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La diplomatie algérienne à l’arrêt : quand le silence devient doctrine

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Mohcine Belabbas
Mohcine Belabbas

Ce n’est pas la cause sahraouie qui s’épuise, c’est la diplomatie algérienne qui s’y dissout.

Le 31 octobre 2025, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution qui consacre le plan d’autonomie marocain comme « base la plus crédible » pour une solution politique au Sahara occidental. Un basculement majeur, un tournant silencieux : pour la première fois, le principe d’autodétermination passe derrière le réalisme politique. Et à Alger, rien. Pas une déclaration, pas une initiative, pas une réaction. Le silence comme réponse. Le silence comme politique.

Dans le monde d’aujourd’hui, le silence n’est plus prudence, c’est capitulation.

La diplomatie algérienne, autrefois fière de son verbe et de son rôle, s’est enfermée dans un triptyque figé — la Palestine, le Sahara occidental, le Sahel — devenu le dernier refuge d’un pouvoir sans vision. Elle répète, mécaniquement, les mêmes formules, comme on récite un texte qu’on ne comprend plus.

La fidélité est devenue prétexte, la constance une mise en scène.

On ne défend plus des causes, on entretient des mythes.

Pendant que le Maroc transforme le dossier sahraoui en levier d’influence mondiale — alliances africaines, partenariats technologiques, diplomatie économique —, Alger parle encore comme si Bandung avait eu lieu hier. Le monde s’est déplacé, mais la diplomatie algérienne reste immobile, prisonnière d’un lexique héroïque et d’une peur panique du réel.

À Alger, la diplomatie ne s’exerce plus, elle s’exécute.

Le ministère des Affaires étrangères est devenu une salle d’attente : les ambassadeurs attendent des consignes, les communiqués attendent d’être signés, la parole attend d’être autorisée. Parler devient suspect, penser devient dangereux.

Ce mutisme n’est pas un accident : c’est une méthode.

On préfère ne rien dire que de risquer de déplaire. On confond neutralité et docilité, loyauté et soumission.

Et pendant que le monde se parle, l’Algérie s’écoute se taire.

Cette centralisation du pouvoir diplomatique, confisquée par la présidence, a détruit le ressort vital de toute politique étrangère : l’initiative.

Une diplomatie sans débat interne ne peut pas avoir de vision externe. Un État qui ne parle pas à ses citoyens ne saura jamais parler au monde.

Le déficit de légitimité intérieure a produit une politique étrangère d’apparat : protocole sans influence, posture sans stratégie, slogans sans portée.

Le Sahara occidental n’est pas le problème ; c’est la manière dont le pouvoir s’en sert.

Ce dossier, conçu à l’origine comme un combat pour la décolonisation, est devenu un instrument de conservation du pouvoir.

Celui-ci se présente comme le gardien de la légitimité internationale, mais il en a vidé le sens : défendre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes tout en refusant à son propre peuple la parole politique.

Le Sahara Occidental est devenu un miroir : figé, répétitif, incapable de réforme — comme le pouvoir qui s’y reconnaît.

La résolution du 31 octobre a redistribué les cartes. Le Maroc a avancé, l’Algérie a attendu.

Le premier a offert un plan, le second un silence.

Résultat : le rapport de forces s’est inversé, non pas parce que Rabat a changé d’idées, mais parce qu’Alger a cessé d’en avoir.

L’État algérien ne défend plus un principe ; il défend une posture.

Il ne protège plus une cause ; il protège une inertie.

Refonder la diplomatie algérienne, c’est d’abord rompre avec la peur du verbe. Ce n’est pas renier la Palestine ni le Sahara, mais les arracher à l’incantation.

Le monde ne se structure plus autour des slogans, mais des interdépendances : énergie verte, corridors africains, souveraineté numérique, sécurité alimentaire.

Les grandes puissances s’y positionnent, les émergents y investissent. L’Algérie, elle, continue d’invoquer sa légitimité historique comme on récite une prière d’un autre siècle.

Il faut redonner à la diplomatie algérienne son autonomie intellectuelle, à ses diplomates leur liberté, et à la politique étrangère sa cohérence avec les aspirations du peuple.

Un pays qui bâillonne sa société ne peut pas parler fort à l’international.

Un État qui confond la prudence et la peur, la continuité et l’immobilisme, ne sera jamais écouté.

L’Algérie ne manque pas de principes, elle manque de courage politique.

Elle ne manque pas d’histoire, elle manque de stratégie.

Et tant qu’elle fera du silence une doctrine, elle ne construira pas une diplomatie souveraine, mais un théâtre d’immobilisme.

Le monde avance avec ceux qui osent dire. L’Algérie, elle, s’écoute se taire — comme si le silence pouvait encore masquer l’effacement.

