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vendredi 4 juillet 2025
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Pétrole : le Brent à 65,38 dollars

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Pétrole

Les cours du pétrole étaient instables mardi soir, terminant finalement en baisse, alors que les incertitudes persistent sur le front géopolitique, notamment vis-à-vis des négociations sur le nucléaire iranien.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, a lâché 0,24% à 65,38 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en juin, a perdu 0,21% à 62,56 dollars.

Mis à mal par la conjoncture économique mondiale, le cours du pétrole a nettement baissé ces derniers mois et atteint des niveaux plus vus depuis quatre ans. Alors que le baril de Brent, la référence en Europe, s’approchait des 80 $ le baril en début d’année, son prix est tombé nettement en dessous des 70 $ ces dernières semaines. La Banque mondiale, dans un rapport daté d’avril sur les perspectives du marché, estime que le prix pourrait même « baisser jusqu’aux 60 $ par baril en 2026 ».

Avec agences

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Quel est le meilleur vélo électrique pliant pour la ville ?

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Dans un contexte urbain où les déplacements deviennent de plus en plus contraints par la circulation, le stationnement et les coûts de carburant, le vélo électrique pliant s’impose comme une solution de mobilité douce, pratique et efficace.

Mais face à la diversité des modèles disponibles, comment identifier le meilleur vélo électrique pliant pour la ville ? Cet article vous accompagne pas à pas pour faire le bon choix.

Pourquoi choisir un vélo électrique pliant pour un usage urbain ?

Le vélo électrique pliant n’est pas qu’un simple gadget technologique, c’est un véritable allié pour la mobilité urbaine moderne.

  • Praticité exceptionnelle : Grâce à son système de pliage rapide, il peut être transporté facilement dans les transports en commun, dans le coffre d’une voiture ou rangé dans un appartement sans espace dédié.
  • Multimodalité : Il permet de combiner plusieurs modes de transport (train, tram, métro) sans contrainte.
  • Gain de temps : Il évite les embouteillages, les parkings payants et les attentes prolongées.
  • Écologie et économie : Réduction de l’empreinte carbone et des coûts liés au carburant ou à l’entretien d’un véhicule.

C’est donc un choix idéal pour les citadins souhaitant gagner en autonomie tout en respectant l’environnement.

Vélo électrique GOLF-X

Les critères pour choisir le meilleur vélo électrique pliant en ville

Compacité et poids

En ville, la légèreté et la facilité de transport sont essentielles. Un bon vélo électrique pliant pèse généralement entre 15 et 40 kg. En dessous de ce seuil, il sera plus facile à transporter dans les escaliers ou dans les transports en commun. Le format une fois plié doit aussi être suffisamment compact pour ne pas gêner dans un bureau ou un petit appartement.

Autonomie et batterie

Pour un usage urbain quotidien, une autonomie de 25 à 70 km est largement suffisante. Privilégiez les batteries amovibles, qui peuvent être rechargées facilement au bureau ou à domicile. Vérifiez également le temps de recharge, idéalement inférieur à 4 heures.

Puissance du moteur et assistance

Un moteur de 250W est conforme à la législation française. Toutefois, le couple moteur (mesuré en Nm) est un élément clé en ville, surtout si vous empruntez des côtes ou démarrez fréquemment. Une assistance fluide et réactive améliore nettement le confort de conduite. La marque LANKELEISI propose plusieurs modèles puissants adaptés à cet usage.

Confort de conduite

En milieu urbain, les trajets peuvent être courts mais fréquents. Il est donc important de choisir un vélo avec une position de conduite droite, une selle confortable, des poignées ergonomiques et éventuellement une suspension (avant ou intégrée à la tige de selle).

Facilité de pliage

Un bon système de pliage doit être rapide (moins de 15 secondes) et intuitif. Des mécanismes de sécurité fiables évitent les pliages accidentels et assurent une bonne stabilité une fois déplié. Les vélos électriques pliants LANKELEISI sont conçus pour offrir un pliage pratique et sécurisé.

