2 avril 2025
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Profanation du drapeau amazigh à Tripoli : le Premier ministre condamne 

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Imazighen Libye

Les habitants, notables, militants et organisations de la société civile de la municipalité de Yefren ou Ifrane (une ville du nord-ouest de la Libye située dans le massif de Nefoussa, à environ 120 km au sud-ouest de la capitale Tripoli) ont exprimé leur vive condamnation après un acte de profanation du drapeau amazigh dans un quartier de Tripoli, ont rapporté des médias locaux. 

Cet incident, impliquant un groupe de citoyens parmi lesquels des membres des services de sécurité, a suscité une vague d’indignation et de colère au sein de la communauté amazighe et au-delà, selon les mêmes sources qui indiquent que cet acte est  perçu comme une tentative d’effacement de l’identité amazighe. 

Les représentants de Yefren ont dénoncé cet acte comme une tentative délibérée d’effacer l’identité amazighe et d’attiser la haine et la discorde entre les Libyens. « Cet acte odieux vise à effacer l’identité amazighe, à semer la haine et à attiser la discorde entre les Libyens », ont déclaré des notables et militants de la ville.

Ils ont rappelé que les Amazighs font partie intégrante de la Libye et que toute atteinte à leurs symboles culturels et historiques constitue une menace pour l’unité nationale et la coexistence pacifique entre les différentes composantes du pays.

Face à la gravité de l’incident, les habitants et représentants de Yefren ont exhorté les autorités compétentes à prendre des mesures immédiates. Ils ont demandé l’ouverture d’une enquête urgente afin d’identifier et d’appréhender les auteurs de cet acte, et leur traduction devant le ministère public.

« Nous appelons les autorités compétentes à ouvrir une enquête urgente, à appréhender les auteurs de cet acte odieux et à les traduire devant le ministère public, et à œuvrer pour garantir que de tels actes ne se reproduisent plus », insistent-ils.

Un test pour les autorités libyennes

L’incident de Tripoli constitue un véritable test pour les autorités libyennes, qui doivent démontrer leur engagement en faveur de la diversité et du respect des identités culturelles. Les Amazighs, présents en Libye depuis des millénaires ont joué un rôle essentiel dans l’histoire du pays. Pendant la révolte du peuple libyen de 2011, les Amazighs ont contribué de façon active dans les combats qui ont précipité la chute du  régime de Mouammar Kadhafi.

Le gouvernement libyen base a Tripoli condamne 

Le Gouvernement d’unité nationale libyen base à Tripoli a publié un communiqué dénonçant fermement l’agression contre le drapeau amazigh et réaffirmant son respect pour l’identité amazighe en tant que composante essentielle de la culture libyenne, a rapporté le media en ligne Libya Al Ahrar TV.

Le communiqué souligne la position claire du gouvernement contre toute tentative de porter atteinte à l’unité nationale ou de provoquer des tensions intercommunautaires.

Le gouvernement réaffirme l’engagement de l’État à protéger la diversité culturelle et à garantir le respect de l’identité amazighe et met en avant la nécessité de faire respecter la loi de manière équitable et sans discrimination.

Le Premier ministre, Abdelhamid Dbeibah, a ordonné l’ouverture d’une enquête et l’application de mesures juridiques strictes contre les auteurs de cet acte.

Samia Naït Iqbal

Enterrement de Félix Louis Colozzi : le commandant Azzedine tacle Tebboune

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Félix Louis Colozzi

Lors de la cérémonie d’enterrement du moudjahid Félix Louis Giro Collozzi, ce jeudi à Alger, le commandant Azzedine a laissé éclater sa colère face à une formulation jugée inappropriée dans le message de condoléances adressé par la présidence algérienne à la famille du défunt.

Félix Louis Giro Collozzi, militant anticolonialiste d’origine pied-noir, s’était engagé dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie, rejoignant les rangs de la Révolution dès son déclenchement. Décédé récemment à Paris, il a été inhumé au cimetière d’El Alia, dans le carré réservé aux personnalités historiques et militaires.

Dans son message de condoléances, Abdelmadjid Tebboune a salué la mémoire du défunt en ces termes : « À la famille du défunt Félix Louis Giro Collozzi, j’ai appris avec une profonde émotion le décès de l’ami de la Révolution, le regretté Collozzi Félix, qui a choisi, au lendemain du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération, de rejoindre ses rangs en tant que militant et moudjahid convaincu de la justesse de la lutte du peuple algérien contre la domination coloniale (…). »

Maladroite, la qualification par Tebboune de ce moudjahid qui a payé cher son engagement pour l’indépendance de l’Algérie de simple ami de la révolution est une véritable insulte à son sacrifice. Evidemment, dans la tête de Tebboune et ses conseillers, un communiste qui porte un nom étranger ne peut être un moudjahid.

Cette formulation n’a pas manqué de faire réagir le célèbre commandant Azzedine. Sans doute l’un des derniers grands baroudeurs de la Révolution.

