Marseille a subi une déconvenue majeure en Ligue des champions ce soir. L’OM, pourtant en bonne posture en première mi-temps, a été profondément déséquilibré par l’expulsion d’Emerson. Cette sanction a contraint les Phocéens à jouer une seconde période entière à dix, offrant au Sporting Portugal un avantage numérique décisif.
Avant l’incident, l’OM avait montré des signes prometteurs. Les Marseillais dominaient le ballon, enchaînaient les occasions et semblaient capables de maîtriser le rythme du match. Mais tout a basculé avec ce carton rouge, qui a immédiatement changé la physionomie de la rencontre. Le Sporting Portugal, profitant de l’espace et de la supériorité numérique, a progressivement pris l’ascendant, multipliant les attaques et mettant à l’épreuve la défense marseillaise.
Les décisions arbitrales et le timing de l’expulsion sont désormais au centre des discussions. Alors que l’OM tentait de résister, le Sporting a su exploiter les failles et inscrire les buts qui scellaient la victoire. Marseille, pourtant solide dans ses phases de possession, n’a jamais réussi à trouver la solution face à une équipe lisboète mieux organisée et plus rapide dans ses transitions offensives.
Cette défaite marque un coup d’arrêt pour les ambitions marseillaises en Ligue des champions. Elle met en lumière les difficultés à gérer des situations de crise et l’importance de la discipline individuelle dans les moments cruciaux. Les supporters, qui avaient entrevu des motifs d’espoir en première période, quittent le stade avec frustration, conscients que la présence d’un joueur en moins a été déterminante.
Désormais, l’OM devra se reconcentrer pour ses prochains matchs de groupe et tirer les leçons de cette expérience douloureuse. La Ligue des champions ne pardonne pas les erreurs, et Marseille en fait aujourd’hui l’amère démonstration.
Découvrez comment la billetterie sportive influence les revenus, attire les sponsors et renforce la rentabilité des lieux d’événements. Meta Alt: Billetterie sportive rentabilité
Impact de la billetterie sportive sur la rentabilité des lieux d’événements
La billetterie sportive joue un rôle essentiel dans la rentabilité des enceintes. Elle influence non seulement les revenus directs mais aussi les activités complémentaires comme la restauration, les produits dérivés et les partenariats commerciaux. Une gestion efficace des billets peut transformer un simple match en véritable moteur économique.
Le rôle central des ventes de billets
Les billets représentent la première source de revenus pour un stade ou une salle, et comme le souligne http://1xbet.td la rentabilité d’un événement dépend en grande partie de ce taux d’occupation. Chaque place vendue contribue directement au financement de l’événement. Les données montrent qu’un taux de remplissage supérieur à 80 % assure une couverture solide des frais d’organisation. Les billets premium, souvent plus chers, apportent une part importante de la marge.
Un public nombreux améliore aussi l’ambiance et attire les sponsors. Les entreprises préfèrent investir dans des lieux pleins où la visibilité est maximale. Plus le taux d’occupation est élevé, plus la valeur des espaces publicitaires grimpe.
Effet sur les revenus indirects
La billetterie agit comme déclencheur pour d’autres sources de profit, et certains acteurs du numérique proposent déjà des services complémentaires comme la possibilité de télécharger 1xbet apk pour accéder à des options de divertissement parallèles. Un spectateur consomme en moyenne deux produits alimentaires et un article de merchandising. Si une salle accueille 20 000 personnes, cela représente plusieurs dizaines de milliers de ventes additionnelles.
Les expériences VIP renforcent encore ce phénomène. Les loges privées et les espaces réservés génèrent un revenu par personne trois à quatre fois supérieur à celui d’une place standard. Cela illustre l’importance d’une offre diversifiée adaptée à différents budgets.
Les services complémentaires
Restauration rapide et boissons
Produits officiels et souvenirs
Espaces premium et loges
Services digitaux comme le billet électronique
Chaque service ajoute une couche de profit autour de la vente initiale du billet.
