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vendredi 4 juillet 2025
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Kamel Daoud : « Suis-je un traître ? Peut-être. Et alors ? »

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Kamel Daoud

Dans un récent article publié par « Le Point », Kamel Daoud nous interpelle par un sacré cri du cœur : « Suis-je un traître ? Peut-être. Et alors ? ». Il faut une sacrée dose de courage pour oser asséner telle formule.

Si l’on se tient à la définition du mot traître : « personne qui se rend coupable de trahison (action de trahir son pays, sa patrie, une cause) », force est d’admettre que dans telle extension nous pourrions insérer des millions d’Algériens vivants. Nul besoin de convoquer les morts, vu l’étendue aux contours imprécis du positionnement et des référentiels auxquels chacun peut faire appel pour délimiter la cause des uns et la patrie des autres, bien souvent virtuelle pour beaucoup si elle n’est pas tout simplement chimérique.

Pour étayer ce méli-mélo d’héroïsme et de trahisons, pléthore d’exemples nous rappellent qu’il est impossible d’affranchir de toute subjectivité l’enveloppe de la plupart des épisodes de notre Histoire récente :

– Au commencement des articles de la Constitution fût décrété « Islam religion d’Etat », cette loi qui porta le croyant au firmament de l’héroïsme et relégué l’insoumis à celui de traître impie ayant osé renier l’une des principales, voire l’unique, constante nationale qui charrie inexorablement la république algérienne à contre-courant de toute modernité. N’est-ce pas au nom de tel reniement à la cause d’Allah que les islamistes de tous bords, ceux du pouvoir en premier, qualifient les non-croyants de minorité de déracinés et de traîtres à une nation que l’on s’acharne à transformer en une composante absolue d’une certaine « oumma » ? « Kheiratine » de surcroît.

– Quand les combats faisaient rage contre les hordes intégristes, lesquelles s’étaient attelées à transformer la république en califat, Liamine Zeroual n’avait-il haussé le ton et usé de sentences impérieuses mais justes pour qualifier les compagnons de Ali Belhadj, Madani Mezrag et Hassan Hattab de traîtres et de fléau qu’il fallait éradiquer au plus tôt ?

Dès son arrivée au pouvoir, Bouteflika ne tint-il pas un discours diamétralement opposé en réhabilitant les combattants de Dieu par des « Monsieur Hattab », par-ci, et des « si j’étais à leur place à leur âge, j’aurais fait la même chose », par-là, allant jusqu’à dérouler le tapis de tous les honneurs aux responsables d’innommables horreurs ? Qui de Bouteflika ou de Zeroual avait raison, qui avait tort ? Que sont Hattab, Mezrag et Belhadj, des géants ou des félons ? Les mosquées de Kouba et d’El-Mouradia ont leur réponse, nous avons la nôtre !

– Saïd Sadi, Ferhat Mehenni, Nourdine Aït Hamouda et 21 autres Kabyles n’avaient-ils pas été emprisonnés à Berrouaghia sous l’accusation d’atteinte à la sûreté de l’État, délit de haute trahison passible de la peine de mort, à la suite du printemps berbère ? Qui de ces 24 défenseurs de la cause amazigh ou de leurs geôliers sont les héros, qui sont, à la patrie, déloyaux ? Les dignes héritiers de Boumediene, doivent avoir leur réponse, nous avons la nôtre !

– Qui peut ignorer le fait que la plupart des arabophones, surtout les islamistes bornés, considèrent les berbérophones, surtout les Kabyles d’ailleurs, récalcitrants à une arabisation forcée comme des traîtres aux causes de l’arabité et de l’islamité prescrites à tout l’espace amazigh d’Afrique du Nord ?

– Côté face du problème arabo-berbère, les berbérophones ne voient-ils pas les partisans d’une arabo-islamisation aveugle comme des traîtres ayant renié leurs racines pour défendre une cause venue d’ailleurs et qui est loin d’être la leur ?

– Quand des élections sont organisées, surtout les présidentielles, celui qui ne se rend pas aux urnes n’est-il pas considéré comme traître à la cause de la petite famille révolutionnaire, alors que celui qui s’y rend pour donner un quitus de gouvernance à ceux qui pillent le pays est glorifié et encensé en héros par ce pouvoir de petits mafiosos ?

– Construire une grande mosquée à des milliards de dollars pour aller se faire soigner au Val de Grâce, laissant le petit peuple se dépatouiller dans des structures hospitalières indignes, fait-il de ce même Bouteflika un homme vaillant ou un grand charlatan ?

– Se rendre en Suisse pour y guérir une petite addiction à la cigarette fait-il du Général Nezzar un brave ou un poltron ? Son fils, celui qui s’est permis de tabasser SAS pour une simple chronique journalistique, a sa réponse, nous avons la nôtre !

