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jeudi 3 juillet 2025
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Trump souffle le chaud et le froid : détente avec la Chine et escalade avec le Canada

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Trump

Alors que les États-Unis et la Chine annoncent une détente majeure dans la réduction de leurs tensions commerciales, Donald Trump, fidèle à sa stratégie imprévisible, rouvre un nouveau front. Cette fois, c’est le Canada qui en fait les frais.

Vendredi, le président américain a brutalement interrompu les négociations commerciales avec Ottawa. En cause, l’instauration prochaine d’une taxe canadienne sur les services numériques (TSN), censée entrer en vigueur le 30 juin. Cette taxe de 3 % sur les revenus issus de la publicité en ligne, des plateformes numériques et des ventes de données personnelles, vise directement les géants américains de la tech — une décision que Trump a jugée « scandaleuse » sur son réseau Truth Social. Il a promis d’annoncer sous sept jours le niveau des droits de douane qui seront imposés au Canada en représailles.

Un revirement qui contraste avec l’ambiance plus conciliante observée dans les discussions avec la Chine. Depuis plusieurs mois, Washington et Pékin tentaient de désamorcer un conflit commercial aux conséquences mondiales. En mai, des négociations à Genève avaient abouti à un accord de principe : réduction mutuelle des droits de douane, suspension des mesures les plus agressives et engagement chinois à accélérer certaines procédures, notamment pour l’exportation de terres rares.

Les terres rares — des métaux indispensables à l’industrie high-tech et aux énergies renouvelables — étaient au cœur des préoccupations américaines. La Chine, premier producteur mondial, avait récemment ralenti leurs exportations, invoquant la nécessité de licences spéciales. Cette décision avait été interprétée comme une réponse indirecte aux taxes américaines.

Malgré des tensions persistantes, les discussions ont repris à Londres à la mi-juin, aboutissant à une relance officielle de l’accord de Genève. Donald Trump s’est félicité jeudi d’avoir « signé » ce nouvel engagement, tandis que Pékin confirmait l’information le lendemain.

L’optimisme semblait même s’étendre à d’autres partenaires commerciaux. Washington envisageait de repousser la date butoir des négociations tarifaires, initialement fixée au 9 juillet. Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, a évoqué une possible conclusion « d’ici Labor Day », le 1er septembre.

Mais là encore, Trump a brouillé les cartes. Lors d’un point de presse, il a balayé l’idée d’un calendrier fixe : « On pourrait prolonger, mais on pourrait aussi raccourcir », a-t-il lâché. Avant d’ajouter, avec une ironie provocante : « J’aimerais envoyer à tout le monde une lettre disant : félicitations, vous allez payer 25 % de droits de douane. »

Ce taux, bien plus élevé que les 10 % actuellement en vigueur pour la plupart des partenaires commerciaux (hors Chine), ferait l’effet d’un choc pour de nombreuses économies alliées. Une nouvelle démonstration de la diplomatie transactionnelle et souvent brusque du président américain.

Malgré cette rhétorique offensive, la Chine a maintenu une posture plus mesurée. Dans un communiqué, son ministère du Commerce a confirmé les engagements pris, notamment l’assouplissement du contrôle des exportations pour les terres rares. En retour, les États-Unis devraient lever certaines restrictions commerciales.

Mais derrière cette détente fragile, les marchés financiers restent nerveux. La volte-face de Trump vis-à-vis du Canada a fait chuter Wall Street, interrompant la dynamique record de deux de ses principaux indices.

Ce nouvel épisode illustre la ligne de conduite erratique de Donald Trump sur la scène commerciale : un jour conciliant, le lendemain menaçant. Une stratégie qui désarçonne ses partenaires, inquiète les investisseurs et témoigne d’une constance… dans l’imprévisibilité.

Avec AFP

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Mort de Souheil El Khalfaoui : les scellés égarés au tribunal de Marseille ont été retrouvés

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Mobilisation pour élucider la mort de Souheil El Khalfaoui

Nouveau rebondissement dans l’affaire de la mort de Souheil El Khalfaoui. Trois semaines après avoir informé la famille du jeune homme tué par un tir policier que neuf pièces à conviction étaient « introuvables », et trois jours après la médiatisation de cette disparition, la justice marseillaise a mystérieusement retrouvé les scellés manquants… dans le bureau du juge qui les cherchait.

L’affaire de la mort de Souheil El Khalfaoui, tué en août 2021 lors d’un contrôle de police à Marseille, a pris une tournure rocambolesque avec l’annonce de la disparition de plusieurs pièces essentielles du dossier. Parmi les scellés manquants figuraient la balle ayant tué le jeune homme, une vidéo de surveillance d’une agence bancaire voisine, ainsi que l’enregistrement de l’audition filmée du policier impliqué. Ces pièces avaient été retirées du service de stockage en début d’année 2022, mais n’ont jamais été restituées au greffe. Après plusieurs mois de recherches infructueuses, la famille de Souheil a déposé une plainte pour détournement de scellés, dénonçant une volonté délibérée d’entraver la manifestation de la vérité. 

