26 novembre 2024
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Pétrole : le baril de Brent à près de 71 dollars

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Pétrole

Les cours du pétrole effaçaient partiellement leurs pertes, ce mercredi, portés par de premières données présageant d’un affaissement des réserves américaines, après le plongeon des prix la veille en raison d’inquiétudes sur la demande.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, se relevait de 2,36% à 70,82 dollars. La veille, il était tombé sous la barre des 70 dollars, jusqu’à 68,68 dollars, un plus bas depuis début décembre 2021.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en octobre, se redressait mercredi de 2,63%, à 67,48 dollars. Il avait pour sa part atteint mardi son plus bas niveau depuis mai 2023, à 65,27 dollars.

Les prix rebondissaient en début de séance après que l’API, la fédération américaine des professionnels du secteur, a estimé que «les stocks américains ont probablement continué à refluer la semaine dernière», «dans le prolongement de baisses constantes (des réserves, ndlr) depuis la mi-juin», relève un analyste.

L’API a fait état d’une baisse des réserves commerciales de brut d’environ 2,79 millions de barils, ainsi que des réserves d’essence, avec 513.000 barils de moins la semaine dernière par rapport à la précédente.

Le marché sera donc attentif aux données de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), réputées plus précises, dont le rapport hebdomadaire sur l’état des stocks de pétrole aux Etats-Unis pour la semaine achevée le 6 septembre est attendu plus tard mercredi.

Avec Radio Algérie

L’ENTMV met en garde contre la réservation électronique des billets en dehors de son site officiel

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ENMTV

L’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV), a mis en garde, lundi dans un communiqué, les voyageurs souhaitant réserver leurs billets en ligne, contre le recours à d’autres plateformes pour la réservation que celle disponible sur le site électronique officiel de l’Entreprise.

« L’ENTMV a constaté récemment que certaines pages et sites électroniques, ainsi que des agences, utilisent illégalement la marque commerciale de l’entreprise, prétendant offrir la possibilité de réserver des billets maritimes sur nos lignes », a précisé le communiqué.

A cet égard, l’Entreprise souligne que l’unique plateforme officielle dédiée aux réservations est celle disponible sur son site électronique.

Les clients désirant réserver leurs billets pour les différentes destinations maritimes proposées par l’Entreprise peuvent également se rapprocher des agences commerciales les plus proches, selon le communiqué.

El Djeich sur la présidentielle : « Le peuple algérien a tranché »

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Une diarchie sans légitimité et impopulaire

La revue de l’Armée nationale populaire, El Djeich a salué la « nouvelle victoire » d’Abdelmadjid Tebboune. Cette prise de position d’El Djeich clôt définitivement la séquence de la présidentielle.

La Cour constitutionnelle n’a plus rien à ajouter, El Djeich a tout dit à travers un éditorial d’une clarté aveuglante.

« L’Algérie a remporté une nouvelle victoire sur la voie de la consolidation du processus démocratique après le succès retentissant de l’élection présidentielle du 7 septembre 2024 qui a consacré le renouvellement de la confiance populaire en la personne de Monsieur le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, réélu pour un second mandat », note la revue dans son numéro du mois de septembre.

La publication relève à cet effet que « le peuple algérien souverain a tranché en donnant sa voix à Monsieur le Président pour poursuivre le processus de réformes profondes et progressives qu’il a entamées lors de son premier mandat, riche en réalisations ».

Dans son éditorial intitulé « Un autre triomphe pour l’Algérie nouvelle », El Djeïch mentionne que « l’Armée nationale populaire, avec les autres services de sécurité, a contribué au succès de cet important rendez-vous en sécurisant le processus électoral et en veillant à ce que l’ensemble des conditions soient réunies pour que le peuple algérien puisse exprimer, à travers tout le pays, son libre choix dans une atmosphère de tranquillité, de calme et de paix ».

