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vendredi 19 septembre 2025
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Pour se débarrasser des religions, il faut se débarrasser des prophètes

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Pierres dressées
Image par Siggy Nowak de Pixabay

Kacem Madani nous pose une question dans son titre. Peut-on se débarrasser des religions sans éduquer les croyants ? Bien entendu que c’est la solution qui paraît la plus raisonnable, surtout pour un enseignant. Il n’y a aucun doute sur sa pertinence et il y a certainement du vrai dans sa réalisation.

Mais cela fait de très nombreuses années que je répète dans ce même journal que la cause des croyances mystiques et irrationnelles, donc dangereuses, n’est pas exclusivement dans la mauvaise formation des masses illettrées. Il faut s’en préoccuper chaque jour mais c’est une illusion de pouvoir éradiquer les sectes sans éliminer les gourous. Et ces gourous sont déjà cultivés, c’est même une condition nécessaire de leur position.

Au départ, ces pauvres innocents ne croient en rien, ils ont peur de ce dont ils ignorent les causes. La foudre, les inondations, les maladies et les autres fléaux qui les angoissent. Et alors, il y en a toujours qui voient une opportunité à en prendre pouvoir sur les autres et leur expliquer que c’est le ciel qui condamne leur péchés à ne pas suivre ses règles. Et ceux qui édictent ces règles sont bien entendu ceux qui ont assez d’instruction pour les écrire et en discourir.

Ce sont toujours des illuminés mais jamais on ne peut les qualifier d’imbéciles. Le plus souvent il sont très malins et éduqués. Par ce qualificatif, comprenons qu’ils sont instruits, ont une parole et un écrit que ne maîtrisent pas les autres.

La Renaissance avait cru s’en débarrasser et rien n’y a fait même en leur démontrant par la science, la fausseté des croyances religieuses. La révolution française avait cru les éliminer. Puis ce fut au tour de la laïcité au cours du dernier siècle de  croire fermement qu’elle les a mises à genoux.

Tous ont cru que les lumières de l’éducation allaient faire disparaître les ténèbres. Tous ont échoué. Les religions reviennent comme elles sont toujours revenus. C’est ce qui se passe ces dernières décennies. Quelles que soient les religions, le retour de l’extrémisme religieux est impressionnant.

La principale erreur de ceux qui pensent que l’éducation allait les faire disparaître est qu’ils se sont trompés de cibles. L’erreur est d’avoir négligé le fait que la religion n’est jamais le fait de ces pauvres masses qui veulent s’instruire et ne demandent que cela. L’erreur est d’avoir cru que l’intervention des personnes cultivées allait définitivement terrasser l’irrationnel et les ténèbres.

Je persiste à accuser les vrais responsables de ce gigantesque fléau de l’humanité, ceux qui sont cultivés et qui, comme je l’ai déjà dit, en prennent avantage. Il en existe de plusieurs sortes et je  commencerais par les plus insidieux et les plus inattendus, celui des personnes comme Mohammed Arkoun.

Il a passé sa vie à nous dire le bon chemin, c’est celui de l’étude éclairée des textes de l’Islam. Il a essayé de nous convaincre qu’il faut s’attaquer à la racine du mal c’est-à-dire à la mauvaise interprétation des textes.

Il a été obnubilé, habité et totalement pris par cette croisade et tous ses livres nous ramènent à la gloire de l’Islam lorsqu’il était censé être dans la lumière de ses bonnes interprétation (une version universitaire hollywoodienne). Ses textes sont un véritable conte des mille et une nuits, déjà par ses titres. Vous y trouverez une flopée de références de savants éclairés qui auraient eu l’intelligence d’une lecture réformée. Beaucoup ont été des souverains disciples de la lumière des pensées. Ah bon ? Allez le dire aux pauvres peuples, femmes et autres serviles de leur pouvoir qu’ils n’ont rien compris aux textes religieux et à la bonne pensée des érudits.

Mais que fait Mohammed Arkoun ? La même chose que tous les prophètes antérieurs, il prône la réforme mais jamais la disparition de l’Islam. Il le glorifie, lui donne des habits respectables et il sait très bien que la définition du dogme de Dieu ne peut être remise en cause, c’est la base de la religion.

En faisant de l’Islam un objet d’études et une croisade médiatique (constante et soutenue), Mohammed Arkoun lui a donné les palmes académiques. Je me sentirais insulté si on doute de mon indignation la plus horrifiée pour le traitement inexcusable qu’on lui a fait en Algérie. C’est indigne et barbare de leur part.

Mais si on en revenait au sujet, tous les textes religieux sont des écrits en élucubration de gens lettrés. Penseriez-vous un instant que la Bible fut rédigée par de pauvres ignorants ? Et toutes les organisations religieuses, pensez-vous qu’elles aient été détenus par des illettrés ?