– Infliger deux années de prison à Mohamed Benchicou pour avoir dénoncé, avant tout le monde, l’imposture Bouteflika fait-il des juges qui l’ont condamné des traîtres ou des héros ? Ceux qui ont confisqué le pays doivent avoir leur réponse, nous avons la nôtre !

Des pages et des pages de listings ne suffiraient pas à dresser un inventaire complet de la traîtrise des uns et de l’héroïsme des autres sans pour autant dégager quelconque objectivité à ces qualificatifs qui s’invitent dans le débat socialo-politique. De toute évidence, de quelque côté où l’on se positionne, on est toujours traître à la cause de quelqu’un d’autre si l’on n’y souscrit pas. Et ces notions ne portent pas la moindre empreinte d’un objectivisme infaillible, qui puisse les faire endosser aux uns tout en les retirant aux autres.

Même en temps de guerre, abattre des hommes, furent-ils ses pires ennemis, cela suffit-il à délimiter quelque contour d’héroïsme ? Par là même, refuser de se battre pour occire son prochain représente-il un signe objectif de lâcheté synonyme de forfaiture ? Autant de questions philosophiques qui tortureront encore l’homme jusqu’à son extinction finale !

De mon point de vue, si traîtres on doit désigner avec courage, ceux sont tous ces parasites qui gravitent autour du pouvoir avec une servilité défiant toute philosophie, ceux-là même qui maintiennent l’attention du peuple perpétuellement rivée sur le rétroviseur de la religion et de l’Histoire pour l’empêcher d’entrevoir les voies de demain !

Nous sommes en 2025, avec plus de 60 années d’indépendance nos mères et nos grands-mères regardent les images de la télévision de leur pays sans comprendre un traître mot de ce qui se trame sur leur dos. Pourquoi un tel acharnement à vouloir imposer à des peuples, des appartenances qui ne sont pas les leurs, ni linguistiques, ni politiques, ni sociales ?

À cet égard une véritable réconciliation n’aura de réelle valeur que si les discours politiques se font dans les langues du terroir, du mozabite au chaoui, du kabyle au chleuh, du targui au tamasheq, etc., car s’adresser au peuple dans un arabe nucléaire que personne ne comprend ou dans la langue du colon, c’est continuer à se moquer de ce peuple dont tout le monde veut confisquer les valeurs et l’histoire millénaire au nom de supercheries et de tous les mensonges de Dieu. L’histoire de l’Algérie ne remonte ni à 1954, ni à 1932, ni à 1832, encore mois à l’an 622 !

Si le pouvoir a pour objectif de se donner une assise populaire, il devrait sérieusement cogiter l’idée de créer un parti des peuples algériens tout en abandonnant ces histoires de légitimité historique. Pourquoi refaire les erreurs des autres pays qui ont fait disparaître la sève authentique de leurs territoires aux noms d’hégémonies coloniales (les USA vis à vis des Indiens, la France, l’Espagne etc., vis à vis de leurs peuples autochtones).

Nous avons les moyens d’innover. Le mouvement citoyen l’a démonté pendant deux ans, pour faire de l’Algérie un exemple de tolérance et d’harmonie entre nos peuplades, si tant est que l’esprit colonialiste du panarabisme et de l’islamisme qui en découle prenne fin.

En attendant des jours meilleurs qu’en haut lieu on se refuse à nous offrir, nous, citoyens d’en bas, sommes fatigués de ces guéguerres de légitimité historique qui confèrent aux uns le statut de héros et aux autres celui de traître.

Nous sommes fatigués que l’on nous force constamment à regarder en arrière pour nous empêcher de prendre le chemin du monde qui avance !

Nous sommes fatigués que l’on écrive l’histoire de nos peuples à travers ses dictateurs et ses colons !

Nous sommes fatigués que l’on nous invente des traîtres et des héros !

Nous sommes fatigués que nous, le peuple, soyons toujours écartés, brimés et objet de toutes sorte de vetos !

Nous sommes fatigués qu’un homme, un seul décide de notre destinée depuis 1962 !

Nous sommes fatigués de la dictature de cette famille de papys FLiN-tox qui s’autoproclame révolutionnaire pour nous piller, nous brimer, et nous confisquer jusqu’à notre liberté de pensée !

Nous sommes fatigués qu’en l’an de grâce 2025, des centaines de prisonniers d’opinion croupissent encore dans une république qui se dit démocratique et populaire !

Kacem Madani

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Le pouvoir interdit le meeting du RCD à Alger : le parti dénonce une dérive autoritaire 

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RCD
Photo RCD.

