23 novembre 2024
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Le ministre Attaf veut la paix dans le monde, qu’il commence par l’Algérie !

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Ahmed Attaf

George VI, roi d’Angleterre et père d’Elizabeth II, face au micro avait stupéfait la foule qui se rendait compte de son incapacité à faire un discours ni même à prononcer deux phrases correctement. Ils découvraient qu’il était bègue.

Comme nous sommes certains que Abdelmadjid Taboune ne l’est pas, quelle est alors ce mystère qui le fait toujours esquiver les discours à l’étranger ? Aurait-il honte de son incapacité à parler à la tribune de l’ONU sans lire continuellement un papier préparé ?

Tout le fait croire car il est étrange qu’au moment où de très nombreux chefs d’état se présentent à la session de l’ONU, il soit encore absent.

C’est donc son ministre des affaires étrangères, Ahmed Attaf, qui a été envoyé. Nous pourrions faire à son encontre tant de griefs mais pas celui de pouvoir s’exprimer au micro sans affirmer que l’Algérie est la troisième puissance mondiale.

Qu’est venu dire le ministre des affaires étrangères ? Il propose un plan de paix dans le monde. Il ne s’était pas renseigné sur l’existence de ce dernier projet depuis un demi-siècle, réitéré par une douzaine de chefs d’Etat présents à la réunion de l’ONU.

N’ayant pas modifié son logiciel depuis l’ère du parti unique, FLN, se croyant au centre du monde et leader dans la lutte du tiers-monde, Ahmed Attaf demande à l’ONU d’intensifier les efforts pour un processus de négociation globale afin de mener à la fin de la guerre en Ukraine. Voire !

Ahmed Attaf veut la paix dans le monde en oubliant que le régime algérien s’est jeté dans les bras de Poutine et soutenir qu’il était d’une « grande humanité » lui dire combien son invasion d’un pays limitrophe était légitime au nom de la lutte anti-occidentale.

Le ministre des Affaires étrangères se propose d’être le médiateur entre la Russie et l’Ukraine, rien que cela. Il s’est enflammé, a porté haut le discours et rappelé la notoriété de l’Algérie à résoudre les conflits mondiaux. On aurait cru voir Boumédiene du temps de son esbroufe.

Le ministre a déploré le manque d’initiative internationale et l’inefficacité des efforts à privilégier le dialogue. L’Algérie, a-t-il affirmé, reste ferme dans sa conviction de mettre tous les moyens afin d’arriver à la paix. Epatant !

Puis, on nous a fait part des rencontres entre lui et des chefs d’Etats connus pour leur exceptionnelle adhésion à la démocratie, comme ceux du continent africain. L’Algérie a un carnet d’adresse des plus fournis en ce domaine.

Ahmed Attaf en sait quelque chose en cette période comme le furent toutes les autres périodes passées. Il sait que l’Algérie a une expérience solide pour conduire à la paix politique et sociale dans son pays comme dans le monde.

Elle n’a jamais mis fin à son combat acharné pour la croissance du nombre de prisonniers politique, pour l’éducation ouverte à la religion et celle du management de la corruption financière.

La paix pour Ahmed Attaf, c’est aux autres de la rechercher, l’Algérie la connaît déjà. Le ministre des Affaires étrangères se propose de partager son expertise avec les pays du monde.

Mais le plus dur pour le ministre aura certainement été de trouver des excuses pour justifier l’absence du président élu à la « Brejnev ». Cours de diction, stage de formation ou prière du vendredi, il était temps que la réunion internationale se termine car il ne lui restait que la cure d’amaigrissement comme justification.

Monsieur Attaf, avant de donner des leçons de démocratie et de conciliation au monde, commencez par en apprendre les bases pour les réaliser dans votre propre pays.

Boumediene Sid Lakhdar

L’Algérie instaure le visa pour les Marocains

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Ministère des Affaires étrangères

Le gouvernement algérien a décidé de rétablir, avec effet immédiat, l’obligation d’obtention du visa d’entrée au territoire national pour tous les ressortissants étrangers détenteurs de passeport marocain, indique jeudi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

L’Algérie, « toujours mue par des valeurs de solidarité tissées par les liens humains et familiaux qui unissent les deux peuples frères, algérien et marocain, avait évité, lors de la décision de rupture des relations diplomatiques avec ce pays, en août 2021, de remettre en question la liberté et la fluidité de la circulation des personnes », note la même source.

« Profitant du régime d’exemption des visas, malheureusement, le Royaume du Maroc s’est livré à diverses actions attentatoires à la stabilité de l’Algérie et à sa sécurité nationale, avec l’organisation à grande échelle, de réseaux de crime organisé, de trafic de drogue et d’êtres humains, de contrebande, d’immigration clandestine et d’actes d’espionnage, ainsi que le déploiement d’agents de renseignements sionistes, détenteurs de passeports marocains, pour accéder librement au territoire national. Ces actes constituent une menace directe sur la sûreté nationale de notre pays et imposent un contrôle ferme et strict de tous les points d’accès et de séjour en territoire national », souligne le communiqué.

