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dimanche, 9 novembre 2025
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Marseille : une journée dédiée à la poésie palestinienne à la librairie Transit

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Librairie Transit
La librairie Transit

La Librairie Transit, en partenariat avec la Bibliothèque arabe associée de Marseille (BAAM), organise ce dimanche 28 septembre 2025 une journée entière consacrée à la poésie palestinienne. L’événement se tiendra de 10h à 19h, au 51 boulevard de la Libération (1er arrondissement).

Cette initiative prend une résonance particulière dans le contexte actuel. Alors que les bombardements sur Gaza se poursuivent et que de nombreux artistes, journalistes et écrivains ont déjà perdu la vie, la librairie a choisi de mettre en lumière les voix poétiques palestiniennes. Des voix qui, depuis la Nakba de 1948 jusqu’à aujourd’hui, n’ont cessé de témoigner des blessures, des luttes et des espoirs d’un peuple.

Tout au long de la journée, des lectures de poèmes seront proposées en plusieurs langues, avec ou sans accompagnement musical. Le public est invité à participer en lisant un texte ou en venant simplement écouter. Une pause-déjeuner conviviale est prévue sur place, chacun pouvant apporter de quoi partager.

« Les mots des poètes palestiniens résonnent aujourd’hui avec une intensité particulière », souligne l’équipe de la Librairie Transit, qui souhaite faire de cette rencontre un moment d’échanges et de solidarité.

Djamal Guettala

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El Confidencial ravive les rumeurs d’une fuite spectaculaire du général Abdelkader Haddad

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Nacer El Djen
L'affaire du général-major Haddad n'a pas fini de livrer tous ses secrets.

Le quotidien espagnol El Confidencial a relancé, dans un article publié ce 25 septembre 2025, les spéculations autour d’une évasion rocambolesque de l’ex-patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) algérienne, le général Abdelkader Haddad, plus connu sous le surnom de Nacer el Djen (« le Diable »).

Selon ce média, l’officier, écarté de son poste il y a quatre mois et successivement incarcéré dans les prisons militaires de Blida puis de Béchar, aurait profité de sa résidence surveillée à Dely-Ibrahim pour s’enfuir clandestinement vers l’Espagne à la mi-septembre, via une embarcation rapide ayant accosté sur les côtes d’Alicante.

Selon El Confidencial, Nacer El Djinn aurait affirme avoir décidé de s’enfuir car il craignait d’être tué avant son procès et que sa mort soit maquillée en suicide. La même source soutient que sa fuite aurait eu lieu les 18-19 septembre, à bord d’un canot rapide, jusqu’aux côtes d’Alicante, en Espagne. Pourquoi cette destination ? Le journal affirme que l’ancien patron de la DGSI possèderait des biens immobiliers dans ce pays.

Des relais numériques et un écho massif sur les réseaux

Bien avant la parution de l’article espagnol, plusieurs influenceurs algériens installés à l’étranger avaient diffusé cette version des faits. Souvent considérés comme des relais de « gorges profondes » au sein de l’appareil politico-militaire, ces activistes ont amplifié la rumeur, laquelle a rapidement enflammé les réseaux sociaux algériens.

 Les autorités algériennes, de leur côté, n’ont fourni aucune confirmation ni démenti concernant cette évasion présumée et l’arrestation tout aussi hypothétique, laissant ces allégations non vérifiées au rang de rumeurs.

Précautions et absence de confirmations indépendantes

Il convient de souligner que, malgré la publication d’El Confidencial, aucun autre grand média espagnol de référence (El País, ABC, El Mundo, agence EFE, etc.) n’a pour l’instant documenté ou vérifié de manière indépendante les détails de cette affaire.

Cette absence de corroboration incite à la prudence quant à la véracité des informations rapportées. Les accusations selon lesquelles le général aurait fui par peur d’un assassinat maquillé en suicide demeurent à ce jour non étayées par des preuves publiques.

Silence d’Alger, communication soutenue du ministère de la Défense

Pendant que le mystère s’épaissit autour du sort de Nacer el Djen, la direction de la communication du ministère de la Défense algérien maintient un rythme soutenu de publications sur des sujets de routine, sans mentionner l’affaire.

La dernière annonce en date, largement relayée par la presse nationale, fait état du déplacement du chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général d’armée Saïd Chanegriha, à Tébessa. Il y a félicité une unité de l’ANP ayant éliminé six terroristes dans cette wilaya de l’extrême Est du pays.

