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Accidents de la route : 17 morts et 438 blessés en 48 heures

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Accident de la route en Algérie.
Les routes algériennes sont très accidentogènes. Crédit photo : DR

Dix-sept personnes ont trouvé la mort et 438 autres ont été blessées dans des accidents de la route, survenus ces dernières 48 heures à travers plusieurs wilayas, indique samedi un bilan de la Protection civile.

Le trafic routier et les chauffards continuent de tuer chaque jour et d’endeuiller des dizaines de familles en Algérie. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Boumerdes avec 3 morts et 25 blessés, précise la même source.

Les équipes de la Protection civile ont également prodigué des soins de première urgence à 33 personnes incommodées par le monoxyde de carbone, émanant des appareils de chauffage et des chauffe-eaux à travers plusieurs wilayas du pays, relève le communiqué, déplorant le décès de 4 personnes intoxiquées par ce gaz dans les wilayas de Ghardaïa, Guelma et Tiaret.

Rien, ni aucune mesure, ni décideur ne semblent à même d’endiguer ce terrible phénomène dans le pays.

Avec APS

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Affaire de la «mafia du tabac» : l’ancien PDG de Madar placé sous mandat de dépôt

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Charaf-Eddine Amara, ex-PDG du groupe public Madar
Charaf-Eddine Amara, ex-PDG du groupe public Madar.

Le placement en détention provisoire de Charaf-Eddine Amara, ex-PDG du groupe public Madar, marque une nouvelle étape dans une enquête sensible touchant au secteur stratégique du tabac. Au-delà du dossier pénal, l’affaire interroge les mécanismes de gouvernance des entreprises publiques et la nature de certains partenariats étrangers.

Le juge d’instruction près le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed a ordonné, ce dimanche 21 décembre 2025, le placement sous mandat de dépôt de Charaf-Eddine Amara, ancien président-directeur général du groupe public Madar. L’information, révélée par Echourouk News, s’inscrit dans le cadre d’une enquête judiciaire portant sur de présumées malversations financières liées à l’industrie du tabac.

Cette décision intervient dans un contexte marqué par une série d’investigations menées sur les circuits de financement, de distribution et de partenariat du secteur, l’un des plus rentables mais aussi des plus opaques de l’économie nationale.

Un départ de Madar qui prend une autre dimension

L’incarcération de l’ancien dirigeant survient moins de deux mois après son limogeage de la tête du holding Madar, le 14 octobre dernier. À l’époque, la décision avait été officiellement présentée comme un simple réaménagement de la gouvernance du groupe, sans communication détaillée sur ses motivations.

Les développements judiciaires récents suggèrent toutefois que des soupçons sérieux pesaient déjà sur la gestion de Charaf-Eddine Amara, donnant à son éviction une portée rétrospectivement plus politique que managériale.

Le partenariat algéro-émirati dans le viseur

Le cœur de l’instruction concerne les relations entre Madar et son partenaire émirati au sein de la Société de tabacs algéro-émiratie (STAEM). Selon des sources proches du dossier, l’enquête se concentre notamment sur : des transferts financiers suspects, susceptibles de constituer des infractions à la réglementation sur les changes, avec des flux dirigés vers les Émirats arabes unis ;

l’utilisation présumée de ces fonds pour l’acquisition de biens immobiliers de luxe à Alger; les mécanismes de distribution des produits du tabac, accusés de favoriser un nombre restreint d’opérateurs au détriment de la concurrence, instaurant un contrôle informel du marché.

Ces éléments nourrissent l’hypothèse d’un système structuré, combinant intérêts privés, failles réglementaires et absence de contrôle effectif.

Des ramifications au-delà du secteur du tabac

Le nom de Charaf-Eddine Amara apparaît également dans d’autres dossiers en cours d’examen, notamment ceux liés à sa gestion passée de la Fédération algérienne de football (FAF), ainsi qu’à certains contrats industriels du complexe sidérurgique d’El Hadjar. Autant de dossiers qui, sans être formellement joints à la procédure actuelle, alimentent les interrogations sur l’étendue des pratiques mises en cause.

Par ailleurs, le juge d’instruction a confirmé le maintien en détention de l’homme d’affaires désigné par les initiales « M.A. », représentant de la partie émiratie, ainsi que de plusieurs cadres et intermédiaires présumés.

Une affaire révélatrice des limites du « nettoyage»

Les arrestations font suite aux rapports du Service central de lutte contre le crime organisé (SCLCO) de Saoula, qui évoquent un réseau visant à contourner la législation sur les mouvements de capitaux à travers des montages contractuels complexes.

Pour de nombreux observateurs, cette affaire illustre moins une rupture radicale qu’un nouvel épisode dans la longue et laborieuse entreprise d’assainissement de l’économie nationale. Elle pose, une fois encore, la question de la responsabilité des organes de contrôle, du suivi des partenariats étrangers et de la gestion des groupes publics stratégiques.