Pour la revue, « cette paix dont jouit notre patrie, qui s’est définitivement affermie, lui permettra, à n’en pas douter, de faire face aux grands défis qui se profilent à l’horizon, dans le cadre d’une stratégie ambitieuse visant la réalisation du renouveau et du développement national global escomptés pour lesquels notre pays dispose de tous les facteurs de succès, dans la sécurité et la stabilité ».

A cet égard, El Djeïch a souligné que c’est « une perspective qui ouvre grandement la voie à la concrétisation des espoirs et des aspirations du peuple algérien en la dynamisation de tous les secteurs, grâce aux efforts concertés de tous les enfants de l’Algérie, à leur solidarité et à leur conscience des dangers auxquels nous pouvons être confrontés, en raison des perturbations et des tensions prévalant sur les scènes régionales et internationale, en serrant les rangs sous l’égide du Commandement du pays afin que l’Algérie continue toujours de faire échec à toute tentative la ciblant et visant à entraver sa renaissance et son progrès ».

« Il est certain que le rétablissement de la confiance du peuple algérien en ses institutions étatiques et les réalisations qualitatives qui ont suivi dans tous les domaines, sans exception, seront d’un grand appui durant le nouveau mandat présidentiel dans la poursuite du processus de développement, de la prospérité et de paris gagnés qui hisseront notre pays au rang de pays émergent », a fait observer la publication, précisant que « ces aspirations et objectifs légitimes trouveront leur matérialisation en présence d’une réelle et sincère volonté d’œuvrer, avec dévouement et abnégation, au service des intérêts suprêmes de la Patrie, que ce soit au niveau intérieur ou extérieur ».

« Nous ne pouvons parler de la victoire remportée par l’Algérie sans souligner le rôle important joué par l’ANP, en tant qu’institution constitutionnelle d’avant-garde, au diapason des avancées de notre pays, procurant confiance et sécurité pour poursuivre le chemin sur la voie juste et correcte, à travers un travail inlassable et continu, avec compétence et dévouement, n’ayant de cesse d’œuvrer au renforcement de sa disponibilité opérationnelle, à l’amélioration de ses capacités de combat et de ses performances pour faire face aux menaces potentielles à la sécurité et à la sûreté de notre pays, du fait des conditions sécuritaires prévalant sur les plans régional et international », comme l’avait également souligné le Général d’armée, Saïd Chanegriha, chef d’Etat-Major de l’ANP.

L’éditorial observe, en outre, que « notre pays reste fidèle à ses principes immuables inspirés des valeurs de sa glorieuse Révolution, parmi lesquels le soutien aux causes justes, à leur tête les causes palestinienne et sahraouie », rappelant à ce sujet le message du président de la République à l’occasion de la célébration du 62e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, dans lequel il a notamment souligné que l’Algérie « a retrouvé l’image qui lui sied aux niveaux régional et international ».

Avec APS

Aouchiche et Hassani saisissent la Cour constitutionnelle après la réélection de Tebboune

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Présidentielle

L’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) a annoncé dimanche 8 septembre la réélection d’Abdelmadjid Tebboune avec près de 95 % des voix. Cependant le taux de participation pose de sérieux problèmes.

Cependant, les deux principaux adversaires du chef de l’Etat sortant, Abdelaali Hassani et Youcef Aouchiche, ont immédiatement contesté ces résultats. Le 10 septembre, ils ont déposé des recours auprès de la Cour constitutionnelle. Des recours qui n’ont aucune chance d’aboutir, voire de changer la donne. Outre les chancelleries arabes et occidentales qui se sont empressés à saluer la « victoire » de Tebboune, l’armée vient de saluer cette dernière à travers l’éditorial d’El Djeich.