Diversion ou démonstration de sérénité ?

Cette communication continue nourrit les interrogations : s’agit-il d’une simple coïncidence, d’une stratégie de diversion destinée à détourner l’attention, ou d’un message implicite visant à rassurer l’opinion sur la stabilité de l’institution militaire ?

En l’absence de confirmations officielles, le dossier Haddad demeure entouré de zones d’ombre, illustrant la sensibilité des rapports de force au sommet de l’appareil sécuritaire algérien.

Samia Naït Iqbal

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Nicolas Sarkozy reconnu coupable d’association de malfaiteurs dans l’affaire des financements libyens

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Nicolas Sarkozy
Même condamné à la prison ferme, Nicolas Sarkozy ne perd pas sa morgue.

Le tribunal correctionnel de Paris a rendu ce jeudi 25 septembre 2025 un verdict historique : Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable d’« association de malfaiteurs » dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Il a toutefois été relaxé des autres chefs d’accusation, dont corruption passive, recel de détournement de fonds publics et financement illégal de campagne. La peine reste à prononcer.

Cette affaire, qui a défrayé la chronique politique française pendant plus d’une décennie, a révélé les liens supposés entre l’entourage de l’ancien président et le régime de Mouammar Kadhafi. Le tribunal a estimé que Nicolas Sarkozy avait participé à un système organisé autour d’intermédiaires et de proches du leader libyen, même si certaines infractions initialement retenues n’ont pas été confirmées.

Des preuves fragiles mais suffisantes pour une condamnation partielle

La défense a dénoncé un dossier reposant principalement sur des témoignages contradictoires, en particulier ceux de l’intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine, qui a rétracté ou modifié plusieurs versions de ses déclarations. Selon Me Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy, les preuves matérielles manquaient pour établir l’ensemble des chefs d’accusation.

L’accusation, elle, a insisté sur le faisceau d’indices reliant des intermédiaires, des proches de Sarkozy et des acteurs du régime libyen. Les juges ont jugé ce lien suffisant pour retenir l’association de malfaiteurs, tout en relaxant l’ancien président sur les autres charges faute de preuves irréfutables.

Une affaire suivie de près à l’international

Le procès a été largement couvert par les médias français et internationaux, en raison de l’enjeu politique et diplomatique. Il met en lumière les difficultés pour établir la vérité dans des affaires de financement occulte et de relations internationales complexes. L’affaire libyenne reste emblématique des zones grises où argent, politique et diplomatie se croisent.

Les suites judiciaires

La peine n’a pas encore été prononcée. Elle pourrait aller d’une amende importante à une peine de prison ferme assortie d’une inéligibilité. Nicolas Sarkozy peut interjeter appel, ce qui suspendrait l’exécution de la sanction tant que la procédure est en cours.

Politiquement, ce jugement fragilise l’image de l’ancien président et ajoute une nouvelle tâche à une carrière déjà marquée par d’autres affaires judiciaires, comme l’affaire Bygmalion et celle des écoutes téléphoniques. Plusieurs de ses anciens collaborateurs, mis en examen ou impliqués dans différentes parties du dossier, voient également leur sort judiciaire continuer à se dessiner.

Un symbole pour la justice et la démocratie

Même partielle, cette condamnation est sans précédent pour un ancien président français dans ce type d’affaire. Elle montre que la justice peut frapper au sommet de l’État, malgré les années et les complexités d’un dossier mêlant politique et diplomatie.

Le verdict symbolise également la vigilance nécessaire sur la transparence des campagnes électorales et sur le financement politique, sujet sensible dans toutes les démocraties. La fixation prochaine de la peine et l’éventuel appel détermineront si cette décision restera symbolique ou se traduira par une sanction réelle.

Mourad Benyahia 

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L’ex-président français Sarkozy condamné à 5 ans de prison pour association de malfaiteurs

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Sarkozy

C’est l’affaire dans laquelle Nicolas Sarkozy risquait la plus lourde sanction. L’ex-président français a été condamné jeudi 25 septembre à cinq ans de prison avec mandat de dépôt à effet différé pour association de malfaiteurs.

Il a toutefois été relaxé des faits de corruption lors de son jugement jeudi 25 septembre. Un appel ne pourra pas suspendre son incarcération. Ses co-accusés Claude Guéant et Brice Hortefeux écopent de six et deux ans de prison, respectivement, dans l’affaire du financement libyen de la campagne de 2007.