Une nouvelle fois, le RCD se voit empêché d’exercer son droit à la libre expression. Le meeting que devait organiser le parti d’opposition ce samedi 24 mai à la salle Ibn Khaldoun à Alger a été annulé, faute d’autorisation administrative pour l’occupation de la salle. »

L’arbitraire a sévi encore une fois contre un parti républicain ! A deux jours de l’événement, la wilaya d’Alger a notifié son refus. Un refus de plus, « un refus de trop », dénonce le RCD dans un communiqué au ton ferme, publié le 22 mai.

Le RCD ne cache pas sa colère. « Pourtant, un accord préalable pour la réservation de la salle avait bel et bien été donné, comme l’atteste le document joint », rappelle-t-il. Le revirement soudain des autorités locales s’est fait sans justification officielle, dans une opacité totale. Cette décision, estime le parti, constitue une « violation flagrante de la loi, de la Constitution, et du droit fondamental des citoyens à la liberté d’expression et à l’exercice politique ».

Plus inquiétant encore : la formation indique avoir également adressé d’autres demandes d’utilisation de salles auprès de la mairie d’Alger-Centre. Toutes sont restées sans réponse. Une tactique silencieuse mais redoutablement efficace pour empêcher la tenue d’activités politiques.

L’opposition sous pression

Le RCD replace cette nouvelle entrave dans un climat plus large d’hostilité ciblée. Il dénonce des « attaques coordonnées, émanant à la fois de milieux islamo-conservateurs et de certains cercles résiduels prétendant appartenir au pôle démocratique ». Une convergence d’hostilités symptomatique, selon le parti, d’une volonté persistante d’entraver la constitution d’un véritable front démocratique en Algérie.

Face à ces agressions, le RCD affirme élever le débat plutôt que de s’y abaisser : « Quand certains se complaisent dans les caniveaux, le RCD élève le débat. Quand ils manipulent, nous argumentons. Quand ils vocifèrent, nous proposons. »

Dans une démarche légale, le parti annonce avoir  saisi le tribunal administratif pour contester la décision. « Conformément à ses principes, et dans le strict respect de la loi », précise le communiqué. Mais ce recours, bien que symbolique, suffit-il à faire face à un appareil institutionnel que le RCD accuse d’être entièrement inféodé à la logique du pouvoir ?

Pour le parti, cette nouvelle interdiction est révélatrice d’un malaise politique profond. « L’obstination du pouvoir à verrouiller les espaces d’expression politique et à museler l’opposition est non seulement antidémocratique, mais aussi porteuse de graves périls pour la stabilité du pays. »

Une opposition sous pression

Empêcher un parti légal de s’exprimer, c’est porter atteinte au cœur même de la démocratie. C’est aussi prendre le risque de détourner les citoyens du débat pacifique et rationnel, pour les pousser vers d’autres formes d’expression. Dans un contexte national marqué par la précarité économique, les tensions sociales et la démobilisation civique, ce type de décision apparaît à la fois anachronique et dangereuse.

Le RCD en est conscient, et conclut son communiqué sur une mise en garde : « Le régime en place portera l’entière responsabilité des conséquences de cette stratégie de fermeture et d’exclusion. » Pour autant, le parti ne compte pas renoncer. « Il continuera à militer, malgré les entraves, la répression et les atteintes aux libertés. Il continuera à parler là où d’autres empêchent le débat. À proposer là où d’autres dénigrent. À déranger là où d’autres s’aplatissent. »

Et de rappeler sa devise, martelée avec détermination : « Notre ligne est claire, notre cap est tracé : servir l’Algérie, pas s’en servir. »

La rédaction

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Mohamed Tadjadit voit sa peine réduite à un an de prison ferme en appel

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Mohamed Tadjadit
Mohamed Tadjadit

La chambre pénale de la cour d’Alger a rendu sa décision dans le procès en appel de l’activiste et poète Mohamed Tadjadit arbitrairement condamné.

Selon un communiqué de son avocate, Me Fetta Sadat, la cour a confirmé le jugement de première instance dans son principe, tout en réduisant la peine de prison à un an ferme, contre cinq ans initialement prononcés.

Un jugement partiellement réformé

Le jugement initial, rendu le 20 janvier 2025 par le tribunal de Rouïba, relevant de la cour d’Alger, condamnait Tadjadit à cinq ans de prison ferme, 200 000 DA d’amende ferme, ainsi qu’à la confiscation des objets saisis. Le procès s’était tenu en comparution immédiate, quelques jours après son arrestation le 16 janvier 2025.

En appel, la cour a décidé de maintenir la culpabilité mais d’atténuer la sanction pénale, ramenant ainsi la durée d’emprisonnement à un an ferme.

Quatre chefs d’inculpation retenus

Mohamed Tadjadit a été poursuivi et condamné pour quatre délits figurant dans le Code pénal algérien : atteinte à l’intégrité du territoire national (article 79), exposition au public de publications, vidéos et enregistrements susceptibles de porter atteinte à l’intérêt national (article 96), incitation à attroupement non armé via les technologies de l’information et de la communication (article 100) et outrage à corps constitué (article 146).

