4 décembre 2024
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Quand un ancien ministre se vantait d’avoir viré Boualem Sansal 

Sur Araby 21, un média qatari paraissant à Londres, Hachemi Djaaboub, l’ancien ministre islamiste (MSP) de l’Industrie sous Bouteflika, a « vomi » toute sa haine de l’écrivain Boualem Sansal. Il se vantait d’avoir mis fin aux fonctions de l’écrivain qui était  alors directeur central au ministère de l’Industrie. 

L’ancien ministre Hachemi Djaaboub s’est laissé aller à des déclarations outrancières sur les positions idéologiques et politiques de l’écrivain Boualem Sansal. Il lui reproche sa culture francophone et sa proximité avec la France officielle. II lui trouvera même des connexions avec Israël et le sionisme.

Hachemi Djaaboub n’a pas supporté que l’écrivain jouisse d’un statut de personnalité culturelle qui lui permettait d’avoir ses entrées dans le sérail politique algérien et auprès des chancelleries étrangères. Ce qui le rendait suspect aux yeux du ministre islamiste qui, à aucun moment, n’a pris la peine d’évoquer ses divergences idéologiques avec l’écrivain.

Jouant de duplicité, il a, en revanche, mis en avant le respect de la légalité institutionnelle pour sanctionner l’auteur de « Le Serment des Barbares », qui, lui, ne se privait pas de dire et d’écrire ce qu’il pensait de l’idéologie mortifère des frères musulmans. 

L’ex-ministre d’Abdelaziz Bouteflika a déclaré que lorsqu’il a pris ses fonctions en 2002, il avait découvert que Boualem Sansal faisait partie du personnel du ministère. Il raconte  que Sansal était constamment absent de son bureau et avait refusé de répondre à ses convocations répétées. Des déclarations difficiles à argumenter ni à prouver au demeurant.

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Mais Djaaboub, qui dit ne pas connaître personnellement Sansal à l’époque, s’étonnait que celui-ci n’y ait pas fourni d’explication claire à ses absences répétées et à ses multiples voyages à l’étranger « à l’insu du ministère ou sans autorisation officielle, alors qu’il circulait en toute liberté et quittait le pays sous prétexte de fonctions officielles ». 

Des motifs pour lesquels Boualem Sansal a été « convoqué au bureau du ministre ». Hachemi Djaaboub soutient avoir « réprimandé » l’écrivain pour ses absences continues et lui a signifié, de suite, son licenciement. Voire !

En avril 2021, Hachemi Djaâboub, tout ministre du Travail et de la Sécurité sociale de Tebboune, a qualifié la France «d’ennemi éternel et traditionnel» de l’Algérie au cours d’une séance de questions orales au Sénat. C’est tout dire que ce triste individu fait partie des snipers tapis dans le pouvoir pour s’en prendre à tout ce que représente la langue française.

En clair, voilà à quoi se résume le courage et le savoir-faire de cet islamiste plusieurs fois ministre sous Bouteflika et Tebboune.

Samia Naït Iqbal

7 Commentaires

  1. Cet article expose avec une clarté glaçante l’acharnement idéologique et la médiocrité de Hachemi Djaaboub, ancien ministre islamiste, contre l’écrivain Boualem Sansal, figure emblématique du courage intellectuel en Algérie. Djaaboub, en vomissant sa haine et ses accusations infondées, ne fait que refléter le visage d’un régime autoritaire, gangrené par l’hypocrisie et la trahison des idéaux de liberté et de justice.

    En s’attaquant à Sansal pour sa culture francophone et ses positions critiques, Djaaboub s’inscrit dans la lignée de ces opportunistes serviles qui, au lieu de défendre les intérêts du peuple algérien, se prosternent devant une idéologie rétrograde et destructrice. En qualifiant la France d’« ennemi éternel », tout en s’accrochant aux privilèges et aux mécanismes d’un pouvoir corrompu, il incarne cette duplicité qui a toujours trahi les aspirations des Algériens à une société libre et démocratique.