Reste à savoir si ce dossier ouvrira la voie à des poursuites élargies et à de véritables réformes structurelles, ou s’il se soldera, une fois encore, par la mise en cause de quelques exécutants, laissant intacts les mécanismes profonds du système.

Samia Naït Iqbal

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Chutes de neige lundi et mardi sur plusieurs wilayas    

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Chute de neige

Des chutes de neige affecteront, lundi et mardi, les reliefs dépassant 1100 mètres d’altitude dans plusieurs wilayas du pays, indique un Bulletin météorologique spécial (BMS) émis dimanche par l’Office national de la météorologie (ONM). 

De niveau de vigilance «Orange», les wilayas concernées par ce BMS sont Tlemcen, Sidi Bel Abbes, Saïda, Tiaret, Naâma, El Bayadh et Laghouat, et ce, de lundi de 3h00 à 12h00 avec une épaisseur de neige estimée entre 5 et 10 cm.

Les chutes de neige affecteront également les wilayas de Djelfa, Tissemsilt, Ain Defla, Médéa, Blida, Tizi Ouzou et Bouira, lundi de 9h00 à 18h00, avec une épaisseur oscillant entre 5 et 10 cm.

Le BMS concerne aussi les reliefs de plus de 1100 m d’altitude des wilayas de Béjaïa, Jijel, Bordj Bou Arreridj, Sétif, Mila, Constantine, Batna, Khenchela, Oum El Bouaghi et Tébessa où l’épaisseur de neige oscillera entre 5 et 10 cm de lundi à 12h00 à mardi à 1h00.

APS

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« Volia » : le souffle de la liberté au cœur de l’Ukraine

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Anastasia Fomitchova publie Volia
Anastasia Fomitchova publie Volia

Publié aux Éditions Grasset, Volia nous plonge dans l’intimité d’une guerre qui transforme les vies et forge les destins.

Dans la brise qui soulève les épis de la campagne ukrainienne, les visages des disparus apparaissent, les chants des vivants résonnent et la mémoire des héros veille. C’est là, au milieu des tombes et des routes de Kyiv, que commence le récit d’Anastasia Fomitchova, qui revient sur son enfance, son exil en France et son retour sur le front pour défendre sa ville natale.

L’autrice est le personnage central de son récit. Née à Kyiv au début des années 1990, elle grandit dans une Ukraine fragile, post-soviétique, où l’insécurité et la corruption dessinent le quotidien. Son exil en France lui ouvre de nouvelles perspectives, mais c’est l’appel de son pays qui la ramène sur le front en 2017 comme infirmière de combat. Deux jours après l’invasion russe de février 2022, elle suspend son doctorat pour rejoindre la défense de Kyiv et participer aux opérations dans l’Est et à Kherson.

Le style de Fomitchova mêle précision et poésie. Les événements, parfois cruels et sanglants, sont toujours narrés avec une humanité profonde : les camarades tombés au combat, les cercueils dans les cimetières de Lviv, la chaleur des chants traditionnels et la beauté fragile de l’Ukraine, malgré la guerre. Volia raconte le courage au quotidien, le choix de protéger la dignité humaine et la volonté de témoigner pour ceux qui ne peuvent plus parler.

Les valeurs humaines traversent tout le récit. Cheka, amie et camarade d’armes tuée en évacuant des blessés, devient le symbole de cette volia, cette force et cette volonté de résister à l’oppression. L’écriture rend hommage à la vie, à l’abnégation et à la solidarité qui surgissent dans les pires moments.

Mais Volia est aussi un livre historique et politique. Il relie le présent aux tragédies passées : l’Holodomor, les exactions nazies et soviétiques, la catastrophe de Tchernobyl. La guerre de 2022 n’est pas un accident ; elle est la continuité d’un combat séculaire pour l’indépendance et la liberté d’un peuple.

Écrire et témoigner, c’est résister. Volia se lit avec le cœur autant qu’avec les yeux. C’est une ode à la liberté, au courage et à la volonté du peuple ukrainien face à l’invasion russe, dans une guerre ignoble où chaque vie sauvée est un acte de résistance.

Djamal Guettala

À propos de l’autrice :

Anastasia Fomitchova est docteure en science politique et affiliée à la Chaire des Études Ukrainiennes de l'Université d'Ottawa (Canada). Née à Kyiv, elle a grandi en France avant de rejoindre le bataillon paramédical des Hospitaliers en 2017. Le 24 février 2022, alors que la Russie lance son offensive à grande échelle contre l'Ukraine, elle suspend son doctorat pour retourner sur le front. Elle réside actuellement à Kyiv où elle enseigne et s'investit dans des projets liés à l'intégration européenne de l'Ukraine. Volia est son premier livre chez Grasset.
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Les Algériens en tête des décisions d’OQTF dans l’UE au 3e trimestre 2025

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Migrants
L'immigration africaine est rejetée en Europe. Et les OQTF se multiplient notamment contre les Algériens.

