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L’Algérie ou l’héritage colonial parfaitement maîtrisé

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Tebboune et Chanegriha ont fait de l'Algérie une grande prison.

Il existe une erreur d’analyse persistante sur le système algérien. On le décrit souvent comme un régime postcolonial défaillant, autoritaire par inertie, corrompu par accident, brutal par défaut. C’est faux. Le système algérien n’est pas une anomalie historique. Il est, au contraire, l’aboutissement d’une compréhension fine, méthodique et assumée de la logique coloniale. Une logique qu’il ne subit plus, mais qu’il applique avec une redoutable efficacité.

Hier, quelques familles de colons décidaient du sort de millions d’Algériens depuis les hauteurs administratives, foncières et politiques. Aujourd’hui, le décor a changé, les noms ont été arabisés, les discours nationalisés, mais le mécanisme demeure. Le pouvoir réel continue de graviter autour de cercles familiaux, de clans régionaux, de réseaux d’allégeance enracinés dans des territoires devenus des centres de décision informels. Peu importe l’origine exacte de ces cercles. Ce qui compte, c’est leur capacité à se renforcer par la loyauté, puis à se maintenir par le mépris du peuple.

La misère devait être effacée. Elle a été institutionnalisée. Elle est désormais un outil de gouvernement. Lorsqu’un ministre chargé du logement explique sans ciller qu’un citoyen doit réunir des dizaines de millions pour espérer accéder à un logement dit social, ce n’est pas une maladresse. C’est une déclaration idéologique. Elle acte que les plus démunis ne sont plus une priorité politique, mais une catégorie suspecte, sommée de payer pour sa survie. Le pauvre n’est plus une victime du système, il en devient la faute.

Ce mépris n’est pas accidentel. Il est systémique. Il traverse tous les domaines, à commencer par celui qui fonde toute souveraineté moderne : l’expression. Là où il n’y a pas de liberté d’expression, il n’y a pas de liberté tout court.

En Algérie, la parole est devenue le premier champ de contrôle. Journalistes, militants, citoyens ordinaires sont poursuivis non pour ce qu’ils font, mais pour ce qu’ils disent, écrivent ou pensent. Le silence est devenu la norme civique. La peur, un instrument de régulation.

La justice, censée être le dernier rempart, s’est progressivement muée en instrument de discipline. Des affaires récentes ont montré comment des magistrats peuvent user du mandat de dépôt avec brutalité, humiliation et mépris des procédures lorsqu’il s’agit de citoyens ordinaires, tout en restant eux-mêmes hors d’atteinte de toute reddition de comptes. D’un côté, une justice expéditive pour les faibles. De l’autre, une immunité quasi totale pour les proches du pouvoir. L’impunité n’est plus une dérive : elle est devenue une règle structurelle.

Dans ce système, la proximité n’a de valeur que par l’allégeance. La compétence, la méritocratie, l’éthique deviennent secondaires, parfois même suspectes. Un individu sans vision ni expertise peut devenir ministre, wali ou directeur stratégique, non parce qu’il sait, mais parce qu’il obéit. Il peut commettre des dégâts considérables, dilapider des fonds publics, désorganiser des secteurs entiers, puis ordonner que l’affaire soit étouffée. Le scandale devient une parenthèse administrative, vite refermée.

L’exemple d’un projet de parking dans une grande ville de l’Est du pays est, à ce titre, édifiant. Un wali, devant les caméras, reconnaît publiquement un « massacre » financier de plusieurs dizaines de milliards de dinars. Il ordonne l’arrêt du chantier. Jusque-là, le geste pourrait sembler responsable. Mais la suite révèle la logique profonde du système. L’entrepreneur est indemnisé. Le projet est requalifié en investissement privé. Des facilités de crédit sont promises. Les mêmes bureaux d’études à l’origine du désastre sont chargés d’accompagner une modification du projet et sont rémunérés pour cela. Personne n’est mis en cause. Ni le suivi, ni le contrôle, ni la chaîne de responsabilité. Les deniers publics sont gérés comme un patrimoine personnel.

Ce wali, comme tant d’autres responsables, ne tombera pas. Parce qu’il appartient au cercle. Parce que sa brutalité verbale, son autoritarisme théâtral et son ton martial donnent l’illusion d’un homme fort. Une partie du peuple, épuisée et confuse, applaudit les cris sans voir la poudre jetée aux yeux. Le spectacle remplace la justice. L’invective tient lieu de gouvernance.

C’est ainsi que l’Algérie a cessé d’être une république démocratique et populaire pour devenir un État de prédation. Un État verrouillé par une caste, où la loi protège ceux qui la violent et punit ceux qui la questionnent. Un État qui survit non par la production, la vision ou l’intelligence collective, mais par la rente des hydrocarbures et la peur organisée.