Après l’islamiste Abdelaali Hassani, Youcef Aouchiche, candidat socialiste, a, lui aussi, choisi de se tourner vers l’organe suprême hier soir, mardi 10 septembre. Il a appelé à un « nouveau dépouillement » dans de « nombreux bureaux de vote et dans de nombreuses wilayas [division territoriale algérienne, ndlr] » où, selon lui, le taux de participation « a été gonflé ». Youcef Aouchiche a déclaré : « En aucun cas, nous ne pouvons accepter les résultats du scrutin qui ne reflètent pas la volonté populaire. »

De son côté, Abdelaali Hassani a ajouté : « Ce qu’a fait l’Anié est un crime qui a terni l’image du pays. » Le candidat du Mouvement social pour la paix (MSP), principal parti islamiste, a assuré qu’il disposait de « preuves » soutenant ses accusations. Dès lundi 9 septembre, les deux candidats avaient dénoncé « une fraude » concernant à la fois le taux de participation et leurs résultats respectifs..

Dimanche, l’Anié avait crédité Abdelaali Hassani de 3,17% des voix et Youcef Aouchiche de 2,16% des suffrages, tandis qu’Abdelmadjid Tebboune était donné large vainqueur. Le taux de participation avait été estimé à 48% dimance. Seulement celui-ci pose un sérieux problème. Le président de l’ANIE a déclaré qu’Abdelmadjid Tebboune  a obtenu 5 329 253 voix, soit 94,65 % des suffrages exprimés. Abdelaali Hassani Cherif candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), a été crédité de 178 797 voix (3,17 %).

Quant à Youcef Aouchiche, du FFS, il n’a obtenu que 122 146 voix (2,16 %). Mohamed Charfi a annoncé 5 630 196 de suffrages sur 24 351 551 électeurs composant le corps électoral. Mais après un rapide calcul, on arrive à un taux de participation qui oscille entre 23 et 25 %. Donc bien loin des fameux 48%. Autrement dit, Tebboune est élu dans le meilleur des cas par un cinquième du corps électoral.

La Cour constitutionnelle a désormais trois jours pour statuer sur ces recours et dix jours pour proclamer les résultats définitifs, à compter de la réception des procès-verbaux envoyés par l’Anié. Toutefois, lundi, la Cour avait annoncé qu’elle n’avait pas encore reçu les procès-verbaux de six des 58 préfectures du pays.

La rédaction/RFI

Trump : les immigrés mangent les chats et les chiens des Américains !

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Trump et Kamara

S’il subsistait le moindre doute que la place du candidat républicain à l’élection présidentielle est dans un centre de soins intensifs pour dégénérescence irréversible, le débat contre Kamala Harris vient de le balayer dans ce premier face à face tendu entre les deux candidats.

À court d’arguments pour défendre un racisme chronique, Donald Trump se laisse glisser le long d’une rhétorique savonneuse qui risque de lui coûter cher, à moins de deux mois des élections.

Inutile de dresser le tableau pitoyable d’un homme acculé à la défensive, mais l’assertion « Les immigrés haïtiens mangent les animaux de compagnie des Américains » suffit à démontrer l’irritation d’un homme acculé à ses derniers retranchements par une Kamala Harris dont le rire, à l’insistance de son adversaire sur le fait que les chats et les chiens américains passent à la casserole, en dit long sur sa réaction. Même si on ne l’entend pas directement, le mouvement de ses lèvres laisse deviner une phrase du style « What are you talking about ? » (Que racontes-tu là ?)

Dans sa tentative de déstabilisation de la candidate démocrate, Donald Trump tente gauchement de la comparer à Joe Biden. Ce à quoi, Kamala Harris rétorque, le plus solennellement du monde : – « Je ne suis pas Joe Biden ! »

Dans une autre séquence, elle assène sérieusement : « J’ai parcouru le monde en tant que vice-présidente des États-Unis et les dirigeants du monde entier se moquent de Donald Trump ».

À noter qu’à la suite de cette première confrontation officielle, la superstar Taylor Swift, dont l’influence est particulièrement importante chez les Américains, a annoncé sur les réseaux sociaux apporter son soutien à Kamala Harris. Timing on ne peut plus convenable !

Dans un sondage effectué à l’issue de ce premier débat, Kamala Harris est donnée vainqueur à 63% des sondés. 37% pour Donald Trump.