« Le Royaume du Maroc est tenu pour seul responsable de l’actuel processus de dégradation des relations bilatérales par ses agissements hostiles à l’Algérie », conclut la même source.

APS

La régence militaro-bureaucratique algérienne : une machine de survie au-delà des idéologies

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Tebboune /Chanegriha

L’Algérie traverse depuis des décennies des crises politiques profondes. Depuis la guerre d’indépendance jusqu’aux récents événements du Hirak, une constante se dessine : la domination d’une élite militaro-bureaucratique sur l’appareil d’État.

Souvent présentée comme la garante de la stabilité, cette régence militaro-bureaucratique n’est, en réalité, qu’une structure dédiée à la perpétuation de son propre pouvoir, indifférente aux idéaux républicains ou modernistes.

Ma thèse est simple : cette régence n’a jamais combattu les islamistes par conviction républicaine ou moderniste. Elle l’a fait par pur instinct de survie, de la même manière qu’elle aurait écrasé une insurrection républicaine. Ce n’est pas une lutte idéologique qui guide ses actions, mais une logique implacable de préservation des privilèges. La néo-régence algéroise fonctionne comme une construction mafieuse, où les discours politiques ne sont que des paravents pour masquer des intérêts vénaux.

I. Une lutte pour la survie, pas pour les valeurs

Lors de la décennie noire des années 1990, l’État algérien a affronté une insurrection islamiste qui menaçait de renverser le régime. À l’époque, la lutte était présentée comme une défense de la République contre l’extrémisme religieux. Mais cette version des faits est trompeuse. Contrairement aux apparences, cette régence n’a pas mené ce combat pour protéger les valeurs républicaines ou modernistes. En réalité, ce qui était en jeu, c’était la survie d’un système de pouvoir solidement ancré dans la violence, la répression et la manipulation.

La régence militaro-bureaucratique n’a pas réagi contre les islamistes parce qu’ils incarnaient une menace théocratique, mais parce qu’ils représentaient un danger existentiel pour le système. L’idéologie, dans ce contexte, n’était qu’un prétexte. Si l’insurrection avait été menée par des républicains modernistes, le régime aurait agi de la même manière, avec la même brutalité. L’idée que ce combat était motivé par un attachement aux principes républicains est une fable construite pour légitimer l’usage de la force et camoufler les véritables motivations de la régence.

Dans ce cadre, les islamistes étaient simplement un autre groupe à éliminer, car leur succès aurait mis en péril l’emprise du régime sur le pays. Ce combat n’était ni pour la laïcité, ni pour la démocratie, mais pour la survie d’un système mafieux, enraciné dans les structures militaro-bureaucratiques. J’en tiens pour preuve les accords conclus à El Aouana, une sorte de sant’Egidio endogène.

II. La régence militaro-bureaucratique : une structure mafieuse

Le pouvoir en Algérie est tenu par une élite militaro-bureaucratique qui contrôle l’État depuis l’indépendance. Cette régence, composée de généraux et de hauts fonctionnaires, fonctionne selon des logiques clientélistes et vénales. Dans le cadre du système d’import-Import, les ressources de l’État, en particulier les hydrocarbures, sont accaparées par cette élite qui s’en sert pour enrichir ses membres et leurs proches.

Les scandales de corruption qui éclatent régulièrement en Algérie ne sont que des symptômes visibles d’un système profondément pourri, où les institutions sont détournées pour servir des intérêts privés.

Cette régence atout d’une structure mafieuse. À l’instar des organisations criminelles, elle repose sur des réseaux de loyauté et de dépendance. Les membres de la régence protègent leurs intérêts en se servant de l’État comme d’un instrument de contrôle, tandis que le peuple est tenu à l’écart des véritables centres de décision.

Ce qui distingue cette régence des mafias traditionnelles, c’est qu’elle se dissimule derrière des apparences légales et institutionnelles. Les élections, les discours républicains et les promesses de réformes ne sont que des façades destinées à entretenir l’illusion d’un État moderne et démocratique.

Cependant, en dépit de ces apparences, le pouvoir réel reste concentré entre les mains d’une petite élite, les décideurs, déconnectée des réalités vécues par la majorité des Algériens. La régence militaro-bureaucratique est, avant tout, une machine à se perpétuer. Les généraux, les bureaucrates et les hommes d’affaires qui la composent ne se soucient guère des idéologies ou des principes. Ce qui compte, c’est de maintenir le système en place et de continuer à jouir des avantages qu’il procure.

III. Discours politiques et jeux d’ombres

Les discours politiques prononcés par les représentants du régime ne sont que des mises en scène destinées à cacher la véritable nature du pouvoir en Algérie. Depuis des décennies, la classe dirigeante a maîtrisé l’art de la communication politique pour manipuler l’opinion publique et détourner l’attention des véritables enjeux. Chaque discours officiel, chaque élection organisée, chaque réforme annoncée est soigneusement calculé pour maintenir le statu quo et préserver l’apparence d’un État républicain et moderne.