Mohcine Belabbas, ancien président du RCD

Tribune publiée par son auteur sur les réseaux sociaux

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Paris : « Auteurs en lumière », quand la littérature fait briller les voix des quartiers

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Auteurs en lumière

Un salon du livre pas comme les autres : à Paris, quatorze auteurs venus des périphéries et des mondes indépendants font résonner leurs mots dans un événement éphémère et solidaire.

Le 14 novembre 2025, un souffle nouveau traversera la scène littéraire parisienne. À l’initiative de Hamadi Guella et Souleymane Boël, en collaboration avec Calame Éditions et La Plume des Quartiers, naît un concept inédit : Auteurs en lumière, un salon du livre éphémère destiné à mettre en avant les voix souvent marginalisées du paysage littéraire français.

L’événement se tiendra de 18h30 à 21h30 au Baranoux, dans le 19e arrondissement de Paris. Trois heures d’un moment littéraire intense où se croiseront poésie, récits de vie, littérature jeunesse et chroniques sociales. L’objectif est clair : donner la parole à celles et ceux qui écrivent depuis les marges, les cités, les périphéries, loin des circuits habituels de la reconnaissance littéraire.

Cette première édition réunira quatorze auteurs venus d’horizons variés : Souleymane Boël, Hamadi Guella, Freddy Dzokanga, Zakaria Haroussi, Lönylia, Khamila Madi, Michel Rahal, Caesar Kinte, Jean-Marc Romuald, Salif Keita, Stéphanie Nzembeyo, Maroussia, Joel Franz Rosell, et Marilena Lica Masala, qui lira les poèmes du Palestinien Ziad Medoukh, poète de Gaza dont la parole résonne au-delà des frontières et des blessures.

Plus qu’un simple salon du livre, Auteurs en lumière se veut une scène littéraire vivante, un espace de rencontre où l’écrivain ne se contente pas d’exposer ses livres, mais partage ses convictions, sa mémoire et son rapport au monde. « Nous voulons donner à voir la richesse des parcours, la pluralité des expériences et la puissance des mots », explique Hamadi Guella, à l’origine du projet.

À travers cette initiative, Calame Éditions, maison d’édition à impact social basée à Rennes, confirme son engagement pour une édition écologique, inclusive et solidaire. Avec ses partenaires — La Plume des Quartiers, Bondy Fait Son Film et Arts TOP TV —, elle ambitionne d’installer dans la durée ce format éphémère : un salon itinérant, léger, ouvert à tous, où la littérature se vit comme un acte de partage et d’émancipation.

Le choix du lieu n’est pas anodin : le Baranoux, café culturel du nord-est parisien, symbolise cette volonté de proximité et de convivialité. Aucun protocole, aucune estrade : les auteurs et le public échangeront directement autour des livres, des mots, des émotions.

Dans un paysage culturel souvent dominé par les grandes maisons et les circuits médiatiques, Auteurs en lumière vient rappeler que la littérature ne se limite pas aux vitrines parisiennes, qu’elle peut surgir d’un quartier, d’une mémoire, d’un combat.

Ce rendez-vous annonce peut-être une nouvelle manière de penser la culture : accessible, engagée et ancrée dans le réel.

Djamal Guettala 

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Ligue 1 : Ilan Kebbal, le Fennec qui électrise le début de saison du Paris Football Club

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Ilan Kebbal
Ilan Kebbal

Auteur d’un but magnifique et d’une passe décisive face à Lyon lors de la 10e journée, Ilan Kebbal régale avec le PFC, promu cette saison. L’international algérien aura fort à faire samedi 1ᵉʳ novembre contre les Monégasques, qui pointent à la deuxième place du Championnat derrière le PSG.

Mercredi 28 octobre, le PFC a remonté trois buts à l’Olympique lyonnais pour arracher un nul (3-3) dans un stade Jean-Bouin en délire, à l’issue de la 10e journée du championnat de Ligue 1. Sous les yeux de Jürgen Klopp, le patron football de Red Bull, et de l’actionnaire majoritaire Antoine Arnault, le PFC tenait son match de référence depuis sa remontée dans l’élite.

En seconde période, Adama Camara a d’abord réduit le score à 3-1 d’une magnifique volée sur un ballon qui venait de derrière, le génial Ilan Kebbal a marqué d’une délicieuse frappe enroulée et Vincent Marchetti a égalisé d’une frappe contrée. « À 3-0, on aurait pu être sifflés dans certains stades, mais les supporters nous ont poussés. On est récompensés de notre seconde période, même si quand vous demanderez aux deux coachs, ils ne seront pas contents parce qu’il y a trois buts encaissés. Mais c’est une petite victoire aujourd’hui vu le 3-0, et la façon dont on est revenus », a souligné l’international algérien sur Ligue 1+. « Je me sens bien. Cette saison, j’ai eu une préparation complète, et quand j’enchaîne les matchs, je gagne en confiance », a-t-il aussi confié en zone mixte.