La comparaison avec d’autres pays autoritaires est cruelle mais éclairante. Certains, partis de situations économiques et sociales comparables, ont fait le choix stratégique de l’efficacité, de la compétence et de la projection à long terme. Ici, le choix a été inverse : celui de l’allégeance, de la reproduction clanique et de la gestion à courte vue.

L’indépendance a été transformée en héritage familial. De cercle en cercle, de réseau en réseau, la lumière reste confisquée.

Ce système ne tombera pas par hasard. Il ne s’effondrera pas par lassitude. Il se maintiendra tant qu’il ne sera pas nommé pour ce qu’il est : non pas un simple échec postcolonial, mais une reproduction internalisée des techniques de domination coloniale, maîtrisées et perpétuées par leurs héritiers locaux.

Nous avons connu un président et son entourage, dont la gestion du pouvoir a mené à une tragique rupture nationale. Puis un autre président, sa famille élargie et ses clans satellites, jusqu’à l’asphyxie complète de l’État. Aujourd’hui encore, les visages changent, mais le schéma demeure. Allez toucher aux ministres stratégiques. Allez remettre en cause les responsables des secteurs clés. Allez déplacer ceux qui contrôlent les ressources, les projets et les autorisations. C’est là que se mesure la réalité du pouvoir. Tant que ces figures restent intouchables, tant que les cercles d’allégeance survivent à tous les scandales, le système reste intact.

Et il restera intact tant que l’armée assurera la survie des personnes, des équilibres internes et des réseaux, plutôt que la survie politique d’un pays et la dignité d’un peuple. L’Algérie ne manque ni de ressources, ni d’intelligence, ni de courage. Elle manque d’un État capable de rompre enfin avec cette logique coloniale intériorisée. Sans cette rupture, l’histoire continuera de se répéter, toujours au détriment du peuple.

Zaim Gharnati

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Marseille pour tous : une dynamique citoyenne entre en phase de structuration

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Marseille pour Tous
Marseille pour Tous en campagne. Crédit image : DR

Réunis hier, jeudi 18 décembre 2025, à leur permanence de campagne située rue Colbert, dans le 1er arrondissement de Marseille, les initiateurs du mouvement Marseille pour Tous ont présenté leurs premiers soutiens et précisé les prochaines étapes de leur engagement en vue des élections municipales de mars 2026.

Cette réunion est une séquence qui marque la fin de la phase de lancement et l’entrée dans une organisation plus opérationnelle.

Porté par Erwan Davoux et Nora Preziosi, le mouvement se revendique citoyen, ouvert et sans étiquette partisane. « Il faut changer la manière de faire de la politique », affirme Erwan Davoux, tête de liste pressentie pour la mairie centrale. À ses côtés, l’ancienne présidente de 13 Habitat, Nora Preziosi, conduira la liste du 13e-14e arrondissement. Tous deux dénoncent un système politique jugé éloigné des réalités du terrain et affirment vouloir replacer les habitants au cœur des décisions.

Sécurité, école, propreté, culture, vie associative, solidarité : les thématiques mises en avant répondent aux préoccupations quotidiennes des Marseillais. Le mouvement promet un « nouvel élan » fondé sur la diversité des profils et des quartiers, avec un programme qui se veut participatif et construit avec les habitants.

Huit personnalités ont été présentées comme soutiens officiels du mouvement : Élisabeth Saïd, restauratrice et militante associative du Panier, première élue noire au conseil municipal de Marseille (2008-2014) ; Romain Barres, avocat marseillais ;

Des soutiens issus de la société civile

Isabelle Laurent, ancienne adjointe des 1er et 7e arrondissements ; Akim Mimoun, citoyen engagé des quartiers populaires ;

Julie Bagdikian, consultante en communication ; Saïd Ouichou, médecin généraliste emblématique des quartiers nord ; Marielle Acunzo, avocate au barreau de Marseille ; et Sébastien Moullet, engagé professionnellement et associativement.

Deux figures de soutien témoignent

Akim Mimoun, militant engagé issu de la mouvance de gauche dont il dit ne plus se reconnaître aujourd’hui, explique son choix : « Avant, tout le monde avait un programme que l’on déposait dans les boîtes aux lettres. Mais à peine un tiers était réellement appliqué. » Une désillusion qui l’a conduit à rejoindre Marseille pour Tous. « Ici, le programme sera construit avec les habitants », affirme-t-il.

Élisabeth Saïd, ancienne élue municipale, insiste sur la nature transversale du projet : « Ce mouvement n’est ni de droite ni de gauche. Il va travailler avec des Marseillais de cœur. Donner la parole aux habitants est essentiel pour construire un programme qui leur convient et qui doit être appliqué. »

En s’entretenant avec Saïd Ouichou, celui-ci nous a confirmé qu’il sera candidat dans les 15e et 16e arrondissements, renforçant l’ancrage du mouvement dans les quartiers nord de la ville.

