21 avril 2025
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Marches de la dignité des médecins résidents à Oran et Alger

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Des milliers de médecins résidents ont manifesté pacifiquement ce mercredi à Oran, Annaba et à Alger.

Des milliers de médecins résidents ont marché ce mercredi dans plusieurs wilayas du pays. Ils sont en grève depuis novembre dernier. Ils revendiquent l’amélioration des conditions de leurs études et travail. Les autorités ont affiché une indifférence souveraine. Elles ont même tenté de salir le mouvement de grève de ces futurs médecins par le biais de médias dont El Khabar qui ont soutenu que ces derniers sont manipulés par le Maroc.

Ce pays voisin a bon dos, on lui attribue toutes les crises algériennes. Souvenons-nous des incendies de Kabylie quand l’oligarchie au pouvoir a aussi pointé la main de Rabat et d’Israël.

Lundi, des agents de sécurité du centre hospitalier d’Oran ont tabassé les grévistes sous le regard du directeur.

Nous reviendrons avec plus de détails sur ce mouvement de grève qui touche de très grands centres hospitaliers du pays.

La rédaction

Surconsommation immodérée : Mayday, planète Terre en danger !

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Pollution
Image par Matthias Groeneveld de Pixabay

Même si tous les indicateurs et les menaces qui pèsent sur la perpétuation de notre espèce virent au rouge et clignotent désespérément pour nous avertir d’une fin imminente, l’Homme semble avoir développé une cécité chronique qui l’empêche d’évaluer les dangers dans lesquels il s’empêtre depuis des décennies.

Est-il nécessaire d’exceller en théorie de la prédictibilité et d’en maîtriser tous les paramètres pour affirmer que cette surconsommation effrénée sous-jacente à l’obnubilation de notre exclusif bien-être et notre petit confort nous entraîne inexorablement vers une extinction fatale, bien plus tôt que dame nature ne l’avait programmé ?

Embarqué sur un paquebot géant qu’il s’est effrontément construit aux dépens de toutes les autres espèces animales qui partagent ce petit caillou perdu dans l’univers appelé planète Terre, avec en tête, pour unique souci celui de jouir de croisières aux allures de bonheur supérieur, l’Homme navigue dans un océan sur lequel flottent de nombreux dangers.

Grâce à des technologies de plus en plus précises et performantes, il a su contourner et éviter toute une série d’icebergs qui lui ont causés de sérieux dommages sans pour autant le couler (Tchernobyl, Fukushima, ouragans Harvey, Irma, José ou Maria, etc.)

Paradoxe de sa supposée intelligence supérieure à celle des autres espèces animales qu’il s’arroge le droit de malmener sur terre, dans les mers et dans les airs, au lieu de lui servir de leçons pour prendre un peu de recul et d’humilité, cela lui donne, au contraire, l’impression d’être encore plus grand, insubmersible et invincible face à tous les aléas étalés sur sa route par une dame nature qui n’aime pas trop que ses règles soient bousculées par ses propres créatures.

Bien que divers instruments de bord lui indiquent qu’il fonce tout droit sur un iceberg fatal qui l’enverra au fond de l’abîme s’il ne réduit pas une vitesse de croisière qui engloutit toujours plus de fuel et de réserves vitales, il se refuse à ralentir et modérer ses instincts primaires et avides de surconsommation.

S’imaginant sans doute que Lui, la créature supérieure de l’Univers, saura bien trouver le moyen d’échapper à l’ultime catastrophe quand le danger sera plus poche. D’ailleurs, les cieux ne l’ont-ils jamais abandonné à quelconque triste sort depuis que des messagers lui en ont transmis la bonne parole pour le rassurer de leur bénédiction et lui garantir sa protection ?

À quel intervalle temporel se trouve donc cet iceberg fatal pour l’humanité, et que les cieux n’avaient pas prévu ? Quelques dizaines d’années, tout au plus, annoncent les plus pessimistes !

Quelques centaines pour les optimistes. Mais où est la différence, en termes de durée cosmique, pour laquelle l’Histoire de nos millénaires d’évolution, jalonnés par moult guerres et conquêtes des plus forts sur les contrées des plus faibles, ne représente guère que l’équivalent de quelques ridicules microsecondes sur l’échelle de temps de l’Univers ? avec pour origine ce bouillon cosmique du Big Bang au cours duquel s’est joué notre destin, il y a des milliards d’années. C’est dire l’urgence d’une prise de conscience et de solutions collectives qui impliquent des engagements fermes et imminents de la part de chaque producteur et de chaque consommateur, aux quatre coins des cinq continents, seuls gages pour perpétuer ce miracle de la vie qui a mis des milliards d’années à se confectionner, avant d’accoucher de sa créature préférée sur un minuscule point d’une géométrie cosmique qui s’étale sur des milliards d’années-lumière !

