayée par la presse nationale, fait état du déplacement du chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général d’armée Saïd Chanegriha, à Tébessa. Il y a félicité une unité de l’ANP ayant éliminé six terroristes dans cette wilaya de l’extrême Est du pays.

Diversion ou démonstration de sérénité ?

Cette communication continue nourrit les interrogations : s’agit-il d’une simple coïncidence, d’une stratégie de diversion destinée à détourner l’attention, ou d’un message implicite visant à rassurer l’opinion sur la stabilité de l’institution militaire ?

En l’absence de confirmations officielles, le dossier Haddad demeure entouré de zones d’ombre, illustrant la sensibilité des rapports de force au sommet de l’appareil sécuritaire algérien.

Samia Naït Iqbal

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Nicolas Sarkozy reconnu coupable d’association de malfaiteurs dans l’affaire des financements libyens

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Nicolas Sarkozy
Même condamné à la prison ferme, Nicolas Sarkozy ne perd pas sa morgue.

Le tribunal correctionnel de Paris a rendu ce jeudi 25 septembre 2025 un verdict historique : Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable d’« association de malfaiteurs » dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Il a toutefois été relaxé des autres chefs d’accusation, dont corruption passive, recel de détournement de fonds publics et financement illégal de campagne. La peine reste à prononcer.

Cette affaire, qui a défrayé la chronique politique française pendant plus d’une décennie, a révélé les liens supposés entre l’entourage de l’ancien président et le régime de Mouammar Kadhafi. Le tribunal a estimé que Nicolas Sarkozy avait participé à un système organisé autour d’intermédiaires et de proches du leader libyen, même si certaines infractions initialement retenues n’ont pas été confirmées.

Des preuves fragiles mais suffisantes pour une condamnation partielle

La défense a dénoncé un dossier reposant principalement sur des témoignages contradictoires, en particulier ceux de l’intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine, qui a rétracté ou modifié plusieurs versions de ses déclarations. Selon Me Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy, les preuves matérielles manquaient pour établir l’ensemble des chefs d’accusation.

L’accusation, elle, a insisté sur le faisceau d’indices reliant des intermédiaires, des proches de Sarkozy et des acteurs du régime libyen. Les juges ont jugé ce lien suffisant pour retenir l’association de malfaiteurs, tout en relaxant l’ancien président sur les autres charges faute de preuves irréfutables.

Une affaire suivie de près à l’international

Le procès a été largement couvert par les médias français et internationaux, en raison de l’enjeu politique et diplomatique. Il met en lumière les difficultés pour établir la vérité dans des affaires de financement occulte et de relations internationales complexes. L’affaire libyenne reste emblématique des zones grises où argent, politique et diplomatie se croisent.

Les suites judiciaires

La peine n’a pas encore été prononcée. Elle pourrait aller d’une amende importante à une peine de prison ferme assortie d’une inéligibilité. Nicolas Sarkozy peut interjeter appel, ce qui suspendrait l’exécution de la sanction tant que la procédure est en cours.

Politiquement, ce jugement fragilise l’image de l’ancien président et ajoute une nouvelle tâche à une carrière déjà marquée par d’autres affaires judiciaires, comme l’affaire Bygmalion et celle des écoutes téléphoniques. Plusieurs de ses anciens collaborateurs, mis en examen ou impliqués dans différentes parties du dossier, voient également leur sort judiciaire continuer à se dessiner.

Un symbole pour la justice et la démocratie

Même partielle, cette condamnation est sans précédent pour un ancien président français dans ce type d’affaire. Elle montre que la justice peut frapper au sommet de l’État, malgré les années et les complexités d’un dossier mêlant politique et diplomatie.

Le verdict symbolise également la vigilance nécessaire sur la transparence des campagnes électorales et sur le financement politique, sujet sensible dans toutes les démocraties. La fixation prochaine de la peine et l’éventuel appel détermineront si cette décision restera symbolique ou se traduira par une sanction réelle.