Sécurité et équipements

Les meilleurs modèles sont souvent équipés d’éclairages LED intégrés, de garde-boue, d’un porte-bagages arrière et de freins à disque pour un freinage efficace par tous les temps. Ces éléments renforcent la sécurité et le confort au quotidien. LANKELEISI veille à intégrer ces équipements sur ses modèles urbains pour une expérience complète.

Le meilleur vélo électrique LANKELEISI pour une utilisation en ville

1.LANKELEISI X3000 MAX

  • Puissance du moteur : moteurs doubles avant et arrière 1000 W (total 2000 W)
  • Endurance : jusqu’à 130 kilomètres
  • Suspension : Système de suspension complet pour une expérience de conduite extrêmement confortable
  • Pneus : pneus larges de 20 x 4 pouces, parfaits pour les rues urbaines irrégulières

Pourquoi nous le recommandons : Ce fat bike électrique est puissant, autonome et confortable, parfait pour la vie en ville comme pour les aventures.

Si vous êtes un cycliste exigeant, ce sera un choix idéal. Il peut être utilisé pour tous types de déplacements urbains, y compris sur des routes pavées ou des collines escarpées.

Vélo électrique X3000 MAX

2. LANKELEISI GOLF-X

  • Puissance du moteur : Équipé d’un moteur arrière sans balais 48V 1000W
  • Poids : optimisé pour un transport facile
  • Autonomie : 70 à 150 km
  • Pliage : simple et rapide en quelques secondes

Pourquoi on le recommande : Ce modèle est conçu pour les citadins actifs. Élégant, léger et performant, il se plie sans effort et s’intègre parfaitement à une vie urbaine dynamique. C’est un excellent compromis entre confort, autonomie et style.

Vélo électrique pliant GOLF-X

3. LANKELEISI X2000 MAX

  • Puissance du moteur : Equipé de deux moteurs brushless de 1000W (un à l’avant et un à l’arrière)
  • Batterie :  Batterie Samsung lithium 48V 20AH, grande capacité pour de longues distances
  • Confort : suspension renforcée et selle ergonomique
  • Freinage : freins à disque pour une sécurité optimale

Pourquoi on le recommande : Grâce à sa robustesse et à sa grande autonomie, ce modèle est parfait pour les trajets maison-travail répétés, tout en assurant un confort et une fiabilité hors pair. Un excellent choix pour les trajets quotidiens intenses.

Pourquoi choisir la marque LANKELEISI ?

LANKELEISI est une marque spécialisée dans les vélos électriques hautes performances. Elle se distingue par :

  • ✅ Un design innovant et des matériaux haut de gamme
  • ✅ Une excellente autonomie pour un usage quotidien urbain
  • ✅ Des moteurs puissants, idéaux pour les trajets urbains rapides et fluides
  • ✅ Un système de pliage fiable, adapté aux besoins des citadins
  • ✅ Un excellent rapport qualité/prix
  • ✅ Un service après-vente réactif et professionnel (garantie 3 ans)

Les vélos électriques pliants LANKELEISI sont pensés pour répondre aux exigences de la mobilité moderne, alliant confort, sécurité, performance et élégance.

Conclusion

Si vous recherchez un vélo électrique pliant fiable, puissant et confortable pour vos trajets en ville, LANKELEISI est une marque incontournable. Que vous optiez pour le X3000 MAX, le GOLF-X ou le X2000 MAX, vous bénéficierez d’un produit durable, performant et parfaitement adapté à la vie urbaine.

👉 Faites le choix de la performance et de la liberté urbaine avec LANKELEISI.

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Affaire Belghit : les islamistes instrumentalisent une procédure judiciaire en cours

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Mohamed Lamine Belghit

Alors que la justice ne s’est pas encore prononcée sur l’affaire de Mohamed Lamine Belghit, les voix islamistes continuent de s’élever pour défendre celui qui est accusé d’atteinte aux fondements de l’identité nationale.

