27 novembre 2024
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Béchar : les pluies torrentielles ont provoqué des inondations

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Inondations à Bechar

Les pluies torrentielles qui continuent à s’abattre sur la région de Béchar depuis samedi après-midi ont provoqué quelques inondations à travers cette wilaya du Sud-ouest du pays, a-t-on appris dimanche auprès des services de la wilaya.

Dans les communes de Béchar, Taghit, Abadla, Lahmar et Kenadza, les unités d’intervention et de secours de la Protection civile (PC), aidés par les éléments de la Sûreté de wilaya, de la Gendarmerie nationale et des citoyens sont intervenues à de nombreux endroits et sites touchés par les intempéries et les inondations, selon la direction locale de la PC.

Le trafic routier dans plusieurs tronçons de routes nationales (RN), notamment la RN-6 reliant le Sud-ouest au Nord-ouest et la RN-110 entre Béchar et Taghit, a été impacté, à cause des crues d’oueds, indiquent les services de la wilaya.

Les chutes de pluies ont été estimées, dimanche, à plus de 60 millimètres à travers la région, d’où les multiples interventions des unités de la Protection civile pour l’évacuation des eaux à l’aide de motopompes, selon la direction locale de la PC.

Une famille, un père et ses trois filles, touchée par les inondations, a été prise en charge à l’hôpital « Mère et Enfant » Mohamed Boudiaf et à l’hôpital public Tourabi Boudjemaa. Ils ont reçu la visite, dimanche matin, des autorités locales, pour s’enquérir de leur état de santé, après leur sauvetage et évacuation par les éléments de la PC.

« On n’a pas vu de telles pluies s’abattre sur la région depuis octobre 2008″, ont déclaré plusieurs citoyens de Béchar, estimant que  »ces pluies sont aussi bénéfiques pour la région, confrontée à une sévère sécheresse depuis plusieurs années ». 

APS

Pluies orageuses sur plusieurs wilayas d’Algérie  

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Pluie

Des pluies parfois sous forme d’averses orageuses, accompagnées localement de chute de grêle, affecteront plusieurs wilayas du pays, à partir de dimanche, indique un bulletin météorologique spécial (BMS) émis par l’Office national de la météorologie.

De niveau de vigilance « Orange », ce BMS concernera les wilayas de Tindouf, Beni Abbes, Béchar, Naama, El Bayadh, Sud de Sidi Bel Abbes, Saida, Tiaret, Djelfa et Laghouat, avec des quantités de pluies estimées entre 20 et 40 mm pouvant atteindre ou dépasser localement 50 mm, précise la même source.

Ces averses affecteront, également, les wilayas de Tissemsilt, Ain Defla, Médéa, Bouira, M’sila, Blida, Tipaza, Alger, Boumerdes, Tizi Ouzou et Bejaia, de 13h00 à 20h00, avec des quantités estimées entre 20 et 30 mm, durant la validité de ce bulletin

Les pluies toucheront aussi les wilayas de Jijel, Skikda, Annaba, El Tarf, Mila, Constantine, Guelma, Sétif, Bordj Bou Arreridj, Biskra, Batna, Oum El Bouaghi, Khenchela, Souk Ahras, Tébessa, El M’ghair, Ouled Djellal et Nord d’El Oued du dimanche à 15h00 au lundi à 01h00, avec des quantités estimées entre 20 et 40 mm, précise le même BMS.

APS

« Présidentielle » :  un référendum pour mesurer la popularité de Tebboune 

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Tebboune
Tebboune au bureau de vote

La parodie présidentielle de ce samedi 7 septembre 2024 ne déroge pas aux précédentes. Un protocole instauré depuis l’indépendance du pays veut que tout candidat au pouvoir qui a le soutien des d’institutions fortes, dirigé par l’armée, doit partir gagnant dès lors qu’il fait état de sa candidature. 

Imparable. La règle est marquée sur du marbre dans ce pays béni par les dieux. Adoubé par l’armée et son chef d’état-major qui a déjà exprimé son soutien à l’option de la continuité et soutenu par l’administration derrière laquelle sont venus s’aligner les principaux partis politiques et organisations dites de la société civile, Abdelmadjid Tebboune représente le profil type du chef d’État en exercice qui a la garantie de succéder à lui-même dans une concurrence factice avec des candidats qui semblaient se complaire dans un jeu de connivence, d’un consensus intéressé. 

Pour les autorités, à leur tête Abdelmadjid Tebboune, ces « élections » ont valeur de référendum sur la popularité du chef de l’Etat, candidat à sa propre réélection. C’est pourquoi le pari a été fait, dès le départ, sur un très fort taux de participation, lequel a été obtenu aux forceps, au prix de pratiques arithmétiques dignes de l’époque soviétique.