En réalité, ces discours ne sont que des écrans de fumée. Le véritable pouvoir se trouve ailleurs, dans les coulisses du pouvoir militaire et bureaucratique. Les décisions importantes ne sont pas prises par les politiciens élus, qui ne sont que des pantins, mais par les généraux et les hauts fonctionnaires qui contrôlent les institutions.

Ces derniers manipulent les processus démocratiques pour donner l’illusion d’une participation populaire, alors que le peuple n’a aucun rôle réel dans la prise de décision.

Les médias, contrôlés par l’État, qu’ils soient publics ou parapublics, jouent un rôle central dans ce jeu d’ombres. Ils relaient les discours officiels sans jamais poser de questions embarrassantes sur les pratiques de la régence militaro-bureaucratique. Les voix dissidentes sont systématiquement réduites au silence, tandis que les figures d’opposition qui osent dénoncer le régime sont marginalisées ou réprimées. Cette stratégie de manipulation permet à la régence de se maintenir en place tout en continuant à profiter des richesses du pays.

IV. Le Hirak : la résistance populaire face à la régence

Le mouvement Hirak, qui a émergé en 2019, a mis en lumière la profondeur du mécontentement populaire à l’égard de la régence militaro-bureaucratique. Les Algériens, lassés des promesses non tenues et des élections truquées, sont descendus dans la rue pour réclamer un changement profond du système politique. Ce mouvement pacifique, massif et transgénérationnel, a dénoncé l’ensemble de la classe dirigeante, qualifiée de « Issaba » (bande mafieuse).

Le Hirak a révélé une prise de conscience collective : les Algériens savent que le véritable pouvoir n’est pas entre les mains des politiciens visibles, mais entre celles des généraux et des élites bureaucratiques qui manipulent les institutions. Ce mouvement a permis de remettre en question la légitimité de la régence militaro-bureaucratique, et a montré que la population n’était plus prête à accepter un système corrompu et oppressif.

Cependant, malgré l’ampleur des manifestations, le régime a jusqu’à présent réussi à se maintenir en place. Grâce à une combinaison de répression, de manipulation politique et de promesses de réformes superficielles, la régence a temporairement invisibilisé les tensions. Mais elle n’a pas résolu le problème de fond : l’aspiration du peuple à un véritable changement.

V. Quelles perspectives pour l’avenir ?

L’avenir de la régence militaro-bureaucratique algérienne reste incertain. Le Hirak a montré que le peuple algérien était prêt à se mobiliser pour exiger un changement, mais la résilience du régime témoigne de la profondeur de son ancrage. Tant que l’armée conservera son emprise sur l’État, il sera difficile d’envisager une transition démocratique véritable.

Néanmoins, des facteurs pourraient créer les conditions d’un changement à long terme, notamment les difficultés économiques, exacerbées par la dépendance aux hydrocarbures, pourraient affaiblir la régence et ouvrir la voie à des réformes plus profondes.

Ce qui est certain, c’est que le peuple algérien a pris conscience de la nature du régime qui le gouverne. Les discours républicains et modernistes, ni même les glissements vers un conservatisme islamisant, ne suffisent plus à cacher la réalité d’un pouvoir corrompu et répressif.

La régence militaro-bureaucratique est à un tournant de son histoire. Soit elle continue à manipuler les apparences et à opprimer son peuple, soit elle accepte de céder une partie de son pouvoir pour permettre une véritable ouverture démocratique. Le destin d’une Nation en dépend.

Mohand Bakir

Ligue 1 Mobilis : derby kabyle alléchant au stade de Tizi-Ouzou

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Football

Le MC Alger, champion d’Algérie 2024, entamera la défense de son titre en recevant le Paradou AC, alors que le nouveau stade Hocine Aït-Ahmed de Tizi-Ouzou abritera le premier match depuis son inauguration entre la JS Kabylie et l’Olympique Akbou, à l’occasion de la 2e journée, prévue vendredi et samedi.

Auréolé de sa qualification pour la phase de poules de la Ligue des champions (C1), le « Doyen » retrouve l’ambiance du championnat national en affrontant le PAC, qui a démarré le nouvel exercice du bon pied en battant à la maison l’ASO Chlef (2-0), grâce à un doublé d’Adil Boulbina.

Le Mouloudia, qui a enregistré le départ durant l’intersaison de son maître à jouer Youcef Belaïli, parti rejoindre l’ES Tunis, abordera ce rendez-vous pour éviter de trébucher d’entrée devant une équipe du PAC accrocheuse et difficile à manier.

Le CR Belouizdad, vice-champion d’Algérie, retrouvera son fief du 20-août 1955 d’Alger en accueillant l’ES Sétif, dans un classique du championnat. Les Sétifiens se déplaceront à Alger pour confirmer leur succès décroché lors de la journée inaugurale à la maison face au MC El-Bayadh (1-0).