Voilà qui annonce un contour prometteur des 55 jours à venir. D’autant que notre vice-présidente semble avoir plus d’un joker et d’appâts dans sa poche pour contrer un Donald Trump irrité en permanence et le forcer à une position défensive qui lui fait perdre le peu de moyens qui lui reste !

À suivre donc.

Kacem Madani

Émergence des jeux en ligne : effets et perspectives post-Jeux Olympiques 2024

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Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont non seulement captivé les amateurs de sport, mais ils ont aussi provoqué une vague sans précédent dans l’industrie des jeux en ligne.

Raisons de la croissance des jeux d’argent après les Jeux Olympiques 2024

L’excitation générale engendrée par les Jeux Olympiques a engendré un pic impressionnant d’activités sur les plateformes de paris en ligne. Les opérateurs de jeux ont su capitaliser sur cet engouement avec des promotions attractives et des offres spéciales dédiées aux événements sportifs. Cette tactique marketing astucieuse a permis d’attirer non seulement les fans de sport, mais aussi un public plus large désireux de prolonger l’expérience des Jeux Olympiques. Ces campagnes énergiques ont touché des segments de population jusque-là peu concernés par les jeux d’argent, augmentant ainsi considérablement le nombre d’inscriptions sur ces plateformes.

La législation entourant les jeux d’argent a évolué pour encourager cette expansion. L’autorisation de nouvelles formes de paris a élargi l’offre disponible, rendant les jeux d’argent plus accessibles à une audience variée. Cela a facilité l’engagement des novices en matière de jeux de hasard, tout en fidélisant les joueurs expérimentés avec de nouvelles options excitantes.

Attraction des nouveaux joueurs grâce aux jeux gratuits

Connaissez-vous les jeux de machines à sous ? En mode démo, ces jeux gratuits jouent un rôle dans l’initiation des nouveaux joueurs au monde du jeu en ligne. Elles permettent aux débutants de découvrir les mécanismes des jeux en ligne sans risque financier, offrant une passerelle sécurisée vers des expériences plus complexes. Ces versions gratuites servent également à familiariser les utilisateurs avec les fonctionnalités avancées des jeux, leur donnant ainsi confiance avant qu’ils ne passent aux versions payantes.

Une fois que les joueurs se sentent à l’aise avec les machines à sous gratuites, il est naturel pour eux de franchir le pas vers des jeux en argent réel. Ce passage progressif aide à maintenir l’intérêt des utilisateurs et à pimenter leur expérience.

Conséquences de l’essor des jeux d’argent

L’épanouissement du secteur des jeux d’argent en ligne après les Jeux Olympiques a entraîné plusieurs bénéfices économiques. La création d’emplois dans ce domaine, couplée à une augmentation des revenus fiscaux pour l’État, témoigne de la vitalité économique apportée par cette industrie.

De plus, cela a dynamisé la sphère du divertissement numérique au Canada. Grâce à Internet, il n’a jamais été plus facile de jouer des jeux de casino et de parier sur les sports. Une des avancées les plus populaires dans ce domaine est l’option de parier live. Ici, on peut parier sur qui va gagner un match de foot, par exemple, ou un tournoi olympique en temps réel tout en regardant la compétition. Il est ainsi toujours possible d’accéder aux pronostics les plus récents et aux meilleures offres, aussi bien que de réactualiser son pari pour qu’il réfléchisse ce qui s’est passé dans le jeu.

Ce format populaire instantané et en direct se retrouve également dans des autres jeux de hasard. Ces dernières années, les jeux de casinos avec des croupiers en live ont connu un boom. Les raisons de ce succès sont nombreuses : des joueurs peuvent jouer avec des autres aux quatre coins du monde sans avoir à bouger de leurs canapés, tout en gardant l’aspect humain d’un croupier en chair et en os qui avait disparu avec des formats comme des machines de vidéo poker. Ces jeux en direct sont quand même populaires dans la sphère du streaming, avec des créateurs comme Arlie Shaban et Kevin « Kmart » Martin qui incluent souvent ses spectateurs dans leurs décisions de jeu.