Mourad Benyahia 

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L’ex-président français Sarkozy condamné à 5 ans de prison pour association de malfaiteurs

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Sarkozy

C’est l’affaire dans laquelle Nicolas Sarkozy risquait la plus lourde sanction. L’ex-président français a été condamné jeudi 25 septembre à cinq ans de prison avec mandat de dépôt à effet différé pour association de malfaiteurs.

Il a toutefois été relaxé des faits de corruption lors de son jugement jeudi 25 septembre. Un appel ne pourra pas suspendre son incarcération. Ses co-accusés Claude Guéant et Brice Hortefeux écopent de six et deux ans de prison, respectivement, dans l’affaire du financement libyen de la campagne de 2007.

Nicolas Sarkozy a été jugé coupable, jeudi 25 septembre, d’association de malfaiteurs, mais relaxé des faits de corruption qui lui étaient reprochés dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 par l’ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Sa condamnation à cinq ans de prison a été prononcée avec mandat de dépôt à effet différé, assorti de l’exécution provisoire. L’ancien chef d’État sera convoqué le 13 octobre prochain par le Parquet national financier pour connaître la date de son incarcération. Un appel éventuel ne suspendra pas cette mesure.

Nicolas Sarkozy annonce faire appel de sa condamnation

La présidente du tribunal, Nathalie Gavarino, a estimé qu’« en tant que ministre, président de l’UMP [L’Union pour un mouvement populaire, parti à la droite de l’échiquier politique français, NDLR] », Nicolas Sarkozy avait « laissé ses proches collaborateurs et soutiens politiques – sur lesquels il avait autorité et agissaient en son nom » – solliciter les autorités libyennes « afin d’obtenir ou tenter d’obtenir des soutiens financiers en Libye en vue d’obtenir financement de la campagne » de 2007. « Pour le tribunal, ce sont des faits d’une gravité exceptionnelle de nature à altérer la confiance dans les institutions mêmes de la république », a-t-elle déclaré lors du prononcé de la peine.

Les premiers mots de l’ex-président de la République ont été pour juger sa condamnation d’une « gravité extrême pour l’État de droit ». Il a assuré qu’il répondra à la convocation de la justice pour l’annonce de sa date d’incarcération et qu’il fera appel de sa condamnation. « La haine n’a donc décidément aucune limite », a encore déclaré Nicolas Sarkozy au sujet de cette prochaine incarcération, une première pour un ancien chef de l’État. « S’ils veulent absolument que je dorme en prison, je dormirai en prison. Mais la tête haute, je suis innocent. »

Les juges n’ont en revanche pas suivi le Parquet national financier (PNF), qui avait présenté Nicolas Sarkozy comme bénéficiaire de la corruption par le financement de sa campagne électorale par des fonds libyens. Ils ont ainsi relaxé l’ancien président des faits de recel de détournement de fonds publics libyens, de corruption passive et de financement illégal de campagne électorale.

Claude Guéant et Brice Hortefeux également reconnus coupables

La procédure judiciaire n’a pas permis de « fonder une démonstration que l’argent parti de Libye » ait « in fine » été utilisé dans un financement occulte de la campagne présidentielle victorieuse de Nicolas Sarkozy en 2007, a lu la présidente du tribunal de Paris. « Pour le tribunal, les éléments matériels de l’infraction de corruption ne sont pas constitués », a encore fait valoir Nathalie Gavarino, pour expliquer les relaxes sur ce délit, notamment celle de l’ancien président.

Deux anciens proches collaborateurs de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant et Brice Hortefeux, ont été également reconnus coupables lors du procès. Le premier a été condamné à six ans de prison pour corruption passive et faux, tandis que Brice Hortefeux a été condamné à deux ans pour association de malfaiteurs. La présidente Nathalie Gavarino doit désormais prononcer les peines. 

