Le chef de la division de la Finance islamique (DFI) au Crédit populaire d’Algérie (CPA), Sofiane Mazari, a annoncé que la Banque a réussi à drainer plus de 44 milliards de DA d’épargne des clients dans le cadre de la finance islamique, tandis que les financements avec la même formule ont atteint près de 7 milliards de DA.
Le responsable à la Banque publique a précisé, dans une déclaration à l’APS, que ces chiffres représentaient le montant global enregistré jusqu’au début du mois de septembre, et ce, depuis le lancement des services de finance islamique par le CPA en 2020.
Selon M. Mazari, le montant de l’épargne a augmenté, début septembre, à plus de 44 milliards de DA, par rapport à la fin de l’année dernière où il avoisinait les 35 milliards de DA.
Par ailleurs, M. Mazari a fait état de plus de 66.000 comptes islamiques, soulignant que 75% de ces comptes appartiennent à de nouveaux clients tandis que les 25% restants sont des clients classiques ayant converti leurs comptes à la formule islamique.
S’agissant des opérations de financement islamique réalisées par la banque, avec un montant de plus de 7 milliards DA, M. Mazari a indiqué qu’environ 5 milliards DA de ce montant global ont été alloués à des projets d’investissement, ajoutant que le CPA étudie actuellement le financement d’investissements pour de grandes entreprises.
Par ailleurs, les crédits à la consommation et immobiliers ont obtenu la part la plus importante en termes de nombre de financements islamiques, selon M. Mazari, qui a affirmé que la banque s’attache à élargir sa gamme de financements à travers le lancement de nouveaux produits « avant la fin de l’année en cours ».
A cet égard, il a précisé que les nouveaux produits visent à financer l’investissement et la phase d’exploitation des entreprises, ainsi que des produits destinés aux particuliers, tels que le financement de la location de logements.
M. Mazari a également révélé que la banque prévoit l’ouverture de quatre agences spécialisées dans la finance islamique au cours des prochains mois, qui s’ajouteront à la première agence récemment ouverte dans la wilaya d’Ain Defla, et de 103 guichets islamiques au niveau national.
Les cours du pétrole connaissent une petite augmentation avec la guerre que mène Israël au Liban.
Le pétrole Brent pour novembre étaient en hausse de 21 cents, soit 0,3%, à 74,11 dollars le baril à 0030 GMT. Les contrats à terme sur le brut américain pour novembre étaient en hausse de 24 cents, soit 0,3 %, à 70,61 $.
Il est manifeste que le risque d’embrasement du Proche-Orient va rendre rapidement le marché du pétrole nerveux. Le prix du pétrole ont augmenté mardi en raison des craintes que l’intensification du conflit entre Israël et le Hezbollah puisse avoir un impact sur l’offre dans la région productrice clé du Moyen-Orient et qu’une tempête tropicale puisse avoir un impact sur la production aux États-Unis, le plus grand producteur de brut au monde, plus tard dans la semaine.
Claire Fourier est d’origine bretonne, diplômée d’Histoire et de l’École nationale supérieure des bibliothèques, elle a longtemps enseigné la littérature, c’est une écriture brillante prolifique pour le bonheur des amoureux des belles lettres, d’une langue poussée à l’excellence.
Il y a des écrivains qui sont véritablement hors des sentiers battus qui paraissent presque irréels tant ils sont hors du moule que l’époque et la société imposent. Nous voyons malheureusement tant d’intellectuels qui s’enflent d’orgueils et de vanité en mutilant la langue et la libre pensée.
Claire Fourier se distingue et s’illumine, ses écrits sont si vrais que chacun peut s’y voir et se reconnaître, ce sont des histoires humaines authentiques sans artifices ni ornements illusoires.
Les livres de Claire Fourier sont une bouffée d’oxygène, ils interpellent l’âme humaine, c’est aussi un baume salvateur pour le cœur qui se réchauffe de page en page tout en restant lucide sans se perdre entre les lignes.
Claire Fourier rend sa valeur au verbe, élevant la langue dans la sensualité, dans un élan quasi spirituel, laissant les sens en éveil, même la plume s’émerveille, les nuages s’écartent et se dissipent laissant la place au soleil.
Claire Fourier magnifie les genres, surfant, voguant aisément entre romans, récits, essais, poèmes, ses livres sont hors catégories, hors des limites fixées pour une littérature standardisée.
Claire Fourier est dans le temps et hors du temps, ses ailes déployées sans équivoque nous invitent à beauté, à la réflexion, à la liberté, à la passion.
Le Matin d’Algérie : Vous avez beaucoup enseigné la littérature, la passion de l’écriture vous habite, qui est Claire Fourier ?
Claire Fourier: Qui suis-je ? Oh, une femme habitée par la tendresse pour le genre humain. La littérature m’aide à trouver un sens à la condition humaine, à nos misères, à répondre à la question : à quoi bon, ce que nous vivons ? De ce fait, la philosophie m’habite plus que la littérature. Je ne suis pas vraiment une romancière : fabrique, raconter des histoires pour divertir ne m’intéresse pas, et j’en serais incapable.
