Abdelmadjid Tebboune a désigné mardi les membres du Conseil de la nation au titre du tiers présidentiel, indique un communiqué de la Présidence de la République. Quid du nonagénaire Salah Goudjil ?
Abdelmadjid Tebboune a désigné les noms des futurs sénateurs dans la part léonine qui lui revient. On y retrouve quelques têtes de l’ère Bouteflika, comme Dahou Ould Kablia.
En effet, « conformément aux dispositions des articles 121 alinéa 3 et 122 alinéas 2 et 3 de la Constitution, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a désigné ce jour pour un mandat de six ans, les membres du Conseil de la nation dont les noms suivent:
Hamza Al Sid Cheikh, Walid Aggoune, Mohamed Réda Oussehla, Kaddour Berradjaa, Leila Brahimi, Rabah Beghali, Abdelhak Benboulaid, Benali Benzaghou, Noureddine Benkortbi, Djamila Boubacha, Ahmed Bouziane, Fayçal Boussedaria, Ghazi Djabri, Habib Douagui, Mokrane Rezki, Hamma Chouchane, Azzedine Abdelmadjid, Mohamed Amroune, Bakri Ghouma, Salah Laouir, Abdellah Messek, Azzouz Nasri, Aissa Naili, Nadjia Ouedjdi Demerdji, Dahou Ould Kablia, Hassan Younes », lit-on dans le communiqué de la présidence.
Reste le destin du président du Sénat, le jeune Salah Goudji (91 ans) ne se voit pas prendre sa retraite. Oh que non !
Selon plusieurs sources, il fait des pieds et des mains pour rester à la tête du conseil de la nation. Il ne se voit pas un autre destin. D’abord intérimaire de Bensalah, le 21 février 2021, le bureau du Conseil de la nation désigne ce nonagénaire comme candidat unique à sa présidence. Donc il n’a fait officiellement qu’un an l’ancien ministre des Transport de 1979 à 1986, sous Chadli Bendjedid. C’est dire…
Pourtant, on ne peut pas dire que Salah Goudjil était un soutien de Tebboune pendant la pseudo-présidentielle de décembre 2019. Deux connaisseurs du marigot algérois, lui avaient reconnu un penchant prononcé pour le malheureux candidat Azzedine Mihoubi, donné un temps favori d’une partie du sérail. Comment a-t-il fait pour survivre à l’échec Mihoubi ? Sans doute grâce à sa capacité à retourner sa veste et ses appuis au sein des l’Etat profond.
Yacine K.
Quand je vois que la Résistante Djamila Boupacha a refusé sa nomination comme sénatrice comme l’ont fait Aït Larbi et Bouchachi en démissionnant ça met du baume au coeur. Quand à ceux qui s’accrochent aux postes malgré le désaveux général lors des élections bidons j’espère que leur conscience s’ils en ont une ne leur jouera pas de mauvais tours.
Bonjour Samy
Deja il faut se poser la terrible question
Ont ils une conscience
Apres s il y a lieu disserter de ce qui se passe dans leur tête !!! la dualité conscience-croyance