Ils sont et ont toujours été à l’origine de la manipulation ou de l’illumination. Quel que soit l’évolution du niveau d’élévation de l’instruction générale, il y en aura toujours qui profiteront du besoin irrationnel de se protéger des peurs. C’est le mécanisme premier des populistes, c’est à dire de la terreur.

Pour se débarrasser des religions, du moins dans ce qu’elles ont de plus dangereux, il faut s’attaquer aux personnes éduqués qui en sont les porte-paroles. J’ai vécu la période du départ du feu de l’islamisme en Algérie et je peux en témoigner.

C’est la nouvelle bourgeoisie post-indépendance qui a été la première à vouloir remplacer les anciens maîtres. Elle a recherché le moyen de créer des codes pour la nouvelle dynastie de sang bleu. Comme le discours de l’indépendance était de faire disparaître les codes de l’ancienne puissance coloniale, elle a trouvé dans les codes sociétaux arabo-musulmans le moyen de redonner fierté au nouveau nationalisme par leur intermédiation. 

Ce sont eux les premiers qui ont eu l’excentricité de porter un burnous à l’orientale et des babouches. C’est eux qui ont décoré leur bibliothèques de livres de religion avec autant de reliure dorées qui illuminaient de prétention le regard des invités.

Ils se sont mis à baragouiner un arabe classique qu’ils maîtrisaient autant que moi le grec ancien. Ils raclaient la gorge à tout moment pour annoncer la solennité de leurs paroles en répétant des expressions religieuses qui les rendaient encore plus ridicules.

Quant aux intellectuels, c’était le pain béni pour eux d’avoir le langage érudit devant une population qui se glorifiait d’avoir des savants nationaux qui légitiment la religion ancestrale.

Oui, le peuple doit être éduqué, tous les jours davantage, c’est une évidence. Mais lutter contre les extrémistes religieux, c’est déjà avouer que la guerre est perdue. C’est qu’il est trop tard car les vrais responsables sont toujours malins pour se présenter comme les défenseurs de la barbarie. C’est le cas flagrant du régime militaire algérien.

Il faut alors reprendre le combat de l’éducation mais à chaque fois, il faut se convaincre que des gens cultivés vont profiter de la moindre occasion de faiblesse, de peur et d’interrogation des peuples, pour remettre la religion au cœur de la société.

Éduquer les peuples est absolument nécessaire mais ne pas éliminer les prophètes illuminés dès leur première apparition délirante, c’est donner aux religions la même occasion de recréer les ténèbres.

Le voyage à la Mecque avec des gens qui tournent en blouse blanche autour d’une météorite n’est pas le seul fait de personnes en manque d’éducation. Et de très loin ! 

Autour de cette météorite, il y a des centaines d’adeptes de Mohammed Arkoun. C’est-à-dire un blasphème au cœur de la représentation du dogme.

Boumediene Sid Lakhdar

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Mali : les arrestations au sein de l’armée se poursuivent

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Fama
Des soldats maliens

Au Mali, les arrestations se sont poursuivies dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 août 2025 dans les rangs de l’armée. Au moins une cinquantaine de militaires, dont de hauts gradés, ont été arrêtés en quatre jours pour « tentative de déstabilisation de la transition ». La junte n’a toujours pas officiellement communiqué sur l’affaire.

Au Mali, les arrestations se sont poursuivies dans les rangs de l’armée, dans la nuit de dimanche à lundi. Les proches d’un officier de la garde nationale, un corps de l’armée, témoignent : « Deux pickups remplis d’hommes en armes sont arrivés devant notre maison. Ils ont demandé à voir le colonel. Sans le brutaliser, ils sont repartis avec lui. »

D’après les informations de RFI, une cinquantaine de militaires sont aujourd’hui aux arrêts. Parmi eux, un nombre important de la Garde nationale, qui est le corps d’origine du ministre de la Défense, le général Sadio Camara, poids lourd de la junte.

Ce n’est pas lui qui mène les opérations. C’est la sécurité d’État du Mali, les services de renseignements, dirigée par un autre poids lourd de la même junte.

Au moins deux généraux sur la liste des détenus

Toujours aucune réaction officielle. Mais après avoir démenti les arrestations, sur les réseaux sociaux, des activistes maliens proches des militaires annoncent que bientôt les autorités vont s’exprimer sur la situation.

Contacter par RFI, une source militaire malienne confirme : les militaires aux arrêts sont soupçonnés d’avoir voulu « déstabiliser la transition ». Au moins deux généraux sont sur la liste des désormais détenus.