Nicolas Sarkozy a été jugé coupable, jeudi 25 septembre, d’association de malfaiteurs, mais relaxé des faits de corruption qui lui étaient reprochés dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 par l’ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Sa condamnation à cinq ans de prison a été prononcée avec mandat de dépôt à effet différé, assorti de l’exécution provisoire. L’ancien chef d’État sera convoqué le 13 octobre prochain par le Parquet national financier pour connaître la date de son incarcération. Un appel éventuel ne suspendra pas cette mesure.

Nicolas Sarkozy annonce faire appel de sa condamnation

La présidente du tribunal, Nathalie Gavarino, a estimé qu’« en tant que ministre, président de l’UMP [L’Union pour un mouvement populaire, parti à la droite de l’échiquier politique français, NDLR] », Nicolas Sarkozy avait « laissé ses proches collaborateurs et soutiens politiques – sur lesquels il avait autorité et agissaient en son nom » – solliciter les autorités libyennes « afin d’obtenir ou tenter d’obtenir des soutiens financiers en Libye en vue d’obtenir financement de la campagne » de 2007. « Pour le tribunal, ce sont des faits d’une gravité exceptionnelle de nature à altérer la confiance dans les institutions mêmes de la république », a-t-elle déclaré lors du prononcé de la peine.

Les premiers mots de l’ex-président de la République ont été pour juger sa condamnation d’une « gravité extrême pour l’État de droit ». Il a assuré qu’il répondra à la convocation de la justice pour l’annonce de sa date d’incarcération et qu’il fera appel de sa condamnation. « La haine n’a donc décidément aucune limite », a encore déclaré Nicolas Sarkozy au sujet de cette prochaine incarcération, une première pour un ancien chef de l’État. « S’ils veulent absolument que je dorme en prison, je dormirai en prison. Mais la tête haute, je suis innocent. »

Les juges n’ont en revanche pas suivi le Parquet national financier (PNF), qui avait présenté Nicolas Sarkozy comme bénéficiaire de la corruption par le financement de sa campagne électorale par des fonds libyens. Ils ont ainsi relaxé l’ancien président des faits de recel de détournement de fonds publics libyens, de corruption passive et de financement illégal de campagne électorale.

Claude Guéant et Brice Hortefeux également reconnus coupables

La procédure judiciaire n’a pas permis de « fonder une démonstration que l’argent parti de Libye » ait « in fine » été utilisé dans un financement occulte de la campagne présidentielle victorieuse de Nicolas Sarkozy en 2007, a lu la présidente du tribunal de Paris. « Pour le tribunal, les éléments matériels de l’infraction de corruption ne sont pas constitués », a encore fait valoir Nathalie Gavarino, pour expliquer les relaxes sur ce délit, notamment celle de l’ancien président.

Deux anciens proches collaborateurs de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant et Brice Hortefeux, ont été également reconnus coupables lors du procès. Le premier a été condamné à six ans de prison pour corruption passive et faux, tandis que Brice Hortefeux a été condamné à deux ans pour association de malfaiteurs. La présidente Nathalie Gavarino doit désormais prononcer les peines. 

La peine de Brice Hortefeux, 67 ans, aménageable sous bracelet électronique à domicile, a été assortie de l’exécution provisoire, c’est-à-dire applicable même en cas d’appel. Le tribunal n’a pas prononcé de mandat de dépôt contre Claude Guéant, 80 ans, en raison de son état de santé. Les deux hommes ont été reconnus coupables d’avoir mené des discussions avec la Libye de Mouammar Kadhafi dans le but d’obtenir un financement occulte de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

Éric Woerth, trésorier de la campagne de 2007, a, lui, été relaxé. À la suite à la mort au Liban mardi d’un des prévenus et protagoniste clé du dossier, Ziad Takieddine, le tribunal de Paris a constaté l’extinction de l’action publique à son encontre après la communication d’un acte de décès officiel.

