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vendredi, 7 novembre 2025
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Gaza : la communauté internationale salue la réponse du Hamas au plan américain

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Gaza
Les enfants gazaouis payent cher la guerre que mène l'armée israélienne dans la bande de Gaza.

Le Hamas s’est dit prêt, vendredi 3 octobre, à libérer tous les otages israéliens retenus à Gaza, dans le cadre du plan de paix proposé par Donald Trump. Le président américain a rapidement dit que le mouvement islamiste palestinien était « prêt pour une paix durable ».

Le Hamas affirme lui que des négociations sont nécessaires. Sur la scène internationale, les pays médiateurs dans la guerre à Gaza, ont salué cette réponse.  

Le Hamas, dans sa réponse apportée vendredi 3 octobre, ne mentionne pas la question-clé de son désarmement. L’un de ses responsables a affirmé que des négociations étaient encore nécessaires. Mais cela n’a pas empêché Donald Trump de réagir rapidement via son réseau Truth Social.

Le président américain a jugé que le Hamas était « prêt pour une paix durable ». « Israël doit arrêter immédiatement les bombardements à Gaza, pour que nous puissions faire sortir les otages rapidement et en toute sécurité », a-t-il ajouté.

L’appel du locataire de la Maison Blanche, qui demande à son allié israélien de cesser de bombarder Gaza, est « encourageant », a estimé en réponse le mouvement palestinien, qui se dit prêt à négocier immédiatement en vue de la libération des otages et de la fin de la guerre commencée il y a bientôt deux ans.

Un peu plus tôt vendredi, Donald Trump avait donné au Hamas jusqu’à dimanche (18 heures à Washington, 22 heures TU) pour accepter son plan, que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a dit soutenir. « L’enfer se déchaînera comme jamais contre le Hamas » en cas de refus ou d’absence de réponse, avait-il promis. Le groupe a donc fini par apporter une première réponse à la tonalité positive.

Un cessez-le-feu « à portée de main », un accord qui « nous rapproche de la paix plus que jamais »

Le Qatar, pays médiateur entre Israël et le Hamas dans la guerre à Gaza, a loué la réponse du mouvement islamiste. « L’État du Qatar salue l’annonce du Hamas selon laquelle le plan du président Trump a son agrément », a déclaré le porte-parole de la diplomatie qatarie, Majed al-Ansari, qui a également appuyé l’appel de Donald Trump à un cessez-le-feu immédiat.

L’Égypte y voit une « évolution positive ». Elle espère qu’en conséquence, les deux parties « s’engageront à appliquer le plan du président Trump sur le terrain et à mettre fin à la guerre », a déclaré le ministère égyptien des Affaires étrangères sur Facebook.

Dans une publication sur X, la Turquie estime, elle, que l’accord du Hamas est une « opportunité pour l’établissement immédiat d’un cessez-le-feu à Gaza, la livraison ininterrompue d’aide humanitaire à la région », et qu’elle ouvre « la voie à une progression vers une paix durable ».

En Europe, le président français Emmanuel Macron juge pour sa part que la libération des otages et un cessez-le-feu étaient « à portée de main » à Gaza. Le Premier ministre britannique Keir Starmer, de son côté, estime que l’accord du Hamas avec le plan Trump constitue « un pas en avant significatif » qui « nous rapproche de la paix plus que jamais auparavant ».

Quant au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, il est, selon son porte-parole, « encouragé » par la réponse du Hamas au plan du président américain, et il appelle « toutes les parties saisir cette occasion pour mettre un terme à ce conflit tragique à Gaza ».

Avec RFI

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Marseille et l’Amérique latine : l’ASPAS, entre culture et solidarité

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Association Solidarité Provence Amérique du Sud – ASPAS

Depuis sa création en 1999, l’ASPAS (Association Solidarité Provence Amérique du Sud) fait découvrir et partager la culture latino-américaine à Marseille. Festival de cinéma, ateliers scolaires, rencontres solidaires… l’association allie culture et engagement citoyen pour sensibiliser aux réalités sociales, politiques et environnementales du continent sud-américain.

Elle œuvre également pour maintenir vivante la mémoire des dictatures, valoriser les artistes latino-américains et créer des ponts entre les publics européens et sud-américains. À travers ses initiatives, l’ASPAS montre que culture et solidarité peuvent se conjuguer au quotidien, favorisant le dialogue interculturel et l’ouverture sur le monde. Daniela Aguilar, chargée de communication et production à l’ASPAS, répond à nos questions et détaille les actions et ambitions de cette structure unique en France.

Le Matin d’Algérie : Pouvez-vous présenter l’ASPAS et ses missions principales ?

