L’Olympique Akbou a signé sa seconde victoire de la saison en battant, sur le fil, la JS Saoura (2-1), ce vendredi au stade de l’unité Maghrébine (Béjaïa), en match comptant pour la première partie de la 3e journée du championnat national de Ligue 1 Mobilis.
L’OA revient de très loin et c’est le cas de la dire. Le nouveau promu a réussi à arracher un succès inespéré dans un match à rebondissements et face à une vaillante formation de la Saoura.
En effet, les supporters de l’OA sont passés par toutes les émotions à l’occasion de la seconde sortie de leur équipe à domicile. Les Aiglons du Sud ont été les premiers à ouvrir le score, juste avant la pause citron, par l’entremise de Belmiloud (45+2’).
En seconde période, les protégés de Mouaz Bouakes se sont rués afin de remettre les pendules à l’heure. Toutefois, il a fallu faire preuve de patience, car l’égalisation des Kabyles n’est intervenue qu’à la 85e minute à la suite d’un but contre son camp de Saidi (85’).
Sentant la victoire à leur portée, les Olympiens ont continué à presser leur vis-à-vis pour finalement réussir à marquer le but de la victoire dans les ultimes secondes du temps réglementaire grâce à Bahoussi (90+8’).
À la faveur de cette victoire, l’OA prend, provisoirement, les commandes de la Ligue 1 Mobilis avec 6 points. De son côté, la JSS ne gagne toujours pas et occupe la 14e position avec un petit point à leur compteur.
Cette première partie de la 3e manche se poursuivant ce samedi soir avec le déroulement des rencontres ES Sétif – NC Magra (18h00) et MC Oran – ASO Chlef (20h30).
Concernant les cinq matchs restants, ils auront lieu ce dimanche à partir de 16h00.
Deg yimalas yezrin, ass-nni n ssebt 28 ctembre 2024 ɣef 11 n uzal , tella-d yiwet n temlilit i d-tessudes tdukkla franco-kabyle n tɣiwant n Champigny sur Marne 94500 (AFKC) s tallelt n tegrumma n yimfernen n tesqamut -Taɣiwant ɣef uqerru-nsen Mass Laurent Jeanne : Aselway n tɣiwant n Champingy .
Leqdic-a yettwasbedd ɣef yiwet n tekti yeɛan tixuṭert d tanesbaɣurt . D asefk n yisem n Matoub Lounès i tikkelt nniḍen i yiwen uzniq i yellan deg ‘’ Angle du hameau Alfred Grévin’’ deg tɣiwant n Champigny sur Marne. Azniq-a icebḥen ad yawi isem n Matoub yal ass, ad d yili yekcem deg tgemmi tagraɣlant anda di tmurt n Fransa ad yattwasemmi kra n umḍiq ɣef yisem n Ugrawliw, umeɣnas n yizerfan d tlelliyin, ɣas ulamma mačči d tikkelt tamezwarut ara fken assag ɣef Matoub. Maca, asefk-a d asrusu n wazal i d-yefka MATOUB akken ad d ten-gemren yigduden nniḍen, d asmekti mgal tatut ɣef wayen iɛeddan fell-as.
Leqdic-a yella-d s lmendad n Tidukkla n AFKC ɣef uqerruy-is Samia Kachir anda i d-gren irebbi i lebni n yidles d usemɣer n temɣiwant n Leqbayel deg temnaḍt-a. Aya d asebgen n umennuɣ d yiskiren i ɣef i d-yewwi Matoub deg uɣrabu n ccna amḥadi s yizerfan d tlelliyin i yigduden, xersum ɣef temsal n tmaziɣt d yigduden-is yettwakerfen.
Ddeqs i d-yusan n yimdanen ḥeḍren deg tulya tunsibt n usemmi n ubrid ɣef Matoub Lounès; Gar-asen tameṭṭut-is Nadia Matoub d yirfiqen-is gar-asen; Zedek Lmulud , Ali Amrane , Akli D. d wiyaḍ nniḍen gar yineɣmasen , imeɣnasen…
« D rrezg meqqren i d-gren irebbi i usenfar-a… » ɣef wakken i d-tenna Massa Sabrina Abchiche; d tameɣnast n yidles, d tufrint, d tamɛiwent n uselway n usqamu aɣiwan n Champigny sur Marne. D akken tenna-d; aya d rrezg meqqren ay qeblen yimfernen-nneɣ n tesqamut n tɣiwant n Champigny i tikti-aya n usemmi n webrid-a ɣef Matoub Lounes, i mi acḥal-aya la nettḥerkil akken ad nexdem kra n usenfar ara yeqqimen i lebda ɣef yiman n Matoub.