 « Le parquet de Marseille vient d’informer l’avocat de la famille de Souheil El Khalfaoui que les scellés égarés ont été retrouvés dans le bureau du juge d’instruction initialement saisi. La juridiction marseillaise poursuivra ses investigations pour la manifestation de la vérité », a indiqué le parquet, avant que l’information ne soit également confirmée à l’AFP par le tribunal judiciaire de Marseille.

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a réagi en annonçant la saisie de l’Inspection générale de la justice, chargée d’enquêter sur la disparition des preuves et d’identifier les responsabilités. La famille de Souheil, bien que soulagée par la mobilisation politique ayant permis la recherche des scellés, reste inquiète quant à l’intégrité de l’instruction, notamment en raison de la localisation des scellés retrouvés dans le bureau du juge d’instruction initialement saisi.  

Cette affaire vient une fois de plus mettre en lumière les tensions autour de l’instruction des dossiers impliquant des forces de l’ordre, dans un contexte où la confiance entre la population et les institutions judiciaires est déjà mise à rude épreuve. 

Djamal Guettala

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Khenchela : des restes présumés de combattants de la Révolution découverts à Bouhmama

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Des restes présumés de martyrs de la Révolution à Bouhmama
Des restes présumés de martyrs de la Révolution à Bouhmama

La région de Bouhmama, à l’ouest de la wilaya de Khenchela, a été le théâtre d’une découverte saisissante ce week-end. Lors des travaux de creusement liés à la construction du barrage de Oued El Azrak, des ouvriers ont mis au jour une fosse commune contenant des restes humains. Tout porte à croire qu’il s’agit de martyrs de la guerre de libération nationale, tombés lors des violents affrontements qui ont marqué cette région stratégique durant la colonisation française.

Bouhmama n’est pas un lieu anodin dans la géographie de la mémoire algérienne. Véritable maquis durant les années 1950, cette zone montagneuse des Aurès a été l’un des fiefs de la résistance, théâtre de combats acharnés entre les moudjahidine de la wilaya 1 et l’armée coloniale. C’est dans cette terre imprégnée de sacrifice que la mémoire vient de ressurgir, à même le sol, à travers les restes de celles et ceux qui y ont probablement été ensevelis à la hâte, loin des regards.

Une cérémonie officielle a été organisée dans la foulée par les autorités locales. Les dépouilles ont été transportées en cortège funèbre vers le cimetière musulman de la commune, où elles ont été inhumées dans le respect des rites religieux, sous les regards recueillis d’une foule composée d’élus, de citoyens et d’acteurs de la société civile. Des prières ont été récitées, des mains se sont levées vers le ciel, et les larmes ont coulé en silence.

Dans un communiqué, les services concernés ont annoncé l’ouverture d’une enquête pour tenter d’identifier les restes exhumés et préciser les circonstances historiques de leur inhumation. Un appel a également été lancé aux historiens, chercheurs et associations d’anciens moudjahidine afin de documenter cet événement et de l’inscrire dans le patrimoine mémoriel national.

Cette découverte rappelle que le sol algérien est encore habité par les traces de sa propre histoire. À chaque fragment retrouvé, à chaque martyr exhumé, c’est un pan du passé qui se remet à parler — et un peuple qui se souvient.

Djamal Guettala

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Riccardo Nicolaï sur les traces d’Ali Bitchin et Jugurtha

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Riccardo Nicolai

Ali Bitchin, esclave toscan devenu pacha d’Alger, et Jugurtha, roi amazigh, condamné à l’oubli par Rome : deux figures puissantes, tragiques et longtemps méconnues, au cœur de l’œuvre de Riccardo Nicolaï. Romancier italien, Riccardo Nicolaï redonne vie à ces destins arrachés aux marges de l’histoire à travers une écriture nourrie d’archives, de théâtre et de souffle lyrique.

À contre-courant des récits dominants, ses romans tissent une mémoire partagée entre l’Algérie et l’Italie, et interrogent la transmission, l’héritage et l’humanisme dans un monde hanté par l’amnésie. Entretien avec un auteur qui fait parler les silences du passé et redonne à la Méditerranée son rôle de miroir – mer intérieure qui relie les peuples autant qu’elle les sépare.

Le Matin d’Algérie : Vos deux romans explorent des figures historiques algériennes méconnues en Europe. Qu’est-ce qui vous attire dans ces trajectoires venues de l’autre rive de la Méditerranée ?

Riccardo Nicolaï : En Italie et en Europe, on connaissait l’existence d’Ali Bitchin, mais on ignorait son lieu de naissance. Il est né à Massa, une ville du nord de la Toscane. Enlevé à l’âge de dix ans par des corsaires barbaresques, il fut emmené à Alger, où il deviendra pacha.

Quant à Jugurtha, c’est à Rome que j’ai éprouvé une vive empathie pour lui, en visitant la prison Mamertine. Dans ses entrailles se trouve le Tullianum, une cellule souterraine sans lumière ni air, où le roi numide a vécu ses derniers jours, victime de la damnatio memoriae pour avoir osé défier Rome.

Leurs histoires m’ont bouleversé. Leur douleur m’a parlé, et j’ai ressenti le besoin d’écrire pour les faire revivre.

Le Matin d’Algérie : Ali Bitchin et Jugurtha sont deux figures de pouvoir, mais aussi de rupture. Voyez-vous un fil conducteur entre eux ?