Influence sur les partenariats et sponsors
Les chiffres de la billetterie servent d’indicateur pour les partenaires. Un lieu qui affiche complet plusieurs fois de suite attire des marques prêtes à investir. Les sponsors recherchent la garantie d’un public massif et engagé.
Un exemple concret est la hausse de 15 % des revenus publicitaires constatée dans certaines enceintes après une série d’événements à guichets fermés. Ce type de résultat confirme le lien direct entre billetterie et valeur commerciale.
Innovations dans la billetterie
La digitalisation transforme la manière de vendre et de contrôler les entrées. Les billets électroniques réduisent les coûts d’impression et simplifient la gestion. Ils permettent aussi de collecter des données utiles sur les habitudes des spectateurs.
Certaines plateformes intègrent des outils de tarification dynamique. Les prix varient selon la demande et l’importance du match. Cette méthode augmente les revenus de 10 à 20 % en moyenne.
L’importance des données
La billetterie numérique offre des informations précieuses :
Taux de retour des spectateurs
Préférences de consommation
Segments les plus rentables
Périodes de forte demande
Ces données aident les organisateurs à planifier et optimiser chaque événement.
Gestion responsable et limites
Même si la billetterie stimule la rentabilité, elle doit rester accessible. Des prix trop élevés réduisent l’affluence et nuisent à l’image du lieu. L’équilibre entre rentabilité et accessibilité garantit la fidélité du public.
Il est aussi essentiel de rappeler que le sport doit rester une expérience de divertissement. Les gestionnaires doivent éviter la sur-commercialisation qui pourrait éloigner une partie des fans. Une politique responsable soutient la croissance durable.
La billetterie sportive est bien plus qu’un simple moyen d’entrer dans un stade. Elle structure l’ensemble du modèle économique d’un lieu d’événements. Elle influence les revenus directs, stimule les ventes additionnelles, renforce l’attrait pour les sponsors et ouvre la voie à des innovations technologiques. Une stratégie équilibrée, qui allie rentabilité et accessibilité, assure la prospérité durable des enceintes sportives et la satisfaction du public.
La Cour constitutionnelle a rejeté le recours déposé par des députés du mouvement Hamas (Mouvement de la société pour la paix) concernant la décision de reporter l’ouverture de la session parlementaire.
La Cour a estimé que cette question n’entrait pas dans le champ de ses compétences constitutionnelles, marquant ainsi une fin de non-recevoir aux arguments des plaignants.
Le recours émanait de 50 députés du mouvement islamiste Hamas, qui considéraient que le report de l’ouverture de la session pour la deuxième année consécutive portait atteinte à la légitimité du Parlement et constituait une violation des délais constitutionnels prescrits, se basant notamment sur l’article 138 de la Constitution.
La Cour constitutionnelle a confirmé que la saisine par les députés remplissait les conditions formelles requises. Cependant, elle a déclaré son incompétence à statuer sur le fond, considérant que le report de la session parlementaire relève d’une mesure interne et organisationnelle de l’institution législative, échappant ainsi à son contrôle de constitutionnalité.
Dans ses motivations, la Cour a rappelé que sa compétence se limite au contrôle de la constitutionnalité des traités, des lois et des règlements, ainsi qu’à la vérification de la conformité des règlements intérieurs du Parlement à la Constitution. Elle a précisé que ses attributions ne s’étendent pas aux décisions organisationnelles internes de l’Assemblée.
Répondant à l’invocation de l’article 138 par les députés, la Cour a souligné que la fixation de la date de la session, même si elle est mentionnée dans la Constitution, ne fait pas perdre au report sa qualité de « mesure interne », non susceptible de recours devant elle.
Par cette décision, la juridiction présidée par Leila Aslaoui entend clarifier la répartition des rôles entre le pouvoir de contrôle de la Cour constitutionnelle et l’autonomie de gestion du Parlement.