Bexlaf qeblen aya s teḍfi xersum Mass Jeanne ( Lmir n tɣiwant) i mi ssnen ayen yexdem d wayen i d-yewwi d amennuɣ ɣef wazalen yesɛan inumak icudden ɣer talsa yakk.
Les Girondins de Bordeaux se renforcent avec 27 joueurs, y compris Rio Mavuba et Paul Baysse, pour en découdre avec ses adversaires en N2. Plus de détails ici.
Bordeaux recrute 27 joueurs pour évoluer en National 2
Difficile de mentionner les clubs mythiques de la France sans citer les Girondins de Bordeaux. Malheureusement, le club de l’Hexagone connaît actuellement ses heures les plus sombres dans le football français. Destitué de son statut de club professionnel, il n’a d’autres choix que de se frotter avec les équipes de National 2. Dans cet article, nous verrons que le club a donné son maximum ces derniers jours pour pouvoir se constituer un effectif capable de gérer la nouvelle saison.
Une vingtaine de joueurs recrutés pour changer la donne
Puni pour sa gestion sportive et financière catastrophique, le Football Club des Girondins de Bordeaux n’est plus que l’ombre de lui-même. Autrefois club de premier choix sur les bookmakers, Bordeaux n’est plus que l’ombre de lui-même. Autrefois club de premier choix sur les bookmakers site de paris sportif, il a dû laisser partir plusieurs joueurs professionnels à l’instar de Malcom Bokele. Aujourd’hui, il est même obligé de repasser par le bas de l’échelle, le National 2, pour s’offrir un meilleur avenir et revenir dans le coeur des amateurs de paris sportifs en ligne. À cet effet, il a récemment procédé au recrutement de 27 joueurs.
Dans le nouvel effectif, nous pouvons noter la présence de deux anciens du club, Rio Mavuba et Paul Baysse. Les deux retraités ont décidé de rechausser les crampons pour sauver leur club formateur. Si Rio Mavuba officiait en tant que coach des U15 des Girondins après avoir mis fin à sa carrière footballistique en 2019, Paul Baysse s’occupait par contre de la préformation.
Les deux salariés du club auront pour rôle d’accompagner les jeunes afin d’assurer le plus rapidement possible la montée en division supérieure. Ils seront soutenus dans cette mission par le gardien de but Lassana Diabaté qui vient de Valenciennes ou encore Over Mandanda qui évoluait à Libourne.
Défense, milieu et attaque : à quoi s’attendre ?
En défense, les Girondins pourront compter sur Nathanaël Bai en provenance de Sablé-sur-Sarthe, Nama Fofana de Créteil ou encore Adrien Louveau du club polonais LKS Lodz. Le Béninois Youssouf Assogba Amiens, le Franco-Guinéen Sekou Fofana et le Franco-Algérien Nassim Ranem complètent la liste. Bien entendu, vous avez la possibilité de parier sur ces joueurs sur les sites de paris les plus en vogue en ligne en France.
Le milieu de terrain est confié au footballeur marocain Ayman Ouhatti. L’ancien sociétaire de l’académie Mohammed VI de football a fait ses classes à Amiens et à Union Sportive Orléans Loiret Football. Il sera accompagné dans cette tâche par Nolan Hamidou Bonté, Junah Zuccolotto et Issam Ben Khémis qui ne sont pas encore très connus du monde du pari sportif.
La nouvelle attaque de Bordeaux est emmenée par Yanis Merdji, N’Famady Diaby et l’ancien espoir du Cameroun Steve Mvoué. Passé par Portimonense au Portugal, le Camerounais espère retrouver du temps de jeu dans le club bordelais et attirer les convoitises lors du prochain mercato.
Bordeaux : une descente aux enfers qui fait mal
Qui aurait parié il y a 15 ans que le FC Girondins de Bordeaux se retrouverait aujourd’hui en National 2 ? Sûrement pas les milliers de supporters qui ont célébré royalement le titre de Champion de France le 30 mai 2009 ! À l’époque, en lutte avec les Marseillais, le club a remporté le championnat. Il a également gagné la Coupe de la Ligue sur laquelle vous pouvez effectuer paris en direct
Pourtant, le club qui a vu passer des grands noms tels que Bixente Lizarazu, Marius Trésor, Alain Giresse ou Zinédine Zidane est aujourd’hui au bord du gouffre. Mais, comment en est-on arrivé là ? Pour mieux comprendre la situation, il faut remonter à la fin de la saison 2018 où le groupe M6 a décidé de céder le club à la compagnie King Street et à General American Capital Partners (GACP).