Prenant la parole lors de la cérémonie, l’ancien commandant de la wilaya IV historique a exprimé avec émotion et indignation son refus de voir Félix Collozzi réduit au simple statut d’« ami » de la Révolution :

« Non, ce n’est pas un ami de l’Algérie. C’est un Algérien ! »

Ses paroles, empreintes de respect et de reconnaissance pour l’engagement sans faille du défunt, ont été saluées par de nombreux applaudissements, notamment de la part de la fille de Félix Collozzi, présente à l’enterrement.

Une indignation partagée sur les réseaux sociaux

Sur les réseaux sociaux, la déclaration du commandant Azzedine a suscité de nombreuses réactions. Plusieurs internautes ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une injustice envers les étrangers ayant combattu aux côtés du peuple algérien :

« Qualifier Félix Collozzi, un moudjahid et un patriote qui a pris les armes pour défendre son pays, de simple « ami » est un non-sens et une contre-vérité historique. »

 « Le commandant Azzedine a tout à fait raison ! Ces hommes et ces femmes d’origine étrangère qui ont sacrifié leur vie pour l’indépendance de l’Algérie sont des Algériens à part entière. Ils méritent la même reconnaissance que tous les autres moudjahidines. »

Ancien membre des Combattants de la libération (CDL), organisation militaire du Parti communiste algérien, puis valeureux combattant de l’Armée de libération nationale (ALN), Félix Colozzi avait obtenu la nationalité algérienne en reconnaissance de son engagement.

Son cercueil, recouvert du drapeau national, a été porté jusqu’à sa tombe avec les honneurs, témoignage ultime du respect et de la reconnaissance que lui vouait la nation algérienne.

Yacine K.

Attaf rencontre Lavrov à Johannesburg : une première depuis l’échec de l’Algérie à rejoindre les BRICS

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Attaf LAvrov

À l’occasion de la réunion ministérielle du G20 qui s’est tenue les 20 et 21 février à Johannesburg (Afrique du Sud), une rencontre entre le chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, et son homologue russe Sergueï Lavrov, a mis en lumière la solidité du partenariat stratégique entre l’Algérie et la Russie, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la communauté nationale résidant à l’étranger.

Toutefois, derrière ces échanges diplomatiques se cachent des défis majeurs qui mettent à l’épreuve cette relation, notamment après l’échec de l’Algérie à intégrer le Club des BRICS en août 2023.

On se souvient de la phrase assassine lâchée à l’époque par le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov. Le chef de la diplomatie russe, cité par l’agence Sputnik, a expliqué que le poids, l’autorité et la position d’un pays candidat sur la scène internationale ont été les principaux facteurs pris en considération. « Il est essentiel que nous agrandissions nos rangs avec ceux qui partagent notre vision commune », a précise le ministre russe des Affaires étrangères.

« Sur ces critères, les six pays dont les noms ont été annoncés aujourd’hui  répondent pleinement », a précisé Sergueï Lavrov dont la récente rencontre avec Ahmed Attaf à Johanesburg est la première avec un responsable algérien depuis  août 2023, date à laquelle Lavrov n’a pas mis les pieds en Algérie. 

 Et ce, malgré la multiplication des échanges de visites de responsables russes de haut niveau en Algérie. 

Un signe que cette phrase a dû fâcher les autorités algériennes contrariés  qu’elles devraient l’être de n’avoir  pas pu  intégrer  le Club des pays émergents pour renforcer la position du pays sur le plan diplomatique

Un partenariat stratégique à consolider

L’Algérie et la Russie entretiennent des liens historiques, renforcés par des accords de coopération économique et militaire. La réunion du comité mixte algéro-russe  en janvier dernier à Alger a témoigné de cette volonté de renforcer la coopération bilatérale, notamment dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures et du commerce.

Néanmoins, l’échec de l’Algérie à intégrer les BRICS,  un groupement qui regroupe les puissances émergentes, a constitué un revers pour la diplomatie algérienne. La Russie avait pourtant soutenu la candidature de l’Algérie, mais celle-ci n’a pas été retenue dans la première vague d’adhésion. Cet échec a ouvert des interrogations sur l’efficacité de la stratégie diplomatique algérienne et sur le véritable niveau d’engagement de ses alliés traditionnels, y compris Moscou.

Les enjeux économiques et la diversification des partenariats

L’Algérie cherche à diversifier ses partenariats économiques, longtemps dominés par la Russie et la Chine. La nécessité de moderniser son économie, de réduire sa dépendance aux hydrocarbures et d’attirer des investissements étrangers demeure une priorité. La Russie, de son côté, est confrontée à des sanctions occidentales qui compliquent ses relations économiques avec ses partenaires, y compris l’Algérie.

L’absence de l’Algérie dans les BRICS  limite également ses perspectives d’intégration dans les circuits économiques alternatifs, ce qui pourrait ralentir certains projets communs avec la Russie. En outre, Alger renforce ses relations avec d’autres acteurs tels que la Turquie, l’Inde, et les pays du Golfe, ce qui pourrait redéfinir les équilibres de ses alliances.