Il y a d’abord le général Abass Dembélé : très populaire au sein des troupes, il était dans le commandement, dans le nord du Mali, avant d’être nommé gouverneur de la région de Mopti, dans le centre. Il a été récemment limogé de ce poste par la junte sans explications officielles. Il y a ensuite Nema Sagara, général de brigade à l’état-major de l’armée de l’air. C’est l’une des rares femmes militaires les plus haut placées dans la hiérarchie de l’armée malienne.

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Tunisie : Taboubi dénonce une possible coordination derrière l’attaque contre le siège de l’UGTT

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Noureddine Taboubi,
Noureddine Taboubi, secrétaire général de la centrale syndicale. Crédit : AFP

Lors de la réunion exceptionnelle de la Commission administrative de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) tenue le 11 août 2025, Noureddine Taboubi, secrétaire général de la centrale syndicale, a répondu fermement aux récents événements survenus autour du siège de l’organisation.

S’adressant aux critiques et aux autorités, Taboubi a déclaré : « Pour ceux qui considèrent qu’il n’y avait aucune intention de saccager le siège jeudi dernier, et que la comparaison avec les liens de protection de la révolution est un dénigrement, je dis qu’il y a peut-être eu une coordination ». Par ces mots, il fait allusion à une possible complicité entre certains acteurs et les assaillants, dans un contexte de tension politique.

Le 7 août 2025, alors que les syndicalistes étaient empêchés d’accéder à la place Mohamed Ali, devant le siège de l’UGTT, Taboubi accuse les forces de l’ordre d’avoir facilité la présence des agresseurs : « Les syndicalistes ont été empêchés ce jour-là de se rendre à la place Mohamed Ali, tandis que les forces de l’ordre ont préparé le terrain pour que ces personnes se retrouvent devant le siège de l’Union », a-t-il affirmé.

Le secrétaire général a également mis en garde contre toute tentative d’instrumentalisation politique : « La place Mohamed Ali ne sera accessible à personne qui voudrait en faire un lieu d’agitation ».

Sur la question sensible des accusations de corruption visant certains dirigeants syndicaux, Taboubi a été clair et sans appel : « Quiconque détient un dossier de corruption contre des syndicalistes, peu importe qui, doit se tourner vers la justice. La question est devenue une affaire de dignité et d’honneur. » Il a ajouté : « L’accusation de corruption est devenue comme une épée suspendue au-dessus de leurs têtes. Ceux qui ont exploité leur pouvoir, détourné des fonds publics ou vendu les droits des travailleurs seront jugés par la justice. C’est elle qui tranchera ces dossiers. »

Cette prise de position intervient après des déclarations du président tunisien Kaïs Saïed, qui avait affirmé qu’il « n’y avait pas eu d’intention d’attaque ou d’intrusion » lors des événements, tout en appelant à l’ouverture de dossiers judiciaires pour lutter contre la corruption, une allusion directe aux dirigeants syndicaux.

L’UGTT, pilier historique du mouvement social tunisien, se trouve aujourd’hui au cœur d’une vive confrontation avec le pouvoir exécutif, dans un contexte où la démocratie tunisienne traverse une phase de tensions accrues.

Mourad Benyahia

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Affaire ANEP 2 : Hamid Grine, Kaouane (ex-ministres de la Communication) face à la justice

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Hamid Grine

Un nouveau chapitre du feuilleton judiciaire autour de la gestion de l’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP) s’ouvre à Alger. Le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed doit entamer, le 19 août prochain, l’examen de ce que l’on appelle déjà « l’affaire ANEP 2 ».

Deux anciens ministres de la Communication sous l’ère Bouteflika (autant dire des collègues au chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune, lui aussi ancien ministre), Djamel Kaouane et Hamid Grine, figurent parmi les treize prévenus, aux côtés de l’ex-directeur général de l’ANEP, Amine Echikr. Ils sont poursuivis pour détournement de fonds publics, octroi d’avantages indus et abus de fonction dans le cadre de la distribution de la publicité publique.

Des pratiques opaques dans l’octroi de l’éphémère rente publicitaire

Selon les éléments de l’enquête judiciaire ouverte en 2023, les investigations ont mis en évidence un système favorisant des « journaux fantômes » au détriment des titres existants, ainsi que des attributions discriminatoires d’espaces publicitaires en fonction de critères politiques ou relationnels.

La police judiciaire évoque des irrégularités « d’une gravité notable », révélatrices d’un fonctionnement clientéliste au sein de cette institution-clé du secteur médiatique.

Djamel Kaouane et  Echikr avaient été placés en détention provisoire, tandis que Hamid Grine était soumis à un contrôle judiciaire assorti d’une interdiction de quitter le territoire. Les dix autres accusés – cadres et agents de l’ANEP – comparaîtront également.