Les nouveaux dirigeants n’ont clairement pas mis en œuvre un projet digne de ce nom. Déjà confronté à un problème structurel sous la houlette de M6, le club a enchaîné les déceptions. Dès la saison 2021, il s’est contenté de la 12ème place en Ligue 1, une grosse déception pour les passionnés de paris sportif français. Pire, en raison d’un déficit de près de 55 millions d’euros, le groupe King Street a dû se retirer de la direction.
Du coup, la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) a rétrogradé le club en Ligue 2. De plus, la direction est confiée à Gérard Lopez, l’ex-président du LOSC Lille en juillet 2021. Les choses ne se sont pas pour autant améliorées. Au contraire, la saison 2021-2022 s’est avérée catastrophique. Non seulement l’équipe a connu trois entraîneurs différents, mais elle a également terminé à la 20ème place. Elle est donc logiquement rétrogradée en Ligue 2, une première depuis les années 1960.
En juin 2022, la DNCG annonce la rétrogradation administrative du club en National. Mais, la décision est levée suite à un appel déposé par le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF). Les Girondins sont ainsi maintenus en Ligue 2, mais ils ne parviennent pas à monter en Ligue 1 au cours de la saison suivante. La saison 2023-2024 est calamiteuse et le club obtient la 13ème place au classement général. Sur le plan financier, il ne parvient pas à convaincre la DNCG et est rétrogradé en National 2.
Un seul tour suffira-t-il ? comme pour l’Algérie où son ami Abdelmadjid Tebboune s’est contenté d’un tour, l’Isie, l’instance chargée d’organiser l’élection présidentielle en Tunisie n’a, en tout cas, pas prévu de date pour un second tour à ce stade.
C’est une élection sans élection réelle. La Tunisie de Kaïs Saïed c’est comme l’Algérie de Tebboune. Ils organisent des scrutins dont le gagnant est connu d’avance par le truchement de la fraude et de la manipulation des chiffres.
Celui que la rue tunisienne surnomme Robocop ne laisse aucun espace pour l’opposition ou le doute. Ses concurrents les plus sérieux sont envoyés en prison et l’administration est sévèrement verrouillée pour lui donner la victoire.
Alors que seuls deux candidats ont été autorisés à concourir face à Kaïs Saïed, actuel locataire du Palais de Carthage, le scrutin de ce dimanche est-il joué d’avance, d’autant que l’un des deux rivaux du président est en prison et que l’autre l’a très longtemps soutenu ? Décryptage d’une élection verrouillée.
C’est l’histoire d’une élection présidentielle que l’on disait sans intérêt et gagnée d’avance par Kaïs Saïed et qui a d’abord surpris de nombreux observateurs de la vie politique tunisienne. Pas bien longtemps.
Alors que l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) n’avait autorisé que trois candidats à se lancer dans la course au palais de Carthage, le tribunal administratif, saisi par des candidats déboutés, a examiné les recours fin août et autorisé trois nouveaux candidats à se présenter à l’élection. Parmi eux, Mondher Zenaïdi, un ingénieur plusieurs fois ministre sous la dictature de Ben Ali et qui était, de l’avis de nombreux analystes, en mesure de faire trembler l’actuel président.
Bien qu’irrévocables, les décisions du tribunal administratif ont pourtant été ignorées par l’Isie, qui a décidé de passer outre le droit, suscitant l’indignation des plus grands juristes du pays. Retour à la case départ : les Tunisiens n’ont bien le choix qu’entre trois candidats.
Face au président Saïed, Zouhaïr Maghzaoui, anciennement à la tête d’un parti nationaliste arabe qui a longtemps soutenu le président tunisien avant de prendre récemment ses distances, et Ayachi Zammel, un industriel de sensibilité libérale actuellement emprisonné pour faux parrainages supposés.
Sauf nouveau rebondissement, peu de place au suspense donc, d’autant que l’Assemblée tunisienne vient en urgence de voter, vendredi 27 septembre, un amendement ôtant au Tribunal administratif la possibilité d’invalider le scrutin a posteriori. S’il semble désormais acquis que Kaïs Saïed sera réélu – l’élection ayant été « truquée en amont »,selon l’appréciation de certains analystes – celle-ci mérite pourtant que l’on y prête attention. Plusieurs dizaines de professeurs de droit ont dénoncé cet amendement arbitraire.
L’enjeu de la participation
À ce jour, les derniers rendez-vous électoraux convoqués par Kaïs Saïed n’ont que très peu suscité d’engouement chez les Tunisiens. Avec 11,3% des votants qui se sont déplacés, les législatives de janvier 2023 ont enregistré le taux de participation le plus faible en Tunisie post-révolutionnaire où les citoyens avaient pourtant pris l’habitude de faire la queue pour s’acquitter de leur devoir électoral et de partager des photos d’eux dans les bureaux de vote sur les réseaux sociaux.