Un « pacte de corruption faustien avec un des dictateurs les plus infréquentables de ces 30 dernières années »

À l’encontre de Nicolas Sarkozy, arrivé peu avant le début de la lecture du jugement, accompagné de sa femme, Carla Bruni, les représentants du PNF l’accusaient d’avoir noué un « pacte de corruption faustien avec un des dictateurs les plus infréquentables de ces 30 dernières années ». Le PNF avait requis sept ans de prison, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité, soit la peine la plus lourde réclamée contre les 12 prévenus. Pour les procureurs, Nicolas Sarkozy, 70 ans, a été aussi bien un « commanditaire » qu’un bénéficiaire de ce financement.

En échange de l’argent, selon l’accusation, le sixième président de la Vème République française (2007-2012) aurait notamment favorisé le retour sur la scène internationale de la Libye et se serait engagé à absoudre le beau-frère du guide, Abdallah Senoussi, condamné à la perpétuité pour son rôle dans l’attentat du DC-10 de l’UTA qui avait coûté la vie à 170 personnes en 1989.

Pendant plus d’une décennie, Nicolas Sarkozy, contre qui le parquet a également requis 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité, a crié à l’« infamie » et répondu aux journalistes qu’ils devraient avoir « honte » d’évoquer l’affaire. Durant les trois mois de procès, le vocabulaire a pu varier, pas la proclamation d’innocence.

RFI/AFP

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Donald Trump veut renouer avec les pays musulmans pour tenter de mettre fin à la guerre à Gaza

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Trump réunit des pays arabes sur Gaza

Le président américain Donald Trump a rencontré, mardi 23 septembre, des dirigeants du monde arabe et musulman en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York pour discuter de la fin de la guerre Israël-Hamas à Gaza, qualifiant à plusieurs reprises cette rencontre comme sa « réunion la plus importante ».

« Nous voulons mettre fin à la guerre à Gaza. Peut-être que nous pouvons y mettre fin tout de suite », a déclaré M. Trump hier. Malgré ces déclarations, n’oublions pas qu’il reste le soutien indéfectible de Benyamin Netanyahu qui mène avec sa coalition d’extrême droite au pouvoir cette impitoyable guerre contre les habitants de Gaza.

La rencontre avec ces dirigeants arabes en marge de la réunion de l’Onu, a duré près d’une heure. À l’issue, aucune déclaration, juste quelques pouces levés pour signifier aux journalistes que les échanges avaient été positifs. On s’attendait à ce que Donald Trump dévoile le plan américain pour la gestion de Gaza après la guerre, finalement peu de choses ont filtré.

Donald Trump a présenté le premier plan américain pour mettre fin à la guerre de Gaza : libération des otages, cessez-le-feu permanent, retrait progressif d’Israël, une administration de Gaza d’après-guerre sans le Hamas, des forces de sécurité arabes et un financement arabe pour la reconstruction, rapport Channel12. Les dirigeants arabes l’ont soutenu mais ont exigé qu’il n’y ait pas d’annexion israélienne, pas de nouvelles colonies, la protection du statut d’Al-Aqsa et davantage d’aide humanitaire. Un plan détaillé est actuellement en cours d’élaboration, et des discussions avec Netanyahu sont prévues pour lundi, poursuit le même média israélien.

Seul le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié la rencontre de très fructueuse. Pour Donald Trump, la réunion incluait « tous les grands acteurs sauf Israël, mais cela sera la prochaine fois », a-t-il dit aujourd’hui. Outre le Qatar, la Turquie, il y avait l’Egypte, l’Arabie saoudite, la Turquie, la Jordanie; l’Indonésie… L’Algérie n’a pas été invitée.

Efforts plombés par la frappe au Qatar

Il y a une dizaine de jours, l’attaque israélienne sur une délégation du Hamas au Qatar a plombé les derniers efforts à date de l’administration américaine pour chapeauter un accord sur un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages.

Mais les Israéliens restent optimistes sur la capacité de Donald Trump à trouver des solutions. D’après un sondage publié ce matin dans le Jerusalem Post, 78% de la population soutient une initiative politique menée par le président américain, à condition qu’elle mette fin à la guerre, ramène tous les otages et désarme le Hamas.

La rédaction avec Rfi

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Attaque contre la flottille humanitaire : l’Italie envoie sa marine pour protéger les navires

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Marine italienne.
La marine italienne intervient pour protéger la flottille de la résistance.

En pleine mer Méditerranée, la « Flottille de la Résistance » qui se dirige vers Gaza a été la cible d’attaques israéliennes à coups de drones et de bombes incendiaires, mettant en danger des militants venus de 44 pays pour acheminer des aides humanitaires.

