La cour d’Alger a condamné jeudi le général-major à la retraite Ali Ghediri à quatre ans de prison ferme et l’accusé Hocine Guasmi à dix ans de prison ferme.
L’ancien candidat à la présidentielle, Ali Ghediri, a été donc condamné, dans un procès en appel, à 4 ans de prison par la chambre criminel du tribunal de Dar El Beida (Alger). Le Parquet avait requis une peine de dix ans de prison ferme contre Ali Ghediri. Il avait été condamné en première instance à quatre ans de prison ferme.
La Parquet avait également requis la confiscation de tous les biens saisis de l’accusé, poursuivi pour « atteinte au moral de l’Armée nationale populaire (ANP) en temps de paix ».
Ali Ghediri subit la double peine. L’ancien général qui a passé 42 ans dans les rangs de l’Armée, se voit condamné pour « atteinte au moral de l’Armée ». Les observateurs de la scène nationale savent que le régime entend faire payer Ali Ghediri son engagement pour le changement pacifique. Dans le règne finissant et crépusculaire de Bouteflika, il rend publique une série de prises de position politique qui ont détonné. Ali Ghediri va à l’encontre des directives de Gaïd Salah qui voulait interdire toute expression publique aux anciens militaires. Pas seulement. Il se présente à la présidentielle en avril 2019 avec la ferme conviction de battre Bouteflika et le clan qui l’entourait. Cette sortie a irrité le clan et Gaïd Salah, chef d’Etat-major.
«Je ne pense pas que le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah puisse permettre à qui que ce soit de violer d’une manière aussi outrageuse la Constitution. Il n’est pas sans savoir qu’il est le dernier de sa génération et que l’histoire est fortement attentive à ce qu’il fait ou fera. Je reste persuadé qu’il sera au rendez-vous de l’histoire, comme il l’a été hier, alors qu’il n’avait que 17 ans», avait-il déclaré à la presse.
Une peine de vingt ans de prison ferme avec confiscation de tous les biens saisis avait été requise contre l’accusé Hocine Guasmi, condamné en première instance à dix (10) ans de prison.
L’accusé Guasmi a été condamné pour « faux et usage de faux, usurpation d’identité, intelligence avec l’étranger et atteinte au moral de l’ANP ».
L.M.
Encore une injustice qui frappe ce Général à la retraite qui a eu l’audace de sortir du rang et de crier haut et fort sa foi en une Algérie libre et démocratique.Il le paie chèrement pour servir d’exemple à tous ces jeunes officiers bardés de diplômes et souvent mis à la retraite dés l’âge de 45 ans alors que des grabataires incultes dépassant les 80 ans continuent à sévir.Ainsi va l’Algérie,ce pays qui aurait pu être grand et prospère sans cette classe dirigeante autiste et inculte qui hait l’intelligence,le savoir et le progrès humain en général.Ils ne voient même pas le triste phénomène des « harragas » souvent diplômés qui fuient le pays pour des raisons bien connues de tous et qui préfèrent mourir noyés en mer que…