Daniela Aguilar : L’ASPAS (Association Solidarité Provence Amérique du Sud), créée à Marseille en 1999, est née de la rencontre entre exilés latino-américains et citoyens français engagés dans la défense des droits humains. Sa mission est de promouvoir les cultures d’Amérique latine en France tout en sensibilisant aux enjeux sociaux, politiques et environnementaux qui traversent le continent. L’association défend des valeurs de solidarité, de mémoire et de justice, et cherche à rapprocher les peuples à travers la culture.

Le Matin d’Algérie : Depuis combien d’années l’association existe-t-elle et quels sont ses grands accomplissements ?

Daniela Aguilar : ASPAS existe depuis plus de 25 ans. Son plus grand accomplissement est d’avoir installé à Marseille un rendez-vous incontournable avec les Rencontres du cinéma sud-américain, festival unique en France consacré exclusivement aux cinémas du continent. L’association a aussi contribué à maintenir vivante la mémoire des dictatures, à organiser des conférences, expositions et débats, et à tisser des ponts entre artistes latino-américains et publics européens.

Le Matin d’Algérie : Quelles sont les Rencontres du cinéma sud-américain et que représentent-elles pour le public marseillais ?

Daniela Aguilar : Les Rencontres du cinéma sud-américain, organisées chaque année depuis 1999, sont un festival de films qui propose longs et courts-métrages souvent inédits en France, en présence de réalisateurs et d’artistes. Pour le public marseillais, c’est une fenêtre ouverte sur la diversité, la créativité et les luttes des peuples d’Amérique latine. C’est aussi un espace festif et convivial où le cinéma se mêle à la musique, la gastronomie et la réflexion citoyenne.

Le Matin d’Algérie : Comment l’ASPAS allie-t-elle culture et solidarité dans ses actions tout au long de l’année ?

Daniela Aguilar : ASPAS ne se limite pas au cinéma : elle organise des Rencontres solidaires, des ciné-débats, des interventions scolaires, des expositions, ainsi que des soirées artistiques. Chaque initiative relie l’expression culturelle à une dimension de solidarité : défendre les droits humains, valoriser les voix marginalisées, soutenir les luttes sociales et environnementales en Amérique latine, et renforcer les liens entre les deux rives de l’Atlantique.

Le Matin d’Algérie : Pouvez-vous nous parler de la participation des artistes et réalisateurs latino-américains aux événements ASPAS ?

Daniela Aguilar : Chaque année, le festival accueille des cinéastes, comédiens, producteurs et écrivains venus d’Argentine, du Brésil, du Chili, de Colombie, d’Uruguay, etc. Ils participent à des débats, masterclasses et rencontres avec le public, favorisant un échange direct et chaleureux. Cette présence est essentielle : elle permet de donner un visage aux films, de partager des expériences de création, mais aussi des réalités sociales et politiques vécues de l’intérieur.

Le Matin d’Algérie : Quelles activités ou actions pédagogiques sont proposées aux jeunes et au grand public pour découvrir la culture sud-américaine ?

Daniela Aguilar : ASPAS propose des séances scolaires, adaptées aux collégiens et lycéens, avec films et discussions. Des ateliers sont organisés pour introduire la culture sud-américaine à travers le cinéma, la musique, la danse et la littérature. Le festival intègre également un jury jeune, permettant aux nouvelles générations de s’impliquer activement. Pour le grand public, des ciné-clubs, conférences, concerts et soirées gastronomiques élargissent la découverte.

Le Matin d’Algérie : Comment les citoyens peuvent-ils s’engager ou soutenir vos actions ?

Daniela Aguilar : Plusieurs façons : Adhérer à l’association pour soutenir ses projets. Devenir bénévole lors du festival et des événements. Participer aux projections et activités tout au long de l’année. Contribuer financièrement par dons ou mécénat. Et bien sûr, être ambassadeurs culturels en faisant connaître ASPAS autour d’eux.

Le Matin d’Algérie : Quels partenariats ou collaborations vous semblent essentiels pour développer vos projets culturels et solidaires ?

Daniela Aguilar : ASPAS s’appuie sur de précieux partenariats avec des salles de cinéma (comme le cinéma Le Gyptis à Marseille), des institutions culturelles, des associations locales et des collectivités territoriales. Les collaborations avec les consulats, ambassades et festivals internationaux sont également fondamentales pour inviter des artistes. Enfin, les liens avec le monde associatif et universitaire enrichissent les échanges et les réflexions.

Le Matin d’Algérie : Quelles sont les prochaines initiatives ou événements à venir pour l’ASPAS ?

Daniela Aguilar : La prochaine grande étape sera une nouvelle édition des Rencontres du cinéma sud-américain à Marseille au printemps. ASPAS prépare aussi des projections itinérantes dans la région PACA, des rencontres solidaires autour de thématiques sociales, ainsi que des ateliers pédagogiques dans les écoles et universités.