Face à cette escalade, l’Italie a décidé d’intervenir en envoyant sa frégate Fasan, signalant un tournant dans la protection internationale des missions civiles humanitaires.

Mercredi 24 septembre 2025, le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, a annoncé que la frégate polyvalente se dirigeait vers les navires attaqués, après concertation avec la Première ministre Giorgia Meloni. « Cette opération vise à assurer l’assistance et la sécurité des navires humanitaires, sans intention militaire », a précisé Meloni depuis New York, où elle participe aux réunions de l’Assemblée générale des Nations Unies. Elle a également proposé de transférer les aides à Chypre ou au Patriarcat latin de Jérusalem pour réduire les risques immédiats.

Du côté israélien, le ministère des Affaires étrangères a rappelé son refus de laisser les navires entrer dans ce qu’il qualifie de « zone de combat active », suggérant un accostage à Ashkelon.

Ce positionnement a provoqué une vive réaction des députés italiens de l’opposition, notamment de la députée Stefania Ascari (mouvement 5 éEtoiles) qui a dénoncé au Parlement ce qu’elle a qualifié « d’attaques terroristes sur des navires humanitaires » et accusé Israël de cibler des militants pour empêcher l’acheminement de l’aide à un peuple affamé et sous le feu des bombardements.

Le coordinateur de la flottille, Wael Nawar, a indiqué que 11 navires avaient été visés pendant quatre heures par des drones et des bombes incendiaires, sans toutefois empêcher la reprise du voyage vers Gaza. Les militants appellent la communauté internationale et les citoyens à se mobiliser pour garantir la sécurité des participants et soutenir l’acheminement des aides.

Parallèlement, l’ONU et l’Union européenne ont condamné ces attaques. Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme a demandé une « enquête indépendante et transparente », tandis que la Commission européenne a insisté sur le respect de la liberté de navigation et du droit international. Amnesty International France a souligné le rôle crucial de la flottille pour faire face à la crise humanitaire à Gaza et a appelé les États à protéger ses participants.

Entre tensions parlementaires à Rome, condamnations internationales et mobilisation humanitaire, la flottille illustre une nouvelle confrontation diplomatique en Méditerranée. Elle pose une question cruciale : la communauté internationale saura-t-elle protéger ceux qui tentent d’apporter secours et assistance dans une région assiégée depuis plus de dix-huit ans ?

Mourad Benyahia

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10,5 millions quintaux de pomme de terre d’arrière-saison attendus à El Oued

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Une récolte de plus de 10,5 millions de quintaux (qx) de pomme de terre d’arrière saison est attendue cette année dans la wilaya d’El-Oued, a-t-on appris ce mercredi auprès de la Chambre locale de l’agriculture.

La récolte couvre une superficie de 35 000 hectares (ha), soit le tiers de la superficie agricole exploitée dans la wilaya, avoisinant les 100 000 ha, en hausse de 2 000 ha par rapport à la saison précédente, a indiqué le président de la Chambre de l’agriculture, Djelloul Othmani.

Selon M. Othmani, cette hausse de la superficie réservée à la culture de la pomme de terre d’arrière saison a été favorisée par les mesures préconisée par le secteur de l’agriculture, via le dispositif de régulation des produits de large consommation, pour assurer la pérennité de l’activité agricole et préserver le pouvoir d’achat du citoyen.

La culture de la pomme de terre d’arrière saison est menée dans la plupart des communes de la wilaya, notamment les dix (10) à vocation agricole (Magrane, Hassi-Khelifa, Trifaoui, Taghezout, Reguiba, Debila, Ouermas, Miyeh-Ouensa, Oued-Allenda et Nakhla), à des niveaux différents de production, a-t-il expliqué.

Cependant, 90 % de la production de la wilaya est assurée dans cinq de ses communes (Hassi-Khelifa, Ouermas, Taghezout, Reguiba et Nakhla), leur permettant ainsi de disposer de marchés nationaux de commercialisation de la pomme de terre.

La wilaya d’El-Oued arrive en tête des wilayas productrices de pomme de terre, avec une part de 45 % de la production nationale, selon le responsable.

Elle produit diverses variétés de pomme de terre, avec un rendement de 300 à 350 qx à l’hectare, selon les données de la Chambre agricole.