La peine de Brice Hortefeux, 67 ans, aménageable sous bracelet électronique à domicile, a été assortie de l’exécution provisoire, c’est-à-dire applicable même en cas d’appel. Le tribunal n’a pas prononcé de mandat de dépôt contre Claude Guéant, 80 ans, en raison de son état de santé. Les deux hommes ont été reconnus coupables d’avoir mené des discussions avec la Libye de Mouammar Kadhafi dans le but d’obtenir un financement occulte de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

Éric Woerth, trésorier de la campagne de 2007, a, lui, été relaxé. À la suite à la mort au Liban mardi d’un des prévenus et protagoniste clé du dossier, Ziad Takieddine, le tribunal de Paris a constaté l’extinction de l’action publique à son encontre après la communication d’un acte de décès officiel.

Un « pacte de corruption faustien avec un des dictateurs les plus infréquentables de ces 30 dernières années »

À l’encontre de Nicolas Sarkozy, arrivé peu avant le début de la lecture du jugement, accompagné de sa femme, Carla Bruni, les représentants du PNF l’accusaient d’avoir noué un « pacte de corruption faustien avec un des dictateurs les plus infréquentables de ces 30 dernières années ». Le PNF avait requis sept ans de prison, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité, soit la peine la plus lourde réclamée contre les 12 prévenus. Pour les procureurs, Nicolas Sarkozy, 70 ans, a été aussi bien un « commanditaire » qu’un bénéficiaire de ce financement.

En échange de l’argent, selon l’accusation, le sixième président de la Vème République française (2007-2012) aurait notamment favorisé le retour sur la scène internationale de la Libye et se serait engagé à absoudre le beau-frère du guide, Abdallah Senoussi, condamné à la perpétuité pour son rôle dans l’attentat du DC-10 de l’UTA qui avait coûté la vie à 170 personnes en 1989.

Pendant plus d’une décennie, Nicolas Sarkozy, contre qui le parquet a également requis 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité, a crié à l’« infamie » et répondu aux journalistes qu’ils devraient avoir « honte » d’évoquer l’affaire. Durant les trois mois de procès, le vocabulaire a pu varier, pas la proclamation d’innocence.

RFI/AFP

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Donald Trump veut renouer avec les pays musulmans pour tenter de mettre fin à la guerre à Gaza

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Trump réunit des pays arabes sur Gaza

Le président américain Donald Trump a rencontré, mardi 23 septembre, des dirigeants du monde arabe et musulman en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York pour discuter de la fin de la guerre Israël-Hamas à Gaza, qualifiant à plusieurs reprises cette rencontre comme sa « réunion la plus importante ».

« Nous voulons mettre fin à la guerre à Gaza. Peut-être que nous pouvons y mettre fin tout de suite », a déclaré M. Trump hier. Malgré ces déclarations, n’oublions pas qu’il reste le soutien indéfectible de Benyamin Netanyahu qui mène avec sa coalition d’extrême droite au pouvoir cette impitoyable guerre contre les habitants de Gaza.

La rencontre avec ces dirigeants arabes en marge de la réunion de l’Onu, a duré près d’une heure. À l’issue, aucune déclaration, juste quelques pouces levés pour signifier aux journalistes que les échanges avaient été positifs. On s’attendait à ce que Donald Trump dévoile le plan américain pour la gestion de Gaza après la guerre, finalement peu de choses ont filtré.

Donald Trump a présenté le premier plan américain pour mettre fin à la guerre de Gaza : libération des otages, cessez-le-feu permanent, retrait progressif d’Israël, une administration de Gaza d’après-guerre sans le Hamas, des forces de sécurité arabes et un financement arabe pour la reconstruction, rapport Channel12. Les dirigeants arabes l’ont soutenu mais ont exigé qu’il n’y ait pas d’annexion israélienne, pas de nouvelles colonies, la protection du statut d’Al-Aqsa et davantage d’aide humanitaire. Un plan détaillé est actuellement en cours d’élaboration, et des discussions avec Netanyahu sont prévues pour lundi, poursuit le même média israélien.