Un joueur atypique

« Je ne m’attendais pas à ce qu’il atteigne un tel niveau : pour moi, il est déjà parmi les 2-3 meilleurs joueurs de Ligue 1. Il a pris une nouvelle dimension. Je lui souhaite d’aller encore plus haut », estimait mi-octobre le milieu du Paris FC Maxime Lopez.

De l’ailier algérien du PFC, gaucher, dribbleur invétéré, on a surtout entendu des louanges depuis le début du championnat. « C’est un joueur atypique, qui ne plaît pas à tout le monde, mais il a un énorme talent, des qualités dont il n’a même pas conscience », s’était émerveillé l’entraîneur Stéphane Gilli après la performance de son joueur, auteur d’un doublé face à Metz pour le premier match de l’équipe au stade Jean-Bouin fin août. Il a aussi été désigné joueur du mois d’août de Ligue 1 avec trois buts inscrits et deux passes décisives. Ilan Kebbal pointe actuellement à la 6e place du classement des buteurs avec cinq réalisations en dix rencontres. Il compte aussi quatre passes décisives.

L’ancien joueur de Côte Bleue, entre Martigues et Marseille, 27 ans, a joué deux saisons complètes en L2 avec le Paris FC. Le milieu offensif s’est très rapidement imposé au sein club parisien. Avec cinq buts et sept passes décisives, Kebbal est l’un des principaux acteurs de la montée historique en Ligue 1 du Paris FC. « J’ai toujours eu un ballon dans les pieds, a confié le Marseillais. À 4 ou 5 ans, mon père m’a emmené en club et je n’ai jamais arrêté depuis ».

Passé par le centre de formation des Girondins de Bordeaux, Kebbal a également évolué en équipe nationale avec l’Algérie. Le 14 octobre dernier, il a joué son premier match avec les Fennecs en entrant en fin de rencontre lors des qualifications pour la Coupe du monde 2026 contre l’Ouganda.

RFI

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Arrestation et remise en liberté de Salima Melizi : une affaire qui interroge la justice

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Zineb Melizi
Zineb Melizi

L’arrestation puis la libération, moins de 24 heures plus tard, de l’écrivaine et éditrice Salima (Zineb) Melizi a provoqué un vif débat sur le fonctionnement de la justice.

Poursuivie à la suite d’une plainte déposée par Ibtissam Hamlaoui, présidente de l’Observatoire national de la société civile et du Croissant-Rouge algérien, pour un commentaire publié sur Facebook, la directrice des éditions Le XXIᵉ siècle a été brièvement placée en détention avant d’être relâchée. Une procédure qui interroge sur la place du droit et l’usage de la détention provisoire en Algérie.

Une procédure expéditive

Selon des juristes, Mme Melizi a été présentée dans le cadre d’une comparution immédiate, puis incarcérée avant toute audience, avant d’être remise en liberté le lendemain. Ce déroulement inhabituel a suscité des réactions dans le milieu juridique, certains y voyant le signe d’un recours abusif à la détention avant jugement.

« La présomption d’innocence n’a plus de sens »

Pour Me Abdellah Heboul, cette affaire révèle une dérive inquiétante. Il estime que l’article 44 de la Constitution, garantissant la présomption d’innocence, est vidé de son sens. « Le placement en détention est devenu la règle, non l’exception », déplore-t-il, avant d’appeler à l’ouverture d’une enquête pour comprendre comment une telle décision a pu être prise et annulée en si peu de temps.

« Les libertés ne sont pas un jeu »

De son côté, le juriste et ancien magistrat Habib Achi juge que « Mme Melizi n’avait pas sa place en prison ». Selon lui, un commentaire ou une opinion ne peuvent être traités comme un crime. Il fustige les magistrats qui cèdent à la pression et plaide pour une justice impartiale et indépendante, au service du citoyen, non du pouvoir. «Les libertés ne sont pas un jeu dans les mains de ceux qui souffrent du pouvoir », écrit-il, appelant à sanctionner tout abus d’autorité.

Un malaise institutionnel

Au-delà de ce cas, les réactions convergent sur un point : la détention provisoire est de plus en plus utilisée comme un réflexe judiciaire, alors qu’elle devrait rester exceptionnelle. Pour beaucoup, cette affaire illustre une justice à plusieurs vitesses, parfois influencée par des considérations extérieures. Une question : combien de personnes sont en détention provisoire pour leurs opinions ?