Un camouflet pour le président tunisien qui s’érige en défenseur de la volonté populaire, faisant du slogan « echâab yourid » (littéralement « le peuple veut ») un grand classique de ses discours et échanges avec les citoyens.
Pas question que cela se reproduise cette fois-ci. « Notre objectif, c’est qu’il n’y ait pas de second tour », le ton est donné par Mahmoud Ben Mabrouk, à la tête du mouvement dit « du 25 juillet », en référence à la date à laquelle Kaïs Saïed s’est octroyé les pleins pouvoirs en 2021. Inconditionnel du Raïs de la première heure, il encourage les militants de son mouvement – parti non officiel et cependant autorisé par la présidence à faire la campagne de Kaïs Saïed – à convaincre leurs proches et amis de se rendre en masse dans les bureaux de vote dimanche 6 octobre.
Sillonnant le pays, portraits du dirigeant à la main, ils sont les petites mains qui concourent au « plébiscite »que le Président entend s’offrir, selon la terminologie utilisée par la politologue Khadija Mohsen Finan. Alors que l’opposition se déchire sur la nécessité de participer ou non à ce scrutin hautement verrouillé, un chiffre de participation jugé honorable à la présidentielle permettrait théoriquement à Kaïs Saïed de renforcer son image de leader populaire tant à l’échelle nationale qu’internationale, ajoute-t-elle. Et tant pis si cela se fait à la hache.
Kaïs Saïed, perdant en termes d’image ?
« Kaïs Saïed n’a pas la même conception de l’image que nous »,ajoute Khadija Mohsen Finan. Apparaître comme un président autoritaire accroché au pouvoir ne le dérange pas, surtout si les critiques émanent d’un Occident qu’il a pris l’habitude de pourfendre dans ses discours pour ses doubles standards en termes de droits de l’homme. Sous couvert d’anonymat, un diplomate européen déclarait d’ailleurs : « Nous sommes mal placés pour faire la leçon, d’autant que les Tunisiens semblent accepter la situation ».
Khadija Mohsen Finan partage ce constat : «Pour une grande partie des Tunisiens, cette concentration des pouvoirs ne pose pas de problème parce qu’elle se fait pour eux entre les mains d’un homme intègre qui met en avant le souverainisme, le nationalisme, le fait que le pays peut tout à fait vivre de ses capacités et de ses ressources. C’est une manière de redonner une fierté aux Tunisiens. » Jusqu’à quand cet assentiment ?
Alors que l’Isie a écarté ouvertement de la course des rivaux du président et alors que l’instance a annoncé dans la foulée qu’elle n’octroierait pas d’accréditations aux observateurs de Mourakiboun et I Watch, organisations ayant surveillé tous les processus électoraux depuis la révolution, le pouvoir semble montrer des signes de fébrilité.
En l’absence de sondages, il faut y voir le signe d’une popularité de Kaïs Saïed jugée déclinante par le régime lui-même. À trop vouloir être gagnant, le Raïs tunisien ne risque-t-il pas paradoxalement d’être le grand perdant de cette élection, d’autant que la colère couve en Tunisie où les indicateurs économiques et sociaux sont préoccupants ? Pénuries, inflation, croissance atone, émigration massive, cinq ans après l’accession au pouvoir de Kaïs Saïed qui promettait « l’égalité sociale », la société tunisienne n’a jamais paru aussi fragilisée.
Hatem Nafti, auteur de Notre ami Kaïs Saïed (éditions Riveneuve), qui se définit comme essayiste et opposant au régime, craint un enlisement de la situation et un tour de vis sécuritaire et liberticide en cas de réélection de l’actuel président tunisien. S’il estime que « Kaïs Saïed ne partira pas par les urnes », il pense aussi que le président, en renforçant son virage autoritaire, devient son propre et pire ennemi.
Les quelques manifestations visant à protester contre ces méthodes peinent, à ce stade, à mobiliser au-delà de la base traditionnelle composée de jeunes épris de libertés, militants de gauche ou islamistes, unis contre la figure de Kaïs Saïed. Difficile à ce stade de savoir si ces cortèges drainant quelques milliers de personnes sont le signe d’un sursaut citoyen ou les dernières convulsions d’une révolution qui s’apprête à connaître un scrutin aux airs de souvenirs d’une époque qu’elle pensait révolue.