La continuité d’un système mis en cause

Ce procès intervient à peine quelques mois après la clôture de « l’affaire ANEP 1 », dans laquelle l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports Abdelkader Khomri avait été condamné à des peines allant jusqu’à huit ans de prison, toujours pour dilapidation de fonds publics et octroi d’avantages injustifiés.

Ces dossiers successifs posent une question de fond : l’ANEP, créée à l’origine pour soutenir financièrement la presse, a-t-elle été détournée de sa mission au point de devenir un instrument de contrôle et de dépendance vis-à-vis des médias ? Les pratiques révélées par la justice confirment, selon plusieurs observateurs, l’existence d’un système où l’attribution du marché publicitaire public répondait moins à des critères économiques qu’à des considérations politiques.

Une audience à suivre de près

 Les prévenus sont poursuivis sur la base des articles du loi 06-01 sur la prévention et la lutte contre la corruption, un arsenal juridique renforcé mais dont l’efficacité réelle reste sujette à débat.

 Pour de nombreux professionnels du secteur, ce procès ne jugera pas uniquement quelques responsables, mais mettra en lumière un système entier de régulation – ou plutôt de dérégulation – de la publicité publique, qui, depuis des décennies, conditionne l’indépendance économique et éditoriale des journaux algériens. Le mécanisme népotique d’attribution de la manne publicitaire via l’ANEP, loin d’avoir disparu, s’est simplement perpétué… avec d’autres bénéficiaires. Et l’histoire risque de bégayer encore, lorsque des scénarios judiciaires quasi identiques viendront, à nouveau, se rejouer sur les bancs des prétoires.

Samia Naït Iqbal

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Fadhel Jaziri : la voix immortelle du théâtre tunisien s’éteint

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Fadhel Jaziri
Fadhel Jaziri

La Tunisie pleure l’un de ses plus grands fils. Ce lundi 11 août 2025, Fadhel Jaziri, monument du théâtre, maître de la scène et visionnaire de l’art maghrébin, a rejoint l’éternité à l’âge de 77 ans. Avec lui s’élève une lumière rare, un héritage flamboyant qui continuera de rayonner bien au-delà des frontières.

Homme de passion et d’exigence, Fadhel Jaziri aura su réinventer le théâtre tunisien, mariant l’héritage populaire aux audaces contemporaines. Cofondateur de la troupe « El Teatro », il a su faire dialoguer le verbe et la musique, la mémoire et le rêve, l’intime et le collectif. Ses créations mythiques comme Hadhra et Nouba sont devenues des rituels d’art et de ferveur, où le public entrait en communion avec l’âme profonde de la Tunisie.

Né en 1948, il a traversé plus de cinquante ans de vie artistique comme on traverse un vaste océan : avec l’élan des pionniers et la persévérance des bâtisseurs. De Carthage à Avignon, des souks animés aux grandes scènes internationales, Fadhel Jaziri a porté haut la voix d’une culture vivante, fière et généreuse.

Aujourd’hui, c’est toute la famille artistique tunisienne et maghrébine qui se recueille. Ses amis, ses élèves, ses compagnons de route saluent l’homme debout, le poète du plateau, l’alchimiste des mots et des sons.

À sa famille, à ses proches, et à tous ceux qui ont aimé et admiré son œuvre, nous adressons nos condoléances les plus émues. Que Dieu l’accueille dans Sa miséricorde et que son nom reste gravé comme celui d’un créateur qui, par l’art, a donné à son peuple un peu d’éternité.

Djamal Guettala

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« Sortir du tourisme saisonnier » :  Houria Meddahi met en scène la nouvelle vision touristique nationale

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Hôtel Tamgout
Hôtel Tamgout

En inspectant les chantiers de réhabilitation des établissements hôteliers de Yakouren, Tala Guilef dédiés au tourisme climatique, et l’hôtel  Amraoua, établissements de type urbain situé dans la ville de TiziOuzou,  Houria Meddahi, ministre du Tourisme et de l’Artisanat a décliné, sur le terrain, la stratégie nationale visant à rompre avec le tourisme strictement saisonnier et à promouvoir une offre diversifiée et durable.

Exit pour le tourisme saisonnier, cap sur le tourisme durable et intégré 

La visite effectuée jeudi 7 août par Houria Meddahi n’avait rien d’une simple tournée d’inspection. La ministre du Tourisme et de l’Artisanat, accompagnée des autorités civiles et militaires de la wilaya, a profité de ses haltes à Yakouren, Tala Guilef et au chef-lieu de wilaya pour illustrer ce que son département appelle désormais « la nouvelle vision touristique nationale ». Une approche qui entend mettre fin à la dépendance au « tourisme saisonnier » pour miser sur un tourisme climatique, culturel et écologique, valorisant les potentialités naturelles et patrimoniales propres à chaque région.

