Antony Blinken, secrétaire d’État américain, achevait mercredi en Algérie. Son passage à Alger a coïncidé avec la libération de détenus d’opinion.
Arrivé en provenance du Maroc, le rival régional de l’Algérie, Antony Blinken s’est entretenu à Alger avec son homologue Ramtane Lamamra avant d’être reçu par le président Abdelmadjid Tebboune. L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra, du directeur de cabinet à la Présidence de la République, M. Abdelaziz Khellaf, du ministre de l’Energie et des Mines, M. Mohamed Arkab, indique un communiqué de la présidence.
Les discussions à Alger ont porté entre autres sur la possibilité d’augmenter la production de gaz algérien. Les discussions concernent aussi « la sécurité régionale » en particulier au Sahel, « la coopération commerciale ainsi que la situation des droits humains et des libertés fondamentales », avait indiqué le département d’État américain. A propos des droits de l’homme, des dizaines de détenus d’opinion ont été remis en liberté provisoire hier. Ces remises en liberté provisoire coincide avec la venue du Secrétaire d’Etat américain à Alger.
Est-ce suite à cette visite que les autorités ont décidé de libérer ces détenus d’opinion ? Faut-il comprendre qu’il y a eu une injonction américaine dans cette affaire ? Faut-il s’attendre à une mesure de détente nationale, donc une libération de tous les détenus d’opinion pour apaiser les esprits quand on sait que l’Algérie est sur un volcan ? On le saura rapidement. Cependant, il y a lieu de préciser que les arrestations continuent malheureusement. Et des dizaines d’Algériennes et d’Algériens croupissent dans les prisons pour leurs opinions.
Le chef de la diplomatie américaine va tenter de convaincre Alger de rouvrir le gazoduc Maghreb-Europe acheminant le gaz algérien vers l’Espagne en transitant par le Maroc, écrit RFI. Ce gazoduc est fermé depuis octobre dernier et l‘Algérie ne semble pas prête à le réutiliser. Lors d’une récente visite de la sous-secrétaire d’État américaine Wendy Sherman à Alger les autorités lui ont opposé une fin de non-recevoir.
La position des Etats-Unis qui soutient le Maroc dans le conflit qui l’oppose au Polisario au Sahara occidental n’arrangerai visiblement pas les choses, ajoute la même source. Selon Abdelaziz Mojahed, directeur de l’institut national d’études de stratégie globale : « la position d’Alger est fixe, ses décisions sont souveraines et il n’est pas possible de l’influencer. »
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a affirmé, mercredi 30 mars, que l’impact de l’invasion russe de l’Ukraine était ressenti jusqu’à dans le monde arabe, avec notamment la hausse des prix du blé, en achevant en Algérie, une alliée de Moscou, une tournée régionale.
Le chef de la diplomatie américaine avait participé à l’ouverture de sa tournée régionale en début de semaine en Israël, dans un kibboutz du désert du Néguev, à une rencontre inédite avec ses homologues israélien et ceux de quatre pays arabes, dont le Maroc.
Bien que l’Algérie, fervente soutien des Palestiniens, y soit farouchement hostile, Antony Blinken a affirmé lors d’une conférence de presse à Alger que Washington entendait « soutenir cette normalisation (israélo-arabe) et encourager d’autres pays à s’y joindre ».
Mais son principal message a porté sur la guerre en Ukraine.
« Dans le cas de l’Ukraine, il y a un agresseur évident et une victime évidente et il est important de se tenir aux côtés de la victime », a-t-il affirmé alors que plusieurs pays de la région, dont l’Algérie, se sont gardés de critiquer la Russie, de crainte de compromettre leurs relations avec Moscou.
Pour appuyer son message, le chef de la diplomatie américaine a affirmé que l’invasion russe de l’Ukraine avait eu un impact direct sur la région, avec la hausse des prix que la guerre a occasionnée.
« Hausse des prix des produits alimentaires »
« Je pense que l’impact est ressenti. Même si le conflit se déroule loin de la région, en Europe, il a un impact direct sur la vie des peuple de la région notamment avec la hausse des prix des produits alimentaires, en particulier le blé », a-t-il dit.
« J’ai compris de mes discussions avec de nombreux collègues ces derniers jours que cette douleur est ressentie d’une manière aiguë dans cette région. La plupart des pays importent au moins la moitié de leur blé », dont la Russie et l’Ukraine sont parmi les principaux fournisseurs, a-t-il ajouté.
Sa visite survient alors que les relations entre l’Algérie et le Maroc traversent une grave crise, au cœur de laquelle se trouve la question du territoire disputé du Sahara occidental, qui oppose depuis des décennies Rabat aux indépendantistes sahraouis soutenus par Alger.
S’il avait réitéré à Rabat le soutien américain au plan d’autonomie –« sérieux, crédible et réaliste »– présenté par le Maroc pour régler le « différend », il s’est gardé de le faire à Alger, dans un apparent souci de ne pas froisser ses hôtes.
Il s’est ainsi contenté d’affirmer que Washington « continue de soutenir les efforts de l’ONU » et de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura. « Il n’y a pas eu de changement dans notre position ».
L’administration Biden s’est montrée jusqu’à présent moins empressée que la précédente –celle de Donald Trump– qui avait promis en décembre 2020 d’ouvrir un consulat à Dakhla, au Sahara occidental, en reconnaissant la souveraineté marocaine sur ce territoire en contrepartie de la normalisation de relations entre le Maroc et Israël.
La crise entre les deux poids lourds du Maghreb a culminé avec la rupture de leurs relations diplomatiques en août 2021 à l’initiative d’Alger.
À la suite de cette rupture, l’Algérie a fermé en octobre le gazoduc Maghreb-Europe acheminant du gaz algérien à l’Espagne et transitant par le Maroc.
Selon des informations de presse, l’Algérie a opposé une fin de non-recevoir à une demande américaine d’augmenter l’acheminement de gaz vers l’Europe en rouvrant ce gazoduc Maghreb-Europe lors d’une récente visite de la sous-secrétaire d’État américaine Windy Sherman à Alger.
Antony Blinken n’a pas évoqué ce dossier lors de sa conférence de presse. Avec AFP/RFI
Marikène soutient la position du Maroc à Rabat. Celle de l’Algérie à Alger, et celle de Dda Cha3vane à Guezgata.
Il me rapelle ce Rabin. Moshé vient le voir pour se plaindre de Maurice . A la fin Moshé lui demande , j’ai raison n’est-ce pas ? Le rabin luui dit tu as raison Moshé. Une heure après c’est Maurice qui vient se plaindre de Moshé. Rabbi j’ai raison ou pas? Tu as raison Maurice. Là la femme du rabbin qui a tout entendu , s’offusque/ comment comment , pour la même affaire tu donnes raison aux deux plaignants? Le Rabbin regarde sa femme et :lui dit : » tu as raison a thadjarmith » .
Ala ala a Dda Hend, il jette toutes les pièces au ciel , celles qui restent au ciel c’est pour le bon diou et tous celles qui retombe par terre c’est pour lui.
Ne dit-on pas que le bon diou est dans le ciel? C’est de sa faute s’il n’accepte pas tous ce qu’on lui jette comme offrande à la figure.
Nighakh tcheers