Le Matin d’Algérie: Vos livres sont époustouflants de beauté, de magie, comment réussissez-vous cela ?
Claire Fourier :La magie ! Si elle s’expliquait ! Mais y a-t-il de la magie dans mes livres ? Vous m’honorez. Je suis consciencieuse, c’est tout… Hélas, je me sens tellement en deçà de ce à quoi j’aspire.
Quant à la beauté ! J’essaie, oui, où que ce soit, dans mon comportement, mes pensées, mon écriture, sinon d’atteindre, d’approcher la beauté, synonyme de noblesse, selon moi. Dur, dur ! D’autant qu’il faut donner une impression d’aisance. Mais peut-être est-ce de l’effort dissimulé que surgit la magie qui a toujours l’air d’une chose facile ?
Le Matin d’Algérie : Le temps ne semble pas avoir de prise sur vous, comment faites-vous ?
Claire Fourier : Oh si, le temps a prise sur moi ! Du reste il est le sujet majeur de mes livres. Le temps nous érode (je m’en désole quand je me vois dans le miroir !), il use nos élans, mais nous ne valons quelque chose qu’en assumant les effets du temps sur notre personne. Rejeter le temps nous rétrécit, l’accepter nous grandit. J’essaie donc de tirer de l’âge, autrement dit, de l’expérience et des déconvenues, un maximum de bienfaits. Je dis volontiers qu’il n’est de guerre juste que de guerre contre soi-même, – guerre où nous devons affuter des armes menues pour non pas nier, mais transfigurer le travail du temps, l’alléger et le rendre transparent, et être toujours et partout au mieux de ce que nous pouvons être… tout en sachant que ce mieux est souvent dérisoire. Vivre, c’est travailler inlassablement à s’améliorer, et rien d’autre.
Le Matin d’Algérie: Vous vous démarquez des écrivains en vogue qui sont plus dans l’air du temps et le souffle des vents, votre écriture bouleverse tant elle est vraie et intemporelle, qu’en pensez-vous ?
Claire Fourier :Oui, j’essaie d’être fidèle dans l’écriture à ma part la plus difficile : l’exigence de vérité. On revient à ce que je disais plus haut : la sagesse consiste à faire du temps un tremplin pour l’intemporel (pour le divin). Ce qui est actuel m’intéresse, bien entendu, mais je tâche de faire que l’actuel ouvre sur l’intemporel et l’universel. En donnant à l’instant une valeur dans la durée. – Mettre les choses et les événements en perspective aide à les comprendre. Mettre en parallèle le présent et le passé aide à appréhender l’avenir. Je l’ai fait notamment dans Tombeau pour Damiens, où je rends justice, dans un portrait fouillé, à l’homme qui fut écartelé pour avoir égratigné le roi Louis XV et qui, au matin de sa condamnation, répondit aux juges qui lui annonçaient la nature de son supplice : « La journée sera rude. » J’ai mis en perspective le supplice d’un homme du XVIIIe siècle et nos menus supplices quotidiens, lesquels si souvent nous font pareillement dire au matin : la journée sera rude.
Le Matin d’Algérie : Votre écrit sur l’Abbé Pierre sur Facebook, ce saint homme qui a voué sa vie à aider les plus pauvres m’a profondément touché, « Pauvre vieillard seul, si seul dans sa chambre d’hôpital au soir d’une vie de sacrifices, giflé par une infirmière qui s’est sentie outragée. Mais où donc est l’outrage ? » l’humain semble si oublieux dans une époque dénuée du sacré, quel est votre avis ?
Claire Fourier :Cette affaire me touche. Je ne suis pas née pour juger, mais pour comprendre. Et qu’au soir d’une vie consacrée à son prochain et nourrie de sacrifices, un vieillard, l’abbé Pierre, atteint de la maladie de Parkinson soit giflé dans sa chambre d’hôpital par une infirmière parce qu’il a touché son sein, voulu trouver un peu de consolation à sa solitude, et qu’ensuite cette infirmière (une femme tout de même censée réconforter) se vante de l’avoir giflé, me paraît abominable et un outrage au sacré qui loge en chacun de nous. (J’aurais pris la tête du vieillard sur mon sein avec un sourire et trois mots gentils.)
L’enfant et le vieillard sont particulièrement sacrés. Or, l’enfant est devenu ludique et le vieillard n’est plus respecté. Le blasphème est à la mode, au nom de la liberté d’expression. Il y a là, selon moi, un outrage à la part divine qui loge dans l’être humain.
Le sacré dépasse l’individu, mais exige le respect de la personne, toujours fragile et défaillante.
Le Matin d’Algérie : Quels sont les écrivains qui vous influencent ?
Claire Fourier : Les écrivains russes qui m’ont enseigné la compassion, la grande pitié.
Montherlant qui m’a enseigné l’écriture lancée, limpide. Nietzsche qui m’a enseigné l’indépendance d’esprit, le refus de penser comme le troupeau.