Le ministre d’État, ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu le mardi 21 octobre 2025 l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Algérie, Diego Meadlo, pour des discussions axées sur le renforcement du dialogue stratégique dans le domaine de l’énergie et des mines.
Cette rencontre, tenue en présence de la secrétaire d’État chargée des Mines, Karima Bekkar Tafer, a permis d’explorer les perspectives de coopération bilatérale.
Les entretiens ont mis en lumière les progrès du partenariat énergétique, en particulier concernant l’approvisionnement de l’Europe en gaz naturel et le développement des champs gaziers algériens pour augmenter les capacités de production.
Un accent particulier a été mis sur les domaines de la transition énergétique et de la réduction de l’empreinte carbone :
Technologies Vertes : coopération pour l’adoption de technologies modernes visant à réduire les émissions et à mettre en œuvre des projets de captage du carbone et de protection de l’environnement.
Corridor d’Hydrogène : évaluation de l’avancement du projet « Corridor Sud H₂ », un projet structurant visant à relier l’Algérie à l’Europe (via l’Italie, l’Allemagne et l’Autriche) pour l’exportation future d’hydrogène (vert et bleu) et la promotion de l’efficacité énergétique.
L’ambassadeur Diego Meadlo a exprimé la volonté de l’UE de renforcer la coopération dans la production d’hydrogène vert et bleu, saluant l’Algérie comme un partenaire « fiable et important » pour la sécurité énergétique européenne.
Attractivité des investissements et secteur minier
Le ministre Arkab a lancé un appel aux entreprises européennes pour qu’elles renforcent leur présence sur le marché algérien, soulignant les efforts du pays pour créer un climat d’investissement « stimulant et attractif ». Il a mis en avant les nouvelles réformes légales et réglementaires dans les domaines de l’investissement et des hydrocarbures, offrant un cadre « plus flexible et transparent » pour les partenariats étrangers.
Les discussions ont également porté sur les perspectives d’investissement dans le secteur minier algérien. Les deux parties souhaitent établir des partenariats mutuellement bénéfiques, axés sur :
Le transfert de technologie, le savoir-faire et la formation (recherche, exploration et transformation).
La valorisation des ressources stratégiques, telles que les terres rares et les métaux stratégiques, essentiels aux industries liées aux énergies renouvelables.
L’Algérie encourage ces partenariats dans le cadre de sa nouvelle loi minière, qui facilite l’installation et le développement d’une industrie minière locale. L’UE a exprimé son vif intérêt pour l’exploitation et la transformation de ces minerais stratégiques pour ses industries.
Le tribunal de Dar El Beïda, a ordonné la mise en détention provisoire de 17 personnes dans le cadre d’une vaste affaire de corruption impliquant des fonctionnaires du ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations ainsi que plusieurs opérateurs économiques.
Selon des sources judiciaires, les prévenus — parmi lesquels figurent neuf fonctionnaires et huit hommes d’affaires — sont poursuivis pour abus de fonction, trafic d’influence, et perception d’avantages indus, conformément aux dispositions du code pénal relatives à la lutte contre la corruption.
L’enquête a été déclenchée à la suite d’un signalement effectué par un lanceur d’alerte ayant informé les autorités compétentes de pratiques suspectes au sein d’une direction relevant du ministère. Selon les premiers éléments communiqués, une employée du ministère aurait utilisé sa position pour accorder des faveurs illégitimes à certains opérateurs économiques, en contrepartie de moyens matériels ou d’avantages personnels.
L’affaire porte notamment sur des procédures irrégulières d’importation de matières premières. Les fonctionnaires mis en cause auraient facilité l’obtention d’autorisations d’importation en validant illégalement des tableaux estimatifs présentés par des entreprises privées, en échange de contreparties.
Le ministère du Commerce extérieur, déjà sous pression pour renforcer la transparence et rationaliser les procédures administratives liées à l’importation, se retrouve de nouveau confronté à des soupçons d’abus de pouvoir et de corruption interne.