Le Matin d’Algérie : Quel message souhaiteriez-vous adresser aux lecteurs du Matin d’Algérie concernant la culture latino-américaine et la solidarité à Marseille ?

Daniela Aguilar : Nous voulons dire que la culture latino-américaine est une source d’inspiration universelle, riche de luttes, de diversité et d’espoir. À Marseille, ville ouverte sur la Méditerranée et sur le monde, elle trouve un écho particulier : elle nous rappelle que les peuples, d’Amérique du Sud comme d’Afrique du Nord, partagent des histoires de résistance, de migration et de création. La solidarité et la culture nous unissent, au-delà des frontières, dans la recherche d’un monde plus juste et plus humain.

Entretien réalisé par Djamal Guettala 

Coordonnées de l’ASPAS :

Association Solidarité Provence Amérique du Sud – ASPAS 35 boulevard Longchamp, 13001 Marseille – France 

Tel/Fax : 09 80 78 01 53 

Site web : cinesud-aspas.org

http://cinesud-aspas.org

aspas-provence.org

http://aspas-provence.org

E-mail assistant.aspas@gmail.com

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Tunis : un homme condamné à mort pour des publications sur Facebook !

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Kais Saied
Kais Saied, le prototype d'un dictateur absolutiste.

Il en va ainsi dans la très démocratique Tunisie de Kaïs Saïed. La justice tunisienne est au centre d’un scandale qui dépasse le simple cadre judiciaire : un homme de 56 ans, Saber Chouchane, a été condamné à mort par la Cour pénale de Nabeul pour des publications sur Facebook.

L’affaire, révélée le 3 octobre 2025, suscite un vif émoi parmi les militants des droits humains, les avocats et les observateurs internationaux, en raison de la disproportion manifeste entre les actes reprochés et la sanction infligée.

Saber Chouchane, travailleur précaire et père de trois enfants, est détenu depuis le 22 janvier 2024. Les accusations portées contre lui sont lourdes : « atteinte à l’intégrité de l’État », « ordre cruel envers le président de la République » et « diffusion de fausses informations à caractère personnel visant un fonctionnaire ». Selon son avocat, la plupart de ces publications étaient issues de pages tierces et ont suscité peu d’interactions, certaines n’ayant même reçu aucune réaction. Il s’agissait, selon lui, de simples tentatives pour alerter les autorités sur sa situation sociale difficile et sa santé fragilisée.

Cette décision met en lumière une problématique plus large : l’usage de la peine de mort pour réprimer des opinions ou des actes non violents. Les organisations de défense des droits humains, telles que l’Association « Taqatu » et le Coalition tunisienne pour l’abolition de la peine de mort, dénoncent un jugement qui viole les standards internationaux et le droit tunisien lui-même, garantissant la liberté d’expression. Pour elles, la condamnation de Chouchane représente un retour inquiétant vers des pratiques d’exception héritées du passé, qui assimilent critique et délit.

Le contexte tunisien révèle une tension croissante entre sécurité et libertés : si l’exécution de la peine capitale est suspendue depuis 1991, les jugements à mort n’ont jamais cessé d’être prononcés, et leur nombre a augmenté depuis 2019, sous l’impulsion du président Kaïs Saïed, fervent partisan de cette sanction.

Entre 2015 et 2024, 166 personnes ont été condamnées à mort, dont 12 femmes, et plus de la moitié pour des raisons à caractère politique. Ces chiffres illustrent une justice qui, sous prétexte de protection de l’État, se montre parfois disproportionnée et punitive.

L’affaire Chouchane est aussi symptomatique d’un enjeu social et humain : elle touche un individu vulnérable, confronté à la pauvreté et à des conditions de vie précaires.

Le condamné assume la charge de sa mère âgée et de ses enfants, et souffre depuis des années de séquelles physiques. La sanction tombe donc sur un homme socialement et physiquement fragilisé, amplifiant l’impression d’injustice.

Enfin, cette affaire soulève la question du rôle des réseaux sociaux dans la démocratie tunisienne. Dans un pays où l’expression publique reste fragile et sujette à répression, l’usage des plateformes numériques comme espace d’alerte ou de contestation peut devenir un risque juridique majeur. Le verdict de Nabeul illustre à quel point la frontière entre critique légitime et délit peut être floue et dangereuse, surtout lorsque l’État invoque des motifs de sécurité pour restreindre les libertés.

En somme, la condamnation de Saber Chouchane n’est pas seulement un cas isolé : elle symbolise le défi persistant de la Tunisie à concilier autorité de l’État, sécurité, justice et respect des droits humains fondamentaux. Elle rappelle, à la veille du Jour mondial contre la peine de mort, que la liberté d’expression demeure une valeur fragile et précieuse, et que sa protection ne peut être subordonnée à la seule interprétation sécuritaire de la loi.