Les tensions géopolitiques et la politique étrangère algérienne

Sur le plan diplomatique, l’Algérie et la Russie partagent une convergence de vues sur plusieurs questions internationales, notamment la cause palestinienne  et la situation au Sahel.  La montée des tensions en Afrique de l’Ouest, avec la présence de groupes terroristes et l’instabilité politique, constitue une préoccupation majeure pour Alger et Moscou.

Cependant, la guerre en Ukraine a compliqué les positions de certains pays du Sud, dont l’Algérie, qui tente de maintenir une posture denon alignement.  Cette approche prudente pourrait affecter ses relations avec Moscou, qui attend un soutien plus marqué de la part de ses partenaires stratégiques.

Vers une nouvelle dynamique algéro-russe ?

Malgré les obstacles, Alger et Moscou semblent déterminés à renforcer leur coopération, notamment dans le domaine énergétique et militaire. L’Algérie continue d’acheter des armements russes et cherche à renforcer sa souveraineté industrielle avec le soutien de Moscou.

Toutefois, pour surmonter les défis actuels, l’Algérie devra repenser sa stratégie d’intégration régionale et internationale, en misant sur une diversification de ses partenariats et en renforçant son attractivité économique.

L’échec de l’adhésion aux BRICS n’est pas une fin en soi, mais il rappelle à l’Algérie que la construction d’un leadership économique et diplomatique exige une approche plus proactive et des alliances plus diversifiées. La relation avec la Russie, bien que stratégique, devra désormais s’inscrire dans une dynamique plus équilibrée pour répondre aux aspirations économiques et politiques d’Alger.

Samia Naït Iqbal

L’Algérie appelle à un effort commun pour relever les défis menaçant la stabilité de l’Afrique

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Ahmed Attaf
Ahmed Attaf fait montré d'une grave incapacité de comprendre les nouvelles donnes internationales

L’Algérie a salué l’initiative de l’Afrique du Sud visant à créer trois groupes de travail axés sur la croissance économique inclusive, la sécurité alimentaire et l’intelligence artificielle.

Lors de son intervention à la réunion ministérielle du G20 en Afrique du Sud, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a insisté sur la nécessité de réformes structurelles pour répondre aux défis auxquels sont confrontés les pays africains et en développement.

Dans une session consacrée à l’examen des objectifs du G20 pour 2025 et aux priorités de l’Afrique du Sud, il a souligné qu’une telle initiative pourrait donner un nouvel élan à la coopération internationale, la rendant plus efficace et significative.

Trois priorités stratégiques pour l’Afrique

Ahmed Attaf a identifié trois axes majeurs qui méritent, selon lui, une attention particulière :

Réforme des institutions financières et monétaires internationales

Il a insisté sur la nécessité d’adapter ces institutions aux réalités contemporaines et aux défis pressants des pays en développement, en particulier en Afrique.

Résolution de la crise de la dette en Afrique

Face à une détresse financière croissante, au changement climatique, à l’insécurité alimentaire et aux conflits, le ministre a appelé à un soutien fort du G20 pour aider l’Afrique à faire face à ces crises.

Respect des engagements internationaux envers l’Afrique

Il a souligné l’importance de renforcer les financements, les partenariats et le transfert de technologies pour accélérer la réalisation des objectifs de développement durable et des ambitions de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Une Afrique tournée vers l’avenir

Ahmed Attaf a également insisté sur la nécessité pour l’Afrique de ne pas rester à la traîne des grandes révolutions technologiques, notamment dans les domaines de la transition énergétique, de la numérisation et de l’intelligence artificielle.

L’Algérie a réaffirmé son plein soutien aux priorités définies par le président Cyril Ramaphosa, saluant l’engagement constant de l’Afrique du Sud en faveur des intérêts et ambitions du continent.

La rédaction

Immigration clandestine : arrestation de 16 personnes à Mostaganem

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L’unité de lutte contre la contrebande et la traite des êtres humains de la sûreté de la wilaya de Mostaganem, en collaboration avec les garde-côtes, a récemment déjoué une tentative de migration irrégulière par voie maritime. Cette opération a conduit à l’arrestation de 16 personnes impliquées dans un réseau organisé d’immigration clandestine.

Selon un communiqué publié sur la plateforme de réseautage social Facebook, les services de police judiciaire de Mostaganem ont  saisi une embarcation, divers équipements utilisés pour la traversée illégale, ainsi qu’une somme d’argent.

Cette intervention s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les réseaux criminels spécialisés dans le trafic de migrants, précise la sûreté de wilaya de Mostaganem. Les suspects seront présentés devant la justice pour répondre de leurs actes.

Lutte contre la migration clandestine : quel sens donner aux récentes interventions des autorités ?

Cependant, ces opérations répétées soulèvent plusieurs interrogations. Assiste-t-on à une réelle volonté des autorités algériennes de mettre un terme à l’immigration clandestine, ou s’agit-il principalement d’une réponse à la pression exercée par les pays d’accueil, notamment ceux de l’Union européenne ? Ces derniers, confrontés à un afflux constant de migrants, multiplient les accords avec les pays de transit pour freiner les départs.