La libération rapide de Salima Melizi a évité une injustice prolongée, mais elle laisse ouverte la question du respect des libertés publiques et de la neutralité du système judiciaire.

Comme le résume Habib Achi : « La justice doit rester un symbole d’équité, non un instrument de règlement de comptes. »

Samia Naït Iqbal

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Bijoux royaux, bijoux de la République française

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Bijoux royaux.
Image par JamesDeMers de Pixabay

Cette chronique aurait pu être rédigée au lendemain du vol des bijoux du Louvre. Mais elle aurait été inopportune et peut-être mal interprétée.

Le sujet m’était immédiatement apparu car tout part de la mémoire d’une phrase du président François Mitterrand dans les premiers moments de son mandat.

Il avait reçu des chefs d’État dans la grande Galerie des Glaces du Château de Versailles pour une réception fastueuse. Le reproche qui lui avait été fait avait créé une grosse polémique. Effectivement, cela semblait tout à fait contraire aux idéaux d’un homme qui revendiquait le pouvoir au parti socialiste sur un programme de vaste changement social.

Et puis également cela avait choqué de voir la république honorer le lieu du pouvoir royal qui avait été l’une des causes des malheurs de la population depuis deux millénaires. Jeune étudiant dans mes dernières années, je faisais partie de ceux qui avaient été choqués.

Mais il faut parfois un petit rien pour vous convaincre de votre erreur. Ce fut par la réponse qu’avait donné François Mitterrand pour justifier son choix. « La république est dans ses meubles », avait-il rétorqué. Au-delà de la passion, de la colère et de l’incompréhension, j’avais trouvé dans cette phrase une justesse historique incontestable. Deux raisons en feront mon argumentation.

La première est que ces bijoux sont transmis par l’histoire à la république qui les avait payés chèrement. D’une part par les sacrifices humains de la Révolution française puis le long combat pour la république qui avait été immédiatement reniée après cette épisode glorieux. Puis d’autre part parce que l’État les avait achetés pour le compte du musée du Louvre. Ces bijoux sont bien l’appartenance de la république. Elle n’a pas à en avoir honte. Et cela, je le proclame pour toutes les républiques du monde. Mon exemple n’est que le fruit d’une actualité.

Pas plus que la république n’aurait de raison à avoir honte des fastes du Château de Versailles et de sa prestigieuse Galerie des Glaces. Elle doit montrer qu’elle n’est pas en guenille, pourquoi devrait-elle avoir honte de la splendeur qui est devenue la sienne en toute légitimité.

L’Algérie devrait-elle détruire les très beaux bâtiments de ses centre-villes construits dans l’architecture de la Troisième république ? C’est son patrimoine et nous sommes fiers de posséder ce qui nous remplit d’orgueil. Pourquoi les grandes villes algériennes devraient-elle se déposséder de ces patrimoines qu’elle a récupérés de son sang et de ses larmes ?

La seconde raison est corollaire à la première. Pourquoi ne rappelle-t-on pas, en cette occasion du vol des bijoux du Louvre, les extraordinaires compétences, manuelles et artistiques, des artisans qui ont honoré l’humanité au long de son histoire. En exemples, depuis les peintures rupestres, les vestiges archéologiques des grands monuments des civilisations et du talent dans l’art de la joaillerie, ce qui nous ramène aux fabuleux bijoux du XIXe siècle dérobés au Louvre. 

La référence diffusée par les médias a surtout concerné la valeur inestimable des bijoux et les personnalités de la noblesse qui en étaient les propriétaires. Ou cela a été le cas mais tellement en arrière-plan, à si bas bruit, que je ne m’en souviens pas.

Oui, toutes les républiques sont dans leurs meubles, palais et objets. Elles les ont produit par la peine des hommes, pas par l’oisiveté et la fortune insolente des pouvoirs royaux.

Bon, je peux assurer les lecteurs que je ne fais pas partie de la bande des voleurs recherchés. Mes cadeaux à ma tendre algéroise sont bien plus modestes en valeur pécuniaire mais tellement inestimables en leur amour. 

Boumediene Sid Lakhdar

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«Qqim a mm-is Uzzayri ! »… di tɣimit (« les assises ») n tmara !

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Mačči d awal kan : d adabu i yekkren, di 2025, akken ad yeg tuddsa n tmetti (organisation de la société civile), s tsertit-is, akken ad ddun Izzayriyen ɣef ufus-is, deg ubrid i yenjer netta. Zun d tikli n ḥed-tnin.

Tiɣimit tamezwarut iga-tt ussan-a di Tizi Wezzu  (1) !

Di tmuɣli-nneɣ, d tuɣalin srid ɣer iseggasen-nni iberkanen n 1970, di dewla n ukabar yiwen (parti unique) n FLN : anida ur zmiren sin Izzayriyen ad gen tiddukla, di yal annar, ma ur telli ddaw laânaya n FLN.