Simone Weil pour les raisons dites plus haut : le respect du sacré et de la beauté – deux choses qui vont ensemble, selon elle. D’autres encore, bien entendu.
Le Matin d’Algérie : Vos livres éveillent, éclairent, entre philosophie et spiritualité, non pas dans une dualité mais dans une complémentarité, qu’en pensez-vous ?
Claire Fourier : Je me suis longtemps intéressée à la théologie, cela a accentué un besoin de vivre porté par la spiritualité. J’ai fait naguère dans un monastère de la Chartreuse un séjour de dix jours qui m’a beaucoup marquée. J’ai du goût pour l’ascèse et la vie spirituelle. – Ce qui n’est pas antinomique avec la vie sensuelle. J’ai ainsi écrit quelques livres dits érotiques mais que je qualifie plutôt de sensuels, car l’érotisme est souvent violent tandis que la sensualité apaise l’agressivité et la cruauté du monde.
Bien entendu, dans la vie publique j’approuve la laïcité, mais je n’aime pas la laïcardise. Et je regrette qu’au nom de la laïcité, on n’enseigne pas à l’école l’histoire comparative des religions, sans sectarisme, sans dogmatisme. Quel progrès cela ferait faire aux jeunes esprits curieux ! C’est un enseignement délicat certes, pourtant nécessaire.
La spiritualité et la vie intérieure nous sont vitales, elles nous distinguent de la bête, de même que le souci de la transcendance. Il faut en donner le goût aux enfants.
Le Matin d’Algérie : Votre livre « Tout est solitude » publié chez les éditions Tinbad est incroyable, car on ne sent pas du tout seul en le lisant, à quoi est due cette magie ?
Claire Fourier :Vous me récompensez en disant cela, car je n’ai pas écrit ce livre d’un claquement de doigt ; ce fut un dur labeur. J’ai voulu analyser pour le lecteur le secret dont il souffre, et ce secret, c’est la solitude inhérente à la condition humaine. J’ai voulu aider le lecteur à apprivoiser sa solitude, plutôt qu’à la fuir, parce qu’on souffre encore plus en la reniant qu’en l’assumant. J’ai considéré qu’il était de mon devoir de mettre au service du lecteur le petit don que j’ai pour les mots afin de l’aider à « faire avec » la solitude, en lui disant bien qu’il n’est pas seul à être seul, que nous appartenons tous à une communauté de solitaires. Vous me signifiez que j’ai un peu réussi. Tant mieux.
Je plaide non pour le vivre-ensemble pesant, mais pour une légère communion dans le sentiment de solitude. Je l’ai fait à ma manière, avec une part d’humour, d’impertinence, de drôlerie, et peut-être de grâce, ce qui expliquerait la magie dont vous parlez ?
Matin d’Algérie: Avez-vous des projets en cours ou à venir ?
Claire Fourier : J’ai continument des projets. Mais finis les récits épuisants qui exigent une longue documentation. Je reviens à ma veine profonde, les « Mélanges » : recueils de pensées, de sensations, d’observations, de saynètes, nourris du quotidien et dépassant le quotidien, disons : des esquisses, des éclats de romans, fondés sur la compréhension d’autrui.
Le Matin d’Algérie : Un dernier mot peut-être ?
Claire Fourier : Je le laisse à un homme qui avait ses racines en Algérie, Albert Camus : « Quoi qu’il prétende, le siècle est à la recherche d’une aristocratie. Mais il ne voit pas qu’il lui faut pour cela renoncer au but qu’il s’assigne hautement : le bien-être. Il n’y a d’aristocratie que du sacrifice. L’aristocrate est d’abord celui qui donne sans recevoir, qui « s’oblige ». »
J’ajoute, dans le sillage de Camus : il faut tâcher d’écrire en aristocrate et faire que les grains de poussière que sont les mots, s’agglomèrent à la Voie Lactée, pour retomber en pluie d’étoiles et éclairer la solitude, la nuit de nos semblables, nos pareils… tellement dépareillés.
Les frappes israéliennes contre le Hezbollah ont fait 492 morts lundi 23 septembre au Liban, dans le sud et l’est du pays. Parmi les personnes tuées figurent 35 enfants, et 58 femmes, selon le Centre des opérations d’urgence du ministère libanais de la Santé. Lequel ajoute un décompte de 1.645 blessés. C’est le plus lourd bilan en près d’un an de violences.
Les frappes israéliennes au Liban percutent de plein fouet l’Assemblée générale de l’ONU. La menace d’une nouvelle guerre occupe largement le grand rendez-vous diplomatique à New York. Les intenses frappes israéliennes contre le Hezbollah ont fait des centaines de morts, lundi 23 septembre, au Liban, parmi lesquels 24 enfants. Les pays arabes demandent une réaction urgente de la communauté internationale.