L’instruction se poursuit afin de déterminer l’étendue exacte des pratiques incriminées et d’évaluer les préjudices causés à l’État. D’autres mises en cause ne sont pas exclues, selon des sources proches du dossier.
Le ministère du commerce s’est constitué partie civile dans cette affaire, qui illustre la vulnérabilité de certains segments de l’administration économique aux dérives clientélistes. Elle survient dans un contexte où les autorités multiplient les annonces de lutte contre la corruption et de moralisation de la gestion publique.
Le ministère du Commerce s’est constitué partie civile.
La visite officielle du général d’armée Saïd Chanegriha, ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), en République de Corée du sud, s’est poursuivie mercredi avec un programme placé sous le signe de la haute technologie, annonce un communiqué du ministère de la défense nationale.
Accompagné d’une délégation militaire de haut niveau, le chef d’état-major a visité deux fleurons de l’industrie coréenne : Satrec Initiative, spécialisée dans les systèmes spatiaux, et Hanwha Aerospace, acteur majeur dans les domaines de l’aéronautique, de la défense et de l’armement. Ces visites s’inscrivent dans une démarche de diversification des partenariats stratégiques de l’Algérie, notamment dans les secteurs de pointe liés à l’innovation technologique et à la souveraineté industrielle.
Une coopération envisagée dans le domaine spatial
Au siège de Satrec Initiative, à Daejeon, le général Chanegriha a pu constater le niveau d’excellence atteint par cette entreprise en matière de conception et de fabrication de satellites, de développement de solutions d’intelligence artificielle appliquées à l’analyse d’images spatiales, ainsi que dans la navigation par satellite.
Cette étape a offert l’occasion d’évoquer les perspectives de coopération bilatérale dans les domaines de la formation technique, du transfert de technologie et du développement conjoint de capacités spatiales, un secteur où l’Algérie cherche à consolider son expérience après le lancement de plusieurs satellites d’observation ces dernières années.
Hanwha Aerospace : un géant industriel au service de la défense
La délégation s’est ensuite rendue au siège du groupe Hanwha Aerospace, l’un des plus importants conglomérats sud-coréens. Sur place, des présentations détaillées ont mis en lumière la diversité des activités du groupe : systèmes d’artillerie, blindés, missiles, technologies de propulsion, ainsi que solutions navales incluant moteurs de navires et de sous-marins.
Cette immersion dans l’univers industriel coréen a permis de mesurer l’avance technologique de Hanwha, notamment dans la production intégrée de systèmes de défense et de propulsion aérospatiale, domaines susceptibles d’intéresser Alger dans le cadre de sa stratégie de modernisation de ses capacités militaires et industrielles.
Un dialogue technologique prometteur
Le général Chanegriha a salué le haut niveau d’expertise des ingénieurs et techniciens coréens ainsi que la qualité des installations visitées. Les responsables des deux entreprises ont, pour leur part, exprimé leur volonté d’explorer des pistes de partenariat avec l’Algérie, qu’il s’agisse de projets conjoints, de formation ou de transfert de savoir-faire.
Riposte Internationale a rendu public un communiqué suite à la déclaration du président de la cour de justice de Bejaia sur une prochain rétablissement de la peine de mort.
Riposte internationale exprime sa vive préoccupation à la suite de déclarations publiques attribuées à M. Mustapha Smati, président de la Cour de justice de Béjaïa, affirmant que la peine de mort serait « bientôt rétablie » contre les auteurs de crimes qualifiés d’« extrêmement dangereux », notamment les enlèvements d’enfants et le trafic en milieu scolaire. Selon ces propos, le Président de la République se serait engagé en ce sens lors de l’ouverture de l’année judiciaire 2025-2026. Ces annonces, relayées par la presse, n’ont pas fait l’objet d’une clarification officielle à ce stade.