D abrid-nni i yuɣent uget n tmura, amur ameqqran deg-sent di Tefrikt, anida yal aɣerman/ amezdaɣ n tmurt, issefk ad yili deg ukabar n udabu akken ad yili d aɣarim/citoyen, i yal tamsalt (aɣerbaz, ixeddim, tafrent, sandika, tiddukla,…) :

  • Guinée : PDC (Parti Démocratique de Guiné), parti unique,  (Sékou Touré), 
  • Tanzanie : Tanu (Tanganyka African Union)  (Juius Nyéré), parti unique, adhésion obligatoire pour tout citoyen, 
  • Zambie (Kenneth Kaunda) UNIP (Unated Natiobal Independance Party), parti unique, adhésion obligatoire 
  • Cameroun (Ahmadou Ahidjo) UNC (Union nationale Camerounaise), parti unique, toute activité publique passait par le parti.
  • Zaïre (Mobotu), MPR (Mouvement Populaire de la Révolution) : tout citoyen est membre naturel du parti, de droit (adhésion automatique obligatoire). D nekwa i d takarta n ukabar, tebɣiḍ neɣ ur tebɣiḍ.
Di tmurt n Lezzayer, ɣas FLN ur issaweḍ ɣer tseddart-nni taneggarut n tmurt n Zaïre, maca yuli yiwet tseddart kan s ‘’usaḍuf 120’’ / "article 120" : yal Azzayri iteddun ad iṭṭef amkan n tamasit/responsabilité tameqqrant, di tedbelt neɣ di tezdit/société akken tebɣu tili, issefk ad yili d amaslaḍ/membre n FLN !

Ass-a, di 2025, deffir tedyannin izrin ɣef uqerru n uɣref azzayri : iseggasen n tegrest n tekmamt n S.M. (Sécurité militaire), sirk n « charte nationale » n 1976, tanekra deg uzzlen idammen di 1988 ideg mmuten d imeyyaten, ṭṭrad n irebraben imeṭṭurfan (FIS, AIS, GIA, GSPC…) mgal tamurt n Lezzayer di 199O-2000 i yeglan nnig n 250 000 yemdanen, nnger n Tefsut taberkant n 2001 deg mmuten nnig 125 n yemdanen, tanekra n Hirak n 2019 swayes usment tmura n ddunit s wudem-nni d-fkant tikliwin n  Izzayriyen deg ubrid n talwit, n tezdeg, n leqder… 

Ass-a, imsudsen/’’les stratèges’’ imaynuten n tmurt n Lezzayer zun snulfan-d abrid amaynut, « les assises de la société… », swayes ara seddun Izzayriyen « yiwen-deffir-wayeḍ » (2).

Mačči d abrid issuffuɣen.

Ma yella adabu yellan ass-a inwa s tkerkas akked tuqqna n Izzayriyen ara yessinef neɣ ara yeg afrag i uḥemmal n umussu n imeṭṭurfan inselmen (les islamistes), nezmer ad d-nini, d tazmert kan i yasen-ittak simal, d arekkel i yettrekkil tasertit n ddaw tmurt n imeṭṭurfan iteddun ad rren yal azzayri d axuni-nsen, mačči d aɣerman n tmurt. D win i d iswi n udabu yellan ass-a ?

Mačči s tsertit n tekmamt n yal win d-ineṭqen s leqder, n yal win yuran aḍris iweznen, n win d-isnernan tamussni s yedlisen (amedya n Koukou Editions, Tafat editions, …) (3), ara tqabel tmurt ayen n dir i d-iteddun ɣer sdat…

Timetti taɣermant/société civile d tagejdit n tmurt 

Di tmura igan azal i yiɣerman/citoyens n tmurt, d tilelli n yemdanen, d izerfan akken ad gen yal tuddsa, yal tiddukla i walan tessefk-asen di tmeddurt-nsen, i yesbedden tamurt. 

Di tmura irebḥen, d imelyan n yemdanen i iqeddcen yal ass di tdukliwin n yal annar. Maca, ur llin ddaw udabu, ur llin ddaw laânaya n udabu zun d iqeddacen-is, ur cudden deg ufus n temsulta n tmurt zun d « ixbarjiyen » !

Tadbelt/administration n tmurt tbedd-asen kan d afud, akken kan ad asen-tefk ayen issefken d tallalt, s tedrimt neɣ s wayen nniḍen (tizeɣwa, …), akken ad ddunt temsal akken iwata. Ayen i gant tdukliwin, d ayen d-ineɣsen di taẓayt i tedbelt.