Le président de l’ANIE a fait valoir l’article 132 de l’ordonnance 21-01 du 10 mars 2021, portant loi organique relative au régime électoral pour prolonger la durée du vote d’une heure. De 16, 18% à 13h, le taux de participation fera un bond spectaculaire à la fermeture des bureaux de vote à 20h, selon les indications du président de l’instance nationale indépendante des élections. 

Mohamed Cherfi a révélé dans un point de presse le taux de participation aux « élections » présidentielles anticipées arrêté à 20h que le taux de participation a atteint à la fermeture des bureaux de vote à 20h, 48,03% au niveau national. Ce chiffre est supérieur à celui enregistré lors des élections présidentielles de 2019 qui était de 39%. »

Mohamed Cherfi a annoncé que le taux de participation aux élections présidentielles anticipées a atteint, chez la « communauté algérienne établie à l’étranger, 19,57 au terme du scrutin. »

Une élection a valeur référendaire sur la popularité de Tebboune 

« Les élections présidentielles en cours sont un référendum sur la popularité du président Abdelmadjid Tebboune, qui a besoin d’une légitimité forte (…) Le  but est de donner une image positive qui reflète la réconciliation entre le peuple et les autorités, grâce à la politique du président Tebboune(…) et de lui permettre de faire face aux défis à l’extérieur comme a l’intérieur du pays », estime  Rabah Lounici, professeur de sciences politiques à l’Université d’Oran, dans un entretien au site d’information  arabophone en ligne, Ultra Ultra Algérie. 

L’analyste rappelle à juste titre que le rendez-vous électoral du 7 septembre « ressemble au référendum organisé par l’ancien président Abdelaziz Bouteflika en septembre 1999, après que la légitimité de son élection ait été remise en question suite au retrait des six candidats en lice ». Tout est dit, malgré les chiffres ahurissants avancés par le président de l’Anie, il y a lieu de dire que nous sommes en présence d’une révolution silencieuse du peuple algérien.

Yacinee K.

Présidentielle 2024 : le taux de participation atteint 48,03% à 20h

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Urne
La "présidentielle" largement boycottée par les Algériens

Le taux de participation à l’élection présidentielle a atteint à 20 heures 48,03 % au niveau national et 19,57 % au sein de la communauté nationale à l’étranger, a annoncé le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi.

Pour rappel, le taux de participation national était de 4,56% à 10h00, de 13,11% à 13h00 et de 26,45% à 17h. En 2019, le taux de participation à la même heure était de 33,26%.

Si l’on croit l’Anie, les Algériens sont donc allés voter entre 17h et 20h massivement, ce qu’aucune personne censée ne peut croire. De 26,45% à 48,03%. Soit une augmentation de 80%. Renversant !

Donc Mohamed charfi nous apprend qu’on est à plus de 48% en attendant l’annonce des résultats définitifs. Lamentable encore une fois.

L.M.

Parodie présidentielle : la nuit du doute !

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Mohamed Chorfi
Mohamed Chorfi

Cela fait plus de 3h que les bureaux de vote sont fermés. Aucune annonce n’est faite des résultats de la parodie présidentielle. Mohamed Charfi a disparu des plateaux télé qu’il affectionne particulièrement.

Malaise au sommet de l’Etat. Le taux de participation n’est pas celui attendu par le régime. Alors, en haut lieu, les crânes d’oeuf recalculent, comparent les participations dans les wilayas pour rendre publics des chiffres qui pourraient tenir. Mais la déconvenue est trop grosse.

Instruit par des expériences de fraudes massives, le peuple algérien a largement boudé les urnes ce samedi 7 septembre. A 10h, l’Anie annonçait un taux officiel de participation de 4,56%. A 13h, la même organisation révélait une participation à hauteur de 13%. Mystérieusement, ce taux est doublé à 17h. A peine croyable. Pourtant, les nombreux témoignages dans les quatre coins du pays parlent de bureaux de vote vides.

Entretemps, l’autorité que dirige Mohamed Charfi annonce que les bureaux de vote ne seront fermés qu’à 21h ! Pourquoi les Algériens qui ont eu toute la journée pour voter le feront-ils à la tombée de la nuit ? Depuis, c’est silence radio.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, aucune information n’est rendue publique sur le taux de participation. Car c’est le seul vrai enjeu de cette parodie. Quant au gagnant, personne ne doute que ce sera Abdelmadjid Tebboune, candidat du système en place.

Sofiane Ayache.

« Le désaveu populaire », pointe Mohcine Belabbas

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Mohcine Bellabas

Dans un communiqué rendu public dans la soirée, avant même l’annonce des résultats de la mascarade présidentielle, Mohcine Belabbas, ancien président du RCD, estime que seule une transition démocratique peut sortir le pays de l’autoritarisme.