Rappel juridique et contexte
En Algérie, la peine capitale demeure prévue en droit, dans le code pénal et le code de procédure pénale. Toutefois, le pays observe un moratoire de facto sur les exécutions depuis 1993. Les dernières exécutions connues sont intervenues à la suite de procès liés notamment à l’attentat de l’aéroport d’Alger du 26 août 1992. Depuis, des condamnations à mort continuent d’être prononcées, mais aucune exécution n’a été menée.
L’Algérie est ainsi classée « abolitionniste en pratique » par les grandes organisations internationales.
Riposte Internationale condamne, sur la forme comme sur le fond, une dérive institutionnelle grave et alarmante.
Dans tout État de droit, l’annonce d’une orientation pénale aussi grave et irréversible relève des autorités compétentes, à savoir la Présidence de la République, le Gouvernement et le Garde des Sceaux, dans le respect de procédures claires. Elle ne peut émaner d’un responsable judiciaire local parlant au nom de l’État.
En l’absence d’une communication officielle, sérieuse et claire, des dérives peuvent survenir et créer un climat d’incertitude qui fragilise la sécurité juridique, l’indépendance de la justice et la confiance des citoyens dans les institutions.
Riposte Internationale considère que l’illusion de la dissuasion par l’application de la peine de mort mène à une impasse. Les données comparatives internationales n’apportent aucune preuve robuste que la peine capitale réduise la criminalité grave.
La peine de mort n’empêche pas les crimes, n’élimine pas le risque d’erreurs judiciaires et heurte les principes fondamentaux du droit à la vie.
Riposte Internationale appelle à une clarification officielle urgente par la Présidence de la République et le ministère de la Justice sur la position de l’État concernant la peine de mort, au regard du moratoire en vigueur.
Seules les autorités légalement habilitées peuvent annoncer des orientations pénales nationales d’une telle importance.
Riposte Internationale exige un engagement public à ne pas procéder à un rétablissement formel d’une peine certes prévue en droit mais non appliquée depuis 1993, et à respecter les obligations internationales de l’Algérie en matière de droits humains.
Riposte Internationale attend un signe fort de l’État algérien confirmant la poursuite du moratoire qui suspend de facto toute exécution et marquant, dans l’esprit, le renoncement à toute initiative visant à relancer l’application de la peine capitale.
Riposte Internationale exhorte les autorités algériennes à ouvrir un dialogue transparent avec la société civile, les barreaux, les magistrats et les experts indépendants pour toute réforme pénale et judiciaire, dans le respect de l’État de droit.
Riposte Internationale réaffirme avec force que la peine de mort n’est pas la justice. La justice protège la vie humaine, elle ne l’ôte pas. L’ensemble des personnels relevant du ministère de la Justice et la société civile responsable se doivent de refuser de se compromettre avec des pratiques d’un autre âge. Le tribunal doit rester l’arbitre de nos désaccords, un lieu de droit et de raison, loin de toute forme de barbarie.
Selon les informations rapportées par la télévision algérienne, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, s’est entretenu, mardi soir, par téléphone avec son homologue russe, Sergueï Lavrov.
La conversation a porté principalement sur les derniers développements de la question du Sahara occidental, à la veille de l’adoption d’une nouvelle résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, actuellement présidé par la Russie.
Cette communication s’inscrit, selon la même source, dans le cadre du mécanisme de concertation politique régulier entre Alger et Moscou, deux capitales liées par un partenariat stratégique approfondi couvrant les volets politique, économique et sécuritaire.
Les deux chefs de la diplomatie ont passé en revue les dossiers inscrits à l’agenda du Conseil de sécurité, en insistant sur la nécessité de promouvoir une solution conforme à la légalité internationale concernant la question du Sahara occidental. Cette position rejoint la ligne traditionnelle de l’Algérie, qui plaide pour la mise en œuvre du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, tel que prévu par les résolutions onusiennes.