Aksel Bellabbaci, conseiller de Ferhat Mehenni, président du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie, réfugié en France est accusé par la justice algérienne d’avoir commandité des incendies qui ont fait au moins 90 morts en août 2021 en Kabylie. Mais le parquet de Paris ne se laisse pas conter car les preuves manquent pour l’extrader, selon la justice française.
La cour d’appel de Paris a ordonné mercredi un complément d’informations aux autorités algériennes , qui demandent l’extradition d’Aksel Bellabbaci, un opposant et cadre du Mouvement d’autodétermination de la Kabylie (MAK). Il est accusé « d’actes terroristes », selon par les autorités algériennes.
Lors d’une audience le 11 septembre, le parquet général avait requis un supplément d’information, estimant que « l’enjeu (était) trop grave » et que « le rôle d’Aksel Bellabbaci (méritait) d’être éclairé ». Dans sa décision, la chambre des extraditions de la cour d’appel a suivi cette position, estimant que « les informations communiquées par les autorités algériennes se (révélaient) très incomplètes ». L’opposant de 41 ans a déjà été condamné par contumace plusieurs fois et est poursuivi pour quatorze infractions, dont certaines lui font encourir une condamnation à la peine de mort, une peine toujours dans la loi algérienne même si le pays ne l’applique plus.
Rappelons à ce propos que la justice algérienne a vite accusé le MAK et le Maroc d’être derrière les impressionnants incendies d’août 2021 qui ont fait 90 morts et ravagé des dizaines de milliers d’ha de forêts et de champs.
La France a accueilli de nombreux opposants au régime algérien depuis 2020 dont des dizaines de cadres et militants du MAK ainsi que des activistes sans attaches politiques identifiées.
Illégitime comme jamais, Abdelmadjid Tebboune est un chef d’Etat qui dépend entièrement du général-major Saïd Chanegriha (79 ans). Le taux de participation particulièrement insignifiant à la présidentielle (soit entre 10 et 20%) a affaibli grandement Abdelmadjid Tebboune. Pas seulement.
Abdelmadjid Tebboune (79 ans) voulait, à la faveur de cette élection qui n’en était pas une (disons les choses comme elles sont), se tailler une légitimité populaire, mais c’était sans connaître le peuple algérien et ses aspirations à en finir avec les mascarades électorales.
Malgré la propagande médiatique qui a entouré cette mascarade électoral, elle a montré surtout un chef d’Etat diablement impopulaire. L’échec pour Tebboune et ses parrains a été cuisant.
Sans assise populaire, sans organisation politique fidèle et solide, Tebboune est plus que jamais seul. Ne l’oublions pas, contrairement aux apparences, tous les partis et organisations de la société civile qui ont annoncé leur soutien à Tebboune sont guidés en sous-main par l’Etat profond, ce cabinet noir qui décide de la vie et de la mort politique dans le pays. Tebboune est plus que jamais seul.
Contrairement aux annonces qui se voulaient rassurantes, lors de la prestation de serment de Tebboune, il faut plutôt s’attendre à un terrible verrouillage des libertés. Ceux qui dirigent le pays sont habitués à clignoter à gauche pour tourner à droite. C’est dans leur ADN politique.
Le quotidien Le Monde ne croyait pas si bien écrire en observant que «M. Tebboune est clairement sous tutelle. Durant la campagne électorale elle-même, le chef d’état-major de l’armée, Saïd Chengriha, l’accompagnait d’ailleurs sans cesse lors de ses visites : ici dans un stade, là à une foire. Un marquage de très près.»
Il n’y a aucune indulgence à ressentir pour ce chef d’Etat qui a non seulement fossilisé la gouvernance mais a plongé tout le pays dans une glaciation sans nom. Quelques jours à peine après que la Cour consitutionnelle annonce sa victoire controversée à la mascarade présidentielle, voilà qu’on apprend que Mehena Djebbar, le chef des renseignements extérieurs, est débarqué. Dans ce pays encalminé, en matière d’urgence, il y a mieux à faire pourtant. Comme s’occuper de l’épidémie de malaria qui tue par dizaine à l’extrême sud du pays. Mais là, les morts sont cachés, on ne voit que du feu.
Une autre affaire aussi gravissime allait suivre : Farid Bencheikh, l’ex-DGSN qui a mâté et tué la dissidence populaire et donc l’espoir de changement dans le pays, est un «traître», nous apprend El Watan. Bencheikh avait des connexions avec des «parties étrangères». Prudence, même si on sait que la justice a la corde à la patte, cet homme est présumé inoncent jusqu’à son jugement. Décoiffant tout de même !