Mourad Benyahia 

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Maroc : Abdelatif Laâbi adresse une lettre d’espérance à la jeunesse insurgée

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Abdelatif Laabi

L’immense poète et écrivain marocain Abdelatif Laâbi, 83 ans, a publié ce vendredi, sur sa page Facebook, un message solennel à l’adresse de la jeunesse marocaine engagée dans les mouvements de contestation actuels.

Figure majeure  de la résistance intellectuelle au régime autoritaire des années 1960 et 1970, ancien prisonnier politique sous le règne de Hassan 2 et fondateur de la revue Souffles, Laâbi a choisi d’interpeller directement la jeunesse marocaine engagée aujourd’hui dans des mobilisations contre l’ordre établi. Ila tenu à établir un lien de filiation entre son propre combat et celui des jeunes générations. 

Dans ce texte ci-après, il s’adresse directement aux jeunes insurgés  : 

« Lettre à la jeunesse marocaine (en ce vendredi 3 octobre 2025)

Au-delà des souffrances que vous endurez, il y a une image que l’Histoire gardera de vous. Et elle sera lumineuse, croyez-moi.

Dans toutes les histoires particulières, ce sont les jeunes qui ont été à la pointe des combats pour la liberté. Ce sont eux qui ont consenti pour elle les plus lourds sacrifices. Grâce à vous, nous savons que les tyrannies ne sont pas éternelles. Elles peuvent manœuvrer, manipuler et acheter les consciences, mais elles finissent par s’écrouler à l’instar de n’importe quel édifice reposant sur des fondations corrompues, construit avec des matériaux volés.

 Vous avez restitué son âme à une scène politique où la plupart des protagonistes avaient vendu la leur au diable, au pouvoir et à l’argent. Les rêves que vous portez en vous ne sont pas de ceux qui meurent car ils sont inscrits dans le noyau de l’identité humaine. Ils tiennent leur force de la nature qui nous englobe, elle dont le cycle des saisons ne saurait être interrompu et où l’hiver, les hivers préparent immanquablement le printemps.

 J’ai eu moi aussi votre âge et me suis battu pour des rêves proches des vôtres. J’ai traversé bien des épreuves et m’en suis relevé. Soixante ans après, je suis encore là à vous entretenir au nom de la liberté. »

Abdellatif Laâbi (extrait de mon livre « Un autre Maroc » publié aux Editions de la Différence, 2013) »

Par cette parole, Abdelatif Laâbi, aujourd’hui âgé de 83 ans, qui a eu à subir la prison et la torture sous le règne du roi Hassan II, rappelle que les idéaux de liberté et de dignité, portés par la jeunesse, continuent de constituer la trame fondamentale de l’histoire politique marocaine.

La rédaction

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Hussein Ben Kellala, nouvel Amenokal des Touaregs du Tassili N’Ajjer

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Les tribus touarègues du Tassili N’Ajjer ont procédé, jeudi à Illizi, à la désignation d’un nouveau Amenokal, figure coutumière garante de l’unité et de la tradition. Hussein Ben Kellala Ben Mohamed Ben Ibrahim Ag Abkda succède ainsi à son aïeul, le chef historique de la résistance du Sud algérien, Ibrahim Ag Abkda

Les tribus touarègues du Tassili N’Ajjer ont procédé, jeudi à Illizi, à la désignation d’un nouveau Amenokal, figure coutumière garante de l’unité et de la tradition. Hussein Ben Kellala Ben Mohamed Ben Ibrahim Ag Abkda succède ainsi à son aïeul, le chef historique de la résistance du Sud algérien, Ibrahim Ag Abkda

Une succession porteuse de continuité

Le choix de Hussein Ben Kellala, petit-fils de l’illustre leader, a été validé par un consensus rare. Des délégations venues des wilayas d’Illizi et de Djanet, ainsi que des représentants des principales tribus de l’Azjar, se sont accordés pour lui confier cette charge symbolique et politique. Cette désignation se veut une continuité de la lignée d’un nom associé à la mémoire de la lutte et du sacrifice.

Entre héritage et attentes

Dans son allocution, le nouvel Amin Oukal a promis de gouverner dans l’esprit de justice et d’équité, appelant à l’unité et à la concertation avec les notables de la région. Il a insisté sur la fidélité des Touaregs du Tassili N’Ajjer à l’État algérien et sur leur rôle de gardiens du Sahara, réaffirmant leur loyauté envers les institutions et leur soutien aux forces armées.

Une fonction à la fois symbolique et stratégique

La fonction d’Amin Oukal, si elle ne s’inscrit pas dans l’organigramme institutionnel officiel, demeure un pivot de la vie tribale et communautaire. Elle confère à son détenteur une légitimité traditionnelle qui contribue à la cohésion sociale et au dialogue avec l’État. Dans un contexte marqué par les défis sécuritaires au Sahel, la désignation d’Hussein Ben Kellala apparaît ainsi comme un signal de stabilité et de continuité.