Selon El Khabar, édition numérique du 21 mai 2025, le ministre de la Justice, Lotfi Boudjemaa, a été interpellé hier par un député du Mouvement de la société pour la paix (MSP), lors d’une séance à l’Assemblée populaire nationale, sur le traitement médiatique réservé à cette affaire de Mohamed Lamine Belghit par la télévision publique.

Le député Abdelslam Bachagha s’est insurgé contre le reportage diffusé par la chaîne nationale, qui qualifiait les Émirats arabes unis d’« État artificiel » et s’en prenait durement à Belghit, le désignant comme un « malade idéologique » et un « marchand d’idéologie sur le marché de l’Histoire », après ses propos tenus sur Sky News Arabia niant la place de tamazight dans l’identité algérienne.

Mais au lieu de défendre les institutions de la République, certains élus islamistes choisissent de se poser en défenseurs d’un universitaire dont la légitimité académique a été remise en cause par des paires. Ses déclarations ont soulevé un tollé d’indignation à travers le pays.

Le député du MSP est même allé jusqu’à parler de « tribunaux médiatiques », et à accuser implicitement le gouvernement d’avoir transféré des prérogatives du ministère de la Justice à celui de la Communication.

Le ministre, de son côté, a rappelé que « les médias sont un domaine organisé » et qu’il n’était pas de son ressort de commenter leur ligne éditoriale. Il a précisé que le parquet s’était exprimé par voie officielle et que l’affaire, désormais entre les mains de la justice, ne saurait faire l’objet de pressions politiques ou médiatiques.

Le recours à la rhétorique victimaire par certains cercles islamistes, dans une affaire où des accusations graves sont portées contre Belghit – notamment pour atteinte à l’unité nationale et diffusion de discours haineux – pose question. Cette mobilisation politique autour d’un dossier judiciaire en cours laisse transparaître une tentative d’instrumentalisation de la justice à des fins idéologiques.

Au lieu de laisser la justice suivre son cours, certains cherchent manifestement à déplacer le débat vers une confrontation politique, risquant ainsi de saper la crédibilité des institutions et de raviver des tensions identitaires dans un contexte déjà sensible.

La rédaction

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La Cour d’Alger confirme le mandat de dépôt contre le pseudo-historien Lamine Belghit 

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Mohamed Lamine Belghit

La chambre d’accusation de la Cour d’Alger a rendu sa décision ce 21 mai 2025 dans l’affaire qui oppose l’universitaire Mohamed Lamine Belghit à la justice. 

Le recours introduit par la défense en vue d’une remise en liberté ou d’un placement sous contrôle judiciaire a été rejeté. Le mandat de dépôt, émis lors de la première comparution du mis en cause, est ainsi confirmé.

Enseignant d’histoire à l’université d’Alger, Belghit est poursuivi pour atteinte à l’unité nationale, outrage aux symboles de la nation et incitation à la haine et à la discrimination à travers les médias. Ces poursuites font suite à des propos tenus dans une interview diffusée sur la chaîne « Sky News Arabia », où il affirmait notamment que « l’amazighité est un projet sioniste et français ». Des déclarations jugées inacceptables par le parquet, qui a immédiatement ouvert une enquête.

Durant l’instruction, le mis en cause a rejeté toute intention de nuire, affirmant que ses propos relevaient d’une analyse académique, sortie de son contexte. La justice n’a toutefois pas été convaincue par cette ligne de défense.

Si la décision du 21 mai ne préjuge pas de l’issue finale de l’affaire, elle traduit néanmoins la volonté des autorités judiciaires de traiter ce dossier avec une fermeté assumée. 