Le troisième trimestre 2025 a été marqué par une intensification des mesures (OQTF) à l’encontre des ressortissants non-européens dans l’Union européenne.

Entre juillet et septembre, plus de 115 000 personnes ont été sommées de quitter un pays membre, tandis qu’environ 34 000 ont été effectivement renvoyées vers leur pays d’origine ou un autre pays tiers. Ces chiffres traduisent une application plus rigoureuse des mesures de renvoi par rapport à la même période de l’année précédente.

Parmi les ressortissants non-européens concernés, les Algériens sont les plus nombreux, avec plus de 12 000 ordres de départ, devançant largement les Marocains et les Turcs. La France concentre la majorité de ces décisions, suivie de l’Allemagne et de la Grèce.

En revanche, les retours effectifs concernent majoritairement les citoyens de Turquie, de Géorgie et d’Albanie. La France et l’Allemagne enregistrent le plus grand nombre de renvois réalisés, mais la proportion d’Algériens effectivement renvoyés reste faible par rapport aux ordres de départ.

Cette situation révèle un décalage entre les décisions administratives et leur exécution concrète, souvent lié à des obstacles juridiques ou logistiques, ou à la nécessité de coopération avec les pays d’origine. En l’espèce, la rupture des relations entre Alger et Paris par exemple est du pain béni pour les centaines d’Algériens sous le coup d’obligation de quitter le territoire national français. A rapper qu’un ressortissant étranger ne pourra être reconduit dans son pays d’origine que s’il est en possession d’un document d’identité justifiant de sa nationalité, faute de quoi, arrivé à destination, il pourrait être refoulé. On a vu des cas où l’Algérie a refoulé des Algériens vers la France.

Entre 2019 et 2024, toutes nationalités confondues, sur plus de 760.000 OQTF prononcées, le taux d’exécution n’a pas dépassé les 7 %. Rien qu'en 2024, 140.000 OQTF ont été prononcées en France. Seuls 20.000 retours vers leur pays d'origine ont été enregistrés.

Les chiffres mettent ainsi en lumière les difficultés rencontrées par les États européens pour appliquer pleinement leurs mesures de contrôle des migrations irrégulières.

L’écart entre ordres de départ et renvois effectifs souligne également la complexité de la gestion migratoire : un ordre administratif ne garantit pas un retour immédiat, et certaines procédures peuvent prendre plusieurs mois, voire plus, en fonction des circonstances individuelles. Les recours et le manque de coopération des pays africains, entre autres, font que nombre de personnes visées par les OQTF passent entre les mailles du filet.

Pour les ressortissants algériens, cette dynamique met en évidence une pression administrative importante, même si peu d’entre eux sont effectivement renvoyés. Elle illustre les défis permanents auxquels font face les pays européens pour équilibrer contrôle des frontières et respect des droits fondamentaux des personnes concernées.

Au-delà des chiffres, ces tendances s’inscrivent dans un contexte politique européen tendu, où les États membres cherchent à renforcer le contrôle de leurs frontières tout en respectant leurs engagements internationaux en matière de droits humains. Avec la montée de l’extrême droite, on assiste à un rejet massif de l’immigration et une montée de la « préférence nationale », terme cher au courant nationaliste.

C’est dans ce conteste que les Algériens quittent par centaines le pays, souvent par voie d’embarcations de fortune au mépris de leur vie.

La situation des ressortissants algériens apparaît comme un indicateur clé de ces tensions, entre décisions rapides et mises en œuvre concrètes souvent plus lentes et complexes.

Mourad Benyahia 

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Municipales à Marseille : LFI entre en campagne dans les quartiers Nord

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La France insoumise a lancé, hier soir, sa campagne municipale dans les 13e et 14e arrondissements de Marseille autour de son candidat Mohamed Bensaada.
La France insoumise a lancé, hier soir, sa campagne municipale dans les 13e et 14e. arrondissements de Marseille autour de son candidat Mohamed Bensaada.

La France insoumise (LFI) a lancé, hier soir, sa campagne municipale dans les 13e et 14e arrondissements de Marseille autour de son candidat Mohamed Bensaada.

Dans les quartiers Nord, longtemps relégués aux marges des politiques publiques, LFI a choisi d’ouvrir la bataille électorale là où se concentrent les fractures sociales les plus profondes de la ville. Un choix politique assumé, en présence des députés insoumis Manuel Bompard, Raphaël Arnault et Aly Diouara.

Ce lancement de campagne ne s’est pas limité à une simple séquence électorale. Il s’inscrit dans une volonté affichée de rupture avec des décennies de gestion municipale marquées par l’abandon, la relégation et le mépris social. Face à une ville fragmentée, où les inégalités territoriales se creusent, La France insoumise entend imposer un autre récit et une autre pratique politique, construite à partir des réalités vécues par les habitants.