Avec une quarantaine de généraux, deux DGSN, des premiers ministres, des ministres, des patrons des services de renseignement en prison… à qui faire confiance en Algérie ?
Mais ce n’est pas fini. Sa première «grande» décision, comme il l’avait promis pendant la campagne électorale est de nommer Dahou Ould Kablia, vénérable jeune de 91 ans, pour diriger la très complexe commission de réformes des codes communal et de wilaya. Un avant-goût, en attendant le retour de l’islamo-baâthiste Abdelaziz Belkhadem.
Alors que les jeunes cadres quittent le pays par milliers, les anciens dinosaures reviennent au pouvoir un à un. La « nouvelle Algérie » c’est ça aussi : l’enfumage permanent, l’esbroufe, les promesses dans le vent… Si l’on voulait faire échouer ce machin on n’aurait pas agi autrement.
Tebboune est un homme du passé. Déconnecté des enjeux réels du pays. Ce ne sont pas les messages soporifiques de félicitations envoyés par les chefs d’Etat étrangers et que les médias publics répètent à tue-tête qui changeront quelque chose à la dramatique situation dans laquelle patauge le pays.
Isolé du monde et du peuple, le chef de l’Etat poursuit la politique paranoïaque et répressive pour se maintenir et maintenir le clan aux affaires mais aussi et surtout répondre au doigt et à l’oeil au généralissime Chanegriha dont la présence médiatique est incontournable.
Qui pour desserrer le noeud coulant au coup de Tebboune ? Certainement pas son premier cercle qui n’a pas plus de pouvoir que celui d’un chef de daïra.
Une fois que tout ça est dit, comment allons-nous finir l’année ? Et quel est le devenir immédiat et futur de ce pays qu’on observe se défaire chaque jour un peu plus?
Les autorités algériennes reprochaient à Sarah Knafo, représentante du parti d’extrême droite Reconquête ! au Parlement européen, ses déclarations sur la radio RMC le 20 septembre. Elle avait déclaré que la France donnait chaque année 800 millions d’euros à l’Algérie.
Le parquet de Paris a indiqué ce jeudi 3 octobre avoir classé la plainte pour «diffusion de fausses nouvelles» déposée par l’État algérien après que la députée européenne Sarah Knafo du parti Reconquête ! a affirmé que l’Algérie recevait 800 millions d’euros d’aide au développement par an de la part de la France, a indiqué jeudi le parquet.
Sarah Knafo «indique que 800millions d’euros sont donnés par la France chaque année à l’Algérie, alors qu’il s’agirait de 800millions sur une durée de cinq ans selon la plainte», détaille le parquet, qui conclut qu’il «s’agit donc davantage d’une information insuffisamment vérifiée et plutôt imprécise, que délibérément mensongère».
Le 27 septembre, le parquet a classé la plainte, déposée deux jours plus tôt, «au motif que l’infraction n’est pas caractérisée», a précisé le parquet, sollicité par l’AFP. Alger reprochait à Sarah Knafo, représentante du parti d’extrême droite d’Éric Zemmour Reconquête! au Parlement européen, ses déclarations sur la radio RMC le 20 septembre.
«Est-ce que vous savez, par exemple, qu’on donne 800millions d’euros à l’Algérie en aide publique au développement?», avait-elle affirmé. Elle l’avait ensuite repris sur X. Le ministère public rappelle que le délit de «diffusion de fausses nouvelles»«impose de caractériser deux éléments», à savoir «le caractère mensonger de l’information, mais aussi le fait d’entraîner ou de risquer d’entraîner un trouble de la paix publique.»
Sur le premier point, «la mauvaise foi n’est pas présumée comme en matière de diffamation, et ne peut pas être retenue même quand l’information a été insuffisamment vérifiée.» Sur le second point, le parquet a balayé l’accusation en estimant que le message de cette élue, «par ailleurs diffusé dans le cadre d’un débat public sur l’aide au développement de pays étrangers au regard du déficit budgétaire national alors que la Loi de finances va être prochainement examinée», n’avait «manifestement» pas provoqué «de désordre, de panique, d’émotion collective et de désarroi».
Dans un tweet ironique, Sarah Knafo a déclaré : « Avec tout l’argent qu’on leur donne, ils auraient pu se payer un juriste ! »
Le sélectionneur national, Vladimir Petkovic, a dévoilé ce jeudi la liste des joueurs retenus pour la double confrontation face au Togo, comptant pour la 3e et 4e journée (groupe F) des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2025).