D win id abrid i yessefken ad t-taɣ tmurt n Lezzayer. Ilmend deg ad tesɣim Izzayriyen zun d ixuniyen-is, s tiɣri n « Qqim a mm-is Uzzayri ! », issefk ad tger tiɣri-nni i tettraǧu tmurt acḥal, tin i yesmermzen yakan deg idurar :  

« Ekker a mmi-s Umaziɣ… ! ».

Aumer U Lamara 

Timerna / Notes :

1. Assises nationales de la société civile lancées à Tizi Ouzou :

2. Tadyant n 1970 : di yiwet tesnawit di Lezzayer, yiwen waâssas n inelmaden (maître d’internat) iteddu ad yawi sin inelmaden innuɣen, ɣer unemhal/proviseur n Tesnawit.

Inṭeq ɣur-sen s wurfan : « En rang deux pas deux, et avancez ! ». 

Tasertit n FLN tneṭṭeḍ !

3. Tiẓrigin Koukou Editions akked Tafat Editions ttwakksent diɣ di tmesrit n udlis, SILA 2025, di Lezzayer tamanaɣt, am akken teḍra di 2024 d 2023 :

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Saint-Denis : Samia Bensalem Ould Amara dénonce la stigmatisation des banlieues après les propos de Pierre-Jean Chalençon

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Samia Bensalem Ould Amara
Samia Bensalem Ould Amara

L’élue de Saint-Denis Samia Bensalem Ould Amara a vivement réagi aux propos tenus par Pierre-Jean Chalençon, ancien chroniqueur et collectionneur, à la suite du vol de bijoux au Louvre. Dans ses déclarations, ce dernier a laissé entendre que des habitants des banlieues seraient liés à ce type d’incident, un discours jugé par beaucoup comme stigmatisant et diffamatoire.

Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Samia Bensalem Ould Amara dénonce « des propos discriminatoires qui n’ont pas leur place dans le débat public ni dans notre société ». Elle rappelle que les habitants des quartiers populaires « sont, eux aussi, profondément attachés à leur patrimoine commun » et qu’ils partagent la même sensibilité que tous les Français face aux événements qui touchent la mémoire et l’histoire du pays.

Pour illustrer son propos, l’élue évoque l’émotion ressentie par de nombreux habitants des banlieues lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris, un événement qui a bouleversé la nation entière et rappelé l’importance de la protection du patrimoine. Elle souligne également l’exemple concret de Saint-Denis, où chaque jour des habitants observent la reconstruction de la flèche de la basilique, symbole fort d’un héritage historique et religieux partagé. « Nos quartiers ne sont pas détachés de la culture, de l’histoire ou de la beauté de ce pays. Ils en font partie, pleinement », insiste-t-elle.

Au-delà de la défense de la dignité des banlieues, Samia Bensalem Ould Amara lance un appel à l’unité nationale : « Il faut arrêter d’opposer la France des centres-villes à celle des banlieues. Nous partageons la même douleur quand notre patrimoine est atteint, et la même joie quand il renaît. » Elle rappelle ainsi que la culture et l’histoire sont des biens collectifs, partagés par tous les citoyens, quel que soit leur lieu de résidence.

La fin de son message, teintée d’humour et d’ironie, vise à déconstruire les clichés et à rappeler les réalités simples et populaires :

« Pierre-Jean Chalençon, pour ta culture générale, le couscous est le plat préféré des Français. »

Cette intervention a été largement saluée par plusieurs responsables locaux, marquant une reconnaissance de son message citoyen et de sa portée symbolique dans le débat public. Elle illustre également le rôle des élus dans la défense de la dignité des habitants des quartiers populaires et dans la lutte contre les stéréotypes qui continuent de diviser la société.

Par son message, Samia Bensalem Ould Amara rappelle que les habitants des banlieues participent pleinement à la vie culturelle et patrimoniale de la France. Elle met en lumière une France diverse, attachée à son histoire, à son patrimoine et à sa cohésion sociale, et dénonce tout discours qui tendrait à séparer ou à stigmatiser une partie de ses citoyens.

Djamal Guettala 

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Libération de l’écrivaine Zineb Mellizi après une brève détention provisoire 

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Zineb Melizi
Zineb Melizi libérée après avoir été placée sous mandat de dépôt jeudi dernier.

​L’écrivaine et éditrice algérienne, Zineb Melizi, également connue sous le nom de Salima (65 ans), a été libérée par les autorités judiciaires,  ce samedi, au lendemain de son placement en détention provisoire.

​L’ordre de son incarcération avait été prononcé le jeudi 30 octobre 2025 par le juge du tribunal de Bir Mourad Raïs, à Alger. Elle devait initialement être maintenue en détention jusqu’à son procès, reporté au jeudi 6 novembre 2025.