Lire le communique ici. « Le taux de participation, manifestement plus faible encore qu’en 2019, constitue un désaveu cinglant et incontestable du régime en place. Ce chiffre, loin d’être un simple revers électoral, s’inscrit dans un contexte de répression systématique – minutieusement orchestrée tout au long du mandat – qui a anéanti toute forme d’expression politique libre.

Arrestations arbitraires, restrictions des libertés fondamentales, instrumentalisation de la justice, marginalisation des opposants : ces pratiques autoritaires n’ont fait qu’élargir le fossé entre un pouvoir rigide et une population désillusionnée. Cette stratégie coercitive, loin de stabiliser le pays, a accéléré la perte de légitimité des institutions et étouffé toute aspiration à un changement réel.

Face à cet échec flagrant, il est désormais crucial que le régime prenne conscience de la gravité de la situation. Nier ou minimiser ce désaveu populaire reviendrait à précipiter le pays dans une crise encore plus profonde. Une véritable transition démocratique est la seule issue viable. Cela implique des réformes structurelles audacieuses, une ouverture sincère au dialogue national, et l’intégration des forces vives de la société civile dans le processus de décision.

Cette refondation, basée sur la transparence, la justice sociale et une participation citoyenne authentique, est la seule voie capable de rétablir la confiance populaire et de réactiver l’élan démocratique que la nation réclame. C’est là le seul chemin pour sortir de l’impasse actuelle et garantir une stabilité durable, fondée sur le respect des aspirations légitimes du peuple et des principes démocratiques universels. »

Mohcine Belabbas

Tunisie : Kaïs Saied emprisonne Ayachi Zammel candidat à la présidentielle

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Ayachi Zammel
Ayachi Zammel condamné

En Tunisie, le candidat à la présidentielle du 6 octobre, Ayachi Zammel, est à nouveau derrière les barreaux, depuis vendredi 6 septembre, pour « falsification de parrainages ».

Cet industriel, chef d’un petit parti libéral peu connu, avait déjà arrêté lundi pour les mêmes faits, avant d’être remis en liberté provisoire jeudi soir.

Sitôt libéré, la justice tunisienne a de nouveau placé en détention Ayachi Zammel. « Le tribunal de Jendouba (nord-ouest) a décidé d’émettre un mandat de dépôt » et de le placer en détention provisoire, en attente d’une « audience fixée au 11 septembre », pour « falsification de parrainages » a indiqué, vendredi 6 septembre, l’avocat d’Ayachi Zammet, Me Abdessatar Messaoudi.

Le candidat à la présidentielle avait été interpellé, lundi 2 septembre, puis remis en liberté provisoire, le jeudi 5 septembre. Cela en attente d’un procès dans une autre affaire de « falsifications de parrainages », par le tribunal de Manouba, dans la banlieue ouest de Tunis. Mais à peine relâché, il a aussitôt été interpellé, puis emmené vendredi par la garde nationale de Jendouba.

Une situation très confuse que dénonce Ahmed Benchemsi, porte-parole de Human Rights Watch pour la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord, joint par RFI.

« C’est assez confus… Nous avons parlé à son avocat, il a donc été immédiatement réarrêté, après avoir été libéré, dans le cadre d’un procès pour « falsification de parrainages », mais il a été immédiatement réarrêté et réaccusé de « falsification de parrainages ». Alors se pose la question si c’est le même procès. Est-ce que ce sont des parrainages différents ? Est-ce c’est une affaire différente, dans une autre ville ? Est-ce que c’est la même affaire, mais dupliquée dans deux villes différentes ? Donc c’est très flou. Même son avocat n’est pas sûr. En tout cas, nous, on n’est pas sûr d’avoir compris. Ce qui est certain, c’est que tout cela « pue » les motivations politiques, si vous me pardonnez l’expression. C’est quand même un candidat en cours à une élection présidentielle qui va avoir lieu dans quelques semaines. »

« Donc, tout cela est très révélateur du climat absolument irrespirable qui a cours en Tunisie aujourd’hui et qui, en gros, consiste à dégager l’espace au président Saïd pour être réélu dans un climat qui est absolument antidémocratique », ajoute Ahmed Benchemsi, porte-parole de Human Rights Watch pour la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord.

Ayachi Zammel est l’un des trois candidats retenus par l’autorité électorale tunisienne (ISIE) pour l’élection présidentielle, dont le président sortant Kaïs Saïed. Trois autres candidats qui avaient été réintégrés par le tribunal administratif ont finalement été exclus.