A l’instar du « Doyen », le Chabab qui reste sur une qualification pour la phase de groupes de la C1, aspire à bien démarrer la saison et perpétuer la tradition devant l’Entente.

En effet, le CRB n’a plus perdu face à l’ESS depuis 11 années, toutes compétitions confondues. La dernière défaite des Algérois face aux Sétifiens remonte au 3 septembre 2013 (1-2).

De son côté, la JS Kabylie, considérée comme l’un des clubs les plus actifs durant le mercato estival, jouera le premier dans son nouveau fief de Hocine-Aït Ahmed de Tizi-Ouzou, inauguré le 10 juillet dernier par le président de la République M. Abdelmadjid Tebboune.

Les « Canaris » défieront pour l’occasion le nouveau promu l’Olympique Akbou, auteur d’un succès historique en Ligue 1, lors de la 1re journée face au NC Magra (1-0), au stade de l’Unité maghrébine de Béjaïa.

Battus d’entrée, le MC El-Bayadh et l’ASO Chlef auront une belle occasion de se racheter, en recevant respectivement l’US Biskra et le CS Constantine. Si la mission du MCEB semble, à priori, dans ses cordes, les Chélifiens devront sortir le grand jeu pour tenter de venir à bout CSC, qui reste sur une qualification avec brio pour la phase de poules de la Coupe de la Confédération.

Tout comme le CSC, l’USM Alger, l’autre représentant algérien en Coupe de la Confédération, se rendra à l’Est pour croiser le fer avec le NC Magra, qui a raté son départ.

Les « Rouge et Noir », eux aussi qualifiés brillamment à la phase de poule de la compétition continentale, ambitionnent de réaliser une meilleure saison que la précédente (4e au classement final). Ils entameront leur campagne face à une équipe du « Nedjm » qui visera un premier succès de la saison, en l’absence de son public (huis clos oblige, NDLR).

Au sud du pays, la JS Saoura, battue mardi en déplacement face au MC Oran (2-0), recevra l’USM Khenchela dans son antre du 20-août 1955 de Béchar. Les locaux, qui partiront favoris, seront appelés à rester vigilants devant l’USMK, dont l’effectif a été largement remanié durant l’intersaison.

Enfin, au programme de cette 2e journée le derby de l’Ouest entre le nouveau promu l’ES Mostaganem et le MC Oran, qui s’annonce indécis et ouvert à tous les pronostics.

Avec APS

Tebboune préside une réunion du Haut conseil de sécurité restreint

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Haut conseil de sécurité
Tebboune entouré de généraux.

Abdelmadjid Tebboune, chef de l’Etat et ministre de la Défense nationale, a présidé, jeudi, une réunion du Haut conseil de sécurité restreint, indique un communiqué de la Présidence de la République. 

Cette réunion est la première après la prestation de serment pour le deuxième mandat de Tebboune. Elle est organisée 24h après l’annonce officielle du limogeage du général-major Mehena Djebbar de son poste de DG de la Direction de la documentation et de la sécurité extérieure et son remplacement par le général Rochdi Fethi Moussaoui.

Hormis l’annonce de sa tenue, aucune information n’a filtré sur les dossiers évoqués lors de ce Haut conseil de sécurité restreint.

La rédaction

Liban : Israël rejette le cessez-le-feu et poursuit ses bombardements

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Liban
L'armée israélienne continue ses bombardements du Liban

La France et les États-Unis – suivis de pays occidentaux et arabes – ont appelé à un cessez-le-feu temporaire de 21 jours, à l’occasion d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU. En vain, Israël continue à narguer le monde, le Conseil de sécurité compris.

Lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, la France, les États-Unis et d’autres pays européens et arabes ont appelé à un cessez-le-feu temporaire de 21 jours entre Israël et le Hezbollah. L’Union européenne, l’Australie, le Canada, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar figurent notamment parmi les signataires de cette déclaration.

Benyamin Netanyahu, premier ministre israélien, a démenti toute information au sujet d’un possible cessez-le-feu. L’appel de plusieurs pays à un arrêt des combats de vingt et un jours est « une proposition franco-américaine » à laquelle il n’a « même pas répondu », selon son bureau.

« Il n’y aura pas de cessez-le-feu dans le nord », a affirmé le ministre des affaires étrangères israélien, Israël Katz, sur X, après une proposition franco-américaine dans ce sens pour mettre fin aux combats. « Nous continuerons à lutter contre l’organisation terroriste Hezbollah de toutes nos forces jusqu’à la victoire et jusqu’au retour en toute sécurité des habitants du nord dans leurs foyers », a-t-il ajouté.

L’armée israélienne a affirmé qu’elle se prépare à « une possible entrée » sur le territoire libanais pour y frapper le Hezbollah.

Il est de cette guerre que mène Israël au Liban comme celle à Gaza. Sous prétexte d’anéantir le Hamas, l’armée israélienne a tué près de 42000 Palestiniens dans cette enclave et démoli plus de 70% des bâtiments. Maintenant sous le même prétexte d’anéantir le Hezbollah, Tel Aviv bombarde à tout va le Liban.