 « Tizi Ouzou dispose des potentialités et spécificités naturelles, historiques, ajoutées à sa culture ancestrale, qui encouragent ce transit vers un tourisme diversifié et varié », a affirmé la ministre, citée par El Watan.

Yakouren : la réouverture du Tamgout annoncée

Première étape de la visite : l’hôtel Tamgout, niché dans la forêt de Yakouren, en phase finale d’équipement après des travaux de réhabilitation. Sa réouverture, annoncée pour septembre, devrait donner un souffle nouveau à cette destination réputée pour ses espaces boisés et son air vivifiant.

Tala Guilef : montée en gamme de la station climatique

À plus de 1 600 m d’altitude, au cœur du Djurdjura, la station climatique de Tala Guilef affiche une ambition renouvelée. Deux nouveaux hôtels, El Arz Cosy ( ex hôtel village), (75 chambres) et El Arz Resort ( centre animé ) (30 chambres), viennent d’y ouvrir leurs portes, complétant l’offre de l’hôtel El Arz (100 chambres), inauguré en janvier 2024. Cette densification des infrastructures, couplée à un environnement naturel exceptionnel, pourrait transformer Tala Guilef en pôle touristique de référence, été comme hiver.

Hôtel Amraoua : un futur cinq étoiles au cœur de Tizi Ouzou

Dernière halte : le chantier de l’hôtel Amraoua, dont les travaux de réhabilitation et de modernisation furent depuis 2016. Avec un taux d’avancement de 65 %, ce projet vise la classification cinq étoiles. Sur plus de trois hectares, il proposera 298 lits, 130 chambres, 13 suites, des espaces sportifs et de loisirs, ainsi que trois chambres adaptées aux personnes à mobilité réduite. La ministre a exigé la livraison avant la fin de l’année, exhortant l’entreprise à renforcer ses effectifs et à adopter un travail en continu.

Vers un tourisme durable et compétitif

Au-delà des annonces et des visites protocolaires, le message de Houria Meddahi est clair : il s’agit de repositionner Tizi Ouzou dans une stratégie nationale où le tourisme ne se limite plus aux pics estivaux ou aux seules zones côtières ( tourisme balnéaire). La combinaison de stations climatiques, aux établissements dédiés au tourisme balnéaire, d’hôtels modernisés de type urbain et d’un patrimoine culturel riche doit permettre de séduire une clientèle nationale et internationale tout au long de l’année.

Cette orientation suppose toutefois que l’offre hôtelière soit complétée par des infrastructures de transport, des services de qualité et une promotion ciblée. Car si la réhabilitation et la création d’hôtels sont un signal fort, elles ne suffiront pas, à elles seules, à faire de la Kabylie un modèle de la « nouvelle vision » touristique prônée par Alger.

Quid de l’offre touristique à dimension sociale ?

Au-delà des annonces d’investissements et de montée en gamme, la question de l’accessibilité sociale du tourisme demeure. Héritage de l’époque de la gestion socialiste de l’économie, l’Algérie avait longtemps défendu un modèle de « tourisme pour tous » : un tourisme de masse, aux tarifs administrés, permettant à un large public d’accéder aux infrastructures touristiques. Aujourd’hui, la rentabilité prime sur la dimension sociale, et les grilles tarifaires en disent long.

À titre indicatif, au niveau de la station climatique de Tala Guilef, une nuitée en chambre simple est proposée à 16 000 DA, tout comme une chambre simple avec vue sur piscine ; la chambre double avec vue sur piscine s’affiche à 21 000 DA, la chambre simple avec vue sur forêt à 20 000 DA, la chambre double avec vue sur forêt à 23 000 DA, tandis qu’une suite et une chambre double haut de gamme atteignent chacune 30 000 DA. À de tels prix, difficile de parler d’un tourisme véritablement à la portée de toutes les bourses.

Samia Naït Iqbal

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«Assassinat revendiqué», «ciblage délibéré»: indignation après la tuerie de 6 journalistes à Gaza

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Casque de journaliste

Les condamnations se multiplient depuis l’annonce de l’assassinat par l’armée israélienne de six journalistes, dont cinq travaillaient pour la chaîne qatarienne Al Jazeera. Plus rien, ni aucun État n’est manifestement à même d’arrêter les tueries.

C’est une à l’information que mène l’armée israélienne depuis octobre 2027 dans la bande de Gaza. A l’interdiction ferme et systématique de la présence dela presse internationale dans cette région qui a vu la mort de plus de 60 000 civils en moins, l’armée israélienne s’en prend aux rares journalistes palestiniens qui essayent au prix de leur vie de rapporter l’innommable supplice que vivent les Palestiniens de Gaza.