​Selon l’organisation de défense des droits humains « Choâa », l

La décision de libération est intervenue après sa comparution devant le tribunal dans le cadre de la procédure de comparution immédiate, ​selon l’organisation de défense des droits humains « Choâa » basée a Londres.

L’affaire fait suite à des accusations portées contre Mme Melizi en raison d’un commentaire publié sur Facebook.

​Ce commentaire visait l’inimitable ambitieuse Ibtissem Hamlaoui, la présidente de l’Observatoire national de la société civile et de la branche algérienne du Croissant-Rouge. L’écrivaine y aurait critiqué la responsable, soulevant des allégations de mauvaise conduite et de mauvaise gestion au sein des organisations qu’elle dirige.

​Suite à ce commentaire, les autorités judiciaires ont engagé des poursuites contre Zineb Melizi. Les charges retenues incluaient l’outrage à fonctionnaire public, la menace contre un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions officielles et le non-respect de convocations officielles.

​Mme Melizi avait été entendue une première fois le mercredi 29 octobre par la brigade de gendarmerie nationale de Bir Mourad Raïs pour être interrogée dans le cadre de l’enquête. 

Convoquée à nouveau le jeudi 30 octobre 2025, elle avait été placée en détention provisoire le jour même, avant d’être finalement libérée ce samedi.

La rédaction

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Deux éditrices incarcérées pour un commentaire sur  Ibtissam Hamlaoui : la déroutante judiciarisation de la parole en ligne

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L’écrivaine et éditrice Zineb Melizi
L’écrivaine et éditrice Zineb Melizi embastillée.

L’affaire qui agite ces derniers jours le petit monde de l’édition algérienne laisse perplexe.

Deux éditrices, connues dans le milieu culturel — la poétesse Saliha Mellizi, directrice des éditions Le XXIᵉ siècle ( épouse du journaliste et écrivain, Abdelaziz Gharmoul, critique envers le pouvoir) et Meriem Aziri, à la tête des éditions Erraed ont été placées sous mandat de dépôt à la prison de Koléa, sur décision du tribunal de Bir Mourad Raïs.

Leur tort ? Avoir commenté, sur Facebook, des publications au sujet de la présidente du Croissant-Rouge algérien et du Conseil national de la société civile, Mme Ibtissem Hamlaoui.

Les faits, rapportés par plusieurs sources judiciaires, remontent à l’été dernier. Sur les réseaux sociaux, des rumeurs avaient circulé au sujet de Mme Hamlaoui : retrait de passeport, interdiction de voyager, voire accusations de “collaboration”. Des informations démenties formellement par l’intéressée — qui, dans un entretien téléphonique accordé au journaliste, Abdelaali Mazghiche,  le 26 juillet dernier, avait qualifié ces allégations de “mensongères et malveillantes”.

Convaincues de la véracité de ces publications, les deux éditrices auraient relayé certains de ces contenus et ajouté quelques commentaires, que Mme Hamlaoui a interprétés comme une atteinte à son intégrité en tant que fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions. Une qualification pénale lourde, qui soulève bien des questions : comment une opinion exprimée sur une plateforme sociale, fût-elle maladroite ou mal informée, peut-elle relever du registre de “l’injure à un fonctionnaire” ?

L’audience est fixée au jeudi 6 novembre. Selon une source proche du dossier, Mme Hamlaoui aurait toutefois l’intention de retirer sa plainte, ouvrant la voie à une issue plus apaisée.

Au-delà de ce cas particulier, l’affaire interroge sur la judiciarisation croissante de la parole numérique dans un contexte où les frontières entre critique, opinion et diffamation deviennent floues. Peut-on encore s’exprimer librement sur les réseaux sociaux sans risquer la prison ? Et où commence, exactement, “l’atteinte à l’intégrité d’un fonctionnaire” ?

En attendant la décision du tribunal, une chose est sûre : cette affaire, aussi singulière que révélatrice, met en lumière la fragilité de l’expression publique,  en Algérie, à l’ère des réseaux sociaux — un espace où le simple partage d’une information erronée peut, soudain, prendre les allures d’un crime.

La rédaction

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Sahara occidental : l’Algérie s’abstient au vote du conseil de sécurité

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Amar Bendjama

L’Algérie n’a pas voté le projet de résolution portant renouvellement du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), estimant qu’il était en deçà des aspirations légitimes du peuple sahraoui, a affirmé le représentant permanent auprès des Nations Unies, Amar Bendjama.

Le projet de résolution proposé par les Etats-Unis au vote au Conseil de sécurité, vendredi, est « en deçà des attentes et des aspirations légitimes du peuple du Sahara occidental, représenté par le Front Polisario. Ce peuple qui, depuis plus de 50 ans, résiste pour avoir et, lui seul, son mot à dire sur son propre destin », a assuré M. Bendjama. 

