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samedi, 8 novembre 2025
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Sofiane Djilali dresse un bilan sévère du pouvoir et annonce son départ de la présidence de Jil Jadid

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Dans un long message adressé aux Algériens et rendu public ce 24 septembre, le président de Jil Jadid, Sofiane Djilali, livre un diagnostic sans concession de la situation politique nationale et annonce qu’il quittera la tête du parti lors d’un congrès extraordinaire, conformément aux statuts de la formation qu’il a fondée en 2011.

Un constat implacable sur l’état du pays

Dans ce texte, Djilali dénonce une gouvernance verrouillée où, selon lui, « le régime a fermé le champ de l’opposition politique, corrompu la société civile, les syndicats et les médias », et transformé la justice en « bras répressif ». Il décrit un système concentrant les pouvoirs exécutifs, contournant la Constitution et maintenant « un état d’urgence permanent ».

Pour l’ancien candidat à la présidentielle, l’Algérie fait face à « un échec structurel » aggravé par des défis géopolitiques, économiques et sociaux. Il appelle à rétablir la confiance entre dirigeants et citoyens, à ouvrir l’espace politique, à libérer les détenus d’opinion et à bâtir « un État fort, juste, compétent et intègre ».

Passage de témoin annoncé

Fondateur de Jil Jadid, Djilali rappelle que la limitation à deux mandats de la présidence du parti figurait dès l’origine dans ses principes. « Il est temps, à ce stade de mon engagement, de consacrer plus d’efforts à la bataille des idées, tout en permettant l’émergence d’un nouveau leadership », écrit-il, annonçant la tenue d’un congrès extraordinaire pour élire son successeur « dès que les conditions techniques et administratives seront remplies ».

Appel au consensus national

Tout en quittant la direction, Sofiane Djilali réaffirme sa volonté de poursuivre le combat politique et intellectualiste. Il exhorte les « vrais décideurs » à assumer leurs responsabilités et invite l’ensemble des forces vives à un « vaste espace de réflexion et de dialogue » pour refonder le système de gouvernance. Le changement, souligne-t-il, ne signifie pas détruire l’État mais « le renforcer ».

En actant son retrait de la présidence de Jil Jadid, tout en appelant à une refondation politique, Djilali se place ainsi en vigie critique d’un régime qu’il accuse d’avoir étouffé les libertés et bloqué toute alternance. Son départ ouvre une nouvelle étape pour le parti d’opposition, qu’il encourage à se faire connaître « par la qualité de son travail sur la scène politique nationale ».

Rabah Aït Abache

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3 Commentaires

  1. La main de l’étranger est sur El Mouradia. L’Algérie n’a aucune chance tant que Teboune et les 4 ou 5 petites merdes qui l’entourent tiennent le pays. Chaque algérien doit savoir que l’Algérie toute entière est gérée directement par un petit groupe de personnes des plus inquiétantes : Teboune (un malade mental, mythomane, alcoolique complètement phagocyté par la Turquie) mais aussi ses deux fils (raquetteurs et spécialisés dans le chantage et l’extorsion de fonds), Belkaim ( un tahan, un ancien journaliste médiocre et haineux), Sidi Said (corrompu jusqu’à l’os à qui on doit l’image désastreuse de l’Algérie dans les médias internationaux) et Boualem Boualem (grand malade mental devant l’éternel).
    Si nous avions un chef d’Etat major, des généraux encore patriotes, encore nationalistes, encore soucieux des intérêts vitaux du pays, ils seraient intervenus pour destituer sans ménagement ce tyran et son équipe de corrompus incompétents. Mais non. Nous n’avons plus de généraux républicains, patriotes. Pauvre Chengriha, le peuple algérien te vomit. A quoi sert un Chef d’Etat major qui regarde sans broncher un Président illégitime saccager le pays, l’économie, la diplomatie ? A quoi ca sert un Chef d’Etat major qui regarde sans broncher un Tyran constituer une menace mortelle pour le pays ? A quoi sert un Chef d’Etat major même pas capable de voir que la main de l’étranger n’est pas en kabylie mais à El Mouradia. A quoi tu sers Chengriha ? A quoi tu sers ? Tu es tellement bête que tu ne comprends même pas que Teboune finira par réussir à t’envoyer en prison, toi et tes enfants. Tes jours et les jours de tes enfants sont comptés mais tu ne le sais pas encore.

    • Cher Blek le Roc Prof Occultis vous répond que ce morveux AT et ses acolytes ne sont que la face hideusement factice et que derrière le rideau une poignée d’individus autant violents qu’atteints du SGT (syndrome Gilles de la Tourette ) qui décident du prix des patates jusqu’aux commissions qu’ils toucheraient pour l’achat de Soukhoï…depuis 54 la nuit des longs couteaux régente la vie des Algerien-ne-s…

  2. A Blek Le Roc:
    « A quoi sert un Chef d’Etat major qui regarde sans broncher un Président illégitime saccager le pays, l’économie, la diplomatie ? A quoi ca sert un Chef d’Etat major qui regarde sans broncher un Tyran constituer une menace mortelle pour le pays ? A quoi sert un Chef d’Etat major même pas capable de voir que la main de l’étranger n’est pas en kabylie mais à El Mouradia. A quoi tu sers Chengriha ?  »

    Je crois que tu divagues largement car on dirait que tu ignores que c’est bien l’armée qui donne le FEU VERT pour faire et défaire des chefs d’états illégitimes.
    Car la majorité du peuple n’a jamais voté pour eux.

    Alors si tu ne le sais pas encore, c’est bien Chengriha et ses amis généraux qui ont designé a la place ou il est en ce moment.
    C’est bien les généraux qui imposent et décident sur tout ce qui se passe en Algérie.
    Tebboune ou quiconque ne sont en fait que des marrionettes entre les mains des généraux.
    Alors s’il te plait, ne fait pas semblant d’ignorer la racine de tout notre mal !

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