Cependant, il est important de rester conscient des éventuels effets indésirables. Si vous éprouvez des difficultés à réduire votre temps de jeu, n’hésitez pas à consulter votre médecin ou à rechercher de l’aide en ligne.

Quelles sont les perspectives pour l’avenir de l’industrie des jeux en ligne ?

Le futur du secteur des jeux en ligne semble prometteur, avec une consolidation prévue autour de quelques grands acteurs du marché. Les innovations technologiques comme la réalité virtuelle et l’intelligence artificielle devraient continuer à transformer l’expérience utilisateur, offrant des interactions toujours plus personnalisées et immersives. L’intégration potentielle de la blockchain pourrait améliorer la transparence et la sécurité des transactions, rassurant ainsi les utilisateurs quant à l’équité des jeux.

On peut s’attendre à un renforcement des réglementations pour mieux protéger les joueurs contre les risques liés aux jeux d’argent mais aussi pour générer des recettes pour les gouvernements. Une surveillance accrue et des lois plus strictes permettraient ainsi de garantir un environnement de jeu sûr et responsable.

Abdellaziz Rehabi : « L’Algérie a atteint un stade de non-gouvernance »

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Le désaveu cinglant infligé par le peuple algérien au processus électoral engagé par Abdelmadjid Tebboune pour sa réélection suscite toujours des critiques acerbes de certains personnalités politiques. 

Après Mohcine Belabbas et Sofiane Djilali, c’est autour de l’ancien diplomate et ministre, Abdelaziz Rahabi d’intervenir dans un débat.

Son constat est sans appel : »L’Algérie est entrée dans une période de non-gouvernance, après les élections présidentielles », assène-t-il, dans un message publié sur son compte X (ex-Twitter).

Tout est dit dans le court message de l’ancien ministre de la Communication qui a décrit le  taux élevé d’abstention observé lors du vote du 7 septembre comme étant  l’expression du « Hirak » qui semble, pour lui, toujours en  mouvement au sein de la société algérienne. 

« Le Hirak silencieux a parlé. Ce que j’ai toujours redouté et dénoncé à plusieurs reprises  vient de se produire », prévient l’ancien ministre, qui s’est converti à l’opposition du temps du défunt président Abdelaziz Bouteflika après que ce dernier l’eût démis de ses fonctions en plein conseil des ministres.

Abdelaziz Rahabi a terminé sa salve par un cinglant constat : « L’Algérie a atteint un stade de non-gouvernance. »

Pour l’ex-ministre, la crise politique auquelle est arrivé le pays s’explique par le refus du pouvoir d’exaucer les  revendications principales du mouvement populaire de 22 février 2019. A savoir une justice indépendante, le respect des libertés publiques, la lutte contre la corruption, la libération des champs politiques et médiatiques. »

Des  revendications qui ne sont pas l’apanage et la tasse de thé du régime d’Abdelmadjid Tebboune qui s’est illustré par la manipulation, une répression judiciaire et policière tous azimuts touchant les opposants,  les activistes politiques, les journalistes qui ne s’inscriventpas dans sa doxa. Soit l’exact contraire de tout ce que réclamait la rue algérienne. 

La déclaration de Rehabi intervient à la lumière de la confusion qui s’est installée suite à l’annonce des résultats par l’Autorité indépendante des élections, annonce qui a suscité l’étonnement et les sarcasmes de la majorité des citoyens. 

Le FFS et le  MSP dont les candidats ont été humiliés par les résultats annoncés par l’ANIE sont dans l’attente des réponses que réservera le Conseil constitutionnel à leurs recours.

 La direction de campagne d’Abdelmadjid Tebboune qui a obtenu une majorité écrasante de 5 329 253 voix, soit 94,65% des voix a curieusement accompagné les directions de campagne de Youcef Aouchiche et de Hassani Cherif, en cosignant un communiqué dans lequel ils ont remis en cause les chiffres annoncés par Mohamed Charfi.

