Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a assuré, mercredi, que «le prochain scrutin présidentiel se déroulera dans des conditions et normes optimales en termes de transparence et démocratie».
S’exprimant lors d’une visite de travail dans la région, M. Charfi a affirmé que «l’ANIE, forte d’une grande expérience et jouissant des ressources matérielles, technologiques et d’un staff compétent, ne ménagera aucun effort pour la consécration de la transparence lors de la prochaine échéance présidentielle».
Difficile de soutenir mieux ! M. Charfi est ce Monsieur qui avait avalisé la présidentielle de décembre 2019 à l’issue de laquelle Abdelmadjid Tebboune a été « élu », avec 4 947 523 millions de voix sur 24 500 00 votants. Une élection que l’APS, agence officielle, a qualifiée à la « hussarde ».
M. Charfi, en bon serviteur, a rappelé que «l’ANIE s’est attelée, depuis son institution, à lutter contre toute formes de fraude et les rendre impossibles». Il est connu. Il a avalisé tous les scrutins, jurant ses grands dieux qu’ils étaient transparents.
Cette instance a, a déclaré Mohamed Charfi , fait, comme le témoigne l’ensemble, preuve de bonne organisation, de rigueur, de vigilance et de détermination pour la consécration de transparence et la neutralité, affirmant le «succès à toutes échéances électorales supervisées par l’ANIE».
Mohamed Charfi a même rassuré que «l’erreur sera totalement inexistante avec l’authentification numérique en présence des notaires, des huissiers et des cadres habilités».
Comment est-ce possible quand on sait que Tebboune parle de sa visite à Paris en automne alors même qu’il n’est pas encore « élu » ? On est en droit de se poser la question sur la régularité de cette présidentielle.
Sofiane Ayache