Avec cette nomination, la communauté touarègue de l’Azjar entend affirmer sa place dans le tissu national, tout en préservant un héritage qui conjugue mémoire historique et loyauté à l’Algérie contemporaine.

  • Qui était le prédécesseur direct de Hussein  Ben Kellala / Benklala dans la même charge.

Les sources officielles et la presse  indiquent que, jusqu’en 2021, la fonction d’Amenokal / Amin Oukal des Touaregs du Tassili n’Ajjer était détenue par la famille Ghouma : El-Bakri Ghouma Ben Brahim a été plébiscité comme nouvel Amenokal à Illizi en novembre 2021, en remplacement de son père. 

Le site du ministère de l’Intérieur mentionne l’installation d’El-Bakri Ghouma comme nouvel Amenokal en décembre 2021. El-Bakri Ghouma, a été plébiscité, au mois de novembre 2021, à Illizi en remplacement de son père le moudjahid Hadj Brahim Ghouma, décédé un mois auparavant. La cérémonie s’est déroulée au domicile du nouvel Amenokal, en présence des ministres de l’Intérieur, des Collectivités Locales et de l’Aménagement du Territoire, et des Moudjahidine et des Ayants droit, MM. Kamal Beldjoud et Laïd Rebigua, ainsi que les autorités locales civiles et militaires et des notables des Touaregs du Tassili N’Ajjer. 

Photo : le nouvel Amenokal des Ajjers a gauche sur la photo, à droite, Khwan Mohamed président de la commission des affaires étrangères de l’APN et membre du parlement arabe.

La rédaction

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Tunisie : mobilisation massive pour Gaza après l’interception de la flottille Al-Soumoud

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Mobilisation pour Gaza

Le 2 octobre 2025, Tunis a été le théâtre de rassemblements et de manifestations étudiantes en soutien à la flottille Al-Soumoud, interceptée par l’armée israélienne lors d’une mission humanitaire vers Gaza. Les participants dénoncent le blocus israélien, qualifiant ses actions de « génocide » et pointant la complicité des États-Unis.

Des centaines d’étudiants se sont rassemblés sur l’avenue Habib Bourguiba, devant l’ambassade de France, brandissant des slogans pro-palestiniens et exigeant la fermeture de l’ambassade américaine et l’expulsion de son ambassadeur. L’Institut de Presse et des Sciences de l’Information a publié un communiqué dénonçant l’arrestation de journalistes tunisiens et étrangers à bord des navires, et réclamant leur libération immédiate. Les manifestations se sont également étendues à Sfax et Sousse, témoignant d’un large soutien populaire à Gaza et à la flottille.

Parallèlement, plusieurs partis et organisations tunisiennes ont réagi :

Mouvement Nahdha condamne l’attaque et appelle à la mobilisation internationale.

Harakat Echaab dénonce une « nouvelle crime contre l’humanité » et appelle les peuples libres à manifester.

Parti des Travailleurs accuse Israël de terrorisme d’État et demande une solidarité active.

Parti Républicain et Harakat Haq appellent à l’action diplomatique et à la protection des citoyens tunisiens.

Syndicat national des journalistes tunisiens exige l’ouverture d’une enquête internationale.

Organisation tunisienne des jeunes médecins et UGTT appellent à la mobilisation devant l’ambassade américaine et au soutien des participants.

La flottille Al-Soumoud, composée de près de 50 navires et plus de 500 militants de 45 pays, transporte du matériel humanitaire pour Gaza. La flottille maghrébine comprend 52 participants, dont 30 Tunisiens et 26 Algériens. Les organisateurs appellent à maintenir les actions de solidarité jusqu’au retour sécurisé de tous les participants.

Cette mobilisation reflète le soutien populaire et institutionnel tunisien à la cause palestinienne et la dénonciation des entraves à l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Mourad Benyahia 

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Lamine Benallou : disparition d’un écrivain et passeur de cultures

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Lamine Benallou
Lamine Benallou

C’est une perte immense pour la littérature algérienne et le monde intellectuel. L’écrivain et universitaire Lamine Benallou est décédé ce vendredi matin à Alicante, en Espagne, des suites d’une longue maladie.

Né à Oran, il a consacré sa vie à la littérature, à l’enseignement et au dialogue interculturel, laissant derrière lui une œuvre marquée par la passion, la rigueur et l’ouverture.