Riccardo Nicolaï : Ce qui les unit, au-delà des siècles, c’est leur force intérieure. Ils ont su dépasser leurs conditions, affronter l’adversité, défendre leur vision du monde avec une dignité farouche.

Ils incarnent tous deux l’ambition, le défi, le courage. Même si les récits semblent opposés dans leur construction, ils suivent en réalité un même fil émotionnel et spirituel.

Le Matin d’Algérie : Dans Giugurta, vous imaginez la dernière nuit d’un roi déchu. Dans Ali Bitchin, c’est la conquête de l’amour qui guide le corsaire. Pourquoi ces choix narratifs si contrastés ?

Riccardo Nicolaï : Parce que leurs trajectoires le sont. Jugurtha est un roi trahi, enfermé dans le silence et la perte. Ali est un homme libre qui conquiert sa place dans le tumulte. Pourtant, tous deux affrontent la solitude du pouvoir.
Leurs récits se répondent par contraste, mais convergent dans leur tension tragique.

Le Matin d’Algérie : Vous êtes Italien, et pourtant vous vous intéressez de près à des figures historiques algériennes. Quel lien établissez-vous entre l’Italie, l’Algérie et la Méditerranée dans votre travail ?

Riccardo Nicolaï : Ali Bitchin est né dans le même village que moi, à Mirteto di Massa. Nous avons grandi sous le même ciel, respiré le même air. Jugurtha aussi m’est proche : il a vécu ses derniers jours à Rome, et il incarne une fierté qui me parle.

Je ne crois pas à l’enracinement nationaliste des héros. Les grands hommes appartiennent à l’humanité tout entière. Juba II, Apulée, Saint Augustin, Fibonacci, Uluch Ali, Hassan Agha… autant de noms qui ont marqué l’Algérie et l’Italie, des deux côtés de la mer.

Je pense souvent à cette phrase de Cesare Pavese : « Quel monde se trouve au-delà de cette mer, je ne le sais pas, mais chaque mer a un autre rivage, et j’y arriverai. »

Le Matin d’Algérie : Vos récits interrogent la mémoire, la transmission, l’héritage. Votre démarche est-elle militante ou pédagogique ?

Riccardo Nicolaï : Ni l’un ni l’autre, au sens strict. Je ne cherche pas à faire passer un message politique ou scolaire. Je suis habité par le respect des grandes figures humaines, par l’admiration de ceux qui ont vécu dans la complexité, loin des vérités toutes faites. Donner chair au passé méditerranéen, c’est rappeler que la diversité est une richesse, et que l’humanisme reste la meilleure arme contre l’intolérance.

Le Matin d’Algérie : Vos romans se déroulent dans deux époques très différentes : l’Antiquité pour Jugurtha, l’époque ottomane pour Ali Bitchin. Comment avez-vous travaillé la reconstitution historique ?

Riccardo Nicolaï : Par la recherche, bien sûr, mais surtout par l’empathie. J’ai accompagné ces personnages dans leur chemin. Je les ai écoutés, admirés, parfois pleurés. Ils m’ont dicté leur histoire. Je n’étais qu’un scribe, attentif et silencieux.

Le Matin d’Algérie : Le rapport à l’impérialisme — romain ou ottoman — est central dans vos deux romans. Est-ce une manière d’interroger notre époque ?

Riccardo Nicolaï : Oui. Je voulais rendre hommage à deux hommes qui, chacun à leur manière, ont incarné la révolte contre l’ordre établi. À travers eux, je célèbre la lucidité, le refus de l’injustice et la dignité.

Ce sont des combats très actuels, car la domination et la mémoire sélective sont toujours à l’œuvre aujourd’hui.

Le Matin d’Algérie : Les femmes jouent un rôle fort dans vos récits. Quelle place occupe le féminin dans votre écriture ?

Riccardo Nicolaï : Une place essentielle. Les femmes de mes romans incarnent une énergie d’apaisement, de tendresse, de résilience. Lalla Lallahoum, dans Ali Bitchin, refuse les richesses et affirme sa liberté.

Elles portent un amour profond, inaltérable, presque sacré. L’amour — sous toutes ses formes — est à mes yeux le véritable moteur des histoires humaines.

Le Matin d’Algérie : Votre écriture est très théâtrale, lyrique, tendue. Est-ce une marque de votre formation artistique ou un choix littéraire ?

Riccardo Nicolaï : Les deux. J’ai une formation en théâtre, et cela façonne ma manière d’écrire. Le théâtre permet de concentrer l’émotion, de faire entendre les silences, de restituer la grandeur des destins.

Quand nous avons joué la pièce sur Ali à Alger, la scène finale — sa mort par empoisonnement — a bouleversé le public. Ce moment m’a marqué à vie.
Ali m’a changé. Grâce à lui, j’ai compris ce que signifie « savoir être au monde ».

Le Matin d’Algérie : Avez-vous découvert, en travaillant sur ces récits, des aspects méconnus de l’histoire de l’Algérie ou de la Méditerranée ?

