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Sommet de Charm el-Cheikh : l’absence de Tebboune interroge

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L’absence d’Abdelmadjid Tebboune ou d’un représentant de haut niveau de l’Algérie au Sommet de la paix à Gaza, tenu le 13 octobre 2025 à Charm el-Cheikh, contraste avec la tradition diplomatique algérienne de soutien affirmé à la cause palestinienne. Elle constitue même un cinglant démenti des fanfaronnades sur les exploits de la diplomatie algérienne.

Ce sommet, co-présidé par Abdel Fattah al-Sissi et Donald Trump, a réuni plus de vingt dirigeants mondiaux, dont Emmanuel Macron, Recep Tayyip Erdogan et Abdallah II de Jordanie, autour d’un objectif central : consolider le cessez-le-feu et préparer la reconstruction de Gaza. Pas de Tebboune à la table de ce sommet. A l’heure des vraies décisions, Alger brille par son absence.

Une absence dans la continuité d’une ligne diplomatique prudente

Le nom de l’Algérie ne figure pas sur la liste officielle des participants publiée par la présidence égyptienne. Aucune déclaration présidentielle ou ministérielle spécifique n’a été faite pendant le sommet. Cette posture s’inscrit dans une continuité : déjà en octobre 2023 et en mars 2025, Alger avait décliné des invitations à des sommets régionaux similaires, invoquant des « désaccords profonds » sur les méthodes de règlement et la monopolisation des discussions par quelques capitales régionales.

En amont du sommet, Alger avait toutefois salué l’accord de cessez-le-feu soutenu par Washington et Le Caire, réaffirmant son appui au principe d’une solution pacifique sans s’impliquer directement dans la dynamique de négociation.

Un retrait qui affaiblit l’influence régionale d’Alger

Cette absence soulève des interrogations sur la capacité de la diplomatie algérienne à peser sur les dossiers qu’elle considère stratégiques. Alors que l’Égypte, le Qatar et la Turquie se positionnent comme médiateurs incontournables, le retrait algérien peut être perçu comme un signe de marginalisation dans la recomposition régionale.

Sur le plan bilatéral, cette posture réduit sévèrement la visibilité d’Alger auprès de ses partenaires occidentaux et arabes, et affaiblit son influence dans les futurs formats de négociation sur la question palestinienne. A preuve ? Elle n’a plus aucune influence, ni en Afrique, ni régionale, ni d’ailleurs au Moyen-Orient où elle a été mise à l’écart par les monarchies du Golfe. Souvenons-nous du sommet arabe d’Alger, (2022) il devait acter le retour du dictateur syrien, Bachar al Assad. Les pressions de monarchies arabes a poussé à reporter cette annonce au sommet de la Ligue arabe qui eut lieu à Djeddah, en Arabie saoudite.

Entre discours et réalités diplomatiques 

L’Algérie continue d’affirmer son soutien à la Palestine, mais son choix de rester en marge des grandes enceintes diplomatiques -voire son absence – marque un décalage entre son discours historique et son implication réelle. Cette posture pose la question de la place que le pays souhaite réellement occuper dans les équilibres régionaux à venir.

La rédaction

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8 Commentaires

  1. « Pas de Tebboune à la table de ce sommet. A l’heure des vraies décisions, Alger brille par son absence. » Et avec ça on se demande pourquoi le Hamas a « oublié » de remercier l’Algérie. La remercier pour? Sa politique de la chaise vide? Son interdiction de toute manifestation pro-palestinienne? La nouvelle Algérie s’est mise elle-même sur la touche sachant bien que ni Tebboune ni Attaf et encore moins Chengriha n’a la stature pour traiter d’égal à égal avec Trump ou même Sissi. Lors de sa dernière rencontre avec Poutine à St-Petersbourg, Tebboune ne croyait tellement pas ses yeux qu’il a traité son hôte d’ami de l’humanité. Imaginez un peu de quoi il est capable si jamais il rencontrait Trump. Il est capable de lui remettre les clés d’El Mouradia pour son implication dans la révolution algérienne à laquelle lui, Tebboune, n’a pas participé.