Au bilan qui n’a cessé de s’alourdir au fil des heures s’ajoutent des milliers de familles déplacées. Un embouteillage monstre s’est formé le long de l’autoroute côtière, empruntée par les habitants du sud fuyant vers le nord. « Cela fait six heures qu’on roule dans les embouteillages et on est loin d’être arrivés, constatait Hassan, originaire de Srifa, au micro de la correspondante de Rfi. On est à la moitié du chemin. Les enfants n’en peuvent plus, ils dorment derrière. Tout ce qu’on cherche, c’est un refuge pour être en sécurité. On veut aller à Beyrouth, mais on n’y connaît personne. »
Dans la capitale libanaise, justement, l’incertitude assaille les habitants devant la crainte d’une généralisation du conflit et d’une intensification des frappes. « Quand on a entendu que Beyrouth serait peut-être bombardée, cela a été le chaos total, témoigne Elisaar Baalbaki. Que faire des enfants, comment les évacuer, comment les laisser rentrer chez eux ? » Autre interrogation : faut-il s’approvisionner en nourriture et en médicaments ? « On n’en peut plus. Nous sommes profondément tristes et ça se voit dans nos yeux », confie la mère de famille au service International de RFI.
1 300 cibles
L’armée israélienne a indiqué avoir frappé ces dernières 24 heures 1 300 cibles du Hezbollah, qui tire des roquettes depuis près d’un an vers le territoire israélien en soutien au Hamas palestinien, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza. Elle a aussi annoncé une « frappe ciblée » à Beyrouth, visant, selon une source proche du Hezbollah, le commandant pour le front sud de la formation chiite, qui a annoncé qu’il allait « bien », « en lieu sûr ».
En une journée, l’armée a « neutralisé des dizaines de milliers de roquettes et de munitions », a assuré le ministre de la Défense, Yoav Gallant, estimant que le Hezbollah vivait sa « semaine la plus difficile depuis sa création » en 1982. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu a déclaré qu’Israël était en train d’inverser le « rapport de forces » dans le nord du pays, où il est déterminé à permettre le retour des dizaines de milliers d’habitants déplacés, lors d’une rencontre sécuritaire à Tel-Aviv, selon son bureau.
Le Hezbollah a de son côté affirmé avoir riposté avec des dizaines de roquettes tirées dans le nord d’Israël, précisant avoir visé « les principaux entrepôts » de l’armée dans la zone, et une caserne militaire. En début de soirée, les sirènes d’alerte ont retenti à Haïfa, le grand port du nord d’Israël, dont les environs avaient été atteints dimanche pour la première fois par des tirs de roquettes.
Deux influenceurs politiques russes proches du groupe Wagner, Maksim Shugaley et Samir Seïfan, ont été interpellés jeudi 19 septembre lors de leur arrivée à l’aéroport de Ndjamena. L’information a été dévoilée samedi soir par le ministère russe des Affaires étrangères, puis confirmée par une source gouvernementale tchadienne.
« Les deux hommes ont bien été interpellés par les services étatiques », indique notre source, sans donner plus de précisions. Ils auraient atterri à Ndjamena jeudi dernier où les autorités leur ont alors signalé qu’ils n’étaient pas autorisés à franchir la frontière. Ils ont ensuite totalement disparu des radars, selon l’agence de presse russe RIA Novosti.
Maksim Shugaley s’est déjà rendu à deux reprises au Tchad cette année, sans aucun problème. Une première fois pour rencontrer des soutiens du président Mahamat Deby juste avant l’élection présidentielle, puis pour visiter le Centre culturel russe de Ndjamena.
Il est placé sous sanctions américaines et européennes, en raison notamment de ses liens avec le groupe Wagner. Ce spécialiste des campagnes d’influence politique en Afrique est intervenu à Madagascar, en République centrafricaine, au Mali et en Libye où il a passé un an et demi en prison pour tentative d’ingérence électorale. C’était en 2019 et Evgueni Prigojine, en personne, était alors intervenu pour sa libération.
L’ambassade de Russie au Tchad dit être en contact avec les autorités pour obtenir des clarifications. Cette double interpellation survient alors que la relation entre les deux pays connaît une phase de réchauffement, depuis la visite à Moscou du président Mahamat Déby en janvier 2024, puis celle du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, en juin dernier, à Ndjamena.
Face à une abstention massive qui reflète une forme de résistance active contre le dévoiement des mécanismes démocratiques, le pouvoir en Algérie, comme à chaque impasse, ressasse la promesse d’un dialogue national.
Usant de rhétoriques variées pour donner l’illusion d’ouverture, il cherche à dissimuler son immobilisme. Cette stratégie est souvent utilisée pour désamorcer la contestation sans opérer de véritables réformes.
L’annonce d’une possible ouverture au dialogue a rapidement trouvé un écho favorable chez ceux qui, par leur participation au simulacre d’élections, ont légitimé le système en place. Un système dont le caractère antidémocratique vient d’être avoué à travers les objectifs assignés au dialogue ainsi projeté par les promoteurs du régime. Ces acteurs politiques, dans une contradiction manifeste, réclament la tenue immédiate d’élections générales tout en applaudissant l’idée d’un dialogue national.
Pourtant, des élections organisées dans un tel contexte rendraient caduque toute véritable discussion et reconduiraient inévitablement le statu quo. Cela ne peut qu’alimenter la méfiance quant aux réelles intentions de ce dialogue, présenté comme moyen de restaurer la souveraineté populaire.