Mohamed Bensaada a porté une parole directe, ancrée dans le quotidien des 13e et 14e arrondissements. Logement indigne, services publics affaiblis, précarité persistante, sentiment d’invisibilité politique : autant de réalités trop souvent instrumentalisées à l’approche des élections, mais rarement traitées sur le fond. LFI revendique ici une campagne de terrain, tournée vers l’action municipale et la reconquête de la dignité.

La présence de Manuel Bompard a donné à cette séquence une portée nationale. Le député insoumis a rappelé que Marseille est devenue un symbole des échecs des politiques libérales et sécuritaires, incapables de répondre aux urgences sociales. Raphaël Arnault et Aly Diouara ont, de leur côté, insisté sur la nécessité de remettre la question populaire au cœur du débat municipal, face à une droite et une extrême droite qui prospèrent sur la peur et les renoncements.

À quelques mois du scrutin de mars, La France insoumise affiche clairement ses intentions : faire des quartiers Nord un point d’appui politique, et non un simple décor de campagne. Ce lancement marque le début d’un affrontement politique où se joue bien plus qu’une alternance municipale. Il s’agit, pour LFI, de rappeler que Marseille ne se gouvernera pas sans ses quartiers populaires, ni contre eux.

Djamal Guettala

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Mila : un enfant retrouvé mort dans un bassin

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Mila
Mila

À Mila, un enfant de trois ans, identifié sous le nom de « A. B. », a été retrouvé sans vie dans un bassin d’eau à seulement quelques mètres de sa maison, dans le village de douar Ben Zekri, dans la commune d’Aïn Tine. Ce drame, qui a eu lieu après une disparition inquiétante survenue le 19 décembre, a plongé la famille de l’enfant et toute la communauté locale dans un état de profonde douleur.

Le vendredi 19 décembre, l’enfant s’était mystérieusement volatilisé, incitant immédiatement les autorités à lancer un appel à témoins et des recherches intensifiées. Les habitants, accompagnés des services de secours, ont battu le terrain durant plusieurs heures, sans succès. Ce n’est qu’au matin du 20 décembre que les équipes de la Protection civile ont retrouvé la dépouille de l’enfant, flottant dans un bassin d’une profondeur de 30 cm, à 50 mètres seulement de son domicile. La découverte a brisé tout espoir de retrouver l’enfant vivant, et la tristesse s’est rapidement installée parmi les membres de sa famille et les habitants du village.

Cet incident tragique soulève de nombreuses interrogations sur la sécurité des infrastructures locales. Bien que le bassin ne soit pas profond, sa proximité avec la maison et l’absence de mesures de sécurité adéquates autour des réservoirs d’eau dans cette région suscitent une réflexion nécessaire sur la prévention des accidents. Les autorités locales sont appelées à renforcer les mesures de sécurité pour éviter de telles tragédies, en particulier dans les zones rurales où les enfants sont souvent confrontés à des dangers invisibles.

L’ouverture d’une enquête par la gendarmerie nationale a été annoncée pour déterminer les circonstances exactes de la disparition et de la mort de l’enfant. Les autorités chercheront à comprendre si des négligences ont contribué à cet accident tragique et comment des améliorations peuvent être apportées aux normes de sécurité publiques.

Ce drame a choqué et ému l’ensemble de la communauté locale. La disparition de « A. B. » et la douleur de sa famille résonnent comme un appel à prendre conscience des risques auxquels les enfants sont confrontés au quotidien. Les habitants de Douar Ben Zekri se sont mobilisés dès l’annonce de la disparition, dans l’espoir de retrouver l’enfant. Cette tragédie doit être l’occasion d’une prise de conscience collective sur l’importance de la prévention et de la vigilance en matière de sécurité.

Alors que les enquêteurs poursuivent leurs investigations, il est plus que jamais nécessaire de mettre en place des mesures concrètes pour garantir la sécurité des enfants. La tragédie survenue à Mila est un rappel brutal que la sécurité des plus vulnérables doit toujours être une priorité.

Mourad Benyahia 

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Guinée-Bissau : Fernando Dias da Costa atteste de sa victoire à la présidentielle

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Fernando Dias da Costa,
Fernando Dias da Costa, gagnant de la présidentielle en Guinée-Bissau. Crédit photo : DR

L’avocat de Fernando Dias da Costa, déclaré vainqueur de l’élection présidentielle bissau-guinéenne du 23 novembre 2025, a affirmé jeudi détenir l’ensemble des procès-verbaux officiels certifiés par les commissions électorales régionales, confirmant sa victoire dès le premier tour.

« La vérité électorale est établie par les chiffres. Elle ne peut être annulée par une intervention militaire », a déclaré Me Saïd Larifou, lors d’un communiqué transmis à la presse à Dakar.

Selon lui, le processus électoral souverain de la Guinée-Bissau a été interrompu par un coup d’Etat militaire illégitime, visant à empêcher la proclamation officielle des résultats et à remettre en cause la volonté populaire exprimée dans les urnes.