Selon le ministère de la santé libanais, les frappes israéliennes au Liban ont fait près de 600 morts dont une centaine de femmes et 50 enfants et près de 2000 blessés.

Ce n’est que le début d’une énième guerre qui laissera sans doute le Liban exsangue.

A Gaza, la mort, la faim et la peur sévissent parmi une population désemparée. Les civils continuent de vivoter dans des conditions insoutenables, soumis continuellement aux bombardements et aux privations de toutes sortes. A Gaza, les civils sont des vivants en sursis.

La rédaction

L’Algérie : « Libération » des détenus politiques ou maintien du statu quo ?

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An Algerian protester holds a placard reading "Release prisoners of conscience" during a demonstration against the ruling class in the capital Algiers on October 4, 2019, for the 33rd consecutive Friday since the movement began. (Photo by Ryad KRAMDI and RYAD KRAMDI / AFP)

Les codes du pouvoir algérien sont ce qu’ils sont ; plutôt que d’aborder les questions dans la transparence, il opte toujours pour des méthodes sournoises telles que la rumeur et les ballons d’essai.

Depuis l’indépendance, le régime a perfectionné l’art de la manipulation de l’information et de l’intoxication. Les acteurs politiques, quant à eux, se sont adaptés à ce mode de fonctionnement, réagissant aux indiscrétions distillées à leur intention. Ce jeu d’ombres et de lumières maintient la société dans un état de confusion permanente, empêchant l’émergence d’un débat public sain, tout en se nourrissant d’une science ésotérique : la « systèmologie ».

Ainsi, en ces lendemains du 7 septembre 2024, date de l’historique fraude électorale, plusieurs voix s’élèvent pour aborder la question essentielle de la libération des détenus politiques.

Appels à la grâce présidentielle ou à l’amnistie : Aouchiche, Hanoune et Sadi

Aouchiche, figure montante cooptée en leader du pôle « progressiste », appelle son « Président » de sa « République » à user de son droit de grâce. Son appel complaisant reflète une stratégie rampante visant à obtenir un geste minimal sur la question des détenus. Il mise sur la magnanimité du régime pour sauver la face après une reddition sans honneur et, peut-être, sans autre contrepartie que celle de jouer le rôle figuratif de caution démocratique de la régence.

Louisa Hanoune, vétérane de la scène politique et récemment écartée de l’élection pour un second mandat, plaide pour une large amnistie. Son exclusion du processus électoral illustre la volonté du régime de marginaliser certaines voix qu’il semblait avoir intégrées. En appelant à une amnistie générale, « autour du 5 octobre ou du 70ᵉ anniversaire du 1er novembre », elle s’inscrit déjà dans une dynamique de participation aux échéances électorales anticipées, qui semblent être tenues pour acquises.

De son côté, à la veille du 20 août, Saïd Sadi, figure emblématique du combat pour la démocratie, a appelé à une amnistie générale qui toucherait également les personnalités emprisonnées dans le cadre de la guerre des clans ouverte à la fin du règne de Bouteflika. Son appel vise à dépasser les divisions internes pour instaurer un climat propice au dialogue et à la réconciliation nationale.

Tous semblent rechercher un « apaisement » dont on ne sait s’il donnera un répit à la société ou plutôt à la régence.

Des signes d’un possible « geste » du pouvoir ?

Si tous ces acteurs politiques parlent des détenus, c’est qu’il se peut que le dossier soit à l’ordre du jour des conciliabules entre les décideurs. Les rumeurs circulent sur un possible « gouvernement d’apaisement ». Cette perspective induira-t-elle vraiment un élargissement des détenus politiques à l’occasion du 70ᵉ anniversaire du déclenchement de la guerre d’indépendance ? Le pouvoir pourrait ainsi tenter, une nouvelle fois, de redorer à moindre frais son blason en faisant un geste symbolique sans conséquence sur sa pérennité.

Cependant, cette éventuelle libération devrait soulever des questions fondamentales. Est-il concevable de tenir pour un geste d’ouverture une démarche qui traite les détenus politiques comme une monnaie d’échange ? Le régime, loin de chercher à sortir de sa défiance antisociale, utilise encore le sempiternel stratagème du « pardon » pour gagner du temps et consolider son emprise sur le pays.

Les détenus politiques : de victimes d’un système arbitraire à monnaie d’échange

Les faits sont simples : le régime algérien, usant autant de la force que de sa capacité à pervertir la loi, a constitué un stock de détenus politiques. Des journalistes, des militants des droits de l’homme, des étudiants, des artistes, de simples citoyens, tous arrêtés pour avoir osé exprimer leurs opinions ou dénoncer les injustices.

Cette masse de victimes de l’arbitraire sert, en premier lieu, à intimider la société et à terroriser les individus. Les arrestations arbitraires, les procès inéquitables et les condamnations lourdes ont semé la peur. Chaque Algérien se sent un détenu en puissance et cède à l’instinct individuel de conservation.