De plus, émanant d’un pouvoir qui n’hésite pas à qualifier de « terroristes » les partisans d’une transition démocratique afin de délégitimer l’opposition, ces annonces, loin d’être sincères, ne peuvent être perçues que comme des leurres. L’objectif est clair : tromper l’opinion publique pour desserrer l’étau de l’isolement qui l’entoure. Le pouvoir cherche à manipuler le débat public pour légitimer sa survie politique.
Tout comme il a perverti le suffrage universel, ce même pouvoir se prépare à dévoyer le concept de dialogue. Habile dans l’art de détourner les mécanismes démocratiques, il fera de cette initiative de dialogue, une fois de plus, un simple outil du dispositif répressif, lui permettant de maintenir son emprise sur le pays.
Le prétendu dialogue ne sera qu’un simulacre, un instrument supplémentaire de la démocratie simulée, appelé à servir pour pérenniser l’autoritarisme sous couvert d’une fausse ouverture démocratique.
Sommes-nous assez naïfs pour croire que ce régime va soudainement déconstruire un autoritarisme qu’il a bâti patiemment et méthodiquement pendant des décennies et consolidé activement sous le premier mandat du président réélu ?
Si la volonté d’instaurer la souveraineté populaire était réelle, pourquoi ne pas commencer par satisfaire à l’exigence d’abroger les nombreuses lois liberticides, mises en place à l’initiative de l’actuel chef de l’Etat et votées durant son mandat ? Le maintien de ces lois dénote de l’incohérence entre la parole et les actes.
La supercherie réside déjà dans la qualification même de la démocratie présentée comme la finalité de ce dialogue. On la redéfinit désormais comme un processus visant à mettre au pouvoir ceux qui le « méritent », sous-entendant que les choix populaires pourraient être contournés.
Cette conception permet au régime de s’autoproclamer seul juge du mérite, contournant ainsi la volonté du peuple. Après avoir usé de la rhétorique de la « démocratie responsable » pour s’imposer, une nouvelle ère s’ouvrira alors : celle de la domination des soi-disant « méritants ».
L’histoire récente nous montre qu’à chaque tentative sérieuse de démocratisation ou d’inclusion des forces populaires dans la prise de décision, ceux qui souhaitent réellement changer le système sont rapidement et inévitablement conduit à l’éviction. Le pouvoir en quête de préservation, préfère sacrifier toute volonté authentique de réformes plutôt que de s’engager dans une transition démocratique véritable.
Abdelmadjid Tebboune a présidé, dimanche, une réunion du Conseil des ministres consacrée à un exposé commun sur les conséquences des récentes intempéries et à des exposés concernant la rentrée scolaire, universitaire et sociale, indique un communiqué du Conseil des ministres dont voici la traduction APS:
« Monsieur Abdelmadjid Tebboune, président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, a présidé, ce jour, une réunion du Conseil des ministres consacrée à un exposé commun sur les conséquences des récentes intempéries et à des exposés concernant la rentrée scolaire, universitaire et sociale.
Après présentation par le Premier ministre des activités du Gouvernement au cours de la dernière période et suite aux différents exposés de Mesdames et Messieurs les ministres, Monsieur le président de la République a donné les instructions et orientations suivantes:
1- Concernant le rapport d’étape sur l’avancement du processus de numérisation:
Monsieur le Président a enjoint à la Haut-commissaire à la numérisation de présenter un rapport circonstancié et détaillé lors de la prochaine réunion du Conseil des ministres, précisant le taux de connexion des données des différents secteurs ministériels, tant en interne qu’entre eux, tout en montrant l’état d’avancement de la réalisation du Centre de données national (Data Center) et les délais de sa livraison.
2- Concernant les conséquences des récentes intempéries:
Après avoir adressé ses remerciements et exprimé sa reconnaissance à tous les citoyens bénévoles, ainsi qu’aux cadres et aux différentes institutions de l’Etat ayant participé à l’élan de solidarité dans les régions touchées par les inondations dans notre sud, Monsieur le président de la République a ordonné ce qui suit :
– la nécessité de rétablir, dans les meilleurs délais, les services essentiels et vitaux au bénéfice des citoyens dans toutes les wilayas impactées, y compris les transports.
– entamer l’indemnisation des sinistrés le plus tôt possible.
– réhabiliter immédiatement les ponts et les voies ferrées, les travaux devant être réalisés dans un délai n’excédant pas un mois.
– dévier les oueds en ayant recours aux moyens techniques idoines pour éviter des dommages similaires et adopter des méthodes de préparation et d’anticipation de ces catastrophes naturelles, bien que ces inondations non saisonnières surviennent tous les cinquante ans.
3- Concernant l’exposé sur la rentrée scolaire:
– Monsieur le président de la République a relevé avec satisfaction les conditions normales dans lesquelles s’est déroulée la rentrée scolaire, adressant ses remerciements aux enseignants, aux éducateurs, aux instances éducatives, aux walis et aux responsables locaux qui ont été au rendez-vous et ont respecté les délais d’exploitation des nouvelles structures éducatives.