Riccardo Nicolaï : Beaucoup. Je ne savais rien, par exemple, du rôle central joué par Alger dans la course méditerranéenne. Je ne savais pas qu’au XVIIe siècle, la Casbah comptait 100 000 habitants, dont 25 000 esclaves, principalement italiens.
J’ignorais aussi que de nombreux Italiens occupaient des fonctions stratégiques à Alger : raïs, gouverneurs, amiraux… Grâce à Ali, j’ai découvert cette histoire oubliée.

Le Matin d’Algérie : Envisagez-vous un troisième roman dans ce cycle méditerranéen ?

Riccardo Nicolaï : Oui. Mon dernier roman, Voci franche in Algeri, est paru en octobre 2024 en Italie. Il explore une langue née en Méditerranée au Moyen Âge — un pidgin mêlant italien, espagnol, arabe, et d’autres influences. Cette langue, sans locuteurs natifs, a circulé pendant huit siècles, et Alger en fut la capitale. Elle a commencé à disparaître avec l’arrivée des Français. Le livre sera prochainement traduit et publié en Algérie.

Entretien réalisé par Djamal Guettala

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L’AES sollicite la Russie dans la lutte contre le terrorisme

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Assimi Goita, le chef de la junte militaire à Bamako
Assimi Goïta, le chef de la junte militaire à Bamako

La Confédération des Etats de l’Alliance du Sahel (AES) a sollicité l’accompagnement de la Russie dans la lutte contre le terrorisme dans l’espace confédéral, a annoncé, vendredi, le chef de l’Etat malien, le général Assimi Goïta, également président en exercice de l’AES.

De retour à Bamako, après une visite officielle en Russie effectuée du 21 au 26 juin courant, l’autoproclamé général Assimi Goïta a déclaré que Moscou est disposé à accompagner les États confédérés pour atteindre cet objectif.

« Avec Vladimir Poutine, nous avons surtout discuté de la création de la force unifiée de l’Alliance des États du Sahel composée de 5 000 hommes et nous avons demandé son accompagnement », a souligné Assimi Goïta dans une déclaration à la télévision nationale, ajoutant que chacun des pays notamment le Burkina, le Niger et le Mali travaillait avec la Fédération de Russie dans un cadre bilatérale.

« Dans le cadre de la coopération bilatérale, la Russie a déployé ses moyens militaires et le Mali aussi est en train de s’équiper tous les jours (…) Avec nos partenaires russes, nous parvenons à mutualiser nos moyens pour faire face à cette menace terroriste » a-t-il ajouté.

En outre, Assimi Goïta a fait le point sur les trois accords de coopération couvrant les domaines du commerce, de l’énergie et des sciences, ainsi que les relations politiques, diplomatiques et sécuritaires entre les deux États.

Le premier accord signé concerne la création d’une Commission intergouvernementale russo-malienne sur la coopération commerciale, économique, scientifique et technique, explique la présidence malienne dans un communiqué.

Le second document signé par Bamako et Moscou porte sur un projet d’accord pour l’utilisation de l’énergie atomique à des fins pacifiques, en partenariat avec la société russe ROSATOM. Quant au troisième accord, il porte sur les fondements des relations bilatérales entre le Mali et la Fédération de Russie. A noter par ailleurs qu’après le départ des mercenaires de Wagner, ce sont ceux d’Africa Corps qui sont arrivés à Bamako pour soutenir la junte militaire dans sa lutte contre les djihadistes et les rebelles touareg de l’Azawad.

Outre, les accords signés avec Moscou, Assimi Goïta et Minnikhanov Nurgaliyevich, président de la République du Tatarstan – qui fait partie de la Fédération de Russie – sont convenus du renforcement de leur coopération dans plusieurs domaines.

L’autoproclamé chef de l’État malien a souligné la volonté de son pays d’élargir cette coopération à d’autres domaines essentiels pour le développement, tels que les infrastructures, l’énergie, le commerce et les transports.

La rédaction/Anadolu

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Les Nocturnes d’El Jem 2025 : l’Orchestre de l’Opéra d’Alger au cœur d’une 38e édition exceptionnelle

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Du 12 juillet au 16 août 2025, l’amphithéâtre d’El Jem, en Tunisie, accueillera la 38e édition du festival Les Nocturnes d’El Jem, un rendez-vous incontournable de la musique classique et symphonique en Méditerranée.

Parmi les temps forts de cette saison, la présence remarquée de l’Orchestre Symphonique de l’Opéra d’Alger, qui se produira le 9 août. Cette venue s’inscrit comme un moment fort de la programmation, symbolisant le dialogue culturel et artistique entre l’Algérie et la Tunisie, mais aussi la vitalité de la scène musicale maghrébine.

Le festival débutera le 12 juillet avec l’Orchestra da Camera Fiorentina, autour des grands classiques italiens, puis enchaînera avec des artistes et orchestres internationaux tels que l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie (Belgique), l’Orchestra de Cámara de Villa de Madrid (Espagne), ou encore l’Orchestre du Bal de l’Opéra de Vienne (Autriche).

Côté local et régional, le festival mettra aussi en lumière des talents tunisiens et maghrébins, comme Mohamed Ali Kammoun, accompagné par l’Orchestre Symphonique de Mégrine, et Hassen Doss avec l’Orchestre et Chœur El Manar.