Rfi

Mme Tebboune a voté avec un sac à 930 euros

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La première dame, Mme Tebboune, a voté en ce grand jour de mascarade présidentielle avec dans sa main un sac qui vaut la coquette somme de 930 euros.

Le sac de Mme Tebboune est de fabrication italienne. Cest un Salvatore Feragamo. Rien que ça ! N’est pas première dame qui veut.

Présidentielle 2024 : le taux de participation atteint 26,45 % à 17h

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Bulletins de vote

Le taux de participation à l’élection présidentielle, qui se déroule ce samedi, a atteint jusqu’à 17 heures 26,45% au niveau national et 18,31% au sein de la communauté nationale à l’étranger, a annoncé le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi.

A la même heure, lors de la présidentielle de 2019, le taux de participation était de 33,26% Pour rappel, le taux de participation national était de 4,56%, à 10h00, tandis qu’il a atteint 13,11% à 13h00. Décision inédite, l’Anie a décidé de repousser la fermeture des bureaux de vote jusqu’à 20h.

En décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune avait été élu avec 58% des suffrages, selon les données officielles mais avec une participation de seulement 39,83% (60% d’abstention), le plus faible d’une présidentielle dans le pays.

L. M.

Éliminatoires CAN 2025 : le Maroc et l’Égypte se baladent, le Sénégal et le Mali déçoivent

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Maroc
Les Lions de l'Atlas.

Carton pour le Maroc et l’Égypte face au Gabon (4-1) et au Cap-vert (3-0). La Côte d’Ivoire assure au moment où le Sénégal et le Mali se font piéger par le Burkina (1-1) le Mozambique (1-1). Et l’Algérie surclasse la Guinée Equatoriale 2 à 0 à Oran.

Ziyech, Aubameyang, Mané, Bissouma, etc., des stars, des buts, mais des fortunes diverses dès cette première journée des éliminatoires de la CAN 2025. Au stade Adrard d’Agadir, le match entre le Maroc et le Gabon (4-1) fut d’abord une histoire de penaltys. Dès la 10e minute, les Lions de l’Atlas ouvrent le score en effet grâce à un penalty de Hakim Ziyech. Les Gabonais ont l’occasion d’égaliser six minutes plus tard, mais Pierre-Emerick Aubameyang manque penalty face à Bono.

Nouveau penalty pour le Maroc à la 26e minute, Ziyech réussit encore l’exercice ; le Maroc fait le break. À cinq minutes de la fin de la première période, Aubameyang réduit le score sur…penalty. Mais, c’est le Maroc qui aura le dernier mot en creusant définitivement l’écart sur un but de Brahim Diaz (59e) et une réalisation d’Ayoub El Kaabi (82e).

Krasso voit double

Dans cette poule B, où le Maroc est déjà qualifié en tant que pays organisateur, il y aura qu’une seule place à prendre. Après la victoire de la République centrafricaine sur le Lesotho (3-1), le Gabon devra vite rebondir.

L’autre carton de la soirée est à mettre à l’actif de l’Égypte qui a été sans pitié face au Cap-Vert (3-0). Pour une fois, le capitaine Mohamed Salah n’a pas pris part au festival offensif de son équipe. Les buteurs des Pharaons sont: Rami Rabia (23e), Omar Marmoush (45+1), et Ibrahim Adel (70e).

La Côte d’Ivoire a souffert à Bouaké avant de se débarrasser d’une teigneuse Zambie (0-2). Malgré une grosse domination, les Éléphants ont longtemps buté sur les Chipolopolos avant d’être délivrés par un but de Jean-Philippe Krasso à un quart d’heure de la fin. L’attaquant du FC Paris va même s’offrir un doublé (84e) pour concrétiser la grosse supériorité des siens.

Bouda pétrifie le Sénégal

À Diamniadio, le Sénégal a longtemps cru décrocher les trois points après l’ouverture du score de son meilleur buteur en sélection, Sadio Mané (43 buts) face au Burkina (16e). Mais pour ne pas avoir su se mettre à l’abri, les Lions ont été punis à la dernière minute des arrêts de jeu par Ousseni Bouda (90+5). Une égalisation méritée et un beau moment de gloire pour le joueur de San Jose Earthquakes (États-Unis).

Au Mali, l’électrochoc attendu avec l’arrivée du nouveau sélectionneur Tom Sainfiet n’est pas venu face au Mozambique (1-1). Les Aigles sont même passés près d’une défaite sur leur pelouse du 26 mars à Bamako. Les Mozambicains ont en effet ouvert le score par Geny Catamo (37e) avant qu’Yves Bissouma ne remettent les compteurs à zéro (52e), sans éloigner le nuage de doute au-dessus des Aigles.

Avec Rfi

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