Dans leur communiqué, les représentants des candidats ont souligné « l’ambiguïté et la contradiction des chiffres des taux de participation ; la contradiction des chiffres annoncés par le chef de l’autorité avec le contenu des rapports de dépouillement et de collationnement des votes délivrés par les municipalités et des commissions électorales des wilayas  et l’ambiguïté de la déclaration annonçant les résultats provisoires des élections présidentielles, dans laquelle la plupart des données de base étaient absentes. Pour autant, aucune remise en cause de la victoire attendue d’Abdelmadjid Tebboune.

Samia Naït Iqbal

Tebboune reçoit l’envoyée spéciale d’Emmanuel Macron

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Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu aujourd’hui, Mme Anne-Claire Legendre, envoyée spéciale et conseillère du président français Emmanuel Macron pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, portant un message pour M. le Président de la République.

Étaient également présents lors de la rencontre, M. Boualem Boualem, directeur du cabinet de la Présidence de la République.

Il faut souligner que l’Algérie a rappelé, le 30 juillet dernier, son ambassadeur à Paris, suite à l’alignement du président français sur la plan d’autonomie que défend le roi Mohammed VI concernant le Sahara occidental.

L.M.

Mal « élu », que va faire Tebboune ?

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Tebboune
Tebboune au bureau de vote

Jamais scrutin n’a été aussi entaché d’irrégularités les plus flagrantes. En effet, la « présidentielle » du 7 septembre appelle plusieurs observations qui laissent l’électeur pantois. Rupture de confiance entre le peuple et les dirigeants, cafouillage dans les chiffres, déclarations contradictoires… le grand n’importe quoi !

Le chef de l’Etat cherchait une élection qui puisse effacer celle de décembre 2019, celle qui vient de se dérouler ne oeut raisonnablement être la bonne. Bien au contraire.

Car tout le monde sait qu’Abdelmadjid Tebboune était arrivé par la petite porte au palais d’El Mouradia. C’était pendant que les rues algériennes brasillaient dune révolution pacifique inédite. Et pour cela, le rendez-vous du 7 septembre était fait justement pour lui permettre de rafistoler une popularité largement entamée. Mais patatras, voilà qu’il tombe de Charybde en Scylla.

Mais commençons par la fin. Quatre jours après l’annonce des premiers résultats, aucune autorité ne se risque de donner à l’opinion publique les chiffres définitifs de cette mascarade électorale. Mohamed Charfi a mangé son chapeau et les hautes autorités gèrent la tension avec des gants de velours.

Pendant ce temps, l’APS, l’Entv et les télégraphistes du régime continuent de relayer les messages de félicitations à l’heureux vainqueur afin de détourner l’opinion publique du camouflet subi par justement Abdelmadjid Tebboune, en premier. L’entreprise d’enfumage se poursuit de plus belle pour imposer le statu quo. Le temps fera le reste, se rassure-t-on en haut lieu.

Des lièvres complaisants

Les trois candidats contestent dans un communiqué étrangement commun le taux de participation annoncé par le président de l’ANIE, Mohamed Charfi. En vrai, ce communiqué énigmatique enfonce le dernier clou dans le cercueil de cette mascarade.

Jamais dans l’histoire d’élection un vainqueur, haut la main, n’a signé un communiqué qui jette le doute sur l’élection avec ses adversaires. En cela c’est une première. Le taux stratosphérique accordé à Tebboune n’est pas contesté par les deux candidats malheureux.

Ces deux derniers, au cours de deux points presse ont soulevé de nombreuses irrégularités sans aller jusqu’à remettre en cause la réélection de Tebboune.

Une prise de position renversante, car s’il ya irrégularités et fraudes cela voudrait normalement dire invalidation de l’élection. Ce qu’évitent d’assumer ces deux candidats qui ont servi de lièvres à Tebboune pendant une campagne insipide et sans enjeu.

Réélu avec 25% du corps électoral !