APS

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Education : concours de recrutement de 45000 enseignants et de 24000 fonctionnaires administratifs

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Le ministre de l'Education, Mohammed Seghir Sadaoui,
Le ministre de l'Education, Mohammed Seghir Sadaoui,

Le ministre de l’Education, Mohammed Seghir Sadaoui, a annoncé, dimanche à Alger, la préparation par son secteur d’un concours de recrutement de 45.000 enseignants et 24.000 fonctionnaires administratifs, dans le cadre des efforts du secteur visant à répondre aux besoins du système éducatif.

S’exprimant lors d’une conférence de presse animée, après avoir donné le coup d’envoi officiel de l’année scolaire 2025-2026, depuis l’école primaire « Flissi Essghir » à El Mohammadia (Alger), M. Sadaoui a indiqué que « le secteur de l’éducation nationale organisera prochainement un concours de recrutement de 45.000 enseignants, qui sera ouvert aux titulaires de diplômes en relation directe avec les spécialités dont le secteur a besoin », précisant que « le concours concernera également 24.000 postes administratifs ».

Revenant sur le coup d’envoi de l’année scolaire, le ministre a affirmé que le choix de la santé scolaire comme thème de la première semaine de cours « traduit la conviction du secteur qu’un esprit sain réside dans un corps sain », appelant tous les acteurs à « la nécessité d’unifier leurs efforts aux côtés de la communauté éducative, d’autant plus que ce secteur compte 12 millions d’élèves ».

Les activités de sensibilisation, inscrites dans le cadre de la semaine de la santé scolaire et organisées en coordination avec le ministère de la Santé et la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, sont en adéquation avec les spécificités de chaque cycle d’enseignement, afin de prémunir les élèves contre divers risques sanitaires, « à commencer par une mauvaise alimentation jusqu’à la drogue ».

Dans ce sillage, il a affirmé « la volonté de son secteur de mettre en œuvre ces recommandations sur le terrain et de mettre à la disposition des élèves des espaces de sensibilisation, tout en appelant les parents à accompagner cette démarche, aux côtés des partenaires sociaux, afin de conjuguer tous les efforts pour une éducation de qualité ».

Par ailleurs, le ministre a mis en avant « l’enjeu » qui se pose à son secteur en vue de remédier aux insuffisances relevées, déclarant: « Des lacunes existent à certains niveaux, mais nous avons mis en place une stratégie pour les corriger, animés par une forte volonté de bâtir un avenir meilleur pour notre pays à travers l’action collective, constituant notre stratégie pour atteindre les objectifs du secteur ».

S’agissant des nouveautés de cette rentrée, M. Sadaoui a rappelé que « plus de 82.000 enseignants contractuels ont été intégrés dans des postes permanents, contribuant ainsi à la stabilité du secteur », soulignant que cette opération d’intégration s’est appuyée sur leur expérience pratique dans l’enseignement.

Il a également rassuré, à cette occasion, les élèves et leurs parents quant à « la disponibilité du manuel scolaire », soulignant que « l’Office National des Publications Scolaires (ONPS) a conclu des contrats avec des librairies privées à l’échelle nationale pour assurer la disponibilité du manuel au même prix pratiqué dans les établissements scolaires, tout en ouvrant des points de vente afin de rapprocher le livre des citoyens et de le proposer au prix de référence ».

Quant aux structures scolaires, le ministre a rappelé que le secteur avait réceptionné 464 nouveaux établissements scolaires, tandis que le programme de réalisation de projets de 600 classes d’extension, 196 CEM et 70 lycées, qui seront lancés et réceptionnés progressivement.

Afin de renforcer l’esprit de compétition scientifique au sein des établissements scolaires, M. Sadaoui a renouvelé son appel aux enseignants et aux parents à assurer aux élèves l’espace nécessaire pour exprimer leur créativité et participer aux concours y afférents, notamment le concours national de l’innovation scolaire, réaffirmant l’engagement de son secteur à accompagner cette catégorie de jeunes talents.

APS

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Intempéries: plusieurs interventions à El-Bayadh, Nâama et Saïda

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Intempéries

Les services de la Protection civile (PC) des wilayas d’El-Bayadh, Nâama et Saïda ont enregistré plusieurs interventions à la suite des récentes intempéries et fortes précipitations ayant touché ces régions, au cours des dernières heures, a indiqué, ce mercredi, un communiqué de ces services.