Un calendrier désormais fixé

L’inauguration officielle de la permanence est annoncée pour le 10 janvier 2026. La finalisation des listes par arrondissement est prévue d’ici fin février, avant l’entrée dans le cœur de la campagne municipale.

Marseille pour Tous entend ainsi se positionner comme une alternative aux forces politiques traditionnelles, face à la droite menée par Martine Vassal, à la gauche sortante et aux autres listes en présence.

Rappel — Lancé le 11 novembre 2025 par Erwan Davoux et Nora Preziosi, Marseille pour Tous se positionne comme une alternative citoyenne aux listes traditionnelles en vue des élections municipales de mars 2026. Le mouvement se présente comme libre, ouvert et sans étiquette partisane, avec l’ambition de rapprocher les habitants de la politique et de renouveler les visages des élus locaux.

Djamal Guettala 

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Le Pentagone dit avoir frappé «plus de 70 cibles» en Syrie

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bombardier américain
L'armée américaine bombarde des positions de Daech en Syrie.

L’armée américaine a frappé «plus de 70 cibles à de multiples endroits dans le centre de la Syrie avec des avions de chasse, des hélicoptères et de l’artillerie », a indiqué le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, le Centcom, sur X vendredi 19 décembre.

Il a précisé que l’opération avait débuté à 16 h 00 heure de Washington (21h00 TU) et que « plus de 100 munitions de précision » avaient été employées pour « éliminer des combattants du groupe État islamique, des infrastructures et des sites d’armement », a annoncé le chef du Pentagone Pete Hegseth sur X.

Il s’agit d’une « réponse directe » et d’une « déclaration de vengeance » après l’attaque qui a coûté samedi la vie à deux militaires américains et un traducteur à Syrie, a-t-il ajouté, en affirmant : « Aujourd’hui nous avons traqué et tué des ennemis. Beaucoup d’ennemis. Et nous allons continuer ».

RFI

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Your Party, le difficile retour de la gauche britannique

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Londres
Londres. Image par Mathew Browne de Pixabay

Ulcéré par les promesses non tenues du Brexit et la crise du coût de la vie, le peuple britannique a usé quatre premiers ministres conservateurs en huit ans.

Le 4 juillet 2024 il donne sa chance au Labour, espérant un virage social. Mais Keir Starmer, leader de l’opposition depuis 2020, s’est préparé à tout l’inverse : violente purge de son aile gauche, apaisement des marchés, gages donnés aux tabloïds… Les piliers de sa politique sont la restriction des prestations sociales, le militarisme et la chasse aux étrangers.

Cette énième trahison des classes populaires fait exploser le système politique, avec les racistes en embuscade. Des émeutes éclatent en août, virant au pogrom contre les étrangers. En mai 2025, le parti d’extrême droite Reform UK remporte haut la main les élections locales, et son chef Nigel Farage est donné gagnant des élections générales de 2029. Refusant de s’y résigner, la gauche radicale semble bien décidée à construire une alternative.

Un parti tant attendu

Depuis un siècle, le scrutin majoritaire à un tour favorise la domination des conservateurs et des travaillistes. Des signaux faibles, certes, indiquaient une contestation du bipartisme : essor du SNP en 2007, des Lib-Dems en 2010… Mais les “socialistes”, marginalisés au Labour depuis 1983, étaient éparpillés en groupes concurrents à l’audience plus ou moins confidentielle.

En 2015, l’accession surprise de Jeremy Corbyn à la tête du Labour donne l’occasion à ce courant politique d’atteindre le grand public. Si l’expérience se referme après l’échec aux élections générales de 2019, elle prouve qu’un programme radical peut rassembler des millions de gens. Lorsque les sociaux-libéraux reprennent les commandes du parti, l’idée d’un parti autonome réémerge. D’autant que sous l’impulsion de son chef de cabinet, l’intrigant Morgan McSweeney, Starmer multiplie les exclusions. Sous couvert (déjà !) de lutte contre l’antisémitisme, il suspend Corbyn du groupe parlementaire et du parti en 2020.

Dès l’entrée de Starmer à Downing Street, la rupture de la gauche avec le Labour s’accélère. D’abord, le gouvernement maintient le plafond des allocations familiales au-delà de deux enfants. Introduit en 2010 par les Tories, c’est un symbole des politiques d’austérité antipopulaires. Sept députés, dont Zarah Sultana, ancienne syndicaliste étudiante et élue de Coventry South, seront suspendus du groupe pour avoir voté sa suppression.

L’implication de l’armée dans la guerre à Gaza (notamment via des vols espions depuis la base chypriote d’Akrotiri), dans un pays où des millions de citoyens manifestent contre le génocide, crée aussi une profonde fracture. Le classement du collectif Palestine Action comme organisation terroriste et l’arrestation de centaines de protestataires vient achever le processus. « La place de Starmer est à La Haye » devient un slogan populaire.