Ces accusations sont liées à son activité sur les réseaux sociaux et à son implication dans la campagne contestataire “Manich Radhy”.

Un militant sous pression judiciaire

Connu pour ses performances poétiques lors des manifestations du Hirak, Mohamed Tadjadit est une figure marquante du mouvement citoyen. Il a déjà fait l’objet de plusieurs poursuites et séjours en détention ces dernières années.

En août 2022, il avait été libéré après avoir purgé une peine réduite dans une affaire liée à l’exploitation d’un mineur durant une manifestation. En février 2024, il avait également été poursuivi pour terrorisme, une accusation finalement abandonnée.

Vers une libération prochaine ?

Compte tenu du temps déjà passé en détention depuis janvier 2025, Tadjadit pourrait quitter la prison dans les prochaines semaines, si la période de détention préventive est déduite de la peine.

Sa défense continue de dénoncer une criminalisation de l’expression pacifique et appelle à la fin des poursuites contre les activistes engagés dans la vie publique à travers des moyens non violents.

Samia Naït Iqbal

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Algérie-France : les bons comptes font les bons amis, pas les ennemis

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Boukrouh

On peut cesser d’être de « bons amis », sans devenir pour autant et pour l’éternité des ennemis irréconciliables.

Cette sagesse s’applique opportunément à la crise franco-algérienne qui nuit aux deux pays et peut les amener à sacrifier leurs intérêts à long terme au ressenti momentané de leurs mésententes passagères.

Ils n’ont aucune raison impérieuse de se mettre à détricoter des relations difficilement tissées depuis 1962 et après un passé commun de plus d’un siècle qui a été très douloureux pour les Algériens.

On lit dans un quatrain de l’hymne national algérien que j’ai abrégé ces paroles :
« Ô France ! le temps des palabres est passé, et celui de rendre des comptes est venu ! ». Cet hymne a été composé par le poète de la révolution algérienne Moufdi Zakaria en 1956, et traduisait le désir algérien de bouter dehors le colonialisme français. Pas les Français qui y vivaient en bonne intelligence avec les Algériens.

De leur côté, les Français possèdent depuis des siècles un proverbe prudentiel qu’ils aiment citer quand ils veulent mettre les choses à plat ou les pendules à l’heure : « Les bons comptes font les bons amis ! ». Une majorité grandissante d’entre eux souhaite l’appliquer aux Algériens toutes catégories confondues qu’ils voudraient voir retourner « chez eux », même s’ils sont nés en France depuis plusieurs générations.

La « cause » qui mobilise le plus l’opinion française actuellement n’est plus la fermeture des portes devant l’immigration, sur ça tout le monde est déjà d’accord, mais la « re-migration », c’est-à-dire le renvoi chez eux des émigrés. Le ministre de l’Intérieur, Mr Bruno Retailleau, s’est affirmé ces derniers mois comme l’homme politique le plus volontariste de cette « cause ». Il vient de gagner son pari.
En un vote interne de son parti, les comptes qu’il a faits se sont avérés payants. Il est passé en une journée du statut de ministre esseulé à celui de chef du courant gaulliste qui a le plus longtemps dirigé la France sous la Ve république, et l’un des piliers de la majorité grâce à laquelle le Macronisme tient encore.
Il est devenu l’homme fort du gouvernement et celui dont la parole va peser dans les prochaines échéances politiques. Le Rassemblement national sait qu’il risque désormais d’être doublé sur sa droite, ce qui l’astreint à revoir ses comptes.

Ces soubresauts de la vie politique française imposent à l’Algérie de refaire ses comptes, elle aussi. Elle n’a plus affaire à un ministre, mais au chef d’un parti requinqué qui a trouvé dans la crise franco-algérienne l’occasion de sortir la tête de l’eau pour prendre immédiatement place dans le couloir de course qui mène à l’Elysée. Et par voie de conséquence à la paix ou à la guerre avec l’Algérie dont le carnet d’ennemis est déjà bien rempli.

Pourtant un avenir mutuellement bénéfique est possible pour les deux pays, surtout lorsqu’on met en corrélation cette crise dérisoire avec les enjeux géostratégiques au Sahel, en Afrique du Nord et en Europe. La Russie, la Chine, la Turquie et les Etats-Unis en tireraient profit pour renforcer leur influence dans la région.

L’Algérie a vocation à devenir une grande puissance amazighe, africaine et méditerranéenne. Elle en a le potentiel, les atouts économiques et humains, mais il lui reste une case à cocher : devenir un Etat de droit démocratique et moderne.

Nour-Eddine Boukrouh

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États-Unis : deux membres de l’ambassade israélienne abattus à Washington

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deux Israéliens abattus à Washington
Washington en état d'alerte !