L’organisation de défense de la presse Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé, lundi 11 août, « avec force et colère l’assassinat revendiqué » par l’armée israélienne d’un journaliste de la chaîne Al Jazeera dans la bande de Gaza. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme et le Qatar dénoncent également « le ciblage délibéré » de journalistes d’Al Jazeera à Gaza par Israël.

Dimanche 10 août, Al Jazeera, chaîne basée au Qatar, a annoncé la mort de cinq de ses journalistes lors d’une frappe israélienne dans la bande de Gaza. Parmi eux, Anas al-Sharif, 28 ans, reporter bien connu de ses téléspectateurs, que l’armée israélienne a reconnu avoir ciblé en le qualifiant de « terroriste », qui « se faisait passer pour un journaliste ». Il « était le chef d’une cellule terroriste au sein de l’organisation terroriste Hamas et était responsable de la préparation d’attaques de roquettes contre des civils israéliens et les troupes » israéliennes, a-t-elle affirmé sur Telegram.

Des accusations sans preuves, rétorque RSF. « Anas al-Sharif, l’un des journalistes les plus célèbres de la bande de Gaza, était la voix de la souffrance imposée par Israël aux Palestiniens de Gaza », a estimé Reporters sans frontières dans un communiqué, en demandant une « action forte de la communauté internationale pour stopper l’armée israélienne ». 

Reporters sans frontières reproche aussi à l’armée israélienne d’avoir « reproduit un procédé connu et déjà éprouvé, notamment contre des journalistes d’Al Jazeera ». « Le 31 juillet 2024, l’armée israélienne avait tué les reporters Ismail al-Ghoul et Rami al-Rifi dans une frappe ciblée et revendiquée, accusant le premier d’être un terroriste », a fait valoir RSF.

« Depuis le début du conflit, les collaborateurs d’Al Jazeera font l’objet d’un ciblage répété. L’équipe d’Al Jazeera et Anas al-Sharif se préparaient à l’éventualité d’une telle frappe, indique Thibaut Bruttin, directeur général de Reporters sans frontières sur RFI, ce lundi 11 août. C’est pour cela qu’il avait écrit un courrier qui avait été rendu public par Al Jazeera, dans les heures qui ont suivi son décès. »

Le Qatar et l’ONU condamnent aussi

De son côté, le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdulrahmane Al-Thani, a dénoncé, sur X, « le ciblage délibéré des journalistes par Israël dans la bande de Gaza » qui « révèle à quel point ces crimes dépassent l’imagination ». Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a également accusé Israël d’avoir « visé la tente » où se trouvaient les employés de la chaîne Al Jazeera, ce qui « constitue une grave violation du droit humanitaire international », selon le communiqué.

Un sixième journaliste décédé

Les autres morts sont le correspondant Mohammed Qreiqeh, le photojournaliste Mohammed Al-Khaldi, ainsi que des cameramen, Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa. Les cinq victimes ont été portées en terre ce lundi matin au cimetière Cheikh Redouane, dans la ville de Gaza, selon un vidéaste de l’AFP.

Et on apprenait ce lundi matin encore la mort d’un autre journaliste pigiste, blessé lors de l’attaque sur la tente abritant les reporters d’Al Jazeera. « Le photojournaliste Mohammed Al-Khaldi a succombé à ses blessures (…). Cela porte à six » les victimes de cette frappe, a affirmé à l’AFP le porte-parole de la Défense civile de la bande de Gaza, Mahmoud Bassal.

Leurs noms s’ajoutent à une liste de près de 200 journalistes, selon RSF, tués dans la guerre lancée en représailles à la sanglante attaque du mouvement palestinien Hamas du 7 octobre 2023.

Selon Reporters sans frontières, « le Conseil de sécurité des Nations unies doit se réunir d’urgence sur le fondement de la résolution 2222 de 2015 sur la protection des journalistes en période de conflit armé », afin d’éviter « de tels meurtres extrajudiciaires de professionnels de médias ». L’ONG rappelle aussi avoir déposé « quatre plaintes » contre l’armée israélienne « auprès de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre commis contre les journalistes à Gaza ».

La rédaction/Rfi

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« Un million d’Algériens prêts à sortir un couteau dans le métro » : une ex-ministre française accuse

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Noëlle Lenoir, ancienne ministre française des Affaires européennes
Noëlle Lenoir, ancienne ministre française des Affaires européennes

Noëlle Lenoir, ancienne ministre française des Affaires européennes et présidente du comité de soutien à l’écrivain Boualem Sansal, a provoqué une vive controverse avec des propos accusés de racisme à l’encontre des Algériens résidant en France.

Invitée sur la chaîne de télévision très controversée CNews, identifiée à l’extrême droite, elle a affirmé :

« Nous avons en France des millions d’Algériens qui pourraient sortir un couteau dans le métro, dans la rue, ou conduire leur voiture pour renverser des passants ».