– Monsieur le Président a donné instruction pour la concrétisation de son engagement relatif à la promulgation du statut particulier du secteur de l’éducation avant la fin de l’année.
– Monsieur le président de la République a enjoint au ministre de l’Education d’adopter et de généraliser les tablettes électroniques à la place des cartables en atteignant au moins 50% d’ici la fin de l’année scolaire actuelle.
– Monsieur le président de la République a mis l’accent sur l’importance de la poursuite des efforts pour prendre en charge les élèves redoublants et leur donner la chance d’être réintégrés autant que possible afin de réduire la déperdition scolaire.
– Réorganiser le sport scolaire et les programmes d’éducation physique pour faire émerger une élite sportive et favoriser la compétition.
– Nécessité de lancer le championnat national scolaire des sports collectifs à partir de janvier 2025.
4- Concernant l’exposé sur la rentrée universitaire:
– Monsieur le président de la République a adressé ses remerciements à toutes les bonnes volontés dans le secteur de l’Enseignement supérieur pour leur contribution à sa promotion au double plan régional et international, ses progrès étant désormais tangibles et inscrits dans les classements mondiaux.
– Il a enjoint au ministre du secteur de promouvoir davantage le sport universitaire.
– Il a enjoint aux personnels du secteur de l’Enseignement supérieur de préserver la stabilité et d’accorder une importance capitale à la modernisation des œuvres universitaires.
– Monsieur le président de la République a ordonné d’envisager la création d’une réglementation relative aux bourses octroyées aux étudiants des écoles supérieures d’excellence ainsi qu’aux conditions de travail au terme de leur cursus.
Orientations générales:
Avant la clôture de la réunion, Monsieur le président de la République a ordonné la préparation d’exposés dans les secteurs de l’hydraulique et du commerce extérieur à soumettre au prochain Conseil des ministres.
– Monsieur le Président a, à nouveau, insisté auprès du Gouvernement qu’il ne sera jamais toléré de créer la pénurie, pour quelque raison que ce soit, enjoignant à davantage de vigilance au niveau du ministère du Commerce pour lutter contre les lobbies de l’importation, qui tentent de faire chanter l’Etat, et ce, en retirant leurs licences et registres de commerce dès que leur implication est établie.
– La préparation d’un décret présidentiel réglementant le commerce extérieur, y compris les opérations d’exportation, qui nécessitent de minutieuses études de faisabilité financière et économique du marché national et international, afin que l’exportation ne devienne pas une malédiction et une source de pénurie et de déséquilibre du marché national.
Au terme de la réunion, le Conseil des ministres a approuvé des nominations et des fins de missions dans des fonctions supérieures de l’Etat ».
Un Etat arabe souverain, le Liban, agressé par l’aviation israélienne, provoquant des dégâts humains et matériels de grande ampleur sans que la Ligue arabe ne se réunisse et ne condamne l’agression !
Il aurait pourtant suffi que deux ou trois Etats arabes menacent de rompre leurs relations diplomatiques avec les Etats-Unis pour que l’agression cesse immédiatement au Liban et à Gaza.
Même si militairement ils ne sont pas puissants, les Etats arabes ont un potentiel diplomatique énorme qu’ils n’utilisent pas par peur probablement du gel de leurs avoirs financiers aux Etats-Unis.
Il y a deux manières d’arrêter une guerre: soit par la guerre, soit par la diplomatie. Aucun Etat arabe ne veut la guerre, et c’est tant mieux. Mais il y a la diplomatie et l’appel au respect du droit international.
S’il ne faut rien attendre des monarchies, qui par intérêt politique s’alignent sur les Etats-Unis, qu’en est-il des républiques qui, il y a juste quelques années, promettaient de rétablir le peuple palestinien dans ses droits nationaux? Où est l’Egypte? Où est l’Algérie? Ne parlons pas de la Syrie que Bachar el Assad a détruite pour rester au pouvoir. Il a préféré être président d’un Etat détruit que d’être un citoyen d’un Etat prospère.
Est-ce que la science politique peut-elle expliquer ces comportements, ou faudra-t-il recourir à la psychologie? En attendant, Gaza est un champ de ruines sous lesquelles des milliers de cadavres sont ensevelis, et le Liban est menacé de subir le même sort. Israël profite du reflux de la dynamique de la résistance des Etats arabes.
L’Egypte est un cas emblématique de ce reflux. Il est vrai que les Etats-Unis lui versent une allocation annuelle pour être en paix avec Israël, et le maréchal Sissi tient à ce pactole. Mais il a un espace diplomatique à occuper sans mettre en danger ce pactole. Il aurait suffi que l’Egypte menace de rompre ses relations diplomatiques avec Israël pour que l’agression contre Gaza ait cessé au deuxième ou au troisième mois.
Ce n’est pas de la spéculation. Israël ne peut pas se permettre de perdre l’Egypte. Israël ne peut pas vivre sous la menace potentielle de deux adversaires démographiquement puissants: l’Egypte et l’Iran. L’Egypte est un géant régional inconscient de sa force diplomatique. A l’image des autres Etats arabes.