L’Algérie, de par sa position géographique, est un point de départ clé pour de nombreux candidats à l’exil. La multiplication des interventions policières et maritimes ces derniers mois traduit-elle une politique de fermeté à long terme, ou simplement une stratégie de coopération avec les partenaires européens ?

Dans un contexte où la question migratoire est au cœur des tensions diplomatiques, il est légitime de se demander si ces opérations visent réellement à endiguer le phénomène ou si elles sont dictées par des enjeux internationaux plus larges.

Samia Naït Iqbal

Arrestation de Fethi Ghares et son épouse : un harcèlement déguisé en « erreur » policière

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Fethi Ghares et son épouse
Fethi Ghares et son épouse

Les services de sécurité ont arrêté, puis libéré après plusieurs heures de détention, le coordinateur du Mouvement démocratique et social (MDS. suspendu par les autorités), Fethi Ghares, et son épouse, la militante Messaouda Cheballah.

Officiellement, la police a justifié cette arrestation par une « fausse dénonciation », s’excusant par la suite pour cette prétendue erreur. Mais derrière cette explication, tout laisse penser à un acharnement systématique contre les opposants politiques et à une nouvelle atteinte aux libertés publiques

Une « erreur » qui en dit long

Le couple a été interpellé alors qu’il rentrait à pied du tribunal de Bainem, où il avait signé des procédures de surveillance judiciaire toujours en vigueur. Selon Messaouda Cheballah, qui s’est exprimée sur Facebook, des policiers en civil ont tenté de les arrêter de manière brutale et arbitraire, sans motif apparent. Ce n’est qu’après plus de trois heures de détention au commissariat de Bab El Oued que la police a finalement relâché les deux militants, en présentant des excuses sous prétexte qu’ils avaient reçu de fausses informations les accusant d’avoir filmé une vidéo à la sortie du tribunal.

Cette justification apparaît comme une simple manœuvre pour masquer une répression politique évidente. Car il ne s’agit pas d’un incident isolé : Fethi Gheras et son épouse ont déjà été visés par des poursuites judiciaires et condamnés dans une affaire liée à l’obstruction des dernières élections présidentielles. Leur arrestation récurrente et l’acharnement dont ils font l’objet traduisent une volonté de museler toute voix dissidente.

  • Une répression qui ne dit pas son nom

Ce nouvel épisode illustre une pratique de plus en plus courante : la persécution des opposants sous couvert de « malentendus » ou d’ »erreurs ». Derrière les excuses de la police, c’est en réalité un climat d’intimidation et de harcèlement politique qui se met en place. Le simple fait que les forces de sécurité puissent arrêter arbitrairement des militants, les détenir sans justification valable, puis se rétracter en prétendant avoir agi sur la base de « fausses informations » démontre l’absence totale de garanties pour les libertés fondamentales.

Par ailleurs, le président Abdelmadjid Tebboune lui-même a désigné Fethi Ghares comme l’un des responsables de l’ »obstruction » du processus électoral, exigeant symboliquement un dinar de compensation pour le « préjudice subi ». Un geste qui en dit long sur la volonté du pouvoir de réduire au silence les figures de l’opposition.

Quand l’erreur devient un outil de répression

Plutôt qu’une simple méprise, cette arrestation et les excuses qui l’ont suivie sont une énième démonstration de la manière dont les forces de sécurité sont utilisées pour restreindre l’espace politique et intimider les militants. Dans un pays où les arrestations arbitraires deviennent monnaie courante, où les opposants sont constamment sous pression et où la liberté d’expression est menacée, parler d’ »erreur » policière relève de l’hypocrisie.

Il ne s’agit pas d’un cas isolé, mais bien d’un système organisé visant à faire taire ceux qui osent défier l’ordre établi. Fathi Ghares et Messaouda Cheballah, comme tant d’autres, en paient le prix.

Samia Naït Iqbal

6e anniversaire du Hirak : tension maximale et surveillance accrue

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Le Hirak
Le Hirak a nourri le rêve de changement pacifique du régime

À l’approche du sixième anniversaire du Hirak, les autorités algériennes ont renforcé la répression et multiplié les arrestations visant les militants et défenseurs des droits humains.

Le 22 février fait toujours craindre le pire pour le regime. Aussi, les limiers de la surveillance sont sur les dents. Ces derniers jours, plusieurs arrestations arbitraires ont été constatées, entraînant le report de certains événements. Cette montée en tension suscite l’inquiétude des observateurs et alimente les craintes d’un durcissement du pouvoir à l’encontre des voix dissidentes.

Fethi Ghares violenté  

La militante du Mouvement Démocratique et Social (MDS), parti suspendu par les autorités algériennes, Messaouda Cheballah, épouse du chef du parti Fethi Ghares, a dénoncé, via les réseaux sociaux, une violente interpellation menée par des policiers en tenue civile alors qu’elle rentrait du tribunal de Bab El Oued (Bainem) avec son mari.

Selon son témoignage, l’incident s’est produit à Raïs Hamidou, où un groupe d’hommes a tenté de maîtriser Fethi Ghares et de l’embarquer de force dans deux véhicules, une Clio et une Nissan. Sans aucune identification ni explication sur les motifs de leur interpellation, les policiers en civil « ont fait usage de violences et de propos insultants à leur encontre ».