Ces propos, lancés sans aucune contradiction de la journaliste présente, ont été perçus comme un appel à la haine et une stigmatisation grave de la communauté algérienne. Ils ont déclenché une vague d’indignation sur les réseaux sociaux et parmi les associations de défense des droits humains, qui réclament des poursuites judiciaires contre Lenoir pour incitation à la haine raciale.

Le contexte diplomatique entre l’Algérie et la France est d’autant plus tendu que cette sortie intervient quelques jours après l’annonce par Emmanuel Macron de la suspension de l’accord de 2013 sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques algériens, ainsi que le gel des visas longs séjours pour les Algériens.

Noëlle Lenoir, née en 1948, est une figure politique reconnue en France : première femme membre du Conseil constitutionnel (1992-2001), ministre entre 2002 et 2004, et active dans plusieurs instances internationales, notamment à l’UE et l’UNESCO. Son engagement actuel en faveur de Boualem Sansal, écrivain condamné arbitrairement à 5 ans de prison en Algérie, ajoute une dimension politique à cette polémique. Cette sortie pose un sérieux problème au comité de soutien de l’écrivain embastillé.

Face à ces déclarations, plusieurs voix appellent l’ambassade d’Algérie à Paris et les autorités officielles à réagir fermement pour défendre la dignité des ressortissants algériens et demander des sanctions exemplaires. Mais en l’absence de toute représentation officielle,…

Mourad Benyahia 

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Mali : arrestations de militaires dont deux généraux soupçonnés de vouloir «déstabiliser la transition»

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Assimi Goita, le chef de la junte militaire à Bamako
Assimi Goïta, le chef de la junte militaire à Bamako

Au Mali, les autorités ont procédé à une vague d’arrestations au sein de l’armée. Au moins 45 militaires dont deux généraux soupçonnés de vouloir « déstabiliser la transition » sont aux arrêts. Les arrestations continuent.

À Bamako, les arrestations se poursuivent dans les rangs de l’armée. Dans l’après-midi de ce dimanche 10 août, deux autres militaires ont été arrêtés à leur domicile. Comme les autres hommes en uniforme, déjà interpellés, ils ne sont plus libres de leurs mouvements… et leurs proches sont sans nouvelles.

Dans la nuit de dimanche à lundi, au moins deux militaires appartenant à la garde nationale, une composante de l’armée malienne, ont été arrêtés. La garde nationale est le corps d’origine du ministre de la Défense, le général Sadio Camara, poids lourd de la junte. À ce jour, il n’est pas du tout inquiété.

Au total, selon nos recoupements, au moins 45 militaires ont déjà été interpellés.

Officiellement, la junte malienne n’a pas encore communiqué sur l’affaire, mais dans les rangs de l’armée, une réaction : « Le règlement militaire est clair. Ils ont voulu déstabiliser la transition et ils sont aux arrêts », confie un officier supérieur proche de la junte.

D’après nos informations, au moins 37 militaires sont pour le moment aux arrêts. Parmi eux, au moins deux généraux. Il y a d’abord le général Abass Dembélé : très populaire au sein des troupes, il était dans le commandement, dans le nord du Mali, avant d’être nommé gouverneur de la région de Mopti, dans le centre. Il a été récemment limogé de ce poste par la junte sans explications officielles. Il y a ensuite Nema Sagara, général de brigade à l’état-major de l’armée de l’air. C’est l’une des rares femmes militaires les plus haut placées dans la hiérarchie de l’armée malienne.

Des observateurs sont divisés sur cette nouvelle « tentative de déstabilisation de la transition ». « S’agit-il d’une réalité ou d’un montage pour éliminer des militaires gênants ? », s’interroge, de son côté, un homme politique malien.

Le chef de la junte au pouvoir au Mali, l’autoproclamé général Assimi Goïta, a promulgué, en juillet dernier, la loi lui accordant un mandat de cinq ans renouvelable sans élection et est devenu de facto président de la République du Mali, selon le Journal officiel jeudi 10 juillet. Le pays est confronté à une sérieuse insécurité avec les attaques des rebelles touaregs du FLA et des terroristes du JNIM.

La rédaction/Rfi

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Ulysse n’est pas la symbolique du voyage !

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Ulysse

Dans le long poème d’Homère, Ulysse représente le voyage et l’aventure. Mais il avait fallu au personnage mythologique une autre source pour l’identifier définitivement dans la mémoire des hommes.

Nous la trouverons dans les premières strophes du poème  de Joachim du Bellay au 16e siècle dont le titre est Heureux qui comme Ulysse. Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage. Ou comme celui-là qui conquit la toison. Et puis est retourné, plein d’usage et raison, vivre entre ses parents le reste de son âge ! 