Dans la wilaya d’El-Bayadh, les unités de la Protection civile sont intervenues dans la commune d’El-Bayadh pour pomper les eaux de pluie infiltrées dans une maison située rue « El-Fidaïn», et ont procédé à l’inspection de certains quartiers de la ville.

Elles ont également enregistré l’effondrement partiel du plafond d’une chambre d’une maison située dans le quartier Boucherit, sans faire de victimes, ainsi que la mise en place d’un dispositif de sécurité le long de l’oued Deffa. Dans la commune d’El-Mehara, les services de la PC sont intervenus pour dégager une voiture de tourisme coincée dans l’oued El-F’râa et pour libérer un camion bloqué au bord de l’oued Deghima, sans enregistrer de victimes.

A El-Abiodh Sidi-Cheikh, ils ont procédé au pompage des eaux de pluie stagnantes devant un immeuble du quartier Ech-Chaab.

A Aïn Sefra, dans la wilaya de Nâama, l’effondrement du mur d’un logement situé au premier étage d’un immeuble du quartier Soummam a provoqué des blessures à cinq personnes, évacuées vers l’hôpital Mohamed-Boudiaf. La chute d’un arbre dans le quartier Bouarfa a également causé des blessures à une personne, transférée au même établissement de santé, indique-t-on de même source.

A Mecheria, une personne a été évacuée après avoir été blessée lors du dérapage d’un camion semi-remorque dans le quartier du 5e lotissement. Les services ont aussi dégagé une voiture avec six occupants, piégée par les eaux de l’oued El-Karma, sans pertes humaines. Ils ont, en outre, enlevé cinq poteaux d’éclairage et plusieurs arbres tombés sur la voie publique dans les quartiers du centre-ville, 542-Logements et au niveau de la cité du Technicum.

A Sfissifa, une camionnette encerclée par les eaux de pluie a été dégagée et trois personnes ont été sauvées au niveau de l’oued El-Harmel, dont le niveau avait fortement monté, selon la même source.

Pour sa part, la Protection civile de Saïda est intervenue, hier mardi, pour retirer quatre voitures et deux camions piégés par les crues à Sidi-Ahmed, à la suite des intempéries accompagnées de fortes pluies.   

L’officier chargé de la communication à la direction locale de la protection civile, le lieutenant Rachid Sellah, a précisé que les agents sont intervenus sur le chemin de wilaya N 36 (CW36) , au niveau du village de Tefraoua, pour dégager trois voitures et deux camions encerclés par les eaux de pluie, provoquées par la montée du niveau de l’eau, sans faire de victimes.

Les éléments de la Protection civile ont également retiré une autre voiture et secouru une personne piégée par les eaux dans l’oued Merghad, au niveau de la même commune, selon la même source.

APS

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La délation en habit neuf !

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Délation
La délation encouragée

En Algérie, chaque crise a son slogan. Aujourd’hui, au milieu de la drogue, des agressions à l’arme blanche et des bandes organisées, le nouveau talisman est tout trouvé : « la culture du signalement ».

Le mot a l’air moderne, rassurant, presque scientifique. Il suffirait d’appeler, de dénoncer, et tout rentrerait dans l’ordre. Comme une lessive miracle qui efface 99 % des tâches ; sauf qu’ici, ce sont celles du sang et de la peur.

Personne n’ignore pourtant la réalité. Dans les cités d’Alger, les quartiers d’Oran, les ruelles de Constantine ou les périphéries de Batna, la drogue circule plus vite que les livres, les couteaux se portent comme des briquets, et les vidéos de bastons tournent sur TikTok comme des sketchs de fin de soirée. Le plus grave n’est plus l’acte, mais son spectacle numérique. La barbarie devient un produit de consommation : on filme, on partage, on rit, on commente. L’agression est réduite à une séquence de plusieurs secondes calibrée pour récolter des vues. Pendant ce temps, l’État annonce avec solennité : « signalez et vous serez protégés ». Comme si un numéro vert pouvait contenir une marée noire.

Car la vérité est crue : celui qui dénonce devient souvent la première victime. Le témoin harcelé, le plaignant intimidé, la famille stigmatisée. L’anonymat est une promesse, pas une garantie. La justice indépendante reste un mirage. La confiance envers les institutions, un gouffre. Et voilà qu’au lieu d’attaquer les racines du mal – ports poreux, douanes corrompues, réseaux intouchables, chômage de masse -, on transfère le fardeau sur le citoyen. « À toi de jouer, filme, appelle, dénonce. Nous, on communique. »

Le pire, ce n’est pas qu’on appelle au signalement. Dans une société organisée, signaler un crime peut sauver une vie. Le pire, c’est d’ériger cette pratique en culture, de la présenter comme une vertu collective.