Autre moment à souligner, la venue du Oriental Heritage Choir du Canada, qui apportera une touche multiculturelle au festival.

La clôture de cette 38e édition sera assurée le 16 août par le violoniste Yury Revich, accompagné par l’Orchestre Symphonique Tunisien.

En mêlant patrimoine exceptionnel et musique universelle, les Nocturnes d’El Jem poursuivent leur mission de faire vibrer les cœurs et les âmes au rythme de la grande musique, tout en renforçant les échanges culturels en Méditerranée.

Djamal Guettala

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L’étudiant d’aujourd’hui : ce nouveau prolétaire de la connaissance

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Université algérienne

La prééminence obsédante de la note sur la véritable formation intellectuelle au sein des institutions de l’enseignement supérieur en Algérie révèle une pathologie structurelle. L’évaluation chiffrée s’est transformée en un objet de culte, masquant ainsi une aliénation profonde du processus d’apprentissage.

Cette obsession, construction socio-historique érigée au rang d’idéologie, soulève de légitimes questionnements dont les réponses ne sauraient être qu’éminemment relatives, tant la dynamique évolue en fonction de ses mécanismes sous-jacents. 

En effet, Žižek (1989), notamment dans son ouvrage «The Sublime Object of Ideology», définit l’idéologie non seulement comme étant un ensemble de fausses croyances, mais également comme une forme de réalité matérielle qui structure nos pratiques et nos désirs.

Selon cette perspective, la note est à même de représenter le maître qui ordonne l’ensemble de l’expérience universitaire. Les étudiants, loin de chercher la connaissance pour elle-même, sont pris dans une course effrénée aux points et aux moyennes, transformant ainsi l’acte d’apprendre en une accumulation quantifiable. Cette quête du chiffre, loin de libérer l’intellect, l’asservit à une logique de la performance et de la compétition, où la valeur intrinsèque de la pensée est subordonnée à sa valeur marchande sur le marché académique et professionnel. Comme l’affirme Žižek (1991), l’idéologie opère précisément là où nous pensons être les plus libres, là où nos choix semblent les plus autonomes.

Le désir de la note, bien que perçu comme un choix rationnel et pragmatique par l’étudiant, est en réalité une manifestation de cette idéologie qui nous pousse à désirer notre propre servitude, un phénomène qu’il décrit comme le « déni fétichiste » (Žižek, 1991). Ce désir, à la fois inquiétant et incontrôlable, constitue le voile qui dissimule l’absence de véritable engagement intellectuel, la superficialité de l’apprentissage et la réduction de l’éducation à une simple certification. En clair, la note est le symptôme d’une aliénation où le savoir est dévalorisé au profit de son signe extérieur, le diplôme.

L’université algérienne, loin d’être un sanctuaire de la pensée libre, œuvre au dressage cognitif et reproduit les rapports de production dominants en inculquant aux individus les conduites nécessaires à leur insertion dans une société léthargique. C’est justement en ce sens que l’obsession des notes ne s’apparente pas non plus à un dysfonctionnement, mais elle forme une composante essentielle de cette reproduction. Elle transforme l’étudiant en un sujet docile, dépourvu de pensée. Elle se mue en une véritable usine à diplômes où la quantité prime sur la qualité, pire encore, une véritable usine à domestiquer la pensée au lieu de l’ensauvager, où la pensée critique est sacrifiée sur l’autel de la conformité.

Les programmes sont standardisés, les évaluations uniformisées, et l’originalité intellectuelle est souvent pénalisée au profit de la reproduction fidèle des connaissances. Cette standardisation, loin de garantir l’équité, renforce l’idéologie méritocratique où la réussite est attribuée à l’effort individuel, masquant ainsi les inégalités structurelles et les déterminations sociales.

Cette vision s’inscrit dans une critique plus large de la théorie du capital humain, qui réduit l’éducation à un investissement économique, où l’étudiant devient un entrepreneur de soi qui gère son « portefeuille de connaissances/ compétences », et dont le rendement est mesuré par la productivité individuelle (Schultz, 1961).

De surcroît, la tyrannie de l’évaluation, inhérente à l’idéologie de la note, étouffe la pensée critique. Les étudiants, conditionnés par la nécessité d’obtenir de bons résultats, adoptent une approche instrumentale du savoir. Ils apprennent pour être évalués, et non pour comprendre ou pour développer une véritable curiosité intellectuelle.

Cette instrumentalisation du savoir conduit à une superficialité de l’apprentissage, où la mémorisation prime sur la compréhension, et où la reproduction des connaissances remplace leur appropriation créative. Cette réalité, bien que pragmatique, détourne l’attention de l’essence même de l’éducation : la formation d’esprits libres et autonomes. À cet égard, Žižek met en garde contre les dangers d’une telle dérive. Pour lui, la véritable émancipation passe par une rupture avec les illusions idéologiques, par une capacité à voir au-delà des apparences et à remettre en question les évidences.