Une telle urgence exige de chaque habitant de la planète une prise de conscience immédiate afin d’inciter à une consommation modérée, aux antipodes des récentes courses aux emplettes, sur fond de surexcitation quasi-générale, attisée par une série de black Fridays alléchants pour le consommateur ! un consommateur de plus en plus poussé à une surconsommation insensée qui échappe à son propre contrôle.

Dopé, tel un zombie inconscient, par des étalages aguichants exposés sans retenue ou quelconque sobriété sur le net, à la télé et au supermarché, à l’approche des fêtes de fin d’année !

Ces comportements immodérés et quasi-instinctifs sont loin de rassurer sur quelconque tempérance des appétits, de plus en plus voraces, de « l’homo-consomerus » ; influencés par une emprise encore plus avide d’un « homo-productus » aveuglé par des gains et des profits faciles qui ont dépiauté son âme de toute vision responsable quant aux méfaits irréversibles que son insatiable soif d’avoir font courir à la planète et, en corollaire incontournable, les menaces qui pèsent sur la survie même de l’humanité.

Ces courses contre la montre agitées, incessantes et irréfléchies pour débusquer la meilleure affaire, le meilleur objet à petit prix, le dernier joujou technologique à bon marché, ont transformé l’homme en consommateur vorace.

Celui-ci ne s’encombre point de réflexion pour méditer et porter un regard averti pour jauger la portée de ces gestes quasi-instinctifs et spontanés d’achat du tout et du n’importe quoi, pourvu que cela flaire la bonne l’affaire à ne pas rater pour économiser plus et consommer davantage par la suite; une sorte de spirale infernale et de cercle vicieux qui laisse difficilement s’échapper celui ou celle, c’est-à-dire nous tous, qui s’y engouffre, sans avoir en tête avant l’ultime geste du passage aux caisses que chaque achat, chaque emplette, chaque petit écart de consommation qui dépasse le strict nécessaire vital est un coup de plus porté à des réserves naturelles qui s’épuisent à toute allure.

À qui la faute ? Le consommateur ou le producteur ? Comment mettre fin à ce cercle vicieux qui veut que pour vivre encore et toujours mieux, le producteur doit produire plus et le consommateur doit consommer davantage ?

Il n’y a pas de recette miracle entre les mains d’un seul ou d’un groupe d’individus, pas même celui d’un pays, dut-il s’appeler les Etats-Unis (Donald Trump mis de côté), mais il s’agit d’une implication collective où chaque habitant de la planète doit se sentir concerné, sauf bien évidemment ces contrées oubliées où la famine sévit encore pendant que d’autres s’attellent à décrocher la planète Mars et la Lune !

Mais, n’est-il pas déjà trop tard au vu de ces modèles de consommation basés sur d’incessantes réclames et d’appels aguichants formulés par l’ensemble des réseaux de communication ?

Des publicités qui vous poussent à acheter même ce dont vous n’avez pas besoin, ou si peu C’est bien beau de vivre une ère de hautes technologies qui donnent de la hauteur et de la grandeur à la majorité des habitants de la planète, encore faut-il savoir en contrôler les effets néfastes en réduisant toutes sortes de gaspillages dont personne ne semble prendre la juste mesure et pressentir les dangers qu’ils impliquent pour le sort de l’humanité !

L’exemple est donné par cette presse, malheureusement majoritaire, bien plus concentrée sur les minauderies des peoples que sur les signaux d’alertes lancés par des scientifiques éclairés, à l’image des mises en garde proférées par Stephen Hawking , lequel avait prédit la fin de notre espèce dans moins d’un siècle, tout en insistant sur le fait que la seule chance de survie qui reste à l’homme est d’envisager, dès à présent, la conquête des étoiles, en espérant trouver une planète où il y a de l’oxygène à respirer, de l’eau à boire, des plantes et des animaux à consommer, et tutti quanti, si par chance.

Stephen Hawking ne périt pas pendant le voyage et qu’il réussisse à déjouer toutes sortes de pièges qui se dresseront sur son trajet cosmique : radiations nocives pour ses cellules biologiques, absence de gravité qui lui molliront les os, des comètes qui se baladent entre les étoiles, etc. en plus du challenge de pouvoir amonceler dans ses cabines spatiales des stocks de subsistances suffisantes pour entreprendre des voyages qui se chiffreront en dizaines, voire en centaines d’années !