Seul le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié la rencontre de très fructueuse. Pour Donald Trump, la réunion incluait « tous les grands acteurs sauf Israël, mais cela sera la prochaine fois », a-t-il dit aujourd’hui. Outre le Qatar, la Turquie, il y avait l’Egypte, l’Arabie saoudite, la Turquie, la Jordanie; l’Indonésie… L’Algérie n’a pas été invitée.

Efforts plombés par la frappe au Qatar

Il y a une dizaine de jours, l’attaque israélienne sur une délégation du Hamas au Qatar a plombé les derniers efforts à date de l’administration américaine pour chapeauter un accord sur un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages.

Mais les Israéliens restent optimistes sur la capacité de Donald Trump à trouver des solutions. D’après un sondage publié ce matin dans le Jerusalem Post, 78% de la population soutient une initiative politique menée par le président américain, à condition qu’elle mette fin à la guerre, ramène tous les otages et désarme le Hamas.

La rédaction avec Rfi

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Attaque contre la flottille humanitaire : l’Italie envoie sa marine pour protéger les navires

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Marine italienne.
La marine italienne intervient pour protéger la flottille de la résistance.

En pleine mer Méditerranée, la « Flottille de la Résistance » qui se dirige vers Gaza a été la cible d’attaques israéliennes à coups de drones et de bombes incendiaires, mettant en danger des militants venus de 44 pays pour acheminer des aides humanitaires.

Face à cette escalade, l’Italie a décidé d’intervenir en envoyant sa frégate Fasan, signalant un tournant dans la protection internationale des missions civiles humanitaires.

Mercredi 24 septembre 2025, le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, a annoncé que la frégate polyvalente se dirigeait vers les navires attaqués, après concertation avec la Première ministre Giorgia Meloni. « Cette opération vise à assurer l’assistance et la sécurité des navires humanitaires, sans intention militaire », a précisé Meloni depuis New York, où elle participe aux réunions de l’Assemblée générale des Nations Unies. Elle a également proposé de transférer les aides à Chypre ou au Patriarcat latin de Jérusalem pour réduire les risques immédiats.

Du côté israélien, le ministère des Affaires étrangères a rappelé son refus de laisser les navires entrer dans ce qu’il qualifie de « zone de combat active », suggérant un accostage à Ashkelon.

Ce positionnement a provoqué une vive réaction des députés italiens de l’opposition, notamment de la députée Stefania Ascari (mouvement 5 éEtoiles) qui a dénoncé au Parlement ce qu’elle a qualifié « d’attaques terroristes sur des navires humanitaires » et accusé Israël de cibler des militants pour empêcher l’acheminement de l’aide à un peuple affamé et sous le feu des bombardements.

Le coordinateur de la flottille, Wael Nawar, a indiqué que 11 navires avaient été visés pendant quatre heures par des drones et des bombes incendiaires, sans toutefois empêcher la reprise du voyage vers Gaza. Les militants appellent la communauté internationale et les citoyens à se mobiliser pour garantir la sécurité des participants et soutenir l’acheminement des aides.

Parallèlement, l’ONU et l’Union européenne ont condamné ces attaques. Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme a demandé une « enquête indépendante et transparente », tandis que la Commission européenne a insisté sur le respect de la liberté de navigation et du droit international. Amnesty International France a souligné le rôle crucial de la flottille pour faire face à la crise humanitaire à Gaza et a appelé les États à protéger ses participants.

Entre tensions parlementaires à Rome, condamnations internationales et mobilisation humanitaire, la flottille illustre une nouvelle confrontation diplomatique en Méditerranée. Elle pose une question cruciale : la communauté internationale saura-t-elle protéger ceux qui tentent d’apporter secours et assistance dans une région assiégée depuis plus de dix-huit ans ?

Mourad Benyahia

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