« Aucun régime autoritariste ne peut durablement résister à une lame de fond de rejet pacifique », a soutenu le président du RCD, Atmane Mazouzi, lors dune conférence de presse organisé, ce lundi 23 septembre, au siège national du parti, pour adébattre « de la situation du pays et exposer les enseignements inhérents au scrutin du 7 septembre dernier.
Au sujet du déroulement et des résultats de l’élection du 7 septembre dernier, le leader du RCD considère que ce rendez-vous a été l’expression d’un « désaveu historique infligé au pouvoir par les populations de toutes les régions du pays et de l’émigration ».
Un désaveu qui « ne souffre d’aucune contestation y compris dans les cercles du pouvoir et (qui) a contraint ce dernier à faire jouer au conseil constitutionnel le rôle de consolidation des résultats pour s’octroyer un score moins humiliant que les quelques 15% de bulletins sortis des urnes », a expliqué l’orateur qui ajoute sur un ton ironique que « cet antidote est plus mortel que le poison lui-même ».
Et de considérer, dans ce contexte, qu' »on ne peut faire croire à personne que le comptage initial a oublié en cours de route près de la moitié des suffrages exprimés, subitement découverts par une instance, de surcroit, non outillée pour ce travail qui ne relève pas de ses attributions constitutionnelles »
Pour Atmane Mazouz, « cette tendance au rejet massif des scrutins depuis décembre 2019 » est l’expression d’un rejet populaire du régime qui ne s’est jamais démenti malgré toutes les contraintes imposées aux algériens durant les cinq ans de la mandature de Tebboune.
« Les cinq ans d’exercice du chef de l’Etat dédiés à une normalisation hypothétique par le biais de la répression, l’instrumentalisation éhontée de la justice doublé d’une perte de pouvoir d’achat sans précédent et d’un chômage endémique des jeunes livrés aux petits boulots, à la drogue et à la harga ont approfondi la défiance populaire à l’endroit du régime », explique le chef du RCD.
« Le déroulement du crutin du 7 septembre comme ses résultats doivent constituer un signal d’alarme pour opérer une halte et réunir les conditions d’un contrat social forcément inclusif », poursuit-il, appellant les tenants du pouvoir à tirer les conclusions de leurs dérives autocratiques.
« En effet, la disqualification des institutions de l’Etat aux yeux de l’écrasante majorité des citoyens est telle que toute tentative de mobiliser les Algériens autour des tâches de développement est vaine si on ne tranche pas le nœud gordien de la légitimité qui implique respect du mandat, responsabilité et contrôle démocratique des politiques publiques. Plus grave encore, à court terme, dans une conjoncture régionale et internationale porteuse de dangers, toute invocation de la construction d’un front intérieur qui peut être, à un moment ou à autre, une nécessité impérieuse, relève de la gageure quand l’Algérie du système des privilèges tourne le dos à l’Algérie de février 2019, c’est-à-dire cette écrasante majorité qui vient, une nouvelle fois, de bouder les urnes », soutient Atmane Mazouz qui alerte sur les limites et les dangers de l’immobilisme qui caractérise la gouvernance actuelle.
« La poursuite de ce statu quo de rigueur vire au blocage de la vie politique, économique et sociale. Et ce n’est pas le dépoussiérage de projets de l’ère de Bouteflika, en particulier dans le domaine minier et des infrastructures y afférentes qui peuvent durablement relancer la machine quand nombre d’entreprises licencient à tour de bras, faute de disponibilité continue d’intrants et de plus en plus faute d’une consommation finale à cause de la perte de pouvoir d’achat », note le leader du RCD qui appelle à entreprendre « des réformes à tous les niveaux de la gouvernance et qui ont été laissées en rade depuis longtemps à la faveur d’une aisance financière et d’une conception autoritariste de la gouvernance adossée à un idéologisme qui bride les évolutions en cimentant les archaïsmes sociétaux ».
Dressant une liste de chantiers à ouvrir pour sortir de l’orniere dans laquelle s’est engouffré le développement du pays dans de nombreux secteurs comme l’école, la santé, l’economie, le commerce, l’investissement…, le parti constate que « ce n’est ni le temps, ni les moyens qui ont manqué pour entreprendre toutes ces réformes », rappelant que « le mouvement révolutionnaire de février 2019 n’a pas d’autres contenus que le changement pacifique d’un système politique qui a échoué à réaliser les aspirations du peuple algérien au progrès et au développement dans la liberté, la justice, la paix et la sécurité. »
« Toute sortie de crise passe par la volonté politique de donner la parole au peuple dans un débat national libre et un dialogue qui inclut toutes les forces politiques et sociales en vue de redonner confiance et de réunir les conditions de véritables choix souverains », poursuit le chef le parti de l’opposition démocratique qui énoncé des mesures de détente au soutien desquelles les mécanismes légaux existent.