Ces otages, qui se comptent par centaines, offrent, en second lieu, la possibilité de mettre en scène un geste qui passerait pour magnanime. Un élargissement qui ne serait pas forcément une libération, encore moins une réhabilitation des détenus.

Au moment jugé opportun par la Régence, les détenus seraient relâchés, sans que cela ne constitue aucune forme de reconnaissance de l’injustice subie, sans réparation des torts, et sans la moindre garantie qu’un tel arbitraire ne se reproduira pas. Cette stratégie permet au pouvoir de se présenter comme clément tout en maintenant un contrôle strict sur la population.

La diversion de la transition démocratique

L’ultime avantage de cette démarche, et pas des moindres, est celui d’instrumentaliser la question des prisonniers politiques comme écran à la question fondamentale de la transition démocratique. En focalisant l’attention sur les libérations, le régime détourne le débat des réformes nécessaires pour instaurer une démocratie réelle. Les libérations ponctuelles servent de soupape pour relâcher la pression sociale, sans s’attaquer aux causes profondes du malaise.

La transition démocratique en Algérie est un serpent de mer. Depuis des décennies, des promesses sont faites, des espoirs sont suscités, mais le système reste inchangé. Les institutions demeurent sous le contrôle du pouvoir exécutif, les élections sont manipulées, et les contre-pouvoirs sont inexistants. Tant que la transition démocratique n’est pas imposée par un rapport de force populaire, les mêmes schémas se répéteront.

Niaiserie volontaire

Nonobstant l’ampleur du rejet exprimé le 7 septembre dernier, on peut consentir, à l’insu de notre propre jugement, à considérer que le reflux du mouvement populaire est à ce point marqué qu’il faille voir l’élargissement des détenus politiques comme un acquis d’étape. Dès lors, se posent un certain nombre de questions que nos politiques voudraient vite évacuer.

Les condamnés à mort de Larbaâ Nath Irathen : une injustice criante

La première d’entre elles est celle des quarante condamnés à mort de Larbaâ Nath Irathen. Nos politiques, qui appellent à un geste de la régence, incluent-ils ces détenus dans le lot des victimes de l’arbitraire ? Ou bien la question leur semble-t-elle si épineuse qu’ils préfèrent la commode attitude de les exclure ? Ces jeunes, originaires de Kabylie, ont été arrêtés dans des circonstances troubles.

Le drame de Djamel Bensmaïl : une manipulation étatique ?

Feu Djamel Bensmaïl, artiste engagé, a été lynché à mort en août 2021. Il a été livré par les services de renseignement à la vindicte d’une foule excitée, à qui il a été présenté, à tort, comme l’un des pyromanes à l’origine des incendies dévastateurs ayant ravagé la Kabylie. Son assassinat a choqué la nation. Les circonstances de sa mort restent entourées de zones d’ombre. Des vidéos ont montré l’inaction, voire la complicité, voire l’instigation même, des forces de l’ordre présentes sur les lieux.

Les quarante jeunes condamnés à mort pour son assassinat ont été jugés dans un procès expéditif, sans respect des droits de la défense. Des témoignages évoquent l’usage de la torture pour extorquer des aveux. Ces jeunes sont devenus les boucs émissaires d’un système qui cherche à étouffer la vérité sur les incendies en Kabylie, une opération quasi militaire menée sous faux drapeau.

Djamel Bensmaïl a droit à la justice, mais à une véritable justice. Cela commence par une enquête indépendante sur les circonstances de son assassinat. Qui a orchestré ce lynchage ? Quel a été le rôle véritable des forces de l’ordre ? Qui sont les responsables ?

Les dernières victimes en date : les supporters du MCA

À une autre échelle, les supporters du Mouloudia Club d’Alger (MCA) arrêtés lors de la machination du 21 septembre 2024 doivent eux aussi être considérés comme des détenus politiques. Le football, véritable passion nationale, a souvent été utilisé par le régime pour canaliser les frustrations populaires. Ces supporters, accusés à tort de troubles à l’ordre public, ont été arrêtés pour servir d’exemple et dissuader toute forme de rassemblement spontané.

Le cycle infernal des transactions

L’Algérie a connu de nombreuses transactions de ce type : des libérations contre l’aménagement d’étroits espaces d’expression. Mais à chaque fois, le régime a reconquis les espaces concédés. Les précédents accords ont permis au pouvoir de renforcer sa légitimité tout en muselant des pans de la société.

Peut-être qu’encore une fois, il faille se contenter de ce nouveau marché de dupes. Pourtant, accepter ces transactions sans exiger de garanties pour l’avenir revient simplement à cautionner les pratiques du régime et à perpétuer l’injustice.