Enfin, Starmer se rapproche de l’extrême droite sur l’immigration. Le 12 mai 2025, après le triomphe de Reform aux élections locales il durcit encore le ton, déclarant « nous risquons de devenir une île d’étrangers » – une formule rappelant furieusement Rivers of Blood, le discours de sinistre mémoire d’Enoch Powell qui appelait à la « remigration » en 1968.

Tout cela renforce la nécessité d’une offre politique à gauche du Labour, d’autant qu’en juillet 2024 le parti a déjà été concurrencé dans des dizaines de circonscriptions. Corbyn est réélu triomphalement comme indépendant à Islington North. Quatre « indépendants pro-Gaza battent les travaillistes, plusieurs autres candidats les mettent en danger. Au printemps 2025, l’idée est devenue certitude : la gauche radicale doit voler de ses propres ailes.

La guerre des deux rouges

Dans un pays où aucun grand parti de gauche radicale n’existe depuis des décennies, une question se pose : qui est légitime pour le diriger ? À l’été 2025, deux équipes tentent de s’accorder sur un processus commun. La première, dirigée par Corbyn et les 4 élus indépendants, considère que l’ex-leader du Labour est le mieux placé, ayant rassemblé 13 millions de voix sur son programme en 2017. La seconde, proche de l’ancien maire du North of Tyne Jamie Driscoll, est plus critique envers l’héritage corbyniste et propose un binôme Corbyn-Sultana. Le 3 juillet, une majorité de participants acquiesce à ce principe – sans qu’il soit toutefois acté aux yeux de Corbyn.

Zarah Sultana décide alors de prendre l’initiative. Quelques minutes plus tard, elle annonce son départ du Labour et la co-fondation d’un parti avec Corbyn. Les cinq autres députés sont stupéfiés. Après de longues tractations, le processus reprend. Un site internet yourparty.uk est lancé le 24 juillet. En quelques semaines, 800 000 personnes s’y inscrivent ! Cependant, la confiance n’est pas rétablie entre les fondateurs. Le 18 septembre, Sultana lance unilatéralement un portail d’adhésion. Après plusieurs menaces de procès, les deux camps acceptent d’entamer la désescalade. Mais il est trop tard : la guerre factionnelle a engendré beaucoup de confusion. Lorsqu’un portail “légitime” ouvre, seules 50 000 personnes rejoignent Your Party.

La dispute ne procède certes pas de questions techniques. Connectée aux radicalités de la jeunesse, Sultana porte une ligne intransigeante, se revendiquant socialiste, antisioniste et antimonarchiste. Corbyn, quant à lui, est moins explicitement clivant, plus soucieux de relayer les revendications des mouvements sociaux. Rapidement, Sultana se confronte aussi à Adnan Hussain, député de Blackburn, sur la question de la transidentité. Revendiquant le « conservatisme social »de l’électorat musulman, ce dernier finira par quitter Your Party, de même que Iqbal Mohamed.

Le verdict de Liverpool

C’est donc à couteaux tirés que se prépare la conférence fondatrice, les 29 et 30 novembre à Liverpool. Précédée de 22 conférences régionales et d’un processus d’amendement en ligne des documents fondateurs, elle a lieu en présence de 3 000 adhérents tirés au sort et de délégations du PTB, de la France Insoumise ou encore de Die Linke. En suivant l’événement à distance, tous les adhérents peuvent voter au même titre que ceux sur place.

Le premier jour, Sultana fait encore monter la pression autour du slogan « Maximum Member Democracy ». Se dépeignant comme l’alliée des militants face aux bureaucrates « sans nom et sans visage », elle proteste contre l’expulsion de membres du Socialist Workers Party. Le dimanche, elle prononce un discours offensif contre les Tories, le Labour et les milliardaires. Polarisant le débat, elle remporte la plupart des votes. 80 % des votants décident d’affirmer « le socialisme » comme ligne politique, et 69 % de permettre à des membres d’autres organisations, aux vues compatibles avec Your Party, d’y adhérer. Concernant le leadership, le vote est plus serré (51,6 %) mais donne aussi l’avantage à Sultana qui réclamait une direction collective – une position de repli suite au refus par Corbyn d’un binôme.

Your Party s’ancre donc très à gauche, avec un rejet du fonctionnement pyramidal du Labour et un poids important accordé à Zarah Sultana. Mais les longs mois de conflit ont laissé leurs traces : donné à 18 % pendant l’été, le nouveau parti n’est plus qu’à 12 % à l’automne. Il doit aussi composer avec Zack Polanski, le charismatique leader des Verts élu sur une ligne radicale le 2 septembre.

En plus de parvenir à accorder ses différentes sensibilités et de s’ancrer dans les luttes, Your Party devra rapidement se préparer aux élections locales de mai 2026, lors desquelles seront aussi élus les parlements écossais et gallois. Celles-ci, en effet, confirmeront ou non l’essor de Reform UK. La gauche radicale saura-t-elle déjouer le face-à-face mortifère entre libéraux et nationalistes ? Désormais, fait majeur compte tenu de l’histoire politique britannique, elle dispose en tout cas d’un parti pour ce faire.

