Azzouz Samir arrêté à Sétif.

Pendant qu’Amar Belhimer et son président Tebboune dissertent de la liberté de la presse devant leurs obligés de la presse étatique, les services de sécurité poursuivent leurs arrestations de citoyens un peu partout dans le pays.

La semaine qui vient de s’achever n’a rien de différent de toutes les précédentes depuis l’intronisation de Tebboune à El Mouradia. Cette semaine donc a vu des arrestations de militants des droits de l’homme à Médéa. Comme chacun a dû le constater le régime ne répugne aucune méthode pour étouffer les voix dissidentes. 

Samir Azzouz a été arrêté jeudi et placé en garde à vue. Il sera présenté demain dimanche devant le procureur du tribunal de Sétif, rapporte le Comité national pour la libération des détenus d’opinion (CNLD).

Le juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed d’Alger a placé sous mandat de dépôt Zoheïr Messaoudene (président du bureau de la LADDH) Younes Sayeh, Mohamed Islam Saoudi, Djamel Bakhtaoui, Mounir Kellache et Riyad Ouachene jeudi 21 octobre.

Ils ont été transférés du commissariat central de Médéa jeudi à 6h30 de matin alors que leurs familles attendaient leur présentation devant le procureur du tribunal de Médéa ! Riyad Ouachene a été arrêté lundi 11 octobre. Il a été renvoyé au commissariat central pour complément d’enquête alors qu’il a été ramené pour présentation devant le procureur du tribunal de Médéa mercredi 13 octobre, révèle le CNLD.

Nous avons appris de la même source que le procès de Faycal Hamat, Beri Amar, Aziz Makhloufi, Ait Larbi Amar, Yazid Mebarki et Tarzout Ali a été renvoyé au 11 novembre alors qu’il était initialement programmé pour jeudi 21 octobre après les renvois du 30 septembre et 8 juillet au tribunal de Béjaïa.