Les Éditions Frantz Fanon ont publié un communiqué officiel :

« Nous avons le regret de vous informer que l’irremplaçable Lamine Benallou, grand écrivain, passionné jusqu’à la démesure d’arts et de lettres, polyglotte, auteur autant francophone qu’hispanophone, homme d’une inépuisable douceur, ami attentionné et généreux, grand compagnon littéraire de Juan Goytisolo et d’Amin Maalouf, est décédé à Alicante des suites d’une longue maladie. Il nous manque déjà et il manquera à jamais à son unique et vrai pays : LA LITTÉRATURE. Qu’il repose en paix. Nos condoléances les plus sincères à sa famille et ses proches. »

Polyglotte et érudit, Lamine Benallou a enseigné la linguistique et la littérature espagnoles dans plusieurs universités, en Algérie comme en Espagne. Directeur du département culturel de la Fondation El legado andalusí de Grenade, il fut également le promoteur du forum Espaces de dialogue et interculturalité. Pour une alliance des civilisations, reflet de son engagement pour la compréhension entre les cultures et les peuples.

Auteur de plusieurs ouvrages majeurs, parmi lesquels Les porteurs de parole (1998), L’Oranie espagnole. Approche sociale et linguistique (2002), Al-Andalus, voyages dans la mémoire (2010) et Para un Islam de las luces. Volver al espíritu de Córdoba (2020), il a su allier mémoire, histoire et humanisme dans ses écrits. Son dernier roman, Les vies multiples, témoigne de cette multiplicité qui caractérisait sa passion pour la lecture et l’écriture.

Les hommages se sont multipliés dans le monde académique et littéraire. Rabah Sébaa, universitaire et docteur d’État en sociologie, enseignant-chercheur, a salué son ami :

« C’est avec une profonde affliction que j’apprends le départ, tôt ce matin, de notre très cher ami Lamine Benallou. Son dernier roman a pour titre Les vies multiples. De cette multiplicité qui caractérisait sa passion pour la lecture et l’écriture et qu’il nous lègue en amoureux de la littérature. »

De son côté, l’écrivain et universitaire Amin Zaoui a écrit :

« Lamine Benallou s’en va tôt ! Adieu mon ami depuis 1985 ! Il s’en va, l’écrivain talentueux, l’universitaire, l’universaliste, l’humaniste, le tolérant, le polyglotte, l’amoureux d’Oran et de Borges… Sur la pointe des pieds, Lamine Benallou nous a quittés aujourd’hui à Alicante ! Quelle tristesse ! Mes condoléances à sa femme Rabéa, à ses enfants et à toute la famille à Oran et à Mostaganem. »

Grand compagnon de Juan Goytisolo et d’Amin Maalouf, Lamine Benallou restera dans la mémoire collective comme un intellectuel engagé, un passeur de cultures et un amoureux de la littérature universelle. Homme de douceur et de générosité, il a inspiré des générations d’étudiants, d’écrivains et de chercheurs.

Son absence laisse un vide immense, mais son héritage demeure à travers ses écrits, ses élèves et son engagement pour le dialogue et la compréhension entre les peuples. Lamine Benallou nous quitte, mais son véritable pays, la littérature, continuera de porter sa mémoire.

 Nos pensées accompagnent sa famille, ses proches et tous ceux qui ont été touchés par sa vie et son œuvre.

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Tassili n’Ajjer : succession contestée à la tête de l’Amenokal, entre traditions, politique et enjeux sahariens

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Ghoma Bekri Benbrahim, Sénateur du tiers présidentiel
Ghoma Bekri Benbrahim, Sénateur du tiers présidentiel

L’intronisation récente de Hoceïn Benklala, petit-fils du résistant touareg Ibrahim Ag Abka, comme nouvel Amenokal des Touaregs du Tassili n’Ajjer, continue de susciter vives polémiques.

Présentée par ses promoteurs comme le résultat d’un « consensus tribal inédit », cette désignation de Hoceïn Benkla est contestée par le sénateur El-Bekri Ghouma Ben Brahim, héritier de la dynastie Ghouma, qui dénonce une instrumentalisation des traditions et des violations juridiques.

Une succession coutumière fragile

Jusqu’en 2021, la fonction d’Amenokal était assumée par la famille Ghouma. À la mort du moudjahid Hadj Brahim Ghouma, son fils El-Bekri Ghouma avait été plébiscité lors d’une cérémonie officielle à Illizi, en présence des autorités civiles et militaires ainsi que de membres du gouvernement, puis installé dans ses fonctions en décembre 2021. Cette continuité semblait consacrer la légitimité de la lignée Ghouma dans le Tassili.

La désignation de Hoceïn Benklala rompt cette tradition. Elle n’a été précédée d’aucun communiqué officiel confirmant la transition, ce qui nourrit l’accusation portée par El-Bekri Ghouma d’un « coup de force coutumier » orchestré au détriment de sa propre légitimité.