Deux membres du personnel de l’ambassade d’Israël à Washington ont été tués lors d’une fusillade survenue, mercredi 21 mai au soir, à l’extérieur d’un événement organisé au musée juif de la capitale fédérale des États-Unis, ont déclaré des responsables et des médias.

Très rapidement, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu a ordonné le renforcement de la sécurité des représentations israéliennes dans le monde. 

« Deux membres du personnel de l’ambassade israélienne ont été tués de manière insensée ce soir près du musée juif de Washington. Nous enquêtons activement », a écrit, la secrétaire d’État à la Sécurité intérieur Kristi Noem sur le réseau social X.

Selon les premières informations de la maire et de la police métropolitaines de Washington, vers 21h locales, alors que le musée juif de la capitale, situé tout près du Capitole, accueillait un événement destiné aux jeunes diplomates israéliens, un homme âgé de trente ans, identifié comme Elias Rodriguez, originaire de Chicago, dans l’Illinois, a ouvert le feu sur un jeune couple à l’extérieur du musée aux cris de « Free Palestine », en français « Liberté pour la Palestine ». Il a été arrêté et son arme a été saisie par les forces de l’ordre. Il n’y a donc plus de danger sur place, rapporte le correspondant de Rfi à Washington.

Le représentant permanent d’Israël aux Nations unies, Danny Danon, a dénoncé un « acte dévoyé de terrorisme antisémite ». « S’attaquer à des diplomates et à la communauté juive, c’est franchir une ligne rouge », a-t-il ajouté dans un communiqué. Sur X, le président israélien, Isaac Herzog s’est dit « dévasté » et a, lui aussi, dénoncé un « acte de haine et d’antisémitisme méprisable ».

« Nous avons confiance dans le fait que les autorités américaines prendrons des mesures fortes contre les responsables de cet acte criminel. Israël continuera à agir résolument pour protéger ses ressortissants et ses représentants partout dans le monde », a-t-il déclaré.

De son côté, le président américain Donald Trump a, lui aussi, rapidement réagi. « Ces horribles meurtres à Washington, évidemment motivés par l’antisémitisme, doivent cesser, MAINTENANT ! », a-t-il réagi sur son réseau Truth Social. « La haine et le radicalisme n’ont pas leur place aux États-Unis », a-t-il ajouté.  « C’était un acte éhonté de violence lâche et antisémite. Ne vous y trompez pas : nous retrouverons les responsables et les traduirons en justice », a pour sa part écrit sur le réseau social X, le secrétaire d’État américain Marco Rubio.

L’armée israélienne mène depuis plus d’un an et demi une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée. Elle a fait près de 54000 morts palestiniens civils et la destruction de l’écrasante majorité des structures vitales : hôpitaux, écoles, administrations, centres de production d’énergie, de traitement d’eau…

La rédaction avec RFI

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Des diplomates cibles de tirs israéliens en Cisjordanie occupée

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Cisjordanie.
Le village du film Oscarisé "No Other Land" a été détruit par l'armée israëlienne.

L’armée israélienne a une nouvelle fois montré son mépris total pour le droit international en ouvrant le feu à balles réelles sur une délégation diplomatique étrangère, en pleine visite officielle à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Cette visite était organisée par l’Autorité palestinienne, dans un cadre pacifique et coordonné.

Parmi les diplomates pris pour cibles figuraient des représentants de pays tels que la France, le Royaume-Uni, l’Espagne, le Canada, la Russie, la Turquie, le Brésil, l’Inde, l’Égypte, le Chili et le Japon, selon l’agence palestinienne Wafa. Aucun avertissement clair n’a été émis avant les tirs, que l’armée israélienne s’est contentée de qualifier a posteriori de « coups de semonce », sans justifier ni la dangerosité de la délégation, ni l’absence de procédure diplomatique appropriée.

Face à cet acte grave, les condamnations internationales ont été immédiates et nombreuses. Le Japon a exprimé son « profond regret », appelant à ce que « de tels incidents ne se reproduisent pas », tandis que le Canada a jugé l’attaque « totalement inacceptable ». La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a rappelé que toute atteinte à l’intégrité physique de diplomates constituait une violation des conventions internationales. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exigé une « enquête minutieuse », bien que la crédibilité de telles démarches soit mise en doute par les précédents d’impunité dont bénéficie régulièrement Israël.

Plusieurs pays européens – dont l’Allemagne, l’Espagne, la Belgique, l’Irlande, les Pays-Bas et la Roumanie – ont condamné fermement les tirs. Certains, comme la France, l’Italie, le Portugal et l’Espagne, ont annoncé la convocation des diplomates israéliens en poste. Même des nations d’Amérique latine, telles que l’Uruguay et le Mexique, ont exigé des explications claires.