Mohamed Charfi annonce une victoire du chef de l’Etat avec 94,65 % des voix dimanche 8 septembre. Clairement, selon le président de l’ANIE, Abdelmadjid Tebboune a obtenu 5 329 253 voix, soit 94,65 % des suffrages exprimés. Abdelaali Hassani Cherif candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), a été crédité de 178 797 voix (3,17 %).

Quant à Youcef Aouchiche, du Front des forces socialistes, il n’a obtenu que 122 146 voix (2,16 %). Il est pourtant facile à trouver suite aux derniers suffrages donnés. Mohamed Charfi a annoncé 5 630 196 de suffrages sur 24 351 551 électeurs composant le corps électoral. Après un rapide calcul on obtient un taux de participation qui oscille entre 23 et 25 %.

A partir de là, il y a lieu de conclure que cette « élection », en dépit du bourrage des urnes et des cerveaux des Algériens, elle a la valeur d’un cinglant référendum contre l’autoproclamé président Tebboune.

95% de voix !

Au-delà du boycott monumental, si on voulait porter atteinte à l’élection et à Tebboune on ne se serait pas pris autrement que par cette annonce faite par Mohamed Charfi dimanche de 94,65% de voix. Ce taux stratosphérique qui tutoie le ridicule met le candidat Tebboune dans un costume de dictateur à la soviétique. « Ceux qui ont décidé ce taux veulent son humiliation, il n’y a pas une autre explication », sourit un journaliste d’un média publique. « On savait qu’il allait passer mais pas à ce taux hilarant », poursuit-il.

Ecran de fumée sur l’ANIE !

Le communiqué des trois candidats pour dézinguer l’ANIE et Charfi ? Un écran de fumée. On veut créer la polémique autour de l’accessoire – quelques centaines de milliers de voix en plus ou en moins pour un candidat ou un autre – pour détourner l’attention sur l’essentiel. Car Mohamed Charfi, grand serviteur zélé qu’il est ne pouvait donner des chiffres sans l’assentiment de décideurs.

Le président sortant « réélu » ? On le savait dès le 21 mars 2024 le jour où il annoncé une présidentielle anticipée ? « Réélu » avec un large score ? Qui pouvait en douter une seconde ? Les chancelleries qui se sont empressés de féliciter Tebboune ne pouvaient l’ignorer également.

Mais l’essentiel dans ce scrutin est que presque 19 millions d’électeurs sur 24 millions n’ont pas voté. C’est une victoire de l’esprit du Hirak sur le régime. Le gros embarras pour le régime est là.

Les chiffres sont là : 24 351 551 votants inscrits, 5 630 196 voix exprimées. A la louche, c’est presque 77 % de taux d’abstention. Ou 23 % de taux de participation si vous voulez, sans oublier les bulletins nuls ou blancs jamais comptabilisés par l’ANIE. C’est de cela dont on ne veut pas parler, dont on veut détourner l’attention. Parce que ce taux d’abstention de 77 % pose de vraies questions, d’abord sur le bilan du 1e mandat et interpelle aussi et surtout sur l’avenir.

Si 19 millions d’électeurs, et donc une grande majorité d’Algériens ont boycotté, va-t-on en haut lieu à faire comme si ? Plus que jamais, le chef de l’Etat évolue sur une ligne de crête bien raide.

Le changement dans la continuité

Cette crise politique qui clôt la parodie électorale n’apportera malheureusement aucun changement – du moins immédiat – pour les Algériens. Tebboune est encore plus mal élu qu’en 2019 puisque son score n’a augmenté que de quelque 3 57000 voix. Donc indéniablement, c’est un chef de l’Etat encore plus fragile et impopulaire qui se maintient à la tête du pays. Comme à l’annonce de cette présidentielle anticipée, les Algériens ne se faisaient aucune illusion sur sa finalité. Ils savaient que les dés sont pipés.

La première semaine de septembre a vu l’arrivée de quelque 800 Algériens haragas sur des petites embarcations en Espagne. Plutôt « el botti » (le surnom donné aux embarcations qui servent à la traversée de la Méditerranée), que « nvoti » : Autrement dit : ces haragas prèfèrent prendre le risque de mourir en mer que d’aller voter. Tout est là. Le message est puissant.