Cette prise de contact intervient dans un contexte diplomatique particulier, marqué par les récentes déclarations de Sergueï Lavrov sur les tensions entre l’Algérie et le Mali. Ces propos, jugés par certains observateurs comme un écart de ton inhabituel par rapport à la neutralité coutumière de Moscou, ont suscité des réactions dans la presse algérienne et au sein de cercles diplomatiques.
En renouant le dialogue au plus haut niveau, Alger et Moscou semblent vouloir réaffirmer la solidité de leur coopération stratégique et maintenir une coordination étroite sur les grands dossiers régionaux, à commencer par le Sahara occidental, dont la délibération au Conseil de sécurité s’annonce déterminante pour la relance du processus politique sous l’égide des Nations unies.
Saadia Mosbah dénonce les motifs et les conditions de sa détention
En Tunisie, la présidente de l’association Mnamti, Saadia Mosbah, militante contre le racisme et pour les droits des migrants, dénonce depuis sa détention à Nabeul des conditions difficiles et réclame d’être jugée en liberté. Sa situation met en lumière les pressions exercées sur la société civile tunisienne et les atteintes aux droits fondamentaux.
La présidente de Mnamti et militante des droits humains, Saadia Mosbah, a indiqué dans une lettre rendue publique par la campagne « Contre la criminalisation de l’action civile », mardi 21 octobre 2025, qu’« elle n’a toujours pas été informée de la décision de la chambre d’accusation, plus de deux mois après son rendu », considérant cela comme « une privation de son droit constitutionnel à l’information et une atteinte à sa dignité ».
Dans une autre lettre, datée du 3 septembre 2025 et envoyée depuis la prison de Béni Khalled (Nabeul), elle précise que « son état de santé est stable, mais qu’elle vit dans un état constant de tristesse et d’inquiétude, redoutant de mourir en détention ».
La militante critique également la lenteur des procédures judiciaires. Le juge d’instruction a désigné un expert-comptable pour examiner ses documents, mais celui-ci ne l’a jamais contactée ni demandé la moindre pièce. « C’est incompréhensible », écrit-elle, exprimant frustration et méfiance envers le traitement de son dossier.
« Je veux être jugée libre »
Saadia Mosbah souligne qu’elle n’a aucune objection à comparaître devant la justice, mais exige que son procès se déroule en liberté et dans le respect intégral de ses droits. Elle réclame aussi le droit de recevoir ses proches sans restriction et annonce son intention de saisir les instances internationales après la décision de la Cour de cassation si ses demandes ne sont pas respectées.
Conditions de détention difficiles
La militante dénonce des conditions de vie éprouvantes : « Comme toutes les détenues, je souffre de la soif en raison de l’absence d’eau potable, surtout lors des périodes de forte chaleur, et de la faim ». Elle signale également que « l’on m’empêche de choisir les livres que je souhaite lire et leur arrivée peut prendre plusieurs mois », estimant que « cette restriction porte atteinte à mon droit à la lecture, qui constitue un moyen d’expression et de liberté ».
La campagne « Contre la criminalisation de l’action civile » avait déjà exprimé, le 6 août 2025, son indignation face à la décision de la chambre d’accusation de rejeter partiellement le dossier et de rouvrir l’instruction dans l’affaire concernant Mnamti. Selon la campagne, cette évolution est « dangereuse pour la justice et le travail civil ».
Elle précise que « la décision a réactivé plusieurs accusations qui avaient été précédemment abandonnées contre Saadia Mosbah et plusieurs autres membres, constituant ainsi un ciblage direct des activités solidaires et civiques ». La campagne estime également que « cette décision reflète une politique de pression sur la liberté d’association et la liberté d’expression en Tunisie, mettant en évidence des violations claires des garanties constitutionnelles et des normes internationales relatives aux droits civils ».