De son côté, l’Autorité palestinienne a qualifié l’attaque de « crime odieux », rappelant qu’Israël agit en toute illégalité sur un territoire occupé, et ce, en violant non seulement la souveraineté palestinienne, mais aussi les normes fondamentales du droit diplomatique international.

L’armée israélienne, loin de reconnaître sa faute, a tenté de justifier l’incident par un « écartement de l’itinéraire approuvé », sans fournir de preuves concrètes. Une explication jugée absurde par de nombreux observateurs, d’autant plus que la sécurité des diplomates aurait dû être garantie dans une zone sous surveillance militaire constante.

Ce nouvel incident s’inscrit dans un contexte de pressions internationales accrues sur Israël, notamment en raison de sa campagne militaire meurtrière dans la bande de Gaza. Selon le ministère de la Santé du Hamas – dont les données sont jugées fiables par les Nations Unies – plus de 53.655 Palestiniens, en majorité des civils, ont été tués dans les bombardements israéliens depuis le 7 octobre 2023. Une tragédie humanitaire que beaucoup qualifient désormais de massacre.

Alors que des enfants, des femmes, en clair des civils sont tués chaque nuit sous les bombes israéliennes à Gaza, et que les diplomates étrangers ne sont même plus épargnés, une question se pose avec urgence : jusqu’à quand la communauté internationale laissera-t-elle Israël fouler aux pieds le droit international sans conséquences réelles ?

Rabah Aït Abache

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Justice enlevée… Les avocats sont la dernière ligne de front

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Avocats

Dans un pays qui avance au rythme du silence observateur, de la justice guidée et du citoyen observateur, les robes noires portées par les avocats ne semblent plus être une tenue professionnelle, mais une bannière de résistance.

La résistance est parfois silencieuse, parfois audacieuse, mais toujours coûteuse. Être avocat aujourd’hui en Algérie, c’est se tenir debout, non seulement devant le juge, mais devant une autorité qui cherche à vider la loi de son âme, et à transformer le pouvoir judiciaire d’une autorité indépendante à un bras exécutif doux de répression.

Nous ne sommes pas devant un juge qui applique la loi telle qu’elle est, mais devant une autorité qui utilise la loi comme front, et un masque masqué par la tyrannie et lui donne une légalité artificielle. N’annulez pas les lois, elles sont réécrites dans le mystère, et utilisées sélectivement. Les textes le font lorsqu’ils impliquent un activiste, un journaliste ou un syndicaliste, et gèlent lorsque l’accusé est tenu dans les cercles d’influence.

Les procès politiques se sont transformés en un temps formidable, où les mêmes mots se répètent : « incitation à une menace pour la sécurité nationale », « diffuser de fake news », « s'engager dans un groupe qui menace la stabilité »... Charges de cuisine dans les cuisines fermées, et procédures chaudes aux tables des juges dont l'autorité a vidée son sens.

Dans ce scénario, le droit n’est plus une profession, mais une attitude. Un avocat qui insiste sur la présence, sur la levée et sur la révélation des contradictions défend non seulement son client, mais le principe de justice lui-même. Et c’est pourquoi quiconque défend les détenus d’opinion est soumis à l’étroite d’esprit, à la diffamation, voire à des poursuites, comme si la défense était un crime.

Les autorités algériennes ne luttent pas seulement contre la liberté d’expression, mais confisquent également les outils pour la défendre. Elle veut une exécution silencieuse, un média apprivoisé et un avocat graphique qui n’aille pas au-delà du rôle des « facilités de procédure ». Et c’est pourquoi soutenir les avocats qui font face à la répression au nom de la loi, c’est soutenir ce qui reste de l’idée de l’État.

La loi en Algérie n’est pas une retraite à elle seule, mais une composante essentielle de la lutte pour la dignité, l’État de droit et la construction d’institutions qui ne sont pas soumises aux instructions. Et c’est pourquoi je dis, avec tout le respect et le respect que je vous dois, à tous les avocats qui ont servi et qui sont encore, pour la défense des détenus d’opinion, du mouvement, et de la voix de la communauté… Vous n’êtes pas seulement des hommes de loi, vous êtes la dernière ligne de défense possible pour la patrie.

Mohcine Belabbas, ancien président du RCD

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Houda Mejdoub : «Guérir par la parole, écrire contre l’oubli»

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Houda Mejdoub
Houda Mejdoub

Dans cet entretien exclusif avec Le Matin d’Algérie, Houda Mejdoub, lauréate du Prix Comar Découverte 2025, revient en détail sur son roman Écoute-moi ma fille, explique les sources d’inspiration, les thèmes majeurs de son œuvre et sa vision de l’écriture et de la parole comme remèdes aux blessures familiales et sociales.

Une plongée authentique dans la Tunisie d’aujourd’hui à travers le prisme de la mémoire, de l’amour et de la culpabilité.