Les documents électoraux détenus par l’équipe juridique du candidat, dont l’authenticité est présentée comme « incontestable », seront mis à la disposition de la presse et des organisations internationales, a précisé Me Larifou.

Par ailleurs, Fernando Dias da Costa a donné instruction de constituer l’État de Guinée-Bissau partie civile dans des procédures judiciaires en cours au Portugal pour blanchiment de capitaux, impliquant l’entourage immédiat du président sortant. Les autorités judiciaires portugaises sont également sollicitées pour que les fonds saisis soient reversés à l’État bissau-guinéen.

« La lutte contre l’impunité et le détournement des fonds publics commence aujourd’hui », a souligné l’avocat.

L’équipe du président élu appelle la communauté internationale, les organisations régionales africaines et les partenaires de la Guinée-Bissau à rejeter toute transition imposée par la force et à reconnaître exclusivement l’autorité issue du scrutin du 23 novembre.

Une conférence de presse est prévue à Dakar, afin de présenter les documents électoraux et détailler les démarches judiciaires engagées.

Mourad Benyahia

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Belaïd At Ali : Asmi heddrent lehwayec (Aqerru yeqquren ittaɣ-itent)-(Tazmamt n°5, asebter 197)

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Belaid At Ali

Di tebḥirt n Aâli Ubuttiṭ, yiwet n tsebḥit. 

Iṭij akken kan d-icreq. Lǧens n yefrax zik i yuki, zik i yekker. Mkul wa d cɣel yaâna. Wa la yettɣenni, wa la yettaâggiḍ, wa yettafeg, wa yettrus ɣef teslent ; yiwet tzerkeṭṭift, akken ruḥen warraw-is akked urgaz-is ɣer lecɣal-nsen, nettat teffeɣ-d, tbedd tama n laâc-is, la tettwenniɛ akk deg udem-is. Ɣef tulmut, akka, tqubel-itt-id yiwet tzerkeṭṭift nniḍen, taǧaret-is, ula d nettat teggra-d weḥd-s deg uxxam, teffeɣ-d ad tesbuḥru cwiṭ. Mwalant :

1) Sbaḥ lxir a xalt-i ! Ihi, aâni assa-agi ur tekkireḍ ara zik ?

2) Sbaḥ lxir d rbeḥ a xalt-i ! Ad iyi-yečč ma walaɣ-kem-in. Ayexti… Tidet, ata uqerruy-iw am ṭbel, seraâɣ, ur kem-aâniɣ, meḥsub iḍ kamel ur ṭṭisseɣ ara.

1) A kem yaânu lxir. Xic ! Xic !  Niɣ ur tehlikeḍ ara ?

2) Ala, a war tesaâuḍ i ixicen, iḥrez-am arraw-im a xalt-i. Lamaâna a tin iḍran yid-i laâca, lmumen a war as-tt-yaru.

1) Ad yeg Reppi d lxir ncallah !

2) Lxir tafeḍ-t di seḥḥa-m d uxxam-im. Lemmer tufiḍ d targit. Niɣ, aâzmeɣ ad am-ḥkuɣ a xalt-i. A ḥeqq nnan-am, ad iyi-d-icciḍ Reppi deg warraw-iw, di tezmert-iw d uqerruy-iw, yif arraw-iw…

1) Xic ! Xic !

2) Ur tsaâuḍ i ixicen, ar d laâb akka am nek d kem i d-ibedden ɣer-i, iḍ kamel, ihedder-iyi-d akka i yam-heddreɣ…

1) Aaaah ! A tinnat !… carrweɣ !… ad yili Reppi yid-m a weltma…

2) Am-isdum tasa-m. Nniɣ-am… lamaâna arǧu a xalt-i. Ad nesked qbel ma ulac dagi bab n tferka-yagi nettaɣ. Xaṭer fell-as dɣa i yi-d-ihḍer lxelq-agi i m-qqareɣ akka.

1)  Ihi nek aql-i sekdeɣ akk, ur t-walaɣ ara. Aâni ulac-it.

2) Aâni. Ula d nek muqleɣ akk ur yi-d-iḍhir. Sakin, nniɣ-am a xalt-i tamaâzuzt…

1) A kem-iɛuzz Reppi.

2) Iḥrez-am arraw-im. Sakin nniɣ-am, a yell-is n urgaz laâli, ibedd-d ɣur-i anect ilat, d acu-tt tamart-nni, d acu-tt llebsa-nni, inna-k : « Ur ttagad. Nekkini d lmelk. Usiɣ-d s lqedra n Reppi, ttucegaâɣ-d ɣur-m. Ata-yen sellazekka, meḥsub i uzekka a xalt-i, mi kan inessef wass, tameṭṭut n Aâli Ubuttiṭ ad temmet… ».

1) Aaannaaaɣ…. Iduz uksum-iw, i sakin ?