Ces Algériens ne croient plus les promesses fumeuses. Ils ont compris qu’il ne peut y avoir de changement avec des hommes non seulement qui ne veulent pas que ça change mais qui ne veulent pas non plus que l’Algérie prenne une autre tournure politique que la leur. Comme Bouteflika, Tebboune (79 ans) se considère comme un messie, le chef sans qui rien ne peut se faire.

Donc, la cherté de la vie va continuer à enflammer les portefeuilles des pères de famille, le bricolage voire l’improvisation économique, la répression tous azimuts, la diplomatie des nerfs et des effets de manches… tous les artifices du règne de Tebboune et son mentor Chanegriha seront reconduits.

Le boycott sans bruit ni fureur de cette mascarade électorale signe la rupture profonde entre le peuple d’en bas et les autorités. Il rappelle aussi et surtout que l’idée du Hirak est vivante au sein de la société.

Sofiane Ayache

La Guinée confrontée à de fortes inondations

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Inondations en Guinée
Inondations en Guinée

Les inondations s’aggravent en Guinée. En cette saison d’hivernage, l’ensemble du territoire est frappé par des précipitations d’une rare intensité depuis la mi-août. De la ville côtière de Conakry jusqu’à l’autre bout du pays à Siguiri, les pluies ont causé la mort d’au moins quatre personnes et laissé des milliers de ménages sans toit.

Selon le dernier bilan de l’agence nationale de gestion des urgences et catastrophes humanitaires, quatre personnes sont décédées et une est portée disparue. Hormis la région forestière, les pluies d’une rare violence ont laissé 20 000 ménages guinéens en détresse au niveau national.

Les pays les plus touchés par ces fortes pluies suivies d’inondations sont la Guinée, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, où des pertes humaines et matérielles significatives ont été enregistrées. Plus au nord, le sud du Maroc et le sud-ouest algérien ont connu aussi de fortes pluies suivies d’inondations qui ont laissé d’importants dégâts. Au Maroc il y a eu une vingtaine de morts.

Maisons, routes et ponts sont inondés, de nombreux glissements de terrain ont eu lieu et même du bétail a été emporté par les flots. « On a fait le premier convoi humanitaire hier. Les gens ne savent pas où dormir donc on a réquisitionné des écoles. On est aussi en train de travailler pour envoyer deux autres convois humanitaires. Et en fonction de la trésorerie, on va essayer de faire ce qu’on appelle un « cash transfert », ce qui va permettre à ces ménages impactés à l’intérieur du pays afin qu’ils puissent au moins de surmonter les dépenses pour leur famille », explique le directeur général de l’ANGUCH, Lancei Touré.

Mais au-delà des pluies intenses, le président de l’Union pour la défense des consommateurs de Guinée déplore le laisser-aller des autorités face à l’urbanisation anarchique. « Les gens ont bien fait des remblais devant les autorités. Personne ne lève le petit doigt. Ici, l’État n’agit pas », tance-t-il.

Selon l’ANGUCH, plus de 130 000 personnes sont actuellement affectées par ces inondations.

Au Nigeria, la ville de Maiduguri, à l’extrême nord du pays, a été submergée par les eaux d’un barrage qui a cédé sous des pluies torrentielles. Depuis lundi, des milliers d’habitants fuient la vile qui est sous l’eau et les secours s’organisent mais pour le moment, on ne connait pas le nombre exact de victimes.

Cela faisait trente ans que la capitale régionale de Borno n’avait pas connu de telles inondations. Les maisons sont submergées, des voitures sont sous l’eau et les habitants, 800 000 pour la ville de Maiduguri, cherchent à fuir la montée des eaux.

Selon cet habitant, c’est dans la nuit de dimanche à lundi que le barrage de l’Alau au sud de la ville a cédé sous les pluies. « C’était vraiment catastrophique. Tout est inondé. Il ne reste qu’un seul pont », témoigne un habitant.

Avec Rfi

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