Antoine Guerreiro 

Analyse politique co-fondateur du média en ligne « Nos Révolutions »

Cette chronique est réalisée en partenariat rédactionnel avec la revue Recherches internationales à laquelle collaborent de nombreux universitaires ou chercheurs et qui a pour champ d’analyse les grandes questions qui bouleversent le monde aujourd’hui, les enjeux de la mondialisation, les luttes de solidarité qui se nouent et apparaissent de plus en plus indissociables de ce qui se passe dans chaque pays.

Site : http://www.recherches-internationales.fr/ 

https://shs.cairn.info/revue-recherches-internationales?lang=fr

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À Marseille, un cercle de silence interpelle sur les droits des migrants

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Marseille, un cercle de silence interpelle sur les droits des migrants au cœur de la féérie de Noël
Marseille, un cercle de silence interpelle sur les droits des migrants au cœur de la féérie de Noël. Crédit photo : Djamel Guettala.

En pleine période des fêtes, au milieu des guirlandes et des chalets du marché de Noël sur la Canebière, un petit groupe de citoyens forme un cercle immobile et silencieux. C’est le Cercle de silence, une manifestation pacifique qui, depuis 2008, dénonce l’enfermement et l’exclusion des personnes sans papiers.

Organisé chaque troisième jeudi du mois à l’angle du Cours Saint-Louis et de la Canebière, ce rassemblement non violent réunit entre une dizaine et une quarantaine de participants. Il est soutenu par un collectif d’associations – La Cimade, le CCFD-Terre Solidaire, le Réseau Éducation Sans Frontières (RESF), le Secours Catholique, entre autres – et proteste contre la banalisation des centres de rétention administrative, les expulsions forcées et les violations des droits humains.

Une manière de célébrer le 18 décembre

La manifestation prend une résonance particulière cette année, le 18 décembre ayant été la Journée internationale sur la protection des droits des migrants et de leurs familles. Une date trop souvent passée sous silence dans les médias, que le Cercle de silence choisit de mettre en lumière. Par son silence et sa présence, le mouvement rappelle que les droits humains ne prennent pas de vacances, même en période de fêtes.

Les participants exposent des pancartes évocatrices : Le slogan emblématique de La Cimade, « Il n’y a pas d’étrangers sur cette terre », rappelant que l’histoire de France est faite de brassages migratoires.

« Construisons des ponts, pas des murs ! », accompagné d’images de migrants en mer Méditerranée.

Des appels à participer « même cinq minutes », pour rendre l’action accessible aux passants pressés.

Des photos d’enfants derrière des barbelés, symboles d’innocence bafouée, et des messages comme : « Leurs racines sont d’ailleurs, mais leurs vies sont ici. »

Le contraste avec l’ambiance festive du marché de Noël – chalets artisanaux, vin chaud et illuminations du 22 novembre 2025 au 4 janvier 2026 – est saisissant. Les militants choisissent délibérément ce lieu passant pour interpeller les consciences au milieu de l’agitation joyeuse.

Né à Toulouse en 2007 à l’initiative des franciscains, le mouvement des Cercles de silence s’est étendu à toute la France. À Marseille, il perdure sans interruption depuis 17 ans, témoignant d’une indignation intacte face aux politiques migratoires. « Le silence est une autre façon d’agir », expliquent les organisateurs. Une présence calme pour rappeler que derrière les chiffres, il y a des vies humaines.

En cette fin d’année, le cercle marseillais invite une fois de plus à la solidarité : un message humaniste qui résonne particulièrement en période de fêtes. Le prochain rassemblement aura lieu le troisième jeudi de janvier 2026, au même endroit. Tout le monde est invité à s’arrêter, ne serait-ce que quelques minutes.

Djamal Guettala 

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Louisa Hanoune plaide pour une « année de détente » politique 

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Louisa Hanoune
Louisa Hanoune a l'habitude de servir de béquille au pouvoir en place. Crédit photo : DR

À l’approche d’échéances politiques déterminantes, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, appelle à une détente politique fondée sur une amnistie générale des prisonniers d’opinion.

Dans une intervention devant les militants du bureau Alger de son parti, elle articule revendications démocratiques, défense de la souveraineté nationale et participation électorale, esquissant une sortie de crise par l’apaisement et le jeu institutionnel.

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a appelé à une approche plus clémente et à une détente politique face à des dossiers judiciaires qu’elle juge sensibles, lors d’une allocution devant les militants du bureau de wilaya d’Alger de son parti.

Évoquant le dossier des condamnés à mort dans l’affaire du lynchage à mort de Djamel Bensmail à Larbaâ Nath Irathen, survenu à l’été 2021, elle a souligné que plusieurs personnes avaient été arrêtées, jugées et lourdement condamnées, certaines à la peine capitale, y compris, selon elle, des individus interpellés pour leur simple présence sur les lieux des faits.