Messaouda Cheballah a souligné l’absence totale de respect des droits fondamentaux et « des traditions algériennes ». Seule femme parmi les policiers présents, elle a dû faire face, avec son mari, à des insultes, des menaces et un traitement dégradant. Selon elle, Fethi Ghares a été menotté et a subi des coups, y compris au visage.

Arrestation de l’activiste Ali Fadel à Annaba 

Ali Fadel, ancien détenu d’opinion, a été arrêté le 17 février à Annaba. Il est actuellement en garde à vue et devrait comparaître devant le parquet. L’activiste et ancien détenu d’opinion Ali Fadel a été arrêté hier lundi 17 février 2025, à la wilaya d’Annaba.

Selon des sources locales, l’activiste a été placé en garde à vue en attendant sa présentation devant le parquet du tribunal. Selon sa famille, il sera présenté cet après-midi devant le parquet du tribunal d’El-Mhafer, dans la même wilaya.

Ihsane El Kadi interrogé puis relâché 

Le journaliste et ex-détenu d’opinion Ihsane El Kadi a été interrogé par les services de la sécurité avant d’être relâché le 19 février. L’interrogatoire aurait porté sur l’anniversaire du mouvement du 22 février 2019. Selon ses proches, l’interrogatoire a tourné autour du sixième anniversaire de la révolution pacifique du 22 février 2019.

Ihsane El Kadi a été libéré après 22 mois de prison, après avoir bénéficié le 30 octobre 2024 d’une mesure de grâce du Chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune. Par cette énième arrestation, le régime entend montrer qu’il  est étroitement surveillé et peut à tout moment le renvoyer derrière les barreaux.  

Répression des résidents en médecine : des cas alarmants 

Deux résidents en médecine engagés dans le mouvement de grève entamé depuis décembre fait face à un traitement méprisant de la part des autorités. Deux membres du collectif sont condamnés.

·     Aissani Mohamed Souleymane, condamné à un an de prison ferme à Annaba.

·     Dr. Charaf-Eddine Talhawi, coordinateur des médecins résidents grévistes, maintenu en détention à Tlemcen. Des ONG appellent à leur libération immédiate.

Taher Tamim : trois ans de prison requis 

Le militant Taher Tamim risque trois ans de prison et une lourde amende. Le verdict sera rendu le 24 février. Le militant et ancien détenu d’opinion Abtaher Tamim a comparu, lundi 17 février 2025, devant le tribunal d’Aïn El Hammam, à la wilaya de Tizi Ouzou. Lors de l’audience, le parquet a requis une peine de trois ans de prison ferme ainsi qu’une amende de 300 000 DA. Le verdict sera rendu le 24 février 2025.

Le militant est poursuivi selon son avocate, Me Samira Deioueche pour « diffusion et promotion de fausses nouvelles et de propos malveillants portant atteinte à la sécurité publique et à l’ordre public ».

Condamnation d’Abla Guemari : une injustice de plus 

Abla Guemari, militante emprisonnée pour « apologie du terrorisme », a été condamnée à trois ans de prison, dont deux ans fermes. Son arrestation en septembre 2024 avait déjà suscité l’indignation. La détenue d’opinion Drama Abla, Alias Abla Guemari, a été condamnée dimanche 16 février 2025, à trois ans de prison, dont deux ans de prison ferme et un an de prison avec sursis, par la Cour de la wilaya de Ouargla.

L’activiste incarcérée, a été condamné à 3 ans de prison ferme assortie d’une amande de 300 milles DA, par le tribunal de Ouargla, le 6 janvier 2025. Lors de son procès qui a eu lieu le 30 décembre dernier, le procureur de la république avait requis à son encontre 3 ans de prison ferme et une amende de 50 milles DA.

Arrêtée par des éléments de la police sur son lieu de travail le 27 septembre 2024, Abla Guemari est accusée « d’apologie du terrorisme » pour avoir dénoncé la situation de précarité et de misère dans la région du sud du pays. Le juge d’instruction du tribunal de la ville de Touggourt avait ordonné de transformer son contrôle judiciaire en détention préventive.

Le procès de l’universtaire Mira Mokhnache reporté

La Cour d’Alger a reporté le procès de l’universitaire Mira Moknache et ses co-accusés à la prochaine session criminelle.

Mira Moknache est poursuivie dans ce dossier en compagnie de huit militants et activistes pour des accusations en lien avec le « terrorisme » sur la base de l’article 87bis du code pénal.

Lors de leurs procès en première instance, le tribunal criminel de Dar El Beida avait prononcé l’acquittement de Mira Moknache, de Larbi Yahioune, de Nadir Chelbabi et de Arezki Hidja.

Le même tribunal a acquitté Hamza Benzrara, Mourad Miche, Djamel Didi, et Nacer Boukhari de l’accusation d’ »appartenance à une organisation terroriste. Il les a cependant condamné pour « apologie d’actes terroristes » à deux ans de prison ferme et une amende de 200 000 dinars chacun. Tous les quatre étaient en détention préventive.