#Yetnehaw ga3 est toujours d’actualité

Pour sortir de cette impasse, la société civile et les acteurs politiques devraient unir leurs forces. Les divisions internes affaiblissent le mouvement pour le changement. Il est essentiel de construire une coalition large, incluant toutes les composantes de la société, pour peser sur le régime et exiger des réformes. Le Hirak, sous une forme sourde, a encore frappé fort le 7 septembre 2024. Sa capacité à mobiliser pacifiquement les Algériens pour revendiquer leurs droits est toujours là. Cette dynamique peut resurgir à tout instant, mais nos politiques, plutôt que de la souhaiter, semblent plutôt craindre cette éventualité.

Le moment est crucial pour l’Algérie. La libération des détenus politiques ne doit pas être une simple monnaie d’échange pour le pouvoir en place, mais la conséquence d’un véritable départ de la transition démocratique. Les Algériens aspirent à vivre dans un État de droit où les libertés individuelles et collectives sont respectées.

Il appartient aux acteurs politiques, à la société civile et à chaque citoyen de se mobiliser pour construire l’avenir du pays. Le cycle des transactions et des concessions ponctuelles n’est plus de mise ; il devrait laisser place à un véritable changement.

Le pouvoir doit comprendre que la répression et les manœuvres dilatoires ne feront qu’aggraver la situation. Seule une ouverture réelle, basée sur le dialogue, la justice et le respect des droits de l’homme, permettra de sortir de l’impasse.

Les défis sont immenses, mais l’espoir est permis. L’Algérie possède les ressources humaines, culturelles et économiques pour devenir une démocratie prospère et un acteur positif pour la région. Le courage et la détermination du peuple algérien peuvent surmonter les obstacles.

Il est temps pour tous les Algériens, où qu’ils soient, de se lever pour défendre leurs droits. Les détenus politiques ne doivent pas être oubliés, mais ils ne doivent pas être instrumentalisés.

Chaque voix compte. Chaque action, si petite soit-elle, peut contribuer à changer le cours de l’histoire. L’avenir de l’Algérie est entre les mains de son peuple et seulement de son peuple.

L’histoire a montré que les régimes autoritaires finissent par s’effondrer sous le poids de leurs contradictions et de leur obstination. Il est temps pour l’Algérie de tourner la page et d’écrire un nouveau chapitre de son histoire, fondé sur la justice, la liberté et la démocratie.

Mohand Bakir

« De la zaouïa à l’Olympia : recherche sur la chanson kabyle », chez Koukou éditions

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Couvertur De la zaouia

« De la zaouïa à l’Olympia : recherche sur la chanson kabyle » est le nouvel ouvrage de Farida Aït Ferroukh à paraitre début octobre aux éditions Koukou.

Qui ne connaît pas Slimane Azem, Chérif Kheddam, Allaoua Zerrouki ou encore Cheikh El Hasnaoui ? Pour avoir fréquenté les zaouïas dans leur enfance, ils auraient pu mener une carrière d’imam dans une modeste mosquée de montagne. L’inflexion du destin en a décidé autrement. Elevés au rang d’étoiles incontestées de la chanson kabyle, ils vont briller de mille feux sur les scènes les plus prestigieuses, en Algérie et dans le monde, pour ranimer la voix étouffée des ancêtres.

Dans leurs répertoires, prédominaient la douleur de l’exil et la frustration d’amours souvent contrariées. Mais le rejet de l’ordre établi – politique et social – était déjà là, en filigrane.

Avec la nouvelle vague d’artistes des années 1970/1980, la chanson se fait contestation politique, et la poésie devient une arme redoutable. Malgré la chappe de plomb du parti unique, la chaîne 2 de Radio Alger leur servira d’amplificateur. Par ses émissions – souvent censurées, mais toujours renouvelées – Ben Mohamed, parolier du tube planétaire ‘’Baba-inu ba’’ chanté par Idir, sera l’un des précurseurs de la prise de conscience identitaire qui va allumer la mèche du Printemps berbère de 1980.

D’où vient la chanson kabyle ? Et surtout, où va-t-elle ?

Confiné jusque-là dans des cercles artistiques et militants, le sujet a désormais droit de cité dans la recherche académique. Par ces temps de remises en cause multiformes des acquis de la langue amazighe en général et kabyle en particulier, cet ouvrage est une lucarne ouverte sur la diversité et le pluralisme.

L’auteure : Farida Aït Ferroukh est Maître de conférences à l’Inalco (Sorbonne Alliance). Docteure en anthropologie, elle est spécialiste des cultures et littératures d’Afrique du Nord. Elle est aussi hypnothérapeute. Formée à l’approche systémique, elle s’intéresse tout particulièrement au transgénérationnel et à ses implications.

Ont collaboré à cet ouvrage : Farida Aït Ferroukh, Amar Ameziane, Abdelmadjid Bali, Denise Brahimi, Camille Lacoste-Dujardin, Youssef Nacib, Mohand Akli Salhi et Ali Sayad.