    Le licenciement de Sansal pour des motifs aussi absurdes que ses absences supposées ou ses voyages, sous prétexte de « légalité institutionnelle », démontre à quel point Djaaboub et ceux de son acabit ne sont que des marionnettes du régime, prêtes à sacrifier les esprits libres pour préserver leur propre position. Cette attaque n’est rien d’autre qu’une tentative désespérée d’étouffer la voix d’un écrivain qui n’a jamais cédé à la peur ou au silence face à l’idéologie mortifère des Frères musulmans.

    En vérité, Djaaboub, comme tant d’autres au sein de ce régime, n’est qu’un traître aux valeurs profondes de l’Algérie, un serviteur d’un pouvoir qui a pillé le pays, réprimé ses citoyens, et étouffé ses espoirs. Il est l’incarnation de cette élite parasite qui, sous couvert de patriotisme, s’en prend à tout ce qui élève l’Algérie sur la scène internationale : ses écrivains, ses intellectuels, et sa jeunesse éclairée.

    Ce type de personnage, tapis dans les coulisses du pouvoir, ne mérite ni respect ni indulgence. Il est l’ennemi de la vérité, de la liberté, et de l’Algérie elle-même. Au lieu de s’attaquer à Boualem Sansal, qui représente la dignité et le courage, Djaaboub devrait être jugé par l’Histoire comme l’un des artisans de la destruction de l’âme algérienne.

    • To AR
      Il y a un proverbe algérien qui dit.
      Li messieurs behouayedj nés yetsema aaryen.
      Celui qui habillé avec les vêtements d autruits est nu.
      Si tu ne comprends pas demande à chat gpt

  2. Et vous n’avez pas trouve’ une photo de RAT d’EGOUT sur tout l’internet pour nous assomer avec cette peste ? Ma parole, je vais trouver un site ou on fait une simulation sous les pneux d’un semi-remorque.

  3. To EL HASSI : Je vois que vous vous efforcez d’impressionner avec des jugements aussi infondés qu’inutiles. Votre message, empreint de condescendance et de remarques gratuites, ne fait que mettre en lumière votre propre vide intellectuel.

    Malheureusement, c’est à cause de personnes comme vous que le niveau intellectuel algérien peine à avancer. Je vois clairement l’école que vous avez fréquentée : elle vous a visiblement enseigné à parler pour ne rien dire, tout en gaspillant un espace précieux.

    Quant à votre maîtrise du français, je vous encourage à la travailler, mais aussi à apprendre l’art du débat. Ce n’est pas Facebook ici, mais un espace où le respect et l’intellect devraient primer.

    Bonne réflexion. Si vous parvenez un jour à dépasser votre propre vacuité pour contribuer à un échange constructif, je serai impressionné. Mais honnêtement, je doute que ce jour arrive.

  4. Aujourd’hui, nous pleurons pour un homme retenu par les criminels algériens. Nous devrions faire preuve de solidarité – Boualem Sansal a besoin de nous tous pour le soutenir et œuvrer à sa libération. Arrêtons de nous déchirer pour savoir qui écrit des commentaires courts ou longs. Cet espace n’est pas Facebook – cessez de vous insulter les uns les autres.

  5. @ AR: C’est tout de meme bizarre que vous investissez autant de texte, tout en appelant a l’economie d’octets, pour vous defendre contre une attaque imaginaire, du moins a mon sens. Le petit commentaire evoquant un dicton, n’est qu’une petite ralonge du votre(commentaire) tout de meme – qui ne merite pas le proces que vous lancez a son auteur EL HASSI. Je le connais comme je vous connais, c.a.d. pas du tout, sinon a travers les commentaires, ou plus precisemment la rage que nous partageons devant cette(notre partage’e) incapacite’ a nous defendre c.a.d. defendre ceux qui s’enguage a nos places. Et par nos, je veux dire tous les Algeriens qui trouve cet etat des lieux en Algerie – ABOMINABLE – Une catastrophe !!!
    Ceci dit, je ne peux reprocher a EL HASSI d’y avoir repondu. C’est une auto-defense legitime – ce que dont nous manquons tous. Si seulement tous les Algeriens civils etaient comme ca, l’Algerie serait peut-etre autrement, je pense.

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