Cette liste est marquée par la convocation, pour la première fois, du défenseur de l’USM Alger, Saadi Radouani, d’Ibrahim Maza (Hertha Berlin/Allemagne) et du gardien de but du CS Constantine, Zakaria Bouhalfaya, ainsi que les retours du gardien de but de l’USM Alger, Oussama Benbot, du défenseur latéral Ahmed Touba (KV Mechelen/Belgique) et de l’attaquant de l’OGC Nice/France, Badredine Bouanani.
Le premier match des Verts face aux Eperviers aura lieu le samedi 10 octobre (20h00) au stade du 19 Mai 1956, alors que le second se jouera le lundi 14 octobre (16h00) au stade de Kégué, à Lomé.
Pour rappel, l’Algérie domine le groupe E (6 pts) après avoir remporté ses deux premières rencontres en battant, respectivement, la Guinée Equatoriale (2-0) et le Liberia (0-3).
Après ma lecture de Houris, ainsi que de Meursault contre-enquête et de Zador, je ne peux pas commencer mes propos sans souligner que Kamel Daoud est sans aucun doute devenu une figure majeure de la littérature de la résistance et du devoir de mémoire en Algérie.
J’ai lu ses romans, tout comme j’ai lu tout ce que ses détracteurs (qu’ils soient journaliers d’un jour ou journaleux pour toujours) affirment à son sujet, car ils ne savent écrire que ce que leur dictent la doxa dominante et la bienséance aveuglante.
Les faux témoins de l’histoire sont ceux dont les yeux brulent lorsque Daoud décrit la langue intérieure de Fajr qui se consume de ne pouvoir dire. Les yeux de Fajr qui saignent de ne pouvoir regarder l’histoire sans se souvenir de celles et ceux que l’on a égorgées, violées, décapitées, puis oubliées.
Qu’est-ce que Fajr éveille en eux pour que la plume de Daoud soit autant abhorrée par tous ceux qui le qualifient d’islamophobe, alors que l’islamophobie n’est qu’une imposture de la gauche islamiste qui n’a cessé de se prostituer sur les trottoirs des islamistes? Que distille en eux l’imam Kichk , personnage sulfureux que l’on retrouve dans son roman Houris, pour que la plume de Kamel Daoud soit si honnie et vomie qu’elle réveille en eux ces vieux démons de l’islam politique, de l’islam de la soumission, de l’islam des fatwa jusqu’à la capitulation?
«Tout peut se renverser, se perdre à la moindre cuisse dénudée, une robe à fleur trop courte décide de ta vie», disait dans son roman Kamel Daoud. C’est d’autant vrai que l’Algérie d’aujourd’hui connait une expansion monstrueuse de l’islam politique dans l’espace public. Tout s’est renversé sans même devoir dégoupiller un prêche ou une Fatwa. Les mosquées sont dans les écoles et les écoles sont devenues une fabrique des barbus d’Allah.
Oui, la seule guerre qui subsiste pour Fajr est celle de la décennie noire, celle que Kamel Daoud fait revivre à travers le destin tragique de Fajr. La grande guerre n’est pas la sienne et ne le sera pas tant que ceux qui l’on écrit règnent comme des despotes sur le mémoire de ceux qui l’ont faite.
C’est la pire des guerres, où l’ennemi n’était autre que le voisin d’en face, le cousin, l’ami, parfois même le frère ou le père. La pire des sales guerres parce que la loi sur la réconciliation nationale a fait ressusciter l’ogre national, lui laissant la place pour encore de longues nuits d’oubli, d’impunité et de couteaux. «Pas de place pour la nuance», disait Daoud. Alors ne faisons pas de procès à celui qui, par la voix muette de Fajr, désigne sans ambivalence les responsables et leurs complices restés sans procès.
N’oublions pas la rhétorique incendiaire de l’imam salafiste Hamadache à l’encontre de Kamel Daoud. Elle trouve malheureusement échos dans les outrages que l’on entend actuellement sur lui . Avons-nous oublier que Kamel Daoud, depuis 2014, vit sous le couperet d’une fatwa, qui justement tient ses racines idéologiques dans tout ce que l’imam Kichk proférait à l’encontre de Fajr, Hanane ou Meriem?
À quoi ces écrits de haine à l’encontre de Kamel Daoud insinuent ils ? Veulent-ils une autre fatwa ? Une fatwa de plus, que ces détracteurs d’aujourd’hui, dépourvus de style, amputés de verbes qui parlent et de conscience qui saille, pris dans les circonvolutions de leurs pensées, incapables d’écrire ou de décrire la moindre souffrance que la décennie noire a marquée d’une hache sanguinolente, souhaitent réécrire afin de le faire taire. Ils pensent répondre à un récit mais ils agressent. Ils croient protéger du feu mais ils brûlent!