Même si tel signaux d’alerte et d’avertissement proviennent d’un Physicien de renommée, il est utile d’apporter quelques objections quant à miser nos chances de survie sur des colonies stellaires ! Sans nous engouffrer dans le cosmos infini, limitons l’analyse d’un tel objectif sur Proxima du centaure, notre étoile voisine, distante d’environ 4 années-lumière, de notre soleil. Le scenario le plus salutaire pour l’homme serait que cette voisine y héberge une planète, en tous points identique à notre belle bleue ! Malheureusement, un simple examen analytique révèle que cela relèverait, non pas d’un seul, mais d’une série de miracles qu’elle puisse nous sauver ! Primo : Proxima du centaure est une étoile dont le spectre et l’intensité de luminescence ne sont pas analogues à ceux de notre soleil. De ce fait, il est fort improbable qu’une photosynthèse identique se produise sur d’éventuelles planètes pour y faire évoluer le même type de biologie que sur la planète Terre.

Une photosynthèse identique relèverait donc d’un 1er miracle ! Secundo, quand bien même il y graviterait une planète dans la zone habitable (celle que l’on connait est à écarter car sa période de révolution est de 11 journées seulement), il faudrait que de l’eau y coule en quantité, oh 2ème miracle ! que les dimensions soient telles que le même facteur de gravité règne à sa surface, oh 3ème miracle ! et que cette planète habitable pour l’homme soit peuplée d’animaux et de plantes comestibles, oh 4ème miracle ! que l’homme y soit toujours la créature préférée des cieux pour lui permettre de régner comme il le fait sur Terre, oh 5ème miracle, etc.

Le destin de l’homme qui cible Proxima du Centaure repose donc sur une série de miracles, tout aussi improbables les uns que les autres, pour miser la survie de l’espèce sur la conquête de l’espace interstellaire le plus proche, sans parler du fait que les accélérations que de tels voyages nécessiteraient soumettraient les voyageurs interstellaires à des forces dynamiques si intenses qu’elles les reduraient en bouillie !

Quant aux autres systèmes solaires, ils sont si éloignés (12 à 20 années lumières pour les plus proches) qu’il est inutile d’en lister les impossibilités liées à quelconque projet de colonisation.

Au vu de cet impossible voyage vers d’autres étoiles, la seule issue de secours pour l’homo-sapiens repose indubitablement sur la sauvegarde de ce Home commun appelé Terre ! et cela commence par le bannissement de la devise « après nous le déluge », devenue règle générale dans tous les pays, civilisés ou pas, et dans lesquels règne une irresponsabilité de consommation chronique, à tout le moins effrayante !

La vie doit certainement exister et foisonner ailleurs dans l’Univers, mais c’est faire preuve de l’éternel nombrilisme de l’Homme que de croire que cette Vie se doit de ressembler en tous points à celle qui est apparue sur Terre, et que dame-nature s’arrêterait de fonctionner et d’engendrer d’autres créatures « préférées » si l’Homme disparaissait de la planète !

Quoi qu’il en soit, l’homo-sapiens restera, sans le moindre doute, dans l’Histoire des millions d’espèces animales qui ont peuplées la planète depuis que la vie y est apparue, comme la seule créature à avoir précipité sa propre extinction. Un suicide de masse effectué en toute inconscience, quelle performance !

De quelle conscience peut bien se targuer une espèce qui fabrique des armes Nucléaires avec des Donald Trump et des Kim Jong-un à leurs manettes ?

De quelle conscience peut se targuer une espèce qui vend des armes à des farouches saoudiens pour tuer de l’inoffensif Yéménite ?

De quelle conscience peut se targuer une espèce qui assiste dans une indifférence quasi-générale à ces harragas qui coulent en mer, ne se souciant que de sa propre sécurité, de son confort et de son unique survie ?

De quelle conscience peut se targuer une humanité qui refuse la liberté aux peuples Catalan, Corse ou Kabyle, au prétexte qu’ils doivent s’aligner sur des frontières érigées par les autres pour sauvegarder les intérêts d’une minorité dirigeante, souvent colonialiste ?
Nous y passerions la soirée que de vouloir dresser un listing complet des écarts kamikazes de l’humanité !

Ne parlons surtout pas de conscience quand un clan de malfaiteurs gérontocrates se maintient au pouvoir en sacrifiant 40 millions d’algériens sur l’autel d’une gloutonnerie abjecte des clans aux sommets ! Pour cette famille FLiN-tox la survie de l’humanité ne les trouble pas ! après eux le super déluge cosmique ! Quels pauvres baudets !