Le Matin d’Algérie : C’est une histoire essentiellement fictive. Tous les personnages sont-ils le fruit de votre imagination ?

Houda Mejdoub : C’est une histoire essentiellement fictive. Tous les personnages sont le fruit de mon imagination mais je les ai imaginés à partir des portraits de gens que j’ai côtoyés de près ou de loin, à partir de mes lectures, des films que j’ai regardés ou des histoires dont grouillent les réseaux sociaux… Bien sûr, le rôle de l’écriture est d’accentuer ces traits et de créer le monde imaginaire dans lequel ces personnages vont évoluer.

Seules les figures du grand-père et de la grand-mère mère ont une dimension un peu autobiographique. Si Béchir et Khalti Fatma, deux enseignants débonnaires à la retraite qui ont inculqué à leurs filles l’amour des livres rappellent à bien d’égards mes propres parents. J’ai écrit ce roman, entre autres, pour leur rendre hommage.

Le Matin d’Algérie : Pourquoi avoir choisi Alzheimer comme thème central ?

Houda Mejdoub : Alzheimer qui s’attaque à la mémoire, qui nous dérobe nos souvenirs et nous fait oublier jusqu’aux noms et aux identités des êtres les plus chers est un véritable calvaire pour le malade et pour ses proches. Dans mon roman, c’est ce qui va déclencher deux mouvements salvateurs : celui de l’écriture, unique rempart contre l’oubli et la disparition des souvenirs et celui du pardon, car en libérant la parole longtemps tue, les malentendus, les gaffes du passé, les fêlures de l’enfance parviennent à s’exprimer et permettent par conséquent l’installation du dialogue et du pardon.

Le Matin d’Algérie : Le titre Écoute-moi ma fille est très évocateur. Que signifie-t-il dans votre récit ?

Houda Mejdoub : Écoute-moi ma fille est la demande pressante que vont formuler deux mamans dans ce roman à l’égard de leurs filles respectives. Il exprime l’urgence d’établir ce contact de l’écoute et de la parole avant qu’il ne soit trop tard, avant qu’Alzheimer n’engloutisse tous les souvenirs et n’empêche les aveux. Des aveux nécessaires pour que s’allège le poids de la culpabilité et des non-dits.

Le Matin d’Algérie : Comment décririez-vous la relation entre les trois générations de femmes dans votre livre ?

Houda Mejdoub : L’aïeule est une ancienne institutrice dévouée à son métier, maman un peu débordée de trois filles, elle n’a pas su gérer la psychologie difficile et spéciale de son aînée et toutes deux ont beaucoup souffert de cette incapacité à communiquer sans trouver moyen d’y remédier. Cette même fille, aussi paradoxal que cela puisse paraître, va réitérer le même modèle avec sa propre fille bien qu’elle se soit juré qu’elle lui serait la meilleure des mères. La petite-fille a vécu longtemps avec le sentiment du rejet à la fois de ses parents que de son mari. On intériorise parfois, contre notre gré, un schéma d’éducation qu’on a longtemps réprouvé et on le transmet contre son gré aussi.

Le Matin d’Algérie : Croyez-vous au pouvoir guérisseur de la parole ?

Houda Mejdoub : Oui. Je crois fermement aux remèdes miraculeux de la parole et je pense qu’on peut panser et guérir tous les maux par des mots bien choisis qui sortent à la fois du cœur et de l’esprit. Il faut choisir une parole qui à la fois console et réconforte mais aussi qui sait expliquer, raisonner, tempérer, modérer, relativiser… C’est sans doute pour cela que le divan du psychiatre ou du psychologue procure un immense bienfait ou que l’hypnose est conseillée pour libérer ce qui gêne, ce qui bloque, ce qui fait honte…

Le Matin d’Algérie : Quelle place tient la mémoire dans votre roman ?

Houda Mejdoub : Les souvenirs qui peuplent la mémoire de tout un chacun peuvent être une source de blocage psychologique comme ils peuvent être source de bonheur et de richesse. Tout dépend des expériences vécues et de notre degré de résilience et de résistance. Dans mon roman, cette mémoire a été tantôt une entrave pour avancer, tourner la page et envisager la vie avec optimisme. Tantôt un royaume bienheureux qui porte l’odeur et le goût du paradis perdu.

Dans tous les cas, on ne peut pas faire table rase de son passé. On doit l’assumer avec ses réussites et ses faiblesses.

Le Matin d’Algérie : La culpabilité est-elle un thème majeur dans votre livre ?