Kamel Daoud, par la voix muette de Fajr s’adressant à l’embryon de celle qu’elle appelle Houris, nous questionne sur l’aboutissement d’une vie lorsque celle-ci n’est qu’un amas d’oubli et de trahison. « Il n’est pas bon de naitre fille en Algérie ». C’est une descente macabre dans un long entonnoir où il n’y a d’issue que le lit infâme d’une doctrine assassine.
Houris est indiscutablement une dissection littéraire de la décennie noire, une sépulture pour toutes ces vies sacrifiées, ces têtes décapitées, ces voix égorgées, ces corps éventrés, ces bébés brûlés à vif… Tout ce que Hela Ouardi a pu documenter sur l’islam politique, Kamel Daoud l’a conté, avec une verve épurée et une voix vraie.
Quand Hela Ouardi met à nue la genèse sanguinaire de l’islam politique, de ses guerres d’apostasie jusqu’à l’avènement du terrorisme islamiste, Kamel Daoud rhabille d’honneur et de vérité les victimes de celui-ci. Il nous affirme avec justesse que ce sont les mêmes qui tuent. L’islam d’antan, comme celui d’aujourd’hui, n’a pas changé et ses imams/émirs encore moins.
L’imminent islamologue des temps modernes, Mohamed Arkoun, aurait observé dans Houris de Kamel Daoud ce que lui, un homme de recherche et un historien de la pensée islamique, n’a cessé de confirmer : l’impossibilité d’une modernité intellectuelle dans des sociétés arabo-musulmanes qui sont encore aujourd’hui plongés dans les eaux troubles du moyen âge. Il affirmait que ce moyen âge nous poursuivra encore pendant longtemps.
Kamel Daoud est de nous et nous sommes de lui. Il écrit pour nous, pour eux et pour ceux à qui il n’y a d’autres récits à lire que ceux des gagnants de l’Islam politique. Dans Houris on constate que rien n’est plus visible qu’une absence.
Que le mal s’est introduit avec la voix bêlante du bien. Qu’il y a des peines tellement grandes qu’elles nous disposent de croire. Que les esprits bienpensants jugent beaucoup plus sévèrement le courage des autres que leur propre lâcheté. Que par un paradoxal lien de causalité, la source de l’insoumission est aussi celle des plus grandes peurs. Que la démocratie n’a pas de vérité immuable, à la différence d’un régime théocratique, dans lequel il n’y a qu’une vérité absolue et permanente.
Houris nous démontre qu’il n’y aura pas d’avenir possible pour les générations futures sans une compréhension profonde des logiques conscientes ou inconscientes du passé.
C’est en véritable puncheur que Marine Le Pen délivre ses messages à l’Assemblée. Comme on pouvait s’en douter l’immigration reste son sujet de prédilection. Pendant que le Français moyen peine à joindre les deux bouts, voilà qu’on fait de l’immigré le bouc émissaire habituel, en le désignant comme le responsable unique des déboires des Français.
Décidément, nos politiques ont la mémoire courte et ne semblent pas se mêler au quotidien de leurs citoyens pour jauger de l’apport positif des réfugiés sur ses Terres. Pourtant, il suffit de faire un tour dans n’importe quel hôpital de la région parisienne pour s’apercevoir que de la femme de ménage au chef de service, le taux d’étrangers est tel que sans ces derniers, rien dans ces établissements ne fonctionnerait.
La présidente du RN ne réclame pas moins qu’une nouvelle loi immigration début 2025 pour reprendre « les dispositions censurées par le Conseil constitutionnel » de la précédente loi.
Tous les observateurs ont remarqué que suite à ce discours Michel Barnier n’a pas osé contredire celle qui se considère désormais comme présidente de la république en 2027. Ce qui fait dire que Michel Barnier distribue des baffes à tout le monde sauf à Marine Le Pen. Il faut bien ménager les dirigeants du futur.
Pour revenir à ce pilier social que représente l’immigré, ce n’est pas en perpétuant sa mise à l’index que les politiques apporteront des solutions dignes à leur concitoyens.
Que penseront les générations futures de tous ces remparts qui ne cessent de se multiplier ? Nul doute qu’ils nous prendront pour des tarés de la pire espèce. Ils auront bien raison.
Il reste à souhaiter que le Big-One (nom donné au séisme dévastateur qui devrait survenir sur la Californie) se réveille pour initier une ère de glaciation fatale à notre espèce. Dommage pour les oiseaux !
Et victime de ses vanités, ainsi s’éteignit l’homo-sapiens (une branche de bipèdes parmi tant d’autres) diront les ethnologues du futur.
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