Décidément le monde et les hommes sont devenus fous à lier, comme le déclamait si bien Johnny à Marie ! Fous, au point de chercher la survie ailleurs que dans ce caillou coquet perdu dans l’espace infini, au lieu de le préserver de toutes sortes d’inconsciences pour assurer ses lignées !

Sans parler de cette Intelligence artificielle qui emballe les esprits et nous promet une accélération incontrôlable de notre extinction … nous y reviendrons, très certainement.

Kacem Madani

Journalistes : l’hallucinante déclaration de Mohamed Meziane

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Mohamed Meziane

« Plus de 9 000 journalistes accusés de ternir l’image de l’Algérie à l’étranger, selon le ministre de la Communication, Mohamed Meziane. Voilà donc, tout le monde en veut à l’Algérie.

Le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, a-t-il déliré face aux dizaines de micros posés devant lui ? Sa sortie sur l’existence de plus de 9 000 journalistes à travers le monde impliqués dans une campagne visant à nuire à la réputation de l’Algérie laisse pantois. Cette déclaration choc a été faite lors d’un colloque national sur le rôle des médias dans le développement, qui s’est tenu à l’Université Alger 3.

Pourquoi donc 9000 journalistes ? Sur quelle base ce ministre s’est-il appuyé pour avoir cette liste ? Et comment un nombre aussi impressionnant en veuille à l’Algérie ? Bien entendu, même si l’Algérie et tous les pays du monde sont confrontés à une guerre informationnelle, peu de citoyens croient à cette déclaration dénuée de tout fondement scientifique.

Face à cette situation, le ministre Mohamed Meziane a appelé les institutions médiatiques algériennes, notamment les chaînes de télévision, l’Agence algérienne de presse et la chaîne algérienne Internationale, à redoubler d’efforts pour contrer cette désinformation et promouvoir une image positive de l’Algérie à l’échelle internationale. Il a souligné la nécessité pour ces médias de relever les défis et de jouer un rôle actif dans l’arène médiatique mondiale.

Cette annonce du ministre de la Communication soulève une lancinante question: de quelle capacité disposent les médias nationaux complètement discrédités et inaudible intra-muros  pour riposter à cette offensive et défendre l’honneur du pays ? Le ministre aurait sans doute aimé que toute cette « engeance » de journalistes soit soumise aux mêmes mesures iniques et arbitraires auxquelles sont réduits les journalistes algériens. Ainsi, il dormirait sur ses deux oreilles !

Quand on sait la chape de plomb imposée aux médias il n’y a assurément pas de quoi vouloir défendre d’un pouvoir autoritaire en diable.

Samia Naït Iqbal

Procès en appel de Cherif Mellal : l’heure de la vérité a-t-elle sonné ?

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Cherif Mellal
Cherif Mellal

Le procès en appel de Cherif Mellal (ancien président de la JSK), condamné à 4 ans de prison ferme par le pôle pénal économique et financier d’Alger, s’est tenu ce mardi 11 février, devant la Cour d’Alger.

Selon les indications fournies par Me Fetta Sadat, membre du collectif de défense du prévenu, l’audience a duré de longues heures, durant lesquelles Chérif Mellal a plaidé son innocence avec force et détermination, contestant point par point les accusations portées contre lui.

Le ministère public requiert l’aggravation de la peine

Contre toute attente (ou comme le veut la justice du téléphone !) le représentant du ministère public a requis l’aggravation de la peine, une demande qui a surpris l’assistance et les observateurs. Pour sa part, la défense a dénoncé une cabale montée de toutes pièces contre le courageux Cherif Mellal.

Le collectif de défense, mobilisé pour la cause de Cherif Mellal, a mis en lumière les nombreuses irrégularités entachant la procédure. Me Fetta Sadat et ses confrères, mobilisés pour la défense de l’ancien président de la JSK, ont mis en évidence les irrégularités flagrantes qui ont entaché les poursuites engagées contre leur client.

La défense a également démontré que ces poursuites sont dénuées de tout fondement légal, résultant d’une cabale ourdie contre Chérif Mellal. La défense a fait admirablement son travail, comme toujours pour les détenus d’opinion, otage d’un régime politique arbitraire et méprisant souvrainement l’Etat de droit.

A l’issue de cette ultime audience, l’affaire a été mise en délibéré et le verdict sera rendu le 25 février 2025.

En détention depuis 25 mois, Chérif Mellal et tous ceux qui ont, dès le début de ce qu’il convient d’appeler « l’affaire Mellal », dénoncent un procès aux relents de règlement de comptes politiques et espèrent voir éclater la vérité. En vrai, l’ancien président de la JSK paye cher son engagement pour l’amazighité et son franc-parler. Cherif Mellal est ce dirigeant qui a voulu rendre la JSK à ses supporters. Il a mise de sa personne et ses moyens pour ce faire. Si justice il y avait, il n’aurait jamais été en prison.