Or, l’idéologie de la note, en fétichissant le chiffre et en réduisant le savoir à une marchandise, empêche cette rupture. Elle enferme les étudiants dans un cercle vicieux de la performance, où le désir de la note supplante le désir de savoir. La pensée critique, essentielle à toute transformation sociale, est ainsi neutralisée, car elle est perçue comme un obstacle à la réussite académique et professionnelle. L’université, au lieu d’être un lieu de subversion et de contestation, devient un instrument de reproduction de l’ordre cognitif établi, s’alignant sur les impératifs du néolibéralisme qui transforme l’enseignement supérieur en un marché concurrentiel (Giroux, 2014).

Comment alors échapper à cette logique et réinventer une université de l’émancipation ?

Pour y répondre, il convient de souligner que la lutte contre l’idéologie est un processus complexe et continu. Néanmoins, plusieurs pistes s’offrent pour une transformation profonde. Il s’agit d’abord de déconstruire le fétiche de la note, de révéler son caractère arbitraire et de remettre en question sa prétendue objectivité. Ensuite, il est essentiel de réaffirmer la primauté de la formation intellectuelle sur la simple accumulation de connaissances et la favoriser, de valoriser la pensée critique, la curiosité intellectuelle et la capacité à remettre en question, en temps de crises ou en dehors de celui-ci, les paradigmes établis.

Cela implique une refonte des méthodes pédagogiques, une diversification des formes d’évaluation, et une reconnaissance de la pluralité des parcours et des intelligences. L’université doit redevenir un lieu de débat, de confrontation d’idées, de certitudes et d’incertitudes, de production de savoirs critiques, et non pas une simple machine à certifier. Elle doit encourager les étudiants à penser par eux-mêmes, à développer leur propre voix, et à s’engager activement dans la construction et la reconstruction d’un monde global plus juste et plus équitable.

C’est seulement en brisant les chaînes de l’idéologie de la note, cette servitude, que l’université algérienne pourra retrouver sa mission émancipatrice et former des citoyens éclairés, capables de penser au-delà des illusions et de transformer la réalité. Le Cogito : «Je pense donc je réussis» sera l’unique critère d’évaluation. 

Dr Belkacem Hamaïzi 

ENS de Sétif

Références

  • Giroux, H. A. (2014). Neoliberalism’s War on Higher Education. Haymarket Books.
  • Schultz, T. W. (1961). Investment in Human Capital. The American Economic Review, 51(1), 1–17.
  • Žižek, S. (1989). The Sublime Object of Ideology. Verso.
  • Žižek, S. (1991). For They Know Not What They Do: Enjoyment as a Political Factor. Verso.
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« Raï Love » d’Atfa Memaï : une voix féminine au cœur des silences algériens

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Atfa Memaï
Atfa Memaï

Avec Raï Love, Atfa Memaï donne la parole à une Algérie souvent tue, celle des blessures secrètes, des silences familiaux et des mémoires éclatées. Sans prénom, la narratrice incarne cette génération qui a grandi à l’ombre de la « décennie noire », un passé douloureux que beaucoup ont tenté d’oublier ou d’effacer.

À travers la musique raï, notamment la figure emblématique de Cheb Hasni, le roman fait résonner une mémoire populaire, fragile et résistante. Cette musique devient le fil conducteur d’un récit intime, traversé par les non-dits et la nécessité de dire l’indicible.

Dans cet entretien, Atfa Memaï nous éclaire sur ses choix d’écriture, l’importance de creuser la mémoire collective et familiale, et la place fondamentale que la littérature occupe pour dépasser les tabous et comprendre une histoire encore vivante dans les cœurs et les esprits.

Le Matin d’Algérie : Pourquoi avoir choisi de ne pas donner de prénom à la narratrice ? Que vouliez-vous transmettre par ce choix ?

Atfa Memaï : J’avoue que ne pas donner un prénom à la narratrice est un choix que j’ai du mal à expliquer. S’il y a une raison à cela, elle doit être inconsciente.

Le Matin d’Algérie : Le contexte de la « décennie noire » est central dans votre roman. Comment avez-vous vécu cette période, et comment a-t-elle influencé votre écriture ?

Atfa Memaï : Comme la narratrice, et comme beaucoup de personnes de ma génération, j’ai été pendant longtemps à l’abri de cette histoire, pas totalement. Evidemment je savais qu’il y avait du terrorisme, mais j’étais très loin de me figurer tout ce qui se passait. Ce n’est que plus tard que ça s’est imposé à moi. Je me rappelle d’un événement en particulier, j’étais dans une bibliothèque et je suis tombée sur une revue de psychologie en couverture de laquelle il y avait des dessins d’enfants rescapés de Bentalha. Après l’avoir ouverte et l’avoir lue, je me souviens très bien que j’ai été prise d’un sentiment d’irréalité. C’était la première fois que je lisais le mot « massacre » dans ce contexte, mais je crois que je n’avais encore aucune idée de l’ampleur et de la gravité de ce qui s’était passé. J’ai essayé de faire des recherches à cette époque, mais je n’ai pas pu aller très loin. Ce n’est que ces dernières années que j’ai pu me procurer de la documentation et plonger vraiment dans cette période terrible. Je pense que ce cumul de frustrations a beaucoup influencé la façon avec laquelle j’ai approché le sujet dans mon roman.

Le Matin d’Algérie : La musique raï, notamment la figure de Cheb Hasni, est très présente dans le livre. Quel rôle joue-t-elle pour vous dans le récit et dans votre propre vie ?