2) Sakin, inna-k : «… sebba n lmut-is, hat-aya : ttnasfa n wass ad tekker ad teg aẓeṭṭa, ad d-iɣli fell-as ufeggag, ad tt-ineɣ…

1) Annaɣ a xalt-i ihi meqqar ad as-nini…

2) Yah ? A neggḥ-im, arǧu am-in-kemmleɣ. Inna-k : « lamaâna ulamma kemmini yumer-iyi-d Reppi ad am-iniɣ, ɣur-m : lukan ad yili win ara s-yinin, ad immet d netta, ama d kem, ama d win iwumi ara teḥkuḍ, ama d win ara yeslen ma theḍreḍ-t ». Dɣa yufeg ur ẓriɣ amek.

1) Annaɣ a xalt-i tucbiḥt, iḥun Reppi tenniḍ-iyi-d. Tili ufgeɣ ad as-ɛelmeɣ. Meskint, tegzem taâbbuṭ-iw.

2) Dacu tebɣiḍ a xalt-i. D Reppi i yebɣan. A tinnat !…Waqila d argaz-nni ayagi la d-ittafgen. Lemmer ad iyi-d-yaf ur xdimeɣ ara cɣel-iw, ǧǧiɣ-kem di lehna.

1) Ruḥ d wayeḍ.

Ziɣ-nni, a kra heddrent akken tzerkeṭṭaf, ar ɣef umeẓẓuɣ n Aâli Ubuttiṭ. Ziɣ-nni ar t-yuɣ lḥal dinna di tebḥirt, iffer, ar isla, ar ifhem, i kra nnant, segmi bdnant.

Ikker, yazzel s axxam, yaf tameṭṭut-is. Aâli Ubuttiṭ (weḥd-s, weḥd-s qbel ad ilaɛi tameṭṭut-is i la iqeddcen). Tura yakk ifrax mačči d wid iskiddiben, nutni mačči am… at sin iḍarren. Ssnen kan tidet. Ihi, ayen akk nnan segllin illa : azekka ttnasfa n wass, mi tekker tmeṭṭut-iw ad tger aẓeṭṭa, ad tt-ineɣ ufeggag. Di syin akkin, diɣen, lukan ad as-ɛelmeɣ s temsalt akken tella… ad mmteɣ d nek. Ihi… ihi… yiwen deg-nneɣ… walakin… iḥeqqa !… A tebra ula d aɣyul  neɣ d aẓeṭṭa ? Mkullec ishel ! Ad as-iniɣ kan i temcumt uqerruy-is ur teggar ara aẓeṭṭa wala taẓeṭṭat, u ‘’hada-k hewwa’’, tefra. A xuya ! i lukan ur ḥdireɣ ara ? Ulamma acḥal d abrid, lemmer ad ffɣeɣ !… walakin awaah, ad iyi-tɣiḍ.

I tmeṭṭut-is : « A tameṭṭut, dacu i taâzmeḍ ad txedmeḍ azekka ? ».

Tameṭṭut-is : – Amek ? Dacu ara xedmeɣ azekka ?! A winnat !… aâni a mmi yella kra k-id-yuɣen di lexla ? Ihi, ahaqel d ayen is d-tuzzleḍ, teccef-ik-id tidi ?

Aâli : – Welleh ar dayen… eh… ala… ayexti nniɣ-am kan ! Walakin… eh… ɛuddeɣ… nniɣ-as tɛezmeḍ…

Tameṭṭut : – Dacu ? Dacu ɛezmeɣ ? A wlidi, a winnat la k-qqaren s acu k-yuɣen. Irgazen la xeddmen lecɣal-nsen, keč tusiḍ-d ad iyi-tbeḥḥteḍ ? A mmi daya…

Aâli : – Ayexti tura dayen. Ɛuddeɣ kan tɛezmeḍ ad tegreḍ aẓeṭṭa, ihi aâni tbeddleḍ.

Tameṭṭut : – Aẓeṭṭa ?… Aẓeṭṭa ?… Wissen… Azekka ad ẓreɣ… M’ur aâgizeɣ ara.

Aâli : – Ala !.. Ala !… Aẓeṭṭa, aẓeṭṭa… eh…Aẓ… Aẓeṭṭa, aẓeṭṭa, ala, xaṭi !

Tameṭṭut :- Amek ? Xati ? ! A lxir-iw, a rbeḥ inu ! A saâd-iw ! Iyyamt ad teslemt a tilawin ! Ur ggareɣ ara aẓeṭṭa azekka. Ihi dɣa atan… s tmeččit n uqerruy-iw ! S win akken aâzizen am tuṭuc ! Ar ad iger d aẓeṭṭa azekka, ḥaca m’ur d-sbiḥeɣ ara !

Aâli : – A tameṭṭut, iyya tura ad am-mleɣ. Yak ama tegreḍ aẓeṭṭa azekka ama ass nniḍen, mačči d ara kem-ifat uzeṭṭa. Ihi, iyya, aɣ awal-iw, ur t-ggar ara azekka.