Ce procès est un moment crucial pour Chérif Mellal, mais aussi pour la justice et l’État de droit en Algérie. La liberté de Chérif Mellal et de tous les détenus d’opinion est un enjeu majeur pour la construction d’une société juste et respectueuse des droits humains.

Samia Naït Iqbal

Le Maroc touché par un séisme

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L’institut marocain de géophysique a annoncé, mardi matin, qu’un séisme de magnitude 5,2 s’était produit près de Ksar el Kebir, dans le nord du pays. Les premières informations ne rapportent pas de victimes.

Le séisme a été ressenti jusqu’à 200 km au sud de l’épicentre, y compris  dans la capitale Rabat. La secousse s’est produite à 23 h 48 (heure locale) dans la province de Ouezzane, au nord du pays, a indiqué l’Institut national de géophysique cité par l’agence officielle MAP. Son épicentre a été localisé dans la commune de Brikcha, à 200 km au nord-est de la capitale Rabat où la secousse a été ressentie.

En septembre 2023, le Maroc a été frappé par un tremblement de terre de  magnitude 6,8 qui a causé la mort de plus de 2900 personnes et endommagé  des infrastructures vitales.

Avec agences

L’IA et mes données, et alors ?

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AI
Image par Alexandra_Koch de Pixabay

La guerre sur la maîtrise de l’IA n’est pas nouvelle mais a pris en ce moment une intensité qui était prévisible tant l’enjeu avait montré son importance dès le départ. Nous savons que l’innovation de l’IA est une rupture technologique, c’est-à-dire un basculement vers un autre monde qui bouleverse l’environnement des humains dans sa marche vers le futur.

Comme toute nouvelle innovation, à fortiori lorsqu’elles sont de la dimension de l’IA, elle entraîne les appétits économiques par des investissements colossaux. Les bienfaits qu’on espère de l’IA sont vastes et semblent illimités (comme toutes les précédentes ruptures technologiques), la médecine, l’industrie, les communications et la recherche en sont parmi les plus repérables.

Mais comme tous les bonds technologiques de l’humanité dans le passé, ils suscitent la crainte que la création se retourne contre son créateur et devienne dangereuse pour la liberté et la démocratie ou pour la sécurité des populations. Jamais ce syndrome de la peur n’avait été mieux décrit dans la littérature que par le roman de George Orwell, « 1984 », ou « 2001 et l’Odyssée de l’espace », un roman de sciences fiction d’Arthur Clarke. Ce dernier ayant été adapté pour le cinéma par Stanley Kubrick.

Qui ne se souvient pas dans cette œuvre de fiction de l’ordinateur HAL qui avait pris le contrôle du vaisseau interplanétaire ? Mais il faut aussi rappeler le précurseur en la matière qu’était l’écrivain Jules Verne. Et nous pourrions trouver bien d’autres exemples.

Comme pour la maitrise du feu, l’apparition du livre, la machine à vapeur, le téléphone ou la télévision entres autres ruptures technologiques, l’IA suscite les mêmes peurs, les mêmes réticences et n’ont pourtant été au final que la conséquence du génie de l’homme autant que des accélérateurs de son  progrès.

Et parmi les craintes du nouveau monde de l’IA, l’une parmi les plus évoquées concerne la protection des données. Les dangers sont effectivement réels par la violation des données privées qui peuvent être divulguées et permettre des discriminations, des manipulations, des vols de contenus ou des malversations financières en tous genres envers les états, les entreprises et les particuliers.

On a pourtant trop rapidement oublié que nous étions déjà depuis aussi longtemps que la naissance d’Internet sous la menace des fuites de nos données. J’invite les lecteurs à taper une requête sur Internet pour recenser les grandes affaires de fuite des données, il ne saura plus où donner de la tête, chaque site présentant sa liste tant elles sont nombreuses et gigantesques.

Qui d’entre nous ne connait pas la récolte des données pour des fins commerciales ? Si vous achetez une paire de chaussures ou même si seulement vous visitez des sites les concernant, vous voilà inondés de publicités concernant ce produit. C’est la technique ancienne du ciblage de la clientèle en fonction des goûts et autres caractéristiques de la demande à partir des données enregistrées lors des ventes par correspondance (pour l’époque ancienne) ou sur Internet de nos jours.

Qui n’a jamais été victime lui-même ou une personne de son entourage d’une fuite des données bancaires par la carte de crédit ? Et qui ne sait pas que les Hackers ont proliféré dans la même proportion relative à la communauté des informaticiens puisqu’ils en viennent pour les principaux acteurs ?