Contrairement à ce que certains ont avancé pour tenter d’atténuer la gravité des faits reprochés, l’affaire Lamine Belghit ne relève pas du champ de la liberté académique. Présenter le prévenu comme un intellectuel sanctionné pour ses opinions constitue, aux yeux de nombreux observateurs, une lecture erronée. Il ne s’agit pas ici de restreindre un débat scientifique, mais de répondre à des propos jugés attentatoires à l’unité nationale et contraires aux principes consacrés par la Constitution.

L’affaire Belghit, devenue hautement médiatisée, a rapidement pris une dimension politique. Plusieurs partis islamo-conservateurs et même  des enseignants de la même tendance idéologique ont publiquement exprimé leur soutien à l’enseignant, dénonçant ce qu’ils qualifient de dérive autoritaire portant atteinte à la liberté d’expression. 

À l’inverse, des formations progressistes comme le PT, et le Front des forces socialistes (FFS) ont vivement condamné les propos de Mohamed Lamine Belghit, estimant qu’ils représentent une attaque frontale contre l’unité nationale et la reconnaissance constitutionnelle de l’identité amazighe.

Samia Naït Iqbal

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Tebboune nomme un conseiller pour les affaires politiques

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La présidence

Le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a nommé Zoheir Bouamama, conseiller auprès du président de la République, chargé des affaires politiques, des relations avec la jeunesse, la société civile et les partis politiques.

Cette nomination de Zoheir Bouamama vient suite au limogeage de Mohamed Chafik Mesbah, il y a quelques semaines de cela.

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Boualem Sansal, emprisonné, reçoit un prix prestigieux

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Boualem Sansal
Boualem Sansal

Alors qu’il est incarcéré en Algérie depuis six mois, l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal a reçu ce mercredi le prix mondial Cino Del Duca, une prestigieuse récompense littéraire française saluant l’ensemble de son œuvre et son attachement indéfectible à la liberté d’expression. Ce prix intervient dans un contexte de tensions diplomatiques aiguës entre la France et l’Algérie, aggravées par le sort de l’écrivain.

Embastillé, condamné à une lourde peine de prison, Boualem Sansal réussit, au grand désespoir de ses sinistres geôliers, de faire entendre sa voix à l’extérieur. Créé en 1969, ce prix, doté de 200 000 euros par la Fondation Simone et Cino Del Duca, distingue un auteur – français ou étranger – dont l’œuvre véhicule un message d’humanisme moderne, aussi bien dans le domaine littéraire que scientifique.

Boualem Sansal rejoint ainsi un panthéon d’auteurs prestigieux comme Andreï Sakharov, Léopold Sédar Senghor, Jorge Luis Borges, Milan Kundera, et, plus récemment, Kamel Daoud, lui aussi algérien, lauréat en 2019.

L’auteur, âgé de 80 ans, a été arrêté en novembre 2024 à l’aéroport d’Alger. Il a depuis été condamné à cinq ans de prison, en mars dernier, notamment en raison d’une interview donnée au média français d’extrême droite Frontières, dans laquelle il affirmait que l’Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires marocains. Ses déclarations ont suscité la fureur des autorités algériennes. Un procès en appel est prévu le 24 juin.

Cette affaire a ravivé les tensions diplomatiques entre Alger et Paris. Depuis l’été 2024, les relations bilatérales sont au plus bas, marquées par une suspension des coopérations, des rappels d’ambassadeurs et l’expulsion réciproque de fonctionnaires. Tandis qu’Alger défend une justice souveraine et indépendante, Paris appelle à un « geste d’humanité » en faveur d’un homme malade – Boualem Sansal est atteint d’un cancer – et emblématique de la liberté de création.

L’éditeur français de Sansal, Gallimard, a mandaté un avocat pour assurer sa défense. Mais ce dernier n’a jamais obtenu de visa pour exercer en Algérie. Cette entrave judiciaire alimente les critiques des défenseurs des droits humains et renforce l’émotion suscitée par sa condamnation.