Atfa Memaï : Hasni est une figure majeure, pas seulement dans mon roman, mais dans notre mémoire collective. Au-delà de l’artiste formidable qu’il est, je pense qu’il représente une très belle forme de résistance, une résistance qui n’est pas politique, qui ne cherche même pas à faire connaître son opposition, une résistance sans prétentions, qui se suffit à elle-même. Hasni savait tous les risques qu’il prenait, mais ça ne l’empêchait pas de continuer à vivre et à travailler son art, comme il l’entendait. Il aurait pu s’arrêter en attendant des jours meilleurs, il aurait aussi pu s’exiler comme l’ont fait beaucoup pendant les années 90, mais non ! Quand on y pense, chanter l’amour dans un pays musulman, conservateur, pendant une guerre civile, c’est complètement fou !

Le Matin d’Algérie : Votre formation en psychologie transparaît dans la construction psychologique des personnages. Comment cela a-t-il nourri votre écriture ?

Atfa Memaï : Ma formation nourrit beaucoup mon écriture et elle m’aide dans ce travail qui consiste à construire des personnages crédibles, avec une psychologie cohérente. D’ailleurs, sans ma formation et sans mon intérêt général pour les sciences humaines et sociales, je ne sais pas si j’aurais écrit sur ce sujet.

Le Matin d’Algérie : Le roman explore beaucoup le silence et les non-dits au sein d’une famille et d’une société. Pourquoi est-il important pour vous de lever ces silences à travers la littérature ?

Atfa Memaï : Dans l’absolu, je n’ai rien contre le silence, et je ne suis pas de ceux qui pensent que tout doit être dit, et que tous les tabous doivent être levés. Je crois que certains silences sont salutaires. Ce que je réprouve par contre, c’est le silence comme arme politique. En tant qu’Algérienne, j’ai grandi avec l’image des figures de la révolution et avec l’idée qu’oublier notre passé, c’est le trahir, c’est pourquoi j’ai écrit sur notre histoire. Je considère que le travail de mémoire est important, et je crois bien que j’écrirai encore là-dessus. Je dois même dire que c’est ma principale source d’inspiration. Certains considèrent que c’est une prison dans laquelle s’enferment ou se laissent enfermer les écrivains algériens, je ne suis pas d’accord du tout. Pour moi, ce n’est pas une prison, sinon c’est la plus passionnante de toutes, et personnellement je n’en veux pas sortir (rires).

Le Matin d’Algérie : Comment avez-vous travaillé la mémoire collective algérienne dans votre roman, tout en gardant une dimension intime et personnelle ?

Atfa Memaï : Je ne me suis pas contentée de lire des documents ou d’écouter des témoignages, j’ai aussi discuté avec mes proches de cette période, je voulais connaître leur représentation de cette guerre, voir comment ils en parlaient aussi. Mais mon plus grand regret, c’est de n’avoir pas osé en parler avec quelqu’un de ma famille qui en a directement et personnellement souffert. Il est décédé alors que je terminais d’écrire le roman. C’était un grand choc pour moi, parce que j’avais souvent pensé à lui, j’ai été plusieurs fois sur le point de l’appeler, malheureusement, je ne l’ai pas fait, je n’ai pas osé… C’est ça le tabou familial.

Le Matin d’Algérie : Dans Raï Love, la parole féminine qui est parfois effacée dans les récits historiques officiels est mise en avant. Quelle est, selon vous, la place des femmes dans les histoires que l’on raconte sur cette période ?

Atfa Memaï : Pour ma part, dans ce que j’ai pu lire et regarder, c’est surtout des hommes dont il n’est pas fait cas. J’ai souvent eu l’impression qu’on n’accordait pas à leur souffrance l’importance qu’elle méritait. Pourtant, les jeunes hommes sont les premières victimes de cette guerre, c’est quelque chose qu’on ne dit pas assez.

Le Matin d’Algérie : Votre écriture se veut libre, sans jugement ni condamnation. Est-ce un positionnement délibéré face aux débats parfois polarisés autour de l’histoire algérienne ?

Atfa Memaï : Il est vrai que la question de la guerre civile algérienne divise beaucoup, et il existe chez certains un refus assumé de la nuance, ce qui est regrettable. Mais en même temps, c’est une attitude compréhensible, nous sommes une société limitée dans l’exercice de sa citoyenneté, nous avons tout à apprendre des rudiments du débat et des outils de la réflexion.

Le Matin d’Algérie : Quelles réactions espérez-vous susciter chez vos lecteurs, algériens ou non, à la lecture de Raï Love ?

Atfa Memaï : De la curiosité avant tout, celle qui pousse à aller lire, à se renseigner, à réfléchir, mais aussi à remettre en question les discours tout faits, les accusations sans preuves, les haines sans fondements.

Le Matin d’Algérie : En tant que jeune autrice, comment voyez-vous l’avenir de la littérature algérienne contemporaine ? Quels thèmes ou voix aimeriez-vous voir émerger ?

Atfa Memaï : Avant tout, j’espère qu’elle sera multilingue. Quant aux thématiques, je regrette le fait qu’il y a plusieurs sujets qui existent dans nos vies et qui sont même omniprésents, mais qui sont rarement traités, sinon de manière superficielle dans les productions littéraires, prenez l’exemple de la religion.