Louisa Hanoune a également plaidé pour la libération de Chérif Mellal, ancien président de la JS Kabylie, estimant son incarcération injustifiée. Elle a affirmé qu’aucun crime économique ne pouvait lui être reproché et qu’il n’existait, selon elle, aucun lien entre lui et le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK).

La cheffe du PT a enfin demandé l’élargissement de l’ancien secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, pour des raisons humanitaires, invoquant son âge avancé et son état de santé.

L’amnistie comme socle du « climat de confiance »

Intervenant dans un contexte marqué par une crispation persistante de l’espace politique, Louisa Hanoune a appelé à faire de l’année 2026 une « année de détente nationale ». Selon elle, la consolidation du front intérieur ne peut se faire sans un geste politique fort en direction des détenus poursuivis pour leurs opinions ou leurs engagements. 

La leader du PT plaide ainsi pour une « amnésie générale », destinée à clore les séquences de tension accumulées ces dernières années. Cette mesure, adressée directement aux plus hautes autorités de l’État, vise à restaurer un climat de confiance entre institutions et société, condition jugée indispensable à la crédibilité du processus politique à venir.

Dans cette perspective, elle a également réitéré ses appels à la levée des restrictions pesant sur les libertés syndicales et médiatiques, estimant que l’apaisement ne saurait être uniquement juridique, mais doit s’inscrire dans une ouverture démocratique réelle.

Le choix du terrain électoral

Malgré ses critiques du contexte politique actuel, Louisa Hanoune a confirmé la participation du Parti des Travailleurs aux prochaines échéances législatives. Un choix assumé, présenté comme un pari sur le changement par les urnes plutôt que par la rupture.

Pour le PT, ces élections constituent un moment « charnière », à la fois pour peser sur les orientations économiques et sociales, et pour renforcer la légitimité des institutions face aux pressions internes et externes. La participation électorale est ainsi conçue comme un prolongement du combat pour la souveraineté, et non comme une caution au statu quo.

Souveraineté nationale et front intérieur

Ce plaidoyer pour l’apaisement s’inscrit dans un discours plus large sur la protection de l’intégrité nationale. Réagissant aux tensions liées aux mouvances séparatistes et aux appels à l’ingérence étrangère, Louisa Hanoune a minimisé leur portée réelle, tout en mettant en garde contre les effets contre-productifs d’une approche exclusivement sécuritaire. Une rhétorique ancienne, chère à Louisa Hanoune depuis les années 1990, années depuis lesquelles elle tient le parti d’une main de fer.

Selon l’inamovible patronne du PT, la meilleure protection contre les tentatives de déstabilisation réside dans le règlement des problèmes internes, l’élargissement des libertés et la réconciliation entre l’État et la société. « L’immunité du pays se construit politiquement », a-t-elle insisté, liant explicitement souveraineté et démocratie.

Une lecture critique des dynamiques régionales

Sur le plan géopolitique et économique, la secrétaire générale du PT a parallèlement durci son discours à l’égard de certaines puissances étrangères, notamment les Émirats arabes unis. Elle a appelé à une révision radicale des partenariats économiques jugés sensibles, estimant que certaines présences étrangères dans les infrastructures stratégiques constituent un risque pour la souveraineté nationale.

Ce positionnement s’inscrit dans une vision cohérente : la défense de l’indépendance économique et politique de l’Algérie va de pair, selon elle, avec la consolidation du front intérieur par l’apaisement et la justice politique. Un front largement fragmenté par le pouvoir autoritaire que Louisa Hanoune justement ne critique point. Bien au contraire, n’a-t-elle pas cautionné les 20 ans de règne de Bouteflika et sa clique ? Comme actuellement, après l’intermède du Hirak/Tanekra, son discours est devenu naturellement « compréhensif » avec le pouvoir.

Samia Naït Iqbal

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Marseille : un an après son ouverture, l’Entrepôt Solidaire de la Fondation CMA-CGM sous le regard du pouvoir politique

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Macron à l’Entrepôt Solidaire de la Fondation CMA CGM
Emmanuel Macron à l’Entrepôt Solidaire de la Fondation CMA CGM. Crédit photo : Dr

Un an après son ouverture, l’Entrepôt Solidaire de la Fondation CMA CGM s’impose comme un maillon central de l’aide alimentaire à Marseille. La visite du président français Emmanuel Macron sur le site marque une reconnaissance politique d’un dispositif présenté comme un modèle de coopération entre entreprises, associations et pouvoirs publics.