Le jury du prix Cino Del Duca, présidé par Amin Maalouf, secrétaire perpétuel de l’Académie française, a salué une œuvre « profondément humaniste » et une voix littéraire qui « continue de s’élever au-delà des frontières et des censures ». Le prix sera officiellement remis le 18 juin, sous la Coupole de l’Institut de France, bien que les modalités de cette cérémonie restent à préciser en raison de la situation de l’écrivain.

Auteur du Serment des barbares (1999), roman inaugural dans lequel il dénonçait la montée de l’intégrisme en Algérie, Boualem Sansal a régulièrement été censuré dans son pays, notamment pour Le Village de l’Allemand, qui compare l’islamisme au nazisme. En France, son œuvre a été largement saluée, couronnée par le Grand prix de la francophonie (2013) et le Grand Prix du roman de l’Académie française pour 2084 (2015), une dystopie inspirée de George Orwell.

À travers cette récompense, la fondation envoie un signal clair : au-delà de la crise politique qui mine les relations entre l’Algérie et la France, la liberté de penser et d’écrire reste une valeur non négociable.

Rabah Aït Abache/AFP

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« Once Upon a Time in Gaza » : les frères Nasser illuminent Cannes

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Once Upon a Time in Gaza
Les frères Nasser

Le tapis rouge du Festival de Cannes a vu défiler des légendes, mais ce 19 mai, c’est une histoire venue de Gaza qui a conquis les cœurs et les consciences. Once Upon a Time in Gaza, le nouveau long-métrage des frères Tarzan et Arab Nasser, a été présenté en sélection officielle dans la prestigieuse section Un Certain Regard.

Le film s’ouvre sur une ville meurtrie mais vivante : Gaza, 2007. Yahya, jeune étudiant rêveur, fait la rencontre d’Osama, un petit dealer au grand cœur. Ensemble, ils montent un trafic de drogue sous couverture… dans une modeste échoppe de falafels. Leur projet, aussi audacieux que naïf, est mis en péril lorsqu’un policier corrompu s’en mêle. Entre humour noir, tension sociale et chronique urbaine, le film tisse une fable tragique et tendre à la fois.

Ce récit ancré dans le réel mais raconté avec une poésie crue est porté par un duo de comédiens bouleversants. Il démontre, une fois de plus, la capacité des frères Nasser à mêler le grotesque et le tragique, la politique et l’intime, sans jamais tomber dans le pathos. Le film, produit par Les Films du Tambour et distribué en France par Dulac Distribution, bénéficie des ventes internationales assurées par The Party Film Sales.

L’affiche, signée CheckMorris, évoque une Palestine en clair-obscur, pleine de tension et de tendresse, à l’image du film lui-même. Dans un monde cinématographique souvent sourd à la voix palestinienne, Once Upon a Time in Gaza surgit comme un cri d’art, un souffle de liberté.

« Notre cinéma est un acte de survie. Gaza n’a pas d’industrie du film, pas de salles de cinéma, mais nous avons des histoires. Et personne ne pourra nous empêcher de les raconter, » confiaient les frères Nasser, émus, lors de la conférence de presse à Cannes.

Présenté à quatre reprises pendant le festival, le film a reçu un accueil chaleureux, salué par la critique pour son audace narrative et sa tendresse subversive. Il confirme la place des frères Nasser comme figures majeures d’un cinéma arabe contemporain engagé, libre et profondément humain.

Djamal Guettala

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La littérature algérienne, un combat militant pour la liberté des écrivains

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Ecrivain
Image par Colin Behrens de Pixabay


L’un, Yasmina Khadra, vient d’être reçu par Tebboune. Il n’a jamais ménagé ses efforts dans le combat pour la démocratie. Il avait arraché une nomination par Bouteflika à un poste à l’étranger dans une institution connue pour la diffusion du message de l’humanisme du gouvernement de son pays.