Sécurité extérieure : le général-major Mehena Djebbar replacé par le général Rochdi Fethi Moussaoui

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Chanegriha DjebbarSécurité extérieure : le gMehena Djebbar, Saïd Chanegriha et Rochdi Fethi Moussaoui

Le général d’Armée, Saïd Chanegriha, a présidé mercredi, au nom du président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, l’installation officielle du général Rochdi Fethi Moussaoui, dans les fonctions de Directeur Général de la Documentation et de la Sécurité Extérieure en remplacement du général-major Mehena Djebbar, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale.

Ce qui était répercuté depuis plusieurs jours par les influenceurs est confirmé ce mercredi officiellement. Le général-major Mehena Djebbar est limogé pour être remplacé par le général Rochdi Fethi Moussaoui.

« Au nom de Monsieur le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale et conformément au décret présidentiel du 19 septembre 2024, j’installe officiellement le Général Rochdi Fethi Moussaoui, dans les fonctions de Directeur Général de la Documentation et de la Sécurité Extérieure, en remplacement du Général-Major Mehena Djebbar. Aussi, je vous ordonne de travailler sous son autorité et d’exécuter ses ordres et instructions dans l’intérêt du service, conformément au règlement militaire et aux lois républicaines en vigueur, et par fidélité aux sacrifices de nos vaillants Chouhada et aux valeurs de notre Glorieuse Révolution », précise la même source.

Cette occasion était une opportunité que le général d’Armée a saisie pour « dispenser aux cadres de cette Direction un ensemble d’instructions et d’orientations afin de continuer à consentir davantage d’efforts au service de l’Algérie et pour préserver ses intérêts suprêmes, les exhortant à soutenir leur nouveau chef et l’assister dans l’accomplissement de ses missions, en s’engageant totalement et fidèlement à s’acquitter des missions dévolues avec toute la rigueur et la persévérance nécessaires », note le communiqué.

Saïd Chengriha (79 ans) « a salué les qualités du général-major Mehena Djebbar et les rôles importants qu’il a tenus au sein de l’institution militaire, comptant parmi ceux qui ont consacré leur vie au service de la Nation et à la défense de la République, en ce qu’il a assumé comme responsabilités avec succès et maitrise, faisant preuve, tout au long de son parcours professionnel, de hautes compétences, d’un professionnalisme avérés et une grande capacité à traiter minutieusement les différents dossiers ».

Le général-major Mehena Djebbar a été désigné à la tête de la Direction de la sécurité extérieure en septembre 2022 à la place de Abdelghani Rachedi. Ce dernier avait remplacé le général-major Wassini Bouazza, actuellement en détention.

Le général-major Wassini Bouazza a été condamné, début juin 2023, par le tribunal militaire de Blida, à 16 ans de réclusion criminelle. Outre les accusations « d’enrichissement illicite », d »abus de fonction » et « trafic d’influence », Wassini Bouazza a été jugé pour «entrave au bon fonctionnement de la justice» et «infraction aux consignes militaires», selon un compte rendu d’El Watan.

Les condamnations de deux colonels, Benaaza Sofiane, Aït Amara (chef d’antenne d’Alger de la Sécurité intérieure), sont, selon le quotidien, passées de 15 ans de réclusion à 12 ans.

Et le colonel Mustapha Lesnami, dit Lotfi, chef du service judiciaire, et du général Nabil Benazouz, ancien patron de la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA), ont vu leurs condamnations réduite. Soit respectivement de 14 à 8 ans et de 10 à 8 ans, ajoute la même source.

La rédaction

Crédit photos : ministère de la Défense nationale.

Enfin, l’Algérie dépose une plainte à Paris contre de l’eurodéputée Sarah Knafo

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Sarah Knafo et Eric Zemmour.
Sarah Knafo et Eric Zemmour.

Une plainte a été déposée par l’Etat algérien auprès du tribunal judiciaire de Paris pour diffusion de fakenews à l’encontre de la députée européenne Sarah Knafo, du parti d’extrême droite, Reconquête !

Invitée de l’émission « Les Grandes Gueules » sur RMC vendredi dernier, la députée européenne Reconquête ! Sarah Knafo a ronchonné en faisant mine de s’interroger : « Est-ce que vous savez par exemple qu’on donne 800 millions d’euros à l’Algérie en aide publique au développement. Est-ce que vous savez qu’on donne chaque année 120 millions d’aide publique en développement à la Chine, c’est-à-dire la première puissance économique du monde ? » Donc si on comprend cette eurodéputée, l’Algérie et la Chine recoivent l’argent de la France dont le déficit public est plus qu’abyssal. Et la dette des plus insoutenables.

Ce sont en réalité des « élus » comme Sarah Knafo qui ont conduit à la fracture de la société française. Hier, elle ajoutait une couche sur son compte twitter : « L’Algérie n’est tellement pas fière de recevoir 842 millions d’euros de la France en cinq ans qu’on menace de m’attaquer en justice pour l’avoir dit. »

Pour ceux qui pourraient l’ignorer, Sarah Knafo est la compagne du multi-condamné pour haine raciale Eric Zemmour connu pour ses positions anti-algériennes. Elle est aussi la tête pensante de ce dernier.

La rédaction

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