Qui je suis ? Mon statut d’état civil, mon adresse, ma profession, ma vie sentimentale privée, ma santé, mes relations, mes goûts et mes écrits, pour beaucoup d’entre eux sont déjà disponibles dans des bases de données (pour ma vie sentimentale, on ne trouvera que le nom de mon épouse chérie, n’est-ce pas ?).

Qui peut être certain que ses déplacements ou sa communication ne soient pas connus ? La police judiciaire peut bien les connaître, par le bornage des smartphones ou des enregistrements légaux. Ce que peuvent donc faire les enquêteurs est tout à fait à la portée des autres spécialistes en ce domaine.

Bien entendu que de réels dangers existent, bien entendu que mon avis n’est pas une attitude d’inconscience, bien entendu que je serais le plus furieux contre ces technologies si j’en étais victime. D’ailleurs ce n’est pas seulement une unique fois que mes données de carte bancaire ont été piratées, pas plus tard qu’il y a un mois.

Je peste et je crie à l’élimination des innovations informatiques dans ces moments-là et c’est légitime. Et je ne m’imagine même pas ce que serait ma violence si ce sont des données qui concernent mon honneur ou celui des proches.

Mais, lorsque nous sortons du cas individuel et que nous nous mettons sur un point de vue général, il faut toujours s’attaquer à ces problèmes avec raison et ne pas tomber dans une panique excessive.

Nous ne pourrons jamais, absolument jamais, supprimer les risques de biais des innovations technologiques. Mais nous pouvons prendre toutes les précautions qu’il est possible de prendre pour nous protéger.

C’est ce que les sociétés font en permanence. Il faut compter sur la capacité des progrès technologiques à ce qu’elles participent elles-mêmes à engendrer des mécanismes de protection en même temps que la répression prévue par les lois.

En ce qui concernent les manipulations de l’esprit, l’être humain à lui-même ses mécanismes de protection, cela s’appelle l’instruction et l’esprit de discernement (que je rappelle perpétuellement dans mes chroniques). C’est tout à fait transposable aux manipulations par les technologies.

Je terminerai par la sagesse de l’humour pour essayer de contrer l’irrationnel (essayer n’est pas réussir). Hier, j’ai téléchargé pour la première fois une application gratuite, celle de Google. Par une énorme tentation d’égo, de narcissisme et de prétention, j’ai tapé « Qui est Sid Lakhdar Boumédiene ? ». Cet indigent de l’esprit m’a répondu par l’identification de Lakhdar Boumédiene, un ancien détenu de Guantanamo.

Si on compte sur l’intelligence artificielle de Google pour m’espionner, je peux dormir sereinement encore longtemps. Ah, j’allais oublier mon personnage fétiche. Tata Hlima n’avait besoin ni d’instruction en informatique ni d’intelligence artificielle pour connaître toutes les données privées de l’immeuble et même du quartier.

Boumediene Sid Lakhdar

Incidents au CHU d’Oran : les médecins résidents démentent les allégations de la direction

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CHUO


Le Centre hospitalier universitaire d’Oran a rendu public un communiqué en réaction au  mouvement de protestation mené par les médecins résidents et aux incidents qui ont eu lieu au sein de l’institution.

Le centre hospitalier a expliqué qu’environ 180 médecins résidents ont organisé un sit-in hier matin, lundi, à l’intérieur du Centre hospitalier universitaire Benzerdjeb d’Oran.

Le mouvement de protestation a débuté à 11h, après que les médecins résidents se soient réunis à l’entrée principale de l’hôpital. Ensuite, ils ont défilé dans différentes parties de l’hôpital, portant divers slogans.

L’établissement hospitalier a souligné que dans l’après midi, les grévistes ont tenté de porter le mouvement de protestation, à l’extérieur de l’hôpital, mais les services de sécurité les ont affrontés de manière « pacifique et non violente » et les ont empêchés de sortir « étant donné que les manifestations sont interdites dans la rue ».

Alors qu’ils ont été autorisés à exprimer pacifiquement leur protestation à l’intérieur de l’hôpital, les médecins résidents ont poursuivi leur protestation, insistant pour sortir à l’extérieur, selon le communiqué.

Et d’ajouter : « Les résidents sont restés dans cette position jusqu’au coucher du soleil, moment où ils ont installé des tentes pour dormir à l’entrée du Secrétariat général du Centre hospitalier universitaire d’Oran, ce qui a poussé la sécurité intérieure du CHU d’Oran à intervenir conformément à la loi et à retirer ces tentes de manière pacifique et sans violence pour des raisons de sécurité ».