L’autre avait soutenu les élections de Tebboune avant d’aller en exil pour faire Le Point sur son combat.

Un troisième est mis en prison par Tebboune, il n’avait pas de visa d’entrée sur le territoire. C’est le moins chanceux dans ce combat des géants.

Ils sont nos représentants pour convaincre le régime militaire à soutenir la culture, les livres et les écrivains, notre combat et notre espoir. 

Sans eux nous aurions des écrivains, des journalistes et autres intellectuels qui subiraient la terreur, la censure et l’emprisonnement. Ils contribuent par leur talent à construire une Algérie ouverte à la création et permettre la liberté des esprits.

Et nous, on fait ce qu’on peut avec nos petits moyens, on galère pour un ridicule et minable combat contre la censure des écrits, littéraires ou autres. On aime seulement les livres et défendons en simples soldats subalternes la liberté des écrivains. Chacun son niveau en fonction de ses compétences et talents. Nous nous contentons de faire fonctionner dans les soutes les navires amiraux qui brandissent l’étendard du combat littéraire.

Il y en a même qui se démènent et ne sont même pas capables de choisir des partis politiques de la démocratie dont la performance est de devenir des flottes au service des ennemis. Ils font tout pour essayer d’avoir une bribe de talent dans des journaux militants interdits.

Leurs luttes si peu convaincantes les poussent à de sombres écrits dans les réseaux sociaux. Ils servent et font ce qu’ils peuvent dans l’armée de l’ombre.

Victor Hugo a de la concurrence dans le combat politique pour la démocratie avec nos grands écrivains. Notre amour pour leur liberté et la littérature est bien peu de chose mais elle contribue à leur gloire.

Boumediene Sid Lakhdar


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Yasmina Khadra chez Abdelmadjid Tebboune : le prix du silence !

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Tebboune et Yasmina Khadra

L’accueil fastueux accordé, ce lundi 19 mai,  par le président Abdelmadjid Tebboune à l’écrivain Mohamed Moulessehoul, alias Yasmina Khadra, a surpris plus d’un observateur. Photos officielles, honneurs d’État, large couverture médiatique : rarement un écrivain algérien francophone, installé en France et édité à Paris, n’a été aussi ostensiblement célébré par le pouvoir.

Mais derrière l’apparente reconnaissance culturelle, cette scène de réception relève d’un symbolisme politique fort. Elle ressuscite une figure historique : celle du bouffon du roi, personnage autorisé à divertir et à exister dans les cercles du pouvoir… tant qu’il ne le dérange pas.

Boualem Sansal en prison, Kamel Daoud traqué : un contraste saisissant

Ce retour triomphal de Yasmina Khadra sur la scène officielle algérienne intervient dans un contexte particulièrement troublant. Boualem Sansal, écrivain au regard critique sur le système politique, croupit en prison. Kamel Daoud, autre voix majeure de la littérature algérienne contemporaine, fait quant à lui l’objet de deux mandats d’arrêt internationaux. Leur seul crime : avoir pris la parole, dérangé, bousculé.

Face à cela, le silence de Yasmina Khadra est assourdissant. Aucun mot, aucun geste, aucune réserve exprimée au sujet de ces écrivains muselés. Son acceptation sans condition de cette mise en scène présidentielle devient dès lors plus qu’une simple neutralité : elle s’apparente à une complicité passive. Comme le bouffon du roi, il accepte d’endosser le rôle que le pouvoir lui assigne : celui d’un écrivain consensuel, célébré mais inoffensif.

Ce choix du régime algérien de mettre en avant un écrivain « maison » n’est pas anodin. Il s’inscrit dans une stratégie plus large : récupérer l’image d’une Algérie cultivée, ouverte, tolérante, en exhibant un auteur reconnu à l’international — mais qui ne remet pas en cause l’ordre établi. Le geste est habile : on célèbre la littérature, tout en la vidant de sa charge subversive. Le message est clair : soyez talentueux, mais loyaux.