Par ailleurs, deux autres accusés, qui se retrouvent à l’étranger, à savoir Souraya Sough et Menissa Kessi, ont été condamnés par contumace à dix ans d’emprisonnement.

Projet de loi sur les partis politiques en Algérie : une menace pour le pluralisme 

Le gouvernement algérien présente un avant-projet de loi sur les partis politiques qui suscite de vives réactions au sein de l’opposition. Parmi les mesures contestées :

·     Obligation d’une représentation dans une trentaine de wilayas pour les congressistes.

·     Intégration imposée d’une proportion de jeunes et de femmes dans les structures des partis.

·     Mandats limités à cinq ans, renouvelables une seule fois.

·     Dissolution des partis n’ayant pas présenté de candidats à deux élections successives.

·     Interdiction de l’usage de langues étrangères dans les activités partisanes.

Face à ces restrictions, l’opposition s’inquiète et dénonce. Le Parti des travailleurs parle d’une « caporalisation de l’activité politique » et le RCD d’un « effacement de la vie partisane ». 

La rédaction avec Riposte Internationale

Usine de dessalement d’eau de mer d’Oran : un approvisionnement escompté de 3 millions de personnes 

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Tebboune à Oran

Le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a effectué une visite de travail à Oran ce jeudi où il a inauguré la plus grande usine de dessalement d’eau de mer du pays, située à Ras El Abyad – Aïn El Karma.

L’infrastructure, la plus grande du pays, devra répondre aux besoins en AEP des populations de plusieurs régions de  l’ouest du pays. Une région particulièrement névralgique en matière d’approvisionnement en eau potable.

D’une capacité de 300 000 mètres cubes d’eau par jour, cette usine ambitionne d’approvisionner progressivement six wilayas de l’Ouest du pays, avec un démarrage immédiat de la distribution d’eau potable à Oran. 

La gestion de cette distribution, permettant ainsi d’améliorer l’accès à l’eau pour des millions de citoyens est confiée à l’Algérienne  des eaux.

Pour Abdelmadjid Tebboune, il s’agit d’un défi relevé avec succès, saluant  la rapidité et l’efficacité de sa réalisation. « Grâce à la volonté des hommes, du plus simple ouvrier au plus haut cadre, le défi a été relevé », a-t-il déclaré avec fierté.

Un enjeu vital pour la sécurité hydrique

Face au stress hydrique croissant, l’Algérie mise de plus en plus sur le dessalement d’eau de mer pour garantir une autosuffisance en eau potable. L’inauguration de cette usine s’inscrit dans une stratégie nationale ambitieuse, visant à sécuriser l’approvisionnement en eau, notamment dans les zones les plus touchées par la sécheresse, indique-t-on.

Le littoral de l’Algérie compte 23 stations de dessalement d’eau de mer réparties sur les 14 wilayas côtières qui relèvent du Ministère des Ressources en Eau (MRE). Elles fournissent 18 % de l’eau consommée dans le pays et alimente 6 millions de personnes avec un volume de 2,6 millions m3/jour.

Le 1er avril 2024, dans une interview à la radio chaine 1, le PDG de la Compagnie algérienne de l’énergie (AEC), Mohamed Boutabba, a estimé que le taux de couverture des besoins en eau du pays par les stations de dessalement pourrait passer de 18% à 42 % fin 2024 grâce à la mise en service de cinq nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer, dont les travaux de réalisation dépasse les 50%2. Une seconde phase débutera en 2025 avec le début de la construction de sept nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer pour une mise en service en 2030, augmentant ainsi la contribution du secteur à 60 % de l’eau consommée dans le pays3.

Une Agence nationale de dessalement de l’eau (ANDE) est créée en mars 2023 avec pour mission principale « de réaliser, d’exploiter et d’assurer la maintenance des stations de dessalement de l’eau et des infrastructures et équipements y afférents ».

Le 23 avril 2024, le ministre algérien des Mines et de l’Énergie a annoncé sa volonté d’exploiter le sel provenant du dessalement de l’eau de mer par le biais de l’Entreprise nationale des sels (Enasel), filiale du groupe industriel public Sonarem.

Samia Naït Iqbal

Algérie 2025, 6e année du Hirak : « la France et l’Europe seront-elles enfin solidaires » ?

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Hirak

Au cours de la première année du Hirak, le chercheur Thomas Serres, dans une tribune publiée dans Le Monde le 30 septembre 2019[1], a souligné la responsabilité de la France et de l’Europe dans le soutien apporté au régime algérien, notamment en formant et en équipant son appareil répressif. Il a ainsi appelé à une solidarité envers le peuple algérien, rappelant que les manifestants du Hirak aspiraient à vivre dignement dans leur propre pays.

Le Hirak représentait un espoir face à la « non-vie » imposée par le régime. Cependant, la France et l’Europe, au moment où le peuple algérien avait besoin de soutien, sont restées complices d’un régime qui a réprimé et étouffé la vie politique.