Mais les écrits philosophiques, littéraires ou d’évocation historique ne sont pas épargnés par l’existence d’une interprétation différente à celle qui est commune. J’ai été très surpris d’entendre un jour de la part de trois  spécialistes de l’antiquité réunis nous faire part d’une interprétation à laquelle je n’avais jamais pensé. Elle était pourtant une évidence lorsqu’on revient à la lecture du texte mythologique. 

Ulysse, roi d’Ithaque, n’avait jamais voulu entreprendre ce voyage. En tant que roi il était lié par le serment de fidélité et a dû partir en guerre pour délivrer Hélène, prisonnière à Troie. C’est tout de même curieux que cette absence de désir pour celui qui sera associé pendant presque trois mille ans à l’appel du large. En réalité, toute l’épopée d’Ulysse est la symbolique de la recherche du retour après avoir été obligé à partir. Dès le début du poème d’Homère nous suivons effectivement la quête désespérée et constante d’Ulysse pour un retour à son royaume d’Ithaque.

Comme une importante partie des étudiants algériens qui étaient partis dans les années 70’ pour un long périple universitaire à l’étranger, ils étaient convaincus de leur retour. Et cela dès la première marche de la passerelle de l’avion qui les emmènera vers ce voyage. Nous y voilà dans l’explication de mon lien entre Ulysse et le sujet de ma chronique d’aujourd’hui.

Dès l’explosion de l’économie pétrolière et de ses perspectives industrielles, le besoin de former des cadres était vital pour la pérennité des activités des grandes sociétés nationales. L’état des formations supérieures en Algérie était honorable mais il était encore insuffisant à cette époque pour pouvoir assumer un aussi grand volume de besoins dans beaucoup de ses spécialités. 

Il faut comprendre que la contrainte du départ n’était pas pour les jeunes pris individuellement mais une transposition à celle du pays. Ulysse, nous l’avons dit, avait été lui aussi contraint de s’engager dans la bataille de Troie pour des raisons supérieures à celles de son royaume. 

L’exode fut assez massif et comme pour Ulysse, il avait fallu affronter de nombreux défis. Contrairement à ce qui est dans les esprits, la grande majorité n’a pas bénéficié d’une bourse. Il avait fallu galérer, comme sur le bateau d’Ulysse, sur des mers houleuses. 

Pour cette grande majorité, il faut s’imaginer que les perspectives qu’offrait à leurs yeux le miracle économique algérien ne laissaient aucune chance à d’autres objectifs conformes aux rêves de la génération concernée. Ils étaient persuadés de revenir.

Et puis les vagues houleuses de la mer ont commencé à faire tanguer le bateau des illusions. Pourtant, pendant toute cette première période le retour n’avait cessé d’être la boussole pour une majorité des combattants de la nouvelle vie.

Mais la vie et ses contraintes ne sont pas le poème d’Homère. Elle les a fait, jour après jour, prendre racine sans jamais le vouloir et sans jamais abandonner l’idée du retour. Mais ils se rendaient bien compte que la chose devenait de plus en plus hypothétique. La volonté et l’amour sont une chose, les circonstances de la vie sont bien d’autres. 

Certains, après une logue période, sont retournés dans leur pays comme le fît Ulysse. Beaucoup ont du se rendre compte, comme lui, qu’ils n’avaient pas retrouvé cette image fantasmée du retour mais une confrontation avec la nouvelle réalité du leur. Ulysse s’est battu contre les défis mais il lui en restait un qui l’a mené vers un tragique destin lorsqu’il est revenu en son royaume.

Il faut définitivement chasser de la mémoire la croyance que tous les étudiants partis à l’étranger ont fui le pays et n’ont pas assumé le retour avec le remboursement de l’investissement (ce n’est pas mon cas car comme nous l’avions déjà précisé, relativement peu étaient boursiers). Là également il y a une fausse interprétation. L’Algérie n’a pas perdu des cadres, elle en a gagné en retour même si ce n’est qu’une image philosophique comme le fut le voyage d’Ulysse. 

Il n’est pas utile de revenir dans son pays pour le garder auprès de soi. Il est collé et inséparable de notre personnalité. Il est le symbole de notre retour. Comme Ulysse, nous l’avions rêvé mais il s’était envolé avec la marche du temps pour passer d’une réalité à un sentiment.

Je me souviendrai toujours que lorsque l’avion avait décollé, l’Algérie nous saluait une dernière fois par les édifices de l’université d’Oran qui étaient à l’époque proches de la piste. Cette université  semblait nous dire que nous ne la quitterons jamais et que nous allions lui faire honneur. 

Je crois qu’un demi-siècle après, c’est largement fait.

Boumediene Sid Lakhdar

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