L’institution hospitalière a nié ce qui a été relayé à ce sujet par des sites Web et réseaux sociaux. Ils tentent de déstabiliser le secteur de la santé, argue la direction. car le CHU a connu une grande reprise ces dernières années grâce aux efforts fournis par l’État pour améliorer les prestations tant pour l’utilisateur que pour le patient, soutient encore l’hôpital.

Les médecins résidents réagissent

Les médecins résidents ont réagi, via la page officielle du collectif national des résidents en médecine, pharmacie et chirurgie dentaire des facultés algériennes, aux allégations de la direction de l’hôpital qu’ils qualifie « de fausses informations et ne reflétait pas la réalité ».

Ils ont souligné que le nombre de manifestants dépassait largement le nombre annoncé (180 médecins). 

« Nous n’avions pas l’intention de descendre dans la rue comme le prétendait le communiqué, mais notre protestation s’est limitée à une expression pacifique à l’intérieur de l’hôpital », expliquent les médecins résidents. 

Ils ont souligné que l’administration de l’hôpital avait fermé toutes les portes, empêchant même  les patients de quitter l’hôpital.

Pour les grévistes « l’administration a essayé de présenter l’affaire comme si nous entravions la circulation et les services, alors que l’hôpital a plus de 6 entrées, qui ont toutes été délibérément fermées, ce qui confirme que c’est l’administration qui a empêché les patients de sortir pas nous. »

Les médecins résidents ont déclaré avoir été « agressés par les agents de sécurité à l’intérieur sous les yeux du premier responsable, le directeur général de l’hôpital universitaire, et cela a été documenté en vidéo ».

Les médecins résidents exigent une enquête sur les incidents et les violences qu’ils ont subi et que tous ceux qui abusent de leurs pouvoirs soient tenus pour responsables. Ils ont insisté sur le fait que leur manifestation était pacifique.

Samia Naït Iqbal

L’Indice de perception de la corruption 2024 : l’Algérie à la traîne

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Indice de corruption

L’Indice de perception de la corruption (IPC) 2024, diffusé par Transparency International ce 11 février 2025, met en lumière une situation alarmante pour l’Algérie. Avec un indice de 34 sur 100, le pays se classe parmi les nations où la corruption est endémique et reflétant la réalité du pays en matière de gouvernance, de transparence et de responsabilité publique.

L’Algérie perd deux places par rapport au score de 2023 et se retrouve ainsi à la 107e place parmi 180 pays évalués. C’est une évidence : la corruption continue de se propager et l’efficacité des organismes de lutte contre la corruption reste limitée par un manque d’indépendance et de moyens. Et quand on sait que la justice est totalement sous le contrôle de l’exécutif, il n’y a pas lieu de s’étonner par un tel classement.

La gestion des revenus pétroliers et des finances publiques manque de transparence. Les affaires de corruption impliquant des hauts responsables se soldent rarement par des condamnations exemplaires ou bien elles sont instrumentalisées à des fins politiciennes.

Au niveau régional, le pays se situe en dessous de la moyenne des voisins d’Afrique du Nord. La Tunisie a obtenu un indice de 39/100 et le Maroc 37/100,

Ce classement est un signal d’alarme et appelle à des actions urgentes et concrètes. La lutte contre la corruption est une nécessité pour assurer un développement durable, restaurer la confiance des citoyens et renforcer la démocratie. Pour autant, cela risque d’être un voeu pieux quand on sait le fonctionnement du système politique qui dirige le pays.

Pour rappel, l’Indice de perception de la corruption (IPC) est un indicateur mondial qui évalue et classe les pays en fonction du degré de corruption perçu dans leur secteur public, tel qu’il est ressenti par des experts et des chefs d’entreprise.

Basé sur des données issues de 13 sources provenant de 12 institutions spécialisées, il combine différentes enquêtes pour offrir une vision plus fiable et complète de la corruption.

L’IPC repose sur des perceptions, car la corruption est souvent dissimulée, rendant difficile sa mesure directe. Il couvre environ 180 pays et permet des comparaisons annuelles depuis 2012 grâce à une méthodologie standardisée. Enfin, un dernier constat : les pays en tête du tableau sont démocratiques et ceux en queue de peleton sont tous des dictatures.

Rabah Aït Abache

Tebboune organise un « sommet » pour une allocation de 750 euros !

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Allocation touristique

Il n’y a que sous Abdelmadjid Tebboune que ce genre de rencontres peut se faire. Le chef de l’Etat a présidé, lundi 10 février, une réunion de travail pour discuter de la mise en œuvre de la nouvelle augmentation de l’allocation de voyage, qui est évaluée à 750 euros. Tout ça pour l’approbation de cette augmentation par le président lui-même, comme l’a indiqué un communiqué de la présidence.