Hier, le qawād avait un visage de honte : c’était le voisin qui vendait son voisin, le collabo qui trahissait pour survivre ou grimper. On l’appelait harki, rapporteur, indic. Sa tache ne s’effaçait jamais.

Aujourd’hui, on voudrait repeindre cette fonction en vert et blanc, en faire un pilier de citoyenneté. Plus troublant encore : ce sont parfois de jeunes juristes, visages prometteurs de la justice de demain, qui viennent sur les plateaux expliquer que la délation doit devenir une culture. La honte se transforme en vertu, et la peur en pédagogie.

Et comme si ce renversement ne suffisait pas, certains franchissent un cap délirant. Un pseudo-juriste, invité permanent d’une chaîne populiste, est allé jusqu’à appeler à dénoncer les non-jeûneurs pendant le mois de ramadan, peu importe leur santé ou leur incapacité. Voilà donc le citoyen sommé de surveiller l’assiette de son voisin et d’appeler la police si elle contredit le calendrier officiel ou religieux. Nous ne sommes plus dans la lutte contre le crime, mais dans la police des consciences.

Dans ce flot de dénonciations, qui s’est arrêté une seconde pour mesurer les excès et les abus ? Qui garantit que ces appels ne serviront pas à régler des comptes personnels, à venger une jalousie, à assouvir une haine ou à se rapprocher d’un poste et d’un privilège ? Dans un pays où l’administration elle-même fonctionne souvent par clientélisme, peut-on sérieusement croire que la délation sera utilisée avec discernement ? Le danger n’est pas seulement de transformer chaque citoyen en mouchard, mais de transformer chaque rancune en dossier, chaque envie de revanche en appel anonyme. On appelle cela une société de soupçons, pas une société de droit.

Le cinéma l’avait déjà montré. Dans « L’Évasion de Hassan Terro », avec le grand Rouiched, on voyait ces silhouettes encagoulées prêtes à dénoncer et livrer leurs voisins. C’était une caricature, mais derrière l’humour, une vérité sombre sur les logiques de soupçon et de trahison.

Aujourd’hui, les cagoules ont disparu, remplacées par les smartphones. Le mécanisme, lui, n’a pas bougé.

On livre son voisin en vidéo, on exhibe un non-jeûneur, on diffuse une agression comme une chanson. La barbarie et la collaboration se rencontrent dans la même séquence : filmer et dénoncer.

On confond ainsi deux illusions : celle du citoyen qui croit agir en filmant, et celle de l’État qui croit gouverner en appelant à dénoncer. Or, filmer n’arrête pas le couteau, et signaler n’assèche pas la drogue. Les vraies causes, tout le monde les connaît : une économie de survie qui fabrique des trafiquants, un chômage qui nourrit les bandes, une école qui laisse des générations sans repères, une justice aux ordres qui frappe les petits et protège les parrains, une corruption qui infiltre les ports comme les tribunaux. Tant que ces racines ne sont pas attaquées, la « culture du signalement » reste un slogan vide.

Et voilà qu’on confie ce rôle aux jeunes générations, celles qui devraient incarner la rupture. On ne leur demande plus de rêver une justice indépendante, mais de recycler la vieille logique du soupçon. On les habitue à l’idée que la vertu consiste à livrer plutôt qu’à juger, à filmer plutôt qu’à protéger, à dénoncer plutôt qu’à comprendre. Le danger est là : la jeunesse n’est plus appelée à construire l’État de droit, mais à devenir son vigile bénévole.

On pourrait presque sourire si ce n’était pas si grave. Demain, peut-être, on inventera une application officielle : « Dénonce ton voisin, filme ton agresseur, gagne des points de citoyenneté ». 

On transformera la peur en programme de fidélité. Mais il faut avoir le courage de le dire : tant que la sécurité sera réduite à un réflexe de soupçon, tant que le qawād sera recyclé en modèle civique, la drogue circulera plus vite que les idées, les couteaux plus vite que la loi, et la barbarie plus vite que la justice.

Zaim Gharnati

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