Le système contesté massivement par les Algériens le 22 février 2019 est toujours en place. Ce système a, à deux reprises, confisqué aux Algériens leurs luttes pour la libération : d’abord en 1962, lors de l’indépendance, puis le 12 décembre 2019, en détournant le Hirak.

En 1962, le pouvoir algérien, centré sur l’armée des Frontières, a imposé sa volonté par la force. Au fil des décennies, souffrant d’un déficit de légitimité, ce pouvoir s’est fragmenté en clans rivaux, signe de la déliquescence de l’État, ce qui a conduit à le qualifier, lors du Hirak, de régime militaire mafieux [2].

En confisquant le Hirak le 12 décembre 2019 en imposant un homme du système, en l’occurrence Abdelmadjid Tebboune, alors que le peuple réclamait à nouveau son indépendance [3], ce système a révélé sa véritable nature : un système antinational [4].

Le Hirak, mouvement populaire, pacifique et exemplaire, a démontré que le peuple algérien est plus mature et conscient que sa classe politique. Malgré la répression du régime qui qualifie les opposants de traîtres et pratique la terreur judiciaire avec l’article 87 bis du Code pénal, le Hirak continue de revendiquer le changement du régime. La façade civile n’est qu’un leurre et la prise de décision reste une énigme en Algérie. Le pays est dirigé par des pouvoirs rivaux et mafieux, dont le seul dénominateur commun est le mépris du peuple et son asservissement.

Le pouvoir n’a jamais été aussi ébranlé qu’aujourd’hui.

Le Hirak l’a rendu vulnérable, provoquant une guerre fratricide entre les clans, illustrée par la mort du chef d’état-major Gaïd Salah en décembre 2019 et de son entourage. C’est pourquoi le régime a tout verrouillé. Réellement aux abois, avec un front intérieur fragile, symbolisé par les slogans « je ne suis pas satisfait » et « je suis avec mon pays », qui illustrent la fracture sociale et la peur du régime et isolé sur la scène internationale, le pouvoir joue sa survie.

La seule carte qui lui reste est la surenchère nationaliste. Pour masquer son échec politique et économique interne, il brandit le spectre d’une Algérie assiégée par des ennemis traditionnels : la France, les opposants et le Maroc.

La France et l’Europe sont devenues le théâtre où le pouvoir algérien cherche à se maintenir, en actionnant ses relais, en menaçant les opposants à travers des activistes-influenceurs et s’invite avec fracas dans les débats et les paysages politiques français et européen.

La résolution du Parlement européen du 23 janvier 2025, condamnant le pouvoir algérien amorce-t-elle une nouvelle politique ? L’Europe sera-t-elle enfin solidaire du peuple algérien ?

Le Hirak entame sa sixième année le 22 février 2025. Le système, en imposant Tebboune a voulu assigner au Hirak un changement clanique ; mais la véritable aspiration du Hirak reste le changement du système, donc reconquérir l’indépendance confisquée au peuple algérien en 1962.

Les Algériens en ont assez. Assez d’un système opaque. Assez d’un système oppressif et liberticide. Assez d’un système criminel, corrompu et corrupteur. Assez du slogan fallacieux de l’Algérie nouvelle. Ce régime, en falsifiant l’histoire de la guerre de libération a trompé le peuple et l’a trahi. En instrumentalisant la sympathie internationale pour les souffrances endurées par l’Algérie pour arracher son indépendance, il a fini par défigurer l’Algérie et les Algériens.

Le pouvoir a peur du Hirak. Il sait maintenant qu’il est sous surveillance et ne peut plus réprimer comme avant. Hélas, le visa pour la France continue de représenter un projet de vie pour de nombreux Algériens. En plus d’être une menace pour l’intégrité territoriale de l’Algérie et pour la cohésion sociale des Algériens, ce pouvoir, à travers ses relais, représente une menace pour les opposants algériens se trouvant sur le sol auropéen.

Être solidaire du Hirak, c’est venir en aide à un peuple victime de la « hogra [5] » (mépris et injustice) et c’est aussi mettre définitivement fin à la guerre d’Algérie, afin que les peuples algérien et français puissent entreprendre une nouvelle histoire ensemble.

Continuer à être complice du régime, c’est tourner le dos aux aspirations légitimes du peuple du Hirak qui veut vivre dignement chez lui, continuer à subir les contradictions permanentes du régime, les conséquences de l’émigration illégale et être témoin de son effondrement futur.

L’existence de l’Algérie est en question. L’heure est grave. Nous sommes dans l’urgence.

La mission de notre génération (celle du 22 février 2019) est de sauver l’Algérie de ce système. Un véritable sursaut populaire est nécessaire. Aux Algériens de se poser la seule question qui vaille : qu’as-tu fait à ton frère ? Qu’a fait l’Algérien du Système de l’Algérie et de son frère l’Algérien du peuple ?  Sur le colonialisme, il existe toute une littérature, principalement écrite par les Français eux-mêmes.

Mahmoud Senadji (Algérie du Peuple)

 Notes

[1] Thomas Serres, Algérie : « l’Europe et la France seront complices ou solidaires », le Monde, 29 septembre 2019.