L’argument juridique du sénateur Ghouma

Dans un communiqué daté du 3 octobre et diffusé à Illizi, El-Bekri Ghouma invoque explicitement la loi 89-28 du 31 décembre 1989, complétée par la loi 91-19, relative à l’organisation des rassemblements publics. Selon lui, les cérémonies ayant entouré l’intronisation de Benklala ont été organisées « en violation » de ce cadre légal. Au-delà du droit, il affirme que ces démarches sont « dépourvues de légitimité historique et coutumière » et que le nom d’Ibrahim Ag Abka a été utilisé abusivement, sans consultation de ses descendants directs ni des notables reconnus.

Une institution coutumière sous tensions

La controverse actuelle met en lumière la fragilité de l’institution de l’Amenokal dans le Tassili n’Ajjer. Contrairement au Hoggar (Kel Ahaggar), où la charge s’est longtemps stabilisée autour de la lignée des Kel Ghela, le Tassili (Kel Ajjer) a connu des successions plus fragmentées, souvent disputées. La montée en scène de Hoceïn Benklala illustre cette rivalité entre dynasties : d’un côté, la famille Ghouma, ancrée dans la légitimité post-indépendance ; de l’autre, les Benklala, portés par la mémoire prestigieuse d’Ibrahim Ag Abka.

La tentation de l’ingérence politique

Plusieurs observateurs estiment toutefois que la controverse dépasse la simple rivalité coutumière. Des sources  évoquent la main d’un parti influent de la coalition présidentielle, soupçonné d’avoir appuyé le plébiscite de Benklala afin de marginaliser l’héritier Ghouma. Cette intervention, perçue comme un « coup d’État coutumier », illustre une tendance récurrente : l’ingérence du pouvoir central dans la gestion des chefferies traditionnelles, utilisées comme relais d’influence et de contrôle territorial dans le Sahara.

Un enjeu national sur fond de risques régionaux

La fonction d’Amenokal, bien que coutumière, revêt une dimension éminemment politique. Dans une région frontalière sensible, marquée par les trafics transsahariens et l’instabilité sécuritaire au Sahel, la reconnaissance officielle d’un chef traditionnel devient un outil stratégique pour l’État. En dénonçant la nomination de Benklala, El-Bekri Ghouma met en garde contre des « projets importés » et affirme que « l’unité de la région du Tassili des Ajjers est une ligne rouge ».

Entre mémoire et pouvoir

Au-delà des personnes, l’épisode révèle un dilemme persistant : comment concilier la mémoire de la résistance touarègue, souvent invoquée pour légitimer des successions, avec les nécessités politiques de l’État central ? La querelle Benklala-Ghouma illustre la difficulté à préserver l’équilibre entre tradition coutumière, enjeux politiques nationaux et stabilité régionale.

Les successions des Amenokalen du Hoggar et du Tassili depuis l’indépendance

 Hoggar (Kel Ahaggar)

1962 : après l’indépendance, maintien de la lignée traditionnelle des Kel Ghela, déjà reconnue sous la colonisation.

Années 1960-1970 : le rôle de l’Amenokal est toléré par l’État algérien, mais sa portée politique est progressivement réduite.

Bey ag Akhamouk (figure emblématique) : reconnu comme chef coutumier, il conserve une autorité morale et symbolique jusqu’aux années 1990.

Période récente : la charge perd en visibilité institutionnelle mais demeure une référence identitaire dans le Hoggar.

Tassili n’Ajjer (Kel Ajjer)

1960s-1980s : après l’indépendance, la famille Ghouma s’impose comme principale lignée détentrice de la charge d’Amenokal, avec l’appui de l’État.

Hadj Brahim Ghouma : Moudjahid, reconnu comme Amenokal de référence jusqu’à son décès en octobre 2021.

Novembre 2021 : El-Bekri Ghouma Ben Brahim (sénateur du tiers présidentiel) est plébiscité à Illizi pour succéder à son père. Installation officielle confirmée par le ministère de l’Intérieur en décembre.

Octobre 2025 : Hoceïn Benklala, petit-fils d’Ibrahim Ag Abka (figure de la résistance touarègue), est proclamé nouvel Amenokal. Une désignation immédiatement contestée par El-Bekri Ghouma, qui dénonce un « coup de force coutumier » et des ingérences politiques.

Rabah Aït Abache

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Vendredi 3 octobre à Alger : zéro camion anti-émeutes, zéro casque bleu !

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Alger
Jour tranquille à Alger

Différentes voix se sont élevées pour annoncer des manifestations de la génération Z ou pour décrire un dispositif sécuritaire impressionnant déployée sur les principales artères. 

Ce ne fut pas le cas. Le scénario marocain ne s’est pas réalisé à Alger.

En fin de matinée point de casques bleus ou de camions anti-émeutes dans les rues. Un dispositif discret est déployé. 8

Trois 4×4 sont postées Place Audin. Quelques fourgons de police le long du front de mer et des policiers jalonnent discrètement le traditionnel parcours des marcheurs. 