    • Ils ne savent ni ce qu’ils veulent, ni ce qu’ils font et ni ce ce qu’ils sont.
      La seule chose dont ils sont SURS et CERTAINS est qu’ils n’aiment ni les kabyles et ni la Kabylie.
      Une gouvernance qui agit en fonction de l’humeur du jour est le grand signe d’une imcompétence chronique..
      Jamais le pays ait connu autant de gens bizarres qui font semblant de faire quelque chose en utilisant le bluff, le mensonge et l’imporvisation.
      Eh bien, c’est tout cela qu’ils appellent la nouvelle algérie ou tout est véritablement nouveau.

  2. Citation: « L’Algérie continue d’affirmer son soutien à la Palestine, mais son choix de rester en marge des grandes enceintes diplomatiques -voire son absence »

    Pas la miondre dictature islamiste n’a jamais aide’ les Palestiniens. Le mot cle’ est AIDE. Ils(khortis) ont subit l’influence des autres dictatures ou indirectement celle des manipulateurs Israeliens, que la paix n’a jamais interesse’, tant qu’ils avaient des bulldogs a lacher pour les defendre – surtout qu’ils guagnaient du territoire a chaque echauffement. L’ardoise: 3 ou 4 generations qui ont perdu le sens de leur Palestinienete’ culturelle ou ce qui est le plus evident leur race. Les Arabes ont tous chacun son Etat – le dernier est la Jordanie. Trouvez-vous un Palestinien qui a sejourne’ en Arabie ou islamie et ecoutez !

    En fin de compte, c’est Trump avec des Israeliens de bonne foi, qui vont peut-etre les structurer a se construire un vrai pays, que je doute qu’ils sauront proteger des Vautours Musulmans qui les entourent…

    • Révélations choc du Washington Post sur le double visage de certains pays arabes pendant le génocide de Gaza.

      Pendant qu’ils dénonçaient dans leur discours officiel le massacre de la population civile palestinienne, six pays de la région ont intensifié leur coopération militaire avec Israël.

      A lire aussi : Jamel Debbouze : son restaurant à Paris épinglé pour vente de vins israéliens

      Il s’agit de Bahreïn, l’Egypte, la Jordanie, le Qatar, l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis. Le Koweït et Oman sont cités comme étant des « partenaires potentiels ».

      Les révélations ont été faites par le célèbre journal américain qui a repris la teneur de cinq documents fuités, obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ).

      A lire aussi : Le Sahara occidental au Ticad 2025 : nouveau revers pour le Maroc

      Selon ces documents, l’armée américaine a mis en place un « dispositif de sécurité régional » (Regional security construct), destiné à coordonner la défense des pays de la région avec Israël, notamment contre la menace iranienne.

  3. Que PÈSE teboune sur l’échiquier des grandes nations? DU NÉANT…! considéré par les ALGERIEN-NE-S ( à juste titre ) comme un LILLIPUTIEN placé au pouvoir par la FORCE d’un quarteron de kabranetes
    l’HISTOIRE (hors google..) n’en fera nullement CAS…!!!

    • SVP, pourriez-vous nous citer ces grandes nations à la table de ce  »sommet » hormis quelques démocraties bourgeoises ou oligarchiques qui chancèlent sous le poids des dettes?
      En outre, pensez-vous que les royautés et les dictatures arabes font exception à la règle, et ne sont-ils pas tous fondés sur des régimes autoritaires et des États policiers parmi les plus cruels dans le monde, à l’instar de notre voisin de l’Ouest?

      • En tous cas les quidams présents à cette table -qui n’est pas des plus représentative de liberté, loyauté et respect de l’humain- font la pluie et le beau temps…leurs puissants soutiens militaro-financiers… pèsent lourd et imposent la décision quoique l’on puisse dire…!!! chez nous la junte dictatoriale impose et s’impose par les armes et la violence la descente vers les abysses du sous développement et la régression obscurantiste …!
        salutations d’Alphonse

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