Tameṭṭut : – Nniɣ-ak ad t-greɣ.

Aâli : – Nniɣ-am ur t-ggar ara.

Tameṭṭut : – A mmi… amaâzuz-iw, a mmi n taâbbuṭ, wwiɣ-ak-d win akken i yi-k-yuran m’ur yi-d-tenniḍ dacu d lmaâna i k-d-iweqɛen deg uẓeṭṭa, greɣ-t neɣ qqimeɣ ?

Aâli : – Eh… dacu d lmaâna ? Ur telli lmaâna. Nniɣ-am kan ur t-ggar ara.

Tameṭṭut : – Acimi ?

Aâli : – Acimi ? Eh… ur zmireɣ ara ad am-iniɣ.

Tameṭṭut : – Ur tezmireḍ ara ??!! Yirbeḥ ! Niɣ tura dayen, iḍher, iban ! Ittecruruq ! Ittberriq ! D laâwej i k-ihwan ! D lmut i tebɣiḍ ad iyi-d-taɣeḍ s lfeqɛa. A mmi, lemmer di ssineɣ, mer mačči d taɣyult, tili zik zik ayagi deg iyi-tesaâllileḍ. Atas ayagi… Mer d tin yesɛan imawlan… Mer d akken i yi-d-tewqem… hi… (sakin tameṭṭut tebdu imeṭṭawen. Imeṭṭawen n tidet. Allen-is din din ččurent, bezgent, la d-surugent am laâwanser. Taâddi teqqim. Mi yas-terna asfaḍ s tqendurt-is, imir-nni allen-is nnant-as-d : « ur ttagad, aql-aɣ da ! », serḥent i ssed, asif iḥmel. Dayen isehlen am ulac, ladɣa i tmeṭṭut : ad d-tejbed kan di lxaṭer-is albaâḍ n temsal tt-isruyen, ijerḥen tasa-s s tidet, teqdem neɣ teqreb, ad tt-id-temmekti, allen qqnent…tettwali-t di temsalt-nni, sakin… d akemmel kan ara tettkemmil imeṭṭawen. Win ara yebɣun ad ijerreb neɣ ad… yurar : ɛass-itt a bnadem di tlemmast n imeṭṭawen-is, tcax, steqsi-tt s lexdeɛ, ur tebni, ɣef wacu tettru, ad tafeḍ tettu tamsalt, ray gar-ak yid-s!).

Aâli Ubuttiṭ leqqaqet tasa-s aṭas. Iččur d lḥanna armi d ulamek. Ad ternuḍ, ibda am akken iččuk aâni yekteb Rebbi ad immet yiwen deg-sen, d netta neɣ d tameṭṭut-is. Daɣ netta, ama ɣef tmeṭṭut-is, ama ɣef yiman-is, izzwer lǧerḥ deg ul-is seg imir-nni. Rnu diɣen, lhasun, lmaânda s imeṭṭawen-nni tḥawel meskint, yeḍḥa-d ula d netta meskin… lḥanna teččur-d lḥanna… ar yettdub… ittdub, am tcemmaât-nni ireqqen ; ar ittru deg ul-is… ittru… armi t-tɣaḍ tmeṭṭut-is ! Armi yufa ziɣ ar d tidet, ar d netta ay dir, ziɣ ar aṭas i yas-ixdem n lbaṭel meskint, ziɣ lḥasun, ziɣ… hahaha !

Welleh ad d taḍsa ! Ziɣ, ihwa-yaɣ kan nettkellix : ar d Rebbi yakk i yaɣ-ittwellihen di mkulci. I lukan mačči d Rebbi i t-wwin segllin ɣer tebḥirt, amek ara isell i yefrax, amek ara d-yawi s lexbar akken ara iqerreɛ i lmut ɣef tmeṭṭut-is ? Ziɣ ar t-isseḥḍer Rebbi i lhedra n yefrax iwakken ad immet d win iwumi teččur s tidet : netta.

Dɣa deg imir-nni, tefra di rray d wul n Aâli Ubuttiṭ, irna yewwet lmeǧhud-is ma yella wakken ara yemnaâ ula d netta. Akken tfuk imeṭṭawen tmeṭṭut-is, tewweḍ ɣer usnexfet, yaâreḍ-itt s uḥellel :

– Iyya ad am-mleɣ : azekka ad nruḥ ɣer zyara, aṭas ayagi ideg tmennaḍ.

– Ala, azekka ad greɣ aẓeṭṭa.

– Ruḥ s imawlan-iw, awi-yasen tarzeft.

– Ala, azekka ad greɣ aẓeṭṭa.

Ulamma ẓẓayet cwiṭ lefhama-s, irra-d s lexbar Aâli, ar simal ittḥellil-itt, simal a trettu deg wawal-is. Dayen, ifut i ifuten : lukan ad as-yefk lǧennet, ur tettruẓ ara di nmara-s. Ad tger aẓeṭṭa, ad tger, alukan ad d-iqqim deg-s yiwen uẓar.