A Bab El Oued aux trois horloges trois véhicules de police sont stationnés sereinement. Les policiers n’ont l’air ni nerveux ni inquiet. Tout se passe bien dans le meilleur des mondes.

Tout semble avoir été fait pour libérer le circuit pédestre habituel.

Des 13 heures l’hélicoptère   que l’on n’a plus revu depuis un moment fait entendre et tournoie dans le ciel bleu d’Alger.

Un convoi d’une dizaine de 4×4 noires taguées du sigle de la BRI se dirige vers Bab El Oued pour retourner se poster Boulevard Che Guevara avant de disparaitre.

Le muezzin appelle à la prière. Les fidèle quittent la mosquée et vaquent calmement à leurs occupations.

Il semble que l’on soit passé d’une gestion sécuritaire musclée et aveugle vers une démarche plus intelligente et plus élaborée qui dénote d’un changement significatif dans la gestion de la chose sécuritaire : un vendredi sans casque bleu ni camions anti-émeutes !

Correspondance particulière

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Tentative de chantage envers le roi du Maroc : deux journalistes français condamnés en appel

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Mohammed VI
Mohammed VI

La cour d’appel de Paris a confirmé jeudi 2 octobre la condamnation de Catherine Graciet et Éric Laurent, deux journalistes français, pour tentative de chantage envers le roi du Maroc en 2015. Les peines prononcées sont respectivement de dix et douze mois de prison avec sursis, assorties d’une amende de 5 000 euros pour chacun. En première instance, ils avaient été condamnés à un an de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende.

Les faits remontent à l’été 2015. Catherine Graciet et Éric Laurent, déjà auteurs en 2012 d’un ouvrage sur Mohammed VI intitulé Le roi prédateur, avaient signé un contrat pour un second tome sur le même sujet. À cette époque, Éric Laurent, ancien reporter pour Radio France et le Figaro Magazine, a contacté le secrétariat particulier du roi du Maroc pour réclamer de l’argent en contrepartie de la non-publication du livre.

Une première rencontre a eu lieu dans un palace parisien avec l’avocat Hicham Naciri, représentant du royaume. Le Maroc a rapidement porté plainte et une enquête judiciaire a été ouverte. Deux autres rendez-vous se sont ensuite tenus les 21 et 27 août 2015, sous surveillance policière. Catherine Graciet n’était présente qu’au troisième rendez-vous, au cours duquel les deux journalistes ont signé un accord financier de 2 millions d’euros pour abandonner le livre. À l’issue de cette rencontre, ils ont été interpellés avec deux enveloppes contenant chacune 40 000 euros en liquide.

Tout au long de la procédure, les journalistes ont contesté avoir formulé une menace contre Mohammed VI, le roi du Maroc, mais ont reconnu avoir commis une « erreur déontologique » en acceptant une proposition financière émanant de Rabat. Selon leurs déclarations, il ne s’agissait pas d’un chantage au sens strict, mais d’un excès de confiance et d’une mauvaise appréciation des conséquences de leurs actes.

Cette affaire a suscité une attention particulière dans les milieux journalistiques et diplomatiques. Elle illustre les difficultés auxquelles peuvent être confrontés des journalistes enquêtant sur des personnalités politiques puissantes, ainsi que les limites strictes imposées par la loi française en matière de pressions financières et de menaces.

En appel, la cour a confirmé la culpabilité des deux journalistes, tout en ajustant légèrement les peines par rapport au jugement de première instance. Si les sanctions restent symboliques, elles réaffirment l’importance du respect des règles déontologiques et légales dans l’exercice du journalisme, en particulier lorsqu’il s’agit de publier des informations sur des figures politiques ou royales.

L’affaire Graciet-Laurent soulève également des questions plus larges sur la frontière entre enquête critique et tentative de chantage. Le simple fait d’accepter une somme d’argent pour renoncer à publier un ouvrage peut être interprété comme une infraction pénale, même en l’absence de menace explicite. La décision de la cour rappelle que la liberté de la presse et la responsabilité professionnelle doivent aller de pair, et que tout manquement déontologique peut avoir des conséquences judiciaires.

Pour la presse française et internationale, cette affaire constitue un rappel clair des risques liés aux enquêtes sur des sujets sensibles. Elle met en lumière la complexité des relations entre journalistes et pouvoir politique, et souligne la nécessité de maintenir des garanties légales et éthiques pour protéger la liberté éditoriale.

En résumé, Catherine Graciet et Éric Laurent ont été condamnés à des peines de prison avec sursis et à des amendes pour avoir tenté d’obtenir un arrangement financier avec le royaume du Maroc afin d’éviter la publication d’un livre critique. Ils contestent toute menace directe mais reconnaissent une erreur déontologique. La cour d’appel confirme ainsi l’importance du cadre légal et éthique dans le journalisme d’investigation.

Avec le Monde Afrique et AFP

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