Alors qu’à Paris se tenait un sommet mondial sur l’intelligence artificielle et à Dubaï on préparait le Sommet mondial des gouvernements, à Alger Abdelmadjid Tebboune présidait son « sommet » autour du directeur du cabinet de la présidence de la République, Boualem Boualem, le gouverneur de la Banque d’Algérie, Salah Eddine Taleb, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, et le directeur général des douanes. Pour parler de quoi ? De la mise en oeuvre d’une simple allocation touristique. Lamentable.

Chacun a ses ambitions. Cette réunion illustre les ratés d’une décision aux relents populistes prise il y a deux mois. Visiblement, aucune étude préalable et sérieuse n’a été réalisée pour garantir a cette mesure le succès et l’impact auprès de ses bénéficiaires, initiée par Abdelmadjid Tebboune. Incapable d’avoir une projection sérieuse sur l’avenir, ce dernier décide au doigt mouillé.

Il convient de rappeler dans ce contexte que l’augmentation de l’allocation de voyage figurait en bonne place dans le catalogue  de ses promesses électorales pour sa réélection a un deuxièmeme mandat présidentiel.

Tout indique que cette réunion est motivée par les difficultés de l’application d’une décision annoncée avec beaucoup d’enthousiasme par tous les médias du pays. Le tout dans les délais fixés pour le  début du mois de février. Résultat: un échec total.

Comment éviter le détournement ?

Les autorités algériennes ont prévu de mettre en place des conditions strictes pour bénéficier de cette allocation, telles que la réservation d’un hôtel ferme, un billet d’avion confirmé, une souscription d’une assurance voyage et une attestation fiscale. Cependant, ces conditions ont été jugées trop complexes, elles ont entraîné des retards dans la mise en œuvre de la mesure.

Laaziz Faid, un limogeage inattendu 

Le départ précipité et inattendu de Laaziz Faid, de son poste de ministre des Finances est le signe du mécontentement de Tebboune à l’égard de son ministre. Une manière de sanctioner l’ex-premier argentier du pays pour son incapacité à mettre en œuvre la mesure dans les délais fixés. Mais est-ce vraiment Faïd le seul responsable de l’échec de cette décision ?

En outre, des sanctions pourraient être mises en place pour éviter les abus, telles que la restitution des fonds en cas de fraude avérée, la suspension temporaire du droit à l’allocation pour les contrevenants, assure-t-on.

Il est important de noter que la mise en œuvre de cette mesure est complexe et nécessite une coordination entre les différentes autorités algériennes.

Les conclusions de la réunion présidée par le chef de l’Etat avec les responsables directement concernés n’ont pas été encore communiquées.

Yacine K.

Des médecins résidents grévistes victimes de violence au CHU d’Oran

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Médecins
Les médecins résidents sont réprimés à Oran

Des médecins residents en grève ont été victimes de violence dans la nuit de lundi à mardi, au Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Oran, selon des informations partagées sur les réseaux sociaux par des témoins oculaires, notamment certains parmi les médecins grévistes qui tiennent leur sit-in quotidien à l’intérieur de l’établissement hospitalier. 

Une action décidée par le collectif national des médecins résidents. Celle-ci s’est tenue à travers l’ensemble des CHU et des structures hospitalières où sont employés ces médecins résidents. 

 Les détails de l’incident ne sont pas encore connus, mais des témoins oculaires affirment que les médecins ont été agressés par les agents de sécurité de l’hôpital en présence du directeur de l’établissement. Ce qui en dit long sur la gravité de ce fait.

Il semblerait, selon les témoignages des grévistes diffusés sur la page Facebook du collectif national des médecins résidents, la direction a fait intervenir les fonctionnaires chargés de la  sécurité pour obliger les grévistes à se disperser et à  évacuer le lieu où ils ont tenu  leur rassemblement.  

Cette intervention musclée des agents de sécurité a suscité une vague d’indignation parmi les médecins résidents de tous les CHU du pays.

La section d’Alger du collectif national des médecins résidents a appelé les médecins résidents à une grève générale et illimitée à partir de ce mardi, au niveau de toutes les structures hospitalières de l’Algérois où travaillant ces médecins, avec  cessation de toute activité. Une action décidée en signe de solidarité avec leurs collègues du CHU d’Oran. Le mouvement des médecins résidents rappellent celui mené par leurs aînés en 2018 et qui s’est vu violemment réprimé par la police.

Rabah Aït Abache

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