Depuis son lancement, l’Entrepôt Solidaire a permis de doubler les capacités opérationnelles des associations partenaires. Selon les chiffres communiqués par la Fondation, le nombre de repas distribués est passé de 5 à 10 millions, pour environ 100 000 bénéficiaires. Les capacités de stockage ont suivi la même dynamique, passant de 1 600 à 3 300 palettes, tandis que les chambres froides ont doublé de surface pour atteindre 360 m², facilitant la conservation et la redistribution de produits frais et surgelés.

Sur le terrain, ces évolutions ont permis aux associations de renforcer leur action. L’outil logistique mis à disposition améliore la gestion des flux, limite les pertes et élargit la nature des denrées distribuées. Dans un contexte de hausse continue de la précarité alimentaire, cet appui est perçu comme un levier concret pour faire face à l’augmentation des besoins.

Fort de ces résultats, la Fondation CMA CGM annonce le développement de quatre nouveaux Entrepôts Solidaires, en France hexagonale et dans les territoires ultra-marins. L’objectif est de déployer un modèle jugé efficace et réplicable, capable de soutenir rapidement les réseaux associatifs locaux.

À partir de 2026, le dispositif sera complété par un programme de mécénat de compétences. Les collaborateurs du groupe CMA CGM pourront s’engager durablement aux côtés des associations, notamment dans les opérations logistiques, au-delà des collectes annuelles auxquelles ils participent déjà. Cette évolution confirme le rôle croissant du secteur privé dans l’organisation de l’aide alimentaire.

Si l’efficacité du modèle est aujourd’hui largement mise en avant, la visite présidentielle souligne également un glissement plus large des politiques sociales vers des partenariats public-privé. L’Entrepôt Solidaire améliore la distribution de l’aide, mais ne répond pas aux causes structurelles de la précarité alimentaire. Les associations, tout en saluant le soutien logistique, rappellent la nécessité d’un engagement public durable pour garantir l’accès à l’alimentation.

L’Entrepôt Solidaire de Marseille apparaît ainsi comme un outil performant et utile, qui renforce l’action associative à court terme. Il illustre une coopération inédite entre acteurs publics, privés et associatifs, tout en posant la question centrale du rôle de l’État dans la lutte contre la précarité alimentaire à long terme.

Synthèse Djamal Guettala 

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1 069 jours d’attente, une vérité confisquée : l’épreuve judiciaire de Chérif Mellal

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Cherif Mellal
Cherif Mellal croupit en prison.

Depuis le 19 janvier 2023, Chérif Mellal est privé de sa liberté. Aujourd’hui, il totalise 35 mois de détention, soit 1 066 jours, dans l’attente d’une décision sur son pourvoi en cassation contre une condamnation à quatre années de prison ferme, pourvoi qui n’a toujours pas été examiné.

Cette attente anormalement prolongée ne relève pas d’une simple lenteur administrative : elle constitue une atteinte manifeste au droit à un procès équitable et au principe fondamental d’une justice rendue dans des délais raisonnables.

Plus préoccupant encore, les plaintes déposées par Chérif Mellal, visant à contester l’authenticité des documents ayant servi de fondement aux poursuites engagées contre lui, ont été systématiquement classées sans suite. En écartant ces démarches sans instruction, la justice empêche l’examen d’éléments déterminants et retarde l’éclatement de la vérité, laissant planer un doute sérieux sur la régularité de la procédure.

Face à ce mur de silence institutionnel, Chérif Mellal n’a eu recours qu’à l’ultime forme de protestation pacifique : la grève de la faim, menée à cinq reprises, au péril de sa santé, dans l’espoir — jusqu’ici vain — de faire entendre une voix étouffée par l’inertie judiciaire.

Chérif Mellal n’est ni au-dessus de la loi ni en dehors d’elle.

Il est un citoyen Algérien profondément attaché à son pays, convaincu que la solidité d’un État se mesure à l’indépendance de sa justice, à l’égalité devant la loi et au respect effectif des droits.

Son combat dépasse sa personne : il renvoie à la situation de tout citoyen confronté à l’arbitraire et à l’absence de garanties procédurales.

Aujourd’hui, Chérif Mellal appelle, avec dignité et fermeté, à une application saine, égale et impartiale de la loi.

Car un État ne s’affaiblit jamais en respectant le droit ; il se fragilise, au contraire, lorsque la justice tarde, se tait ou se dérobe.

Que la vérité soit enfin examinée.

Que le droit soit appliqué sans exception.

Et que, réellement, force reste à la loi.

Liberté pour Chérif Mellal.

Me Fetta Sadat

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Tunisie : Mohamed Bougheleb devant la justice pour une « publication » inexistante !

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Mohamed Bougheleb
Mohamed Bougheleb. Crédit image : DR

Le journaliste tunisien Mohamed Bougheleb a comparu vendredi 19 décembre 2025 devant la chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis, pour répondre à l’affaire dite de la « publication », initiée par une universitaire et qui lui avait valu, en première instance, une condamnation à deux ans de prison.