Daɣ netta, inna-yas deg ul-is : « Yak tura dayen, iḍher d nek ara yemmten. Tabaɛ, lukan ad tt-ǧǧeɣ ur as-nniɣ, ad temmet, ad ittemmi d nek ay tt-inɣan. Ulakin ad arǧuɣ alamma d taswiɛt taneggarut, azekka mara tekker ad tger aẓeṭṭa. Ma d sya ar imir-nni, ad aâddiɣ meqqar ad xedmeɣ lecɣal-iw.

Lecɣal-is ? Aṭas. Tamezwarut, irfed agelzim d telwaḥt, iruḥ ɣer tmeqbert, ixtar amkan tama n iẓekwan n lejdud-id, iqass-it ɣer yiman-is s uɣanim, ibda la yeqqaz aẓekka. Kra n win i t-id-yufan, isteqsi-t : « iwumi aẓekka a Aâli Ubuttiṭ ? », isɛuẓẓeg kan, aqerru-s di lqaɛa. Akken di mi t-ifuk, yuɣal-d s axxam, irfed ayen i s-ilezmen d idrimen, iruḥ ixelles kra n win i yas-ittalasen. Di syin, lḥasun, iruḥ iẓra-d kra n win isaâ d aḥbib neɣ d idammen, ibeqqa-yas aâlaxir. Tameddit yuɣal-d s axxam, inna-yas i tmeṭṭut-is :

– Niwel seksu i uzekka… d tanṭelt.

Nettat tenna-yas :

– Dayen, ifuk s tisselbi.     

Ččan imensi, aâddin ṭṭsen. 

Dɣa nettat din din kan tewwi-tt tnafa, tebda la tesxerxur. Ma d netta, iḍher-ak lḥal, iḍ kamel mačči d ara t-tawi tnafa, mi d win i d iḍ aneggaru n ddunit-is. 

Belaïd At Ali

07/1946

Timerna / Notes :

Lehwayec : iɣersiwen, lmal (ayen akk iddren : iɣersiwen, igṭaṭ, iselman)

Azerkeṭṭif : d agṭiṭ aberkan (fr. merle, pie, …)

taferka-yagi nettaɣ : taferka-yagi neṭṭef, ideg nella, …

Sakin : syin akkin (fr. à partir de là, de ce moment…)

iduz uksum-iw : idub uksum-iw ?

Segllin : seg llina, tura kan (fr. tout à l’heure, à l’instant, il y a un moment, …)

Ahaqel : wissen (win issnen, anwa issnen), peut-être…

Deg iyi-tesaâllileḍ : deg iyi-tesserfuyeḍ (= acuffu n wadis s wurfan imeqqranen)

Umadder-ak ! : ayyuz !, tbarek-lleh !, (fr. bravo !)

Tiqecmaât : d urar, d akellex (fr. jeu d’enfant, facile)

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Louisa Hanoune plaide pour la libération de Chérif Mellal

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Cherif Mellal

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a appelé à la libération de l’homme d’affaires et ancien président de la JS Kabylie, Chérif Mellal, incarcéré depuis près de trois ans. Elle estime que la poursuite de sa détention soulève de sérieuses interrogations quant au respect des principes de justice et d’équité.

S’exprimant sur ce dossier, vendredi dernier, dans une rencontre du bureau d’Alger du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune a souligné que Chérif Mellal n’a été ni poursuivi ni condamné pour des faits de corruption, de détournement de fonds publics ou d’atteinte à l’unité nationale. Elle a également rappelé que l’intéressé s’est toujours positionné contre le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), qu’il a qualifié à plusieurs reprises de menace pour l’unité du pays.

Selon la responsable politique, les poursuites engagées contre Chérif Mellal concernent exclusivement la gestion de sociétés lui appartenant à l’étranger. Or, a-t-elle insisté, ces entreprises sont soumises aux législations des pays dans lesquels elles sont implantées — notamment en France, en Allemagne et en Slovénie — et ne relèvent pas, juridiquement, du champ d’application du droit algérien.

Louisa Hanoune, qui affirme avoir assisté personnellement à plusieurs audiences, soutient que le dossier judiciaire est « vide de toute accusation de corruption ». Elle juge, dans ce contexte, la prolongation de l’incarcération injustifiée, d’autant plus que l’état de santé de Chérif Mellal se serait dégradé. Elle rappelle par ailleurs que ce dernier a déjà purgé plus de 75 % de sa peine, alors que son dossier est toujours en attente d’examen au niveau de la Cour suprême.

En conclusion, la secrétaire générale du PT a appelé le chef de l’Etat à intervenir en faveur de Chérif Mellal, estimant qu’un tel geste constituerait un signal fort en matière d’apaisement et d’équité. Elle a également laissé entendre qu’une décision en ce sens pourrait ouvrir la voie à la réévaluation d’autres dossiers similaires.

La rédaction

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