Houda Mejdoub : Oui. La culpabilité est un sentiment très lourd à porter. Dans mon roman, il se transmet de mère en fille comme une tare familiale. Le problème c’est que chacune était animée des meilleures intentions et croyait bien faire. La culpabilité est une conséquence directe du manque ou de l’absence de communication entre les membres de cette famille. Dans certaines situations, on manque de courage et on garde un silence qui nous enfonce, qui nous compromet et qui nuit à notre crédibilité aux yeux de ceux qui nous aiment…

Le Matin d’Algérie : Votre roman a-t-il une part autobiographique ?

Houda Mejdoub : Oui. Il y a une part autobiographique dans ce roman. Beaucoup de lecteurs qui me connaissent m’ont contactée pour me dire qu’ils avaient reconnu Si Salah et Tata Fatma — mes parents — dans les personnages de Si Béchir et de Fatma. La maison à Jradou rappelle aussi celle où j’ai vécu à Lizdine, un petit village de Menzel Temim, où mes parents ont passé leurs années de roulement en tant qu’instituteurs. Cette passion des livres, qui imprègne profondément les personnages de Ghalia et d’Inès, reflète également mon propre vécu. Chez nous, les livres étaient partout, et ils étaient aussi essentiels que la nourriture ou que l’air que nous respirions… C’est de l’autobiographie.

Le Matin d’Algérie : Comment décririez-vous votre style d’écriture ?

Houda Mejdoub : Qui a dit que « le style, c’est l’homme » ? Je crois que le style, c’est comme l’empreinte digitale. Il se doit d’être unique et reconnaissable même quand le nom de l’auteur est absent. J’aime cette manière d’écrire et je ne sais pas écrire autrement. D’ailleurs, je suis incapable de la qualifier. Je pense que c’est le travail des critiques littéraires.

Le Matin d’Algérie : Que représente pour vous ce Prix Comar Découverte ?

Houda Mejdoub : Un immense bonheur. Un rêve de petite fille qui se réalise. Une promesse tenue à papa. Une trace de mon passage sur terre. Un cadeau à mes enfants. Une reconnaissance d’un talent.

Le Matin d’Algérie : Comment s’est passée votre collaboration avec la maison d’édition Arabesques ?

Houda Mejdoub : Arabesques est une grande maison d’édition. Son directeur Si Moncef Chebbi est un homme d’une grande culture et aux conseils très judicieux, sans compter le côté humain et très affable de la personnalité. Je ne garde que des impressions positives de notre première expérience ensemble.

Le Matin d’Algérie : Avez-vous un nouveau projet d’écriture ?

Houda Mejdoub : Oui. J’ai déjà fini d’écrire un recueil de nouvelles. Je ne me suis pas encore décidée sur le titre. Je vais bientôt le confier à Arabesques.

Le Matin d’Algérie : Quel message souhaitez-vous transmettre avec Écoute-moi ma fille ?

Houda Mejdoub : Une leçon d’amour. L’amour sous toutes ses facettes : maternel, paternel, filial, l’amour des livres, de la nature, du pays, de son prochain…

Entretien réalisé par Djamal Guettala

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Le CS-LADDH solidaire de la ligue tunisienne des droits de l’Homme

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Répression en Tunisie
La Tunisie est désormais sous la botte de Kaïs Saied


Le Collectif de sauvegarde de la ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (CS-LADDH) exprime toute sa solidarité et son soutien à la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), et à son président, Maître Bassem Trifi, cibles d’une campagne de déstabilisation en Tunisie.

En effet, l’incident survenu durant la tenue du conseil national de cette organisation amie et partenaire, le 16 mai dernier, est révélateur du climat délétère qui règne en Tunisie et la dégradation de la situation des libertés et des droits humains que connaît ce pays ces derniers temps.

Pour avoir connu de telles pratiques en Algérie et subi l’arbitraire ultime, la dissolution de la LADDH, le Collectif de sauvegarde appelle à la vigilance et à la solidarité internationale avec la LTDH afin de soutenir son indépendance et préserver son autonomie dans son combat en faveur des droits humains et des libertés en Tunisie et dans toute la région

Paris/Alger le 21/05/2025
Le comité exécutif

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Pétrole : le Brent à 65,38 dollars

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Pétrole

Les cours du pétrole étaient instables mardi soir, terminant finalement en baisse, alors que les incertitudes persistent sur le front géopolitique, notamment vis-à-vis des négociations sur le nucléaire iranien.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, a lâché 0,24% à 65,38 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en juin, a perdu 0,21% à 62,56 dollars.

Mis à mal par la conjoncture économique mondiale, le cours du pétrole a nettement baissé ces derniers mois et atteint des niveaux plus vus depuis quatre ans. Alors que le baril de Brent, la référence en Europe, s’approchait des 80 $ le baril en début d’année, son prix est tombé nettement en dessous des 70 $ ces dernières semaines. La Banque mondiale, dans un rapport daté d’avril sur les perspectives du marché, estime que le prix pourrait même « baisser jusqu’aux 60 $ par baril en 2026 ».

Avec agences

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