[2] Il faut reconnaître que l’ensemble des analystes n’ont jamais pu trouver un qualifiant adéquat au système politique algérien, le Hirak, si : Moukhabarat irhabiya, tasquout Al mafia al askaria (Les Renseignements terroristes, à bas la mafia militaire).

 [3] Le 5 juillet 2019, au centre d’Alger, pour la deuxième fois dans son histoire, les Algériens ont scandé : «  Le peuple veut l’Indépendance ».

[4] Mouloud Hamrouche, Le système algérien est antinational, El Watan, le 4 septembre 2019

 [5] La Hogra (sentiment d’injustice et de mépris) concept sociologique qui résume la relation entre le pouvoir et le peuple. Par ce concept, le peuple revendique son statut de victime.

Ligue 1 Mobilis : le MCO respire, match nul dans le derby kabyle

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MCO

Le MC Oran a renoué avec la victoire, en battant dans le derby de l’Ouest à domicile l’ES Mostaganem (1-0), alors que le derby kabyle Olympique Akbou – JS Kabylie n’a pas connu de vainqueur (0-0), à l’occasion de la suite de la 17e journée de la Ligue 1 Mobilis, devant se poursuivre jeudi.

Dans un stade Miloud-Hadefi qui sonnait vide, huis clos oblige, le MCO est parvenu à mettre fin à une mauvaise série de trois revers de rang, en arrachant une précieuse victoire face à l’ESM, qui continue de végéter dans les profondeurs du tableau.

Aziz Moulay a surgi à la 25e minute pour inscrire l’unique but de la partie, d’un tir en pleine surface. Les deux équipes ont terminé la partie à dix, après l’expulsion, en fin de match, d’un joueur de chaque équipe.

A l’issue de cette victoire, le club oranais remonte à la 9e place, en compagnie de l’ES Sétif et du MC El-Bayadh, avec 21 points chacun, alors que l’Espérance est toujours relégable (15e, 14 pts).

Au stade de l’Unité maghrébine de Béjaïa, l’Olympique Akbou et la JS Kabylie se sont séparés sur un score vierge (0-0), dans un derby qui n’a pas tenu ses promesses.

Les «Canaris» alignent un quatrième match sans victoire, toutes compétitions confondues, en dépit du changement opéré à la barre technique, avec l’arrivée de l’Allemand Josef Zinnbauer, en remplacement d’Abdelhak Benchikha.

La JSK, qui restait sur une défaite en déplacement face au MC Alger (3-2), a raté l’occasion de réduire l’écart avec le trio de tête. De son côté, l’O. Akbou, reste toujours invaincu depuis l’arrivée de l’entraîneur français, Denis Lavagne.

L’USB se complique l’existence

Dans la course au maintien, l’USB continue de s’enfoncer, en alignant un 12e match de suite sans victoire en championnat, cette fois-ci à la maison face au MC El-Bayadh (0-0).

Un résultat qui met les gars des «Ziban» dans une situation inconfortable dans l’optique du maintien. En revanche, le MCEB confirme son redressement, en enchaînant un cinquième match sans défaite, toutes compétitions confondues.

En ouverture de cette journée, mardi, l’USM Alger a rejoint a provisoirement le CR Belouizdad à la position de dauphin, en battant à domicile le NC Magra (2-0), tandis que le CS Constantine a raté l’occasion de rejoindre le «Big Four», en concédant un nul amer face à l’ASO Chlef (2-2).

Sous la conduite du nouvel entraîneur brésilien, Marcos Paqueta, l’USMA a dominé les débats en ouvrant le score sur une tête du Congolais Likonza (38e), avant de se mettre à l’abri en seconde période, grâce à sa nouvelle recrue hivernale Merghem (59e).

A Constantine, le CSC a concédé un nul, au goût d’une défaite, face à une équipe chélifienne qui n’a rien lâché. L’ASO, qui confirme son réveil quelques jours après son succès à domicile face au Paradou AC (2-0), réalise une bonne opération en s’emparant de la sixième place.

De son côté, l’USM Khenchela continue de manger son pain noir, en essuyant une sévère, et inattendue défaite, à domicile face la JS Saoura (1-3). Il s’agit du troisième revers «at-home» pour les «Siskaoua», depuis le début de la saison, après ceux face au MC Alger (0-1/ 5e journée) et l’ES Sétif (2-3/ 12e journée).

Grâce à cette première victoire à l’extérieur, la JSS remonte à la 8e position (22 pts). En revanche, la nouvelle défaite concédée par l’USMK n’a pas été sans conséquences, puisque l’entraîneur khencheli, Chérif Hadjar, a annoncé sa démission à l’issue de la partie.

La 17e journée se poursuivra jeudi avec au menu l’affiche ES Sétif-CR Belouizdad (16h45), à huis clos. Un succès du Chabab lui permettra de prendre provisoirement la tête, en attendant le dernier match prévu dimanche au stade du 5 Juillet (20h00), entre le Paradou AC et le leader le MC Alger.

APS

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