« l’expression de cette volonté politique ne peut faire l’économie de mesures de détente et d’apaisement aux plans social et des libertés comme : la cessation immédiate du harcèlement policier et judiciaire contre les militants politiques, associatifs et contre les citoyens qui expriment leurs opinions, la levée de l’interdiction qui frappe de nombreux citoyens (résidents ou dans la diaspora) dans leur droit de circulation à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, l’ouverture des champs politique et médiatique et l’abrogation des lois liberticides comme l’article 87bis, la libération des prisonniers politiques et d’opinion, de tous les détenus du hirak et la révision de tous les procès expéditifs comme celui des détenus de Larbaa nath Irathen », préconise Atmane Mazouz qui conclut de façon péremptoire : « aucun régime autoritariste ne peut durablement résister à une lame de fond de rejet pacifique. »
C’est un tapis de bombes qui est largué par l’armée israélienne sur plusieurs régions du Liban. Ces bombardements inaugurent un moment de non-retour. Une guerre plus intense s’annonce.
Israël a dit avoir frappé, ce lundi 23 septembre, plus de 1 100 cibles au Liban en 24h et a lancé des avertissements à la population en prévision de bombardements « plus étendus », malgré les appels à la retenue de la communauté internationale. Des frappes qui ont visé le Hezbollah dans plusieurs régions du pays dont la capitale Beyrouth. Le bilan était au soir du 23 septembre de 356 morts dont 24 enfants en 24h.
Mettant ses menaces à exécution, l’armée israélienne a mené ce lundi d’intenses raids aériens contre des dizaines de localités au Liban, faisant selon un bilan provisoire au moins 356 morts, dont 24 enfants, et plus de 1 240 blessés, des civils en majorité, selon le ministère de la Santé libanais.
Le précédent bilan était de 270 morts. L’armée israélienne a annoncé avoir frappé plus de 1 100 cibles du Hezbollah en 24h, un chiffre jamais vu, même pendant la guerre de 2006. L’armée a précisé avoir visé des infrastructures du mouvement chiite libanais construites depuis 20 ans, « des bâtiments, véhicules et infrastructures où les fusées, les missiles, les rampes de lancement de roquettes et les drones constituent une menace pour Israël ». L’aviation israélienne s’est déchaînée dès les premières heures du matin sur tout le Liban, à l’exception du nord du pays, rapporte le correspondant de Rfi.
es chasseurs-bombardiers ont mené le matin 150 raids sur le sud du Liban et des cibles dans le Mont-Liban, l’Anti-Liban, et la plaine orientale de la Békaa, visant des régions jusque-là épargnées. Selon l’armée israélienne, une frappe a également ciblé la capitale Beyrouth. Une source proche du Hezbollah précise qu’elle aurait visé le commandant du front sud du Hezbollah, Ali Karaké, considéré comme le numéro trois militaire du mouvement chiite libanais.
Le numéro deux, Ibrahim Aqil, avait été tué dans une frappe israélienne sur la banlieue sud le 20 septembre et le numéro un, Fouad Chokr, dans un raid similaire sur ce bastion du Hezbollah le 30 juillet. Par ailleurs, un missile air-sol israélien s’est abattu pour la première fois dans les montagnes de la région de Jbeil, au nord du Mont-Liban, à 160 kilomètres de la frontière.
Après un répit de deux heures, les raids ont repris avec autant de violence, surtout dans le sud du pays. Soixante-quinze localités situées entre la frontière et la région de Saïda, à 45 km au sud de Beyrouth, ont été pilonnées.
Dans le même temps, des dizaines de milliers de personnes ont reçu des SMS ou des appels téléphoniques leur enjoignant de s’éloigner des dépôts d’armes du Hezbollah. Le cabinet du ministre de l’Information a reçu un appel similaire lui demandant d’évacuer les bureaux du ministère situés dans le quartier emblématique de Hamra, en plein cœur de Beyrouth.
Ces frappes ont provoqué le déplacement de milliers de familles, a indiqué le ministre libanais de la Santé, Firass Abiad. « Des centaines de personnes sont arrivées » dans une école abritant des déplacés dans la ville de Tyr, a indiqué Bilal Kachmar, un responsable de l’organisme de gestion des catastrophes, d’autres « campent dans la rue ». Des centaines de voitures transportant des familles étaient coincées dans des embouteillages à Saïda, la grande ville du sud, selon des photographes de l’AFP.
Dans un communiqué, le ministre de l’Éducation libanais a décrété « la fermeture des écoles publiques et privées » lundi et mardi dans le sud et l’est du pays, ainsi que dans la banlieue sud de Beyrouth, visée vendredi par un raid meurtrier, en raison « de la situation militaire et sécuritaire ».
Mais malgré la puissance de feu déployée par l’armée israélienne, Le Hezbollah a repris ses tirs vers le nord d’Israël. Des salves massives de roquettes sont partis en fin de matinée de vallées et de collines qui avaient été visées par l’aviation israélienne quelques heures plus tôt. Des escadrons de drones ont également été lancés par le Hezbollah vers des cibles en Galilée et la région de Tibériade.
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