Il faut rappeler ici que Yasmina Khadra s’est aussi accommodé du règne de Bouteflika en acceptant le poste de directeur du Centre culturel algérien à Paris avant de tenter de se présenter à la présidentielle contre justement ce dernier.

Une littérature au service du pouvoir ?

Yasmina Khadra, en acceptant ce rôle sans le moindre recul critique, semble ainsi délaisser la tradition des intellectuels algériens engagés — de Kateb Yacine à Tahar Djaout — qui voyaient en l’écriture un acte de résistance. Le romancier, dont l’œuvre est pourtant traversée de réflexions sur la guerre, l’exil et la dignité humaine, semble ici avoir choisi la faveur du prince plutôt que la voix du peuple.

Une mise en scène révélatrice

Entre la réception d’un ambassadeur et d’un celle du président de la BAD, Tebboune accueille Yasmina Khadra tout heureux de se retrouver au palais d’El Mouradia. En dernière analyse, cette réception n’est pas simplement une affaire d’agenda culturel. Elle dit quelque chose de l’état du rapport entre pouvoir et création artistique en Algérie. Le régime continue de tracer une frontière claire : d’un côté, les artistes tolérés, récompensés, mis en vitrine ; de l’autre, ceux qui parlent trop fort, qui dérangent — et qu’on enferme, qu’on voue aux gémonies, ou qu’on réduit au silence.

Yasmina Khadra n’est évidemment pas un imposteur. Mais à force de silence et de compromis, il risque de devenir le personnage de cour que l’histoire retiendra moins pour ses romans que pour son alignement sur un pouvoir impopulaire, populiste et qui malmène ceux qui osent parler.

Samia Naït Iqbal

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Bruno Retailleau met en garde contre l’entrisme des Frères musulmans

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Bruno Retailleau

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a mis en garde mardi contre l’influence croissante des Frères musulmans en France, évoquant une « menace claire pour la République » et un risque de « submersion » de la société française.

A peine élu à la tête du parti Les Républicains, le très droitier Bruno Retailleau repart en campagne comme ministre de l’Intérieur. S’exprimant devant des journalistes, le ministre de l’Intérieur a commenté les conclusions d’un rapport confidentiel rédigé par deux hauts fonctionnaires, qui sera présenté mercredi en Conseil de défense. Ce document, selon lui, souligne une menace sérieuse pesant à la fois sur la cohésion nationale et les principes républicains.

Bruno Retailleau a dénoncé une stratégie d’« entrisme » menée par les Frères musulmans, qualifiée d’« islamisme à bas bruit », qui chercherait à infiltrer discrètement divers secteurs de la société : associations sportives, culturelles, sociales, entre autres.

« Le but ultime de ce mouvement est de faire basculer toute la société française sous la charia », a soutenu le ministre, soulignant l’incompatibilité de cette ambition avec les valeurs républicaines.

Bruno Retailleau a ajouté que ce mode d’action rend la menace d’autant plus difficile à détecter, car elle s’appuie sur une progression lente et silencieuse.

Déjà le 11 mai, M. Retailleau avait annoncé que le rapport serait au centre du prochain Conseil de défense présidé par Emmanuel Macron. Classé « confidentiel défense », le document ne sera pas rendu public dans l’immédiat, bien qu’une version allégée soit envisagée ultérieurement.

Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, a également réagi mardi sur Europe 1 et CNews, estimant que ce rapport « vient corroborer des faits réels » et marque « une prise de conscience face à la réalité du danger ». Ses propos faisaient suite à la publication d’extraits du rapport par Le Figaro dans la matinée.

Pour rappel, cette mission avait été confiée en mai 2024 à deux hauts fonctionnaires afin d’évaluer l’influence de l’islamisme politique et du mouvement des Frères musulmans. Le rapport final devait être rendu à l’automne de la même année.

Rabah Aït Abache/AFP

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