« Mon pays n’a pas participé au vote sur ce projet de résolution (…) Par cette absence, et en toute responsabilité, l’Algérie a tenu à illustrer sa prise de distance avec un texte qui ne reflète pas fidèlement et qui ne reflète pas suffisamment la doctrine onusienne en matière de décolonisation », a-t-il expliqué.

 « C’est la mise en œuvre de cette doctrine qui a permis à de nombreuses nations d’être représentées ici parmi nous, à l’Organisation des Nations unies. Faut-il rappeler cette évidence ? « , a-t-il signalé. « La décision finale sur leur avenir ne peut et ne doit appartenir qu’aux peuples encore sous domination coloniale », a poursuivi M. Bendjama. 

Pour illustrer ses propos, le diplomate a lu une citation du 28e président des Etats-Unis, Woodrow Wilson, qui soutient que « les aspirations nationales (des peuples) doivent être respectées », faisant ainsi le parallèle avec le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination.

 « En tant que pays voisin des protagonistes au Sahara occidental, l’Algérie s’est engagée de bonne foi, et avec un esprit constructif, dans la négociation du texte qui nous a été proposé », a-t-il rappelé. 

Il a estimé que des améliorations ont été apportées au texte initial, puisqu’il rappelle « les paramètres fondamentaux d’une solution juste et durable au conflit du Sahara occidental » et « consacre le droit inaliénable du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination ». Il « engage (aussi) le Royaume du Maroc et le Front Polisario dans des négociations de bonne foi et sans conditions préalables, sous l’égide des Nations unies ».

Malgré cela, le texte « souffre encore d’insuffisances », a-t-il déploré. Le cadre « étriqué de la négociation proposée, qui met en avant une option par rapport aux autres, empêche la créativité et la flexibilité nécessaires de se déployer pour faire aboutir un accord librement consenti en application de la doctrine de l’ONU en matière de décolonisation », a affirmé M.Bendjama.

« De plus, ce texte organise un déséquilibre entre les deux parties en conflit en mettant l’accent seulement sur l’ambition territoriale de l’une et passant sous silence les aspirations de l’autre, en l’occurrence le peuple sahraoui qui revendique la liberté », a-t-il également relevé.  

« La preuve, ce texte ignore les propositions du Front Polisario, pourtant transmises tout récemment encore au Secrétaire général des Nations unies et au Conseil de Sécurité », précise le diplomate.

Le Front Polisario est « une partie au conflit et son opinion doit être entendue,sinon prise en considération », a-t-il martelé.  

M. Bendjama a indiqué, en outre, que le texte « suscite (…) des interrogations sérieuses et légitimes sur les fondements juridiques de ce cadre de négociation proposé pour le règlement du conflit du Sahara occidental. Imaginez que ce cadre soit reproduit dans d’autres zones de conflits, en Europe, aux Amériques, en Asie et en Afrique. C’est alors l’un des piliers principaux de l’édifice même de l’ordre international qui s’en trouvera dangereusement fissuré », a-t-il mis en garde.  

« Il nous aurait fallu, sans doute, un ultime effort. Un effort aussi nécessaire que déterminant, mais tout aussi, davantage de flexibilité, de créativité et de diplomatie, pour arriver à une conclusion heureuse de la négociation de cette résolution », a assuré le représentant de l’Algérie.
« Je déplore que le porteplume, malgré tous ses efforts, n’ait pas pu vaincre les résistances, vous savez tous lesquelles, pour apporter les modifications nécessaires et rendre le texte acceptable pour tous », a-t-il ajouté.

Il s’agit, dira-t-il encore, d’une « occasion ratée ». « Nous regrettons que l’initiative du Président Trump d’apporter la paix et la détente dans notre région, initiative qui a suscité intérêt et espoir, ne puisse prendre son envol convenablement avec le soutien actif de toutes les parties prenantes. En effet, cette résolution ne crée pas, pas encore, le momentum et les conditions nécessaires pour sa réussite. Une réussite où tout le monde est gagnant, qui ne laisse ni vainqueur, ni vaincu ». 

Il a fait remarquer, par ailleurs, qu’une « solution juste et durable ne saurait jaillir que du respect du droit inaliénable du peuple du Sahara occidental à disposer de lui-même. C’est le seul gage d’une paix véritable et d’une stabilité durable dans notre région ».

 M. Bendjama a souligné, enfin, que l’Algérie restait « fidèle au principe du règlement pacifique des différends », tout comme elle reste « fidèle aux objectifs et principes de la Charte des Nations unies ».

APS
  

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