Le Matin d’Algérie : Si vous deviez résumer en une phrase ce que Raï Love représente pour vous aujourd’hui, que diriez-vous ?

Atfa Memaï : C’est le roman qui m’a réconciliée avec ma société dans toutes ses composantes. Avec ce roman, j’ai appris à écouter aussi bien les prêches des religieux les plus archaïques, que les conférences des modernistes laïques, en reconnaissant à chacun son droit à l’opinion. Je considère que je suis vaccinée contre la propagande et le séparatisme. Et j’invite chacun à sortir voir ce qui se passe hors de sa catégorie socioculturelle, à lire ce qui s’écrit dans d’autres langues que la sienne.

Entretien réalisé par Djamal Guettala

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Asnuged n « Tagenzi-inu d Yeha », ungal amezwaru n Samy Assad

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Tagenzi-inu d Yeha

« Tagenzi-inu d Yeha »  (Mon Arc et Yeha) n Samy Assad, d ungal i d-ineccden ameɣri akken ad yessen Dzayer talqayant s tsektiwin-nnes tamezruyant, tadelsant d tmerrant yernu yella-d waya s teḥkayt n yiwen n yiminig akamruni. Ungal-a yeffeɣ-d melmi kan.

D taddart n teẓrigin n Hibr i d-yesnugden ungal-a n 193 n yisebtar yernu iḥekku-d udlis-a taḥlayt yessewhamen n Roger, d imniwel ilemẓi akamruni i d-yessemlal urtum d yiwen n umsudem isem-nnes Yeha, d yiwen i yessukkuyen iminigen s tuffra. Yeha yessumer-as-d i Roger ad d-yalel akken ad d-yesseḍru target-nnes yellan d inig ɣer Tuṛuft mer aneggaru-a ad as-yeg kra n tnuraf.

D wa i d ungal amezwaru n Samy Assad yernu wa d ungal yeṭṭafaren timseksalin n yilemẓi-a akamruni i yeddan seg temdint-nnes, deg Kamrun, ɣer Dzayer,  yernu yekka ɣef mennaw n temdinin timezruyanin deg usikel-nnes, akka am Timgad (Tabatent) d Yiɣzer n Mẓab (Taɣerdayt).

Deg usikel-a aɣwali, Roger yemlal d mennaw n yimsudmen, gar-asen Yeha, ameglasaḍ, yellan d yiwen n uxelwi d arejdal i yeddren deg yigaluzen n Timgad.

Deg temseksal-nsen, Yeha d Roger nsan deg yideggen yemgerraden n Dzayer yernu snarmen tamurt-a tameqqrant i ilan idles d anesbaɣur yernu d amanuḍ.
Ungal-a yettwaru deg wudem wis kraḍ n wasuf, yernu yefren umeskar-nnes ad t-yaru akka akken ad ili ugar n tlelli akken ad yesbuɣer taḥkayt-nnes s uglam n yideggen d tegnatin ideg d-tettili teḥkayt d uglam n yimsudmawen-nnes -i iban niɣ i ihan- s ṣṣifat-nsen “tilqayanin” akk.

S tutlayt d tafessast i ugzay ulama amawal-nnes ila aswir d unnig, ungal-a yella-d am “uɣmis n usikel” n unemseksal akamruni Roger, yernu d win i d-ineccden ameɣri ad yessen tibuɣar n turt s tsemseksal i iga yilemẓi-nni deg mennaw n temnaḍin n Dzayer. 

APS

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Bejaia : 98 poètes à la 15e édition du Festival de la poésie amazighe à Akbou 

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Image par Abderrahman Bensalah de Pixabay

 La 15e édition du Festival national de la poésie amazighe, prévue du 3 au 6 juillet prochain dans la ville d’Akbou, 75 km à l’ouest de Bejaia, verra la participation de 98 poètes, a annoncé, lundi, le Secrétaire général du Haut-commissariat à l’amazighité (HCA), Si El Hachemi Assad.

Cette manifestation, programmée à l’occasion de la célébration de la double fête de l’indépendance et de la jeunesse (5 juillet) sera l’occasion pour mettre en œuvre une convention de jumelage entre les villes d’Akbou et Timimoune, signée en janvier dernier et qui vise à « promouvoir les échanges entre les deux parties, notamment au double plan culturel et humain, a indiqué M. Assad dans une conférence de presse animée au siège de l’APC d’Akbou.

« Il s’agit de faire la passerelle entre le sud et le nord du pays », a expliqué le SG du HCA, soulignant que l’objectif majeur consiste à « faire rayonner les valeurs de l’unité nationale ».

L’événement, selon le programme présenté, est conçu en trois dimensions, alliant à la fois la célébration mémorielle, la jeunesse, et les joutes poétiques. Au menu également, des conférences débats, des visites au niveau des sites culturels et historiques de la région, notamment celui d’Ifri-Ouzellaguene, qui a abrité le Congrès de la Soummam en août 1956, du folklore musical, entre autres activités, qui toutes se déclinent en un seul slogan « Akbou-Timimoune : au cour de la cohésion nationale ».

APS

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