Il convient de rappeler que l’association Mnamti avait annoncé, le 7 mai 2024, l’arrestation de sa présidente après une perquisition à son domicile, avant que le juge d’instruction ne décide de son placement en détention. La campagne sécuritaire qui a suivi a touché plusieurs militants associatifs travaillant avec des migrants et des demandeurs d’asile, ce que le Forum tunisien des droits économiques et sociaux a qualifié de « ciblage d’activistes des droits humains et de l’immigration, ayant mené des activités légales et transparentes, souvent en coordination avec les autorités ».
La situation de Saadia Mosbah interpelle la société civile et la communauté internationale sur le respect des droits fondamentaux et sur la protection des acteurs associatifs en Tunisie. Ce pays que dirige d’une main de fer Kaïs Essaïd s’illustre plus désormais par le nombre de détenus d’opinion qui croupissent en prison que par sa transition démocratique.
A l’occasion de ce 22 octobre, Journée nationale de la presse, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a rendu public le communiqué ci-dessous.
En cette Journée nationale de la presse, le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie rend hommage à toutes celles et ceux qui ont fait de l’information un acte de courage et de citoyenneté. Il salue les journalistes, rédacteurs, techniciens et travailleurs des médias qui, souvent dans la précarité et sous la contrainte, continuent à défendre le droit d’informer et le droit du peuple à savoir.
Depuis l’ouverture du champ médiatique au début des années 1990, la presse algérienne a connu des moments d’audace, de résistance et de sacrifice. Elle a tenu tête à la censure, au terrorisme islamiste et à la pression du pouvoir sous toutes ses formes. Beaucoup ont payé de leur vie leur attachement à la vérité, notamment durant la décennie noire, où les groupes terroristes islamistes ont assassiné de nombreux journalistes pour faire taire la liberté de penser et d’écrire.
Mais cette presse, jadis vivante et plurielle, traverse aujourd’hui l’une des périodes les plus sombres de son histoire. Sous le régime en place depuis 2019, les entraves à la liberté de la presse se sont multipliées : blocage de sites d’information, suspension de journaux, chantage à la publicité publique, procès politiques et emprisonnements injustes. À cela s’ajoutent les injonctions de boycott des activités de l’opposition démocratique, dont le RCD reste le principal ciblé, révélant la volonté d’imposer le silence à toute voix critique et de marginaliser le débat public.
La soumission d’une partie de la presse à la logique du pouvoir et l’autocensure imposée par la peur, la dépendance économique ou la résignation, contribuent à vider l’espace médiatique national de sa vitalité et de son rôle d’éveil citoyen. Cette fermeture des espaces d’expression internes laisse un vide que comblent désormais des sites et des réseaux étrangers qui, faute de médias libres en Algérie, participent à façonner l’opinion nationale en dehors de tout contrôle démocratique.
Le RCD rappelle avec force qu’aucune démocratie ne peut s’épanouir sans une presse libre, indépendante et responsable. Le parti a toujours dénoncé la répression des journalistes, la criminalisation de l’opinion, le poids du terrorisme islamiste et la pression constante du pouvoir sous toutes ses formes. Il réaffirme la nécessité d’une refonte profonde du cadre médiatique garantissant la liberté d’informer, la dépénalisation du délit de presse, la transparence dans l’attribution de la publicité publique et la mise en place d’une autorité de régulation indépendante du pouvoir exécutif.
La presse algérienne ne demande pas de privilèges. Elle revendique simplement le droit d’exister, de questionner et de contribuer à la construction d’un État de droit. En ce 22 octobre, le RCD s’incline devant la mémoire des journalistes tombés sous les balles du terrorisme islamiste et exprime sa solidarité avec ceux qui subissent aujourd’hui la répression ou le silence imposé.
L’avenir du pays dépendra de sa capacité à libérer la parole, à protéger ceux qui l’incarnent et à réhabiliter la presse comme pilier essentiel de la démocratie.
Pour une Algérie libre, juste et éclairée, défendons la liberté de la presse.
Nous utilisons des cookies pour optimiser notre site web et notre service.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.