Ce dossier, qui avait déjà provoqué de vives réactions dans les milieux journalistiques et des organisations de défense des droits de l’homme, illustre une fois de plus les tensions autour de la liberté d’expression en Tunisie.

Dans une déclaration faite à Ultra Tunisie, son frère et avocat, Me Djamel Eddine Bougheleb, a précisé que « la séance a permis l’audition complète de Mohamed Bougheleb concernant la publication inexistante et la manière dont ce dossier semble avoir été instrumentalisé pour le poursuivre ». La défense a présenté de nouvelles notifications au parquet et a demandé le report de l’audience afin de pouvoir examiner le dossier dans son ensemble et plaider de manière complète. Selon Me Bougheleb, la cour a fait preuve d’une grande compréhension et examinera après la séance la possibilité de fixer une nouvelle date d’audience.

Avant sa comparution, le journaliste avait lui-même dénoncé ce qu’il considère comme une procédure injuste. Dans un message publié deux jours avant l’audience, il écrivait : « Si je suis renvoyé à la prison de Mornagui, que l’on retienne qu’il s’agit d’une procédure injuste et que ma détention ne vise qu’à m’effacer définitivement. »

 Mohamed Bougheleb affirme n’avoir jamais écrit la publication incriminée et ne pas connaître la plaignante, dénonçant un processus visant à le réduire au silence.

L’affaire remonte à juillet 2025, lorsque le tribunal de première instance de Tunis avait condamné le journaliste à deux ans de prison, en se fondant sur le décret numéro 54. À l’époque, Me Nafaa El Aribi, avocat de Bougheleb, avait souligné que la publication incriminée n’avait jamais été prouvée techniquement et que le jugement n’était pas assorti d’exécution immédiate. 

Cette condamnation avait suscité une vague de critiques et d’indignation, tant au sein des médias que parmi les organisations de défense des droits humains, considérant le jugement comme un détournement de la loi pour intimider un journaliste indépendant.

Mourad Benyahia 

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Ligue 1 Mobilis (13e journée) : l’USMK confirme, le CSC aussi

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Football

L’USM Khenchela et le CS Constantine ont réussi leurs sorties lors de la deuxième partie de la 13e journée du championnat national de Ligue 1 Mobilis, disputée ce vendredi.

En visite chez le MC El Bayadh, lanterne rouge, l’USMK n’a pas raté l’occasion d’aligner un troisième succès de suite en s’imposant sur le score de 2 buts à 1. Grâce à un doublé du Camerounais Etouga (41’, 71’), les Khenchelis enchaînent les bonnes performances et s’installent au pied du podium (4e – 20 pts).

De son côté, le MCEB n’arrive toujours pas à gagner le moindre match et aligne un septième revers consécutif (16e – 3 pts).

À l’Est du pays, le CSC a mis fin à la bonne série du Paradou AC. En effet, les Académiciens, qui restent sur quatre victoires de rang, ont subi la loi des Constantinois (2-0) dans cette partie où tout s’est joué durant les dix dernières minutes. Les Sanafir ont pris les devants à la 80e minute par Mouaki, avant de faire le break dans le temps additionnel sur un superbe lob signé du Nigérian Omoyele (90’+3).

Avec 18 points, le CSC remonte à la 5e position, alors que le PAC reste à la 12e place (13 pts).

Dans les autres rencontres, jouées jeudi, le MC Alger a enregistré sa première défaite de la saison en s’inclinant sur le terrain du nouveau promu, le MB Rouissat (1-0), l’ASO Chlef a renoué avec la victoire en disposant du MC Oran (1-0), alors que le derby de la capitale USM Alger – ES Ben Aknoun s’est terminé sans vainqueur (2-2).

Concernant les deux dernières parties au menu de cette manche, elles auront ce samedi. La JS Saoura sera l’hôte de l’ES Mostaganem (15h00), alors que le CR Belouizdad en découdra, à domicile, avec l’Olympique Akbou (18h00).                     

Résultats partiels de la 13e journée :
ASO Chlef – MC Oran1 – 0
MB Rouissat – MC Alger1 – 0
USM Alger – ES Ben Aknoun2 – 2
MC El Bayadh – USM Khenchela1 – 2
CS Constantine – Paradou AC2 – 0
ES Sétif – JS Kabylie18h00
Samedi :
JS Saoura – ES Mostaganem15h00
CR Belouizdad – Olympique Akbou18h00
Classement de la Ligue 1
#EquipesPtsJ
1MC Alger2510
2Olympique Akbou     2112
3MC Oran2113
4USM Khenchela2013
5USM Alger  1912
6CS Constantine 1812
7ES Ben Aknoun1711
8MB Rouissat1611
9JS Kabylie1611
10JS Saoura1612
11CR Belouizdad1410
12ASO Chlef 1313
13Paradou AC  1313
14ES Sétif1312
15ES Mostaganem912
16MC El Bayadh313

Mohamed Kermia – Radio Algérie Multimédia

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